Look for the girl with the broken smile

Invité

Look for the girl with the broken smile.

Je me contentai d'un hochement de tête positif qui visait plus à la rassurer qu'autre chose, quand elle insista pour me faire entendre raison. Oui, si ça n'allait pas mieux, je voulais bien envisager l'idée de capituler; Mais pour l'heure, c'était hors de question. Je ne voulais pas lui faire ça. Elle était venue là pour retrouver et passer du temps avec ses proches. Dans la conversation, je finis par lui avouer que je n'avais aucune famille. Contrairement à elle, je n'avais pas la chance d'avoir des parents aimants. Oui, c'était forcément une chance. Et bien sûr que ça me faisait quelque chose d'assister à tout ça alors que moi même, je n'avais personne. Absolument personne. Elle m'écouta et, sans un mot de plus, s'empara de ma main pour m'inciter à la suivre. Ce que je fis, sans broncher. Nous entrâmes ainsi dans une autre chambre. Typiquement masculine celle ci. Je n'eus aucun mal à comprendre que ce qu'elle allait me dire et me montrer, n'était pas simple, au vu de la façon qu'elle eut de serrer fort ma main avant de trouver le courage d'entrer dans la pièce. Je m'installai près d'elle sur le lit et gardai le silence alors qu'elle prenait la parole. Je finis par apprendre que ses parents étaient en réalité ses parents adoptifs. Ce qui, en soit, n'était pas horrible. Ca restait ses parents et ils étaient très proches, ça se voyait. Non, le plus dur de l'histoire, c'était bien sûr le début de sa vie dans un orphelinat qui craignait un max, puis la perte de son frère plus tard.

Contrairement à elle, je n'avais eus personne à qui me raccrocher pendant toutes ces années de galère, qui avaient quand même duré jusqu'à ma majorité. Mais au moins, je n'avais pas souffert de la perte d'une personne très proche. Je n'avais jamais perdu personne. Je l'écoutais sans parler, sans la couper. Mais quand elle éclata en sanglots, je ne pu m'empêcher de m'approcher d'elle pour enrouler mes bras autour d'elle et la serrer contre moi. Comme je l'avais fais cette nuit là dans la salle de classe, j'attirai son visage contre mon torse et posai mon menton sur son crâne pour la garder ainsi contre moi pendant un moment, même après qu'elle ait retrouvé le silence. L'avantage qu'elle me parle ainsi d'elle et craque, c'est que j'en oubliais mes propres problèmes et craintes. Enfin, je me redressai pour pouvoir la regarder de nouveau. Alors tu es incontestablement la personne la plus forte qu'il m'ait été donné de rencontrer. Et j'en ai rencontré des gens en vingt-sept ans. Je souris un peu et me reculai davantage d'elle, pour ne pas rester collé à elle de façon inutile. Même si je ne suis pas certain de pouvoir approuver le besoin de faire du mal pour tenir les gens loin de toi. Avouai-je avec douceur. Je ne le lui reprochais pas. pas aujourd'hui du moins. Je suppose que tout le monde réagit différemment. Peut-être que j'aurais été exactement la même personne qu'elle, si j'avais été adopté par une famille riche et que j'avais perdu quelqu'un dans la foulée ? Franchement aucune idée. Je n'avais pas toujours été celui que j'étais aujourd'hui. J'avais vraiment touché le fond avant de devenir un type à peu près normal. Même si je n'avais vraiment pas une bonne estime de moi. C'était surtout le cas depuis ma séparation d'avec Hannah. Merci de m'avoir raconté ... Soufflai-je doucement en la regardant de nouveau. J'étais certain que c'était pour me rassurer sur le fait qu'elle n'allait elle même pas parler de ma vie à qui que ce soit. Rien à voir avec le fait qu'elle puisse m'apprécier ou quoi que ce soit de ce genre. Franchement, j'espérais même pour elle qu'il ne lui prenne jamais l'envie de m'apprécier, surtout !

realised by morphine.

Invité

C'était la première fois que je confiais une chose pareille à quelqu'un. C'est la première fois que je parlais de moi. Je ne parle pas des gens que je côtoie à la fac à qui je parle de ma maison, de ma voiture, de mes cheveux et de mes fringues. Parler vraiment de moi, de ma vie, de ma famille, de mon passé, mes blessures. C'est vrai que je me sentais vraiment vulnérable en disant ça, je me sentais faible, mais en même temps ça me faisait énormément de bien. Ça libérai un poids de mes épaules et, je ne sais pas pourquoi, mais j'étais contente que à soit avec Riley. Quand il me prenait dans ses bras je me laissai aller contre lui et à aussi, ça me faisait beaucoup de bien. Ce garçon était tellement doux, tellement compréhensif. J'avais l'impression de pouvoir tout lui dire. J'avais l'impression pour la première fois que quelqu'un pouvait vraiment me comprendre. Je pouvais enfin me confier un peu à quelqu'un. Et ses paroles eurent le dont de me réchauffer le cœur.

Vraiment? Tu me trouves forte? Moi je me sens...minable. Je me cache.

Ouais je me sentais minable de me cacher comme ça derrière un masque de froideur et de méchanceté. Mais c'était la seule façon que j'avais trouver de me protéger.

Je tiens les gens éloigné de moi pour me protéger. Et je présente des gens superficiels parce qu'ils sont tellement obnubilés par leur petite personne qui ne remarque pas mon chagrin. Avant toi, personne n'a jamais remarquer que je n'ai pas l'air heureuse, que mes rires sont exagérés et que mes sourires sont faux. Même pas Jayson.

Cette fois c'est moi qui prenais Riley sans les bras et le serrai. Je rangeais la boite après avoir embrasser une photo de Viktor. J'avais l'impression que cette pièce avait encore son odeur. Puis Riley et moi ressortions de la chambre de mon défunt frère. Nous traversions le couloir jusqu'à nous chambre face à face. Je l'embrassai sur la joue soudainement.

Merci. Ça m'a fait du bien d'en parler à quelqu'un.

Je filais finalement dans ma chambre. J'enfilais mon pyjamas et me brossai les dents et ensuite les cheveux puis j'allais me coucher. Je n'arrêtais pas de penser à Riley en étant la installer dans mon lit. Je pensai à lui jusqu'à sombrer dans le sommeil.

Invité

Look for the girl with the broken smile.

J'étais toujours un peu hésitant et incertain quant aux gestes que j'avais ou non le droit de faire à son encontre. Quand je la touchais, c'était après un moment de réflexion et une évidente hésitation. Comme ce fut encore le cas quand je la pris dans mes bras alors qu'elle pleurait. Mais au vu de sa réponse, je ne cherchai pas à m'éloigner; Au contraire, je la serrai contre moi un peu plus fort encore, pour qu'elle sache bien que j'étais là. C'est ta façon de faire face. Bon ok, je ne l'approuvais toujours pas du tout. C'était impossible. Je ne pouvais pas concevoir qu'on fasse du mal aux gens, juste pour cacher nos propres peines et éviter d'attiser la curiosité des gens sur nous. Mais ça, c'était parce que de mon côté j'étais assez gentil. Je pense du moins. Je ne supportais vraiment pas de voir les gens souffrir. Et c'était pire encore quand j'étais responsable ! La preuve, je n'avais pas supporté de faire souffrir Kataryna, alors même qu'elle jouait encore la carte de la garce avec moi, quelques temps plus tôt. Et je savais que ce n'était qu'une question de temps avant que ça ne recommence d'ailleurs.

Je souris brièvement quand elle me fit remarquer que j'étais bien la première personne à avoir remarqué qu'elle ne riait jamais de façon sincère. Dans le fond, y'avait pas à dire, elle était aussi seule que moi. D'une façon différente, tout simplement ! C'est juste que je passe plus de temps à observer et à écouter, qu'à parler. Lui fis-je simplement remarquer. Pour sûr, il n'y avait pas grand monde qui pouvait se vanter de m'avoir un jour entendu parler de moi. Même Kataryna qui venait de me dévoiler une part importante de sa vie avec moultes détails, ne savait finalement pas grand chose de moi. Même si, petit à petit, elle en apprenait. La fin des confidences arriva et nous quittâmes la chambre. Je me sentais un peu plus léger maintenant que nous avions parlé. Même si je n'avais pas dis grand chose. Elle avait su me rassurer sur au moins quelques points. Elle me prit par surprise quand elle déposa un rapide baiser sur ma joue. J'en restai totalement con, immobile sur place, avec une main sur ma joue. Brûlante. je rougissais. Pff. C'était du grand n'importe quoi ! Quel gamin ! Je me réfugiai bien vite dans ma chambre où je me préparai pour aller dormir. J'avais beau être fatigué, j'eus un mal fou à m'endormir. Pourtant, le lit était atrocement confortable. Doux, moelleux et dur en même temps et il sentait vraiment bon. Mais le sommeil peinait à venir. Et la raison se trouvait à quelques pas de là. Finalement, je sombrai quand même. Et quand je me réveillai, il était très tôt. Mais j'étais incapable de rester dans le lit à juste tourner pour retrouver le sommeil. Et puis je n'avais pas envie de me lever tard. Finalement, je quittai le lit et enfilai une tenue de sport pour sortir courir un peu. Ce fut incontestablement le meilleur footing de toute ma vie. Assez logique au vu de l'endroit magnifique où je me trouvais. J'eus ensuite le temps de rentrer prendre une douche et me changer, avant d'entendre du bruit dans la cuisine. J'y risquai un oeil pour y trouver Maria qui s'afférait à la préparation du petit-déjeuner. Tout naturellement, je lui proposai mon aide -avec assez d'insistance pour qu'elle ne puisse pas refuser-. Je ne voulais pas rester sans rien faire. Ce n'était pas mon genre du tout et je risquais de vite tourner en rond ! Sans mal elle m'accepta dans la cuisine et m'expliqua quoi faire. La conversation, aussi légère soit-elle, fut très aisée entre nous. Elle était vraiment chouette.

realised by morphine.

Invité

Je j'imaginais pas que de me confier à quelqu'un pouvait me libérer à ce point. Je n'imaginai pas le faire un jour, surtout pas avec un garçon comme lui. Il savait à présent tout de ma vie ou presque. Au devrait j'avais fait ça surtout pour lui faire comprendre qu'il n'était pas le seul à avoir eu une vie difficile et qu'il comprenne aussi que je n'allais pas me servir de ce que je savais sur lui car maintenant lui aussi savait des choses sur moi. Je ne comptais pas lui donner des détails ni lui parler de Viktor mais uniquement de mon adoption. Mais finalement, ça avait plus été une thérapie pour moi. Et il m'avait écouté avec beaucoup d'attention et m'avais réconforté

Nous sortions finalement de là et retournions à nos chambres. C'est la que je déposai un baiser sur la joie de Riley. Ce qui sembla lui faire beaucoup d'effet. Est ce que je lui plaisais tant que ça? Est ce que c'était juste physique? Est ce que mon physique lui plaisais énormément? Ou est ce qu'il ressentais vraiment des choses pour moi? Non! Non évidement que c'était juste physique. Un garçon aussi gentil et doux que lui ne pouvait pas ressentir quoi que se soit pour une peste sans cœur comme moi. Et plus je savais que son style de fille c'était le genre très sensible, à pleurer pour un oui ou pour un non, à s'émouvoir de tout. Et ça ce n'était absolument pas mon cas. Même quand j'étais vraiment moi même, quand je n'étais pas la peste sans cœur, je n'étais pas du tout une fille fleur bleue ou sensible. Je ne m'émouvais pas facilement et quand c'était le cas je n'étais pas du genre à pleurer ou à le montrer. J'étais plutôt une fille très discrète, souriante, joyeuse, un peu bout en train avec un cute garçon manqué. J'étais une fille qui adorait la nature et les animaux, les voyages, les paysages, les balades, mais j'étais bien loin d'avoir un côté nian nian, comme son ex. Il aimait les filles mielleuses et ça je ne savais pas faire. Enfin peu importe. Ce n'est pas comme si il m'intéressait non plus. Ce fut sur ses pensées que je m'endormais finalement. Tellement paisiblement dans mon lit confortable.

Je me réveillais à huit heure. Il faisait encore très beau aujourd'hui. Le ciel était bleu et le soleil incandescent. J'adorai ce temps la, surtout ici. Je filais sous la douche en traînant un peu. Je ne pouvais m'empêcher de penser à Riley et au faite que nous allions certainement devoir rentrer aujourd'hui. Ça me fendais le cœur. Mais j'essayai de me concentrer sur cette belle journée. J'enfilais une robe à bretelles, rouge, longue jusqu'au pieds, toute simple, avec un petit côté Bohême. Je la portais avec des nus pied doré et un sautoir de la même couleur. J'arrivai de très bonne humeur en bas et je fus agréablement surprise de trouver Riley et Maria en cuisine, alors que mon père mettait la table sur la terasse. Ma mère arriva derrière moi. J'avais un immense sourire, surtout en regardant Riley. "Mes deux princesses", s'extasiait mon père, avant de venir nous embrasser l'une et l'autre sur la joue. J'embrassai aussi ma mère puis Maria sur la joue, de je frottais amicalement le dos de Riley.

Hey, salut toi. Comment ça va ce matin?

Est ce que c'est moi ou est ce que ça avait l'air d'aller mieux qu'hier? Nous nous installions tous autour de la table. J'étais vraiment très heureuse. J'étais comblé. Et Riley était...détendu et souriant. Ma mère me fit remarquer que j'étais radieuse aujourd'hui. Je la remerciai chaleureusement. Puis nous mangions tous de bon cœur, même Riley. On riait, on discutait et on se régalait. Puis tout le monde vaqua ensuite à ses occupations et nous restions Riley et moi.

Alors ça va? Tu vas mieux ce matin ou je me trompe?

Il semblait vraiment respirer la fraîcheur et la gaieté ce matin à mon plus grand plaisir.

Je te propose qu'on bosse toute la mâtiné et qu'on se détende l'aprèm. Qu'est ce que tu en dis?

Invité

Look for the girl with the broken smile.

Ca me faisait vraiment plaisir, et même du bien, que Kataryna se confie ainsi à moi. Non seulement parce que ça me rassurait sur le fait que effectivement elle n'allait pas parler de mes confessions à qui que ce soit. Mais aussi et surtout, parce que c'était forcément un sacré privilège d'être le seul à qui elle parlait de tout ça. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'était parce que j'étais en train de devenir quelqu'un d'important pour elle. Mais elle me faisait confiance il me semblait. Alors forcément, ça ne pouvait que me faire plaisir. Elle en rajouta une couche en déposant un rapide baiser sur ma joue. Bon sang ça me faisait un effet monstre ça ! Pourtant, c'était un geste chaste et innocent. Mais ça me faisait quelque chose. Qui me suivit alors même que je venais de rencontrer le confort absolu du lit deux places. Même ça c'était un luxe que je n'avais plus depuis longtemps. Depuis ma séparation avec Hannah, là aussi. J'avais pris un studio si petit, que je dormais sur un clic clac. Mais je ne prenais plus la peine de le déplier le soir. Je dormais donc sur un canapé. Je n'étais pas certain qu'il existe quelque chose d'aussi peu confortable que ça !

Après une nuit courte mais confortable, je sortis pour un bon footing. Qui me fit un bien fou ! Autant physiquement, que sur mon moral. La douche que je prit ensuite me fit également beaucoup de bien. j'étais de bien meilleur humeur que la veille au soir, c'est certain ! J'étais même un peu plus à l'aise. Assez pour rejoindre Maria dans la cuisine et commencer à l'aider pour la préparation du petit déjeuner. Quand le père de Kataryna vint, j'étais souriant et nettement plus détendu. Je lui dis bonjour et discutai un peu avec lui. Jusqu'à l'arrivée de Kataryna elle même et de sa mère. Je lui souris brièvement avant de me détourner pour me concentrer sur la fin de ma tâche. Ca va oui. Et toi ? Lui demandai-je, comme si je ne comprenais pas qu'elle espérait surtout savoir si j'allais mieux que la veille. Nous nous installâmes tous à table. Et même si je n'étais pas des plus bavards, j'étais quand même plus détendu que la veille. A plusieurs reprises, je croisai le regard de Kataryna. Elle devait m'observer pour s'assurer que j'allais vraiment bien et que je ne jouais pas la comédie. Je lui souriais pour la rassurer, sans m'attarder non plus. A la fin du repas, j'aidai encore à débarrasser la table avant de revenir près de Kataryna. Oui oui ça va. Je suis sorti courir ce matin. Ca m'a toujours fais du bien. Lui répondis-je avec un sourire. Oui très bien ! Si on avance bien, pourquoi pas ? Confirmai-je avec un sourire. Je me levai donc pour aller récupérer mes propres cours dans la chambre avant de la rejoindre. J'espérais qu'elle allait être patiente et ne pas s'agacer s'il me fallait un peu de temps pour comprendre certaines choses.

realised by morphine.

Invité

J'étais tellement contente de voir Riley dans cet état ce matin. Je commençai à le cerner et je voyais quand il était mal à l'aise ou détendu, quand ses sourires étaient sincères ou faux. Cette fois tour semblait sincère. Et du coup je me détendais moi aussi. J'étais entrai de me dire que peu être nous allions rester finalement. Ça me ferais vraiment très plaisir qu'il se sente à présent bien dans ma famille et dans cet endroit. Ça me faisait plaisir de le voir comme ça. Nous prenions alors un super petit déjeuné sur la terrasse tous ensemble. Puis finalement il ne restait plus que moi et Riley. Je m'assurait que ça allait vraiment pour lui et il me confirma tout ça pour mon plus grand bonheur. Je lui proposai alors que nous bossions le matin et que nous nous détendions l'après midi. Il sembla plutôt d'accord. À condition que nous avancions.

Ne t'inquiète pas pour ça. J'ai une espèce de...facilité pour la médecine. Je n'ai évidement pas la science infuse et j'en apprend tout les jours, mais parfois, même souvent, ça me semble presque élémentaire. Je crois que c'est parce que je suis complètement passionnée. Mon rêve c'est de devenir un grand neurochirurgien. Et toi tu veux t'orienter vers quoi?

Je pouvais passer des heures à discuter médecine. Je sais que ce que j'envisage est particulièrement ambitieux. Le cerveau est l'organe le plus compliqué du corps humain. Mais dans la vie j'adore viser toujours plus haut, dépasser mes limites encore et encore. Je suis tellement obsédée par ça que parfois je sombre dans une espèce de folie. À une période, je me blessais exprès pour pouvoir me soigner et me recoudre. Ce n'était que des petites entailles et des choses pas grave, mais je me suis rendue compte que ça pouvait dégénérer et que je m'engageais sur une pente dangereuse. Alors j'avais tout arrêté rapidement. J'avais vraiment hâte de commencer mon internat de chirurgie. Et je vidai déjà le centre hospitalier avec le meilleur service de neuro du pays. Encore une fois j'étais très ambitieuse. Et ça c'était grâce à mon père.

Riley alla chercher ses cours et nous nous installions au jardin à l'arrière de la maison. Nous y serons très tranquille et en plus il était magnifique. C'était un jardin verdoyant, avec beaucoup de fleur, de plantes et des cerisiers aux petites fleures roses. On se croirait presque dans un jardin japonais. Il avait une allée en pierre qui menait jusqu'à un salon de jardin. De gros fauteuil en osier recouvert de mousse blanche. Une grande table en osier également. J'adorai ce petit coin de paradis. Ce jardin était spécial et ne ressemblait pas du tout au reste de la propriété. Il y'avait même une petite crique. Ça serait parfait pour travailler. Nous nous mettions alors au boulot. J'avais déjà réfléchi à pas mal de choses et j'en fis par à Riley en lui expliquant bien tout pour qu'il comprenne. Il semblait plutôt d'accord avec moi et le boulot avançait bien. Nous bossions ainsi, en s'apportant des idées et des explications l'un à l'autre. Notre binôme fonctionnait plutôt bien. Riley n'était pas aussi rapide que moi mais il était mon d'être bête. Nous travaillions d'arrache pied jusqu'à midi et demi. Puis Maria vint nous chercher pour le déjeuner. Nous fignolons quelques truc afin de boucler une bonne parti du boulot puis nous rejoignons ma famille pour le repas. Encore une fois tout se passa dans la joie et la donne humeur. J'étais assise en face de Riley.

Tu veux aller te baigner cet après-midi? Il fait tellement chaud.

Pas loin il y'avait une cascade avec une petite grotte derrière. C'était véritable paradis. Il n'y avait jamais personne. Je préférai largement aller me baigner la vas plutôt qu'à la plage ou il y'avait plus de monde. En plus, de la bas, j'avais pris l'habitude de sauter de la falaise. Ça m'avait manqué. J'étais certaine que ça allait plaire à Riley un truc pareil.

Invité

Look for the girl with the broken smile.

C'était une bonne chose qu'elle ait des facilités en médecine. Mais ce n'était pas pour autant que nous allions travailler bien vite. Parce que moi je n'étais pas aussi bon qu'elle et que je refusais qu'elle fasse tout ou même le plus gros. Je voulais qu'on bosse autant l'un que l'autre. J'ai pas autant de facilité que toi tu sais... Lui rappelai-je avec un petit sourire. Je veux être médecin urgentiste. Neurochirurgienne ? Bon sang ! Elle avait de très grands rêves, c'est le moins que l'on puisse dire. Mais c'était une bonne chose qu'elle ne voit pas les choses en petit. Et puis c'était une preuve de plus du fait qu'elle était loin d'être stupide et superficielle. Plus ça allait et plus je découvrais de merveilleuses choses chez elle. C'était difficile de ne pas l'apprécier de plus en plus, très sincèrement ! Après tout ça, nous nous installâmes dans un incroyable jardin pour bosser. Au départ, j'eus quand même un peu de mal à me lancer, tant j'étais occupé à observer les lieux. En courant ce matin, je n'avais rien vu de cet endroit. Il faut dire que je n'étais pas partie de ce côté là. C'est vraiment incroyable ici ... Constatai-je doucement. Enfin, je me concentrai sur notre boulot. Ca avait bel et bien l'air plus simple pour elle que ça ne l'était pour moi. Mais elle prenait le temps de me laisser comprendre les choses. Elle ne se précipitait pas pour passer à la suite.

Ainsi, quand il fut l'heure d'aller manger, je ne me sentais pas du tout abrutis par tout ça ni rien. J'étais même vraiment content de l'avancée de notre boulot. Ca promettait deux semaines de travail, très productives ! En plus de longs moments de détente parfaits, j'en étais certain maintenant que je me sentais plus à l'aise ici. Difficile de faire autrement avec Kataryna qui faisait en sorte que je sois bien ici. Et de ses parents qui étaient également vraiment géniaux. Tellement, que j'étais bien à l'aise pendant le déjeuner durant lequel nous discutions tous ensemble et rions même. Jusqu'à ce que Kataryna émette l'idée d'aller se baigner. Oh bon sang. Me déshabiller devant elle ? Genre, ne porter qu'un ... Je n'ai pas de maillot de bain ... Voilà qui me soulageait tout à coup ! Bonne chose que voilà ! Mais son père vola "à mon secours" en me disant qu'il avait plusieurs maillots de bain dont un qu'il n'avait jamais porté. Oh dans ce cas d'accord ... Non, pas d'accord. Pas d'accord du tout ! Bon sang. En plus j'allais la voir, elle, en maillot de bain. J'étais en train de signer mon arrêt de mort. Bon sang ! A la fin du repas, je récupérai le maillot de bain de son père. Heureusement, c'était pas le genre de truc moulant genre slip de bain. C'était même un bermuda. Longueur parfaite. Quoi que j'aurais bien aimé porter également un tee shirt aussi. M'enfin. Evidemment, je me rhabillais par dessus. Je n'étais vraiment pas assez à l'aise pour me promener comme ça non plus.

realised by morphine.

Invité

J'étais vraiment contente que nous avancions bien notre boulot. Je m'inquiétais un peu du niveau de Riley mais finalement je découvrais qu'il n'était pas mauvais du tout. J'étais soulagée et nous avancions bien. J'étais vraiment satisfaite. Puis Maria vient nous chercher pour manger et le repas se passa très bien. Puis je proposai à Riley d'allers se baigner d'après midi. Il m'annonce qu'il n'avait pas prit de maillot de bain. Je souriais quand mon père nous annonça qu'on en avait plusieurs qu'il n'a jamais porté et qu'il allait lui en prêter un. Alors Riley accepta. Nous mangeons tranquillement et prenions quand même le temps de digérer puis nous prenions la voiture de mon père pour aller jusqu'à la cascade. Je préférai que nous nous baignons d'abord tranquillement en bas avant de monter sur les falaise. J'étais alors ma serviette sur le sable et celle que j'avais prise pour Riley. Je laissai alors ma robe longue tomber au sol en enlevant les bretelles. J'avais un maillot de bain à deux pieces en dessous. Un bandeau à balconnets et une petite culotte. J'étais vraiment très à l'aise avec mon corps. Dans vouloir me venter je me trouvais plutôt bien gaulée. J'avais de très longues jambes fines, des petites fesses rebondies, un ventre très plat et une taille fine, de longs bras fins et une poitrine doucement arrondie. Je n'avais vraiment aucun problème à être en maillot de bain ou en sous vêtements devant des gens. Puis je sortais la crème solaire de son sac et commençai à m'en appliquer. Les James, le ventre, le décolleté, les bras et le visage. Puis je me tournais vers Riley.

Tu peux me passer la crème dans le dos s'il te plais?

Je m'approchai de lui, lui passai le tube et me mettais dos à lui en soulevant mes cheveux. Il me passa alors la crème sur le dos sans piper mot. C'était vraiment très agréable. Il était très doux, comme s'il osait à peine toucher ma peau. C'était mignon je trouve. Il contourna soigneusement le haut de mon maillot.

Oh n'hésite pas à passer mes mains sous les ficelles y'a pas de soucis. Si je ne protège pas ma peau elle fait des coups de soleil monstrueux. Je n'ai pas la solide peau des australiennes habituées au soleil. Sois généreux sur la crème!

Et oui malgré que j'ai grandi sous le soleil d'Australie, ma peau délicate et laiteuse de russe nécessitait une protection toute particulière. Quand il eut terminer le cherchai mon baume à lèvres dans mon sac pour ne pas quelques soient sèches. C'est à ce moment qu'il retira son teeshirt. Oh...euh...putain, WAHOU! J'avais déjà senti à travers son teeshirt quand j'avais dormi contre lui qu'il n'était pas gras, mais je ne m'attendais pas à ces tablettes de chocolat, un torse parfait, des abdos parfaitement dessinés sans faire non plus trop. Il était...oh putain. Mais c'est un mannequin ce mec. Il est vraiment super sexy et super bien foutu. Je viens même à rougir. Ses bras sont muscles, sculptés, ses épaules larges. Il est vraiment. Vraiment canon. Et tout ses tatouages sur cette peau blanche, si blanche.

Hey tu devrais mettre de la crème aussi. Tu vas attraper des coups de soleil et souffrir le martyr.

Je lui donnais alors le tube et le laissai s'enduire avant d'oser revenir vers lui en essayant de ne pas trop le matter.

Tu veux que je t'aide pour le dos?

J'espère qu'il allait dire oui parce que je crevais d'envie de toucher son corps. Bon sang, même son dos et sa nuque étaient hyper sexy. J'étais encore surprise par le nombre de ses tatouages.

Wahou... Ça fait beaucoup de tatouages dis donc. C'est très joli.

Je commençais à appliquer la crème dans son dos puis je caressai un de ses tatouage.

Une pin-up? Pourquoi?

Je trouvais ça plutôt amusant, et c'était vraiment très bien fait. Elle ressemblait presque à Audrey Hepburn.

Elle est très belle...

Invité

Look for the girl with the broken smile.

J'étais vraiment très nerveux à l'idée de me foutre en maillot de bain devant Kataryna. Sérieusement. Elle était magnifique et bien faite et à côté, je n'étais pas grand chose. C'était sans doute idiot que j'ai une si mauvaise estime de mon physique, compte tenu du fait que je faisais beaucoup de sport et que je mangeais sainement, pour avoir un corps en forme et musclé. En plus d'avoir fait beaucoup de tatouages qui m'aidaient à me sentir un peu moins "nu". Malgré tout, j'étais nerveux. Ainsi, quand nous arrivâmes sur le lit incroyablement magnifique où nous allions nous baigner, je ne me déshabillai pas de suite contrairement à elle. D'ailleurs, je ne pu m'empêcher de zieuter dans sa direction. Je ne m'étais pas trompé. Elle avait vraiment un corps de malade. Comme j'avais déjà pu m'en rendre compte dans certaines de ses tenues, ses jambes étaient incroyablement longues et bien dessinées. Ses seins et ses fesses étaient tout en subtilité. Mais ... Bref ... Il fallait que j'arrête de la regarder. Ce que je fis au moment où elle me demanda de lui mettre de la crème dans le dos. Ouais, mauvaise idée quand même. Pourtant, je le fis sans me faire prier. Elle avait peau douce et chaude. Franchement, j'étais plus en train de la caresser qu'autre chose là. Mais c'était plus fort que moi. Je ne voulais pas lui faire mal. Oh ... D'accord ... Et je glissai mes mains sous son haut de maillot pour bien étaler les crèmes. En passant sur ses côtes à hauteur de poitrine, je ralentis un peu pour faire très attention à ne pas toucher ses seins. Fallait pas déconner non plus !

Pendant qu'elle était occupée de son côté, je m'éloignai pour retirer mon tee shirt. Surtout, ne pas regarder dans sa direction. Mais je sentis bien son regard sur moi. Déjà, je rougissais en évitant toujours soigneusement son regard. Même quand je récupérai la crème en la remerciant doucement, j'évitai de la regarder. Je su, avant même qu'elle ne le propose, qu'elle allait vouloir m'aider en m'en mettant dans le dos. Et ça n'y manqua pas. Evidemment, j'acceptai. C'était normal ! Elle se plaça dans mon dos et au premier contact de ses mains sur ma peau, je me contractai. Elle me complimenta sur mes tatouages, ce qui me fit sourire. S'il y avait bien une chose de laquelle j'étais fier sur mon corps, c'était bien de mes tatouages. Tu veux vraiment savoir ça ? C'est pas mon tatouage le plus glorieux. Les hommes qui se font tatouer des pin-up, sont des hommes qui adorent les femmes et les cumulent quand ils le peuvent. J'ai fais ce tatouage pour les raisons inverses y'a deux ans. Quand j'étais pas d'humeur à apprécier les femmes. Je rougis de plus bel. Heureusement qu'elle était dans mon dos ! Tu pars devant ? Je finis avec la crème. Proposai-je naturellement ensuite, désireux de pouvoir aller me planquer, littéralement, dans l'eau. J'attendis qu'elle se soit éloignée pour retirer mon jean et achever de mettre de la crème solaire. Après quoi, je m'approchai à mon tour de l'eau dans laquelle je fus bien heureux de pouvoir 'planquer' mon corps.

realised by morphine.

Invité

Quand il me passa de la crème dans le dos je dois bien avouer que j'appréciais ça tout particulièrement. J'avais les lèvres entrouvertes et les yeux fermés alors qu'il caressait mon corps frêle de ses mains masculines et puissantes. Bon sang c'est que c'en était presque excitant. Je l'incitait à aller vraiment de partir pour que ça dure le plus longtemps possible. Riley était vraiment sacrément bien foutu quand même. Je m'en doutais un peu mais je ne pensai pas que c'était à ce point. Il n'était ni trop musclé ni trop maigre, il n'y avait pas un pet de graisse, tout n'était que muscle. Je lui proposai de lui passer de la crème dans le dos et il accepta. Je ne pouvais pas m'empêché d'admirer ses tatouages. Lui demandant la signification de l'un d'entre eux. Je me figeai de manière imperceptible quand il me répondit. J'osais alors lui poser une question très personnelle.

Est ce que tu préfères les garçons?

Ben quoi? C'était possible non? En soit ça ne me dérange nullement, c'est juste que si c'était vrai que si c'était le cas, je me sentais bien conne de l'avoir un peu allumé comme une salope. Mais il me détrompa rapidement. Il me demande ensuite de partir devant et qu'il me rejoint. Je ne cherchai pas à comprendre et puis j'avais trop envie de me baigner. Je filais alors dans l'eau puis finalement je l'entendais derrière moi. Je me retournais et il était déjà enfouit dans l'eau. Les yeux de Riley paraissaient alors incroyablement clairs, très verts. Putain...il est beau! Je lui souris.

Ça fait du bien n'est ce pas? En plus l'eau est très bonne.

Comme moi... Non non je déconne. Enfin à moitié. Bref peu importe. Je lui envoi une giclée d'eau dessus. Puis j'éclatais de rire. Je l'aspergeai ensuite plusieurs fois alors que je riais encore et toujours plus. Même si je m'éloignais en craignant les représailles.

Invité

Look for the girl with the broken smile.

Je culpabilisais des pensées qui me traversaient l'esprit alors que j'étalais de la crème dans son dos. Je l'imaginais parfaitement, entièrement nue, allongée sur le ventre pendant que j'étalerais de l'huile de massage sur son dos pour la masser et ... Bref, la suite était beaucoup trop perverse pour que je continue d'y penser maintenant. C'était tellement gênant. Ca faisait un bout de temps qu'une femme ne m'avait pas fait un tel effet. Quoi que ... A vrai dire elle était la première. En tout et pour tout, je n'avais couché qu'avec cinq femmes. Peut-être six mais je ne m'en rappelais pas avec certitude vu que j'étais ivre mort. Bref, on ne pouvait pas dire que j'avais connu beaucoup de femmes. Et le fait est qu'aucune ne m'avait fait autant d'effet. Ce fut à son tour de passer de la crème dans mon dos. Et très franchement, ça n'arrangeait pas du tout le fil de mes pensées. Parler de l'un de mes tatouages, non plus. A sa question, j'eus un petit rire. Je lui avais pourtant déjà dit qu'elle me faisait un effet dingue. Non pas du tout. Ca ne m'a même jamais traversé l'esprit. Lui répondis-je en affichant un petit sourire.

C'est quand Hannah m'avait largué comme une merde, que j'en avais voulu à la gente féminine toute entière. Mais ça avait fini par me passer finalement. Il fallait bien aller de l'avant après tout ! Je lui proposai de filer la première. Pendant que j'achevais de me mettre en maillot de bain et de mettre de la crème. Je la rejoignis ensuite, ne m'attardant pas longtemps avant de me mettre dans l'eau. Je n'étais toujours pas assez à l'aise pour me trimbaler torse nu devant elle. Elle se retourna en m'entendant et j'en eus le souffle coupé. C'était vraiment possible d'être aussi incroyablement belle ? Oui, apparemment oui. Elle était magnifique et avait l'air d'être vraiment dans son élément. Et avec son haut de maillot de bain en bustier, elle avait l'air d'être nue alors qu'elle avait les épaules hors de l'eau. Evidemment elle ne l'était pas. Je devais arrêter de me laisser aller à ce genre de pensée en sa compagnie. N'empêche qu'elle ressemblait à une vraie sirène ! J'ai l'impression d'entendre ton autre toi ajouter : "comme moi quoi". Ne pus-je m'empêcher de lui faire remarquer, sans pouvoir retenir un sourire également amusé. Elle n'était jamais avare en vantardise. Que ce soit à propos de son physique avantageux, ou de son intelligence. Je reculai le visage et fermai les yeux quand elle m'envoya une giclée d'eau. Je rouvris un oeil quand la tempête se calma et très calmement, m'approchai d'elle qui semblait tenter de s'éloigner. Peine perdue, j'étais déjà près d'elle. Pas trop non plus, évidemment. Mais assez pour pouvoir plus aisément lui envoyer des brassées d'eau. Si l'idée de toucher son corps ne m'avait pas complètement chamboulé, je me serais certainement amusé à la couler.

realised by morphine.

Invité

Je ne m'étais donc pas ridiculisé quand j'avais joué à le séduire un peu. Il me confirmait donc ne pas être gay. Je dois dire que j'en étais plutôt contente. Je prenais mon temps pour appliquer la crème sur son dos avec douceur, comme un doux massage. J'aurai bien voulu voir la tête qu'il tirait en ce moment. J'espère qu'il appréciait autant que moi j'avais apprécier. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire. Puis je fini par filer dans l'eau la première et il ne tarda pas à me rejoindre. J'éclatais de rire à sa remarque.

L'autre moi? Alors je suis schizophrène? Ouais c'est vrai qu'elle aurait ajouté ça. Mais elle n'aurait pas tord n'est ce pas?

Ben quoi? C'est lui qui m'avais tendu la perche cette fois. Et puis c'était plus pour plaisanter que sérieusement de toute façon, il devait bien s'en rendre compte. Puis après ça commença une bataille d'eau entre nous. J'attaquais la première mais il ne tarda pas à riposter. Je riais la encore et me défendant corps et âme. Je lui envoyai de grandes giclées d'eau dessus en me détournant quand il m'en envoyai aussi. Je me rapprochai de lui encore un petit peu à chaque fois jusqu'à être juste à côté de lui. J'enfonçai ensuite mes doigts dans ses côtes mais avec douceur pour le chatouiller.

Alors t'es chatouilleux Burton?

Je le chatouillais un moment et une petite bataille s'improvisa entre nous. Je n'arrêtai pas de rire et rire encore. Puis nous nous arrêtions et je plantai mon regard dans le sien. Il me regardait...d'une drôle de façon. Je souriais timidement.

Ben quoi?

Je fini par me détourner et sortir de l'eau lentement. L'autre moi aurait dit que j'étais une vraie sirène. Je riais pour moi même. Je contournais alors la cascade et montais tout en haut de celle ci. Cela me pris cinq bonnes minutes. Puis je me plaçais sur le rebord.

Hey Burton. Je suis en haut!

Il leva la tête pour me regarder. Je pris alors mon élan pour sauter de plusieurs mètres en poussant un cri de libération et finalement m'enfoncer dans l'eau avant de remonter à la surface. Je retournais vers Riley.

J'adore faire ça. C'est...vivifiant. Tu veux essayer?

Invité

Look for the girl with the broken smile.

Ce fut à mon tour d'éclater de rire à sa réponse et à la question qui suivait. C'était sans doute la première fois qu'elle me verrait rire aussi sincèrement. Je n'étais pas du genre à rire beaucoup. Pour la simple et bonne raison que je n'étais que très rarement assez détendu pour cela en fin de compte. Mais il fallait bien admettre que là je commençais sérieusement à l'être. La faute à cet endroit vraiment magique, sans aucun doute. Difficile de faire autrement que d'être réellement détendu et bien par ici. Je crois que c'est une forme de schizophrénie oui. D'autant plus que les deux toi n'ont pas vraiment l'air de s'apprécier. Bon ok, je commençais même à me permettre de me moquer gentiment d'elle. L'essentiel, c'était qu'elle soit consciente que ces moqueries n'étaient pas méchantes le moins du monde. C'était vraiment juste pour la taquiner. Il n'empêche que moi qui me permettait de la taquiner, c'était quelque chose. Et c'était temporaire aussi. Une fois à Bowen, aucun doute que nous n'allions même plus nous adresser la parole. Pour l'instant, on s'amusait encore ensemble. Par exemple, en se faisant une belle bataille d'eau. Même si ça tourna presque au cauchemar pour moi, quand elle commença à me chatouiller. J'étais beaucoup trop chatouilleux ! Et elle pu s'en rendre compte vu comme je riais et me tortillais pour lui échapper.

Non je le suis pas ! Je le suis pas du tout ! Répétais-je pourtant alors qu'elle continuait de m'attaquer. C'était insoutenable ! Je parvins tant bien que mal à lui rendre la pareille. Heureusement, j'étais trop perturbé par ses chatouilles pour l'être par le fait de toucher son corps. Quand le calme revint finalement entre nous, je ne pouvais détourner le regard d'elle. Elle était juste ... Tellement incroyable. Et en cet instant, avec le rire qui faisait toujours resplendir son visage, elle était juste à croquer. Et pour couronner le tout, le petit sourire qu'elle eut sembla presque timide; De sa part, c'était encore plus incroyable. Je ne fus même pas gêné qu'elle me voit en train de la regarder en cet instant. Rien ... Rien du tout ... Lui répondis-je doucement, en continuant pourtant de la regarder et de sourire. Si, il y avait bien que chose. La pire chose qui soit pour moi : j'étais amoureux d'elle. Vraiment amoureux d'elle. Sans doute depuis longtemps déjà. Mais maintenant, c'était pire, parce que je le savais. Le retour à Bowen allait être une vraie torture. En parlant de torture : c'en était vraiment une de la voir quitter l'eau d'une telle façon. Une sirène, elle ? C'était pire que ça encore ! Je la suivis du regard jusqu'à ce qu'elle disparaisse, pour réapparaître plus haut. Je la regardais sauter en souriant. Ok. Mon tour ! Quand je sautai, je le fis assez près d'elle pour l'éclabousser. Et en ressortant de l'eau, j'affichais une moue aussi innocente que possible et m'éloignai d'elle. Cet après-midi, ici avec elle, j'avais vraiment l'impression de retrouver mon âme d'enfant. Je ne me rappelais pas de la dernière fois où je m'étais à ce point détendu, et même amusé.

realised by morphine.

Invité

Je n'avais jamais vu ça comme une forme de schizophrénie, mais dans le fond Riley n'avait pas tord. Il y'avait deux Kataryna ou plutôt deux versions de moi. L'une qui était naturelle et que j'aimai bien, et l'autre que j'appréciais moi mais qui me protégeait. Cependant j'étais certaine que quand j'allais terminer la fac j'allais quitter cette autre moi. Je sais qu'en internat de chirurgie je n'aurai plus à me cacher. J'avais tellement hâte de commencer. Être dans un hôpital toute la journée, sauver des vies, faire des diagnostics, soigner des maladies, des blessures. Et le cerveau! Bon sang qu'est ce que j'avais hâte de voir l'intérieur d'un cerveau humain, traiter des tumeurs et tout un tas de truc. Bref, je m'égare la.

Non elles ne s'aiment pas beaucoup c'est vrai. Mais elles doivent bien cohabiter au moins jusqu'à la fin de la fac. Cette autre moi me protège alors pour l'instant je la garde. Il y'a Kataryna Van Der Statten, une sale peste égocentrique et superficielle, et il y'a Kat, une fille simple et naturelle... Mais peu importe.

Je plongeais mes yeux dans les siens. Putain il est vraiment trop beau.

Et toi tu préfères laquelle?

Évidement je connaissais la réponse. Tout le monde connaissait la réponse. Évidement que n'importe qui au monde préférerai la personne que je suis ici. Même Jason qui était superficiel et super con. J'étais parfois dur avec lui. Mais en même temps il le mérite déjà parce que c'est un coureur de jupons, je suis certaine qui va s'envoyer Stacy pendant toutes les vacances, et ensuite parce qu'il est mauvais avec moi, et même parfois violent. De mon côté je suis glaciale avec lui. Je n'essaie jamais de lui plaire, d'été gentille ou chaleureuse avec lui. Et c'est vraiment un supplice pour moi de coucher avec lui. Je ne l'aime pas, il ne me plais même pas. C'est un beau garçon mais il ne me plais pas, il est trop lisse. Finalement je me reconcentre sur Riley et après la bataille d'eau je découvre qu'il est particulièrement chatouilleux. Oh c'est bon à savoir pour la suite ça. Mais il se venge et c'est à mon tout d'éviter son assaut et d'éclater de rire. Puis nous échangions un regard qui était... je ne sais pas. Ça me faisais tout drôle. Et j'eu un sourire timide. Je fini par sortir de l'eau pour sauter de la falaise. Puis ce fut à son tour et j'étais certaine qu'il avait fait exprès de sauter près de moi pour m'éclabousser. J'en fis de même avec mes bras. Puis je le par la main pour le sortir de l'eau.

Viens on va essayer autre chose...

Je montais avec lui en haut. J'étais juste devant lui et j'imaginais la vue qu'il devait avoir la. Oh après tout, autant qu'il en profite non? Nous arrivons enfin en haut. Je me mettais derrière lui et posai les mains sur ses épaules et sautai pour enrouler mes jambes autour de sa taille comme un petit koala.

Sautes!

Il s'élança et sauta et je posai mes mains sur ses yeux afin qu'il ne sache pas à quel moment nous allions enfoncer dans l'eau. Je savais que c'était encore plus excitant et la chute semblait plus longue. Ça foutait presque un coup d'adrénaline. Je le libérai quand on entrait dans l'eau et nous remontions à la surface.

Bon moi je vais me prélasser un peu au soleil.

Je nageais jusqu'au bord pour sortie de l'eau et aller jusqu'à nos serviettes côte à côte.

Invité

Look for the girl with the broken smile.

Oui, de mon point de vu tout ça tenait presque de la schizophrénie quand même. Je trouvais ça étrange et difficilement explicable. Mais face à ses explications, je ne pouvais que comprendre davantage la chose. Oui, à l'entendre, il n'y avait même rien de plus logique que ça. Ca coulait complètement de source. La Kataryna garce et la Kat simple et naturelle. C'était très clairement de celle là que j'étais en train de m'attacher -et bien plus encore-. Mais je ne pouvais quand même pas dire que je détestais carrément le côté garce non plus. Ok, elle me faisait vivre l'horreur chaque jour un peu plus. Mais elle était là pour la protéger dans le fond. Ce n'était pas comme si elle prenait vraiment plaisir à faire du mal autour d'ele, à qui croisait sa route. Enfin, ok, j'essayais de voir les choses sous cet angle là, parce que je refusais de me dire que je détestais cette part de sa personne, aussi intensément. Tu connais déjà la réponse ... Lui fis-je quand même remarquer. Même si je ne la détestais pas, je ne pouvais pas l'apprécier non plus. Moins encore maintenant que je connaissais cette facette si plaisante de sa personnalité.

Avec elle, je commençais très sérieusement à me détendre. La preuve fut quand nous allâmes dans l'eau ensemble. Nous nous amusions comme deux véritables gamins. On s'envoyait des giclées d'eau puis nous nous chatouillions encore et encore. On riait beaucoup à faire ainsi les cons. C'était vraiment très plaisant et c'était très détente également. L'un après l'autre, nous sautâmes du haut de la cascade. Puis elle proposa autre chose. Ca m'inquiéta un peu de la sentir dans mon dos. Et ce fut pire encore quand elle me grimpa dessus et s'enroula littéralement autour de moi. C'était supposé ne pas me faire peur ça ? J'étais un peu inquiet mais je sautai quand même. Et quand elle posa ses mains sur mes yeux, je gueulai un juron. Mais je devais bien l'admettre, c'était dingue. Complètement dingue et euphorisant. Le genre de truc qui nous faisait sentir bien vivant, pour le cas où on aurait quelques doutes ou quelques impressions de ne pas l'être à fond. Contrairement à elle, je restai dans l'eau alors qu'elle sortait pour se prélasser au soleil. La faute au fait que je n'aimais toujours pas me montrer. J'étais trop gêné à l'idée de me trimbaler torse nu devant elle. La belle et la bête, vous voyez le genre ? Ben c'était ce que je ressentais pour nous deux. Enfin ... Il n'y avait pas de "nous deux". Ce n'était qu'une façon de parler. Il me fallut plusieurs longues minutes et le fait qu'elle soit allongée sur le ventre et dos à moi, pour que je daigne enfin sortir à mon tour et la rejoindre. Je priais pour qu'elle ne regarde pas dans ma direction. Et en même temps, je me disais qu'il n'y avait pas de raison pour qu'elle me regarde de toute façon.

realised by morphine.

Contenu sponsorisé

» Broken arm, broken heart (Rosemary)
» smile (carter)
» #22 Smile at me • Andrea
» smile is the key ⤅ tobias
» Trying to fix what it's broken (Owen)