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Ce n'était pas aimable de se moquer de lui indirectement, mais elle ne pouvait rien dire de plus. Elle s'arrêtait de rire, essayant de reprendre correctement son sérieux pour ne pas être une femme désagréable, elle ne voulait pas être comme ça. Grace aimait être associé à une femme parfaite, même si, c'est aussi la raison du pourquoi elle se dévergonde. « C'est normal. » Lâchait-elle, un regard au sol, visiblement gênée. La blonde ne savait pas vraiment où il se trouvait un stand de glace, surtout autour du cinéma. Pas qu'elle n'y ait jamais posée les pieds, mais c'était que très rare et, elle préférait regarder des films qui parlent d'amour chez elle, lover dans son lit. Il lui avait tendu la main et, ses joues devenaient aussi rouges que jamais, elle zieutait les alentours, puis finalement accrochait dans sa main avec un beau sourire. « Je vous suis. » Heureuse de partager quelque chose avec quelqu'un même si ce n'était qu'une glace. Grace lui avait lancé un sourire avant de commencer à marcher, elle ne préférait pas prendre d'avance, elle ne savait pas où ça allait la guider. Mais dans tous les cas elle avait confiance en lui, il ne l'emmènerait pas dans un endroit glauque ou encore pire ; chez lui. Elle était d'ailleurs bien trop innocente pour penser deux secondes qu'un homme voudrait lui faire du mal. « Ça m'étonne de ne voir que moi à votre bras, j'imaginais qu'un homme sympathique comme vous aurait une amie. » Il était charmant, il méritait d'avoir une copine ou bien même une femme. « Enfin, je juge ça du peu que je vous connaisse, mais je suis sûre que vous êtes un homme tout aussi charmant dans la vie, je me trompe ? » Elle n'attendait pas de réponse, elle faisait seulement une affirmation.

Plus tu l'écoutais et plus tu la trouvais sage. Mais pas sage, comme une image, plutôt sage dans le sens où elle avait des paroles emplies d'une certaines sagesses. Tu te demandais de plus en plus ce qu'elle pouvait bien faire dans la vie. Ou si c'était dans sa personnalité. Tu avais un peu de mal à la cerner, mais son contact était apaisant. Tu laissais ta main serrer la sienne doucement, l'entraînant hors du cinéma. Tu marchais un pas ou deux avant de te rappeler la direction à suivre. Tu n'avais pas vraiment l'habitude de t'y promener, et encore moins de manger une glace, sauf quand tu allais sur la plage. Et là, c'était un petit vendeur qui se trouvait toujours le long de la plage, pas besoin de chercher une boutique ou quoi que ce soit d'autre. « Vous êtes très aimable vous aussi. Je pourrais me faire la même réflexion. » Tu ne savais pas vraiment quoi lui dire. Elle te prenait un peu de cours. Pour le coup, ça faisait trois ans que tu vivais dans un coin. Tu avais rencontré une jeune femme l'autre soir à la plage, une inconnue dans la nuit. Et c'était la seule femme avec qui tu avais eu une vraie conversation en trois ans. On ne pouvait pas s'étonner de te voir seul, en tout cas, toi tu ne l'étais pas. Et puis elle aussi paraissait tellement gentille, que tu étais surpris qu'elle ne porte pas d'alliance. Mais tu ne jugeait pas, peut-être était-elle engagée sans pour autant être mariée, et qu'elle faisait assez confiance aux autres pour ne pas avoir peur de suivre un inconnu. « Je ne sais pas si je suis aussi charmant tout les jours, mais j'ai un côté un peu excentrique parfois. Et un sens de l'humour particulier. Il ne plait pas à tous. » Ton sens de l'humour était ce qu'il était, et tu l'aimais bien toi. Tu n'allais pas changer pour faire plaisir aux autres. De toute façon, ça serait te changer toi, et tu étais peu capable de changer. Tes ex-femmes pourraient en témoigner. « Nous y sommes ! » Tu désigné d'un doigt la boutique en face de la rue. Presque fier de toi de ne pas l'avoir perdu. Tu te serais trouvé bête si vous étiez allés dans une impasse sombre, plutôt que chez le glacier.

Grace ne savait pas vraiment où cet homme allait la guider, mais elle faisait confiance, sans doute trop pour une personne qu'elle venait de rencontrer. Mais, devenir quelqu'un était aussi prendre des risques et, elle risquait plus à changer de personnalité qu'à suivre une personne qui lui semblait bien aimable. Il marchait au début d'un pas hésitant, mais elle ne pouvait rien dire, ne sachant pas quelle direction donnée, alors elle lui donnait son cœur et son esprit pour ce soir. Sa remarque la gênait, dans le sens où elle ne s'attendait pas qu'il réplique la même chose, aimable peut-être, mais ce n'est pas une femme qu'on aimerait avoir comme copine ; bien trop cul-cul et sage. « Je ne connais pas beaucoup d'hommes. »  Du moins, elle en connaissait, mais ce n'était pas ses amis, juste des croyants d'un jour qui voulaient pardonner un péché. Dans tous les cas, sa réplique lui plaisait, pas besoin de s'expliquer plus pour savoir qu'elle était bien trop sage pour rester avec un homme, dans le cas où elle avait peur d'avoir une tentation. La dernière fois que ça avait été le cas, Grace avait lâchement pris la fuite pour résister et ne pas se montrer faible pour le Père. « Je vois … L'humour est propre à une personne, c'est un coup de chance de tomber sur une autre pareille. »  Sa phrase n'avait pas le mérite d'être claire, mais chaque personne était unique et, les gens aimaient ou n'aimaient pas. « Il y a bien des femmes quelque part, qui aiment ce que vous êtes. »  Croyez-moi. Pensait-elle, un sourire aux lèvres et un regard bienveillant. Après avoir fait quelques pas de plus, ils arrivèrent à l'endroit et, elle se sentait comme une enfant devant un stand de glace, mains dans la main de quelqu'un. Regardant des deux côtés de la route, pour ne pas prendre le risque de mourir de quelconque manière ce soir, elle traversait toujours la main de Xavier empoigner dans la sienne, comme indissociables. Puis elle s’arrêtait devant la boutique, lançant un regard d’appel au bel homme. « Je n’ai pas une énorme faim et, j’ai horreur du gaspillage … Ça ne vous dérange pas si l’on partage, plutôt ? » Dans sa tête, rien n’était ambigu, elle trouvait presque ça normal. Mais Grace était ce qu’elle était, une femme innocente qui ne pensait pas que partager beaucoup de choses pouvaient laisser des doutes sur ses pensées.

Elle ne connaissait pas beaucoup d'hommes, et plus tu tournais cette phrase dans ta tête, plus tu avais l'impression d'avoir une nonne en face de toi. C'était amusant, plus tu y pensais, plus cette image lui collait bien . Dans sa manière d'être, de te parler, et puis sa façon de se comporter avec toi, comme si elle était tout le temps gênée. Mais c'était une question que tu n'aborderais pas parce que c'était un choix de vie assez particulier. Et tu l'avais déjà mis mal à l'aise à plusieurs reprises, tu ne voulais pas en rajouter une couche, d'autant plus que si tu te trompais, ça serait gênant. Tu te contentais de l'écouter, ponctuant ses remarques de légers sourires, haussant doucement les épaules avant de lui répondre. « Seul le temps nous le dira ! » Tu ne cherchais pas vraiment, pour être honnête. Tu étais plus du genre à te laisser porter, à sortir et rencontrer, à avoir plusieurs rendez-vous et voir le feeling au bout. Il y en aurait bien une qui saurait t'apprécier, ou au pire, te supporter. Tu ne te faisais pas trop d'idées pour ça. Tu la regardais en souriant lorsqu'elle t'arrêtait avant d'entrer pour te faire une confession. Tu hochais doucement la tête avant de reprendre plus joyeusement « Pas de soucis, un parfum en particulier ? » Tu poussais la porte d'entrée, pour la laisser passer à son tour, et tu lui jetais un nouveau coup d'oeil pour avoir sa réponse. Les signes portaient à confusion, main dans la main, partageant une glace, ça faisait trop couple pour toi. Tu n'étais pas vraiment du genre à draguer, c'était plutôt naturel chez toi, ça venait comme ça, mais là c'était différent. Tu ne savais pas encore comment ni pourquoi, mais il y avait un petit quelque chose. Et même sur ça, tu avais du mal à mettre un mot.

Grace était plutôt rassurée quand au fait que cet homme allait trouver la femme de sa vie dans quelques temps, bien qu'elle pensequ'il n'existait personne pour elle, quand il s'agissait des autres, elle était toujours optimiste. Puis, s'il se comportait avec toutes les autres femmes comme il se comportait avec Grace ce soir, il avait des chances de pouvoir se caser dans quelques semaines, des femmes, ce n'est pas ce qui manque à Bowen, alors que les hommes, Grace n'en connaît pas tellement, sauf ceux qui venaient se confesser ou alors ceux à qui on lui disait de l'aider et, même si elle sait que c'est mal de juger, ces gens-là, elle ne voulait avoir aucun lien proches avec. Pour l'instant, elle était très bien dans son coin, elle n'osait même pas s'imaginer une vie avec un homme, bien trop gênée à chaque fois. Et ce soir, elle était déjà bien timide aux côtés de Xavier. La blonde avait toujours sa main serrée dans la sienne puis, elle jetait encore quelques regards discrets à l'homme. Puis, en arrivant devant l'enseigne, la sainte n'osait pas vraiment enlever sa main, ne sachant pas vraiment ce que voulait le brun, elle regrettait soudainement de ne pas pouvoir lire dans les pensées des gens, même si ce n'était que curiosité et, que fouiller dans la vie des autres, ce n'était pas bien. « Je ne sais pas … peu importe. » Elle n’en avait pas mangé depuis des années de la crème glacée, alors, elle avait déjà presque tout oublier les saveurs. En voyant un regard se poser sur eux, elle fut prise de panique. Et la simple question du glacier n’amplifiait que sa gêne. « Hem … Fr … Fr … fraise, s’il vous plaît. » Ça semblait être plus qu’une épreuve alors que ce n’était que répondre à une question. Puis d’un mouvement incontrôlé, sa main s’enlevait presque brusquement de celle de Xavier, mais elle n’y prêtait pas attention, ne s’en rendant pas compte, ses doigts s’emmêlaient dans ses cheveux puis elle ne prêtait plus attention à rien, la blonde s’était fermée dans une bulle.

Elle n'avait pas vraiment d'idée et le regard du marchand passait de l'un à l'autre. Tu voulais prendre un parfum qui lui conviendrait, puisque vous deviez partager, il fallait qu'elle puisse aimer le goût. Elle bafouillait un peu en donnant sa réponse, et en reprenant sa main. Sa main venait de quitter la tienne et tu prenais conscience que c'était un peu perturbant pour toi aussi. Tu ne savais pas quoi en faire du coup. Tu la laissais tomber le long de ton corps, regardant la blonde se refermer sur elle. Tu fis un pas vers la marchand de glace, un petit sourire sur la visage, un peu désolé. Tu ne voulais pas qu'il ait l'impression que vous étiez en train de faire une scène ou quoi dans son magasin. Ce n'était pas le cas, mais tu ne pourrais pas l'empêcher de penser ce qu'il voulait de toute façon, donc tu préférais le concentrer sur votre demande. « Deux boules de fraises, merci ! » adressais-tu à l'attention du commerçant. Pendant qu'il s'occupait de votre commande, tu t'approchais de Grace, qui semblait tout un coup nerveuse. Elle jouait avec ses cheveux et commençait à rougir doucement. Elle semblait un peu perdue, ou déboussolée, mais tu ne saurais pas dire pourquoi. Après tout, tu l'avais rencontré il y a moins d'une heure. « Tout va bien ? » demandais-tu, doucement et légèrement inquiet. Tu avais l'impression d'avoir fait quelque chose de mal, un truc de travers qui lui aurait fait peur. Mais tu essayais de te retourner la scène dans ton esprit et tout ce que tu avais fait c'était lui demander de choisir un parfum de glace. Ça ne pouvait être que ça, peut-être qu'elle n'aimait pas choisir et que lui imposer un choix l'avait déstabilisé. « Allez, venez ! » lui lançais-tu après avoir récupérer le pot. Tu posais ta main dans son dos pour l'accompagner à la sortie du magasin, et une fois dehors, tu lui tendis le pot pour qu'elle puisse en prendre la première cuillère.

Grace n’avait pas l’habitude de choisir, normalement elle écoutait et agissait, elle ne voulait pas faire quelque chose que l’autre n’aimait pas, prendre quelque chose tout pareil. Pourtant Xavier ne lui avait pas vraiment laissé le choix et, le vendeur l’intimidait beaucoup trop. Comme si en un instant elle se sentait juger par tout le monde, parce qu’une Sainte ne devait pas tenir les mains des autres, encore moins des inconnus ; du moins, c’est ce qu’elle pensait, parce qu’elle avait le droit d’être en couple si elle le voulait, elle ne devait juste pas faire l’acte avant le mariage, ce qui était compréhensible, les personnes sont comme des cadeaux, alors pourquoi le voir et l’utilisé avant l’heure ? Grace avait encore du mal à se défaire ça de la tête. Elle bégayait, c’était la première fois que ça lui arrivait et, elle avait honte de son comportement qui faisait trop enfant. Elle avait 33 ans, pas 12. Quand l’homme l’avait repris pour simplifier la demande de la femme, celle-ci devenait rouge et fuyait toujours du regard tout le monde, comme si une chaise était plus intéressante que le vendeur et Xavier. « Tout va bien, oui. » Son sourire était doux, bien trop angélique pour représenter qu'au fond, elle ne savait pas si ça allait, parce qu’elle avait le cœur qui battait à mille à l’heure à cause du stress, parce qu’elle était extrêmement gênée, bien qu’elle apprécie la présence de l’homme, sinon elle ne serait pas là, elle n’avait jamais tenue la main d’un homme. Quand le serveur revenu, la sainte était soulagée de pouvoir se dire que la sortie lui tendait les bras. Sa main sur son la fit frissoner, elle n’était pas tactile, pas du tout. Elle avait peut-être accepté de tenir la main de Xavier, mais elle ne voulait rien de plus, pas d’autres contacts entre-eux bien qu’il soit aimable. « Ne vous privez pas de la première cuillère pour moi. » C’était surtout qu’une barrière psychologique la bloquait et qu’elle était bien trop partageuse. « On m’a toujours dit que voir une autre personne manger était plus appréciable. » Plutôt que satisfaire sa gourmandise. Mais elle omettait de dire la fin de cette phrase.

Elle allait bien, c'est ce qu'elle affirmait. Tu étais intrigué tout de même puisqu'elle semblait perdue juste avant. Mais tu n'allais pas chercher à creuser la question. Si ça n'allait pas, elle aurait pu t'en parler non ? Après tout ce que vous aviez pu partager ce soir, vous n'étiez plus à ça près. Tu attendais qu'elle prenne sa cuillère pour attaquer la glace, mais elle semblait hésiter, comme si elle se ravisait d'un coup. Tu ne comprenais pas trop pourquoi et en l'écoutant, tu avais eu envie de rire. C'était bien la première fois qu'on te sortait ça. Tu ne savais pas si tu devais le prendre sérieusement, mais vu son air et sa façon d'être, ça ne semblait pas être une blague. Tu pris le temps de réfléchir quelques secondes avant de reprendre. « Dans ce cas, je propose qu'on en prenne une tous les deux en même temps, comme ça, on pourra manger de la glace et chacun pourra apprécier l'autre manger ? » L'idée venait de naître dans ton esprit. Elle te semblait correcte et pas trop étrange. Mais tu ne savais pas trop, manger la glace comme ça devant elle alors que vous deviez partager, ça te semblait étrange. Pourtant, ça lui semblait correct puisqu'elle acceptait. Quelques coups de cuillères plus tard, tu jetais le pot dans une poubelle de la ville. Vous aviez continué de marcher dans les rues de Bowen. En silence, c'était tout calme entre vous. Tu finis par tourner la tête vers elle. « Je vous raccompagne chez vous ? » demandais-tu doucement. La nuit était sombre, tu connaissais les rue de la ville par cœur pour t'y promener souvent la nuit. Mais tu étais un homme, alors que c'était une femme, et même si Bowen était une ville calme, les agressions avaient tout de même lieu. Après si elle ne le voulait pas, tu ne lui forcerais pas la main.

En agissant de cette manière, elle n'avait pas pensé à ce que lui, allait juger d'elle. Sans doute qu'il allait croire qu'elle était une femme mariée ou une allumeuse ; après tout, ce ne serait malheureusement pas la première fois, mais ça l'attristait déjà de le penser. La blonde avait l'impression d'avoir trop fait, trop dit, de ne plus avoir été la Grace réservée et ça la bloquait. Puis dehors, elle essayait de fuir comme elle pouvait, comme si lui dire de manger une glace en premier allait tellement le déconcentrer qu'elle pourrait s'enfuir ; c'était faux, elle le savait, mais elle essayait quand même, quitte à passer pour une folle. La réflexion de l'homme qui arrachait un rire. « Je partais du sens où ça donnait plus faim. Apparemment. »  Mais avec le brouhaha qu'elle avait dans la tête, elle pouvait en dire des bêtises. « Apprécier l'autre manger, c'est quand même plus bizarre. »  Dans le sens où elle ne savait même pas imaginer une idée, comment cette phrase était tournée, c'était étrange, mais ça semblait rester plus clair que la phrase qu'elle avait elle-même sortie quelques secondes plus tôt. Finalement, elle ne refusa pas, faisait un hochement de tête positif avant de prendre une cuillerée de la glace. Celle-ci finie, le silence s'installait entre les deux, mettant mal à l'aise la Sainte qui avait pourtant l'habitude du silence. Elle tournait la tête en même que l'homme, puis se mise à réfléchir rapidement, ne pas le faire attendre. « Je ne veux pas vous faire perdre du temps … plus que j'en ai déjà fait. »  Mais en même temps, elle ne se baladait jamais dans la nuit, elle avait peur de ça, alors sa conscience lui disait d'accepter. Puis supposant qu'il n'aurait pas proposé s'il ne voulait pas, elle se reprise rapidement. « Mais … j’avoue que ça me rassurerait. » Grace n’habitait pas si loin, puis il n’était pas obligé de monter jusqu’à être devant la porte de son appartement, il pourrait la laisser devant le bâtiment. Quand il acceptait, elle ne put s’empêcher de sourire, se sentait un peu plus en sécurité, maintenant. Le chemin ne fut pas long pour retourner devant chez elle, elle tournait de nouveau sa tête vers lui, toujours le même sourire sur les lèvres. « Merci pour la soirée. » Elle ne s’attendait à rien d’autre, de toute façon, elle ne voulait rien d’autre. « En espérant vous voir une prochaine fois. » Sans doute pas au cinéma, parce qu’elle n’aurait pas le cran d’y aller une autre fois seule.