at least let me take you somewhere, protect you ~ lela

La liberté. Enfin. Voilà des mois que tu attends, Lela. Des mois que tu attends impatiemment, des mois que tu veux pouvoir sortir. Ta liberté te manque, sans le moindre doute, même si tu ne sais absolument pas où tu en es dans toute cette histoire. Tu as à peine vu Evan, seul Hermès est jusque là venu te voir, seul Evan et Kaliska sont venus une fois chacun, au bout de quelques mois. Tu ne sais pas du tout où en es ton couple, Lela, et ça te fait peur, tu en es presque traumatisée, même. La drogue a pris possession de ta vie, de ton corps et de ta tête. Tu en ressens encore le besoin à chaque instant mais tu te retiens. Après avoir signé un papier certifiant qu’en effet tu es sortie, tu regardes autour, ne t’attendant pas le moins du monde à te retrouver face à face avec Hermès. Tu le regardes, franchement surprise de le voir et pourtant tu lui souris timidement alors qu’il est face à toi. Salut toi, prête à retrouver l'air libre ? Tu ris et lui sourit, allant te blottir dans ses bras sans même réfléchir ; les gens vont finir par croire que c’est avec Hermès que tu es en couple, à n’en pas douter. Salut Hermès ! Oui, vivement… C’est toi qu’est venu me chercher ? Tu demandes timidement en lui souriant. Vous êtes amis, avant tout, avant d’être amants même, et tu es ravie de retrouver plus ou moins cette amitié, même si tu es bien moins ravie des conditions dans laquelle tu as pris.

Tu es ravie de le voir, tu ressens la possibilité de l’enlacer comme une délivrance, toi qui étais jusque là totalement privée du moindre contact physique, Lela. Mais maintenant, tout est différent et tu en es bien consciente. Evan ne s’est même pas déplacé pour te récupérer ; tu commences véritablement à croire que oui, c’est fini entre vous. Heureusement que Hermès et là. C’est ça, les vrais amis. Heureusement que vous vous êtes réconciliés tous les deux et que tout va maintenant pour le mieux, car sinon tu te serais sentie bien seule, peut être même que tu aurais replongé. Mais il est là, et tu respires son odeur, le visage enfoui dans son t shirt, son odeur que tu qualifies de réconfortante. Oui, je ne voulais pas que tu sois toute seule. Et tu l’en remercies. Tu souris doucement, le regardant. Hermès est grand, il fait partie des rares personnes qui te fait te sentir vraiment petite, des personnes que tu as l’impression de regarder en bas. En même temps, sa jumelle fait ta taille, alors ce n’est pas une famille de petits, c’est certain. D'ailleurs, je refuse que tu restes seule pour les jours à venir. C'est pour ça que... tu le regardes sans savoir à quoi t’attendre, sans savoir ce qu’il va te dire. Si tu veux, tu peux venir vivre à la maison pendant quelques temps. Le temps que ça aille mieux... Venir chez lui ? Il te propose de vivre chez lui ? Tu le regardes, comme si tu étais déconnectée. En vérité, tu as du mal à y croire ; c’est pour cette unique raison que tu appréhendais ta sortie, à cause du fait de ne pas savoir où tu allais te rendre. Voilà que Hermès vient de régler ce qui représentait à tes yeux un sacré soucis. Alors tu lui saute encore au cou, et tu colles un baiser dans son cou ; rien pour le chauffer, c’est juste que de toute façon, tu te sentirais quand même bien bête de coller un baiser sur sa joue, vous êtes plus proches que ça. Hermès… Tu me sauves, j’allais me retrouver dehors, j’avais nulle part où aller… Merci, t’es génial, t’es parfait… Tu chuchotes avant de te séparer de lui, vous sentant observés. Alors tu te contentes de prendre sa main, portant un sac de sport avec tes maigres effets personnels de l’autre, pour l’entraîner dehors et respirer un bon bol d’air frais ; l’air de la liberté. Tu fais un sourire ravi et le regarde. C fait des siècles que j’attends de pouvoir sortir j‘ai l’impression ! Tu dis en riant doucement.

Je suis content que tu acceptes, j'ai hâte de te voir en petite-culotte le matin. Tu rougis rien qu’à l’entente de ce qu’il vient juste de te dire. En effet, si tu vis chez lui, il te verra démaquillée, il te verra en sous vêtements, pourra même au passage te voir sous la douche. Ca te fait un drôle, d’effet, de te dire ça, mais tu tentes de ne pas te laisser troubler par si peu et tu emmènes Hermès dehors. Tu aimes le parfum de cet air, Lela ; le parfum de la liberté, la meilleure chose que l’on puisse te proposer à l’heure actuelle, la meilleure chose possible pour quelqu’un qui, comme toi, sort de prison. Qu'est-ce que tu veux faire pour fêter ça ? Tu le regardes avec un sourire timide sans vraiment te rendre compte qu’en effet, tu tiens toujours sa main. Mais tu ne la lâches pas pour autant, parce que tu aimes tenir cette main au final. Tu ne sais pas ce que tu pourrais faire, tu n’as aucune idée de ce qui te motive. Finalement, à force de regarder ton ami, tu as une idée et tu souris en coin. On va se manger une pizza ? Ca me manque de manger des trucs gras. Tu lui dis en rigolant, te dirigeant vers sa voiture. Tu crois que faudra que je passe chez Evan prendre mes affaires ou que je tiendrais avec ça ? Tu demandes sans être trop sûre de toi, sourcils froncés. Parler du père de ta fille ne te réjouit pas spécialement. Tu frissonnes en regardant toujours ton ami. Ami ? Peut être plus que ça, probablement même. T’es content de pouvoir voir mon joli petit cul hein ? Tu affirmes en souriant en coin.

La chose la plus compliquée que tu aies à faire, Lela, à n’en pas douter, c’est très certainement te remettre dans le droit chemin. Parce que sortir de prison, ce n’est pas facile. Tu as des ambitions, mais tu n’es pas sûre d’être capable de te maintenir, pas alors que tu pensais que tu allais à nouveau te retrouver livrée à toi-même chez Evan, pas alors que tu pensais que tu allais te retrouver pleinement solitaire à n’en pas douter. Mais non, tu n’es pas solitaire, loin de là, Lela. Hermès est là pour toi, et ce n’est que maintenant que tu réalises combien tu es chanceuse d’avoir un ami comme lui, d’avoir un ami qui sait toujours se rendre disponible pour toi. Pourtant, tu lui as fait des crasses, mais il a su malgré tout te pardonner et tu en es bien heureuse. Vous ressemblez pratiquement à de jeunes amoureux comme ça, et pourtant il n’en est bien ; vous êtes à présent amis et rien de plus, tu le sais bien. Je ne sais pas trop. Est-ce que tu te sens capable de passer prendre tes affaires maintenant ? Sinon, Cassie peut te prêter des vêtements. La conversation est plus sérieuse. Tu montes dans la voiture et choisis de détendre l’atmosphère. Pour ça, quoi de mieux que de se mettre à parler de petites culottes ? Après tout, c’est le meilleur sujet de conversation et tu le vois au sourire que Hermès te fait. Bah oui, pourquoi crois-tu que je t'ai proposé de venir habiter à la maison ? Tu ris et le bouscule doucement avant d’attacher ta ceinture de sécurité et de le regarder avec un sourire en coin. Pervers vas ! Je vais prendre les affaires de ta sœur ouai, sauf pour les culottes j’vais aller en acheter, en espérant qu’il me reste des sous sur ma carte. Tu viendras ? Tu proposes en tirant la langue, descendant de la voiture quand ton ami se gare. Je sais plus, tu fumes toi ou pas ? Tu demandes dans l’espoir de gratter une cigarette.

D'accord. Je te payerai même ta lingerie coquine. tu rougis et e regarde en riant bêtement. L’idée d’emmener Hermès t’acheter ta lingerie te plaît. Il choisira peut être même et sans que tu ne comprennes véritablement pourquoi, ça te plaît d’avance. Tu sais que tu vas pouvoir le taquiner en lui faisant un défilé digne de ce nom. C’est comme ça, entre vous deux : aucune prise de tête pour quoi que ce soit, jamais. A la fois amis et en même temps plus intimement, même si ce n’est avoué qu’à demi mots parce que c’est mal, vu que tu as une famille, vu que tu es jeune maman quoi que tu puisses dire. Tu as une fille et tu ne devrais pas jouer avec le feu ainsi. Pourtant, la flamme du désir est présente en constance et tu te détestes pour ça. Non. Tu arriveras à t'en passer ? Tu fais une moue boudeuse et te renfrogne, entrant dans la vaste demeure et regardant autour de toi avec un sifflement approbateur avant de bien vite retourner te coller à ton anglais avec un sourire timide. J’prends le canapé ou tu as une chambre de rabe ? Ou alors tu me prêtes la moitié de ton lit ? Tu demandes en rigolant doucement, allant coller un baiser sur la joue de l’homme tout en finissant par avancer à l’aveuglette dans cette demeure que tu ne connais pas, que tu ne connais plus puisque tu en es partie il y a maintenant bien longtemps, puisque tu n’y as pas mis les pieds depuis un bon bout de temps à n’en pas douter.

Désolée de la longueur je suis fatiguée

Tu ne sais pas où tu en es, Lela. Chez Hermès, tu sais que tu vas te sentir à ton aise, peut être même un peu trop puisqu’il est évident que tu t’y sens chez toi, alors que tu ne te sentirais chez toi pour rien au monde dans la maison de ton petit ami –ou ex, tu n’en es plus sûre, tu n’es plus sûre de rien à dire vrai. Cependant, tu sais bien, Lela, qu’il vaut largement mieux que tu te sentes chez toi si tu dois rester ici pour quelques temps. Tu ne sais pas jusqu’à quand tu vas rester, mais tu sais qu’il y a de fortes chances que tu te retrouves ici, même si on ne peut pas dire que tu sois vraiment malheureuse à cette simple idée. Parce que Hermès est ton ami, et que tu l’apprécies, même si la plupart du temps, vous vous retrouvez à beaucoup flirter comme vous le faites présentement, en parlant du lieu où tu vas te retrouver pour dormir. J'ai bien une chambre d'amis mais mon lit peut t'accueillir sans problèmes. Tu rougis parce que tu sais bien ce qu’il entend par là, parce que tu sais bien comment ça finira si vous êtes tous les deux dans le même lit, en ami ou non. Cette attraction, tu la sens, il la sent, quoi qu’il dise, et tu sais bien qu’elle n’est pas prête de partir. Sans sous-entendus bien sûr. Tu ris doucement et choisis de continuer sur le même ton de voix que lui. Bien entendu, en toute innocence, je te connais Richards. Tu dis en riant avant de te diriger vers la cuisine et d’ouvrir le frigo ; parce que tu connais la maison, et aussi que tu as faim. Tu en sors du beurre et du fromage ; pile ce qu’il te fallait. Attrapant du pain de mie, tu regardes ton ami. Un sandwich, monsieur ? Tu demandes avec un air taquin tout en te préparant le tiens pour le poser dans une assiette.

C’est étrange, pour toi, de te retrouver avec Hermès comme ça alors que cela fait des mois que tu n’es pas sortie. Mais tu ne ressens pas ce malaise qu’Evan t’a fait ressentir la seule et unique fois qu’il est venu te voir, et au moins, il ne cherche ni à te faire la morale ni à te juger, ce qui n’est, en fin de compte, pas plus mal que ça. Tu n’as pas besoin qu’on te ressasse sans cesse tes erreurs, tu préfères essayer d’aller de l’avant. Tu fais comme chez toi et proposes à l’anglais de faire des sandwich, et c’est sans surprise que tu entends sa réponse. Avec plaisir. Je ne refuse rien qui vient de toi. Tu ris doucement et alors que tu t’affaires à lui préparer son sandwich, t’appliquant et terminant par le couper en deux afin de faire un rendu un minimum propre. Pendant ce temps, Hermès s’occupe de la boisson ; c’est un véritable travail de groupe. Tu veux boire quoi avec ton sandwich ma belle ? Tu le regardes et lui coules un sourire comme tu en as le secret. Comme toi, monsieur Richards. Tu lui affirmes avant de rire doucement en le regardant. Il t’effleure et tu fermes les yeux, frissonnant et le regardant. Il y a cette tension entre vous, cette tension que tu es bien incapable de décrire, Lela. Tu sais qu’il la ressent aussi, rien de plus. Mais tu fais semblant de rien, préférant plutôt préparer ton repas, à savoir un sandwich au fromage, pour toi aussi. Faudra que tu te retiennes d’aller discrètement dans la salle de bain pour me mater pendant que je me douche, monsieur l’anglais, je te connais je sais que t’as déjà fait un plan juste pour ça ! Tu dis en rigolant, t’installant sur une chaise et regardant l’homme alors que tu entames ton sandwich. Bon appétit ! Tu lui dis en souriant.