" C'est une grande folie que de vouloir être sage tout seul. " { Elijah}

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Un taxi a partager. Elijah & Benjamin

Il n'a pas de boulot pas d'amis dans les parages ou du moins il n'a pas cherché à savoir, sa soeur bosse il est seul à rien faire, déambulant dans les rues sans but précis si ce n'est celui de marcher et de tenter de ne penser à rien. Surtout pas à ses vacances à "lui" surtout pas qu'il sorte de ses pensées une bonne fois pour toutes, il avait du boire ou mangeait un truc de pas frais ! Il se retourne sur une jolie blonde en lui souriant très joli petit cul ! Les mains dans les poches il est content il est un mec qui aime les femmes, les belles femmes ! Dans un recoin de lui-même une petite voix lui souffle " menteur". Un coup d'oeil a son portable qui a connu des jours meilleurs l'écran à une belle fissure, on dirait qu'il a dix ans ! Il devrait rentrer, mais il est vachement loin de l'appart de sa soeur. Au loin il remarque une station de taxis, voilà qui est parfait. Tout en marchant il fouille ses poches, il n'a presque rien sur lui il ne pourra pas payer la course jusqu'à destination, peut-être mi-course, tout du moins au plus près .! Il relève les yeux sur le trottoir ou un taxi approche, il fait de même, levant les yeux sur un mec qui fait exactement la même chose que lui. Visiblement il a besoin de ce taxi, Benjamin n'est pas du tout patient donc attendre un autre taxi c'est impensable, il regarde le mec à la belle gueule. Il détourne les yeux a la recherche d'un autre taxi il ne veut pas partager un taxi avec ce mec. Une sonnette d'alarmer stridente et envoûtante comme un p*tain de sirène résonne dans sa tête. Mais aucun taxi a l'horizon. Il serre les mâchoires et revient sur le mec, partager un taxi ça peut résoudre son problème d'espèces, ce qui lui arrive souvent à croire qu'il est sans sous.
Visiblement ont a besoin de ce taxi tous les deux.Si on va dans la même direction ça m'arrangerais j'ai plus assez de tunes.
Dit-il avec un sourire tout en se massant la nuque. Il espère qu'il va accepter sinon il est bon pour marcher encore un bout de temps. Il se sort une cigarette qu'il se cale sur l'oreille en attendant de savoir s'il est d'accord. Il évite aussi de le regarder de trop prêt, chose dur à faire très dur et le pire sera a venir s'il partage se taxi.

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c'est une grande folie que de vouloir être sage tout seul

« Bon les gars, c’est l’heure pour moi de vous laisser. » Un grondement général se fit entendre ; ils n’en avaient visiblement pas envie. « T’es vraiment devenu une mauviette, Eli ! » Je haussai les épaules, résolu à rester calme pour une fois. « Ecoute mec, le moment où tu commences à rouler ton premier pétard, c’est mauvais pour moi. Vous allez faire des conneries, vous retrouver en garde à vue, comme d’hab. Une fois en taule m’a largement suffit, je vous laisse ma place, si vous y tenez tant. » Je ne prétendais pas prêcher la bonne parole, je ne savais pas non plus pendant combien de temps je réussirais à rester clean et éloigné de cet univers autant que possible. Mais pour le moment j’y parvenais, et c’était un véritable exploit. Ils se mirent à rire, ce qui ne m’atteignit pas le moins du monde. Ils voulaient que je replonge, et ce depuis que j’étais sorti de prison. Amis ? Quel est ce mot ? Ils n’en sont clairement pas. D’ailleurs, je n’avais pas vraiment de réels amis, mon ancien métier avait toujours rebuté tout le monde. Je m’étais cependant demandé si ça allait changer, maintenant.

Je m’en allai sans même me retourner vers eux, alors qu’ils s’apprêtaient à se défoncer la gueule toute la soirée. Moi je n’avais qu’une envie : rentrer chez Donovan et me foutre dans le lit. Ne plus jamais en sortir aussi aurait été nickel, mais je n’avais pas beaucoup de choix en réalité. Je me dirigeai vers la station de taxis, comptant rapidement le peu de thunes qu’il me restait. Pas grand-chose en soit. J’espérais tout de même que ce soit suffisant pour la course, et au pire des cas je ferais les yeux doux au chauffeur. Oui bon, ou je marcherais, ça fonctionne aussi. « Taxi ! » appelai-je en levant la main pour me faire remarquer. Il s’arrêta à ma hauteur, puis un garçon d’à peu près mon âge s’incrusta, m’aborda. Ca me faisait bizarre qu’on me parle sans réel but, avant, on venait me voir pour de la came. Mais c’était du passé et il fallait que je m’y fasse. « Salut. » fis-je d’abord. Je le détaillai un instant, pour m’assurer qu’il n’était pas un de ces nobles ou je ne sais quoi, que je haïssais tant. Eh oui, j’avais eu la vie dure, jamais personne pour m’aider, alors je les détestais de naître avec tout ce dont ils avaient besoin. « Ca me va, ouais. J’étais pas certain de pouvoir tout payer, et entre galériens, on s’entraide non ? » Je lui souris finalement. Un sourire charmeur.

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Un taxi a partager. Elijah & Benjamin

Un bref « Salut. » du mec en face de lui après qu'elle l'ait détaillé de haut en bas, lui-même baisse les yeux sur sa personne, il passe pour un touriste, un vacancier avec ces tongs, son jean et son marcel. Benjamin n'a jamais apporté une super importance aux vêtements il aime être bien habillé dans son style sans pour autant afficher son argent sauf quand il était en gala avec sa soeur, c'était presque obligé et ses parents ne lui auraient pas permis qu'il ne soit pas convenable. Benj' ne se gêne pas pour faire de même, Il trouve qu'il a une bonne tête c'est justement le problème, sa tronche son physique, les mains dans les poches il lui a proposé de partager le taxi. « Ca me va, ouais. J’étais pas certain de pouvoir tout payer, et entre galériens, on s’entraide non ? » Entre Galériens l'expression lui colle comme une seconde peau même si cela n'a aucun rapport avec l'argent mais avec son état d'esprit actuel. Benj' et un peu déstabilisé par le sourire qu'il lui lance et il n'y répond pas, mais cela passe surement pour de la timidité un truc du genre. Il lui tend la main.
Génial! Je suis Benjamin Galérien en détresse !
Lâche-t-il en souriant finalement, chassé le naturel... Le chauffeur de taxi leurs dit dont'ils vont patienter deux minutes avant de s'éloigner en allumant une clope, Benjamin en fait de même en récupérant la sienne, coincé au bord des lèvres il lève son regard vers son compagnon d'infortune. Une Clope ? S'appuyant sur le taxi il l'enflamme la sienne et inspire une longue bouffée de nicotine qu'il relâche lentement regardant ce mec au travers la fumé, depuis ses vacances il est parano dès qu'il croise un mec un peu trop mignon, pourtant avant il ne se posait pas autant de questions, il aurait dû justement, mais ce n'est pas aujourd'hui et même jamais d'ailleurs, il n'est pas gay un point c'est tout et même s'il y a cette sensation étrange qui titille tous ses sens. Un Grimaldi gay on dirait la plus grande farce du monde! Hétéro ça lui va bien, même s'il n'a jamais trouvé une fille avec qui il arrivait à trouvait un semblant de bien-être. Il sort de ses pensées en engageant la conversation il ne va pas passer son temps à le regarder en biais ça serait un gâchis.
Tu es du coin ? Moi je viens d'arriver je crèche chez ma frangine.

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c'est une grande folie que de vouloir être sage tout seul

« Alors ravi d’te rencontrer, mec. » lui avais-je répondu quand il m’avait dit se nommer Benjamin. « Moi c’est Elijah, mais te gêne pas et fais comme tout le monde, appelle-moi Eli. » Je haussai les épaules. Ici, les gens que je fréquentais n’étaient pas très fiables et il y avait longtemps que je n’avais rencontré personne de clean. A vrai dire, je n’avais absolument aucune idée de s’il l’était ou non, mais il avait l’air bien sympathique, en tout cas. Il ne semblait pas riche comme crésus, ce qui me rassurait et m’indiquait que je n’avais pas à rester sur la défensive avec lui. C’était rare que je m’autorise quelques pauses d’ailleurs, quelques failles. Quand le chauffeur s’éloigna pour fumer, je retins difficilement un juron. Bordel, je n’avais pas que ça à faire, attendre trois heures juste pour un peu de nicotine. Heureusement je n’étais pas seul et Benjamin m’aida à patienter. Il me proposa une cigarette, que je refusai rapidement. « Non, mais merci. J’ai pas les moyens de recommencer à fumer, ça coûte trop cher une addiction. » J’avais été obligé d’arrêter suite à mon emprisonnement, ça et la drogue. J’étais clean maintenant, même si parfois c’était plus compliqué à supporter. De toute façon, je n’avais réellement pas de thunes pour ça. Je souris encore quand il m’annonça qu’il squattait chez sa sœur. C’était un peu comme moi, il galérait et se servait de la famille pour redresser la pente. « Ouais ouais, je suis d’ici. Mais ça faisait longtemps que j’étais pas… sorti. Je squatte aussi chez mon… mon frère. On a l’air d’avoir plus de points communs que je ne pensais. » Et cette idée me fit étrangement plaisir. Un allié dans cette ville remplie de connards, c’était sans doute pas de refus. « Mais puisque tu viens d’arriver, j’pourrais te faire visiter. Je connais tout par cœur ici, du plus évident, au plus implicite. Les petites ruelles, c’genre de choses ! » C’était un peu mon univers. On m’avait souvent coursé pour une arnaque ou deux au sujet de ma came.

Quelques minutes passèrent pendant lesquelles nous parlions tranquillement. Le chauffeur revint, nous fit signe de monter. Je m’engouffrai donc dans le taxi le premier, soupirant une fois à l’intérieur. Après lui avoir donné la direction à suivre, je regardai mon nouveau compagnon d’infortune. « Tu fais quoi, demain soir ? » Autant y aller cash, nous n’avions qu’un voyage en taxi pour convenir d’une nouvelle entrevue, histoire que je lui fasse vraiment visiter la ville. Non, de prime abord, je n’ai pas l’air très amical, mais dans le fond, j’aurais tout fait pour me sortir un peu de la solitude qui me pesait depuis mon incarcération.

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Un taxi a partager. Elijah & Benjamin

« Alors ravi d’te rencontrer, mec. » Benjamin ce contente de lui sourire alors qu'il enchaîne rapidement en se présentant. « Moi c’est Elijah, mais te gêne pas et fais comme tout le monde, appelle-moi Eli. » Elijah un nom qu'il n'attend pas tous les jours, c'est normal en France ce prénom et inexistence ou presque, mais Benjamin il aime sa sonorité.
Si tu le permets moi je resterais sur Elijah, tu as un prénom terrible je vois pas pourquoi je le scierais en deux !
On coupe toujours le sien, a la longue il s'y est fait mais la dernière "coupure" en date Benj' où l'on prononce le j lui conviens bien. Tous deux s'observer à la dérober, une façon de juger l'autre certainement, Benjamin est sur la défensive et il ne fait confiance en personne et surtout pas en lui-même, Elijah a une bonne tête mais aussi la tête du gars qui attire les ennuie une sorte de bad boys super beau gosse. Mais cela n'est qu'un impression il ne parle pas comme un voyou il est fauché tout comme lui, du moins aujourd'hui. Puis quelque chose lui dit, qu'il peut lui faire confiance. Qui vivra verra. Le chauffeur s'éloigne et il sourit au juron que lâche son compagnon, pour détendre l'atmosphère il lui propose une clope. « Non, mais merci. J’ai pas les moyens de recommencer à fumer, ça coûte trop cher une addiction. » Benjamin ne peut s’empêcher de sourire en rangeant le paquet et en portant sa clope à ses lèvres qu'il enflamme de son briquet avant de lui répondre. Je suis tout à fait d'accord avec toi, mais je suis déjà trop accroc a cette saloperie ! Tu dis recommencer ? faudra me dire ton truc peut-être que j'arrêterais cette fois!
Il a essayé deux trois fois d'arrêter il a commencé pour faire chier ses parents! Sauf que voilà l'addiction s'est emparé de lui et il était difficile d'arrêter ensuite. Il tire sur sa clope la fumée néfaste qui encrasse ses poumons lentement mais surement.
« Ouais ouais, je suis d’ici. Mais ça faisait longtemps que j’étais pas… sorti. Je squatte aussi chez mon… mon frère. On a l’air d’avoir plus de points communs que je ne pensais. » Benjamin l'écoute avec attention trouvant ses réponses incertaines... sorti ? d'où ? Et l'hésitation sur son frère ? Cacherait-il quelque chose ? Pff tout le monde cache des choses et lui le premier d'ailleurs chacun vit avec ses poids. Il sourit à nouveau depuis qu'il a débarqué hormis avec sa soeur c'est la première fois qu'il sourit aussi aisément il faut croire que la vie à Bowen lui va bien et que son naturel souriant reprend le dessus.
En effet nous avons quelques points communs, il y en a peut-être d'autres ou pas d'ailleurs. Bref on est des squatteurs, même si son sofa et inconfortable je suis bien content d'être chez elle.
Pour une raison simple et primordiale il est près d'elle il avait besoin de ses repaires et sa soeur ses sa meilleure amie, depuis toujours ils se disent tout, ils se connaissent par coeur et tôt ou tard sa soeur lui tirera les vers du nez, car elle a déjà vu qu'il avait changé.
Cette rencontre lui plait, il a besoin de connaissances de rencontre et il a l'air super-cool cet Elijah.« Mais puisque tu viens d’arriver, j’pourrais te faire visiter. Je connais tout par cœur ici, du plus évident, au plus implicite. Les petites ruelles, c’genre de choses ! » Appuyer contre le taxi fumant je regarde Elijah me proposer de visiter la ville, sa façon de le dire et tellement naturel comme s'il le disait a un pote qui vient juste de débarquer et il aime ce genre d'attitude. Il se penche écrase sa clope et la balance dans le caniveau et il se tourne vers lui.
Tu vas être un allié de taille dans cette ville où je connais personne, mais attention je suis très gourmand et je vais vouloir tout voir et tu pourras m'éviter de me retrouver comme hier dans une ruelle peu fréquentable. Quand il a commencé à faire n'importe quoi pour faire chier ses parents et casser son image de prince de Monaco il a touché a tout ce qui existe sur le marché clandestin et aujourd'hui il n'en est pas fier et il ne retouchera plus a ses conneries et se milieu ne lui plaisent pas du tout tous des connards. Enfin le chauffeur se décide et chacun de notre côté nous prenons place sur la banquette arrière, Elijah indique l'adresse et mentionne au taxi qu'il descendra avant lui donnant l'adresse ils ne sont pas si loin l'un de l'autre nouveau points communs . Il tourne un instant son visage vers la vitre qu'il descend à mi-hauteur a la voix de son compagnon il se retourne. « Tu fais quoi, demain soir ? » Benjamin le fixe carrément il ne sait pas ce qu'on peut deviner dans son regard, mais c'est le grand bazar dans sa caboche ! Demain soir ? Il ne fait rien du tout, il aurai surement traîné avec sa soeur sauf si elle était encore à une de ces réunions interminable pour son travail. Et surtout il en a envie. Je crois que demain soir, je serais avec toi.
Est-ce que sa réponse sonne avec la même ambiguïté qu'il l'entend dans sa tête ? Qu'importe-il est seul, il s'emmerde et ce mec à l'air sympa il espère juste ne pas se tromper, son jugement l'a rarement trompé a une exception prête. Il fouille ses poches arrière en sortant son portable tout cabossé, il fait pitié son smartphone.
Tu as un numéro ça sera plus simple.

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c'est une grande folie que de vouloir être sage tout seul

Un sourire apparut sur mes lèvres. Il était mignon, le p’tit Benjamin. « Oh, bah merci. Eli ou Elijah, c’est comme tu veux ouais. Tant que tu restes là-dessus, j’ai horreur des surnoms débiles. » Et on avait déjà essayé de m’en donner. Mais je détestais ça, les surnoms niais aussi. Sans doute était-ce pour ça que je n’avais pas de copain, les : mon cœur, mon amour, et ces choses-là, très peu pour moi. « Moi j’vais t’appeler le galérien. Ca nous va bien j’trouve. » Ou du moins je supposais. Il avait l’air aussi fauché que moi et c’était toujours bon à savoir. Ca allait me changer de la superbe baraque de mon demi-frère et de ses airs de riche qui me répugnaient, même si je devais avouer qu’on dormait vachement bien dans sa chambre d’amis.
J’avais gentiment décliné sa clope, et il me demanda, assez amusé, comment j’avais bien pu faire pour arrêter. Ah mon p’tit Benjamin, quand tu vas au trou, on ne te laisse pas franchement le choix. Enfin, j’aurais pu m’en procurer des clopes mais je n’avais aucune envie de faire des affaires avec ce genre de types qui vous écrasent d’une seule main. Et sans scrupules ni pitié. Je haussai alors les épaules en regardant vaguement ma nouvelle rencontre. « Mon truc comme tu dis, c’est absolument secret. » Je n’allais pas non plus lui dire que je sortais de taule, ça faisait limite pour une première conversation. « Mais j’peux t’aider à trouver une autre façon d’arrêter si tu veux. Genre… les patchs, ou les conneries comme ça. Ca coûte hyper cher et ça sert à rien, mais ça te donne une bonne leçon. » Je n’avais jamais cru à ces trucs-là. Et jamais essayé d’ailleurs. « Au pire file-moi tes clopes, comme ça c’est un arrêt radical ! » Je ris. Il ne me les donnerait pas, mais au moins j’aurais essayé.

Une fois que je lui eus brièvement parlé de moi, je me rendis compte que j’en avais malgré tout trop dit. Ou tout du moins, mes propos portaient à confusion, et me faisaient limite passer pour un gars qui ne sortait jamais, asocial au plus haut point. Puisqu’il ne sembla pas le remarquer, je soupirai de soulagement. Préserver les apparences, il fallait que je le fasse maintenant, pour ne pas porter préjudice à Donovan et à sa femme. « Mais si, y’en a sûrement d’autres. Cela dit moi j’ai une chambre rien que pour moi, c’est plus confortable qu’un sofa ! » Et là je ne pus m’empêcher de lui tirer la langue comme un gamin. C’était plus fort que moi, le courant devait sans doute bien passer avec Benjamin pour que je me permette d’être ainsi. « Non, je ne pourrais pas t’éviter les ruelles peu fréquentables parce que ce sont celles que je connais le mieux. Mais promis, j’te montrerais pas que ça ! Si t’as de la chance, je nous perdrais pas. Parce que soyons honnête, ça m’arrive parfois. » Mais c’était rare. Le truc, c’était que ça faisait des lustres que je ne m’étais pas baladé à travers la ville. Alors… on verra bien.

Une fois le taxi en route, je lui avais proposé de nous revoir le lendemain. Je n’avais pas grand-chose à faire, si ce n’était me motiver à trouver un boulot stable, et me faire un ami ne serait vraiment pas de refus. Ca allait me changer les idées, puis il fallait avouer qu’il était très agréable à regarder. Sa réponse me fit largement sourire. « J’aime ta façon d’parler ! Ca me va, on se voit demain soir alors. Habille-toi canon, on ira draguer. » Moi les hommes, et lui les femmes sans doute. Avoir un co-pilote pourrait s’avérer utile, surtout que j’avais perdu un peu le coup de main depuis le temps. Je chopai son téléphone qui avait quelques dégâts et lui rentrai mon numéro sans lui demander la permission. « Tu n’auras qu’à m’appeler. Quand tu veux, sauf entre trois heures du mat et onze heures quoi. » Le temps que je dorme en somme.

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Un taxi a partager. Elijah & Benjamin

Nous sommes deux alors. Oui les surnoms quel horreurs a croire qu'il y a un concours du plus mielleux surnoms et que tout le monde veut gagner. Vue qu'il na pas vraiment de relation qui ont duré il n'a pas pu voir s'il en serait lui aussi venu a donner de petits surnoms. Benjamin rit du surnom qu'il lui donne " le galérien" en ce moment ce surnom lui va comme un gant, vue qu'il est totalement perdu.
C'est parfait comme surnom, comme tu le dis cela nous va bien. En espérant que cela ne nous colle pas a la peau pour autant Il se doute qu'il est dans la même galère que lui, mais cela ne l’empêche pas d'avoir un point commun qu'importe la galère dans laquelle il se trouve c'est tout de même la merde. Benjamin fumé tranquillement en attendant qu'il lui délivre son secret pour avoir su arrêter de fumer, lui en était incapable, il avait bien trop besoin de sa dose de nicotine et surtout en ce moment, mais il sait aussi que ça serait bien mieux qu'il arrête. Elijah lui répondit que c'était " absolument secret" Benj' éleva un sourcil d'étonnement, galériens mais pas encore assez potes pour qu'il lui délivre son secret. Benj' eus un regard confiant avec un sourire en coin. Alors qu'il enchaîne en lui parlant de patch etc., Benj' doute fort que cela fonctionne. Des patchs ? Une bonne leçon ? Tu reprends un paquet de clopes vite fait, après il te sorte des pubs anti tabac machin truc, foutaise c'est un marché et il gagne gros. Ben j'écrase sa clope contre le muret avant du balancé dans un égout à proximité. Il considéra Elijah alors qu'il lui demande ses clopes, Benj hausse les épaules et lui lance les paquets qui ne contiennent plus que quelques clopes, il a un cartouche à la maison de toute façon. Il n'a pas encore le mental qu'il faut pour arrêter.
Tiens prend les, mais ce n'est qu'un arrêt brutal pour une poignet de minutes. Ben j' avais tilté a ses paroles, mais il ne s'y attarda pas plus que cela, une chose que lui a apprise la vie c'est que le temps fait son effet et délie très souvent les langues et cela vaut aussi pour lui. Il rit de bon coeur a la réplique d'Elijah, sûr qu'une chambre ça serait bien mieux, la seule pièce de disponible était le bureau de sa soeur encombré d'un tas de trucs, tout juste la place pour un matelas a même le sol, ce n'est pas top du tout, il préfère donc le sofa, il sait que cette situation est provisoire.
Quel veinard une chambre rien cas toi. Ton frère est un mec avisé il pense à avoir une chambre au cas son frangin débarque! Il n'en veut pas pour autant à sa soeur, il comprend son besoin d'un espace plus petit, plus intime, éloigné de la demeure titanesque où nous vivions autrefois, lui et pareil quand il prendra un appartement il ne sera pas démesuré, il a besoin d'un espace chaleureux où il se sentira bien ou il n'aura pas l'impression de devoir être quelqu'un d'autre. Par la suite son nouveau pote en devenir, lui dit qu'il ne pourra lui éviter certains lieux car c'est celle-ci qu'il connait le mieux, ils ont peut-être des points communs, mais ils vivent aussi dans des mondes totalement différents, il l'imagine bien traîner justement dans ses ruelles peu fréquentable, mais ces sa rue, son univers, comme lui a le sien et il n'est pas mieux. Les gens riches sont les pires, ce qui n’empêche pas benjamin de lui sourire. Comme cela je pourrais dire que je connais le meilleur et le pire, tout est bon à prendre après tout, j'ai un bon sens de l'orientation au pire je retrouverais le chemin, même si me perdre avec toi cela ne me généra pas le moins du monde. Benjamin n'a pas réalisé la portée de ses paroles qui sont plus qu'explicite et dévoile contre son gré cette partie de lui qu'il renie. Installé dans le taxi, il affiche une décontraction naturelle comme s'il se connaissait depuis longtemps et ceux malgré que le temps d'un instant Benjamin fût déstabilisé par sa proposition de se revoir, mais il y a répondu sans réellement hésiter ce qui a plu à Elijah alors qu'il mentionne qu'ils iront draguer ensemble, voilà une très bonne idée.
Je suis toujours canon ! dit-il en se la jouant avant de rire de ses manières il n'est pas comme ça, même si justement son physique pousse les autres à le voir ainsi, un play Boy. Il l'est mais pas autant qu'on peut le croire. Toi avec ta gueule tu n'as certainement qu'à claquer des doigts et faire ton choix. Homme ? Femme ? Le doute est là mais il ne demandera pas, il le verra bien en temps et en heure. Puis plus profondément il sait qu'ils sont pareil, gay ! Même si Benj' ne le reconnait pas encore. Il se fait subtiliser son portable, il est abîmé car il a fait une chute, pendant qu'il escalade une paroi rocheuse un miracle qu'il fonctionne encore, récupérant son portable il regarde le numéro enregistré et revient sur lui. [color:dda6=#0099 ff]Ça tombe bien je ne suis pas disponible moi non plus, je dors. le trajet ne serait certainement pas très long, sans compter sur la circulation plutôt dense a cette heure si de la journée.

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