Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Je marchais dans les rues commerçantes, ce n’est pas trop bondé aujourd’hui et j’me questionne pas pourquoi : c’est lundi matin. Après ma séance de yoga matinale et un smoothie, j’étais d’attaque pour aller m’occuper des fournitures de bureau dont j’avais besoin pour moi et ma future assistante. J’envisageais également passer quelques commandes pour le nouveau café de ma galerie d’art, mais je le ferais plus tard aujourd’hui. J’avais rendez-vous en fin de journée avec mon fournisseur. Avec une jupe fleurie, un haut neutre et des ballerines, j’étais prête à faire toutes ces emplettes! Sara était en charge de la galerie pour aujourd’hui, j’hésitais même à la promouvoir comme mon assistante, elle serait sans aucun doute très douée. Alors que je m’étais arrêtée sur le trottoir, je sentais une main tirer sur ma jupe. Pas comme une main d’un homme, plus une main d’enfant. Je me retourne pour aider l’enfant en détresse, visiblement. « OPALE! » que je m’exclame avec un énorme sourire que je partage avec l’enfant qui rit à m’entendre prononcer son nom. « Tatie Ally » que j’entends, mes yeux s’embrument de larmes et je prends la jeune enfant dans mes bras en la serrant fort. « Opale, chérie. » que je répétais. C’était trop beau pour être vrai. J’avais l’impression que jour après jour, elle devenait le sosie parfait de Mary. « Tu n’es pas ici toute seule? » que je lui demandais en lui glissant un doigt gentil sur le nez, puis j’envoyais ses cheveux vers l’arrière. Elle était adorable cette enfant! « Papa là-bas! » Je fronce les sourcils puis le nez. « Tu es certaine, Opale? » que je lui demande alors qu’elle hoche déjà la tête positivement. Je suis nettement intriguée et je vois un homme accourir vers nous deux. Je tente de protéger la petite en la serrant davantage contre moi. « Qui êtes-vous? » que je lui demande méfiante alors que la petite ne bouge pas d’un poil dans mes bras et est même accotée sur ma poitrine. Je lui caresse le dos doucement, comme par instinct.
Sujet: Re: perfect child + kol Lun 14 Mar 2016 - 8:30
J'avais décidé de m'offrir une journée de congé. Non. Rectification. Opale avait décidé que nous avions du "mazazinage" à faire et avait sortie le grand jeu pour obtenir ce qu'elle souhaitait. C'est donc devant deux grandes océans chocolats que j'avais capitulé. J'étais faible devant une gamine de deux ans. Qui l'aurait cru. Rapidement, j'avais préparé un sac avec tout le bazar que demande une enfant sous les babillages excitées de la dites peste. À peine terminé, que nous étions dans la Mercedes et déjà stationné près des rues commerçantes. Comme à mon habitude - assez récente il faut l'avouer- j'avais attrapé ma fille pour que l'on marche plus rapidement.
La fameuse séance de magasinage avait rapidement tournée en séance de goinfrade dans un petit bistrot. Au même moment où donnait l'argent au serveur et que je me faisais la réflexion comme quoi Op' était dangereusement calme, elle glissait de sa chaise pour partir à la course. Bon sang. Cette enfant était épouvantable, elle ne pouvait clairement pas tenir de moi ce caractère. Je me dépêchais de terminer la transaction et m'élançait rapidement derrière la fugitive. Elle s'était engouffrée dans les bras d'une jolie rousse. Opale connaissait la moitié de la population de Bowen. Pour être exacte, elle et son regard de biche tenait dans sa poche le cœur de la moitié de la ville. C'est donc pas véritablement surpris que j'entendis la tigresse me demander qui j'étais. "Kol Hunter Butterworth. Le père." Opale, la traitresse, profitais des caresses de l'inconnue sans dire un mot. Je n'essayais même pas de la récupéré, elle était enfouie dans le parechoc de la rousse. La chanceuse. "Et sans offense. C'est plutôt à moi de vous demandez qui vous êtes."
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Sujet: Re: perfect child + kol Lun 14 Mar 2016 - 8:43
perfect child
Il avançait vers moi et il me disait qu’il était « Kol Hunter Butterworth. Le père. » J’tressaille. Bordel, c’est lui l’ex de Mary qui s’est tiré du jour au lendemain en apprenant sa grossesse. « Ah ouais, vous êtes le gros connard qui a abandonné ma cousine alors qu’elle a appris qu’elle était enceinte. » que j’lui dis en fronçant les sourcils, bloquant les oreilles chastes de ma filleule pour la cause. J’étais soudainement triste pour Mary qui avait maintenant quitté ce bas monde. « Et sans offense. C’est plutôt à moi de vous demander qui vous êtes. » J’fronce les sourcils et j’ouvre la bouche, alors que la gamine répond à ma place. « Tatie Ally » je relève les sourcils en donnant un bisou sur le front de la puce. « Ally, la marraine d’Opale. » que je lui disais avec un sourire fière. « Un jour, on aura une bonne conversation vous et moi de la façon dont vous avez traité ma cousine à l'égard de sa grossesse. Mais pas avec ces oreilles chastes et pures autour de nous. » Je sous-entendais qu’il allait donc passer un mauvais quart d’heure, un très mauvais quart d’heure. Déjà, je l’avais traité de connard. Je me sentais mal vis-à-vis la petite qui avait dû entendre le mot, malgré mes protestations. D'ailleurs, elle ne bougeait toujours pas pour retrouver son père, mais quelle amusante situation. Était-elle maltraitée? Je n'avais pas eu suffisamment de temps pour inspecter l'enfant. J'allais devoir reprendre du service en tant qu'espionne de choc pour cette gamine qui était à présent tout ce qui me restait de famille.
Sujet: Re: perfect child + kol Lun 14 Mar 2016 - 22:07
L'annonce de ma paternité n'avait vraiment pas l'air de réjouir la jeune femme. Je pouvais pratiquement voir les bouillons de mécontentement dans ses yeux. J'étais dans une sacré merde. On ne pouvait plus égarer son enfant sans être brûlé sur le bucher? Suite à l'affirmation de la jeune femme, je compris que j'avais encore affaire à l'une des personnes de l'entourage de Mary. Définitivement, Bowen grouillait de personne près à me lyncher. " Évidement, c'est moi qui est parti du jour au lendemain de l'Angleterre sans laisser un mot. Plus facile de partir avec un enfant quand c'est nous qui le porte." Bon, je n'avais pas chercher à la retrouver, ni savoir se qui lui était arriver, mais ça, j'étais pas obligé de le dire. Alors que j'entreprenais de connaître l'identité de la femme, Opale, la traitresse se lovait comme un chat dans les bras de celle-ci. Elle avait la tête bien enfouis dans le parechoc de sa marraine. J'aurais été presque jaloux si je n'avais pas été accroché par le titre de la rousse. J'étais dans la merde. Profondément. Mary m'avait parlé de sa cousine et de son adorable caractère et quelque recherche m'avait confirmé la chose. " Et bien, Alexandria n'es ce pas une merveilleuse journée pour de grande discussion?" Je regardais la tigresse une lueur de défi dans les yeux avant d'étirer le bras pour replacer la robe de mademoiselle la peste. Je ne voulais pas l'avouer, mais je me sentais plus confortable quand tout ses membres était caché.
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Sujet: Re: perfect child + kol Mar 15 Mar 2016 - 0:57
perfect child
Ce n’était pas de l’égarement dont j’étais en colère. C’était qu’il avait abandonné Mary alors qu’Opale n’était qu’un fœtus dans le ventre de sa mère. Il n’aidait pas à sa cause, il avait même mis de l’huile sur le feu. « Évidemment, c’est moi qui est parti du jour au lendemain de l’Angleterre sans laisser un mot. Plus facile de partir avec un enfant quand c’est nous qui le porte. » Je lui lance un regard noir, mais de quoi parle-t-il. Mary était revenue en Australie avec un petit colimaçon, tout simplement. « Tu ne l’as pas empêché de partir, alors qu'elle était enceinte de toi, crétin. » que j’lui disais avec un regard noir tout en continuant de caresser le dos d’Opale qui semblait apaisée et limite s’endormir dans mes bras. Elle ne devait même plus écouter la conversation, la pauvre chérie. « Et bien, Alexandria, n’est-ce pas une merveilleuse journée pour de grande discussion? » Décidément, mon prénom était un sujet récurrent ces jours-ci. Mon regard noir s’était transformé en un regard assassin, là ce n’était même plus question d’huile sur le feu, le feu était déjà pris avec l’huile et il venait d’y foutre une allumette de plus. « Ne m’appelle plus jamais Alexandria, si tu veux un jour avoir la chance de lui faire un frère ou une soeur. » que j’lui disais en réprimant l’envie de lui foutre une claque en la présence de la petite que je ne laisserais plus jamais partir. Il tirait sur la robe de sa fille et je regardais les morceaux de peau qui semblaient intacts. « Décidément, j’croyais pas avoir à faire avec toi, mais il semblerait que le destin en ait décidé autrement. » que je lui disais un peu fâchée contre lui quand même. Je connaissais un café non loin d’où nous étions et où il y avait un parc d’amusement pour les enfants à l’intérieur. Je m’y dirigeais sans en informer mon interlocuteur qui me suivait alors que j’avais toujours sa fille dans mes bras. J’entrais dans un café non loin et je m’asseyais avec Opale qui dormait maintenant dans mes bras depuis quelques minutes. Mon parfum n’avait pas changé avec les années, elle devait s’y être habituée et ça devait l’apaiser. « Tu veux un café pour tenir la journée ou une tisane pour relaxer? » que je lui demandais calmement ayant la gamine pour me réchauffer. Je déposais mon sac à main sur le sol et je lui donnais un billet de vingt dollars pour son breuvage. « Qu'importe, prends ce que tu veux et pour elle un jus de pomme pour lorsqu’elle se réveillera. Et un latté pour moi. » que je lui ordonnais en flattant le dos de la fillette pour poser un baiser sur son front. Cette petite m’adoucissait et faisait ressortir une partie de moi rarement exploitée, sauf avec elle. Après tout, je m’en étais occupée quelques jours après le décès de Mary, le temps que les services sociaux prennent l’enquête en charge.
Sujet: Re: perfect child + kol Mar 15 Mar 2016 - 3:16
La conversation était sur une pente dangereuse, mais je gardais mes yeux verts dans ceux de la rousse. " Et je devais deviner moi qu'elle avait un parasite dans le tiroir? Elle est juste partie." Le choix des mots étaient peut-être un peu trop fort. Je ne considérais plus Op' comme un parasite depuis un moment. Ce petit démon s'était fait une place dans mon coeur. Je déviais habillement la conversation sur la marraine de la petite. Mon ton de voix avait été volontairement provoquant et ça avait été efficace. Si un regard pouvait tuer, j'étais déjà mort au moins quinze fois. Je jouais avec le feu et cela marchait merveilleusement bien. Je devais la vie à la petit chose qui s'endormait doucement sous les câlins. Je pris en note les menaces. La castration n'était pas dans mes plans de vie pour l'instant. Les mains en l'air en signe capitulation, je me contentais d'écouté le découragement dans la voix d'Ally. Quel belle journée décidément! La lionne tournait les talons avant que je rajoute une connerie. Les mains dans les poches, j'entrepris de la suivre.
Alors que nous arrivions dans un petit café -le même que celui où j'avais rencontré la jolie Ezekielle- la jeune femme s'adressait à moi d'un douceur qui était plus adressé à Opale qui dormait qu'à moi. Je la regardais sans comprendre avant qu'elle me tende un billet. Je fixais l'argent comme si celle-ci pouvait me brûler. Au ralentit, je sortais mon porte-monnaie d'un poche de mon jeans mes yeux plantés dans le regard de Ally. Mes doigts crochetait un billet de 100 avant de le montrer à miss-je-suis-une-femme-indépendente-qui-file-un-20$-à-un-homme-riche. "Tu l'aura ton latté" Non, mais... Rapidement, j'allais chercher les boissons. Un grand noir, Un petit jus et Un grand latté avec un peu de cannelle pour décorer la mousse -Mary adorait ça et ma bouche avait demandé ça à la serveuse sans me demander mon avis- plus tard, j'étais de retour à la table. J'attendais le moment fatidique où la tigresse allait sortir les griffes. "Pour des raisons que j'ignore, Mary nous a cachées certaines chose en commençant pour moi par sa maladie." J'avais lancé ça d'emblé en déposant le café.
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Sujet: Re: perfect child + kol Mar 15 Mar 2016 - 4:11
perfect child
« Et je devais deviner moi qu’elle avait un parasite dans le tiroir? Elle est juste partie. » « Menteur! » que j’lui dis en étant offusquée pour la pauvre Opale, qui n’avait rien demandée. « Et Opale, c’est pas un parasite, c’est ta fille. » que je lui dis en lui lançant un regard noir. Pauvre enfant, être prise avec un père si con. « Tu as rejeté Mary lorsque tu as su qu’elle était enceinte, pauvre enfoiré. » que j’lui dis d’un ton méprisant en caressant la tête de la fillette. Il avait levé les mains en l’air, comme un idiot – ou comme un innocent, c’est au choix.
Alors que je lui tendais le billet de 20, il en sortait un de 100 et je levais les yeux au ciel. Comment j’suis sensée savoir que c’est un riche qui jette l’argent par les fenêtres? Mary n’avait rien selon ses dires, alors j’estimais qu’il était soit radin, soit qu’il était pauvre. Dans les deux cas, que j’allais payer pour ma propre consommation. Enfin, c’était ce que j’estimais. « Tu l’auras ton latté. » Visiblement j’m’étais heurté à son égo masculin. Je berçais Opale alors qu’il revenait. Je regardais le latté avec de la cannelle décorative qui me remémorait ma défunte cousine. « Pour des raisons que j’ignore, Mary nous a cachées certaines choses en commençant pour moi par sa maladie. » Je daigne lever le regard pour trouver le sien. « Mary le savait bien avant qu’elle te rencontre. » alors que je bois un peu de latté en faisant attention à l’enfant. « Et toi, tu t’es tiré en apprenant pour Opale, évidemment. On le sait tous. » Tous incluait Maxence et moi, les derniers contacts de ma cousine. Et peut-être d’autres que j’ignorais. J’avais bercé Opale dans ses premiers jours, j’en avais pris soin le temps que j’avais pu. Juste avant qu’elle soit rendue à son père. « Dans tous les cas, tu vas avoir besoin d’aide. » que j’lui dis en regardant la petite qui roupille toujours. « T’as une présence féminine dans sa vie? La tienne, j’m’en fous. C’est celle d’Opale qui m’importe. » que j’lui dis en le regardant comme si j’avais parlé d’une pomme ou quoi que ce soit d’aussi banal.
Sujet: Re: perfect child + kol Mar 15 Mar 2016 - 5:01
La rouquine gardait ma fille collé à elle. Comme si j'allais lui arracher et partir en courant avec sans laisser de trace derrière moi. Ce qui n'était carrément pas le cas. Si la petite aimait l'artiste, elle serait présente dans nos vie. C'était aussi simple que ça à mes yeux. De toute façon, j'aimais vivre dangereusement et la rousse représentait une dose quotidienne de danger pour ma vie vue comment elle m'appréciait. À peine avais-je relancé le sujet Mary que j'encaissais la première remarque. Elle savait qu'elle était en train de mourir à petit feu et elle n'avait jamais jugé bon de m'en informer. "Je n'était pas au courant. J'aurais pu l'aider à payer les soins." Je me sentais un peu coupable puisqu'elle avait toujours l'air en forme. Rapidement, la conversation était revenue sur ma fameuse irresponsabilité. Déjà fatigué de me battre sur ce sujet, je déposais mes coudes sur la table. "Mary ne m'a rien dit. Elle est partie du jour au lendemain sans plus donner de nouvelle. Elle savait que je ne voulais pas d'enfant." Je retirais ma tuque pour passer ma main dans mes cheveux désordonnés. Es ce que Ally allait me croire? J'en doutais. La rousse était campé sur ses idées où j'avais le rôle du méchant. J'accordais que j'étais pas un ange, mais j'avais été impuissant devant ce qui m'était tombé dessus. Je repris contenance lorsque que la tigresse déclarait que j'avais besoin d'aide. J'hochais de la tête avant de soupirer devant son questionnement. "Non. Je te fais remarquer que j'ai tout plaqué en Angleterre pour venir retrouver l'entourage de Opale dans une ville perdu de l'Australie. Disons que le temps pour trouver une concubine manque." J'avais presque peur de sa réponse.
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Sujet: Re: perfect child + kol Mar 15 Mar 2016 - 5:20
perfect child
« Je n’étais pas au courant. J’aurais pu l’aider à payer les soins. » Je détournais le regard vers la fenêtre et je buvais encore un peu de latté. J’avais décidé pour cette simple réplique de ne pas lui foutre le blâme sur le dos. Après tout, il semblait tout ignorer de l’histoire.« Il n’y a pas de cure pour Mary. On a cherché. Elle ne voulait pas faire de chimio, elle voulait profiter de la vie pendant qu'elle était encore en santé. » que je lui disais tristement. À l’époque, je revenais même de mon contrat pour Levi alors j’aurais été en moyen de payer la cure de ma cousine, mais il n’y avait rien. Elle était condamnée. La seule chose que j’espérais, c’était qu’Opale n’ait pas de problème comme sa mère. « Je crois que tu l’as quand même fait rêvé. Aucune idée comment, mais tu dois l’avoir fait sentir... vivante. » C’était étrangement le bon terme. J’avais souvenir comment était Mary avant le diagnostic et la suite. « Je crois que c’était ce qu’elle aimait de toi. » Je lui faisais un sourire triste. « Mary ne m’a rien dit. Elle est partie du jour au lendemain, sans plus donner de nouvelle. Elle savait que je ne voulais pas d’enfant. » Dommage que ma cousine soit au ciel, j’avais besoin qu’elle me dise la vérité. Dans mon fort intérieur, j’aurais voulu le croire, mais j’étais persuadée qu’il avait tord. « Enfin, ce n’est pas ce qu’elle m’a dit. Mais c’est évident que tu ne voulais pas d’enfants. » Silence monumental alors que j’regarde la petite. « Et toi, tu t’en sors comment? » que je lui demande, réellement intriguée. « Non. Je te fais remarquer que j’ai tout plaqué en Angleterre pour venir retrouver l’entourage d’Opale dans une ville perdue de l’Australie. Disons que le temps pour trouver une concubine manque. » La première phrase m’avait fait hocher la tête. Je comprenais maintenant ce qu’il faisait à Bowen. « Il y aurait pu avoir une Lady Diana. » que j’lui dis en haussant les épaules face à la remarque de la concubine. Évidemment. Il était ridicule de mettre ça comme ça, mais bon... J’me disais que Mary ne l’avait sans doute pas aimé pour rien et que son nom apparaissant dans le testament devait être pour une raison ou pour une autre. « Donc en dehors du fait que t’es con, tu fais quoi dans la vie pour avoir un porte-feuille si important? » Je buvais encore un peu de latté me remémorant à quel point il connaissait bien Mary et que je devrais sans doute lui donner une chance.
Sujet: Re: perfect child + kol Mar 15 Mar 2016 - 20:36
J'encaissais ce que Ally me confessait. Aucune cure. J'avais bien fait de faire examiner Opale pour trouver un gêne de la maladie. Heureusement, la petite avait hérité de mon système immunitaire à tout épreuve. J'en avais été soulagé. Perdu dans mes pensées, je relevais les yeux vers la rousse qui regardait à l'extérieur. Je pouvais voir ses yeux vagués dans les souvenirs de sa cousine. Elle n'avait pas encore fait le deuil et je la comprenais, même moi je ressentais un pincement au coeur alors que théoriquement à mes yeux cela faisait un peu plus de 2 ans que la femme avait disparue de ma vie. " Elle était heureuse avec moi en Angleterre, je peux te l'assurer. Mary rendait plus beau tout ce qu'elle touchait et tout le monde l'appréciait." Je secouais la tête pour effacer le souvenir du petit bout de femme qui chaque matin buvait son latté en regardant le monde par la baie vitré le sourire aux lèvres. La rousse retrouvait mon attention pour la deuxième fois. La hache de guerre semblait être enterrée pour quelques minutes donc lorsque Ally demandait si je m'en sortais, je dis la vérité. "Autant qu'un homme qui est père d'une gamine de 2 ans depuis à peine trois mois." J'accordais un regard à la petite chose qui suçait son pouce. " Je ne savais même pas changer une couche avant ça." Et ce n'était pas dans mes activités favorites heureusement, Op' était maintenant propre. La conversation avait tourné sur mon engagement inexistant à la gente féminine. Je n'étais pas un homme de relation. Les femmes pouvaient entré et sortir de ma vie comme bon leurs semblaient sans que je ne pipe un mot. De nouveau, la conversation changeait allant sur son travail. Je sourie. Comment lui dire que je tenais pratiquement les couilles d'un des plus gros joueurs de l'industrie de la mode? " Je suis directeur des ressources humaines de la principale filière de Hugo Boss. Et toi m'dame l'artiste? Comment vont les affaires." Il était inutile de lui cacher que je connaissais des informations sur elle. De toute façon, elle devait déjà le savoir puisque de connaissait son nom. La petite bête dans les bras commençait à gigoter. Par réflexe, je me penchais sur le sac que j'avais fait avant de venir en ville et sortit le doudou de l'enfant avant de le tendre à la tigresse.
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Sujet: Re: perfect child + kol Mar 15 Mar 2016 - 21:31
perfect child
Je ne savais pas s’il avait évalué Opale et à quel degré. Mary disait qu’elle ne voulait pas le faire pour ne pas avoir à s’inquiéter. Au fond, je me doutais qu’elle était morte d’inquiétude face à sa progéniture. Kol renfonçait le couteau dans la plaie en parlant de ma cousine. « Elle était heureuse avec moi en Angleterre, je peux te l’assurer. Mary rendait plus beau tout ce qu’elle touchait et tout le monde l’appréciait. » Je souriais, c’était évident. Cette femme était un rayon de soleil sur deux pattes. « C’était Mary. » que je concluais finalement en haussant vaguement les épaules un sourire sur le visage. Ma chère cousine... À ma question, il répondait franchement qu’il s’en sortait... « Autant qu’un homme qui est père d’une gamine de 2 ans depuis à peine trois mois. » Je riais doucement. Évidemment, il restait un homme et l’instinct maternel et féminin, c’est aux femmes que ça va. « Je ne savais même pas changer une couche avant ça. » J’avais un sourire en coin lorsqu’il me disait ça, me rappelant mes débuts plutôt intuitifs avec Opale. Mary, elle, avait fait comme si tout était normal, on aurait dit qu’elle le savait de base. Il ne répondait pas à mon affirmation de Lady Diana, eh bien... Visiblement, il n’y en avait pas. « Je suis directeur des ressources humaines de la principale filière de Hugo Boss. » Ah voilà qui expliquait le refus du 20 dollars un peu plus tôt... Je n’avais donc pas à me préoccuper de l’argent avec lui. Merveilleux, ça m’enlevait un stress de sur les épaules. Je hochais la tête avec un sourire. Un workaholic? Peut-être bien, qui sait. Il doit avoir changé depuis Opale, enfin, c’est ce que j’espère dans mon fond intérieur.
« Et toi m’dame L’artiste? Comment vont les affaires? » qu’il me demandait alors que j’ouvrais la bouche pour la refermer. Mais pourquoi il connaissait tout ça? C’était évident, il avait fait des recherches sur moi, mais qu’avait-il bien pu trouver? Je me questionnais, après tout j’avais été liée avec un homme important d’Angleterre avec Levi... J’étais légèrement inquiète de ce qu’il pouvait savoir à mon sujet. Il me tendait le doudou de la petite que je mettais par dessus elle et boum, plus un mot, plus un mouvement si ce n’est qu’un sommeil bien mérité de sa part alors que je la berçais, comme le faisait Mary. « Bon, on va mettre un truc au clair. Tu sembles savoir bien des trucs sur moi, Monsieur Hugo Boss, alors vas-y dis-moi tout c’que tu sais. Cartes sur table. » Que j’lui disais avec un sourire joueur, puis je prenais une gorgée de latté à la cannelle pour finalement répondre à sa question. « Et tu me demandes comment vont les affaires alors que tu le sais probablement déjà mieux que moi... » que j’lui dis en levant les yeux au ciel avant qu’il n'ait eu le temps de dire quoi que ce soit.
Sujet: Re: perfect child + kol Jeu 17 Mar 2016 - 8:06
Les souvenirs de Mary nous laissaient tout les deux souriants ,car cette femme nous avait imprégnée de très bon souvenir dans nos esprits. Cette femme malgré les cachotteries auxquels elle semblait littéralement abonnés, avait été une réelle perle pour son entourage. Malheureusement, elle n'avait pas trouvé important de nous laisser la vérité. J'espérais malgré moi que la tigresse termine par me croire. Sur ce, nous avions rapidement terminé le sujet Mary. Par la suite, j'avais réussi à garder le sourire de la rousse alors que je lui contais mes premiers pas en tant que père. Il était hors que question que je lui raconte un jour que dans les premiers temps j'avais bien envisagé abandonner la petite dans le premier orphelinat du coin. Elle me tuerait lentement en me torturant le plus longtemps possible. Je laissais la conversation couler vers d'autre thème enfin de me sortir les images d'une Ally en cuire qui m'émasculait. La première pensée était terriblement sexy, mais la deuxième beaucoup moins.
Pour me sortir tout ça de la tête, j'entrepris de faire ce que je savais le mieux faire. Jouer aux cartes avec les informations que je récoltais depuis maintenant deux mois. Je l'avais surprise et je trouvais cela particulièrement plaisant. Pour la première fois depuis notre rencontre, je lui retirais les mots de la bouche et l'artiste n'aimait visiblement pas ça. Satisfait de ma petite tirade, je déposais mes coudes sur la table puis posait mon menton dessus avec un sourire beaucoup trop innocent. Je cherchais vraiment les embrouilles. Je devais croire que cette femme allait chercher le con profond en moi. Pourtant, elle me répondait avec le sourire. Étrangement, je m'attendais à recevoir le reste du latté en pleine tête. Définitivement, la tigresse me sous-estimait. « Monsieur Wheeler Senior est un homme d'affaire particulièrement ordonné dans ses dossiers. Il garde des traces de tout ses contrats pendant une dizaine d'année. » Je n'avais pas mi la main de le fameux contrat -J'en avais rien a faire quand j'avais appris l'information puisqu'elle était déjà revenue à Bowen. Sa position m'intéressait plus que des magouilles, mais je doutais bien que l'homme n'avait aucun raison d'engager la jeune femme. Ses compétence n'était pas dans ligne de mire de ce type de compagnie. Sous la dernière remarque, je levais les épaules. Si l'on ne pouvait même pas l'agacer un peu.
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Sujet: Re: perfect child + kol Jeu 17 Mar 2016 - 8:51
perfect child
Mary ne semblait plus qu’un lointain souvenir et ça me perturbait profondément. J’avais l’impression de passer dans des sentiers enneigés où elle-même avait laissé ses traces, celle d’Opale, notamment. Celle de sa relation avec Kol qui m’avait apporté un latté à la cannelle... J’avais l’impression de revivre la vie de ma cousine au travers d’elle-même et c’était une sensation des plus particulières. Et des plus étranges, aussi... Il s’installait sur la table alors que je cajolais toujours sa fille, ma nièce, ma filleule. « Monsieur Wheeler Senior est un homme d’affaire particulièrement ordonné dans ses dossiers. » J’déglutis difficilement et j’me redresse en reconnaissant le nom de l’homme qui m’a engagé et même le nom de famille de mon ex. « Il garde des traces de tout ses contrats pendant une dizaines d’années. » « Et alors? » que je lui demandais en haussant les épaules. Il ne savait rien sur moi, si ce n’était que mon nom et l’un de mes anciens employeurs. « Je n’ai plus de contact avec Monsieur Wheeler depuis plus de quatre ans. » que je lui glissais à titre informatif. J’allais devoir faire mes recherches sur cet enfoiré qui semblait déjà tout connaître sur moi.
Une gorgée de latté et un sourire hypocrite plus tard, la gamine semblait enfin se réveiller. « Coucou Opale. » que je lui disais doucement. « J’ai soif. » que me disait la fillette alors que je lui tendais la bouteille de jus de pommes. « Doucement. » que je lui disais alors qu’elle maniait très bien le tout. Elle buvait une partie de la bouteille et avait remarqué les jeux pour enfants un peu plus loin. « Je veux jouer! » qu’elle me disait et à son père avec un grand sourire. Je me levais en prenant mon latté, le jus et la main de la petite pour la guider vers le parc d’amusement en m’assoyant plus près du module de jeux avec son père. La petite commençait à grimper et sauter partout avec d’autres enfants. « C’est important la socialisation à son âge. » que je lui disais toujours en ne quittant pas la fillette des yeux. « Papa! Tatie Ally! » qu’elle nous disait alors qu’elle était montée dans une maison et je la saluais en lui envoyant des bisous soufflés. « Et Hugo Boss à Bowen, c’est pas un peu particulier? » que je lui demande avec un petit sourire en coin. Je me retournais vers lui en connaissant les pubs pour parfums et les vêtements. « Si t’as besoin d’une femme mannequin, fais-moi signe. » que j’lui glissais avec un clin d’œil. Je ne dirais pas non à des photos avec des hommes aussi séduisants que Kol l’était. Enfin, ça c’était dans mon fond intérieur hein. J’avais adopté un chien et c’était plus que suffisant pour le moment. Pas besoin d’un homme en plus... D’ailleurs, j’allais devoir présenter Cinnamon à Opale très bientôt.
Sujet: Re: perfect child + kol Ven 18 Mar 2016 - 7:31
Je la regardais avec le sourire comme si mes mots étaient bien banaux. La rousse avait eue ce petite mouvement qui me confirmait mes hypothèses. Il y avait, comme je le pensais, anguille sous roche avec ce contrat avec la firme Wheeler. Satisfait, je me redressais doucement, j'avais eu les informations dont j'avais besoin. Bon, besoin était un grand mot. J'avais seulement envie de combler mon éternel curiosité. Dans le meilleur des cas, j'allais pouvoir réutiliser l'information plus tard. La tigresse ressortit les griffes le temps d'une minute pour pouvoir réfuter les faits que j'avais étaler devant elle. Une bien faible réfutation je devais l'avouer. Elle n'avait pas aimé mes petites allusions les balayant d'un faux-sourire.
C'est Opale qui avait clos le sujet en se réveillant. Je la regardais papillonner des yeux pour fuir les bras de Morphée. Elle semblait quelque seconde me chercher des yeux comme pour s'assurer que je n'avais pas fuit le temps qu'elle avait dormis puis réclamait du jus. Le sourire au lèvre je regardais Ally s'occuper de la petite avec une douceur qui sûrement était réservé au enfant. Rapidement, Op' nous guidait vers les jeux qui l'attiraient pas ses couleurs vives. J'avais pris mon temps pour suivre le petit couple de bonne femme et m'installait ensuite à côté de la tigresse laissant une distance respectable pour ne pas me frotter à ses crocs. « Elle à déjà atteins le summum de la sociabilité. Opale a ce talent d'attirer tout le monde à l'aimer. » Je rigolais. Le nombre de fois que la petite peste avait décidé de faire ami-ami avec des gens, m'obligeant à moi-même prendre le temps de sociabiliser alors que j'étais pressé, était trop nombreux pour que je les compte. L'enfant essayait d'attirer notre attention pour montrer sa progression dans les jeux. Petit singe va. Mon attention retombait ensuite sur la rouquine. « Je suis en train de faire une analyse enfin de savoir si la bannière va ouvrir une boutique ici, mais je dirige mes opérations en Angleterre de loin. J'ai eu le temps de prévoir mon départ. » La jeune femme femme se retournait vers moi pour me proposer ses services de mannequin avec un clin d'oeil.
Je pris quelque seconde avant de répondre à savoir si je répondais comme un con ou pas. Disons que la porte était grande ouverte pour agacer cette jolie tigresse, mais je me révisais. À moitié. « Je fais de la photo pendant mes temps libres aussi. » J'attrapais une des mèches orangés du bout des doigts pour les faire virevolter entre eux. Je jetais de regard périodiquement à Opale qui jouait les cascadeuses. J'étais prêt à réagir si son pied glissait quelque part, mais je me certifiais dans mon fort intérieur que je ne devenais peu à peu un papa poule. Cette gamine était en train de voler mon cœur. Petite peste. « Les jeudis soir Op' et moi -surtout Op'- avons déclarés que c'était soirée cinéma. On écoute des Disney avec de la pizza. Tu es invité. Elle serait heureuse. » Aimer cette enfant, m'amenait à faire des folies comme invité Ally à pénétré nos moments père-fille.
Invité
Sujet: Re: perfect child + kol Ven 18 Mar 2016 - 8:32
perfect child
Il avait sourit en se redressant, je l’avais remarqué et visiblement, je lui avais donné la non-réponse qu’il désirait vraiment... Mais quel est le lien? Tout ce que j’espérais c’était qu’il ne crée pas de problèmes avec Levi, lui qui tentait de se cacher de son père du mieux qu’il le pouvait. J’allais devoir faire des recherches sur le dénommé Kol Hunter Butterworth. Ses cartes, ses cartes de crédit, ses allers et venus, sa famille, ses loisirs et tout ce qui y avait en lien avec cet homme nettement trop intriguant pour ce qu’il prétend être. On ne déménage pas en Australie du jour au lendemain pour une fillette, surtout quand on est aussi bien installé en Angleterre qu’il le prétend...
En attendant, la fillette s’était réveillée juste au bon moment pour me sauver la face nous entraînant vers de nouvelles péripéties. « Elle a déjà atteint le summum de la sociabilité. Opale a ce talent d’attirer tout le monde à l’aimer. » Dommage qu’il n’en soit pas autant de son paternel... Au moins, elle tenait ce bon côté de Mary, ce vrai petit rayon de soleil qui illuminait quiconque étant dans son radar. Alors que je regardais Opale grimper et jouer, je sentais son regard sur moi et je le regardais à mon tour. « Je suis en train de faire une analyse afin de savoir si la bannière va ouvrir une boutique ici, mais je dirige mes opérations en Angleterre de loin. J’ai eu le temps de prévoir mon départ. » Je hochais la tête, il avait eu le temps de prévoir son départ? Alors, il n’était clairement pas ici uniquement pour sa fille parce que lorsqu’on pense au bien-être d’un enfant, on ne s’attarde pas sur une carrière avec tous les zéros qu’il devait avoir dans son compte... Hm... Il m’intriguait encore davantage, Butterworth. « Et ça dit quoi jusqu’ici? » que je lui demandais avec un fin sourire afin de savoir s’il avait réellement commencé les opérations.
« Je fais de la photo pendant mes temps libres aussi. » qu’il me disait en attrapant une mèche de cheveux pour souligner le sous entendu. Crétin. « Tu aimerais bien que j’me déshabille sous l’objectif de ton appareil photo, avoue-le. » que j’lui dis en ajoutant un clin d’œil. C’était inévitable et je le savais. Puis, il m’invitait un jeudi soir, un jeudi cinéma, plus précisément. Je souriais malgré moi. « Invitée à écouter des Disney? C’est une date? » que j’lui demande avec un mi-sourire sachant pertinemment que non, mais ça m'amusait de le taquiner. Évidemment qu’elle serait heureuse! Après tout, les enfants comparaient souvent mes cheveux à ceux d’une princesse et j’adorais ça! De longs cheveux roux presque parfaits. Je me voyais déjà apporter des robes de princesse spécialement pour l’occasion et des diadèmes... Ça allait être génial. Et pour le chevalier en herbe – Kol, évidemment. Il aurait sans doute droit à un casque de chevalier ou à une épée en mousse pour protéger les princesses, qui sait! « Donc, tu disais que tu es célibataire, c’est ça, hein? » que je lui demandais avec un fin sourire au visage, lourd de sous-entendus, bien évidemment, trop louches.