~ sujet commun : anniversaire de Lily-Anaëlle

Sa sœur était partie rejoindre ses amis pas loin, laissant Adilyn seule avec Xavier seul aussi. Peut-être qu'il le saurait, il serait sans doute ravi que sa fille veuille passer du temps avec lui alors qu'ils étaient dans une fête pareille. Elle déglutissait le regard se posant toujours autant partout, déçue de Xavier ; bien que ce n'était nullement sa faute. Adilyn devrait sans doute être plus en colère sur Abygaël, mais le stress de l'avoir perdue une deuxième fois la faisait perdre la tête. « Je savais que c'était une mauvaise idée. » Se chuchotait-elle, ne savant pas si l'homme l'avait entendu. « Oui … non. Pas vraiment. » Elle n'avait pas fait attention à elle, elle n'avait fait attention à personne d'autres que sa sœur qu'elle n'avait pas vu depuis des siècles, alors heureuse de la retrouver, elle ne voyait plus rien autour. La femme avait honte d'elle et ne voulait pas sentir le regard du père de la petite sur elle. Même avec ses douze centimètres en plus, même avec son mètre quatre-vingt-dix, elle n'arrivait pas à voir la petite qui c'était sans doute faufiler entre les gens. « Ils n'ont pas dit qu'il y avait une sorte de … piscine pour les enfants ? » Le discours, elle l'avait bel et bien entendu, mais faut dire que ces temps-ci, elle ne retenait plus grand-chose. « Elle doit être dehors. » Elle prise la main de Xavier avant de commencer à se faufiler entre la foule.

Tu avais glissé un dernier sourire en sa direction, murmurant quelque chose qui lui était destiné. « Je te le promets ! » Elle comptait autant pour la danse, que pour ton bonheur que rien ne devait ternir. Sur ces mots, tu avais disparu dans la foule. Tu était petite, et les invités si grands. Pourquoi fallait-il que toutes les personnes que tu rencontres fassent une tête de plus que toi ? en tout, cas ça te permettait de le surprendre, d'arriver plus en discrétion puisque tu voyais bien qu'il semblait te chercher du regard, et ce n'était pas dans le but de venir te voir. « Milo ! » Quel culot, tout de même. Tu te demandais bien vite pourquoi tu étais allée à sa rencontre. La folie, ou l'inconscience peut-être. Ou l'envie de vérité. Votre dernière conversation t'avait laissé un goût amer dans la bouche. Pendant des semaines, tu avais fait le zombie. Puis tu avais revu Sloàn, et Nelligan. Autant dire que c'était pas la joie à ce moment là. Lui semblait surpris quant à ta transformation. A côté de quoi tu passais en fait, parce que les boniments, ce n'était plus pour toi. « Qu'est-ce que tu fais là ? A Bowen, j'veux dire. » Parce qu'il était évident qu'il avait été invité. Comme tout le reste de la ville, et tu comptais bien en toucher deux mots à Ally ou à Kol. Plus à Ally, elle était plus au courant de votre passé, que Kol. L'avoir là, planté devant toi, ça te chamboulait. Pas de drame, on avait dit ? Raté.

Anna était seule au milieu de la foule en quête d'une personne connue. Mais tout le monde semblait être occupé, soit à aller voir Lily, soit avec quelqu'un d'autre, et elle ne souhaitait déranger personne. Elle s'apprêtait à aller au bar se chercher un verre mais Nelligan, un homme qui a toujours été là pour elle arrive avec des shooters en la saluant. Tout sourire, Ann' répond :

Ahhh, tu lis dans mes pensées.

Elle n'est pas du genre ivrogne, mais vu ce qu'il se passe en ce moment dans sa vie, elle a bien envie de se lâcher ce soir. Du coup, elle s'enfile un shooter cul sec, comme il se doit quoi, et attend que Nell fasse de même.

Bon alors comment ça se passe avec Ayda ?

Étrangement, ça met un peu mal à l'aise la jeune femme que sa petite sœur vive avec Nelligan. Il a été un parfait gentleman avec l'aînée lorsqu'elle est arrivée en Turquie mais cette dernière a ce sentiment déplacé de jalousie envers Ayda. C'est sa petite sœur, et elle lui souhaite le meilleur, mais au fond d'elle elle s'en veut d'avoir proposé que son ami et sa sœur vivent ensemble. Elle a ce sentiment idiot que son histoire avec Nelligan ne sera plus aussi unique qu'elle l'avait été jusqu'à présent.

Elle marmonnait quelque chose que tu n'entendis. Et elle ne semblait pas trop sûre de la direction prise. Ce n'était pas un bon début, et tu commençais à ressentir au fond de toi, quelque chose comme une angoisse. « Hum.. Une piscine à boule et un château gonflable, vous pensez qu'elle est allée jouer ? » Ce n'était pas une vraie question, plus pour toi-même que pour elle parce que tu n'y connaissais rien. Et puis à son âge, il semblait évident qu'une petite fille aimait jouer dans de tels endroits. Adilyn affirmait qu'elle devait être dehors et t'attrapais la main pour filer avec toi. Tu la laissais faire, traversant cette foule qui ne semblait pas vouloir se bouger en sachant que vous essayiez de passer. Tu te demandais si ça serait pareil avec un incendie, mais tu n'allais pas mettre le feu à cette soirée. Ou pas ce genre de feu. « C'est incroyable le monde qu'on peut mettre là-dedans ! » lui soufflais-tu une fois sortie de la salle. La journée commençait à peine à se coucher, il vous restait encore au moins une heure avant que la nuit ne tombe. Tu avais lâché la main d'Adilyn une fois à l'extérieur, te sentant un peu trop à l'aise pour prolonger un tel contact. « Vous faites le château et moi la piscine à boules ? » Bon, il fallait dire que ton choix était totalement intéressé. Toi aussi tu avais eu envie de sauter dans cette piscine rien qu'en entendant l'annonce, mais tu avais su garder ta contenance. Maintenant tu n'allais pas te priver. Lorsqu'elle approuva l'idée, tu pris la direction de la fameuse piscine, prenant soin de retirer tes chaussures auparavant. Et tu avais vu le petit sac en forme de lapin, qui appartenait à Abygaël, ça tu en était sûr. Tu te glissais parmi les gens qui s'y trouvais et qui avait l'air de jouer à une jeu de ton enfance. « Je t'ai capturé ! » disais-tu en la tenant fièrement contre toi. Tu ne voulais pas lui faire peur, et tu espérais que cette approche était la meilleure.

Andréa était restée dans sa voiture de longue minutes après l'avoir garé sur le parking. Son fils gazouillait à l'arrière et une musique berçait ses pensées. Elle voulait assisté à l'anniversaire de la jolie Lily, mais elle savait qu'elle y retrouverait Léo. Depuis leur escapade nocturne sur la plage, elle n'avait pas revu le père de son fils et elle angoissait légèrement. Sur cette plage, elle s'était sentit totalement désinhibée et avait laissé parler son coeur. Mais comment devait elle réagir désormais.
Andréa prit son courage à deux mains, elle venait pour Lily-Anaëlle. Après une inspiration profond pour lui donner de la force, elle sortie de la voiture et saisit doucement son fils à l'arrière. Andréa embrassa tendrement la tempe de Jonathan qui était d'une humeur particulièrement joyeuse. Elle saisit son sac et verrouilla sa voiture pour entrée dans la salle des fêtes. Andy se sentait toujours un peu étrangère parmi tous ses gens, elle en connaissait tellement peu. Plus de dix mois à Bowen et elle n'avait noué quasi aucun lien ... parfois, elle aurait aimé trouvé cette personne qui lui manquait. Elle cherchait du regard Lily-Anaëlle et la repéra rapidement, en pleine conversation avec des amis. Ne souhaitant pas la dérangée, préférant la voir un peu plus tard, lorsque cette effervescence serait retombée. Elle posa le sac de son fils dans un coin de la salle, cachée, là où elle pourrait l’attraper sans problème et où il ne dérangerait pas. Son fils se fit un peu plus agité dans ses bras et elle reporta son attention sur lui. Les gazouillis plus fort, les bras tendus vers la gauche, il semblait avoir repéré quelqu'un. La jeune blonde, récemment reteinte, détourna son regard sur l'objet des désirs de son fils. Son souffle se coupa dans sa poitrine. Elle se fit l'effet d'une adolescente, mais elle ne put réprimé le bon que fit son coeur. La nuit qu'elle avait passé avec Léo avait bel et bien débloqué quelque chose au fond d'elle. Elle se décida à approché doucement, ne savant pas vraiment comment l'accoster. C'est don naturellement qu'elle posa sa main sur son bras, pour lui signifier sa présence. Léo ... murmura-t-elle. Elle s'était sentit gauche à son contact ses dernières semaines, mais se n'était rien comparé à maintenant.

Il avait beau se dire non fumeur, Léo, force était de constater que depuis quelques semaines il n'oubliait jamais de prendre un paquet de cigarette dans sa poche et qu'il s'en grillait quelques unes dans la journée, en cas de stress ou de contrariété, sentir la nicotine qui l'apaisait, il en retirait un plaisir coupable mais nécessaire. Lui qui n'hésitait jamais à prendre l'avion en cas de coup de mou, qui se donnait pour excuse ses obligations professionnelles pour filer à l'autre bout du monde, il se contraignait depuis quelques mois à rester près de Bowen, depuis 11 mois exactement, depuis que Jonathan était né. Il ne voulait pas blâmer son fils ni Andrea, ce gamin c'était la meilleure chose qui lui soit arrivé depuis longtemps, mais il n'était pas fait pour resté coincé à Bowen, ici, il étouffait. Tirant négligemment sur la cigarette, il regardait les gens aller et venir, il se mit à espérer qu'on avait engagé un photographe pour immortaliser les meilleurs moments, pour Lily qui ne pouvait pas avoir l’œil partout, notamment vers le château gonflable ou la piscine à balle où on semblait bien s'amuser.
Léo entendit gazouiller dans son dos et, se retournant, il vit Andrea avec Jonathan dans les bras se diriger vers lui. IL se sentit tout d'un coup coupable, comme pris en flag', il avait promis de ne jamais fumer devant son fils. Il écrasa rapidement la clope sur le sol, toussota avant de sourire. La jeune maman semblait radieuse bien que gênée et le gamin heureux de retrouver son père. Salut vous deux ! Dit-il de la façon la plus faussement décontractée au monde, il se sentait vraiment bête, avec ses vêtements qui devaient empester il ne pourrait pas prendre John dans ses bras. Et puis il songea que c'était la première fois qu'il revoyait Andrea depuis cette fameuse nuit. C'est gentil d'être venu pour Lily. Comment ça va ?

Le rire cristallin d'Aino me donne encore plus envie de sourire, si c'est possible. Je ne l'avais encore jamais entendu, mais je dois dire que je suis sous le charme. Encore plus qu'avant si ça aussi c'est possible. Femme qui rit à moitié dans ton lit ? C'est bien ce qu'on dit ? Eh bien moi ce n'est pas que dans mon lit que j'aimerais qu'elle soit, c'est dans ma vie aussi, et ça ne m'était encore jamais arrivé. Quand je me relève, je vois un toboggan et coup je tends la main à Aino pour qu'on y aille ensemble. Seulement, cette dernière me pousse pour me passer devant, me lançant au passage que je ne la trouverai pas, et moi ben, je tombe au sol, encore. A croire que je n'ai aucun équilibre ! Je réussis finalement à me relever, encore, je m'avance vers le toboggan et y glisse sans attendre pour rejoindre Aino dans la piscine à boules. D'autres personnes s'y trouvent, y compris une petite fille alors avant d'atteindre la piscine, pour ne blesser personne, je crie :

Chaud devant !

J'arrive les pieds les premiers au milieu des boules colorées, en espérant ne percuter personne. Heureusement, ça n'est pas le cas, et je ris en entendant une jolie brune crier "bazinga", comme le fait Sheldon Cooper dans The Big Bang Theory. J'aime bien les séries TV et celle-ci fait partie de celles que j'apprécie. Je cherche Aino du regard, mais elle se cache visiblement, alors je commence à avancer comme je peux pour la chercher. Nous venons à peine d'arriver, je n'ai pas déjà envie de la perdre ! Au passage, je bouscule un peu la sosie de Sheldon.

Oups pardon ! Dis-je, gêné, en posant ma main sur l'épaule de la jeune femme. Et je repars en quête d'Aino parmi les balles multicolores. Je vois bouger non loin certaines d'entre elles, et je me dis que ça doit être elle alors je pars dans cette direction.

Les temps changent. Maxence ne savait pas vraiment comment interpréter cette affirmation. La religion catholique était-elle beaucoup plus permissive à l’égard des sœurs, ou bien était-ce Grace qui était un peu moins liée à sa foi ? Il se contenta d’hocher la tête avec un sourire, se disant qu’il découvrirait bien la réalité au fil de la conversation. Pour le moment, ils prirent possession de leurs consommations et trinquèrent à la santé de Lily-Anaëlle. Maxence manqua de s’étouffer dans son verre quand Grace lui demanda s’il n’était pas venu avec sa femme, ce soir. Cette question l’avait tout simplement ramené plus de quatre ans en arrière et il avait perdu cette habitude qu’on lui attribue une épouse. Le juge reprit son contrôle et regarda Grace dans les yeux avec une petite mine déboussolée, mais un sourire quand même. « Non. Je … nous avons divorcé il y a quatre ans. » Elle l’avait divorcé, plutôt. Parce qu’il avait été trop concentré sur sa carrière, trop investi dans son boulot et pas dans sa vie de couple ou sa future vie familiale. Aujourd’hui, alors que Maxence avait l’impression de devenir un vieux garçon, il regrettait un peu, quand même. Mais il ne savait pas s’il ferait les choses différemment, s’il avait l’occasion de retourner dans le temps. Sa carrière était toujours aussi importante pour lui. Sauf qu’il se rendait compte qu’il y avait bien plus que ça à une vie.

Anna semblait assez ravie de le voir devant elle, avec ces shooters. Il lisait dans ses pensées, disait-elle. Il lui sourit, même si au fond, c’était triste que tous les deux en soient rendus là. Leurs cœurs en miette, leurs regards assombris, leurs corps las. Heureusement qu’Anna et Nelligan pouvaient toujours compter l’un sur l’autre, au final. « Santé ! » Avait lancé Nelligan juste avant qu’Anna ne cale cul-sec l’un des shooters. Nelligan la suivit de près dans l’acte. Il déposa les verres vides non loin d’eux avant de revenir vers son amie. Il avait toujours en main deux autres shooters, mais d’abord, Anna lui demanda comment ça se passait avec Ayda. « Oh, avec Ayda, super bien ! On s’entend bien, elle est calme, tout ça. » Il eut un léger rire mal à l’aise. « C’est plutôt nos deux autres colocataires qui sont plus … disons … spéciales. » Enfin, elles n’étaient pas des monstres non plus, mais il se doutait bien qu’Ayda aurait préféré avoir des colocataires un peu plus sages. Nelligan s’approcha d’Anna pour lui confier, en un murmure : « La première fois que j’ai rencontré l’une d’entre elle … elle … enfin tu vois elle … se donnait du plaisir … tout seule … dans le salon. » Il se recula, maintenant le secret dit. « Pour le coup j’étais "content" que ce soit moi qui la surprenne et pas Ayda … » Il s’imaginait bien que ça l’aurait un peu traumatisée de voir une femme s’adonner à de tels plaisirs dans un endroit pas trop intime, considérant qu’ils étaient quatre dans ce logement.

Tu m'étonnes qu'il se pointe, un open bar c'est juste la perfection, pas besoin de dépenser un centime, et tu bois jusqu'à plus soif. Enfin, moi j'ai toujours soif, va comprendre. J'lui souris quand il me dit qu'il connait la fêtée, mais je fais semblant de m'offusquer quand il sous-entend que, moi, je n'ai pas été invitée.

Ehhh ! Je crie. Mais moi aussi j'ai été invitée ! J'ai juste pas lu l'invitation.

Normal quoi. Je l'ai dit, y'avait marqué open bar et voilà. Je sais même pas qui a posé cette invit' dans ma boîte aux lettres, Ally & Kol, ceux qui avaient signé me sont totalement inconnus. Mais franchement on s'en fout pas mal, right ? Je suis là pour faire la fête, et visiblement le dénommé Isaiah c'est la même chose. Il me propose de concourir sur la vitesse où on peut boire nos bières toutes neuves. Moi, avaler, c'est mon boulot, alors s'il a envie de perdre, c'est avec moi qu'il faut jouer à ça !

Allez.

Et je commence à boire, ma descente est bonne, of course. Cette bière n'est pas terrible mais j'ai vu pire. Je finis de m'enfiler ma bouteille en un temps record et je m'essuie la bouche de manière étonnamment élégante, avec une petite serviette en papier posée sur le bar.

"Avec Ayda, super bien ! On s’entend bien, elle est calme, tout ça." Anna ne fait pas la grimace en entendant ces mots mais presque. Elle aurait égoïstement préféré qu'ils ne s'entendent pas. Mais à cette pensée, la jeune femme s'en veut terriblement. Elle fait vraiment une mauvaise grande sœur ! Elle devrait plutôt être ravie pour elle qu'elle puisse s'entendre avec Nell. Du coup elle décide de l'être, même si au fond, c'est difficile. Le rire gêné du jeune homme ne l'aide pas vraiment en ce sens mais elle sourit malgré tout, parce qu'elle se souvient à quel point il avait été mal à l'aise douze ans plus tôt quand elle est arrivée. Elle l'était sûrement plus que lui alors sur le moment elle ne s'en était pas vraiment rendu compte, mais maintenant elle a le recul nécessaire pour le voir.

La suite de la conversation bouleverse un peu Anna. Elle sent le souffle de Nelligan sur sa peau quand il s'approche d'elle pour lui murmurer quelques mots, et ça la met un peu mal à l'aise. Pourtant elle ne montre rien. Elle ne comprends pas vraiment ce qu'il se passe. Surtout que quand le jeune homme prononce le mot "plaisir", Anna ressent un frisson lui parcourir le corps. Elle a envie de se reculer, là tout de suite, mais elle n'en fait rien. Elle est en train de digérer l'information de Nelligan sur l'attitude d'une de ses colocataires et elle se surprend à ne pas l'aimer du tout, sans même la connaître. Non mais wtf ? C'est le shooter qui la rend déjà folle ? Quand il finit par se reculer, elle a chaud. Elle espère que ses joues ne la trahissent pas parce que sinon elle ne saura vraiment plus où se mettre. Elle entend qu'il est content d'avoir surpris sa colocataire en plein touche-pipi, et elle arque un sourcil. Sérieux ? Mais elle comprend finalement qu'il était content surtout qu'Ayda n'ait pas été à sa place.

Je suis sûre que ça n'était pas la seule raison pour laquelle tu étais content. Dit-elle en riant et en s'enfilant un deuxième shooter dans l'espoir de se calmer un peu.

L'odeur de la cigarette la ramena plus d'un an en arrière, sur une plage de Thaïlande. Elle détailla son visage avec minutie, se demandant comment réagir. Elle avait la sensation de sentir ses mains encore sur elle. Les secondes s'étirèrent doucement alors que Andréa reprenait doucement contenance. Lorsqu'il la remercia d'être venue pour Lily, la jolie blonde se sentie presque coupable d'être venue autant pour elle ... que pour lui. Il va très bien, il est en pleine forme depuis qu'il s'est levé de sa sieste, une vraie pile électrique. Et moi, ... je vais bien! J'aurais s'en doute du te téléphoner. Les derniers mots avaient été tel un murmure.

Andréa avait passé des heures et des heures à vouloir l'appeler, appuyant sur le téléphone rouge dès qu'elle tentait de l'appeler. Elle avait peur de s'être fait des illusions, d'encore une fois ne pas partager les mêmes sentiments et retomber de haut. Pourtant cette fois ci, elle avait l'impression d'avoir toucher Léo bien plus. J'ai juste ... Andréa hésita un moment. Je suis perdue en faite, je ne sais pas comment me comporter. J'ai envie de ... de partager des choses avec toi et en même temps ça me fait peur. Je suis venue ici pour Lily, mais dans l'espoir aussi de te voir et de pouvoir te parler. Mais maintenant que j'y pense, ce n'est absolument pas le bon moment et j'ai l'impression d'être une folle à débiter autant de choses. fit elle en rigolant doucement.

Léo s'attendait à se faire gronder comme un gosse à cause de la cigarette, mais Andrea n'en fit rien, elle semblait plus préoccupée qu'autre chose. Alors il attrapa son fils, parce que celui-ci lui manquait, il avait envie de sentir son contact contre lui et l'enfant sembla ravit de rejoindre les bras de son père. Avouons aussi que ça compensait l'envie qu'il avait de prendre Andrea contre lui, il ne pouvait pas faire les deux, alors autant choisir le plus simple. Tu as bien dormi bonhomme ? Il caressa son visage en souriant puis reporta son attention sur la blonde. Tu n'avais pas à me prévenir, c'est bien que tu sois là... J'aime beaucoup tes cheveux. En blonde elle le rendait fou. Il n'aurait peut-être pas du dire ça, il voulait lui faire un compliment mais elle sembla toute chamboulée et puis en l'écoutant parler il comprit. Lui aussi se sentait mal à l'aise, il ne savait pas bien comment il allait se comporter ce soir envers elle et envers les autres, s'il devait lui prendre la main, l'embrasser ou au contraire tenir ses distances. Et puis il fini par lui sourire avec une grande douceur. Il allait le faire au feeling et tout devrait bien aller... J’espérais que tu viendrais aussi. On a qu'à ne pas se poser de questions... c'est bien, lorsqu'on ne réfléchi pas trop, non ? Evidemment il faisait référence à leur dernière entrevue, où ils avaient laissé toute conscience derrière eux, ce qui leur avait fait le plus grand bien. Et puis, on est un couple célèbre il parait. Autant rire de cette situation des plus dérangeantes, même s'il ne savait pas si Andrea était au courant ou non.