~ sujet commun : anniversaire de Lily-Anaëlle

Y a même pas un sourire sur son visage, juste des traits tirés, fatigués, ses yeux comme ceux d’un noyé. T’aimerais bien le serrer dans tes bras, t’oses pas. Ça te manque, le temps où vous étiez proches, que tu pouvais t’allonger sur lui sans sourciller et le clasher en riant. C’était y a pas si longtemps pourtant. T’as l’impression que c’était y a vingt ans. Mais c’est pas trop possible parce que t’en aurais eu trois et t’es presque sûr de pas te souvenir de cette époque-là. T’entames un geste pour lui tapoter l’épaule, laisse retomber ton bras. Vous êtes deux étrangers, des inconnus avec des souvenirs en communs, la lueur d’une fille qui brille dans vos yeux perdus. Tu peux plus te permettre de faire ça. Tu te racles la gorge, mal à l’aise. Il a au moins la gentillesse de te rassurer sur un point, il vous considère pas comme fautifs. T’as comme un poids qui se retire de tes épaules. Tu peux vivre ta relation sans trop t’inquiéter. Il te faudra juste éviter de faire ça devant lui, pour un temps du moins. Parce que tu comprends totalement que ça le tue, ça t’aurait détruit aussi de les voir s’embrasser, se tenir la main, de les voir faire ensemble ces petits gestes du quotidien. Ça t’aurait détruit d’être là et d’être plus rien. T’aurais sombré plus bas encore, plus loin qu’Effy ait jamais été. T’hoches la tête, avale ta salive. « J’imagine, » tu lâches d’une voix rauque. Il a l’air tellement brisé, là, tout de suite, que t’as envie d’envoyer chier cette distance invisible qui vous sépare pour le serrer dans tes bras. T’as envie que vous chialiez dans les bras l’un de l’autre en scellant votre bromance pour ensuite vous retrouver avec un verre de bière. T’as tellement pas envie que ça s’arrête. Tu vois qu’il regarde au loin, et t’as un pincement au cœur en voyant ta Lily s’amuser à quelques pas de vous, inconsciente du drame silencieux qui se déroule bien trop près. Tu reportes ton attention sur Nelligan. Fronces les sourcils. « Ah. Elle t’a laissé faire. Faire quoi ? » Taper la discut’ tu trouves ça louable de sa part, mais le conditionnel de sa phrase te met mal à l’aise. Il ne comprend pas pourquoi elle l’a laissé faire SI elle t’aimait. Même si Nell semble plutôt certain de ce dernier point, tu sens ton cœur qui se serre, commence à paniquer un peu. Parce qu’au fond de toi, t’as toujours le doute qui subsiste, le doute de l’alcool, des belles paroles. T’as peur, un peu.

A peine un pied dans la piscine, Matthew était venu te souhaiter ton anniversaire et te faire un bisou sur la joue par la même occasion. Et puis Concho. C'était ton ami, ton frère, même. Tu avais tant partagé avec lui, qu'il ne pouvait pas en être autrement. « Merci ! Merci ! » Trop d'honneurs pour toi. Mais ça t'amusait pas mal, et puis ça faisait longtemps que tu n'avais pas pris une décision aussi simple. Et comme ils venaient de jouer à chat, autant changer un peu la donne et libérer Lou de sa condition. Les vilains, se servir de l'aveugle pour jouer le chat, ce n'était pas très fair-play. « Marco Polo, et c'est toi le premier Marco ! » lançais-tu en regardant ton vieil ami avec un grand sourire. Heureuse de pouvoir passer un peu de temps avec lui. Tu réalisais à quel point ta vie était composée d'hommes, comme si tu les attirer comme un aimant, comme si c'était plus facile de te lier avec une personne de l'autre sexe. « C'est parti ! » Tu avais jeté ton regard en arrière pour donner un coup d'oeil vers la salle, et dans un coin qui semblait dégagé, tu pu apercevoir Nelligan, qui te regardait et quelques secondes après Zach. Une mine déconfite sur chacun de leur visage. Et ça te faisait peur. Tu avais beau te dire que tout irait bien, il y avait toujours les zones d'ombres. Il y avait trop de non-dits dans votre relation, et ils venaient tous de ton côté. Mais ce n'était pas le moment pour parler de tout ça, tu essayais de glisser un petit coucou en la direction de Zach, avec un léger sourire, en espérant qu'il puisse le voir, puis tu plongeais dans les balles, comme une enfant. Robe ou pas robe, tant pis si on voyait en dessous, tu voulais t'amuser un peu.

Lola avait parler avec Nate pendant plusieurs longues minutes, mais celui-ci ne semblait pas être un grand fan des anniversaires. Il s'était éclipsé de la fête juste après les explications de la belle brune sur sa nouvelle vie, sur le nouveau départ qu'elle avait prit en changeant pratiquement tout de sa vie. Là voilà donc de nouveau seule dans son coin avec un verre de cocktail à la mains, cherchant une nouvelle tête familière avec qui elle pourrait discuter ou même s'amuser comme tout le monde semblait bien le faire.

CJ et sa belle. CJ, le dragueur qui ne pouvait s'empêcher d'avoir une jolie fille à son bras, lors de ces soirées, pour rendre jalouse les autres. Mais que voulaient-ils ? Tu étais comme ça, point barre. Ça s'arrête là. « Et voilà, t'es arrivée. » Tu lui montrais la salle du bout des doigts, qu'elle puisse admirer la foule, qui semblait déjà révélée puisqu'ils y en avait qui jouait dehors. Tu avais raté la surprise, la prochaine fois, tu essayerais de lire le carton d'invitation correctement. « J'espère que tu sais à quoi elle ressemble, moi j'vais prendre un verre au bar. » lui glissais-tu au creux de l'oreille. Après quoi, tu tournais les talon pour t'approcher du bar. Et prendre un verre d'un alcool fort. Un shooter peut-être, mais clairement pas une cocktail. Trop efféminé pour toi. « Vous passez une bonne soirée  ? » Tu t'étais glissé comme un félin derrière la jeune femme (Lola) que tu avais aperçu à côté de toi. Et voilà qu'il frappait encore.

Lors de notre chut les mains de Lennox s'étaient posé sur mes hanches, il les retire et on s'excuse tous les autres. Après ça je me décale sur le coté et m'allonge sur le sol du château. et je me remets à rigolé suivi par Lennox. La scène est hilarante, ce moment est parfait. La gêne qui aurait pu exister à cause de cette chute est complètement inexistante, on se pose pas de question, on sait tous les deux que rien ne se passera et c'est très bien comme ça. « Pas moi en tout cas, mais je suis bien contente de le découvrir » que je lui réponds avec le sourire toujours allongé, je suis bien comme ça. je profite de l'instant, ce n'est pas tous les jours que l'on peut aller dans un château gonflable comme celui-ci, encore plus à nos âges. J'écoute les paroles de Lennox, ça fait plaisir à entendre, finalement j'ai bien fait de venir ici pour fuir l'autre folle. C'est le bon côté des choses. « Je suis heureuse d'avoir pu t'aider alors. » Je souris et tente de me relever et une fois debout je tends le bras à Lennox pour l'aider. « On ne va pas s'arrêter en si bonne route, il faut en profiter tant que l'on peut.  » Quand je dis ces paroles on voit apparaître un sourire espiègle sur mon visage.

En effet, beaucoup de monde dont plusieurs connaissances de Léo auraient pu surprendre leur gestes tendres qu'ils ne cachaient pas, mais Léo voulait ne pas s'en formaliser il fallait bien qu'il se décide à faire un choix un jour et puisque son choix semblait être Andrea alors autant qu'il l'assume. Même si, sous ses airs de prendre les choses à la cool, il angoissait légèrement. La jolie blonde optait pour du sans alcool, il était plutôt d'accord avec l'idée, sachant qu'elle n'était pas bien gaillarde après quelques verres, lui comptait bien s'amuser un peu et profiter du champagne offert par le Maire.  Il prit Andrea par la main et, Jonathan de l'autre côté. Doucement il entreprit de fendre la foule, avant qu'il lui devienne difficile de l'entendre parler, il se retourna vers Andrea parce qu'elle venait de lui parler d'une série de photos qu'elle aimerait développer. Tu travailles à nouveau l'argentique alors ? Oui, évidemment, je viendrais ! Léo se réjouissait d'avance de travailler à nouveau avec elle. Il frôla une jeune femme à qui il ne faisait pas attention -Grace- alors qu'il arrivait près du bar avant de s'adresser à un barman. Une coupe de champagne et un verre de cocktail sans alcool s'il vous plait.

«Jordan, la plus jolie!» s'était exclamée Lou. Normalement, Jordan aurait été du genre à s'agripper au cou de son amie, mais considérant qu'elle ne pouvait la voir, elle ne fit pas un pas de plus, de peur de l'incommoder ou de la surprendre. Elle se contenta de sourire, jetant un coup d'oeil aux autres personnes présentes.  «J'espère que tu viens nous rejoindre pour prendre la raclée de ta vie avant que je retourne au piano?» La jeune femme releva un sourcil, l'air amusé. «J'crois qu'on parle plutôt de la tienne, Lou» souffla-t-elle en attrappant une balle et en lui lançant sur la tête. Jordan s'enfouit aussitôt sous les balles et s'éloigna de Lou, qui tenterait probablement de se vanger. Lorsqu'elle sortit la tête des balles multicolores, c'est sur Lily-Anaëlle, la fêtée, que Jordan tomba. «Joyeux anniversaire, mademoiselle!» Elle salua le groupe et les questionna à savoir à quoi ils jouaient. Le grand blond, qui était aux côtés d'une demoiselle tout aussi blonde, répondit à Lily. L'autre homme, qui semblait visiblement beaucoup trop enjoué à l'idée de jouer à Marco Polo, se présenta: «Salut Jordan, moi c’est El Poncho.» Elle manqua de s'étouffer de rire. El Poncho. «Enchantée.» Il était plutôt bel homme, ce Ponchopeuimporte. C'est Lily qui se retrouva finalement avec le choix de jeu, et elle opta pour le deuxième. Elle désigna même le beau châtain pour débuter. Jordan attrapa la main de Lou et se laissa couler sous les balles, s'éloignant du Marco actuel. «Na na na na na» laissa-t-elle échapper, tel un vrai enfant, ne quittant plus des yeux celui qui les traquait parmi les balles. Il lui faudrait bien un verre après tout ça.

Bien loin d'être à l'heure, tu arrives enfin à l'anniversaire de Lily-Anaëlle. Surprise de recevoir une telle invitation, alors que tu ne connais pas celle que l'on célèbre aujourd'hui, tu décides néanmoins de te présenter après avoir complété ton rapport de stage qui t'aura pris un peu plus de temps que prévu. Tu t'appliques dans ce que tu as à faire et c'est bien connu, mais tu en perds parfois la notion du temps. Arrivée sur les lieux de festivités, c'est en plein remerciements de la fêtée que tu tombes. Tu photographies son visage dans ta mémoire, afin de faire preuve de bonnes manières si tu venais à la croiser d'ici à ce que tu partes. Bien que tu ne la connaisses pas, tu as pris la décision de te pointer le bout du nez dans l'espoir de sortir un peu de ta routine habituelle et de décompresser. Les examens finaux se font sentir et la pression se fait de plus en plus imposante, tu as donc besoin de changer d'air. Tu te faufiles au travers de tous les gens présents et remarque quelques visages connus, mais plusieurs inconnus aussi. C'est là que tu aperçois Axten accompagné de Charlize et Romy. Le sourire jusqu'aux oreilles, tu les rejoins. «Salut la compagnie!» T'exclames-tu en les saluant de la main et en tendant les bras à la belle petite Romy, que tu aimes tant. Elle est tellement adorable. Tu embrasses Charlize et Axten sur les deux joues en t'adressant à lui : J'ai l'impression que ça fait un bail qu'on ne s'est pas vus! Qu'est-ce que tu es devenu, depuis la semaine dernière?» Demandes-tu en éclatant de rire et en t'amusant avec Romy en lui faisant des grimaces.

Il y avait déjà quelques minutes que la belle brune était seule au bar. Elle recommençait à ce demander ce qu'elle fichait là. Elle avait toujours aimé les fêtes avant, mais depuis le départ de Nate, elle n'y voyait plus sa place. C'était peut-être le temps pour elle de partir aussi. Lola porta alors son verre à ses lèvres pour le terminer d'un coup lorsqu'une voix derrière elle la fit sursauter et que son verre tomba au sol. *merde* Elle se passa d'abord une main dans les cheveux, espérant pouvoir trouver quelqu'un pour nettoyer tout ça puis elle se tourna finalement vers la voix masculine derrière elle. ❝ Ça allait, avant que je n'échappe mon verre au sol ❞ Elle ne devait pas s'en prendre à lui, il ne pouvait pas savoir qu'elle avait un verre en main au moment de lui adresser la parole. ❝ Désolée ❞ Il ne lui restait plus qu'une chose à faire.... Commander un nouveau verre.

Tu étais donc venu à la fête avec ce chère CJ. Alors voilà, tu étais arrivée à cette fameuse fête. Tu allais pouvoir rencontrer Lily enfin s'il n'y avait pas trop de monde autour d'elle, car après tout c'est elle la reine d'aujourd'hui !  «  Merci de m'avoir emmené » Il y avait du monde, beaucoup de monde. T'avais l'impression que toute la ville avait été inviter à cette fête, tu pensé même pas que c'étais possible de faire rentrer autant de personne dans une salle comme celle-là. Et là t'entend CJ de demandais si tu sais à quoi ressemble Lily parce qu'il part boire un verre. Sérieusement il compte vraiment te laissais là alors que tu connais personne. Mais t'as pas le temps de contester qu'il est déjà parti. Tu le trouve un peu moins charmant d'un coup ! Voilà comment tu t'étais retrouvée au milieu d'une fête toute seule, quelle joie ! Et puis, tu avais vu une photo de Lily-Anaëlle mais tu ne savais pas de quand elle datait et si Lily avait changé entre temps, tu ne la retrouverai jamais. Mais la tu étais surtout paumée au milieu d'autant de visage inconnu, la seule personne que tu connais c'est CJ mais même lui tu l'as perdu dans la foule. Alors là t'es juste totalement paumée au milieu de la salle et tu ne bouge pas.  

Aisling commençait à beaucoup trop aller aux grands événements en ce moment. Aujourd'hui c'était parce qu'elle ne savait pas résister à l'appel de l'open bar et d'Hermès. Elle connaissait un tout petit peu Lily. Elle avait été chez elle pour... ah bah un anniversaire aussi, celui de son coloc'. Elle avait pas mal vu à cette soirée là aussi, faut croire qu'elle ne changeait pas. La néo-zélandaise avait donc accepté d'accompagner son partenaire de beuverie à la fête. Pour l'occasion elle avait enfilé une robe juste avant qu'il ne passe la chercher. C'est qu'elle n'avait pas l'habitude d'avoir un "cavalier".

-Toujours prête pour un open bar !

Finalement elle s'était faite à l'idée qu'il y aurait plein de monde, elle aurait juste à ne pas y faire attention. T'façon ils allaient boire, pas copiner n'est-ce pas ? Presque joyeuse à cette idée, elle avait marché gaiement jusqu'au lieu de la fête.

-J'espère qu'on va pouvoir y accéder au moins... T'as vu le monde ?

Un rire nerveux en plus, elle n'en avait rien à faire de ce qu'il faisait de ses nuits, ça ne la regardait pas et, c'était bien trop gênant d'y penser. Elle regrettait ses misérables pensées, en buvant de nouveau son verre. « Excuse-moi. »  Sortait-elle, toujours en rigolant, s'en voulant toujours pour dire des paroles de travers. Ce n'est pas elle qui irait faire Juge, elle dirait bien trop d'anêrie. Être sœur, c'était bien. Enfin, ils formaient un beau duo avec leurs lapsus, lui qui posait les mauvaises questions et elle qui disait les mauvaises réflexions. « Tant que j'en comprends le sens, ce n'est pas grave. »  Lui disait-elle, posant une main sur son épaule pendant quelques secondes, se sentant pas vraiment l'aise au contact des autres. En parlant de contact, voilà qu'un homme frôlait la blonde, ce qui la fit en partie grimacer. Avant de voir le coupable. Léo, bébé dans les bras et tenant la main à une blonde (Andrea). Un pincement au cœur, elle ne faisait plus attention à rien, juste à eux qui se baladaient tranquillement. Il avait promis ne tromper personne en l'embrassant l'autre soir, mais il avait un enfant dans les bras. Grace en tremblait, elle lui aurait bien jetée le contenu de son verre dans le visage, mais elle ne voulait pas faire de mal au bambin.  Elle se contentait de pester contre lui mentalement, sortant d'un souffle un simple :  « Tsss. »  Puis elle reprenait ses esprits, elle était avec Maxence en cet instant, elle ne devait pas se laisser distraire. « Puis bon pour répondre à ta question, les gens changent, parfois en bien, parfois en mal. Dommage qu'il y ait plus de connards que de gens biens. »  Elle avait parlée bien assez fort, empoignant son verre d'une main de fer en accompagnant le tout d'un rire encore plus nerveux que jamais. C'était bien la première fois qu'elle sortait une insulte, c'était dommage qu'elle la sorte en compagnie d'un vieil ami retrouvé il y a peu, mais elle n'avait pas pu s'en empêcher, elle ne l'avait même pas remarquée à vrai dire. Mais à chaque fois qu'elle posait son regard sur Léo, elle se sentait trahie et mal à l'aise. « Je me sens un peu … oppressée, je vais faire un tour dehors. Tu m'accompagnes ? »  Fuir cette vision qui la dégoûtait et lui faisait mal ; c'était tout ce qu'elle avait besoin. Qu'importe si Maxence acceptait ou non.

Aujourd’hui était un jour plutôt spécial. C’était l’anniversaire de Lily, une amie du père d’Hope. Une grande fête était organisée, et père et fille y étaient invités. Opale, ayant cours de danse classique le même jour avait dit à son père qu’elle souhaitait assister à son cours de danse et seulement ensuite rejoindre la fête. C’est après l’avoir boudé deux petites minutes qu’il avait accepté. Oui, elle n’avait que six ans mais savait déjà le mener par le bout du nez… Le cours terminé, elle alla retrouver Ezekielle qui attendait impatiemment sur le banc que le cours se termine pour l’y emmener. Elle la salua en sautillant, un petit sourire en coin, puis elle la suivit jusque dans sa voiture… direction l’anniversaire de Lily !

Arrivées sur place, les deux filles marchaient main dan la main dans la foule d’invités à la fête. Il y avait pleins de gens, beaucoup… Et même si la petite essayait de trouver son père (Kol) parmi toutes ces personnes, elle n’y arrivait pas. Lorsqu’Ezekielle, l’amie de son père lui demandit si elle voulait aller faire un coucou à son père, elle acquiesça puis escalada le dos de la jeune femme comme un petit oustiti, entourant le cou d’Ezekielle de ses petits bras puis elle la laissa marcher jusqu’à ce qu’elles arrivèrent enfin face au papa de la petite qui était en train de discuter avec un autre homme. « Papaaaaaa ! » criait-elle en descendant du dos de la jeune femme pour faire un joli salut militaire à son père, mettant sa main près de son front. C’était quelque chose qu’elle aimait faire sans vraiment savoir pourquoi. Elle vint rapidement se blottir contre les jambes de son père, passant ses bras autour de lui… elle était heureuse d’enfin le retrouver après ces deux heures passées loin de lui.

Les gens défilaient devant lui, des visages connus, d'autres non. Axten discutait avec sa femme, alors qu'un doux visage à la crinière blonde s'imposa à eux. «Salut la compagnie!» Il sourit en retour à la jeune femme. Vera s'attaquait déjà à faire sourire la petite demoiselle dans les bras de son père. Vera adorait Romy, et Romy adorait Vera depuis le premier jour. Axten se comptait chanceux d'avoir une amie comme elle, qui appréciait autant sa fille, mais surtout l'inverse. «Vera» dit-il doucement avant de s'approcher d'elle et de poser un baiser sur chacune de ses joues. Romy répéta le prénom de la jeune femme, ce qui fit sourire Axten. Son bébé, sa petite fille, s'exprimait à présent avec des mots. Certes, il l'avait entendu dire maman et papa pour la première fois, il y a de cela plusieurs mois, mais il était toujours aussi étonné, fier, lorsqu'elle prononçait des mots, des petites phrases. «J'ai l'impression que ça fait un bail qu'on ne s'est pas vus! Qu'est-ce que tu es devenu, depuis la semaine dernière?» Axten était revenu chez lui depuis quelques temps, déjà. Vera avait été l'une des premières, l'une des seules personnes qu'il avait rapidement contacté. Il lui devait bien des explications. Elle s'était inquiètée, il l'avait rassurée. Elle avait aussi accepté que l'homme, qu'elle considérait comme son grand frère, avait besoin de temps pour digérer les évènements. Axten lui avait promis qu'il lui dirait tout. Il rit doucement à son commentaire. «J'avais presque oublié ton visage.» Évidemment, c'était faux. Il ne l'avait pas oublié durant ces six mois non plus. Vera était comme une évidence à sa vie. Elle en avait pratiquement toujours fait partie. «Je profite de mon boulot de papa et de mari... à cent milles à l'heure», poursuit-il en jetant un coup d'oeil à Charlize et à Romy. Pour l'instant, il n'avait envie de rien d'autre. «Et toi, dis-moi. Tu termines bientôt ta session?» Il caressa les bouclettes dorées de Romy, qui riait aux éclats face aux grimaces de Vera.