Look for the girl with the broken smile

Entre sport et tatouages, on pouvait quand même dire que je faisais tout pour me sentir à l'aise dans mon corps. Mais ... Non, ça ne marchait pas. Ca ne semblait pas être assez. Peut-être que je devrais faire encore plus de sport ? Non, j'aurais peur de ressembler à ces types qui avaient trop de muscles. Je n'aimais pas ça non plus. Perdre du poids ? Bon sang, non, je ne voulais pas non plus ressembler à un gringalet. Bref, j'étais dans une sorte de juste milieu et pourtant, je n'aimais toujours pas ce à quoi je ressemblais. J'étais ainsi depuis le départ d'Hannah. Son mec était un canon de beauté apparemment. Le genre Ken. Bref, depuis ce jour là je n'étais vraiment plus à l'aise du tout, persuadé que je ne pouvais pas plaire. Du coup, je ne voulais pas trop me promener comme ça devant Kataryna. Bon sang, elle devait avoir fréquenté tellement de gars au physique hautement plus intéressant que le mien ! J'attendis donc qu'elle soit allongée sur le dos et ne puisse ainsi pas me regarder arriver, pour m'installer sur ma serviette, à côté d'elle. Je fus surpris de sentir sa main tâter son torse. Tellement, que je tournai lentement la tête vers elle, pas certain de savoir ce qu'elle faisait au juste.

A ses compliments, je laissai échapper un petit rire ironique. C'était dit sur un tel ton, que j'étais certain qu'elle disait ça pour me faire plaisir. Elle s'était sans doute rendue compte du fait que je n'étais pas bien dans ma peau du tout. Et comme, dans le fond, elle était gentille, elle pensait bien faire. Bien sûr que non. On sait tous les deux que c'est pas vrai. Répondis-je calmement, pour lui faire comprendre que ce n'était pas grave du tout si son avis était le même que le mien. A savoir, que j'étais juste moyen. Il n'y avait aucun problème à ce qu'elle pense ça. Ce serait culotté de ma part de vouloir lui plaire à tout prix, alors que je n'étais pas capable de m'apprécier moi même. Elle en revanche, elle était sacrément hot quand même. Vraiment bien roulée, il fallait bien le dire. Et je ne pouvais d'ailleurs m'empêcher de la contempler. Je faillis détourner le regard quand elle tourna le sien vers moi. Mais elle regarda plutôt mon torse. Bon sang. J'avais une terrible envie de m'enrouler dans la serviette pour me cacher. Mais elle était concentrée sur mes tatouages. Elle y fit d'ailleurs courir le bout de ses doigts. Contact qui me fit doucement frissonner, sans que je ne puisse m'en empêcher. Plus ou moins, oui. Pas toujours des significations très importantes, toutefois.

realised by morphine.

Cette fois ci, je ne savais pas du tout comment je devais prendre ses paroles. Elle se foutait de moi ou elle était sérieuse ? Aucune idée. Mais ça ne me mettait pas super à l'aise. Pas du tout même. Est-ce que j'avais l'air d'être le genre de type super sûr de lui et tout ça ? Je ne pensais pourtant pas. En même temps, je l'étais si peu, que je pouvais imaginer qu'on pense ainsi de moi. Et puis le coup du "le corps des mecs dans les pubs de parfums" c'était évidemment beaucoup trop excessif pour que je puisse y croire un seul instant. Ma conclusion était donc qu'elle espérait m'aider dans mon estime de moi même. Et qu'elle n'en pensait pas un traite mot. C'est gentil d'essayer ... Répondis-je en rougissant et en détournant le regard. Non, pas vraiment gentil en fait. Dans le sens où je pourrais vraiment finir par y croire. Et ce n'était pas une bonne chose. Je rougis de plus bel et eut même un frisson de dégoût, quand elle mentionna les paroles de Stacy. Je laissai même échapper un "eurk" involontaire. "Un barman" pas "Le barman". C'est juste l'attrait de la nouveauté. Oui, je jouais avec les mots. Mais c'était bien ainsi que fonctionnait mon cerveau. Jamais à mon avantage.

Elle fini par m'interroger sur mes tatouages. Non sans entreprendre quelques délicats gestes, pour les frôler du bout des doigts. Ca me faisait un sacré effet. Elle semblait vraiment désireuse de connaître la raison de ces tatouages et leur signification. Elle glissa jusque sur l'aigle tatoué au dessus de mon ventre. Là encore, je me contractais et étais parcouru d'un léger frisson. Le pire, c'était de savoir qu'elle sentait tout ça. Il signifie la force et le courage, entre autres. Des qualités que je pensais avoir y'a quelques années, quand j'ai décidé de reprendre ma vie en main. C'était le signe d'une renaissance. J'avais un peu de mal à rester concentré sur mes propres mots, alors que sa main continuait de vagabonder sur mon corps. Certes, ça restait très innocent et très léger. Mais ça me faisait quand même un certain effet. Ainsi, ses doigts glissèrent sur mon flanc puis remontèrent sur la fleur style japonais, qui était tatouée sur mon épaule. C'était plus pour l'esthétique ça. Comme le collier. Lui indiquai-je avec un petit sourire alors qu'elle s'éloignait de nouveau de moi. Elle avait un drôle d'air sur le visage. Je n'étais malheureusement pas capable de le déchiffrer. Ce qui me mit assez mal à l'aise. Je n'aimais pas ne pas la comprendre.

realised by morphine.

J'étais à la fois gêné et à la fois ravi, de l'entendre me complimenter sur mon physique. En fait, j'étais un peu perturbé parce que je ne savais pas si elle pensait sincèrement tout ce qu'elle était en train de me dire, ou si elle le disait juste pour me faire plaisir. Ca me mettait, finalement, plus mal à l'aise qu'autre chose. Je n'aimais pas avoir à réfléchir longuement pour tenter de la comprendre. Je sais pas ... Me contentai-je de lui répondre doucement, en évitant de regarder dans sa direction. Je ne voulais pas qu'elle s'agace de me voir incertain comme ça. Mais de mon côté, je ne pouvais pas m'obliger à la croire, alors que je doutais de mon physique depuis des années. Je n'allais pas changer dans la minute, parce qu'elle me disait que j'étais bien foutu et tout ça. Je ne pu que rire quand elle insista au sujet de Stacy. Est-ce qu'elle pensait vraiment qu'elle l'était ou est-ce qu'elle le pensait ? La politesse me pousse à dire qu'elle n'est tout simplement pas mon genre. Mais honnêtement ... Faut avoir très faim pour vouloir d'une fille comme ça. Faut pas avoir peur de percer ses faux seins ou de crever ses lèvres gonflées à bloc.

Mon Dieu, c'était vraiment moi qui parlais ainsi ? Oui, apparemment oui. Je dirais bien que c'était l'influence de Kataryna. Mais depuis qu'on était ici, elle était juste incroyablement adorable et ne parlait en mal, de personne ! Bon alors c'était juste moi qui commençais sérieusement à dérailler, ou quelque chose dans ce goût là ! Nous parlâmes ensuite tatouages. Des miens, plus précisément. Quand la conversation prit fin, je continuais de la regarder. Ce n'était vraiment pas de ma faute franchement ! Elle attirait mon regard. Comme jamais ! Je fus un peu gêné qu'elle le remarque ceci dit. Heureusement qu'elle m'en fit la remarque en riant, sinon j'aurais rougis de honte pour ne pas changer. J'étais seulement en train de me faire la réflexion que tu ressemblais à une sirène. Parvins-je à avouer alors qu'elle me cachait les yeux. Evidemment, quand elle retira sa main, je n'étais plus aussi sûr de moi. Et je me contentais de hausser les épaules avec désinvolture. Je me redressai à mon tour en hochant la tête. On pourrait faire un tour ! Et j'en profitais pour remettre mon tee shirt, d'ailleurs. J'aurais bien remis le jean aussi. Mais avec le maillot de bain trempé, c'était tout sauf une bonne idée. Et non, absolument aucun risque pour que je retire le maillot de bain, pour mettre mon pantalon !

realised by morphine.

Ca avait été vraiment plus fort que moi. Je n'aimais tellement pas le genre qu'était son amie Stacy, que quand elle me demanda indirectement mon avis sur elle, je ne pu m'empêcher de lâcher des paroles franchement pas sympathiques. Ce n'était tellement pas mon genre de parler ainsi, que j'en étais moi même choqué ! Mais au moins, ça la faisait rire ! Ce qui était parfait en soit. Normalement, je ne parle pas comme ça ! Ca m'a échappé ! Tentai-je tant bien que mal de me rattraper. Je regrettais d'avoir dis des choses pareilles. Et en même temps, pas du tout. Surtout parce que je n'appréciais vraiment pas cette nana. Plus encore maintenant que je me rendais compte qu'elle n'avait aucune honte en couchant avec le mec d'une amie. J'étais d'ailleurs surpris que Kataryna le prenne ainsi. Je ne comprenais pas du tout comment elle faisait. Pour ma part, j'avais affreusement mal vécu d'apprendre qu'Hannah entretenait déjà une relation depuis plusieurs mois, avec celui qui m'avait remplacé. Mais peut-être que nos relations n'avaient rien à voir l'une avec l'autre. C'est parce que ce genre de fille n'a aucun amour propre et aucune limite. Elles sont prêtes à tout pour retenir un homme, sexuellement parlant. En général, c'est pour compenser un QI qui frôle le ridicule tant il est bas. Rajoutai-je presque malgré moi. Non, ça ne venait pas d'elle le problème, j'en étais certain. Soit, ce n'était pas parce qu'elle était belle, qu'elle était forcément un bon coup.

Mais j'étais certain que Stacy faisait tout pour en être un. Quitte à surjouer. Et à accepter des choses qu'une fille ayant un peu d'amour propre, ne ferait jamais. Je savais de quoi je parlais. J'étais un homme après tout ! Même si je n'avais pas tant d'expérience que ça dans le fond. Mais je savais de quoi je parlais quand même. Ces filles là, je les évitais comme la peste. Elles me mettaient plus mal à l'aise qu'autre chose dans le fond. Un moment plus tard, alors que je ne pouvais m'empêcher de la regarder encore et encore, je finis par dire qu'elle ressemblait à une sirène. Si au départ j'étais gêné de l'avoir dis à voix haute, bien vite je ne pu que rire de sa réaction. Attend ... T'es pas censée adorer tous les compliments toi ? Demandai-je sur un ton étonnamment taquin. Apollon ? N'importe quoi ! Je suis seulement acceptable. Oui, je me sentais le droit de commencer à la complimenter, mais de refuser les compliments qu'elle semblait devoir me faire en retour. Parce que je ne pouvais pas en croire un mot. Bien que je commençais quand même à accepter l'idée que je ne sois peut-être pas si mal que ça. Sans aller jusqu'à dire que j'étais beau non plus ! Il ne fallait quand même pas exagérer. Et en même temps, j'essayais de ne pas trop m'attarder sur ses paroles. Parce que je la savais capable de me dire tout le contraire une fois qu'on serait de retour à Bowen. Et rien ne pourrait me faire plus de mal que ça !

Nous profitâmes encore un peu du soleil avant de décider d'aller se balader. Si j'enfilai juste mon tee shirt, elle décida de retirer totalement son maillot de bain pour ne pas se mouiller. Je lui tournai donc le dos le temps qu'elle le fasse, avant de me tourner de nouveau. Alors qu'on parlait ensuite en balade dans sa ville, je ne pouvais tenir loin de moi les pensées concernant le fait ... Qu'elle était nue sous sa robe. Sérieusement, je n'arrivais pas à faire abstraction de ce détail. Heureusement, j'étais trop gêné pour avoir le regard baladeur ! Encore un moment plus tard, nous rentrions chez elle et filâmes chacun de notre côté. Il était encore trop tôt pour le repas, donc trop tôt pour se coucher également. Je pris une longue douche fraîche qui me fit un bien fou, avant d'enfiler un jean et un tee shirt près du corps. Je rejoignis ensuite ma chambre pour me laisser tomber sur le lit. Maintenant que j'étais là, je me sentais vraiment épuisé. Pour m'éviter de m'endormir, je mis la télévision en route, sans grande conviction pourtant. Je venais juste de l'allumer quand Kataryna vint me demander l'autorisation de la regarder avec moi. Evidemment, j'acceptai. Et mis ensuite un film en route, également à sa demande. Non aucun problème ... Quoi que ... Ca rendait la chose encore plus intime quand même, non ? Et ça, c'était loin d'être une bonne idée, bien entendu ! Quoi que non en fait, ça ne changeait rien du tout. Moi ça me perturbait beaucoup. Mais je savais qu'elle ne partageait pas du tout ça. Alors, aucun risque d'aucune sorte ! Rassuré pour de bon, je me rallongeai sur le lit, non loin d'elle. Je demeurais contracté de la tête au pied, durant un bon moment. C'était idiot compte tenu du fait que je l'avais déjà tenu dans mes bras pendant qu'elle dormait .Mais à cette époque là, on ne s'était pas autant rapprochés qu'aujourd'hui c'était le cas ! Quand je parvins enfin à me détendre, en plein milieu du film, je m'endormis.

realised by morphine.

Je ne pu m'empêcher de rouler des yeux quand elle m'affirma que c'était son autre elle qui aimait les compliments. J'étais certain que les deux Elles, aimaient ça. C'était juste humain que d'aimer les compliments, non ? Moi même je savais les apprécier. Enfin, quand j'étais pleinement certain qu'ils étaient tout à fait certain .Et si possible, si j'étais persuadé de les mériter également, tant qu'à faire. Je n'étais pas facile à convaincre, il fallait bien le dire. La preuve, je n'avais pas été tout à fait capable de la croire quand elle avait assuré que j'étais bien foutu et tout ça. Heureusement, le poisson avait fini par se noyer et nous étions finalement passés à autre chose. L'après-midi se poursuivit dans la joie et la bonne humeur. J'étais surpris de constater que nous nous entendions quand même très bien tous les deux ! Toujours dans la même ambiance, nous rentrâmes chez elle en fin d'après-midi. Et en attendant le repas, elle fut désireuse de s'installer devant la télévision. Et puisque la sienne était en panne, elle demanda à s'installer avec moi. Evidemment que j'acceptais. Non seulement parce qu'ici c'était quand même chez elle. Mais aussi, parce que j'aimais bien sa compagnie. de plus en plus à vrai dire. Ce qui n'était sans doute pas une si bonne chose que ça. Mais j'étais maintenant décidé à ne plus trop penser au côté négatif et inquiétant des choses. je ne voulais pas gâcher ces vacances à cause de mes craintes quant à "l'avenir".

Bien installés l'un contre l'autre, nous sombrâmes dans le sommeil. Quand je rouvris les yeux, avait un bras enroulé autour de moi et sa tête sur mon torse. Je n'étais pas certain qu'elle en soit consciente. Mais je ne bronchai pas en tout cas. C'était bien trop confortable et plaisant ! Je la laissai dormir ainsi, jusqu'à ce que la fin du film arrive. Là, j'entrepris de la réveiller en douceur. Evidemment en douceur ! J'étais loin d'être un bourrin quand même ! Et puis je pouvais la voir et la sentir frissonner. Ce qui était fort plaisant. J'adorais tellement lui faire de l'effet. Même si c'était inconscient ! Elle fini par ouvrir les yeux et je fus attendri en l'entendant souffler et gémir à la fois. Elle était comme un chaton en train de ronronner. C'était adorable. Je frissonnai un peu à mon tour, quand j'eus son souffle chaud au creux de mon cou. C'était agréable ça ! Comme la caresse légère qu'elle entreprit sur mon bras. Je ne pouvais empêcher la chaire de poule qui s'installait à chacun de ses passages. Je voulais qu'elle continue ! Comme moi je continuais de glisser mes doigts dans ses cheveux, entre ses mèches châtains blonds. Finalement, je ne fus pas vraiment surpris qu'elle m'apprenne que ça faisait un bout de temps qu'un type n'avait pas été aussi doux avec elle. C'est que tu dois choisir que des brutes. Lui fis-je doucement remarquer. Sa main remonta enfin à mes cheveux et cette fois, un petit grognement très léger, m'échappa. Ca, c'était vraiment trop agréable ! Mon bras de nouveau libre, je ne pu m'empêcher de venir poser ma main sur son bras à elle. Ne me tente pas. Me surpris-je à répondre. La vérité avait tendance à sortir trop rapidement, quand on voulait pourtant la retenir. Oui, j'en mourais d'envie ! On devrait peut-être se lever quand même, non ? Pour le repas ... Tentai-je de déjouer ensuite la conversation. Ok, maintenant j'étais rouge de gêne, pour ne pas changer. Pour autant, je n'amorçais aucun geste pour me détacher d'elle. J'aimais trop être ainsi contre elle et je voulais en profiter aussi longtemps que possible.

realised by morphine.

Ca faisait un sacré bout de temps que je n'avais pas été aussi proche d'une femme. Et je ne pouvais nier que j'adorais ça. J'étais terriblement bien en cet instant, à profiter de ses caresses légères et en caressant moi même ses cheveux. Ils étaient doux et ils sentaient bon. Tout ça n'était que trop agréable ! Et le fait qu'elle apprécie ce rapprochement, autant que moi, ne m'incitait pas du tout à m'arrêter. Bien au contraire, je ne pouvais m'empêcher de poursuivre en ce sens et à désirer toujours plus. Je ne pensais pas qu'elle était du genre câline. Mais c'était une découverte que je faisais avec grand plaisir ! J'avais réellement envie de faire durer cet instant, aussi longtemps que possible. Elle semblait partager la même envie d'ailleurs. Quand elle émit l'idée de dormir ici ou que je vienne lui faire quelques papouilles avant qu'elle ne se couche ce soir là, je ne pu m'empêcher de craquer déjà à moitié tant l'idée m'était très plaisante ! Mais ça ne serait pas bien du tout. Non seulement parce que ça n'allait qu'empirer les sentiments que j'avais pour elle. Mais aussi et surtout pare que ça ressemblerait à un flirt, non ? Non, je devais vraiment arrêter de voir les choses sous cet angle là avec elle. J'étais en train de me faire du mal en fait. Ni plus ni moins ! J'émis l'idée qu'on quitte ce lit maintenant. Aant que je ne devienne dingue surtout ! Mais ça, je ne le précisai évidemment pas ! Elle se redressa pour me regarder ... Et finalement replongea dans mon cou. Je ris en la serrant de nouveau contre moi, ma main retrouvant ses cheveux avec plaisir. Soit. Quelques minutes de plus alors !

Après quoi, nous rejoignîmes enfin ses parents pour le repas. Ce fut encore un instant de pur convivialité. Décidément, j'allais vraiment devenir accro à ces moments là ! Tout le monde était tellement heureux d'être ici avec les autres. Après le repas, nous nous installâmes tous ensemble au salon pour retracer les souvenirs de famille. Je craquais complètement devant les photos de Kataryna. Elle était incroyablement belle depuis toujours au fait. Et dans la vidéo qui fut lancée, elle était juste à croquer. Là encore, je fondais totalement. Evidemment, ressasser tous ces souvenirs qui tournaient en parti autour de son frère, ça ne devait pas les laisser indifférents, tous autant qu'ils étaient. La tension était palpable et je ne fus pas étonné de voir sa mère craquer un peu. Je passai beaucoup de temps à observer Kataryna, pendant une bonne partie de la soirée. Finalement, vint l'heure d'aller se coucher. En sa compagnie, je regagnai l'étage. Et j'eus le temps d'amorcer un geste en direction de ma chambre, avant qu'elle ne se tourne à demi vers moi pour me demander si je venais. Sérieusement ? Je ne savais pas du tout si c'était une provocation de sa part ou si c'était vrai. Vu qu'elle avait adoré nos instants de tendresse avant le repas et au vu de la soirée qu'elle venait de passer, sans doute qu'elle avait vraiment envie de ça. Et que son petit regard provocateur, n'était là que pour me défier et parce qu'elle était persuadée que je n'allais pas avoir le culot d'accepter. Mais j'allais bien vite la détromper ! Après un petit haussement d'épaules désinvolte, je la rejoignis et entrai dans sa chambre même avant elle. Pour finalement m'allonger sur le lit, en attendant qu'elle s'installe à côté de moi. Tu ne pensais pas que je te suivrais ... Déclarai-je avec aplomb en coulant un regard amusé dans sa direction.

realised by morphine.

Ce moment que nous avions passé ensemble dans mon lit, avait été beaucoup trop plaisant pour que je ne sois pas partant pour remettre ça au plus vite. Soit, nous n'étions pas un couple ni rien. C'était ... Amical, plus ou moins. Amitié temporaire d'ailleurs. Mais je voulais en profiter aussi longtemps que ça durerait. Parce que j'adorais ça. Et que j'étais sérieusement épris d'elle. Malheureusement pour moi d'ailleurs. Elle était géniale, vraiment. Mais je savais que de retour à Bowen, le côté connasse ressortirait et prendre le pas sur le reste de sa personnalité. Ca me foutait vraiment les boules de penser à ça. Alors j'évitais de trop le faire et me concentrais sur le moment présent. Sur les instants parfaits que nous partagions tous les deux. Ainsi nous retrouvâmes nous de nouveau dans une même chambre, tous les deux. Après que j'ai accepté en silence son invitation. Pourquoi j'en aurais pas envie ? Me contentai-je de demander avec un bref haussement d'épaules. j'avais tant adoré ça un peu plus tôt, que je ne voyais pas pourquoi je n'aurais soudainement plus envie. C'était tellement agréable, que je serais quand même un peu idiot de ne pas accepter et en vouloir un peu plus encore !

Je me contentai d'un bref sourire quand elle me fit remarquer qu'elle allait se mettre un peu plus à l'aise. Un instant plus tard, elle revenait avec un petit débardeur et un short. Hm. C'était très correct et très soft. Mais quand même, ça ne cachait pas assez de choses à mon goût. Evidemment, ça c'était mon problème. JE ne pouvais quand même pas lui demander d'enfiler un tee shirt à manches longues et un pantalon, quand même ! Le but d'être à l'aise, c'était de se sentir bien dans des fringues légers. Pas de s'emmerder avec des surplus ! Je ne dis donc rien et l'accueillis contre moi quand elle me rejoignit dans le lit. Je savais qu'elle avait été chamboulée par ces images de son frère, bien avant qu'elle ne m'en fasse la mention. Son visage enfouit au creux de mon cou, je pouvais sentir quelques larmes couler sur ma peau. Je ne fis que la serrer plus fort contre moi encore, une main dans son dos et l'autre qui caressait doucement ses cheveux. Je sais. Si t'as besoin d'en parler, je suis là ... Lui soufflai-je d'une voix douce. Ca ne m'avait pas dérangé quand elle s'était confiée à moi. Bien au contraire; J'aimais pouvoir penser qu'elle était assez à l'aise et assez en confiance avec moi, pour se confier aussi librement. C'était bien là ce que ça signifiait, non ? J'avais bien envie de le croire. Parce que c'était très plaisant. Je fermai les yeux et me détendis instantanément, quand ses doigts commencèrent à redessiner certains de mes tatouages.

realised by morphine.