~ sujet commun : anniversaire de Lily-Anaëlle

Léo ne répondit rien, se contentant de sourire à la réponse d'Andrea, il était parfaitement d'accord avec elle, il avait le même point de vu, mais ils arrivaient dans la foule et déjà il l'entendait moins. Et puis il voulait faire attention, il tenait son fils dans ses bras et un coup était vite arrivé. Il se faufila donc et réussi à atteindre le bar non sans bousculer une ou deux personnes, alors qu'il passait sa commande il entendit un mot puis fort que l'autre, d'une voix qui lui disait quelque chose, se retournant il blêmit en croisant le regard couleur orage d'une Grace qui semblait plus que contrariée. Il s'attendait à croiser un tas de monde ce soir, mais jamais cette femme là, pourtant, vu ce qu'elle lui avait dit la dernière fois, il ne devrait pas être surpris. Instantanément il lâcha la main d'Andrea, un réflexe bien idiot parce que le mal semblait déjà fait. Lui revenaient en mémoire ses paroles, ses gestes envers Grace l'autre soir et il se sentait vraiment très mal parce qu'il avait l'impression de la trahir, les trahir toutes les deux peut-être. Pourtant il savait bien que le vent tournait toujours, que les choses finissaient par se savoir et même s'il n'avait à aucun moment mentit à la blonde, il savait qu'elle ne verrait pas la chose sous le même angle, il avait pourtant prévu de lui dire pour Jonathan, pour Andy peut-être, s'il la revoyait, mais jamais il n'avait songé que ça puisse être dans ces conditions là. Il fut sortit de sa torpeur par le serveur qui lui tendait sa coupe, il le remercia rapidement, avant de tenter de se focaliser sur Andrea. Il trinqua avec elle. A l'anniversaire de Lily ! Mais le cœur n'y était plus vraiment, Léo avait tellement envie de se terrer dans un trou de souris. Si Andy avait remarqué son trouble, elle n'en disait rien, continuant sur leur conversation. Dis-moi quand tu veux t'y mettre, je viendrais, j'ai un peu de temps les jours qui viennent. Je te réserverais une après-midi. Durant la sieste de John ! Le brun était des plus crispé et il ne pouvait s'empêcher de suivre du regard Grace et Maxence s'éloigner, il connaissait le juge, au moins de nom, même s'il ignorait totalement le lien qu'il avait avec la blonde. Elle l'avait traité de connard, elle, la sainte qui ne jurait jamais. Il sursauta presque à la question d'Andrea. Non... heu, oui. Hum... tu sais, je t'avais parlé d'un reportage au Japon, je pars dans deux semaines, mon voyage a été avancé. Il s'accouda au bar pour se donner une contenance et soudain, cette perspective d'évasion quelques jours lui sembla tomber à point nommé.

Tout aillait bien. Tu te le répétais en boucle dans ta tête. Tu avais repris tes esprits, en voyant que tu t'étais un peu mis à l'écart, et lorsqu'Aby te regardait de ses grands yeux, tout changeait. Tu avais l'impression d'avoir un poids sur les épaules, celui de ne jamais la décevoir, de faire tout ce qui était en ton pouvoir pour la satisfaire. La rendre heureuse et lui donner une vie stable et rangée. Tu avais regardé Adilyn puis Abygaël, tu avais une idée en tête, mais encore fallait-elle qu'elle plaise. « Hé bien, je me disais que l'on pourrait aller manger une glace ? » Tu t'étais approché de la petite. De ta petite. Avant de reprendre avant qu'elle puisse se réjouir, en regardant la jeune femme. « Enfin, si Adilyn est d'accord, parce que je ne voudrais pas briser des règles s'il y en a entre vous. » Tu avais attrapé la main d'Abygaël, pour sentir ses petits doigts dans les tiens, c'était une sensation réconfortante, comme si tu avais un foyer, un point d'attache. Et tu avais tendu ton autre main vers Adilyn, pour qu'elle l'attrape et renforce tout ces liens. Elle te donnait confiance toi, tu avais l'impression de pouvoir faire un bon père si elle t'aidait.

La petite allait bien, elle lui prouvait en lui montrant ses deux mains et la blonde ne put s'empêcher de soupirer avec un large sourire. Elle avait peur qu'elle se fasse du mal, c'était devenu instinctif ; Abygaël ne devait plus souffrir et elle devait la protéger de tout ce qu'il l'entourait, même si parfois ça relevait de l'impossible, elle voulait juste que la petite aille bien. Du moins, le temps qu'elles seraient ensemble. Adilyn laissant un regard à Xavier qui semblait rester en retrait et, en un instant, elle se sentie mal. Mal parce qu'elle venait de priver encore une fois un moment entre les deux, parce qu'elle ne faisait pas partie de cette famille. Adilyn se relevait en baissant les yeux, son sourire se perdait au fur et à mesure. Elle écoutait la proposition de Xavier, ce qui lui redonnait un peu le sourire, mais elle ne disait rien, se sentant toujours étrangère. « Non, pourquoi pas ! Il n'y a pas de règle à la maison … enfin, juste la fugue est interdite. » Sortait-elle en voulant se détendre un peu, même si son rire était un peu forcé. Quand il lui tendait la main, Adilyn hésitait, ça faisait décidément trop bizarre. Lançant un bref sourire à Xavier pour décliner sa proposition de lui tenir la main. Ils n'étaient pas ensemble, elle ne voulait pas donner une impression de parfaite petite famille. En l'occurrence, elle n'était rien, elle n'était personne. « C'est parti ! » Elle se tournait en attendant les deux autres.  

Une glace, oui une glace ! Maintenant qu'il en a parler j'en meure d'envie je regarde Adilyn pour qu'elle accepte. Et pour mon plus grand bonheur elle dit oui. Je fais un grand sourire. « Oui ! Merci. » Entre temps je sens la main de Xavier, de mon père, attraper mes doigts. Mon premier réflexe est de retirer ma main, mais finalement la chaleur de sa main contre la mienne me rassure, je la laisse où elle se trouve, dans sa main. Adilyn refuse de prendre la main de Xavier, seule, devant. Je fronce les sourcils, elle n'a tout de même pas l'intention de m'abandonner, de me laisser seule. Je m'avance, sans lâcher mon père, décidément c'est trop bizarre pour moi de l'appeler comme ça et attrape de mon autre main celle d'Adilyn. « Mais reste pas seule. » Je dis ça d'une petite voix timide, de peur qu'elle m'abandonne bientôt, qu'elle aussi elle s'en aille. Je refuse qu'elle me laisse seule, elle a décidée de s'occuper de moi, elle n'a pas intérêt à me fuir. Elle est un de mes seules repère ici.

Andréa fronça légèrement son visage lorsqu'il délia leur main, mais elle laissa rapidement passé ce moment derrière elle, ne voulant pas se poser trop de question. La jolie blonde trinqua au nom de Lily qu'elle n'avait toujours pas vue. Elle la chercha du regard, mais la vie toujours occupé avec ses amis. Andréa irait la voir un peu plus tard pour l'embrasser. Elle reporta son attention sur Léo mais lorsqu'elle observait son visage, elle comprit qu'il y avait quelque chose qui clochait. Intriguée, elle suivit du regard la personne que Léo semblait observer, lorsqu'elle découvrit une jolie blonde se fondre dans la foule, elle sentit son corps s'envahir de frison et son cœur lui fit mal. La douleur qu'elle ressentit était bien étrange pour elle, mais elle restait impassible ne voulant surtout pas montrer son trouble. Pourtant se que Léo dégageait ne trompait pas, il y avait quelque chose.
A cet instant, Andréa aurait voulut un peu d'alcool pour finir le verre d'une seule traite, pour enlever ce sentiment de malaise qu'elle ressentait. Elle détournait le regard pour se perdre dans le orange de son verre. La jolie blonde n'arrivait pas à réellement comprendre ses sentiments et cela l'angoissait. Elle prit quelque minutes pour reprendre contenance et rebondit sur la réponse quelque peu hésitante de Léo, un visage lumineux ou du moins elle l'espérait. Le Japon est un pays magnifique, j'y suis déjà allez deux fois c'était bien avant Bangkok. La première fois en tant que simple touriste car j'avais toujours été fasciné par leur culture, la seconde fois pour un shooting lors des Sakura. Le printemps est réellement la plus belle saison du Japon. Andréa avait adoré ce second voyage, tellement, qu'elle en était revenu avec un tatouage discret dans le creux du poignet d'un fleur de cerisier. J'aimerais y retourner une fois, faire découvrir ce magnifique pays à Jonathan. Andréa s'avait qu'elle avait parlé un brin trop vite, montrant son angoisse, mais elle savait que son visage ne montrerait rien.

Ezekielle s'accroupit et fit descendre l'enfant de son dos, qui alla rapidement se coller sur son paternel. «Merci sergent Wakefield. La princesse Butterworth est arrivée à bon port.» Ezekielle rit à sa réplique. Kol était bel homme, il avait bien des choses pour lui dans la vie. Mais sa gamine lui volait littéralement la vedette. Il... ils étaient irrésistibles. Le brun poursuit: «Je t'aurais bien offert un verre Ezekielle, mais le bar est ouvert à tous.» Ezekielle jeta un coup d'oeil au bar, où elle y aperçu justement Isaiah, qui criait son prénom en la saluant de la main. Elle lui offrit son plus beau sourire. Puis, elle se tourna de nouveau vers Kol. «De toute façon, j'ai de la compétition ce soir» avait-il ajouté en jetant un coup d'oeil à son brun. Ezekielle fronça les sourcils. Monsieur Butterworth était-il jaloux? En même temps... «J'aurais bien accepté un verre Kol, mais j'aurais eu bien trop peur que tu en profites pour te vanger de celui que je t'ai renversé dessus...» dit-elle en faisant allusion à leur première rencontre. Elle lui fit un clin d'oeil. De cette rencontre s'était suivie une soirée bien particulière. Puis Ezekielle s'était surprise à apprécier Kol, au fond.

En cette belle soirée, il y avait l'anniversaire de son amie, Lily-Anaëlle. La jeune femme avait donc décidé d'y aller. La belle blonde alla prendre une douche chaude et se sécha, enfilant une robe noire avec des talons hauts rouges. Elle se maquilla légèrement et se regarda dans le miroir. Une fois prête, elle sortit de sa maison et barra la porte, direction, la fête de son amie.

La jeune femme marcha de longues minutes, regardant tout autour d'elle. Constanze savait qu'elle allait boire à cette soirée, alors elle n'allait pas prendre la voiture et, de toute manière, l'endroit où avait lieu la fête était à quelques minutes uniquement de chez elle. Constanze arriva enfin à l'endroit. Elle voulait entrer, mais vit son ami, Lily dehors. Elle sourit grandement et alla la voir.

« Salut ma belle, joyeux anniversaire! »

Elle lui parla quelques minutes et décida alors de rentrer. La jeune femme alla tout de suite au bar et commanda alors un martini. Constanze pensait qu'il y allait avoir Kol, puisqu'il était ami avec Lily. Du moins, c'est ce qu'elle pensait. Elle reçu alors son verre et but une gorgée de sa boisson alcoolisée.

Dans tout ce monde il y'a bien quelqu'un qui allait pouvoir t'aider. Enfin si tu trouve quelqu'un qui n'est pas occupé parce que toutes les personnes que tu vois parlent avec d'autres. « Foutu Cj, m'abandonner au milieu d'une soirée alors que tu sais que je connais personne mais non monsieur préfére» Tu marmonnais ça à toi même, avant de voir l'homme à côté de toi et t'arrêtais de critiquer celui qui ta laissais tombé. tu sais pas s'il t'as entendu mais si c'est le cas, il va te prendre pour une folle qui parle toute seule. Heureusement que tu reste que quelques mois dans cette ville. « Bonsoir» Oh mon dieu, il te parle ça veut dire qu'il va t'aider. De toute façon tu lui laisse pas le choix, s'il veut partir tu t'accrocheras à son bras jusqu'à ce qu'il ce décide à t'aider et tant pis si tu passe pour une folle !  
« Oui en effet j'suis totalement perdu puisque la personne avec qui je suis venu a préféré aller boire un coup plutôt que rester avec moi alors qu'il sais que je connais personne !» Là pour le coup tu t'es un peu emportais, faut dire que sa t'énerve qu'on te lâche comme ça en pleine soirée mais c'est pas une raison pour s’énerver sur l'homme en face de toi alors que lui ne t'as rien fais ! Hum... désolé j'me suis un peu emporté Tu lui dis ça d'une petite voix parce que tu t'en voulais un peu de t'énervé sur lui alors que lui veut juste t'aider.  

Oh. Il était déjà au courant. C’est donc que Lily-Anaëlle lui avait tout avoué pour le baiser, et cela faisait très bien comprendre à Nelligan que ce baiser n’était donc d’aucune importance, niveau sentimental, pour la brunette. Si ce baiser avait éveillé en elle des doutes, ou fait renaître ses sentiments pour lui, elle n’en aurait pas parlé à Zach. Du moins, pas d’une façon que Zach aurait pris autant à la légère. Bon, au moins, ça réglait la question. Nelligan n’avait pas à penser que peut-être elle avait encore des pensées pour lui, que son cœur tanguait encore entre Zach et lui. Putain, il se sentait trop méchant et égoïste de penser ça alors que c’était Zach, l’autre côté de la balance. C’était l’un de ses meilleurs potes. Si ce n’était pas le meilleur. Et il était presque en train de lui souhaiter de se faire jeter par Lily-Anaëlle pour que ce soit lui à ses côtés. « Ouais. J’crois pas qu’elle ait autre chose à t’en dire de toute façon. Comme j’t’ai dit, c’était un baiser pour clore le chapitre sur nous deux. Maintenant, le reste du livre est tout à toi, et à elle. À vous deux. » Il aurait voulu ajouter qu’il le lui souhaitait, en tout cas. Mais il n’était pas encore rendu là dans son acceptation. Il aurait préféré se souhaiter à lui-même d’être le chapitre final de la biographie de Lily-Anaëlle. Et comme il ne voulait pas mentir à Zach, il s’arrêta là. Son ami semblait quand même un peu troublé, encore, même si ce n’était visible que dans la lueur de ses yeux. Nelligan le connaissait bien, son Zach, et quand il était ébranlé il avait beau chercher à le cacher, le jeune homme savait en déceler quelques signes chez lui. Mais c’était peut-être son imagination, encore, qui lui faisait défaut. Peut-être qu’il voulait trop avoir semé le doute dans l’esprit de Zach et ça, c’était méchant. Il ne voulait pas penser être capable d’une telle rancune. « Ça se terminera pas, Zach. J’ai juste besoin de temps, je pense. Lily-Anaëlle et moi, ça remonte à loin … j’me sens pas capable de laisser tout ça derrière maintenant. Mais j’aimerais y arriver. Parce que tous les deux, vous êtes des personnes importantes dans ma vie. J’m’en voudrais, au final, de vous avoir perdus pour ça. » Il lui sourit. Du temps, oui il en aurait besoin. Il ne savait pas combien de temps. Mais il espérait sincèrement être capable de passer par-dessus.

Woody buvait sa bière dans son coin, et il se disait qu’après l’avoir terminée, il allait sans doute s’en aller. Ça ne servait plus à rien d’essayer : le jeune homme n’était pas le bienvenu ici. En même temps, à quoi avait-il songé ? La fête de Lily-Anaëlle ; il y aurait forcément tous les amis de celle-ci qui le détestait pour ce qu’il lui avait fait. Même sa sœur en était un bon exemple. Et puis il y avait Sara, qui était la cousine de Lily, du coup ça agrandissant encore plus le cercle de gens qui regardaient Woody d’un œil malveillant. Honnêtement, il avait pensé que ce serait drôle de venir se mêler à la partie, mais il le regrettait maintenant. Le jeune homme venait de caler les dernières gorgées dans sa bouteille quand une jeune femme blonde (Aino) s’assit à côté de lui. Il tourna la tête vers elle et reconnut tout de suite la fille de la plage qui s’était battue avec Sacha. Celle qu’il aurait peut-être dû choisir, au fond, puisque Sacha avait changé d’idée au moment où ça devenait plus intéressant. « Même pas. » Il rigola. C’était une drôle de question, mais il trouvait amusant qu’elle ramène ça. « Elle est peut-être pas aussi garce que tu le penses, alors. » Dit-il, sans nécessairement vouloir défendre Sacha, mais en même temps elle n’avait pas l’air d’une garce. En ce moment c’était la blonde qui agissait tout comme.

Tu t'étais glissé dans son dos, et tu l'avais vu sursauté. Tu avais entendu le bruit de verre qui s'éclate au sol. Et le regard désolée de la jeune femme lorsqu'elle tourne le visage vers toi. Pour le coup, tu avais sursauté avec elle, tu n'avais pas prévu ce genre de réactions et même si ça t'amusait pas mal, tu ne faisais pas le malin. « Je ne voulais pas vous faire peur. » Tu avais rapidement passé ta main derrière ta tête, tu avais un air bête. En même temps, tu te sentais un peu mal de lui avoir fait tomber son verre, de lui avoir fait peur. Tu ne voulais pas la surprendre à ce point là. « Je peux faire quelque chose pour me rattraper ? Vous inviter à danser ? » avais-tu demandé avec le sourire. Tu avais même tendu ta main pour l'inviter à danser. La musique venait de changer, c'était devenu un slow lent et délicieux, la seule danse que tu pouvais danser sans trop de problèmes, puisque tu avais juste à bouger tes pieds, et que pour tes pas, c'était parfait.

Je me laissais porter par son rire, pouffant à mon tour. Heureusement que je n’avais pas parié d’argent, sinon je serais plus pauvre que jamais, d’une part j’étais choquée qu’elle ne lui ait pas sauté dessus et de l’autre, j’étais ravie qu’elle n’ait pas touché à cet homme, car elle ne méritait sûrement pas de toucher à un spécimen masculin. Je roulais des yeux, pas aussi garce, d’un point de vue oui. « C’toi qui vois, elle est venue où je travaille dans l’espoir que l’on m’vire en jetant tout ce que j’apportais par terre et en me criant d’ssus. » Je haussais les épaules, il allait sans doute plus la défendre que moi, mais j’m’en foutais complètement, il y avait une part de vérité dans mes paroles. Dans tous les cas, j’avais été à deux doigts de perdre mon job après que mon patron m’ait entendu l’insulter. « Mais si à tes yeux, une garce n’fait qu’baiser, alors j’en suis pas une non plus. » Je levais une main pour m’innocenter tout en buvant une gorgée de ma boisson. « Tu la surveilles de loin, c’est ça ? C’pour ça que t’es sur les escaliers, pour voir en hauteur ? » J’plaisantais, bien évidemment, j’lui lançais un sourire taquin avant de regarder les gens s’amuser.

« Papy ! Papy !? » Lança Lennox avec un rire en la regardant d’un air faussement menaçant. Il avait souvent avoir l’air bête, Lennox n’était pas très doué pour avoir l’air méchant. « Mais oui, j’abandonne. J’suis pas assez en forme faut croire. » Il sourit. Il allait sans doute devoir se remettre au sport, aussi. Paraissait-il que c’était bon pour le moral. Le trentenaire proposa alors à Sacha d’aller rejoindre ses amis, puisqu’ils en avaient fini avec ce château gonflable et qu’elle devait bien être venue ici pour socialiser, pas pour rester avec Lennox toute la soirée. Il était bien moins divertissant que la plupart des gens ici. Il apprit alors que Sacha n’était pas très bien intégrée, donc elle ne connaissait pas beaucoup de monde ici. « Oh. D’accord. » Dit-il. Sacha proposa d’aller voir de ses amis. « J’connais pas grand monde non plus, en fait. Mais si tu veux, on peut aller rejoindre ma copine dans la piscine à boules. Ils sont pas mal de monde. Ça te permettrait de faire connaissance. » Il descendit à son tour du château gonflable et, après que Sacha ait accepté d’aller faire un tour dans la piscine à boule, tous les deux embarquèrent dans celle-ci. Il y avait maintenant Lou, Lily-Anaëlle, un grand blond, une châtaine et un châtain. Avec eux deux qui venaient de s’ajouter, ça faisait une belle bande. Ils étaient visiblement en train de jouer à Marco Polo, puisque l’homme aux cheveux châtain avait les yeux fermés et le criait à tue-tête en attendant les réponses des autres, se déplaçant dans les boules en suivant ses sens. C’est Lou qui aurait été douée à ce jeu. Lennox regarda Sacha. « On embarque dans le jeu avec eux ? » Demanda-t-il à voix basse.

Visiblement, Maxence entrait dans un territoire qui ne lui était pas autorisé. En même temps, c’était normal que Grace ne s’ouvre pas aussi facilement, après tout ils ne s’étaient pas parlé pendant des années, alors il ne pouvait pas s’attendre à ce qu’ils se confient tout comme de grands amis. Et même s’ils s’étaient souvent parlé à la petite école, c’était des conversations d’enfants. Des conversations innocentes. Là, les tracas de la vie d’adulte, c’était une toute autre chose. Ce qu’elle lui raconta enleva toutes autres questions à Maxence. Il n’était pas du genre à se montrer curieux sur les affaires des autres, et puis les confessions étaient bien confidentielles. La confidentialité, ça le connaissait, lui aussi. Alors il n’insista pas. « Oui, je comprends tout à fait. Je me tais alors. » Il fit un signe sur ses lèvres comme s’il les cousait. Grace s’excusa de ne pas s’être rendu compte de ce qu’elle disait. Maxence secoua la tête. « Ça arrive. » Elle n’avait pas à s’excuser pour avoir sorti quelques vilains mots. Elle devrait le voir, lui, quand il essayait de réparer un truc par lui-même. Il blasphémait dès que ça ne fonctionnait pas comme il le voulait. Pourtant, il s’entêtait toujours à ne pas faire appel à des professionnels. Grace affirma finalement être toujours mieux à l’extérieur, de toute façon. « Ouais et il commençait à faire chaud, à l’intérieur. J’savais pas que Lily-Anaëlle avait autant d’amis, sérieux. C’est hallucinant tout ce monde. » Il rigola. Certains étaient plus sociables que d’autres, faut croire. S’il avait fallu qu’on lui organise une fête à lui, il n’y aurait pas eu tout ce monde.

Quand la blonde lui expliqua ce que Sacha avait fait comme mauvais coup vis-à-vis elle, Woody haussa les sourcils, assez surpris par l’événement. Franchement, c’était un peu une réaction d’enfant pourri gâté que de venir foutre la merde à la job de l’autre, non ? Ce n’était tellement pas l’image qu’il se faisait de Sacha. Ça le troublait. « T’es sérieuse ? Mais qu’est-ce qui a fait que vous vous détestez à ce point-là ? Genre, pour en arriver là … faut que ce soit gros … » Woody ne voulait pas avoir l’air de se mêler de ce qui ne le regardait pas, mais en même temps à force d’être pris entre les deux, il développait cette curiosité face à l’animosité entre la blonde et la brune. Il avait rarement rencontré des gens qui pouvaient se détester à ce point. Même Jamie et lui étaient plus civilisés, et pourtant, ils se détestaient totalement. La blonde renchérit sur la définition d’une garce, et Woody haussa les épaules. « J’sais pas trop, j’me suis jamais vraiment arrêté sur la définition de garce. » Il rigola. Il déposa sa bouteille vide à côté de lui, ça ne lui servait à rien de la tenir comme ça pour rien. La jeune femme lui lança encore une petite blague comme quoi il surveillait Sacha de haut. Woody rigola en regardant les gens dans la piscine à boules, avec Sacha et un homme qui venaient de se joindre à la partie, justement. Ils s’amusaient comme des enfants. Et lui n’aurait pas sa place là non plus. « C’aurait été une bonne excuse ! Mais non. Disons que je comptais partir bientôt. C’est quoi le masculin de garce ? Connard ? Bref, c’est pas mal ce que je suis, moi, aux yeux de tout ce monde. » Il haussa les sourcils en redressant les épaules, inspirant et soupirant.