I turn into a Monster ft. Emily

Ces derniers temps avaient été mouvementé, que ce soit en émotion et en mauvaises nouvelles. Je n'avais toujours pas digéré ce que Mikaëla m'avait appris, je n'avais pas envie de lui montrer ce que je ressentais à ce sujet, mais plutôt de lui montrer à quel point il fallait être fort pour l'aider à remonter la pente. Seulement, je réfléchissais beaucoup plus, je faisais attention de ne pas me froisser avec elle, de ne pas la surprendre, et surtout de ne pas être trop tactile. À chaque fois que je posais une main envers elle, je voyais le pervers qui avait abusé d'elle, et en aucun cas je voulais m'associer à lui. J'avais peur qu'elle me compare à un gros dégueulasse qui ne voulait qu'elle, alors je préférais ne pas être trop proche, et c'était très dure pour moi de faire cela, car j'étais plutôt très câlins, et vu que j'étais fou d'elle ... Je ne savais pas si un jour, on pourrait avancer et faire comme ci de rien était, fallait déjà qu'elle et moi on passe au dessus de ce viol, et ce n'était pas gagné. Bien sur je continuais à croire ou plutôt à espérer qu'avec le temps tout ira mieux, et en attendant il fallait que je m'occupe. Seulement voilà, les études ça fonctionnaient plus, j'avais décidé d'arrêter mon année de médecine, car avec mon overdose et les soirées j'avais perdu le fil et trop de révision m'attendait, en gros c'était perdu d'avance. Du coup la journée, je me faisais chié, même si j'avais quelques projets en tête, j'avais pas le moral. Cela ne m'était jamais arrivé, mais en ce moment j'avais pris l'habitude de rester en survêtements chez moi, à enchaîner les paquets de clopes sur mon canapé tout en pensant comment je pouvais retrouver le bâtard qui avait salis Mikaëla...

Aujourd'hui, était un de ces jours, où je errais dans ma maison à ne pas savoir quoi faire, j'avais passé ma matinée à faire du sport, puis l'après midi à glander devant la télévision. D'ailleurs c'était hallucinant le nombre d'émission débile qui passaient à la télé. Mon portable vibra alors à côté de moi, je me jetais sur celui en espérant que le message me sorte de mon ennuie. Et BINGO. La plus belle des cousines, m'invitait ce soir à sortir avec elle. Un sourire illumina mon visage, avant que je devienne ce Noël pathétique, nous avions l'habitude de se faire des soirées ensemble, surtout depuis son divorce. Elle était un peu devenu comme moi, mais en femme, on voyait bien qu'elle avait du sang Wanderbrooke. Je lui répondis rapidement, en allant me préparer. Cela faisait déjà un bout de temps que j'étais pas sortis, une semaine je crois. Oui bon cela pourrait vous surprendre, mais j'avais l'habitude de sortir tous les soirs à la normal.

Enfin prêt, je décidais de poser un mot à Hendley pour quand elle rentrerait en lui disant de ne pas m'attendre, que j'allais à une soirée avec Emily. Oui bizarrement, j'avais tendance à lui mettre des mots un peu partout pour pas qu'elle s'inquiète, un peu comme si on était un couple... Fallait peut être que j'arrête cette habitude. Je sautais dans le premier taxi et trouva Emily devant la boîte. - Alors la plus belle, ouh, que t'es sexy. C'est pour moi que tu t'es mise comme ça ? dis-je en la taquinant, et en l'embrassant tendrement sur la joue.

Cela faisait quelques temps que je n'avais pas vu mon cousin préféré et je devais l'avouer, sa bouille de bébé me manquait un peu. En arrivant à Bowen, jamais je n'aurais cru retrouver une partie de ma famille et pourtant, j'avais découvert que les très célèbres Wanderbrooke et moi partagions le même sang. Ma mère avait renié sa famille - une famille aisée et bien sous tout rapport - parce qu'elle s'était entichée d'un paumé qu'elle ne voulait pas quitter. Si cette histoire était jolie sur le papier, en réalité, elle avait fait la plus grosse connerie de sa vie.

Attrapant mon téléphone, j'envoyais un texto à mon cousin pour lui proposer de me rejoindre en boite le soir même. Je savais qu'il n'était pas trop dans son assiette en ce moment, même si je n'avais pas tous les détails. J'avais envie de lui changer les idées et j'avais un plan en tête. Ce n'était un secret pour personne, Noël adorait les jolies blondes. Et puisqu'il ne pouvait sortir avec moi étant donné que nous partagions le même sang, je n'avais d'autre choix que de lui présenter l'une de mes copines de fac. Aubrey plaisant à tous les mecs. Elle était grande, blonde, avait de grands yeux verts, un air malicieux qui la rendait adorable, une classe inégalable... Et surtout, elle était célibataire. C'était la candidate idéale pour divertir Noël. Il me répondit en vitesse, comme à son habitude, et je rangeais mon téléphone dans mon sac avec un sourire satisfait. J'étais impatiente de le voir.

Vêtue d'une robe blanche et de chaussures à talons, j'attendais devant la boite que la tête bouclée de mon cousin daigne enfin se montrer. Aubrey avait accepté de venir et d'autres copines s'étaient joint à nous. Au final, nous n'étions pas deux mais cinq. Et les quatre filles qui m'accompagnaient étaient toutes aussi jolies que célibataires. Noël serait aux anges. Enfin, je l'espérais.

Il arriva enfin et je me mis à sourire comme une débile. J'avais vraiment contente de le voir. Il me complimenta comme à son habitude et mon sourire s'agrandit davantage. - Toujours cousin, toujours, répondis-je en le serrant dans mes bras. - T'es pas mal non plus. Je me tournais finalement vers mes quatre copines. - Je te présente Aubrey, Jennifer, Vanessa et Emma, des copines à moi qui vont se joindre à nous pour la soirée. J'espère que ça ne t'ennuie pas ? J'espérais qu'il serait content. Il aurait cinq filles pour lui tout seul pendant toute la soirée et le connaissant, il ne pouvait pas rêver mieux. Je voulais qu'il se remettre à sourire et qu'il oublie ses soucis l'espace d'une soirée au moins.

Alors que je venais à peine de rejoindre ma cousine et de lui faire la bise, elle me présenta à 4 filles, plus belles, les unes que les autres. Cela aurait pu me faire un effet, mais depuis quelque temps même si Megan Fox se pointait à poil devant moi, je n'aurais rien fait. Tout cela était inhabituel pour le Wanderbrooke que j'étais. Je dois quand même souligner le physique de rêve de la première, Aubrey ou Audrey, je ne sais plus trop. Ses yeux malicieux verts auraient pu attendrir le plus féroces des animaux. Ravissante, délicieuse, un bijou que je me serais bien mis sous la dent, d'ailleurs c'était peut être une façon pour me changer les idées non ? Non. Je ne pouvais pas faire ça, c'était immature, et puis l'envie n'était pas au rendez vous, j'étais à deux doigts de la dépression, et la seule chose que j'avais envie de goûter c'était l'alcool. Je m'approchais alors de chacune des demoiselles, me présentant et leur faisant la bise, puis lâcha un regard plein de questions à Emily, en lui soufflant : - Non, mais je rêve. C'est une soirée entre filles ou quoi ? dis-je en rigolant. Sacré Emily, elle avait toujours quelque chose derrière la tête, je me demandais même si elle avait pas fait exprès d'inviter ses copines, sachant que j'avais le moral dans les chaussettes. Et va savoir si c'était ses copines, ça se trouve elle avait fait un grand casting pour me séduire moi, beau Wanderbrooke que je suis. Elle me connaissait trop et savait bien que j'avais un faible pour les blondes, la preuve, j'avais eu trop d'histoire entre Maybelle, Mikaëla, et la première fois que j'avais vu Em' je lui avais fais du rentre dedans, mais j'avais très vite cesser lorsque je me suis rendu compte qu'on était malheureusement ou heureusement cousins.

On entra alors dans la boîte sans trop de mal, parce que bon on était des habitués. Très vite la musique entraina le corps des jeunes filles sur la piste de danse, tandis que moi j'attrapais le poignet de Emily en lui chuchotant - J'toffre un verre, ramène tes fesses ! Alors on se retrouva au bar, à commander une bouteille à plus de 500 dollars, mais j'en avais rien à faire, j'étais plein au as, et la vie m'ennuyait. - Alors Em', tu as sortis le grand jeu ce soir  ! dis-je en jetant un coup d'oeil sur Aubrey qui se déchainait déjà. - J'ai d'autres surprise ou pas ? Des surprise comme... je me retournais vers le bar, prenant mon verre et le buvant, laissant un peu de suspens. - Comme de la drogue par exemple ? lui dis-je d'un air presque draguant. C'était sans doute l'euphorie, l'ambiance de la boîte qui faisait que j'avais soudainement envie de me défoncer alors que j'avais pas touché à ça depuis plus d'un mois. Emily n'en savais rien de mon overdose, c'est pas une chose que je cris sur tout les toits.

Dieu merci, il avait l'air heureux que j'aie ramené quelques copines. J'avais peur qu'il prenne ça pour un piège et qu'il décampe mais c'était oublier qu'il était un Wanderbrooke et qu'il ne savait pas résister aux jolies femmes. Tant mieux, cela m'arrangeait bien. J'esquissais un sourire radieux quand Noël demanda si c'était une soirée entre fille, puis je le pris par le bras pour entrer à l'intérieur de la boite de nuit. - C'est un peu ça, ouais. Tu as cinq filles pour toi tout seul, chanceux ! C'était vrai, après tout. Nous étions cinq, il était le seul mec et il n'avait que l'embarras du choix. Mes copines étaient marrantes, sympas, jolies, pleine de vie... Tout ce qu'il lui fallait. Une fois à l'intérieur, Noël m'empêcha de regagner la piste de danse avec mes amies, prétextant qu'il voulait m'offrir un verre. J'acceptais sans me poser de question, le suivant jusqu'au bar. Il jeta un œil à Aubrey et je me sentis fière de moi. Je le connaissais par cœur ! - Vas-y, lâche-toi. Elle te trouve super mignon, en plus !, assurai-je en souriant. C'était vrai. Je lui avais montré quelques photos de mon cousin avant de venir et elle avait craqué. C'était plutôt normal, Noël était charmant. Il dégageait quelque chose qui faisait qu'on ne pouvait pas détourner ses yeux de lui. Cependant, mon sourire s'estompa en une fraction de seconde quand il parla de drogue - en me draguait à moitié. Quoi ? Il débloquait complètement ! - Noël. Bois autant que tu veux, éclate-toi, danse, tente ta chance avec mes copines... Mais je t'interdis de te droguer, t'entends ? J'ai pas envie que tu te détruises avec ces conneries. Je lui lançais un regard désapprobateur, pour qu'il voit que j'étais sérieuse. Puis je pris ses mains dans les miennes pour attirer son attention. - Je veux juste que tu passes une bonne soirée et que tu t'amuses, d'accord ? Gâche pas tout. Je lui souris gentiment avant de prendre mon verre pour en boire une gorgée. J'allais veiller sur lui toute la soirée pour éviter qu'il ne fasse trop de conneries. Je n'avais rien contre le fait qu'il boive ou qu'il termine la soirée avec une inconnue. Moi-même, cela m'arrivait de temps à autre. Mais il y avait une limite à tout et je ne voulais pas le laisser se droguer sans rien faire. La coke avait des effets bien plus néfastes qu'une simple cuite. Et je tenais trop à lui pour le laisser se détruire sans rien faire.

Elle aperçut mon coup d'oeil vers Aubrey comme pour vérifier si la demoiselle n'avait pas disparut et Em me fit la réflexion de me lâcher, et qu'en plus elle me trouvait mignon. En réponse je lui fis un sourire prétentieux en lui disant : - En même temps, tout le monde me trouve canon ! . Je m'emparais de nouveau de mon verre pour le boire et apprécier l'alcool, quand je lui demandais si elle avait pas de la drogue par hasard. Après avoir réfléchit, je me trouvais stupide de lui avoir demander cela. Elle était plutôt contre tout ça, et sans doute qu'elle avait raison. Très sérieuse elle paraissait sur ce sujet, en me disant que je pouvais faire ce qui me chantait tant que je me détruisais pas ni gâchais la soirée. Je fronçais les sourcils, dégouté de moi même. Comment j'avais pu être capable pendant une seconde vouloir me droguer et passait ce cap, Hendley serait totalement déçu et j'avais pas envie de lui causer de la peine. Je devais me porter en tant qu'homme exemplaire, je fis glisser à nouveau mes yeux sur les longues paires de jambes dénudées de Aubrey. Non, je ne pouvais pas calmer mon envie de me défoncer en allant sauter sur une autre fille, c'était comme trahir Mika...

Finalement, je reposais mon regard sur mon verre que je bus cul sec. - Tu as raison... lui dis-je d'un ton neutre, sans lui jeter un regard. Je ne sais pas si c'était une bonne idée d'être venu ici, il y avait bien trop de tentation, entre les filles et l'odeur de la cocaïne qui me faisais baver. Je devais partir, mais je savais bien que Emily m'en empêcherait, surtout si je partais après cette discussion, elle penserait que j'irais me droguer ou une connerie du genre. Bon allez, c'était l'un de mes lieux préférés, j'étais comme un boisson dans l'eau à la normal. Je voyais Emily qui restait là à me fixer en haussant un sourcil, elle devait se demander ce qu'il clochait chez moi. Je lui fis alors un sourire en lui disant - Arrête de rester planter là, tu vas prendre racine. Va rejoindre tes copines, je vous rejoins après un autre verre. dis-je en lui faisant un clin d'oeil. Hors de question de passer pour le boulet de la soirée.

Plus je regardais Noël, plus je me faisais du souci pour lui. Et le fait qu'il m'avoue ouvertement qu'il avait envie de se défoncer ne m'aidait pas à me calmer. Qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez lui ? J'ignorais ce qui le mettait dans cet état-là mais il était hors de question que je le laisse déprimer sans rien faire. Il faudrait sûrement plus que quelques jolies blondes pour lui remonter le moral mais j'étais prête à tout pour qu'il passe une bonne soirée. Enfin, à presque tout.  La drogue, c'était hors de question. Il pouvait enchaîner les cocktails, boire plusieurs bouteilles, embrasser des filles s'il le voulait... Mais pas se droguer. Il y avait des limites à tout. Il me demanda d'aller rejoindre mes copines, m'assurant qu'il nous rejoindrait vite. Le scrutant avec sérieux, je finis par capituler. - D'accord, ça marche. Mais si t'es pas là dans cinq minutes, je viens te chercher. Je déposais un baiser sur sa joue avant de lui sourire puis de rejoindre mes copines pour me déhancher au rythme des dernières chansons à la mode. Je n'étais pas venue dans l'idée de me trouver un mec pour la soirée ou me prendre une cuite. J'étais venue pour Noël, parce que je voulais qu'il aille mieux et qu'il s'amuse.

Au bout de quelques minutes, ne le voyant pas revenir, j'attrapais Aubrey par la main et la tirait avec moi jusqu'au bar où Noël se trouvait encore. - Tu sais quoi ? Aubrey a très envie de danser avec toi !, dis-je en m'approchant de l'oreille de mon cousin pour qu'il m'entende malgré le bruit qui nous enveloppait. Aubrey lui adressa un sourire ravissant. - Allez, cousin. On se bouge ! Hors de question que tu passes la soirée accouder au bar. Ou alors, je reste avec toi. Je souris une fois de plus. J'étais sérieuse, s'il restait là à boire comme un trou, je passerais la soirée à ses côtés. Histoire de le surveiller et de lui faire conversation. Jetant un regard à Aubrey pour lui faire comprendre d'essayer d'engager la conversation, elle attrapa la main de Noël dans la sienne. - Viens danser avec moi. Juste une chanson, après je te promets que je te laisse tranquille ! Emily afficha un sourire satisfait, poussant légèrement son cousin pour qu'il accepte la proposition de la jolie blonde. Une danse n'engageait à rien, après tout !

Je regardais la demoiselle s'en allait dans la foule pour rejoindre ses copines. Bon c'était bon, je pouvais m'enfiler quelques shot tranquillement. J'étais pas trop d'humeur à faire la fête, et je n'aurais pas du venir, seulement c'était trop tard. Alors tant qu'à faire, j'allais boire histoire que la soirée paraisse plus amusante. Pour rien au monde, je ne voulais inquiéter Emily ou l'avoir fait regretter de m'avoir inviter, surtout qu'à la normal j'étais le premier à entrainer ma cousine sur la piste de danse et à faire l'idiot.Pas question de gâcher la soirée d'Em'.
Je commençais à me boire tranquillement mes verres en les enchaînant plutôt rapidement mais très vite la petit voix de ma cousine se fit entendre en me disant que Aubrey avait très envie de danser avec moi, je souris en lui disant . - Que veux tu, elles sont toutes sous mon charme. Oui même mal en point, je restais fière. Emily était de plus en plus insistante, elle voulait que j'aille danser et que sinon elle resterait avec moi, j'allais lui répondre en lui disant qu'elle avait pas à se soucier de moi, que j'étais un peu fatigué, sauf qu'avant que j'ouvre la bouche, Aubrey arriva en me tirant le bras.

À ce moment là, l'alcool venait d'atteindre mes neurones et même si je tenais l'alcool, cela faisait longtemps que je n'avais pas bu autant. Du coup, je me retrouvais en plein milieu de la scène à me trémousser contre la belle blonde. Elle avait ses bras autour de mon cou et ne se retenait pas de frotter sa poitrine contre mon torse. Elle était très chaude, et fallait pas être un homme pour ne pas avoir d'effet, d'ailleurs beaucoup aurait aimé être à ma place. Seulement pour la première fois de ma vie, un gène se fit ressentir en moi. Je me sentais mal à l'aise trop mal à l'aise même. J'écarquillais les yeux pour essayer d'y voir plus clair mais la fumée, les lumières qui bougeaient dans tous les sens me tournaient la tête. Soudain, je vis quelque chose de net, le visage d'Aubrey la bouche en coeur qui s'approchait de plus en plus de moi, c'est lorsque je sentis son souffle sur mes lèvres que je m'écartais un peu. - Oh ça va, arrête de te retenir Wanderbrooooke !disait-elle en s'approchant de moi, se collant encore plus, plaquant ses lèvres sur les miennes alors que je tournais la tête pour essayer d'y échapper.  Furieux, et incontrôlable à ce moment je pris toutes mes forces et poussa la demoiselle qui se retrouva les fesses par terre. Un silence régna dans la pièce à ce moment là, mis à part la musique qui continua de jouer, tout s'immobilisa. Et sans avoir eut le temps de réaliser que je venais de brutaliser la demoiselle, des vigiles m'entourèrent et me jetèrent en dehors de la boîte.

Tout s'était passé tellement vite que je ne compris pas tout de suite. Alors que tout semblait bien se passer entre Aubrey et Noël, la jeune femme se retrouva par terre en une seconde. Le temps sembla se figer. Les gens s'arrêtèrent de danser, lançant des regards médusés à Noël. Deux mecs aidèrent Aubrey à se relever et avant que j'aie le temps de faire le moindre mouvement, Noël était jeté hors de la boite de nuit par des molosses loin d'être aimables. Ne me dites pas que... ? Me ruant vers la jolie blonde pour avoir des explications, elle m'apprit que Noël l'avait poussée avec une force quasi surhumaine après qu'elle ait essayé de l'embrasser. Ma première réaction aurait été de ne pas la croire mais il n'aurait pas été mis dehors s'il n'avait rien fait. M'excusant au près d'Aubrey, je me précipitais hors de la boite pour retrouver mon cousin. Bordel, qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez lui ? - WANDERBROOKE !, criais-je alors qu'il me tournait le dos. Je passais devant lui pour lui faire face, le regard dur. - Bordel mais c'était quoi, ça ? T'es devenu complètement barge ou quoi ? Finalement, je regrettais de l'avoir fait venir. Non, en fait, je regrettais plutôt d'avoir mêlé mes copines à tout cela. Aubrey allait m'en vouloir pendant des jours et des jours - et je ne pouvais que la comprendre. Me radoucissant un peu, je soupirais doucement, plantant mon regard azur dans celui de mon cousin. - Noël, il t'arrive quoi en ce moment ? T'es pas dans ton état normal. Je voulais la vérité. Je voulais savoir exactement ce qu'il se passait, je voulais qu'il me parle et qu'il m'explique pourquoi il en était arrivé à violenter ma copine alors qu'elle n'avait rien fait de mal. Je ne le comprenais plus.

J'étais énervé, très énervé. Non pas parce que ces hommes m'avaient jetés dehors comme ci j'étais une ordure. Non pas parce que une jolie fille avait voulu m'embrassé. J'étais énervé parce que je ne contrôlais rien, et pour ne rien contrôler c'était bien le cas, car j'en étais arrivé au point de brutaliser une fille. Moi, Noël Wanderbrooke, dans l'histoire du gentleman, ce n'était jamais arrivé. Pourtant aujourd'hui tout mon monde s'effondrait, j'avais l'impression d'avoir tellement de haine à l'intérieur de moi, que je me transformais en sale bête errante. Un monstre qui ne sait plus quoi faire de sa vie, qui ne sait plus ou se mettre. J'en voulais au monde entier, même si celui ci ne m'avait rien fait. J'étais peut être trop égoïste, aveugle, de ne pas voir la chance que j'avais. - Si quelqu'un veut de ma vie, je vous en pris, j'échange ! disais-je d'un ton saoul au personne qui faisait encore la queue pour entrer dans la boîte.

La voix sèche de ma cousine criant mon nom, me fit me redresser sur mes jambes comme ci je venais de recevoir un électrochoc. Elle poursuivit en gardant un ton en colère, et elle avait bien raison. J'aurais pu faire mal à cette pauvre fille qui ne méritait pas cela. Si Hendley avait vu ma violence, elle serait parti en coup de vent et ne m'aurait jamais adressé la parole. J'avais tellement peur de devenir quelqu'un de mal, de devenir le portrait du l'homme qui lui avait causé tant de souffrance, qu'à force je devenais de plus en plus violent. C'était pas ça que je voulais non ? - Tu t'en rends compte seulement maintenant ?!! dis-je d'un air cynique en shootant dans un cailloux. Sa voix se fit alors plus douce, sans doute qu'elle voyait que si elle me parlait mal - bien qu'elle avait raison - elle n'aurait aucune réponse sérieuse de ma part. De toute façon j'étais bourré, alors il serait dur de discuter avec moi. Même moi, j'avais du mal à discerner quelque chose de sérieux dans ma tête à l'heure actuelle. - Tu sais quoi Emily, va faire la fête, j'ai pas besoin qu'on me borde. Si pour toi c'est ça la vie, bah je t'en pris. Va baiser des mecs, va rire, chanter, si c'est ça qui te rend vivante ! Mais dans le fond, tu sais que y a ce quelque chose qui te manque, te voile pas la face, pourquoi tu es ici ? Parce que la personne que tu voudrais à tes côtés ne peux pas être avec toi. Je ne sais pas si tout ce que je racontais avais un sens ou pas, sans doute que je ne voulais pas l'attendre elle. Je parlais plutôt de Hendley et moi, mais dis comme je l'avais dis, ça en avais pas l'air.

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J'avais oublié à quel point Noël pouvait être con quand il était bourré - et énervé. Une vraie tête de mule, le genre de mec imbuvable qu'on a envie de frapper pour le faire taire. Mais malgré tout, je le connaissais bien et je savais que son discours moralisateur cachait une vraie détresse. Quand il parle de moi et de cette "personne qui ne pouvait pas être à mes côtés", je savais très bien qu'il ne parlait pas de Casey et moi. Il parlait de lui, de sa propre vie. De la raison pour laquelle il déconnait à ce point. - Okay, vas-y. Déballe ton sac. C'est quoi, le problème ?, demandais-je gentiment sans pour autant masqué mon agacement. Je n'étais pas du genre à me laisser marcher sur les pieds. Ou plutôt, je n'étais plus du genre à me laisser marcher sur les pieds. Mon divorce m'avait transformée et mon caractère docile s'était fané à jamais. - C'est quoi, le souci ? T'as un problème avec Hendley ? Je savais qu'il était éperdument amoureux d'une belle blonde nommée Hendley. Mais je n'en savais pas vraiment plus. Quand j'abordais le sujet, généralement, il se braquait ou parlait d'autre chose. Mais ce soir, j'avais envie de savoir le fin mot de l'histoire. Si cette fille le rendait malheureux, j'irais lui en toucher deux mots. - Je sais que tu n'aimes pas trop te confier, Noël, mais là je crois que tu en as besoin. Et moi aussi, d'ailleurs. Tu viens de flinguer la soirée que j'avais organisé pour toi, je pense que je mérite de savoir pourquoi. Croisant les bras sur ma poitrine, je le regardais sérieusement pour lui montrer que cette fois-ci, je ne lâcherai pas le morceau. Je n'allais pas supporter sa mauvaise humeur toute la soirée. Je n'allais pas le laisser s'en prendre à des inconnus parce qu'il n'était pas bien dans ses baskets. Et je n'allais pas non plus le laisser se défoncer sans rien dire, juste parce qu'il voulait oublier ce qui n'allait pas. J'allais passer pour la chieuse de service mais cela m'était égal.

Heureusement que Emily n'était pas aussi têtue que moi, même si elle était du genre à ne pas se laisser faire depuis son divorce. Elle passa au dessus de mes paroles qui auraient pu être blessante, mais elle savait très bien que le Noël Wanderbrooke bourré, n'était plus trop un Wanderbrooke et disait n'importe quoi... D'ailleurs c'était dans ces moments là que j'étais le plus vulnérable bien que je puisse me montrer agressif. - Un problème ? Moi je vais très bien. Au top de ma forme. dis-je d'un air ironique, entre deux hoquets. J'avais peut être abusé sur les derniers shots, mais il était trop tard. Elle me demanda alors si le problème c'était Hendley et je préférais faire la sourde oreille, mais elle insista, en me disant qu'elle méritait de savoir car j'avais bien gâché sa soirée. - J'suis désolé pour ta soirée. C'était une mauvaise idée, j'aurais pas du venir. Tu demanderas mon pardon à ta pote ! dis-je alors en mettant les mains dans mes poches et en m'asseyant sur le trottoir. Le réveil sera difficile, surtout quand je réaliserais à quel point mon comportement avait été stupide. Je ne faisais que dérapais en ce moment. Je sentais le regard insistant de Emily posait sur moi, et je savais très bien qu'elle resterait là les bras croisés jusqu'à ce que je crache le morceau. - T'vas pas rester là quand même ? En fait je connaissais déjà la réponse, c'est pour cela que je lâchais un soupire avant de me lancer. - Je veux pas tromper Hendley ok. Et là, j'ai faillis ne pas pouvoir me retenir... fin Aubrey est magnifique, sauf que c'est pas elle que je veux. Et je veux pas m'lancer en l'air une nuit, et perdre quelqu'un qui m'ait cher. Je baissais la tête regardant mes pieds, et décida de fumer une clope. La dernière clope du paquet. - Emily j'en peux plus. Je suis fatigué.dis-je en retenant mes larmes, mais cela me demandait tellement de force que je ne réussis pas, et me laissa m'écrouler par terre, allonger sur le trottoir comme un clochard en train de pleurer. Décidément, Emily m'aurait vu dans tous mes états.

Au top de sa forme ? Bah voyons ! Je levais les yeux au ciel, lui montrant que je ne gobais pas ses conneries. Il avait beau faire le malin et prétendre que tout allait bien dans le meilleur des mondes, je le connaissais suffisamment bien pour savoir que ce n'était pas le cas. - C'est ça. Je suis peut-être blonde, mais je ne suis pas complètement conne tu sais. Je pris place à côté de lui sur le trottoir, ne prenant pas la peine de répondre à ses excuses. Que voulait-il que je lui dise, de toute façon ? Bien sûr qu'il avait bien fait de venir ! Même si ce n'était pas la soirée joyeuse que je m'étais imaginé, nous allions parler. Et ça, c'était une bonne chose. Quand il me demanda si je comptais rester là, je me contentais de lui lancer un regard déterminé. Il savait bien que j'étais aussi têtue que lui. Rester assise sur ce trottoir pendant des heures ne me dérangerait pas. Il était hors de question que je l'abandonne pour retourner voir mes copines alors que je savais qu'il allait mal et qu'il avait besoin d'aide - quoi qu'il en dise. Il finirait par parler, je le savais. Je le connaissais par cœur et je savais derrière ses allures de mec sur de lui à qui tout réussi, il cachait des blessures qu'il avait du mal à panser. Il m'avoua finalement ce qui n'allait pas et je l'écoutais avec beaucoup d'attention parler sans oser l'interrompre. Il finit par s'écrouler sur le sol, sanglotant comme un gamin. Et mon cœur se compressa. Je n'avais pas l'habitude de le voir comme ça. - Noël. Tu n'as rien à te reprocher. Tu t'es retenu, tu n'as pas craqué pour Aubrey. Bon, j'avoue que la foutre par terre n'était pas le meilleur moyen qui soit de lui faire comprendre que tu n'étais pas intéressé mais... Elle s'en remettra., dis-je d'un ton joyeux dans l'espoir de le faire sourire. Puis je passais une main dans ses cheveux. - Ça va aller. D'accord ? Tout va s'arranger Noël. Les choses finissent toujours par s'arranger. C'était faux. Elles ne s'arrangeaient pas toujours. Mais on apprenait à aller de l'avant malgré tout, à faire face à la fatalité et à vivre avec le poids des erreurs et des problèmes. Personne n'a jamais dit que la vie était facile. L'aidant à se redresser un peu afin qu'il ne reste pas écroulé sur le sol comme une épave, je passais un bras réconfortant autour de ses épaules.- C'est quoi le souci avec Hendley, exactement ?

J'était vraiment pas du genre à baisser les bras, et encore moins à pleurer. D'ailleurs je ne trouvais cela vraiment pas viril, et je crois que si ce n'avait pas été Emily, les larmes ne seraient pas sortis. J'étais juste fatigué et épuisé par ma vie, car je ne la vivait pas comme je l'aurais aimé. On m'avait toujours dit ne rêve pas ta vie et vis tes rêves, seulement même avec toute la volonté du monde, il y avait des barrages que je n'arrivais pas à soulever. Certes je n'avais pas craqué, mais je me sentais déjà trop coupable d'avoir baladé mon regard sur la demoiselle. De plus, je n'avais pas compris ma réaction, j'étais le premier à prôner le respect des femmes et la galanterie. Et si je n'arrivais pas à tenir le coup, et si toute cette histoire me rendait fou? J'écoutais les paroles d'Emily attention, car à l'heure actuelle, c'était les seuls mots qui pouvaient me relever, parce que j'avais plus la force d'y croire tout seul et qu'il fallait qu'on me booste un peu pour que je reprenne de la graine. - Je ne sais pas Em... Comme une mère, elle passa la main dans mes cheveux tendrement, en me demandant ce qui était le souci avec Hendley. Emily avait vraiment le flair, car elle se doutait bien que derrière tout ce que je disais, se trouvais un homme détruis. - Je ... je peux pas le dire ... elle va m'en vouloir toute sa vie après... dis-je alors, même si j'avais besoin d'avoir un avis sur le sujet, parce que seul je ne pouvais pas m'en sortir et qu'avec Hendley c'était dur de parler de ça. - Je l'aime et ça me tue de vivre avec elle, de l'avoir près de moi, sans qu'elle puisse pour autant m'appartenir, et sans qu'on puisse aller plus loin... J'étais sure de pouvoir faire confiance à 100% à ma cousine, et je me disais que vue qu'elle faisait des études de psycho, sa vision et son discours serait tout aussi efficace qu'une séance chez un psy... J'avais besoin d'en parler, mais je redoutais le moment où les mots sortiraient, parce que je savais que je regretterais. C'était le secret d'Hendley et elle comptait sur moi pour ne rien dire. Seulement si je gardais tout cela pour moi, je finirais par faire une connerie, quitte à aller tuer le mec qui lui avait fait du mal. Je couinais un moment, comme un enfant en restant allongé par terre. Pour la première fois, moi Noël Wanderbrooke je n'avais aucune solution. - Je sais pas si un jour on sera ensemble. Si je devrais continuer à subir tout ça, et à me priver d'une meilleure vie en gardant l'espoir qu'on soit ensemble alors qu'au final cela ne paie pas. Parce que ... parce ... elle a subit un viol. dis-je alors, mon coeur battait très fort, et j'avais très peur. Je ne sais pas de quoi, mais j'avais peur.

Autant dire que je ne m'attendais pas à cela. J'avais remarqué qu'il avait un problème avec Hendley, oui. Mais pas à un souci de ce genre. J'avais tout imaginé : qu'elle l'ait trompée, qu'elle soit amoureuse d'un autre que lui, qu'elle ne s'intéresse pas à lui... Mais pas ça. Je dois avouer que je restais sans voix, ne sachant pas quoi dire pour le réconforter. J'avais beau étudier la psychologie, je n'étais qu'en première année et j'ignorais encore tout du comportement à adopter face à de telles situations. Pour autant, Noël avait besoin de moi et je n'allais pas le laisser tomber. - Merde... Je sais, c'était la réaction la plus nulle qui soit. Mais vous auriez sans doute réagi de la même façon à ma place. Qu'étais-je supposée lui dire ? Caressant son dos avec vigueur pour le calmer un peu, je le regardais d'un air désolé. - Je suis désolée pour elle, No'... Je.. J'en parlerai à personne. Promis. Je savais que ce genre de choses ne devait pas parvenir aux oreilles de n'importe qui et j'étais contente qu'il me fasse assez confiance pour se confier à moi. Il ne le regretterait pas. - Tu sais, c'est normal qu'elle flippe et qu'elle ne veuille pas aller plus loin avec toi... Ce genre de trucs, ça laisse des traces. Pour toujours. J'aurais aimé lui dire qu'elle allait vite passer à autre chose, qu'elle pourrait faire abstraction de tout ça et que tout irait bien dans le meilleur des mondes, mais ce n'était pas le cas. Et je ne pouvais pas lui mentir. Malgré tout, j'essayais de le réconforter du mieux possible. - Il faut que tu sois patient. Tu l'aimes, non ? Alors montre-le lui. Reste auprès d'elle, prouve-lui que tu es prêt à attendre, que tu comprends et qu'elle en vaut la peine. Je sais que c'est dur, mais y a pas d'autres solutions... Faut laisser faire le temps. Elle finira pas aller mieux mais pour ça, faut que tu lui montres qu'elle peut totalement avoir confiance en toi. Je n'étais pas une experte mais il me semblait qu'à la place d'Hendley, c'est ce que j'aurais aimé. Un garçon qui me redonne confiance, qui ne me presse pas et qui sois patient. Je comprenais que ce n’était pas facile pour Noël mais la situation devait être encore plus compliquée pour Hendley. Rien que d'y penser, mon cœur se serrait un peu.  - Faut pas que tu la laisses tomber. Elle a besoin de toi. Je lui adressais un petit sourire qui se voulait réconfortant.  - Vous finirez ensemble, j'en suis sûre. C'est qu'une question de temps. Ça va aller, Noël. C'est qu'un mauvais moment à passer, tu verras !

Oui, merde, c'était le cas de le dire. Et maintenant je m'en voulais de lui avoir tout balancé, je savais que Hendley me le ferait payé cher. Je venais de prendre un gros risque, et si Emily ne tenait pas sa langue, Hendley ferait une croix vite sur moi. L'alcool m'avait rendu si vulnérable, que je m'étais confié à elle, mais après tout Emily n'était pas n'importe qui et je doutais qu'elle le répète à qui que se soit. Très vite, sans que je le demande, elle me promis de ne rien dire, ce qui montrait bien que je pouvais avoir confiance en elle. J'étais dans une période de faiblesse, et j'avais besoin de quelqu'un pour me relever, et Emily était la bonne personne. Elle ne connaissais pas vraiment Hendley, donc c'était un regard extérieur et elle n'avait pas besoin de se comportait d'une façon bizarre envers Mikaëla vu qu'elle ne se fréquentait pas. Je savais bien que Emily n'était pas une bonne fée, et qu'elle ne pouvait pas réglé tout ça en un coup de baguette magique, mais ses paroles étaient importantes pour moi, et je l'écoutais attentivement. J'étais d'accord avec tout ce qu'elle me disait même si j'aurais préféré que les traces s'effacent et que Mika oublie tout cela. Mais c'était impossible. - Oui je l'aime plus que tout. Mais j'ai peur Em', j'ai peur de ne pas pouvoir affronter ça. J'ai peur que cela change entre nous à cause de ça. Crois moi je fais tout pour lui montrer qu'elle peut avoir confiance et que je l'attendrais. Seulement, je n'arrive pas à nous imaginer finir ensemble après une longue période... je ne sais pas si je pourrais tenir même si j'en suis convaincu et que c'est elle la femme de ma vie. Je me contre disais un peu, mais j'avais peur qu'avec le temps d'attente, ni elle ni moi n'éprouve l'envie de nous remettre ensemble. Que les sentiments se dissipes à travers les épreuves. Il était hors de question de l'abandonner, mais je doutais beaucoup, je ne la voyais pas capable de finir avec moi. Pas après ce qu'elle avait subi, et je ne savais pas si j'étais assez fort moralement pour en prendre soin sans devenir fou. Je voyais bien que mon comportement avait changé, j'avais été brutale envers une fille... et j'avais envie de me droguer à nouveau. Mais je ne pouvais pas faire ça, parce que Mika s'inquiéterait encore plus, et je la décevrais. - J'ai arrêté de mener ma vie d'avant pour elle. Jme drogue plus Em', je vois plus de fille, et je sors moi. Mais j'ai l'impression que tout ça me rend fou...