~ sujet commun : anniversaire de Lily-Anaëlle

T’hoches la tête, un sourire un peu mi-niais mi-constipé sur les lèvres. Il a l’air un peu blessé, Nell, que tu lui dises ça, mais pour le coup t’as pas envie de réfléchir à ce qui va pas, ni d’essayer de le consoler. De toute façon il voudra pas de toi. La bromance, tout ça, c’est fini, pas vrai ? Tu peux le voir dans ses yeux, y a cette lueur qui s’est éteinte, bougie soufflée par tes mots. T’as envie de t’en foutre, sincèrement. Tu peux rien faire, c’est toi ou lui, et t’as pas tellement envie de crever en ce moment. Pas quand ton cœur brûle déjà à petit feu. Alors t’hoches la tête. C’est pas trop de ce livre dont tu parlais, y a une distance qui s’installe entre vous. Comme s’il t’évitait. T’as envie de lui crier qu’il peut pas renier le passé et que le bifler en costume de banane te manquera, mais tu te tais. Y a plus de place pour vous deux dans ce monde trop petit. Il fait semblant de s’y accrocher, Nell, mais il y croit plus non plus. Il a un sourire triste à en faire pleurer les pierres, et même si t’as jamais compris cette métaphore, elle te semble totalement appropriée pour le décrire. Tu grattes ton crâne, embarrassé. « Ouais, je comprends. Bah prends ton temps, écoute. Et euh bonne continuation, tout ça. ‘Fin à bientôt quoi. » A jamais.

Tu tournes les talons, jette un œil à Lily, qui s’amuse comme une petite folle. T’as pas envie que ta reine s’inquiète, elle mérite mieux que deux tronches d’enterrement à son anniversaire. Alors tu lui fais le plus beau sourire du monde, lèves tes deux pouces en l’air pour lui faire comprendre que la discussion s’est super bien passée. Lui faire croire plutôt. Et sur ce geste rassurant, tu t’éclipses avec un clin d’œil complice. Tu marches un peu hasard dans la salle des fêtes, hésites à te servir un autre verre. T’as pas envie de finir bourré, la pauvre, tu vas lui faire honte. Et peut-être finir une nouvelle fois à poil. Ça te dérangerait pas trop en soi si y avait pas des enfants, t’as pas envie de traumatiser les bout de chou.

L'homme en face de toi te proposait de prendre la place de CJ pour cette soirée et tu préférais rester en compagnie d'un inconnu plutôt que rester seule au milieu de tout le monde. « Je vous laisse prendre sa place avec plaisir » il te souriait et tu lui souris à ton tour. Il était charmant, en tout cas il l'était pour l'instant. Il se présenta en disant qu'il était l'un des organisateur, ça veut donc dire qu'il connaissait Lily. « Et moi je suis Zara, une simple inconnue » Il te présentait son bras et tu t'y accrochais puis vous vous dirigiez vers ce qui semblait être un bar à bonbons, en passant il t'avait tendu une coupe de champagne mais tu préférais largement les bonbons au champagne. Tu allais lui demander s'il pouvait te présenter à Lily-Anaëlle lorsqu'une femme que tu ne connaissais pas (Lily) vous attrapa la main à toi et à Kol pour aller danser la macarena. Ce qui était bien car tu voulais toi aussi la danser puis tu avais vu Kol repartir disant qu'il voulait aller voir une certaine Opale. Tu continuais à suivre la jeune femme tout en te demandant qui pouvait bien être Opale. Puis vous étiez arrivé sur la piste et la femme qui t'avais traîné jusque là commença à danser tout en chantant, cette fille était vraiment folle et cela vous faisiez un point commun. Tu commences donc toi aussi à danser et à chanter des paroles incompréhensible jusqu'au « Eh macarena » qui est le seul truc que tu sais dire de cette chanson.

Ce soir, Léo était en roue libre, il ne savait pas bien ce qu'il faisait ni les conséquences que cela pourrait avoir sur lui ou sur les autres, il avait choisi de se laisser porter et tout allait bien au départ, il avait été le plus heureux en découvrant le sourire radieux de Lily et puis en embrassant Andrea sans se cacher, il se sentait enfin comme à sa place, parmi les siens. Mais tout était parti en vrille lorsqu'il avait croisé le regard de Grace et depuis sa présence l'obsédait, il lui devait des explications. Enfin, en vérité il ne lui devait rien, il ne lui avait pas menti ni rien promis, mais en homme droit, Léo ne pouvait pas la laisser dans la confusion ni en colère pour un erreur. Parce qu'elle l'était, en colère, il le remarqua bien au ton de sa voix lorsqu'ils se retrouvèrent à l'écart, pas vraiment seul, il était impossible de se cacher des autres, mais plus au calme. Il la lâcha bien vite et se planta face à elle, cherchant à capter son regard mais ne récoltant qu'une gifle, prévisible mais méritée, probablement. Si c'était la première fois qu'elle s'essayait à l'exercice, autant dire qu'elle était douée, Léo se frotta la joue, plus blessé par sa propre déception qui lui revenait en plein visage que par le geste en lui-même. On raye ça aussi de la liste alors ? Il était con, mais il devait se donner un semblant de contenance alors qu'il venait de se faire gifler en public. Grace, ça n'est pas... Il soupira doucement, se sentant bête tout d'un coup, de provoquer un mini scandale alors qu'ils auraient simplement pu s'ignorer toute la soirée et régler ça plus tard. Mais il était lancé, il devant continuer. ...J'ai un fils. Et Andrea est sa mère. Mais on est pas vraiment ensemble, du moins jusqu'à... Comment expliquer quelque chose que lui-même avait du mal à comprendre. Je ne t'ai pas menti l'autre soir. Je n'aurais jamais trompé une femme. Mais parfois c'est plus simple de pouvoir oublier pour un soir. Et je n'avais pas envie d'y penser lorsque je t'ai retrouvé. Je voulais t'en parler. Ne m'en veux pas. On pouvait lire la gêne dans ses yeux qui cherchaient le pardon dans ceux de Grace, il s'en voulait, d'avoir omit la vérité et de la rendre triste, il détestait ça, parce que Grace n'était pas une fille ordinaire pour lui.

Tu te trémoussais sur la piste, doucement, simplement. La macarena, ça te connaissait. Tu l'avais dansé tellement de fois, avec Concho. Quand vous n'étiez que tous les deux, dans ta chambre. Vous vous étiez exercé à pleins de danses, fallait dire. Tu étais même étonné qu'il ne soit pas là avec toi. La musique ne s'entendait pas suffisamment de dehors, et il devait encore jouer à Marco Polo. Ou il avait du trouver un autre jeu. C'était le meilleur enfant que tu connaissais. Simple, et sans prise de tête, pas de mauvais joueur. Les souvenirs te faisaient chaud au coeur. Au loin, tu avais vu Zach lever les pouces, avant de disparaître à nouveau. Et quand la musique touchait à sa fin, tu te tournais vers ta nouvelle partenaire. « Lily-Anaëlle, reine de la soirée ! » Tu lui tendis une main, plutôt assurée. Pour une fois, tu étais même étonnée de toi. Tu repris presque aussi vite. « J'espère que Kol n'a pas été trop dragueur ? Il ne peut pas s'en empêcher, mais il est adorable comme tout ! » Tu jetais un coup d'oeil vers Kol, que tu ne voyais pas beaucoup plus. C'était embêtant, tu aimais tout le monde qui se trouvait là, mais pour le coup, tu te demandais s'il y en avait pas trop ? Et dans un sourire, tu reportais ton attention sur la jeune femme. « En tout cas, on peut dire que vous avez le rythme dans la peau. » Tu descendais de la piste en sa compagnie, marchant doucement vers le bar pour aller y prendre un rafraîchissement, c'était pas tout, mais avec cette danse endiablée, tu avais soif.

Jamais elle n'aurait giflé quelqu'un, ça lui avait pas traversé l'esprit. La violence était tout ce qu'elle répudiait sur cette planète, ne comprenant pas pourquoi les gens s'en servent alors que régler des soucis avec des mots et calmement était plus convenable. Grace avait l'impression de devenir ce qu'elle ne voulait pas, n'étant plus la sainte, mais une femme presque jalouse. La phrase de Léo ne faisait que l'enfoncer plus dans sa peine et culpabilité, elle se serait bien excusée mais la situation n'était pas plus à l'avantage de Léo que du sien, alors elle lui lançait juste un regard désolé. « Ce n'était pas sur la liste. » Mots soufflées, comme si elle était à la seule à pouvoir les entendre. Ses yeux se perdaient un peu entre les invités. Chaque mot qu'il sortait lui faisait plus mal. Il avait un enfant … Et n'était soit-disant pas en couple. S'ils avaient un enfant ensemble, alors ils devaient être mariés, ça lui sortait complètement de la tête qu'on puisse avoir un enfant hors-mariage, déjà que faire l'acte sans un mariage la rebute un peu. « Jusqu'à quand ? » L'ex-sœur se sentait salit, une femme sur une liste d'amante, bien qu'ils ne se soient passés entre-eux. D'un coup, toute la rage qu'elle avait contre la femme se rameutait contre Léo. « Tu ... » Elle entrouvrait la bouche, choquée. Les larmes lui montaient aux yeux, mais elle ne devait pas plus gâcher la soirée qu'elle avait fait, alors elle inspirait puis retenaient ses larmes. « Tu t'es servis de moi ? Et comment suis-je censée passer à côté ou ne pas t'en vouloir ? » Ses bras se croisaient puis elle baissait à présent sa tête. « Tu es quelqu'un d'immonde. » Grace serait bien partie parce qu'elle ne savait pas ce qu'elle faisait devant lui, pourtant elle ne bougeait pas.

Kol et Opale s'étaient éloignés du bar, Ezekielle y était restée, se rafraichissant avec un verre. Les visages avaient défilé devant elle, leur offrant tantôt un sourire, tantôt un bonjour. Lily-Anaëlle semblait connaître beaucoup de gens dans cette ville, à voir la quantité de personnes présentes pour sa fête. Elle devait facilement battre des records! Puis, la blonde remarqua Isaiah, toujours avec la jeune femme aperçue plus tôt, qui dansait la macarena sur la petite scène. Elle ne pu s'empêcher d'éclater de rire et de faire quelques mouvements de danse en le regardant d'où elle était. Une brune se pointa par la suite au bar, c'était la fêtée. «Joyeux anniversaire, Lily!» lui souhaita la blonde, le sourire aux lèvres. Elles ne se connaissaient pas beaucoup, mais elle ne pouvait faire autrement. Une fois que la brune avait reçu son verre, Ezekielle trinqua avec elle. «J'espère que tu passes un bon moment. C'est une fête vraiment magnifique.»

La musique entêtante de la Macarena raisonnait dans toute l'assistance, créant une animation distractive, mais Léo n'en avait rien à faire, il avait le regard rivé sur Grace et sur sa propre bêtise. Sur le visage de la belle, tant d'émotions semblaient percer, la colère, le désarroi, peut-être un brin de honte aussi, pour ce geste qu'elle n'avait su contrôler. Lui restait stoïque, il ne pouvait pas lui dire que ça n'était pas bien grave, une gifle de plus... et qu'il ne l'avait pas volée finalement, il en aurait bien rit avec elle, mais pour la blonde l'heure n'était pas à la plaisanterie, alors il serra les dents. Tentant de se justifier, Léo s'embourbait bien plus. Depuis... en fait j'en sais rien, on est pas vraiment ensemble, voilà. C'est juste plus compliqué que ce qu'on voudrait. C'est toujours compliqué les sentiments, Grace ! Il soupira, voilà qu'il s'énervait, elle n'avait rien demandé, elle, c'est lui qui l'avait enlevé à Maxence, alors qu'il assume bon sang ! Non, je ne me suis pas servi de toi ! Cette soirée c'était... C'était parfait ma belle, c'était simple, on s'est laissé porter et je ne regrette pas. Et je suis tellement désolé que tu penses ça. Il grimaça, immonde qu'elle disait... c'était dur à entendre. Je t'avais prévenu, j'pouvais rien te promettre. Mais je ne voulais surtout pas te faire de mal. Tu es importante pour moi Grace, je ne sais pas bien ce que ça signifie et ça me fout en boule que tu sois si mal à cause de moi. Je suis désolé. Il se répétait. Elle voulait partir, il le voyait, qu'elle parte, il ne la retiendrait pas, il ne jouerait plus avec elle, il en avait déjà bien trop fait. Maintenant elle savait.

Il a rien à faire ce soir, alors quoi de mieux que de s’incruster en plein milieu d'une fête d'anniversaire dont il ne sait même pas pour qui elle est? Concrètement, Alfie a même pas pris la peine de se renseigner, il a juste suivi des gens qui parlaient de la soit disant "soirée à ne pas manquer". Et pour une fois, il s'est bien habillé, Monsieur porte une chemise. Pas blanche, faut pas exagérer non plus, mais bleue foncée sur un jean gris. Il ne s'est cependant pas rasé, sa barbe de quelques jours lui donne un coté négligé qui va à l'encontre de son style vestimentaire. Après tout, il n'est pas même pas certain de trouver quelqu'un qu'il connait ici, à quoi bon faire trop d'effort? Alfie entre dans la salle et la découvre, sans surprise, bondée. Il y a de la musique, de l'alcool, des gens qui dansent. Il a l'impression d'être à une barmitsva. Et comme prévu, aucun visage ne lui est familier jusqu'à présent. Si, peut-être quelques uns, vus de loin ou seulement le temps d'une nuit. Alfie sent sa gorge s'assécher et il se dirige machinalement vers le bar. Il commande une bière et s'accoude sur le meuble en bois à coté d'une brune. « Sympa comme petite fête, » dit-il, d'abord sans la regarder. Lorsque enfin il peut voir le visage de la fille à qui il vient de s'adresse, un grand sourire étire ses lèvres. C'est pas vrai. « Lily-Anaëlle, quel plaisir de te revoir. » Lily est là, devant lui, après des mois sans nouvelle, si pas plus. Elle est toujours aussi mignonne, sauf qu'elle n'a plus l'air aussi ravie de le voir que lui ne l'est. « T'es presque aussi jolie que quand tu n'as pas de vêtement, » glisse-t-il en prenant la bière que le barman vient de lui apporter. Alfie ne capte toujours pas que cette fête est en son honneur. Si il avait su, peut-être qu'il aurait attendu la fin avant de venir l'embêter. Quoi que non, au final il s'en fiche. Elle est là, il est là, et c'est tout ce qui compte à ses yeux pour le moment.

La jeune femme t'avait suivi, mais elle ne semblait pas très loquace, elle devait sûrement se remettre de ses émotions, de cette folle danse. Tu ne savais pas trop, où alors elle avait perdu sa langue, pourtant tu aurais juré l'avoir entendu chanter. C'était peut-être le fruit de ton imagination au fond. Tu ne saurais dire, et puis tu mettais ça vite fait de côté en entendant quelqu'un te saluer. « Merci Ezekielle ! Je vois que ton homme est bien trop occupé à mettre l'ambiance ! » Tu avais à nouveau tourné ton regard vers Isaiah. Il était fou, beaucoup trop intense pour toi des fois, mais il était gentil, et adorable. Et tu n'oubliais pas que c'était chez toi qu'il lui avait dit les mots magiques. Les mots qui font tourner la tête et qui permettent aux couples de prendre leurs envols. Tu étais toute souriante rien qu'à le regarder, et elle aussi. Elle avait comme des étoiles dans les yeux, et même si tu ne la connaissais que très peu, tu l'appréciais beaucoup. Une autre voix te tirait de cette conversation, et elle était moins plaisante à tes oreilles. « Alfie. » Tu avais fait volte-face pour l'observer. Le toiser même. Sans trop attendre, une remarque ne tardait pas à se faire. Et tu sentais tes joues prendre un coup de chaud. Il avait le chic, le talent pour ça. Toujours revenir vers toi dans les moments délicats. Dommage pour lui cette fois, ce n'était pas le cas. Tu l'attrapais par la manche, l'entraînant avec toi dans un coin un peu moins fréquenté, tu n'avais pas envie que tout le monde sache. « Tu as oublié ta classe en venant ici ? » Tu mordais maintenant. Le pauvre, il n'était pas habitué à ce que tu aies de la répartie. Tu allais pouvoir le surprendre et s'il espérait pouvoir te récupérer pour une nuit, il n'aurait qu'à repartir la queue entre les jambes ou alors au bras d'une autre femme.

Sara oscillait entre le plaisir d'être ici pour rencontrer des personnes qu'elle n'avait pas vu depuis un moment, embrasser sa cousine aussi, et puis la peur qui montait en elle et qui l’oppressait, elle n'était pas à l'aise parmi tout ce monde, trop de bruit, trop de mouvement, trop de gens, l’angoisse commençait à la prendre à la gorge malgré le cocktail qu'elle portait à ses lèvres sensé la calmer. Elle était à peine arrivé qu'elle voulait déjà repartir, se terrer chez elle et se cacher sous sa couette. Pourtant elle avait mis une jolie robe, tout devait bien se passer... Elle entendait cette musique qui l'avait fait danser autrefois, La macarena et puis aussi ces gens qui passaient devant elle en dansant, se forçant à sourire, elle songea un instant les rejoindre, remarquant que Lily-A était dans le groupe formé, c'était l'occasion de la voir. Hésitant un instant de trop, elle sursauta presque lorsqu'on l'interpella.
Sara connaissait trop bien cette voix et c'est presque un peu trop crispée qu'elle se retourna sur son ex-mari. Jamie ? Bonsoir. Elle était surprise de le voir ici, remarqua qu'il était encore en fauteuil mais qu'il avait au moins fait l'effort de rouler jusqu'à la fête. Il avait laissé pousser ses cheveux, ça lui allait bien, elle se demanda depuis combien de temps elle ne l'avait pas, ça lui semblait une éternité. Mais elle n'était pas mécontente de le voir, elle n'était jamais mécontente de se trouver en sa compagnie, pour Sara il émanait toujours quelque chose de rassurant de lui. Tu veux quelque chose à boire ? Elle attrapa un cocktail qu'on avait posé près d'elle mais qui n'attendait personne et le lui tendit.

Tu dansais la macarena, sur cette piste grâce à une fille qui t'avais traîné jusque là. Heureusement tu n'étais pas la seule sur la piste, vous étiez 6 à la danser. Tu imaginais déjà les personnes qui eux étaient en train de rire de vous en pensant que vous vous ridiculisez mais tu t'en foutais royalement, tu t'amusais à danser la macarena sur une piste avec des inconnus et devant des inconnus. Puis la musique s'arrêta et ta partenaire se présenta à toi. Tu l'avais trouvé, c'était le reine de la soirée. Tu hésitais à lui dire qui tu étais ou à lui dire en cadeau quand tout le monde lui donnera son cadeau. Puis finalement tu lui dira en cadeau. « Oh la reine, joyeux anniversaire votre majesté. Et moi je suis Zara » Elle te tendait la main et tu la serra tout en souriant. Puis elle te parla de Kol, il ne t'avait en rien dragué. Il t'avait surtout sauvé alors que tu étais paumée. « Non, il ne l'a pas était. Il est simplement venu me voir quand il a remarqué que j'étais un peu perdu » Y'a que toi pour te sentir perdu dans une fête avec des inconnus mais qui finis par danser la macarena avec c'est même inconnus. « Je peux vous assurez que vous l'avez aussi » Elle descendait de la piste pour aller vers le bar et tu la suivais, après cette danse quoi de mieux qu'un rafraîchissement. Arriver au bar tu prenais un cocktail, tu préférais éviter de finir bourré avant de lui avoir dis qui tu étais. Tu voyais que Lily discutait avec une personne et tu ne voulais pas la déranger. Après tout c'est la fêtée, elle devait avoir beaucoup de personnes à aller voir alors tu t'éloignais un peu et t'installa seule au bar. Finalement tu laissa la bière prendre la place du cocktail puisque tu allais resté seule ici pour un moment.

Une part d'elle avait envie de connaître la réponse et, l'autre en avait peur. Peur d'avoir trahie l'autre femme, bien que ce n'aurait pas été de sa faute puisqu'il avait affirmé qu'il n'était pas en couple. Lui, était en colère, ce que Grace ne comprenait pas, mais après tout, elle l'était aussi alors, il avait des bonnes causes de l'être. « Je sais bien que c'est compliqué, mais ce n'est pas une raison pour me crier dessus. »  Elle balançait sa tête en arrière, soupirant, repensant à ce qu'elle ressentait pour cet homme et, c'était compliqué de définir exactement. « Si tu as tellement envie de te mettre avec elle, arrête d'embrasser les femmes que tu rencontres. »  La blonde regrettait ses paroles, mais ne laissait plus rien transparaître sur son visage, que de la tristesse et de la colère. Repositionnant sa tête pour pouvoir regarder Léo dans les yeux. « Ne m'appelle pas “ma belle”. Je ne suis pas ta belle, je suis Grace. »  Ou bien personne, comme il voulait, après tout, il ne voulait devenir rien pour elle, juste être quelqu'un de passage, quelqu'un qui lui briserait le cœur dans tous les cas. Mais, l'autre soir restait quand même une soirée magnifique, bien que petit à petit, elle se dégoûtait. Remerciant intérieurement le Seigneur de lui avoir fait signe de ne pas aller plus loin. « Arrête de te chercher des excuses ou me demander le pardon, je sais très bien que c'était des paroles en l'air, l'autre soir. »  La sainte prise une gorgée de sa boisson, qui avait un goût exécrable pour elle. « J'aurais peut-être dû rester à ma place encore quelques années en plus. »  Ça n’aurait fait de mal à personne, parce que personne ne s’en serait rendu compte. Quelques larmes s’échappaient, elle tournait la tête pour cacher au maximum son visage de lui. « Puis j’en ai marre de pleurer à chaque fois que je te vois. » Puis elle fit demi-tour rapidement, essuyant de nouveau ses larmes et se mêlant rapidement à la foule.

Effectivement, Lily n'est pas ravie de le voir. Cela se voit directement sur son visage, ses traits qui se durcissent et le feu qui prend dans ses pupilles. Alfie en est presque blessé. Elle prononce son prénom comme on lâche une insulte à son pire ennemi et il n'a pas le temps de dire quoi que ce soit qu'elle l'éloigne de la foule. Aurait-elle honte d'être vue avec lui? Sa remarque le fait légèrement sourire et il parcourt la salle d'un rapide coup d’œil. « S'il te plaît, j'ai quand même mis une chemise tu ne peux pas dire que je n'ai aucune classe. » Il plaisante, encore et toujours. Ça a toujours été son truc de dire ce qu'il ne faut pas, ou d'être là dans les mauvais moments. Visiblement, Alfie a très mal choisi son soir pour faire sa réapparition. Il reporte son attention sur Lily et son sourire s'efface. Son regard est plus doux, il ne veut pas la mettre en colère. « Ne sois pas fâchée, je ne savais que ça t'énerverait à ce point là de me voir. » Peut-être a-t-il encore une chance de calmer le jeu. Bien qu'il sait que Lily a toujours eu son petit caractère, il ne s'était encore jamais rendu compte qu'elle pouvait être aussi froide. En même temps, il ne voit pas pour quelle raison elle l'aurait été avec lui vu la relation qu'ils entretenaient. « Je te rassure, je ne viens pas foutre le bordel. Puis j'ai cru comprendre que c'était une fête en ton honneur. » Il a mis le temps, mais à force d'entendre tout le monde parler de Lily, il a fini par faire le lien. Alfie lui offre un immense sourire rempli d'innocence. « Bon anniversaire! »