| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| you know how i'm feeling inside -r. | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: you know how i'm feeling inside -r. Ven 1 Juil 2016 - 3:38 | |
| Retour à la case départ. Voilà ce que tu avais fait dans ta vie les derniers jours. Depuis le soir où tu avais vu Adilyn, tu avais sombré dans l'alcool. Oubliant tous tes principes, laissant tes vieux démons te happer. Tu t'étais fait avoir et tu continuais de sombrer. Tu avais raté les deux derniers rendez-vous que tu devais avoir avec Abygaël, de toute façon, tu n'avais aucune raison de t'y rendre. Tu aurais passé ta journée à attendre qu'elle pointe le bout de son nez, sans avoir l'occasion de la voir. Parce que pour toi, Adilyn l'empêcherait d'approcher un meurtrier. Elle avait raison, tu n'avais même pas à la blâmer pour ça. Au fond c'est toi qui avait merdé, c'est toi qui avait voulu faire confiance à une parfaite étrangère. Elle n'était pas ton allier dans ce combat, non, elle était une étrangère, qui semait le trouble dans ta vie, dans ton cœur. Tu n'étais plus que l'ombre de toi-même. Tu avais fermé la boutique depuis des jours, incapable de coudre quoique ce soit. Tu n'avais jamais touché le fond depuis trois ans. Tu pensais avoir déjà sombré mais cette chute là était la plus profonde. Elle ne t'affectait pas que toi, tu l'ignorais peut-être, mais Aby devait se poser des questions, elle devait sans cesse harceler Adilyn pour lui demander pourquoi tu n'étais pas venu la chercher. Elle devait penser que tu ne voulais déjà plus d'elle, alors que ce n'était pas le cas. Elle ne le savait pas, elle ne comprendrait sûrement et tu ne pouvais pas lui expliquer les choses. Elle pouvait comprendre pas mal, mais elle restait un enfant et tu ne devais pas la faire tomber dans tes problèmes d'adultes. Il fallait préserver son innocence. Un soir de plus, tu marchais dans la ville, comme un zombie, une bouteille presque vide dans la main. Tu puais l'alcool à des kilomètres, tu étais ivre, une fois de plus. Et tu allais t'allonger sur la plage. Un souvenir qui te torturait l'esprit. Celui d'une rencontre douce, qui laissait présager une belle histoire. Un baiser qui avait été si torride, mais court. Tu ressentais encore la sensation sur tes lèvres, tu laissais tes doigts glisser dessus, en soupirant doucement. |
| | | Invité | Sujet: Re: you know how i'm feeling inside -r. Ven 1 Juil 2016 - 20:13 | |
| Elle ne saurait pas dire le nombre de jours où elle a doublée sa dose d'anti-dépresseur sans l'annoncer à l'administration du foyer où Abygaël était inscrite, sans le dire à son propre patron. Mais, c'était la seule chose qui arrivait à lui faire se lever avec un secret en plus à garder, à éviter de lui faire faire des cauchemars sans se lever dans la précipitation pour voir si personne s'attaquait à la petite. Si cette personne n'était pas Xavier. Et toute cette histoire la faisait penser à la sienne qui n'était pas belle non plus, bien qu'elle n'ait étrangler personne, elle avait l'impression que c'était de sa faute si cette femme était morte. Elle avait l'impression d'avoir été la personne qui avait mis une dose trop importante de médicament pour tuer cette femme, pourtant, Adilyn ne se souvient pas avoir eu envie de tuer cette femme. Et ça ne faisait que l'effrayer de passer tous les matins la porte de l'hôpital, l'infirmière avait peur de son propre travail et de ce qu'elle était capable de faire. La blonde ne saurait aussi dire le nombre de jour où Xavier était devenu invisible dans sa vie, celle de la petite qui ne faisait que lui poser les mêmes, en disant qu'elle aussi allait finir par disparaître un jour, parce qu'elle avait l'inversion que les gens la fuyaient, sans doute. Adilyn en voulait à Xavier pour ça aussi, disparaître, laissant sa petite fille derrière elle. La trentenaire flânait sur les routes avant de se trouver devant la mer, l'endroit qui devait le plus l'effrayer après la prison, mais pour ce soir, c'était l'endroit où elle se sentirait le mieux, puisqu'elle se noyait dans ses sentiments, pourquoi pas se rappeler qu'elle avait réussi à se noyer petite également, mais cette fois-là, elle avait réussi à s'en sortir. Ses pas marquaient le sable mouillé, elle se rapprochait petit à petit de l'eau. Sa quête fût arrêtée par la vision d'un homme allongé, ce qui lui serrait le cœur était que cet homme, elle le connaissait bien, elle le reconnaîtrait sans doute entre mille, en ce moment. Elle continuait de marcher en sa direction avant de s'arrêter, bien à deux mètres de lui, juste assez de distance pour sentir l'alcool et voir une bouteille presque vide. « Vous allez vous amusez avec moi pendant longtemps, Xavier ? » Ce n'était pas le meilleur accueil, mais les sentiments qu'elle gardait pour elle avait besoin d'exploser. « Combien de temps vous alliez me mentir pour l'alcool ? » Il n'avait pas l'allure d'un homme qui ne buvait pas depuis trois ans, tout le trahissait ce soir. |
| | | Invité | Sujet: Re: you know how i'm feeling inside -r. Sam 2 Juil 2016 - 1:45 | |
| Tu fermais les yeux doucement, passant tes doigts sur tes paupières pour les masser doucement. Tu avais mal au crâne, et tu étais fatigué. Tu aurais dormir d'un sommeil éternel, ne plus jamais te réveiller. Chaque matin la douleur semblait plus forte. Les nuits plus courtes et l'alcool n'était pas tant pour t'aider. Tu étais seul, personne à qui parler, personne pour te sauver de ton gouffre. Personne, sauf peut-être Adilyn. Tu pensais rêver, mais c'était bien sa voix qui venait de se faire entendre dans tes oreilles. Et en ouvrant les yeux, tu pouvais voir sa silhouette penchée au-dessus de toi, surprise. En colère peut-être. Tu ne saurais pas vraiment dire. « M'amu.. Quoi ? » Tu t'étais redressé pour la regarder. Tu ne comprenais pas ce qu'elle te disait. Encore moins ce qu'elle faisait là, à côté de toi. Elle ne devrait pas s'approcher, elle avait peur de toi. Après tout, tu étais un meurtrier. Un criminel en liberté, tu aurais rester chez toi à te cacher de toute la population. Ça aurait plus sain, plus sauf, pour toi, pour elle, pour tout le monde dans cette ville. Imagine un peu qu'elle se baladait avec Abygaël, tu aurais l'air de quoi ? Tu ne comprenais pas ce qu'elle disait, les mots entraient dans ton oreille, se déformaient dans ton esprit, mais tu ne les comprenais pas, comme si elle te parlait chinois. Peut-être que c'est ce qu'elle faisait. Difficile pour établir une conversation après ça. « Te mentir ? Je t'ai jamais menti ! » Tu fronçais les sourcils, ton regard tombait sur ta bouteille vide. Et même si elle ne se trouvait pas là, tu devais sentir l'alcool. Tu en buvais tellement que tu devais en transpirer. Autant dire que tu devais laisser une image très mauvaise dans son esprit, et ce soir, tu n'en avais rien à faire. Tu te foutais de tout. « J'étais sobre.. Et maintenant j'suis ivre depuis... j'sais pas depuis quand on s'est parlé, quelques jours, peut-être plus. » Tu haussais les épaules, tu ne savais pas. Tu n'avais pas vraiment compté les jours, tu savais que ça allait faire presque une semaine, mais tu étais tellement ivre que tu ne savais pas si ce n'était pas plus. Au fond, tu t'en foutais un peu de tout ça. Tu n'avais plus rien, pourquoi devrais-tu faire semblant de ne pas être un ivrogne ? « Et puis, qu'est-ce que ça peut bien te foutre ? J'suis un criminel et j'te dégoûte, alors va-t-en. » Ce coup de fouet te donnait un regain de lucidité. Tu pouvais t'expliquer de manière compréhensible et actuellement tu étais en colère contre elle. Pas vraiment contre elle, parce qu'elle ne t'avait rien fait, mais contre toi parce que tu avais été trop con. Tu détournais le regard pour regarder l'horizon. |
| | | Invité | Sujet: Re: you know how i'm feeling inside -r. Dim 3 Juil 2016 - 2:45 | |
| Elle avait l'impression d'être une marionnette dans cette histoire, que c'était Xavier qui dirigeait les fils de son esprit pour la manipuler comme lui le voulait, lui faisant rentrer dans la tête que des choses qu'il avait précieusement sélectionnés. À chaque fois qu'elle avait l'impression de couper un fil, lui s'amusait à en rajouter un pour le remplacer. Le voir comme ça ne faisait que raviver l'idée qu'il n'était qu'un menteur, un manipulateur et, même si elle se détestait de penser ça, parce qu'elle espérait bien mieux de Xavier. Lui ne semblait pas comprendre ce qu'elle disait, elle aurait bien aimé lui faire rappeler ce qu'il lui avait dit quand il nettoyait le porche de sa maison, soit disant, il n'avait pas bu depuis des années, pourtant ce n'était pas ce qu'il laissait penser. « Rien qu'avec cette phrase, tu te mens à toi-même. Tu me disais trois ans, mais après trois ans, on ne finit pas comme ça. » Ça lui faisait mal de penser que cet endroit où un beau souvenir s'était installé allait s'envoler pour laisser place à un souvenir d'un homme complètement différent. Elle regretterait presque ce soir où elle le voyait comme un chevalier, ce soir, il était plus un ivrogne à ses yeux et, il n'avait pas des lèvres qu'on avait envie d'embrasser de nouveau. « Ça doit faire bien plus d'une semaine que tu as disparu. » Où avait-il disparu pendant ces jours ? Pourquoi il faisait en sorte que tout le monde s'inquiète pour lui ? Adilyn soupirait en voyant l'état de Xavier, se disant qu'il devait être comme ça tous les jours, que ce n'était pas plus mal qu'il ne venait pas voir la petite, mais elle se refusait presque d'y penser. Pourtant, c'était si vrai. « Tu penses à qui quand tu es comme ça ? Abygaël se fait du soucis pour toi, tu as loupé deux rendez-vous. » C'était déjà compliqué entre les deux filles, maintenant, la petite s'enferme la plupart de son temps dans sa chambre, disant qu'elle ne fait pas la tête à l'infirmière, mais ça en a tout l'air. Comme si c'était de sa faute si Xavier n'était pas venu, comme si c'était de sa faute qu'il avait tué quelqu'un. Les dernières paroles de l'homme traversèrent le cœur de la blonde comme un couteau. Si aisément, il avait l'art de manier les mots, ce n'était pas ceux qui pourraient faire le plus mal à la blonde, mais elle ne voulait pas se faire rejeter, pas par lui. « Tu me fais pitié, Xavier. » Un soupir de plus, elle jetait son regard en l'air. « Tu comptes boire comme ça encore longtemps ? Perdre définitivement la garde d'Aby alors que tu ne l'as pas encore eu ? » |
| | | Invité | Sujet: Re: you know how i'm feeling inside -r. Dim 3 Juil 2016 - 23:39 | |
| Te mentir à toi-même ? Peut-être que tu te mentais depuis des jours, mais jamais tu n'avais menti auparavant. Tu as toujours était quelqu'un de droit - tu poussais un sourire à cette pensée - quelqu'un d'honnête. Parce qu'il n'y a rien que tu aimerais caché à quelqu'un dans ta vie, sauf si tu veux faire une surprise. Mais c'est une autre histoire. « Et qu'est que tu en sais ? as-tu déjà été dépendante à quelque chose Adilyn ? Sais-tu combien il est difficile de lutter tous les jours, surtout quand le foutu Maire de cette ville permet à l'alcool de couler aussi facilement. Sais-tu à quel point la rechute peut être difficile ? Non, tu ne sais rien de tout ça. Tu ignores tout de la dépendance qu'on peut développer à une simple bouteille. Mais permets-moi de te dire qu'il me suffit d'un verre pour être ivre. Un verre, voilà ma tolérance. » Dans une bouteille on pouvait dire qu'il y avait six ou sept verres, au maximum. Et vu ce qui restait dans la tienne, tu en avais bu l'équivalent de cinq. Mais tu t'en moquais bien de ce qu'elle pouvait penser. C'était toujours plus facile de juger l'autre, de se permettre de le critique parce qu'il est imparfait. Elle avait voulu voir l'homme fissuré que tu étais et maintenant, elle ne le supportais pas. C'était trop facile de vouloir prendre que les bonnes choses chez l'autre. Égoïste et hypocrite même. Comme les paroles qu'elle venait de te lâcher au visage. Tu t'étais mis à rire, d'un rire profondément moqueur. « Je n'ai rien manqué. Tu vas me faire croire que tu aurais laissé la petite me voir ? Sincèrement, je ne sais pas qui est le plus fou de nous deux. Moi de croire que tu m'aurais laissé la voir, ou toi, de me laisser la voir. Je suis un criminel, on ne laisse pas les criminel approcher des enfants. Ou alors tu ferais une terrible mère. Moi en tout cas mon enfant n'approcherait pas un meurtrier. » Sans t'en rendre compte, tu allais sûrement briser Adilyn. Toi qui ignorais tout de son histoire, de son passé, tu ne savais pas que ces mots pourraient avoir un impact assez imposant sur le coeur de la jeune blonde. Et même si tu le savais, vu l'état dans lequel tu étais, on ne pourrait pas dire que tu aurais réfléchit deux fois avant de balancer tes paroles. « Ta pitié ne représente rien pour moi. Tu n'es rien pour moi, Adilyn. Juste la femme qui va élever un enfant que j'ai découvert il y a un mois. » Tu haussais les épaules. De toute façon, cette histoire ne finirait pas bien. Tu avais perdu, tu baissais les bras. Tu avais été vaincu par elle, par l'alcool. Et en parlant d'alcool, tu attrapais la bouteille pour prendre une gorgée de ce qu'il restait. Maintenant, elle était vide. Et toi, tu ne te sentais pas mieux pour autant. « Comment pourrais-je perdre quelque chose que je n'ai pas ? Je n'ai aucune chance de l'avoir. Plus maintenant. Tu m'as vu ? Quel juge sain d'esprit donnerait la garde d'Abygaël à un homme qui a un passé d'alcoolique et qui a manqué la prison de justesse pour meurtre ? Je vais te le dire moi, aucun. Alors j'ai aucun espoir. Aucune raison de me battre. » Au fond, tu ne te rendais pas compte de la déception que tu allais causer dans le coeur de ta fille. Toi qui avais fait aménager une chambre suffisamment grande, installé un clapier dans ton jardin pour sa colonie de lapin. Heureusement qu'elle n'avait pas encore eu le temps de voir ça. Adilyn n'aurait qu'à lui dire que tu avais pris peur, que tu ne te sentais pas capable de l'assumer, de l'élever. Ce n'était qu'une demie-vérité mais ça valait toujours mieux que la vérité. |
| | | Invité | Sujet: Re: you know how i'm feeling inside -r. Lun 4 Juil 2016 - 0:36 | |
| Elle était peut-être dépendante de son mensonge. Parce qu'elle se mentait à elle-même à chaque seconde qui passait, elle disait à tout le monde que son voyage avait été plus long que prévu, alors qu'elle avait juste fait une escale par la prison. Depuis la sortie de celle-ci, les pilules d'antidépresseur rythmait son quotidien, si elle en oubliait une, elle ne se sentait pas bien. Peut-être qu'elle était devenue une droguée, elle avait doublée sa dose seule, sans l'avis de personne, juste pour se dire à elle-même qu'elle allait mieux, alors qu'elle était prête à craquer devant Xavier. Elle ne pouvait rien dire, il allait sans doute retirer la garde d'Abygaël si elle donnait un peu trop d'informations. Elle avait déjà peur des personnes qui passaient voir si la petite était en bonne santé et si tout était dans les normes. S'ils tombaient sur les boîtes de médicaments, sûrement qu'elle serait contrainte de partir. Mais son cœur serait bien trop brisé, plus qu'il ne l'est déjà maintenant. « Une terrible mère … oui. » Elle soufflait ses mots, en espérant ne pas vraiment les avoir prononcés. « Pourtant, tu l'as laissé t'approcher pendant des semaines. » Pendant qu'il vivait toujours dans son mensonge à lui, pendant qu'Adilyn ne se souciait de rien. « Tu aurais pu, juste venir la voir quelques minutes, je ne t'aurais demandé rien de plus. Je ne peux pas la priver de son père, sa mère n'est déjà plus là. » Parce qu'elle n'était pas certaine d'être une meurtrière, elle devrait sans doute s'éloigner à son tour d'Aby, la laisser vivre une belle vie, celle qu'elle aurait dû avoir depuis le début. Mais que la égoïste Adilyn lui a privée, encore une fois, la recueillant sous son toit pour se sentir vivante et capable d'accomplir quelque chose. Les meurtriers n'ont pas le droit de vivre, alors. Où elle se situait ? Dans un faussé entre la vérité et le questionnement. Elle était la reine des remises en question, mais à cette question, elle ne saurait pas quoi répondre. Il fallait que ses souvenirs lui reviennent, or, ils semblaient aussi avoir pris la fuite. Elle se sentait pousser du dernier étage de son immeuble rempli de mensonge, mais elle ne voulait rien dire à Xavier, il déformerait sans doute trop vite l'information, puis comme il le disait si bien. Elle n'était rien pour lui, qu'une simple inconnue. Une inconnue à qui pourtant ces paroles faisaient monter les larmes aux yeux, comme si ça la touchait. Comme si lui était plus important que ce qu'elle se disait. « Je ne crois pas être … celle qui doit l'élever. » Elle ne savait plus vraiment ce qu'elle était pour ce Monde, de toute manière. « Tu n'es rien, non plus. » Sa douleur se faisait plus présente, mais que pouvait-elle dire ? Elle ne pouvait qu'accepter. Ils n'étaient rien, pourquoi essayait-elle de se dire le contraire ? Peut-être pour donner l'occasion à Aby de voir un petit bout de famille, alors qu'elle n'était qu'une intrus parmi celle-ci. « Ils verraient que tu es capable de te défendre pour toi-même, que tu serais capable de le faire pour ta fille. » Lui avait plus de mérite qu'elle. « Abygaël n'est pas une raison suffisante pour te battre ? » Elle soufflait, regardant la mer et remémorant ses souvenirs, son seul souvenir de beau avec lui, mais il ne semblait pas être assez fort pour triompher sur ses sentiments. « Te laisse pas couler Xavier, tu mérites mieux que ça. » |
| | | Invité | Sujet: Re: you know how i'm feeling inside -r. Jeu 7 Juil 2016 - 1:48 | |
| Elle marquait un point. Au fond tu la blâmais de la laisser voir un meurtrier alors que tu toi t'étais bien caché depuis le début, faisant comme si de rien n'était. Tu ne valait pas mieux. Tu étais un tricheur et un menteur. « Je pensais pouvoir laissé mon passé derrière moi mais le mot peint sur ton porche, était clairement adressé à moi. C'était difficile de cacher quelque chose comme ça. » Tu pensais et tu pensais mal. Cette idée que quelqu'un puisse connaître ton histoire, ton passé, ça te foutait la chair de poule. Tu en tremblais encore. Et ça ne te rassurait pas. Comment quelqu'un pouvait-il savoir ça alors que cette histoire n'avait pas fait de vague. Tu t'en étais assuré personnellement. « Je ne savais pas. Je ne pensais pas que tu me laisserais la voir. » Tu haussais les épaules, tu étais idiot. Un idiot de laisser ta fille de côté sans même essayer de forcer les choses. Tu avais pensé que tu n'aurais pas le droit et tu avais laissé les choses là. Laissant tout tomber comme si ça n'avait jamais eu d'importance à tes yeux. Ce qui était faux mais c'était l'image que tu donnais. « Tu es celle qui s'en sort le mieux pour elle en ce moment. » Katherine était en cure. Toi tu étais ivre. Et son autre père, celui qu'elle pensait être son père avait fui aussi vite qu'il le pouvait. Il ne restait personne à part Adilyn, et tu pouvais lui confier la garde de la petite en fermant les yeux. Pas une seconde tu avais peur pour elle, parce qu'elle avait beau penser le contraire, elle lui donnait de l'amour. Et tu sentais bien que ça effrayait la petite de devoir quitter ce nouveau foyer dans lequel elle avait fait sa place. « Tu es sûre de ça ? Parce que si j'suis rien, pourquoi t'es encore là à me faire la morale ? Pourquoi tu t'inquiètes de ce qui pourrait arriver ? Et me dit pas que c'est pour Aby, elle serait mieux sans moi. » Ça ne pouvait pas être que pour Abygaël. Ce n'était pas possible. Tu pensais avoir mis ton doigt sur quelque chose et pourtant, tu ignorais quoi. Peut-être que l'alcool te rendait délirant. Mais après tout, si tu n'étais rien, pourquoi essayer de défendre ta cause, pourquoi vouloir se battre pour toi ? Tu n'y comprenais plus rien. « Abygaël mérite mieux qu'un père alcoolique. » ajoutais-tu doucement. Tu étais défait, de toute façon, et rien ne pourrait te faire changer d'état d'esprit. L'alcool n'aidait pas à lui donner raison. Tu étais une tête de mule parfois et là, elle allait vite se rendre compte que c'était presque comme si elle parlait à un mur. « Et moi je ne mérite rien de plus que mon sort actuel. » Tu esquissais un triste sourire sur le visage. Tu n'avais rien de plus que les autres. Tu étais un être minable et pathétique, qui savait le cachait sous un sourire presque parfait lorsqu'il n'était pas ivre. |
| | | Invité | Sujet: Re: you know how i'm feeling inside -r. Dim 10 Juil 2016 - 18:42 | |
| Comment lui dire que ce mot n'était pas adressé à lui ? Elle ne voulait pas lui déballer ses problèmes, elle ne voulait pas non plus lui mentir et, lui ne comprenait pas que ce mot n'était pas pour lui. « Les secrets rendent un peu parano parfois, je peux comprendre … mais je te promets que ce n'était rien, ce mot. » Si son conseil pouvait s'appliquer pour elle-même, si elle pouvait arrêter de se dire que tout le monde était ici pour la mettre en prison une nouvelle fois. Elle même voudrait se dire que ce mot était un canular, mais le hasard aurait trop bien fait les choses, les lettres qu'elle recevait ne pouvaient pas l'aider. Tout la ramenait au fait qu'elle était une possible meurtrière. Elle qui voulait voir sa vie loin de ça, ne faisait que s'en rapprocher, il y avait beaucoup trop d'obstacles pour sa liberté qu'elle se disait que bientôt, ça ne servirait à rien de se faire une raison, elle aurait sans doute dû rester là-bas. Si les souvenirs ne semblaient pas pouvoir lui dire qu'elle était une meurtrière, les autres semblaient convaincus de l'inverse. « Tu ne sais pas beaucoup de choses sur moi, arrête de vouloir prévoir mes réactions. » Abygaël avait besoin d'un père, d'un vrai parent. Adilyn n'était là qu'histoire de s'occuper d'elle pendant quelques temps, pendant quelques semaines, le temps que sa mère aille mieux. « Je ne m'en sors pas bien, tu n'es pas à la maison pour voir combien je suis une catastrophe et combien tout me rappelle que je ferais une mauvaise mère. » C'est peut-être que le caractère de la petite qui fait ça, elle avait l'impression qu'avec elle, rien n'allait, même s'il y avait des moments où elles s'amusaient, il y avait plus de moments où Adilyn était beaucoup trop protectrice donc ne faisait qu'embêter la jeune enfant. « Abygaël ne sera pas toute la vie avec moi, Xavier. » Bien qu'elle aimerait avoir un enfant, Aby lui faisait bien comprendre qu'elle n'était qu'une mère provisoire, que sa mère l'attendait déjà. Maintenant, elle avait un père, et heureusement qu'elle ne le voyait pas à cet instant, il faisait beaucoup de peine à la blonde, mais elle n'y pouvait rien, mit à part être dégoûter quand il reprenait sa bouteille pour la finir. Il la dégoûterait presque de l'alcool. Puis avec sa question, il ne la mettait que plus mal. Parce qu'elle ne voulait pas s'avouer que peut-être, elle ressentait quelque chose de plus fort que l'indifférence pour lui. Xavier n'était rien, il restera comme ça. Elle fermait les yeux, se répétant cette phrase plusieurs fois. « Je ne suis qu'humaine, je ne veux pas prendre le risque que l'alcool te fasse plonger dans la mer et que dans les journaux locaux, on se retrouve avec ton cadavre en première page. » La blonde s'inventait des excuses, comme elle le faisait trop souvent. « Elle mérite quoi ? D'être orpheline ? C'est ça que tu veux ? » Une mère droguée et un père ivrogne. Dans quelle famille elle était tombée ? Aujourd'hui elle habitait avec une femme qui était présumée meurtrière. Elle n'avait rien demandé, mais elle se retrouvait là. La trentenaire s'approchait un peu de lui avant de se mettre à genoux face à la mer. « C'est à cause de moi si tu es comme ça de nouveau. » Il serait resté comme il était, s'il n'avait pas croisé le regard de la blonde ce soir-là, si ses yeux ne s'étaient pas arrêtés sur ce mot. Si elle aurait été moins curieuse, ils auraient continué à faire comme avant. « Je ne pensais pas te voir comme ça. » |
| | | Invité | Sujet: Re: you know how i'm feeling inside -r. Lun 11 Juil 2016 - 3:37 | |
| Ce n'était rien. Tu ne pouvais pas dire que ce n'était rien. Traiter quelqu'un de meurtrier n'était jamais anodin, c'était une accusation grave. Si on voulait faire une farce, on balançait des œufs et du papiers toilettes mais on n'écrivait pas en lettre majuscules et en peinture rouge des mots aussi lourds de sens. « Rien n'est jamais rien qu'un mot. Il n'a pas était écrit là par le plus grand des hasard, ou alors c'est vraiment un coup de chance ! » Tu l'écoutais te dire que tu ne devais pas prévoir ses gestes. Elle avait raison, tu ne savais rien d'elle, tu avais juste agis comme un con et ça ne serait pas forcément rattrapable. Mais tu secouais la tête en entendant la suite.Tu n'en croyais pas un mot. Tu avais pu avoir l'occasion de parler avec Aby, de la voir et de juger la situation, tu ne voyais pas comment elle pouvait dire une chose pareille. Pour toi, « Elle aurait plus de chance, tu pourrais l'adopter et l'élever comme ta fille. Tu as peut-être le sentiment de ne pas faire les choses bien, mais moi j'ai le sentiment contraire, le sentiment qu'elle ne veut pas te quitter, qu'elle m'aime bien mais que si elle pouvait choisir, ce serait toi qui l'emporterais. » Tu avais eu envie de t'indigner et de crier que NON, ce n'était pas elle. Mais tu avais juste levé les yeux au ciel, en soupirant. C'était un peu du n'importe quoi toute cette histoire. « Ce n'est pas toi. Tu ne m'as pas forcé à prendre une bouteille et à boire. C'est moi. Moi qui suis une loque, moi qui suis incapable de lutter. Moi qui vais me bourrer la gueule parce que tu ne supportes pas la réalité de l'homme que je suis. Au fond, c'est moi qui ne supporte pas celui que je suis. Moi qui n'arrive pas à vivre avec ma culpabilité et qui décide de la noyer dans de l'alcool. Moi qui fait le con et qui te donne une raison de plus de me repousser. » Oui, de te repousser. Comme si elle faisait le mauvais choix en gravitant autour de toi. Tu avais brisé le coeur de trois femmes, fais fuir une quatrième et tuer la dernière. On ne pouvait pas vraiment dire que tu étais un bon parti. « C'est peut-être dans ma tête mais j'imaginais plus. Je ne sais pas, le baiser sur cette plage il y a un peu plus d'un mois, ça m'a donné des papillons dans le ventre, une impression de revivre. De pouvoir être libre d'aimer à nouveau. Mais je ne suis pas une bonne personne et ta réaction l'autre soir m'a fait comprendre que j'avais des illusions trop grandes pour toi, pour moi. » Tu te laissais glisser à nouveau dans le sable, pour regarder le ciel. C'était une déclaration à coeur ouvert, une fois de plus. Une de celles que tu finirais par regretter. Mais comme tu étais ivre, elle finirait peut-être à la trappe. « Et tu attendais quoi de moi, Adilyn ? » ajoutais-tu en tournant ton regard vers elle. |
| | | Invité | Sujet: Re: you know how i'm feeling inside -r. Lun 11 Juil 2016 - 23:58 | |
| Elle avait l'impression qu'il la poussait pour qu'elle avoue quelque chose qu'elle n'était pas sûre d'avoir fait. Comme s'il savait pertinemment qu'elle avait été en prison mais qu'il voulait l'entendre de sa bouche. Au fond, le mensonge n'était pas bien, mais c'était ce qu'elle faisait de mieux. « Tu vois le mal partout, il y a une voisine qui a eu le même message quelques jours auparavant. » Elle le regardait un peu, essayant de rien faire transparaître de son mensonge, pourtant, elle avait l'impression qu'avec lui rien n'était vrai, qu'elle devait tout inventée mais que dans tous les cas, chaque option qu'elle choisirait entre la vérité et le mensonge, la fin serait la même. Elle le regardait une nouvelle fois, essayant de sourire pour le réconforter, mais même ça, elle n'y arrivait pas. Elle s'était bâtie un mur et lui était en train de le détruire petit à petit. Même si au fond, ça lui ferait du bien de lui dire la vérité, elle pensait qu'il la priverait d'Abygaël, mais en même temps, rien n'était prouvée quand au fait qu'elle ait tuée cette femme alors, il ne pouvait pas lui en vouloir. Adilyn se perdait tellement dans ses pensées qu'elle ne savait plus quoi dire à Xavier, ce qu'il était bien de lui dire pour ne pas le briser. « Si tu le dis … Mais, je ne serais toujours qu'à ses yeux une femme qui vole la place de sa mère et je ne veux pas avoir ce rôle. » C'était comme dire qu'elle ne voulait pas que la petite reste avec elle. Au fond, rien dans ses paroles ne sonnaient vraies, elle était persuadée qu'Aby préférerait Xavier, ce qui est normal, c'est son père. « Je ne suis pas avec elle depuis plus longtemps que tu es dans sa vie. » Quelques semaines, un mois tout au plus après, elle avait eu le temps de s'habituer à lui. Elle passait ses doigts dans le sable en l'écoutant parler, il ne semblait pas vouloir se battre pour se sortir de l'alcool, il comptait s'enfoncer au plus bas, là où personne ne pourrait plus rien pour lui, sauf lui-même. « C'est … compliqué. » Elle soupirait levant les yeux vers le ciel. « Non, en fait c'est vrai. Je ne veux pas me dire que tu es encore un énième meurtrier que je croise dans ma vie. Mais faut croire que j'ai toujours eu du mal à m'entourer. » Ou alors, elle s'entourait sans doute des personnes qui étaient comme elle. La blonde soupirait, ne se rendant pas compte qu'elle avouait à demi-mot qu'elle avait fait un séjour derrière les barreaux. Elle soufflait doucement, posant son regard brillant sur lui, ne comprenant pas totalement ce qu'il voulait dire. Libre d'aimer ? Elle ne pouvait pas s'empêcher de se dire que c'était l'alcool. Il avait bien dit qu'elle n'était rien, alors pourquoi changer et dire qu'il s'imaginait quelque chose avec elle. Elle sentait son cœur battre tellement fort dans sa poitrine, elle ne savait pas quoi répondre. Le silence serait le moyen de plus beau, celui qui ferait le moins mal, pour elle. « De trop grandes illusions ? » Posait-elle doucement, n'osant plus vraiment le regarder, son regard partait loin dans les vagues, jusqu'à ce qu'il pose sa question, elle fermait les yeux. La blonde voudrait arrêter de sentir son regard sur elle. « Xavier … je ... » Elle n'en savait rien. Elle ne voulait pas savoir. « Rien. Je ne sais pas. Je t'ai vu comme un manipulateur, comment tu peux t'imaginer quelque chose avec moi. » Elle détestait ses paroles, pourtant, elle aurait aimé se dire qu'il était comme tous les autres, pourtant il avait quelque chose qu'elle ne saurait dire, tout comme elle se sentait bien aux côtés de Maxence par rapport à son secret, pour Xavier c'était autre chose, mais elle ne savait pas quoi. Pourtant, tout semblait s'être envolé quand il lui avait avoué son meurtre. « D'une certaine manière je me sentais bien avec toi et la seule chose à laquelle je m'attendais, c'est que ça continue, que je continuerai à nous voir comme une famille, alors que ce n'est pas le cas et, que ça ne le serait jamais. Je ne peux pas m'accrocher à ça. Tu finirais par être déçu et, je ne veux pas te blesser plus que ce que je fais déjà. » Ça aurait été le bon moment pour fuir, mais encore une fois, elle restait assise à ses côtés. |
| | | Invité | Sujet: Re: you know how i'm feeling inside -r. Jeu 14 Juil 2016 - 2:08 | |
| Peut-être qu'elle avait raison. Peut-être que tu faisais tout un foin pour si peu. N'empêche qu'avec tout ça tu t'étais grillé. Tu avais été trop loin, tu avais parlé. Tu ne savais plus où te mettre. Si tu avais été moins con, si tu avais eu moins peur, tu n'en serais pas là. Et en même temps, il fallait qu'elle sache. Si elle l'avait appris plus tard par un autre moyen, la déception aurait été plus grande, la chute plus dure. La pilule plus difficile a accepté. Tu ne savais pas ce qu'elle ferait de tout ça et encore moins si les choses changeraient un jour entre vous, mais elle ne pourrait jamais t'accuser de lui avoir menti toute une partie de ta vie. Tu lui avais menti à peine un mois. Ce n'était rien. Et puis elle n'avait jamais cherché à creuser la question non plus. Ton passé n'était peut-être pas glorieux, mais il appartenait au passé. Le seul démon qui refaisait surface, était celui de l'alcool. Tu haussais les épaules sur ses déclarations. Tu ne savais pas. Tu ne savais pas quoi dire de plus de toute façon. Elle était dans le vie d'Aby depuis un peu plus que toi. Et tu ne pouvais pas parler à la place d'Aby. Tu étais déjà mauvais quand il s'agissait de penser à la place d'Adilyn, alors tu n'allais pas continuer de jouer à ça. Si tu voulais savoir, il suffisait de demander à la concernée. Mais pas ce soir. Pas maintenant, tu n'étais pas en état, tu ne voulais pas la voir ainsi et encore moins qu'elle puisse te voir ainsi. Tu n'étais pas un bon père présentement. Tu écoutais ses nouveaux propos. Un énième meurtrier ? Tu n'avais aucune idée de ce qu'elle racontait. Et tu n'étais pas en état de noter ça dans un coin de ton esprit pour essayer d'y revenir plus tard. Tu laissais juste les mots coulaient dans ton oreille, hochant la tête comme si tu comprenais alors que tu ne comprenais rien. Tu ne comprenais plus rien, même pas ce que tu disais. Tu t'embrouillais, ton esprit s'embrouillait et ton coeur lui voulait prendre la parole. Ce n'était pas le bon moment, qui croirait les propos d'un homme ivre ? Sûrement pas toi, donc pourquoi elle le ferait ? Et pourtant, tu n'avais aucun moyen de te retenir, aucun moyen d'empêcher ton coeur d'exploser dans ta poitrine. « J'me voile la face Adilyn. J'ai beau me dire que tu ne représente rien, je mens. Je me mens. » Tu te pinces les lèvres, marquant une pause. Comme si tu refusais d'aller plus loin et pourtant, tu avais déjà été trop loin. Tu lui avais déjà révélé ta part sombre, qu'est-ce qui t'empêchait d'en dire plus ? Si elle ne voulait pas de toi avant, elle ne voudrait pas de toi maintenant. Et peu importe ce que tu dis ou ce que tu ressens ne changera les choses. « Parce que quand je te vois avec Aby, j'imaginais nos mains, tous les trois. Des éclats de rire, une famille unie. C'est idiot, je le sais bien. On ne se connaît pas, on a partagé un baiser alors qu'on était de parfaits inconnus et ce n'est pas parce que je m'attache à toi que c'est réciproque. » Tu pousses un léger soupire en te redressant. Tu aurais aimé attraper sa main, mais tu baissais ton regard sur celle-ci, incapable de bouger. Tu ne savais pas si elle se laisserait faire, et tu n'avais pas envie de lui faire peur. « C'est idiot. Je suis un idiot. Un idiot au coeur un peu trop sensible. Je n'irais pas dire que je suis amoureux, mais je ne suis pas insensible à ton charme. A ta personne, à ton sourire. » avais-tu fini par déclarer. En entendant ses mots à elle à la suite. Elle ne pouvait pas s'accrocher à l'image d'une famille qu'elle pourrait former avec toi. Tu ne comprenais pas pourquoi elle se l'interdisait mais elle avait sûrement une raison. Après tout, toi aussi tu finirais pas la décevoir et celle qui en souffrirait le plus dans cette histoire, ce serait sûrement Abygaël. Si vous veniez à vous déchirer, à ne plus vous entendre, c'est elle qui subirait les conséquences de vos discordes. C'était injuste de ne penser qu'à toi, qu'à vous. « Je comprends. » Ce n'en était pas moins douloureux pour autant. Tu t'étais relevé. Difficilement, mais une fois uns stabilité plus ou moins trouvée, tu décidais de marcher le long de la plage. De finir de décuver et de rentrer chez toi t'allonger et dormir. Dormir toute une vie si possible, dormir à tout jamais. Et si tu étais moins con, quand tu te réveillerais, tu prendrais une très longue douche et tu passerais voir ta fille pour t'excuser de ton comportement. |
| | | Invité | Sujet: Re: you know how i'm feeling inside -r. Ven 15 Juil 2016 - 1:47 | |
| Ça devait être l’alcool qui lui faisait dire n’importe quoi, qui lui retournait la tête et maintenant, il semblait se contredire et, elle était perdue dans la vérité ou le simple fait qu’il soit ivre. Parce qu’elle en disait aussi des choses quand elle buvait, mais elle ne s’en souvenait pas ou alors, ça sonnait souvent faux. Il faudrait savoir ce qu’il voulait, il faudrait qu’elle sache ce qu’elle pense pour lui, aussi. Ce qu’il représentait, il n’était pas simplement le père d’Aby, il devait y avoir autre chose, mais elle avait peur d’affronter le fait que c’était plus parce qu’elle ne se donnait le droit de rien, parce qu’elle ne voulait blesser personne bien que les paroles qu’elle avait pour lui n’était sans doute pas facile à entendre, si bien elles étaient difficiles à dire. Elle se détesterait si elle était lui et, elle se détestait déjà pour ce qu’elle débitait en parole, comment pouvait-il rester, même bourré, il pouvait s’enfuir. Qu’est-ce qu’elle représentait pour lui ? Elle en était bien curieuse, un peu trop, elle se retenait encore une fois de lui demander, comme elle s’interdisait de lui dire que ça allait passer, ses sentiments allaient devenir plus clair, que de toute façon, ce n’était que l’alcool qui lui faisait dire des choses pareilles. Jamais il n’aurai pensé ça, sobre. Mais qu’est-ce qu’elle pouvait répondre à ça ? Elle n’osait même pas esquisser le moindre sourire, elle était gênée, ses joues devaient devenir un peu plus rosées, mais elle n’oubliait pas son état à lui, ce qu’il avait fait et, elle ne l’oublierait sans doute jamais. « Nous sommes toujours de parfaits inconnus. » Puis, elle aurait voulu disparaître, dans l’eau sans doute pour noyer ses paroles, sa honte. Elle devait bien lui faire comprendre qu’il disait n’importe quoi, mais elle faisait de même, elle était sans doute blessante. Au fond, elle ne connaissait strictement rien de lui, mit à part qu’il avait une fille qu’il ne connaissait pas avant quelques semaines, qu’il avait eu trois femmes, qu’il avait tué la dernière. Ce n’était pas vendeur. Puis lui ne savait rien d’elle, pas un mot sur ce qu’elle avait fait dans sa vie, juste le fait qu’elle était infirmière, rien de plus. Puis ce qu’il avouait lui fit fondre son cœur, elle posait de nouveau son regard sur lui quelques secondes, rien de plus. Elle ne savait plus quoi penser, les paroles de Xavier ne faisaient que lui revenir dans son esprit, encore et encore. Et ce n’est pas en deux minutes que ça allait se calmer. Finalement, elle n’aurait peut-être pas dû venir vers lui, elle aurait dû continuer sa route vers les eaux, ça aurait été mieux pour eux deux. « Tu n’es pas idiot Xavier ... Ce sont tes pensées qui le sont. Je ne suis pas bien pour toi, je ne suis bien pour personne. » Il ne fallait pas qu’il s’attache trop à elle, elle avait peur de lui faire plus de mal que jamais, elle ne voulait pas connaître sa réaction s’il apprenait un jour qu’elle ait fait de la prison. Pourtant elle avait le don de tout gâcher, toujours. Égoïste qu’elle était. Et pour cette simple raison, elle n’allait rien faire, mit à part s’en aller, en le laissant partir lui aussi. Même s’il était ivre, proche de la mer et que demain il ferait sans doute la une des journaux. Elle ne pourrait s’en vouloir qu’à elle-même d’être ainsi, à se protéger de tout et de rien, en l’occurrence. « Si tu viens voir Aby … tâche d’être sobre. » Elle passait une main sur ses vêtements avant de tourner les talons, faisant mine de ne pas être plus affectée que ça, alors qu’intérieurement, elle ne savait pas quoi penser. |
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