it's not easy to see you when you can't see me. (liam)

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Il était à peine 10h, et Tara se tenait debout, derrière son comptoir. Elle avait devant elle une multitude de pâtisseries. Elle avait passé la nuit d'avant à les confectionner, parce qu'elle n'avait pas réussi à dormir, pas après tout ce qui se passait dans sa vie. Si elle dormait une heure, c'était déjà pas mal pour elle. Elle avait bien fait d'arrêter le théâtre, parce qu'elle peut faire bonne figure derrière sa caisse mais pas sur scène, parce qu'elle était mise à nue, tout le monde la regardait, elle et uniquement elle. Ce matin, elle carburait au café, et elle en avait besoin, si elle ne voulait pas tomber de fatigue. Elle était sans ses pensées, parce qu'à cette heure, il n'y avait personne, et en même temps, elle venait d'ouvrir, il lui fallait le temps de faire sa réputation. Lorsque la petite cloche la sortit de ses pensées. Et le client qu'elle vit l'aurait presque fait tomber à la renverse. Il ne devait pas savoir qu'elle était toujours là, au contraire, il la croyait partit, comme beaucoup en fait. Mais ce fut plus fort qu'elle. Et elle ne voulait pas qu'il le sache, pas tant qu'il serait aveugle en tout cas. Elle prit une voix un peu plus grave que la sienne, elle était douée à ça, puisque c'est ce qu'elle faisait chaque soir au théâtre. « Bonjour, que puis-je faire pour vous ? » demanda-t-elle poliment.

Invité

10h. Cela faisait déjà cinq heures que Liam était réveillé. Depuis son accident, il avait du mal à faire une nuit complète. Encore plus depuis que Tara était partie. Il avait pourtant été habitué à ses absences, mais celle-ci, contrairement aux autres, était définitive et le jeune homme n'arrivait pas encore à l'accepter. Tournant comme un lion en cage, il finit par attraper sa canne blanche et à sortir de son appartement. Le monde extérieur ne pouvait pas être pire que ce qu'il vivait dans sa demeure. Lunettes de soleil sur le bout du nez, il avança lentement afin d'éviter de prendre des risques inutiles. Les obstacles étaient bien nombreux, encore plus lorsque l'on était inexpérimenté. Traversant quelques rues qu'il connaissait comme sa poche, il finit par arriver dans les rues commerçantes. Il se rappela alors les paroles de l'un de ses amis, qui l'avait fortement recommandé d'aller dans la nouvelle pâtisserie de la rue. Liam n'avait pas compris pourquoi son ami se faisait si insistant. S'il savait qui était la propriétaire... Après avoir demandé la route, il entra dans l'établissement et lança un bonjour au propriétaire. A la propriétaire plutôt, au vue de la voix féminine qui arriva à ses oreilles. L'atmosphère semblait cosy, chaleureuse. C'était le sentiment qu'il avait. Les odeurs se mélangeaient et ce fut avec un pincement au coeur qu'il se souvint des pâtisseries que lui faisait son ex-fiancée. Il retira ses lunettes de soleil, comme si c'était une marque de politesse. Fort heureusement, ses beaux yeux bleus n'avaient pas été affectés par l'accident. Il posa son regard droit devant lui, comme s'il cherchait à soutenir le regard de son interlocuteur. Quand il voyait, c'était une chose qu'il faisait très souvent. Ce fut une manie qui resta, même si, aujourd'hui, cela n'avait pas le même impact. Il répondit alors, avec un sourire de convenance :

Me présenter vos spécialités serait déjà une bonne chose. Je n'ai pas vraiment d'idées précises sur ce que je vais prendre. ça sent très bon, en tout cas.

Invité

Ta gorge était serrée, tu ne savais pas comment te comporter, ni même quoi faire, tu ne peux même pas parler normalement parce que s'il reconnait ta voix, il va partir, il ne va même pas chercher à comprendre et tu n'es même pas sûre qu'il comprendrait que tu sois restée pour lui, en quelque sorte, alors que tu avais choisi de le quitter. Tu souris, même s'il ne peut pas te voir, mais on ne sait jamais, les médecins avaient dit que ça pourrait revenir à tout moment, ce qui était bizarre pour elle, elle n'imaginait pas la sensation que ça pouvait être de retrouver la vue juste en marchant dans la rue, comme si on ouvrait les yeux. Elle écouta le son de sa voix, et pendant une longue minute, elle n'avait rien à répondre, elle ne pouvait pas citer sa spécialité, parce que de ce qu'elle savait, elle était la seule à en faire. Des brockies, un mélange entre brownies et cookies, assez spécial à la première bouchée mais tellement innovant. Elle se gratta la tête, le fait qu'il la fixait sans même la fixer la déstabilisait. « Euh, oui alors nous avons des tartelettes, la favorite c'est celle à la pêche, et après il me faudrait savoir ce que vous aimez, pour mieux vous conseiller. » lança-t-elle avec une voix toujours plus grave que la sienne, elle se sentait coupable de jouer celle qui ne le connaissait pas, mais elle n'avait pas trop de choix, pas pour le moment en tout cas.

Invité

Une bonne minute s'écoula avant d'entendre, de nouveau, la voix de la jeune femme. Qu'avait-il dit ? Qu'avait-il fait ? Liam fronça légèrement les sourcils. Que c'était dur de communiquer lorsque l'on ne voyait pas son interlocuteur ! Surtout pour lui, qui s'était toujours basé sur les faits et gestes des personnes en face de lui, afin de mieux les comprendre. Un regard détourné, une main passée dans les cheveux, un pincement de lèvres, des petits gestes futiles mais qui pouvaient signifier beaucoup de choses pour lui. Il baissa légèrement la tête et prit un air songeur. Liam n'avait en aucun cas reconnu la voix de la demoiselle. Tara était bien plus forte que lui, à ce jeu-là.

Oh vous savez, je ne suis pas difficile, surtout quand cela concerne les pâtisseries. Mais je vais vous prendre une tartelette à la pêche. Je repasserai sûrement pour goûter les autres spécialités.

Un petit sourire s'afficha de nouveau sur ses lèvres. C'était bien cela qui était étonnant. Même si sa vie était devenue un fiasco, qu'il pouvait sombrer à n'importe quel instant, Liam tenait à garder la tête haute, à paraître comme un jeune homme agréable. Dans la police, on lui avait appris que l'attitude faisait tout et cela, il l'avait bien assimilé. Il enchaîna, toujours avec curiosité :

ça fait longtemps que vous avez ouvert ?

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Elle se tourne rapidement pour attraper une boite en carton afin de poser sa tartelette au fond et de lui tendre, elle ne lui a même pas encore indiquer le prix, et elle hésite à le faire, parce que c'est Liam, mais il ne comprendrait pas forcément, ou il pourrait avoir l'impression qu'elle a pitié de lui, ce qui n'était pas le cas. « Très bien, je vous emballe ça et la prochaine fois que vous passez, je vous préparerai une petite sélection. » Elle le voyait sourire et elle se mit à sourire en retour, même s'il ne pouvait pas la voir. Et puis il devait développer d'autres sens tel que l'ouïe, il pouvait mieux se concentrer sur la manière dont elle parlait, enfin c'est ce qu'elle pensait, elle n'en savait rien, et dans un sens, elle n'avait pas envie de savoir. « A peine une semaine, j'ai toujours voulu en ouvrir une, et là j'ai enfin eu l'occasion. » Elle n'allait pas mentir de toute manière et elle était presque sûre n'avoir jamais dit à Liam qu'elle voulait ouvrir une pâtisserie, pour elle c'était beaucoup de travail, et il fallait absolument qu'elle trouve un commis et une vendeuse, pour se donner du temps sinon elle devra fermer un jour ou deux par semaine pour avoir du temps pour elle. « Je m'excuse par avance si ma question vous dérange, mais vous êtes aveugle depuis toujours ? Parce que vous n'avez pas de chien, et qu'habituellement, les aveugles ont un chien. » C'était dur pour elle de faire semblant, au contraire, elle aurait aimé lui demander comment il va, comment il fait tous les jours, elle aurait aimé que les choses soient différentes pour ne pas avoir à lui mentir, à se cacher. Et puis quand il aura retrouvé la vue et qu'il verra qu'elle lui a menti ? Elle ne préfère même pas y songer, pas maintenant.

Invité

Quand il disait qu'il allait repasser, Liam ne mentait pas. Il préférait largement les petits commerces, qui rendaient une ville beaucoup plus vivante qu'un vaste centre commercial. Du coup, quand elle lui proposa de lui faire une petite sélection pour la prochaine fois, ce fut sur un ton presque enjoué qu'il répondit :

C'est parfait, on fait comme ça alors !

Cela faisait donc à peine une semaine qu'elle avait ouvert sa pâtisserie. Liam se demandait si elle était originaire de Bowen, s'il l'avait déjà vue ou non. Sa voix ne lui disait rien, il entendait certes un petit accent mais rien de bien concluant. Il fallait dire, qu'auparavant, il ne prêtait pas vraiment attention aux voix ou aux manières de parler.

Je vous ferai de la pub alors. Après tout, c'est comme ça que j'ai pu connaître votre établissement. Un de mes amis m'a presque poussé à venir ici. Soit... ce n'est pas grand chose, mais si je peux vous apporter un petit coup de pouce, ce sera toujours ça de pris.

Il avait évoqué l'ami, le fameux ami qui avait été incapable de lui dire qui était réellement la propriétaire de la pâtisserie. La vérité finirait par éclater, c'était certain. Et ce jour-là... non, il ne valait mieux pas y penser. Cherchant son portefeuille dans la poche arrière de son jean, Liam fronça légèrement les sourcils à la question de la jeune femme. Il fallait s'en douter. C'était le genre de choses à laquelle il aurait très souvent droit. Il secoua négativement la tête, haussant les épaules :

Non, ça fait à peine deux mois que j'ai.. enfin... que je suis dans cet état-là. Pour l'instant, je n'ai pas besoin d'un chien, je me débrouille avec la canne. La ville n'est pas très grande et je la connais plutôt bien, ce qui est un avantage.

C'était clair, net et concis. Liam parvenait même à garder contenance en affichant un petit sourire. Il ne voulait en aucun cas instaurer la pitié, c'était bien sa pire crainte. Il prit finalement son porte-feuille et enchaîna :

Je vous dois combien ?

Invité

Le fait qu'il veuille lui faire de la pub, alors que s'il savait que c'était sa boulangerie à elle, il ne réagirait pas pareil, elle était même sûre qu'il n'aurait pas mis un pied dans la boutique s'il avait pu la voir à travers la vitre. Et ce qui l'effrayait un peu, c'était le fait qu'un de ses amis l'ai poussé à venir, un qui savait que Tara tenait la boutique, un qui voulait provoquait une dispute, ou alors qui pensait aider, mais ça ce n'était pas le cas. Mais elle garda son calme, il ne fallait pas paniquer, et puis elle avait changé sa voix, pour le moment, ça irait. « Ne vous sentez pas obligé de le faire, je pense que le temps forge les bonnes réputations, le bouche à oreille aide juste. » Mais ça lui faisait plaisir qu'on les pousse à se parler, si ça ne tenait qu'à elle, elle serait déjà retournée chez lui, pour savoir, mais lui, il devait être encore en colère, qu'elle le quitte, même si au fond de lui, il savait bien que ça ne collait plus, que ça ne marcherait pas mieux qu'avant. Peut-être qu'il voulait qu'ils se donnent une dernière chance, mais elle n'avait pas eu le temps de parler avec lui, puisqu'elle avait fui, tout de suite après lui avoir dit. Mais elle écouta sa réponse avec la plus grand intérêt, même si elle trichait, elle saurait. « Vous faisiez quoi comme métier pour connaître aussi bien cette ville ? » Encore une question à laquelle elle connaissait déjà la réponse, mais si elle ne voulait pas griller sa couverture, il fallait qu'elle continue de jouer son petit rôle. A force de lui poser toutes ses questions, elle finirait par s'habituer à son mensonge. « Si vous n'avez pas besoin de chien, c'est que ça ne sera pas permanent ? Vous allez retrouver la vue ? » Sur le coup, elle n'avait pas rebondit, mais en tant qu'inconnue, c'est sûrement ce que quelqu'un aurait pu demander, bien que c'était peut-être très indiscret, et elle était indiscrète. « Ça vous fera 2 euros. » Ce n'était pas le vrai prix, parce qu'il fallait ajouter 70 centimes et elle n'avait pas envie de le voir triturer un tas de pièces jusqu'à ce qu'il trouve la bonne, ce n'était peut-être pas pour l'aider, mais en attendant, il ne le savait pas, et il ne pourrait rien dire là-dessus.

Invité

Ce n'est pas par obligation, c'est fait avec plaisir.

La réputation, elle ne le devra qu'à elle-même et à son travail, mais s'il pouvait apporter une pierre à l'édifice en participant à ce fameux bouche-à-oreille, il en serait ravi. Le jeune homme aimait tellement sa ville, c'était toujours plaisant de voir de nouveaux commerces s'implanter à Bowen qu'il voulait aider à sa manière. Alors que la conversation dévia sur Liam et le problème visuel qui le contraignait, il eut un pincement au coeur quand elle lui demanda quel métier il faisait. Ah son métier, c'était presque toute sa vie et c'était bien cela qui lui avait coûté beaucoup de choses... trop de choses, sa vue et ses fiançailles par exemple.

J'étais inspecteur de police. Officiellement, je le suis toujours. Je suis juste à l'arrêt. - C'était peut-être s'aveugler, ne pas accepter la réalité, mais au moins, cela lui permettait de garder espoir. Il resta songeur un bref instant concernant la dernière question. - Je ne sais pas vraiment. Les médecins restent prudents sur ce sujet-là, il est encore trop tôt pour se fixer sur un vrai diagnostic. On m'a juste dit que je pouvais très bien retrouver la vue d'une seconde à l'autre, soit rester dans le noir complet jusqu'à la fin de ma vie.

Le jeune homme haussa légèrement les épaules à la fin de sa phrase. C'était fou comme il gardait un certain recul vis-à-vis de sa situation. Il n'y avait que cela à faire de toute façon. Quand elle donna le prix, il ouvrit la portefeuille et sortit un billet de 5, lui tendant.

Et vous, vous faisiez quoi avant d'ouvrir la pâtisserie ? Vous êtes de Bowen même ?

Oui, il avait préféré rebondir sur des questions sur la demoiselle. De un, par curiosité. De deux, parce qu'il en avait déjà assez dit à son sujet.

Invité

Tu n'ajoutas rien, après tout, tu n'avais rien de plus intelligent à lui dire, ou même quelque chose de moins intelligent, juste rien. Alors, il fallait trouver une manière simple de conclure. « Alors je vais croiser les doigts et prier pour vous, c'est bien la moindre chose que je puisse faire pour vous. » A nouveau, tu lui adressas un sourire, et ça te déstabilisait vraiment de savoir qu'il ne pouvait pas te voir, même si c'était rassurant, parce qu'il pouvait te parler, que tu pouvais en savoir plus sur lui. Même si c'était pas très sympa de ta part de lui mentir. Et quand il te retourna ta propre question, tu semblais paniquer. Que lui répondre ? Tu ne pouvais pas dire que tu étais comédienne, la coïncidence serait trop grosse, et il se douterait de quelque chose. Alors tu bafouilles un peu, passant ta main dans tes cheveux, à la recherche d'une réponse convenable, et en tentant d'être aussi sincère que possible. « Oh moi, vous savez, je n'avais pas d'activité bien définie, rien d'illégal, rassurez-vous, mais ma pâtisserie est mon premier métier stable. » Tu attrapes son billet, et tu ouvres ta caisse, toi qui vouait ne pas le faire payer, tu ne pouvais pas lui rendre son billet comme ça, il comprendrait que tu lui rends son argent. Mais tu pouvais lui rendre plus que prévu, tu ne savais pas pourquoi c'était important pour toi. Peut-être ton sentiment de culpabilité, pour l'avoir plus ou moins laissé. Mais tu ne pouvais rien faire de plus. Tu tendis la main pour lui rendre sa monnaie. Après quoi, tu attrapas sa boite, afin de lui donner son achat. « Et voilà, monsieur le policier ! » Tu riais, en replaçant tes cheveux en place, tu jouais avec depuis quelques secondes, sans forcément t'en rendre compte, c'était plus un tique nerveux, un mécanisme, parce que tu savais que maintenant, il allait sortir, il allait partir, et la prochaine fois, que tu le verrais, peut-être qu'il aura recouvrer la vue, et qu'il t'en voudras de lui avoir menti. Peut-être qu'il te pardonnera ta fourberie, parce qu'il cherchera à comprendre pourquoi tu as fais ça. Peut-être, mais pour le moment, tu ne pouvais avoir aucunes certitudes.

Invité

C'est déjà beaucoup pour moi. Merci.

Sa phrase se termina sur un petit sourire. Il savait que les personnes qu'il côtoyait étaient mal-à-l'aise vis-à-vis de son handicap, mais entendre de telles paroles étaient toujours un soutien immense pour Liam. Même si cela venait d'une parfaite inconnue, ou du moins, c'était ce qu'il croyait. Alors qu'il voulut en savoir plus sur elle, sur le métier qu'elle faisait auparavant, il sentit comme un malaise venant de la jeune femme. Ce qui interpellait quelque peu Liam qui n'avait pourtant pas posé une question trop indiscrète. Mais la réponse de la jeune femme parvint à le faire sourire. Sur un ton taquin, il répondit même :

Rien d'illégal ? Un conseil, évitez de dire de telles choses à un policier, ça peut mettre la puce à l'oreille. Et ce, même si vous dites la vérité.

Un léger rire ponctua sa phrase, alors qu'il haussa légèrement les épaules. Quand elle lui rendit la monnaie et qu'elle lui tendit la boîte contenant sa tarte, Liam la remercia. Il savait que c'était le moment de partir et bizarrement, il n'avait pas envie de bouger. Il était bien ici. C'était inexplicable. Mais la gentillesse et la joie qui émanait de cette jeune femme étaient une grosse bouffée d'air frais pour Liam. A force de rester cloîtrer chez lui, il ne savait plus ce qu'était de côtoyer des gens. Quand elle l'appela "Monsieur le policier", il répliqua directement, sourire en coin :

Monsieur le policier s'appelle Liam. Autant se présenter en bonnes et dues formes, non ?

Il fronça un instant les sourcils, un souvenir lui revenant brusquement en tête. Il avait dit exactement la même chose, il y a plus de sept ans, quand il avait rencontré son ex-fiancée au commissariat. Déstabilisant. Mais il garda son regard ancré vers elle, espérant en savoir plus sur cette mystérieuse inconnue. Son prénom au moins. Il fallait dire qu'il avait presque perdu les bonnes habitudes en ce qui concernait la communication et l'art de la conversation.

Spoiler:

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