Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: Une rencontre inopinée • Benjamin Dim 8 Fév 2015 - 12:14
une rencontre inopinée
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Benjamin le regarde alors qu'il lui dit qu'il ne connaît personne, il le connaît lui, bien sûr il ne sait pas qu'il est bourré de fric mais il sait aussi qu'il n'a jamais regardé à la dépense, sans pour autant en faire des tonnes, a chacune de leurs soirées il avait toujours des liquidités sur lui. Mais tout comme lui Jonathan n'est surement pas du genre à demander de l'aide, dommage Benjamin le ferait avec grand plaisir, mais il ne renonce pas à l'aider, il trouvera un moyen, il en fait une priorité. Il lui sourit en coin en lui lançant Mi figue mi-raisin. Si tu es a la rue j'ai un super canapé chez moi et je fais les meilleurs pattes carbonara du monde ! Il en sourit encore une seconde avant que sa proposition fasse le chemin en lui, il vient de lui proposer son duplex là ? Benjamin commence a ce dire qu'il devrait ce barré d'ici, pourtant il n'en a pas envie, il retrouve le mec qu'il a connu avec qui il a passé de si bonne soirée, des moments simples et complices. Ça lui manque, au-delà du fait qu'ici il n'a pas de véritable ami, que des connaissances et des potes. Mais aucun avec la trempe que dégage Jonathan. après le beug de Benjamin devant Jonathan sortant de la douche Benjamin s'est éclipsé pour se remettre. Il est venue ici pour régler cette histoire, mais il a la sensation qu'il n'arrive à rien. Dans le fond qu'est-ce qu'il cherchait vraiment en venant ici, stopper tous leurs querelles et lui dire que cette fois c'était fini ? Ou bien récupérer l'ami, le pote . Benjamin est confus et troublé surtout de ceux qu'il ressent aujourd'hui à ses côtés. Une porte...une barrière...un barrage haut et solide se fissure au fil des minutes à proximité de cet apollon blond. La digue cède en un instant. Le temps figé quand leurs mains se frôlent, leurs regards qui ne se quitte plus avec un message codé ou pas. Jonathan pose la part de pizza, lui ne bouge pas, son cerveau c'est ce qui va se produire, il ne bouge pas en le fixant, l'air autour d'eux a changé, l'air est plus lourd, plus chargé en électricité. Benjamin entrouvre la bouche quand il s'approche de lui, mais il ne dit rien, il ne recule pas, il ressent dans tout son être sa main qu'il glisse à nouveau dans ses cheveux, son visage, son corps se rapproche de lui il ne bouge pas ouvrant grand les yeux alors qu'il pose sa bouche fraîche sur la sienne. tout cède en lui il ouvre la bouche et tend sa langue pour rencontrer la sienne. En une fraction de seconde Benjamin passe ses mains autour du corps de Jonathan le retrouvant enfin..., comme s'il avait enfin retrouvé la surface et l'oxygène. Pendant un temps qu'il ne serait dire si ce fut long ou pas il le presse contre son corps lui rendant son baiser avec fougue et une sorte d'urgence et une tendresse qui pourrait dire tu m'as manqué. Aussi vite qu'il a cédé la réalité lui envoie un crochet du droit il pose ses mains sur son torse nu et le repousse doucement, il baisse le visage, évitant son regard il ne veut pas voir la déception ni qu'il y voit la sienne. ARRÊTE !!!!! Arrête... Il a crié puis sa voix s'est brisée. Ses mains encore sur son torse il glisse sur sa peau relevant son regard il le regarde, pour la première fois sans haine sans peur, sans doute, simplement avec la vérité ... il le désire, il a ressenti trop de choses pour lui. Je ne peux pas Jonathan...Je ... Je suis désolé. Il remonte sa main mais s'arrête alors qu'il allait le toucher. Il ferme son poing et se lève et sans un regard de plus, sans un mot, rien il traverse la pièce et il claque la porte derrière lui il court dans les couloirs dévalent les escaliers et sort dans la fraîcheur de la nuit qui arrive il court jusqu’à l'angle et il s'arrête contre un mur le souffle court le coeur battant et une souffrance dans la poitrine.
Sujet: Re: Une rencontre inopinée • Benjamin Jeu 12 Fév 2015 - 20:08
Une rencontre inopinée Benjamin & Jonathan
Allez demander à un ami, ou plutôt à Benjamin de l’argent ? Cela ne me ressemblait vraiment pas ! J’avais encore assez d’ego pour ne pas le faire. Je préférais enchaîner deux travail, me tuer à la tâche, plutôt qu’aller quémander de l’aide. Même si je le voulais je pourrais redevenir l’enfant de la famille, riche à souhait. Mais il en était hors de question, tout simplement parce que cela voudrait dire partir d’ici et couper totalement les ponts avec Benjamin, et ça, pas sûr que je ne le supporte. Mais pour le moment, je souriais simplement à sa proposition. « Si c’est une proposition, j’accepte sans aucune hésitation, même si j’ai un appart’ » Je souris, appréciant sincèrement sa sollicitude, même si j’étais bien trop égoïste pour oser avouer ma faiblesse, je l’avais déjà bien assez fait comme cela aujourd’hui. Mais bon, je ne l’avoue pas, parce que l’ambiance était redevenue assez sereine entre nous pour que je gâche tout de nouveau. Si je devais faire un trait sur notre relation amoureuse, qui tenait plus de l’évidence selon moi, et bien je me ferais une raison. Mais je ne pouvais pas repousser une amitié, car il était mon seul ami ici, à Bowen. Il était cette ancre qui m’empêchait de couler et de sombrer dans une sorte de dépression. M’éclipsant pendant un certain, je remarque bien rapidement la gêne de Benjamin, pour autant je décide de ne pas relever. Je sentais que ce n’était surtout pas le moment de mettre ce sujet sur le tapis. Pourtant les non-dits ne vont certainement pas nous aider à résoudre tout cela. Surtout que si je m’écoutais, je foncerais dans le tas, et j’emmerderais le monde entier pour pouvoir vivre mon histoire d’amour avec Benjamin. Mais malheureusement c’est bien plus compliqué que cela. car rien n’a encore été dit clairement. Espérons qu’on ne le fasse pas trop tard, si ce n’est pas déjà le cas. Mais je n’avais pas pu me retenir plus longtemps. Son corps bien trop proche du mien avait fini par faire taire ma raison et déclencher mon instinct. Ces petits contact, sans aucune arrière pensée pourtant, avait fini par m’électriser. J’avais besoin de plus, de beaucoup plus ! L’air était soudain devenu plus lourd, plus sensuel. Nos regards s’accrochaient pour ne plus se défaire tandis que je m’approche doucement de lui. Glissant ma main dans sa nuque tout en effleurant ses lèvres de miennes, n’entamant pas encore un baiser, me contentant simplement du contact un peu plus poussé avec sa peau. Je voulais lui laisser l’occasion de se reculer tant qu’il est encore temps. Mais il n’amorce aucun mouvement en cette direction, ce que je perçois comme un accord. Je pose donc es lèvres sur les siennes. Simplement contact pendant quelques secondes avant d’entrouvrir mes lèvres pour un baiser un peu plus appuyé. Je gémis lorsque nos deux langues se rencontre pour un ballet passionné. L’attirant tout contre moi, je pousse un sourire de contentement tandis que mes lèvres ne quitte pas les siennes, je craignais encore qu’il ne se recule. Glissant mes mains dans son dos, je lui rend la fureur de son baiser. C’était à cet endroit que je dois être et nulle part ailleurs, j’en suis persuadé maintenant. Mais le retour à la réalité est plutôt brutale. Sursautant à son cri, c’est d’un air de chiot perdu et blessé que je le regarde. Je ne dis rien, restant presque impassible, interdit devant sa réaction inattendu. Enfin pas tant puisque j’y avais pensé, mais pas aussi brutalement que là. Croisant son regard, j’hésite à me calmer, mais je suis bien trop blessé pour oser faire quoique ce soit. Alors je me contente simplement de le fixer et de lui lancer froidement « Va-t-en. » J’avais besoin d’évacuer ma douleur, ma rage, ma tristesse, et je ne voulais pas qu’il soit témoin de cela. L’observant partir, j’attends d’entendre la porte claquer avant de tout balancer à terre d’une rage à peine contenue. Une fois que je me suis défoulé, je finis par me laisser glisser contre un mur et de me prendre la tête entre les mains. Mon coeur venait de se briser à nouveau, et je ne suis pas certain de m’en remettre cette fois-ci. Parce que je l’aime.