nothing is easy (severus)

Perry aime bien devenir ami avec les parents des amis de sa fille, ça lui permet de passer une bonne soirée quand Penny invite des amis à jouer à la maison. Et aujourd’hui c’est Severus qui doit venir avec ses enfants, pour le plus grand bonheur de Penny bien sûr et de son père aussi. A bientôt trente ans, il reste un enfant qui aime regarder les dessins animés et manger des bonbons. Sa fille est en train de le dépasser niveau mentalité mais il l’a vu venir depuis longtemps. C’est elle qui l’a élevé plus que l’inverse. Tout est prêt pour cette soirée qu’on pourrait qualifier de soirée pyjama même si ce n’est pas obligatoire s’en porter. Sinon Perry se baladerait en caleçon, il n’est pas sûr que ça serait bien vu. A l’époque où il n’avait pas d’enfant, ni de boulot, il passait ses journées en caleçon ou en maillot de bain lorsqu’il sortait pour aller à la plage. Sur la table basse il y a plein de petit récipients remplis de gâteaux apéritifs divers et variés. En temps que grande personne il a au moins fait l’effort de les mettre dans des bols plutôt que dans l’emballage d’origine mais c’est bien le seul effort qu’il est prêt à faire en matière de cuisine. Un jour il faudrait qu’il apprenne à cuisiner autre chose que des pâtes ou des choses très très basiques qui évitent seulement à ses filles de ne pas manger des raviolis en boîte tous les jours. Mais ce n’est pas dans ses plans pour l’instant. En attendant que les invités arrivent, il est installé sur le canapé en train de regarder la télé, sa fille dans les bras.

Accompagné d'Avery et de Lũna, tu t'avances jusqu'à la porte d'entrée avant de frapper quelques coups contre celle-ci. Perry est déjà au courant que vous arrivez puisque, vivant en appartement, il t'a ouvert la porte du bâtiment, quelques secondes plus tôt. Tu as amené une bonne bouteille de vin et un petit cadeau pour Penny qu'Avery a choisi lui-même. Ces deux-là sont devenus inséparables ce qui explique que tu es devenu ami avec Perry et que vous passez souvent la soirée l'un chez l'autre. Pour le plus grand bonheur de vos enfants. « Salut. » Dis-tu quand la porte d'entrée s'ouvre pour laisser apparaître l'hôte de la maison. Les enfants se précipitent pour saluer Perry puis foncent jusqu'au salon qu'ils connaissent par coeur pour rejoindre Penny. « Je crois qu'il y en a deux qui sont contents d'être là. » Ajoutes-tu avec un sourire aux lèvres. Toi aussi, tu es content de passer la soirée chez le jeune Peach, c'est bien mieux que de trainer seul dans le canapé une fois tes enfants endormis. Tu t'avances de quelques pas avant de tendre la bouteille à Perry. « Ça, c'est notre récompense à nous. » Parce qu'il n'y a rien de mieux qu'une bonne bouteille de vin pour agrémenter la soirée. Alors que vous marchez jusqu'au salon, les enfants sont déjà en train de se ruer sur les biscuits apéritifs. « Wow, tu vas croire que je ne leur donne pas assez à manger. » Rétorques-tu en riant, avant d'enlever ta veste et de prendre celles des enfants.

Perry va ouvrir à son ami et ses enfants, Penny toute excitée derrière lui. En général elle est assez calme mais quand des amis viennent à la maison, elle ne tient plus en place. « Salut. » dit-il en ouvrant la porte avant de dire toujours à tous les invités. « Je crois que tout le monde est content ! Toi aussi j’espère ! » dit-il avec un sourire. Ou alors depuis le début il se berce d’illusions et le jeune papa ne fait qu’être gentil avec lui. Nan Perry est bien trop sympa pour ne pas qu’on l’apprécie, enfin c’est ce qu’il se dit. Au moins Severus a du vin, c’est qu’il ne doit pas si mécontent d’être là. Ce n’est pas l’alcool préféré du jeune homme mais il se dit qu’il doit bien apprendre à être mature un jour et ça peut commencer par l’alcool. « Ah intéressant. » dit-il souriant. « Tu sais Penny m’a empêché de trop en manger sinon je crois qu’il resterait plus grand-chose, j’suis pas bien placé pour dire grand chose. » Il faisait référence aux gâteaux apéritifs qui étaient presque déjà tous portés disparus. Perry alla s’installer sur le canapé après avoir fait un passage par le tiroir du buffet pour récupérer un tire-bouchon. Les enfants partirent ensuite dans la chambre de Penny, emportant chacun une bonne quantité de gâteaux apéritifs, histoire de ne manquer de rien. « Tu veux autre chose à manger que des gâteaux apéro ? » Il n’a rien d’extraordinaire à proposer mais il y a bien des choses qui remplissent un peu plus l’estomac, qui trainent dans ses placards.

« Evidemment, sinon je ne serais pas là. » Tu n'es pas du genre à faire semblant pour sauver les apparences. A une époque, c'était sans doute un peu le cas mais aujourd'hui, tu cherches plutôt l'authenticité. Et puis, ce n'est pas vraiment compliqué de s'entendre avec Perry. « Ah oui, j'avais oublié que c'était Penny la maman de la maison. » Plaisantes-tu même si ce n'est pas totalement faux. Tu as bien remarqué, quand elle venait jouer chez toi, que Penny était plutôt mature pour son âge. Tu ne connais pas toute son histoire mais tu as cru comprendre qu'elle avait eu des débuts dans la vie plutôt compliqués. Une fois les enfants dans la chambre en train de jouer, tu déposes le petit cadeau d'Avery sur la table basse du salon. Il donnera son cadeau à Penny plus tard, sauf s'il a un éclair de lucidité entre temps et qu'il se rappelle de son petit présent. « Pour l'instant j'vais me contenter de ça. Mais plus tard, on pourra peut-être commander des pizzas pour les enfants et nous ? » Demandes-tu en prenant place sur le canapé, à côté de Perry. « Avery a apporté un petit cadeau pour Penny. Je crois qu'il craque pour ta fille. » Et ce n'est pas vraiment nouveau, cela fait un moment maintenant qu'il te parle d'elle et qu'il montre qu'il s'intéresse vraiment à elle, au point de remarquer les moindres petits détails.

Il ne faut pas passer longtemps avec Perry et sa fille pour comprendre qui est la personne la plus mature entre les deux. Même si elle reste une enfant, il n’est pas rare qu’elle ait plus de bon sens que son père. Il espère que Siobhan aura plus pris de l’intelligence de sa mère que de la sienne. Lui vit bien son QI légèrement en dessous de la moyenne mais il se souvient de quand il était à l’école et des traumatismes que ça a pu lui causer. C’est pour ça qu’il a décidé de miser sur l’apparence et la gentillesse pour le reste de sa vie plutôt que sur son intelligence. « J’ai de la chance de l’avoir ! » Sans elle il serait peut-être encore plus immature. Le fait de l’adopter lui a imposé une certaine rigueur, qu’il n’avait pas du tout avant. Severus proposa de commander des pizzas, un peu plus tard dans la soirée quand les gâteaux apéro ne seraient plus suffisants. « Carrément ! J’en connais des très bonnes. » En vrai il les a toutes testées et il a affiné petit à petit son choix. Autant dire qu’il connaît les meilleurs restaurants qui livrent chez lui. Le jeune papa expliqua ensuite à Perry que son fils craque pour Penny. « Ça doit être un truc de famille ça, on les fait tous tomber. » dit-il en riant. Il espère seulement que sa fille ne soit pas autant handicapé de l’amour que lui. Il sait que ce n’est pas toujours facile de dire à quelqu’un qu’on ne veut pas de relation, juste des conquêtes de passage. « Enfin un truc d’éducation plutôt parce que j’ai pas pu lui transmettre ça autrement. » Même s’il est lié à Penny parce qu’il est son oncle, il n’est pas son père biologique.

Tu arques un sourcil, un sourire amusé aux lèvres, quand Perry souligne qu'il connait toutes les bonnes pizzérias. De ton côté, tu ne peux pas en dire autant parce que tu préfères cuisiner pour tes enfants que commander. Mais quand la fainéantise s'empare de toi, les pizzas restent une très bonne solution. « Dois-je en conclure que tu n'es pas très bon aux fourneaux ? » Demandes-tu en riant. « Alors je préfère commander. » Plaisantes-tu avant de prendre ton verre et de trinquer en silence avec Perry. Quand tu lui fais remarquer qu'Avery est sûrement amoureux de Penny, la réponse du jeune Peach t'arrache un sourire. Il est tellement plus naturel, plus franc que toi pour tout ça. Mais l'avoir dans ton entourage te permet, sans aucun doute, de lâcher davantage prise. Et c'est tout ce que tu cherches pour le futur parce que tu ne supportes plus d'être aussi rigoureux et strict. « Je n'ai pas cette chance. » Rétorques-tu en haussant les épaules avant de porter ton verre à tes lèvres. En réalité, tu t'en fiches un peu de ne pas enchaîner aventure sur aventure car ce n'est pas forcément ton truc ni ce que tu cherches. « Comment ça ? » Demandes-tu, interpellé. Tu ignores totalement que Penny n'est pas la fille biologique de Perry. Tu as bien compris que sa mère ne faisait plus partie de l'équation mais tes connaissances s'arrêtent là. Et tu n'es pas du genre à te mêler de la vie des autres, sauf quand on t'en parle, comme Perry ce soir.

Les connaissances de Perry en matière de cuisine s’arrêtent globalement à la compréhension des menus des restaurants qui proposent des livraisons. Il n’a jamais eu besoin de se faire à manger dans son enfance, il y avait quelqu’un chez lui pour lui préparer ce qu’il voulait en permanence. « Nan, c’est pas mon talent. Mais j’me suis amélioré, maintenant je sais cuisiner quelques trucs sans tout faire cramer, ce qui est une bonne avancée. » Avant les pâtes qu’il cuisinait étaient toujours ratées, soient trop cuites ou pas assez, fades ou trop épicées mais maintenant il maîtrise à peu près les pâtes et les sauces qui vont avec. Le sujet dériva sur les enfants, qui semblaient vivre une petite histoire d’amour naissante, Perry expliquant que cela devait venir des gênes de Penny, n’attirer les garçons, Severus répliquant qu’il n’a pas la même chance. « Franchement la première impression est pas mauvaise, loin de là, donc si tu voulais vraiment, tu n’aurais pas de mal à trouver quelqu’un. » Quand on veut on peut, parce qu’il imagine que ça doit être simple pour tout le monde de faire le premier pas et d’aller draguer sans avoir peur de se faire rembarrer. Le jeune papa fut interpelé par la dernière réflexion de Perry, sur le fait que son caractère n’a pas pu être transmis génétiquement à Penny. « Je suis pas vraiment son père. Penny est ma nièce mais ma sœur est morte il y a plusieurs années et comme je voulais pas qu’elle finisse en famille d’accueil, je l’ai adopté. Et son père, bah j’sais pas qui c’est, il s’est barré avant qu’elle naisse. » Il n’a jamais vraiment cherché à le retrouver non plus.

« Je te crois mais je vais éviter de prendre le risque de me retrouver à l’hôpital. » Dis-tu, taquin. Tu te satisferais bien d’un repas cuisiné par Perry, même un plat des plus basiques mais tu sais que les enfants vont adorer les pizzas alors autant leur faire plaisir. « La question c’est : en ai-je vraiment envie ? » Bien sûr, tu adorerais passer ces soirées où les enfants sont chez leur mère en compagnie de quelqu’un mais à côté de ça, tu n’as pas forcément envie de recommencer une histoire depuis le début. Et puis le côté « présentation à tes enfants » te bloque un peu, tu dois bien l’avouer. « Je ne crois pas être fait pour les relations éphémères. » Réponds-tu finalement en haussant les épaules. Perry, lui, semble plutôt se contenter de ce genre de relations contrairement à toi. Chacun son truc après tout. Alors que tu questionnes le jeune homme à propos de Penny, tu comprends enfin pourquoi sa mère ne fait pas partie du tableau. Quelle tristesse pour la petite… heureusement qu’elle a Perry. « Oh… je suis désolé. » Dis-tu à propos de sa sœur. « Ta sœur ne t’a jamais parlé du père de Penny ? Quel lâche… » Murmures-tu au cas où les oreilles de la petite traineraient pas loin. Tu ne sais pas si elle est au courant que son père est parti avant qu’elle naisse alors tu préfères éviter de faire ce genre de révélations par erreur.

Severus choisit l’option la plus raisonnable pour sa vie et le bon cours de la soirée : commander des pizzas pour le repas. Même si Perry n’est plus autant un danger public en cuisine, il n’est pas impossible qu’une explosion survienne à cause d’une fourchette oubliée dans un micro-onde. Le jeune homme tenta ensuite de remonter un peu l’estime qu’à son ami de lui-même, lui disant que s’il veut une relation, il en aurait tout à fait la possibilité. Enfin Perry n’est pas le mieux placé pour donner des conseils amoureux mais il peut toujours être utile lorsqu’il s’agit de drague, là il en connaît un rayon, c’est certain. Même si globalement il utilise toujours plus ou moins la même technique, il a tout de même quelques tips. « Ah oui nan mais après c’est à toi de voir. J’sais que moi j’suis pas fait pour les relations tout court. » Pas de sentiments, ça lui va très bien lui qui n’a jamais réussi à tenir un couple vraiment, à se lancer, à tomber amoureux pour de vrai même si avec Aisling il n’a jamais été aussi de proche de développer de vrais sentiments. Et justement ça l’a fait flippé et maintenant ils vivent leur vie chacun de leur côté. Il ne s’en porte pas plus mal. Parfois il déprime un peu en voyant tout le monde se caser sauf lui mais au final ces pensées s’en vont aussi rapidement qu’elles ne sont arrivées. Le jeune homme parla ensuite de l’histoire de Penny, assez triste mais tout comme lui, elle reste optimiste et a réussi à s’accommoder de la situation. « En fait je n’ai pas eu de contact avec ma sœur après qu’on ait été adoptés par des familles différentes. Du coup j’ai aucune idée de comment elle est tombée enceinte, ni même de ce qu’était sa vie. J’ai pas franchement cherché non plus. Penny n’a jamais voulu savoir qui était son vrai père, enfin pour l’instant. »

Après être resté quinze ans avec la même femme, c'est difficile d'envisager des relations d'un soir, du moins, en ce qui te concerne. Tu aurais l'impression d'être de retour en pleine jeunesse alors que tu n'es définitivement plus le même homme et que tu as deux enfants qui comptent sur toi. Ce n'est pas le genre d'exemples que tu veux leur montrer même si tu pourrais très bien le faire quand ils sont chez leur mère. « Tu as déjà essayé ? » Demandes-tu avec un sourire au coin des lèvres, n'ayant jamais connu Perry en couple. « En fait, c'est aussi le fait d'avoir des enfants qui me bloque, j'ai l'impression. J'arrive pas à me dire que je pourrais enchaîner les coups d'un soir en ayant deux enfants. » Tu hausses doucement les épaules, ne sachant pas si tout ce que tu dis est très clair ou pas. Tu ne juges aucunement le mode de vie de Perry, simplement, ce n'est pas un fonctionnement qui te conviendrait. Alors que le jeune Peach t'apprend que Penny n'est pas sa fille et qu'il n'a aucune information sur son père biologique, tu fronces légèrement les sourcils. Finalement, le père en question n'est peut-être même pas au courant qu'il a une fille mais heureusement, ça ne semble pas déranger Penny de ne pas le connaitre pour l'instant. « Vous avez été séparé ? C'est dingue qu'on autorise encore de séparer des frères et soeurs. » Le système est vraiment mal foutu. « Enfin, si Penny est heureuse c'est le principal. Tu ne redoutes pas le jour où elle te demandera plus d'informations sur son vrai père ? » Demandes-tu, intéressé.

Quand Severus lui demande s’il a déjà essayé d’être en couple, Perry se sent un peu moins à l’aise. Oui il a essayé et ça ne s’est pas bien terminé, il n’a pas assumé, il n’était pas prêt à s’engager, à aimer une seule personne, à ne pas être jaloux. Du coup il a laissé tomber l’affaire et ça n’a pas été la seule fois où il a laissé tombé Aisling. Elle lui en veut encore même si ça va un peu mieux maintenant. « Ouais, j’ai essayé un moment, avec la mère de Siobhan, mon autre fille. Mais c’est pas pour moi, le mariage tout ça c’est sympa chez les autres mais j’préfère juste voir les gens un soir. » Peut-être que ça changera si un jour il tombe sur la bonne personne mais en attendant ce n’est pas le cas. Severus n’est pas à l’aise à l’idée d’avoir des histoires d’une nuit, surtout avec des enfants. « Ouais depuis que j’ai deux enfants c’est plus compliqué pour sortir, pour trouver des moments mais en vrai pas besoin de sortir tout l’temps, genre une fois de temps en temps ça fait du bien. » Après il sait bien que tout le monde n’est pas comme lui. La discussion partie sur l’histoire de Penny, le fait que sa mère soit morte et son père inconnu. Le jeune homme demande à Perry s’il n’a pas peur qu’un jour Penny demande à savoir qui est son vrai père. « J’me dis que ça arrivera un jour. J’ai aussi eu ma période où je gueulais après mes parents parce que c’était pas vraiment mes parents, mais c’est passé. Mais si jamais j’sais que j’peux essayer de retrouver des infos sur Patty. Patty c’est la mère de Penny. Enfin son vrai nom c’est Patricia mais elle détestait ça. » dit-il en souriant en se rappelant les quelques souvenirs qu’il a d’elle.

« Je comprends. De mon côté, je finis par penser que j’ai trouvé le grand amour de ma vie et que maintenant que je l’ai perdu, il n’y a personne d’autre qui m’attend. » C’est plutôt défaitiste comme pensée mais c’est ce qui tourne en boucle dans ta tête depuis ton divorce. Dans le fond, tu n’es même pas sûr d’avoir besoin de retrouver l’amour, celui de tes enfants te suffit. « J’imagine que ça doit être encore plus compliqué pour toi vu que tu as Penny à plein temps. » Mais peut-être est-il bien entouré, par des amis par exemple. Car au niveau de la famille du jeune homme, ça semble être plutôt compliqué. Alors que Perry t’explique qu’il peut retrouver des informations sur sa sœur, s’il le désire, le prénom qu’il utilise t’interpelle. Patty ce prénom résonne dans ton esprit et fait resurgir un souvenir enfui depuis longtemps. Trop longtemps. « Vous viviez dans deux villes séparés, alors ? Pas évident pour retrouver des infos. » Réponds-tu innocemment, essayant de grappiller des indices comme tu peux. Tu n’as pas envie de t’alarmer pour rien mais tu préfères être certain que cette Patty n’a rien avoir avec la Patty que tu as connu. Celle avec qui tu as trompé ton ex-femme.

Severus et Perry ont des visions de l’amoure relativement différentes. L’un a été marié, a eu des enfants avec sa femme et a fini par la tromper et à s’en vouloir. L’autre a été marié un soir où il était bourré, a eu un enfant avec son ex sans que ça ne soit prévu et il vit plutôt bien le fait d’être seul. Perry sait bien que tout le monde ne partage pas sa vision des choses en ce qui concerne l’amour et il accepte que tout le monde ne soit pas comme lui, il n’a juste pas envie d’être comme les autres. « C’est sur qu’en pensant ça tu vas pas attirer les foules ! » répondit-il en souriant. Ce n’est pas simple pour lui non plus d’attirer du monde maintenant qu’il doit jongler entre ses deux filles pour trouver un moment de libre ou sortir dans les bars. Ils parlèrent ensuite de la sœur de Perry, qu’il n’a jamais revu après qu’ils aient été séparé à l’orphelinat. « Oui, je n’ai rien su sur elle, juste qu’elle avait une fille. C’est assez vague. Ça fait un peu bizarre de se dire des fois qu’au final je sais rien sur ma sœur jumelle. » Il essaie de ne pas trop y penser mais des fois il se pose quand même quelques questions.

Tu es plutôt défaitiste quand il s’agit de ton avenir amoureux parce que tu te rends compte que tu as déjà trente-sept ans, que tu as deux enfants et un passif plutôt lourd… Qui s’engagerait délibérément dans une relation de ce genre ? Probablement peu de gens. Mais c’est sûr que, comme le souligne Perry, en partant négatif, tu n’attireras probablement que le négatif également. « T’as raison. » Dis-tu en riant. « Je ne sais juste plus comment faire ni ce que c’est d’être dans une relation. Tu me donnerais des cours ? » Plaisantes-tu. Dans le fond, ça reviendra sûrement naturellement quand tu seras prêt. Mais tu n’es pas encore certain de l’être à cent pour cent. Pour l’instant, il y a déjà tellement de choses dans ta tête à commencer par ton refuge ou encore ton envie de quitter l’armée. « Ouais, ça ne doit pas être évident de n’avoir aucune information à son sujet… » Même si Perry n’a pas vraiment l’air de mal le vivre. Ce qui est plutôt logique car après tout, il n’a jamais vraiment pu construire de relation avec sa sœur jumelle. « J’ai connu une Patty, à Sydney. C’est pas vraiment courant donc ça m’a marqué. » Dis-tu avec un faible sourire n’imaginant pas une seule seconde que vous parlez de la même femme.

Perry est toujours partant lorsqu’il est question d’aider quelqu’un à aller draguer et à se remettre sur le marché de la séduction. Lui ne l’a jamais vraiment quitté alors il ne sait pas vraiment ce que ça peut faire d’être marié puis de se retrouver seul et de ne plus vraiment avoir l’envie de retrouver quelqu’un. « Avec plaisir. Je serai ton cobaye. » répondit-il avec un sourire charmeur. Il ne pouvait s’empêcher de vouloir servir ses intérêts lorsqu’il s’agissait de drague. Un véritable chaud lapin qui ne manque pas une occasion pour charmer quelqu’un et que les choses finissent dans un lit. Mais bon, pas sûr que Severus soit forcément réceptif, surtout s’il n’a pas connu de relations depuis un certain temps. Il lui dit malgré tout qu’il a connu une Patty, comme le nom de la sœur jumelle de Perry, une fois à Sydney. « Ah, vraiment ? Tu continues à lui parler ? Peut-être que ça pourrait t’aider à revenir dans l’game... » Cela peut être plus simple avec une personne qu’on connaît déjà, avec qui on sait que le feeling passe bien, plutôt qu’une inconnue. Même si Sydney c’est loin, il serait prêt à payer le billet d’avion pour son ami si ça peut lui permettre de passer une nuit au septième ciel.