Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: haley&noah ◊ bookworms' paradise - TERMINÉ Mar 15 Nov 2016 - 17:29
J'offrais à Haley un regard surpris lorsqu'elle m'avoua qu'elle aurait sans doute tenté de mettre fin à ses jours si elle avait eu le rôle de "machine à bébés" à l'époque du quinzième siècle. C'était vrai que les femmes avaient des rôles plutôt frustrants. Leur majeure mission était de perpétuer la lignée de leur mari, et ces derniers étaient peu regardant envers l'amour ou la douceur, généralement parlant. Il était rare d'entendre parler de deux souverains qui s'aimaient. De plus, je soupçonnais qu'étant donné que plus un homme avait des amantes, plus il était jugé puissant, ces derniers n'en avaient que faire de respecter leur femme officielle et crachait bien sur l'idéal d'une relation amoureuse. Heureusement, les mentalités avaient bien évolué. Aujourd'hui, c'était plutôt mal vu pour un homme d'aller voir ailleurs et la femme n'était plus réprimandée pour vouloir divorcer ou rompre. L'égalité des sexes n'était pas encore entièrement atteinte, cependant, il y avait eu de forts progrès. Je plongeais dans mes songes lorsque Haley parlait de réincarnation. Ça ne me surprenait pas plus que cela qu'elle évoque cette croyance, et sincèrement, je me demandais comment cela pouvait se passer. Il y avait tellement de façons de voir la réincarnation, tellement d'histoires, de mythes, d'écrits, de faits crus. « S'il-te-plaît, ne te suicide pas dans cette vie là si tu deviens malheureuse. Tu me manquerais. »
Mes réflexions se stoppèrent quand Haley me parla de l'ecchymose qui s'épandait sur mon poignet et je lui répondais que ça allait, que le plus gênant ne se trouvait pas là mais plutôt au niveau de ma poitrine. Ma respiration était encore rapide et bien que mon rythme cardiaque était respectable, le fait qu'il avait été précipité quelques heures plus tôt avaient laissé ma poitrine endoloris. « Bien dit. » agréais-je lorsque l'étudiante annonça qu'il faudrait que les gens cessent de se comparer et commencent à s'estimer heureux de ce qu'ils possédaient. C'était une tare de l'être humain à mes yeux, toujours lorgner ce qui se passait chez le voisin, ce que Autrui détenait, comment il vivait. Comme s'il fallait toujours mimer ou aspirer à être les mêmes. Comme si on ne pouvait pas concevoir que le bonheur avait une définition différente pour chaque individu. « Malheureusement la comparaison est un réflexe pour beaucoup. Même si ça n'apporte rien. » Je tournais la tête, les mèches de cheveux de Haley naviguant sur mon épaule, m'accrochant à de nouveaux sujets de conversation. Je désirais rester là, tout comme ça, dans le même lit que la jeune femme à discuter tout simplement. Sa présence m'importait énormément, et je me sentais bien en sa compagnie, purement et simplement bien. Je n'avais pas envie de m'assoupir pour ouvrir les yeux sur une pièce vide. Je souhaitais encore moins perdre des moments possibles avec elle. Ainsi, je lui racontais mes soirées de musicien lorsque j'étais à l'université. Ça ne datait pas tant que ça, et techniquement, j'avais joué de la musique depuis mon enfance. Seulement, l'apogée de mon talent avait dû être démontrée qu'à Sydney, quand j'avais eu le courage et l'audace de monter sur scène une première fois dans un bar, pour que cela se reproduise ensuite tous les week-ends. On finissait par se faire de l'argent de poche avec nos soirées, et ça avait vraiment été des moments supers. Jusqu'à ce que les scènes deviennent de moins en moins nombreuses et que les membres passent à autre chose, devenant trop occupés par leur nouveau quotidien. C'était plutôt dommage, mais je ne pouvais rien y faire, et n'avais pu rien y faire non plus. « Tu voulais apprendre des choses sur moi. » taquinais-je, faisant référence à mon dossier médical qu'elle avait saisi quelques temps plus tôt. « Si tu veux mettre ça dans une grande boîte, du folk. » ajoutais-je quant au style que l'on jouait. Mais la vérité, c'est qu'on ne se contentait pas que de ça. On avait fait aussi un peu de rock, de country, de musique traditionnelle australienne. Je souris, repensant à une soirée plutôt catastrophique où j'avais dû remplacer le chanteur à la dernière minute. « Une fois notre chanteur était tellement ivre que j'ai dû chanter à sa place. » racontais-je, levant mes yeux fatigués vers Haley. « Après ils voulaient que je reste le chanteur principal, mais j'ai toujours refusé. Trop de pression. C'est toujours le chanteur que les gens regardent. » Ou j'en avais l'impression. « Tu as déjà essayé de jouer un instrument ? » interrogeais-je. La jeune femme m'avait avoué ne pas être douée en musique, mais avait-elle conclut cela en martyrisant les oreilles de quelqu'un, un instrument entre ses doigts ?
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Sujet: Re: haley&noah ◊ bookworms' paradise - TERMINÉ Mar 15 Nov 2016 - 18:35
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« S'il-te-plaît, ne te suicide pas dans cette vie là si tu deviens malheureuse. Tu me manquerais. » J'avais sourit surement bêtement quand il m'avait dis ça, dans le fond, j'étais heureuse de l'entendre dire ça. Je me serrais un peu plus contre lui pour le rassurer. Noah semblait être de mon avis sur le fait que les gens voyait toujours l'herbe plus verte chez les autres que chez eux. « Malheureusement la comparaison est un réflexe pour beaucoup. Même si ça n'apporte rien. » C'était vrai, c'était un réflexe humain qu'on avait du mal à éviter. Mais, quand même, pourquoi cette infirmière avait eu de la jalousie pour moi ? Elle faisait un métier que beaucoup d'homme avait en fantasme, elle ne pouvait pas avoir tous les hommes à ses pieds non plus ?! Quoi que, elle avait du rapidement s'habituer à ça. Un sourire se dessina sur mes lèvres, elle devait avoir l'impression d'être sur un pied d'estale. Enfin ce n'était pas ce qui m'intéressé pour le moment, Noah avait parlé de musique et qu'il avait eut un groupe. Je voulais en savoir plus, je ne voulais surtout pas manquer l'occasion d'en apprendre un peu plus sur ce jeune homme. « Tu voulais apprendre des choses sur moi. Si tu veux mettre ça dans une grande boîte, du folk. Une fois notre chanteur était tellement ivre que j'ai dû chanter à sa place. Après ils voulaient que je reste le chanteur principal, mais j'ai toujours refusé. Trop de pression. C'est toujours le chanteur que les gens regardent. Tu as déjà essayé de jouer un instrument ? » C'était ce qu'on pouvait appeler une révélation de taille. "Han non maintenant je veux t'entendre chanter ! Tu auras pas le choix quand ça ira mieux tu vas devoir chanter !" Je me mis à rire un peu, j'allais certainement pas manquer une occasion de l'entendre. "Non je n'ai jamais osé tenter ! Enfin, j'avais utilisé les instruments traditionnelle amérindienne mais pas les instruments moderne comme la guitare ou la batterie...Je pense que ça serait une horreur !" Je sourit. "Mais qui sait peut-être qu'un jour je me risquerais à cassé les oreilles de quelqu'un !" Je me tournais légèrement pour me glisser sur le ventre et ainsi voir Noah, je relevais mes jambes et les remuait légèrement. "Peut-être que, je pourrais te casser les oreilles." Je lui sourit et me je réfléchis à une révélation que je pouvais lui faire. Je relevais un peu mon bras et lui montrait la légère cicatrice. "C'est pas vraiment une révélation mais, c'est la marque, de mon passage à l'âge adulte. Lors de cette cérémonie le chef de la tribu nous fait une entaille avec une griffe d'aigle, ensuite, on nous emmène dans un lieu isolé et après avoir ingurgiter des drogues, on reste seul dans le froid et la nuit. C'est une cérémonie qui veut qu'on est une vision, qui nous ouvre les portes de la spiritualité et qui permet ainsi de faire de toi un adulte. Tu reste 24 heures en position de méditation à attendre une vision. Après le temps impartie, le chef revient te voir, il t'offre eau et nourriture, tu dois lui expliquer ta vision en détail. En revanche, si tu n'en as pas eu, tu recommence. On te laisse une semaine pour avoir la vision...J'en ai vu échoué...Je crois que c'est ce qu'il m'a terrifiait le plus quand j'ai commencé cette cérémonie, ne pas avoir de vision, d'autant plus que dans mon sang coule aussi le sang des américains, je crois que ma mère aurait eu honte si, sa fille n'avait pas eut la vision sacré..." Je sourit légèrement et reposa mon bras. "Heureusement, je l'ai eut et j'ai pu aller jusqu'à la fin de la cérémonie pour devenir adulte...Bon j'ai pas fini mon cheminement, il me reste encore beaucoup de première fois à découvrir ! Comme tu le disais la dernière fois..." Je lui lançais un clin d'oeil amusé. "Un jour, je te montrerais la tribu !"
Sujet: Re: haley&noah ◊ bookworms' paradise - TERMINÉ Mar 15 Nov 2016 - 23:04
Je ne pensais pas que mes aveux sur mon passé de musicien allaient autant intéresser et intriguer Haley. Au départ, je m'étais dit qu'elle trouverait sans doute ça insignifiant, ennuyant. Mais finalement, elle avait directement accroché au thème de la conversation, demandant quel type de musique mon groupe jouait-il. La réaction qui me plut le plus toutefois fut le rire qui s'extirpa de ses lèvres lorsque je lui racontais qu'une fois j'avais dû remplacer notre chanteur ivre. Ça n'avait rien de spectaculaire à mes yeux, sans doute parce que j'avais tendance à diminuer mes agissements et tout banaliser en ce qui me concernait, mais ça avait l'air de bien plaire à Haley. De plus, à chaque fois qu'elle riait ainsi, elle provoquait des étincelles de bonheur au fond de mon être. Étincelles tellement attractives par la sensation de bien-être qu'elles imposaient que j'aurais pu aisément dévouer ma vie à vouloir la faire rire autant que possible. Elle me déclarait vouloir m'entendre chanter lorsque j'irais mieux, ce qui m'arracha un sourire. Je me demandais si elle allait se rappeler de cette requête une fois que j'irais mieux et reviendrait à la charge pour que je lui chante un morceau. En soi, ça ne me dérangeait pas vraiment. Je chantais juste, mais je ne pensais pas avoir une voix magnifique non plus. Quelque chose de passable, bien qu'à Sydney, j'avais eu des commentaires positifs sur celle-ci et aucun négatif. Après, vu que j'avais peu chanté en public, je ne m'étais pas mis à la merci des critiques non plus.
J'entendais l'étudiante en histoire me répondre qu'elle avait tenté de jouer des instruments amérindiens, mais n'avait jamais mis les mains à proprement parler sur des instruments plus populaires. Je n'avais jamais joué de batterie et ce n'était pas un instrument qui m'attirait spécialement. Néanmoins, je m'imaginais bien apprendre à Haley la guitare si elle souhaitait relever ce défi avec moi. A peine avais-je le temps de contempler cette idée que j'entendis mon interlocutrice soumettre l'éventualité qu'elle me casse les oreilles. « Peut-être que je pourrais t'apprendre à ne pas casser les oreilles de qui que ce soit » continuais-je sur sa lancée. Je pouvais jouer à ce petit jeu aussi, surtout que je trouvais le gain insinué très appréciable.
Mes yeux se déposèrent sur la cicatrice qu'elle arborait sur son bras représentant son rite de passage à l'âge adulte. Tandis que je l'effleurais du bout des doigts, elle me racontait le déroulement de cette initiation. Au fil de ses paroles, je m'imaginais les scènes. Sans l'interrompre, j'attendis qu'elle termine son récit, des images plein la tête, une pointe de tristesse me perçant toutefois le cœur quand elle m'affirma qu'un jour elle me montrerait sa tribu. C'est quelque chose qui me réjouirait, j'en étais persuadé. Mais vu le lieu où on se trouvait, je ne pouvais m'empêcher de penser, maussade, que ce jour ne serait pas proche. J'étais à peine arrivé ici que j'avais hâte de ressortir et retrouver mon appartement. Toutefois, aux dires de ma mère, il me faudrait m'armer de patience. Et si je regardais les choses en face, je sentais bien qu'il faudrait que je reste à l'hôpital aussi. Je m'accrochais toujours à l'oxygène et mon monitor ne démontrait pas les constantes de quelqu'un qui pourrait courir un marathon incessamment sous peu. Cependant, ça pourrait être pire. Et je me le répétais constamment, fixant avec force les petites étapes positives à venir plutôt que la grande sortie qui tarderait un peu. « Tu as eu ta vision au bout de combien de temps ? » interrogeais-je, chassant de mon esprit des pensées déprimantes. Je m'amusais à m'imaginer une Haley plus jeune, dans cette position, et son chef de tribu venir lui demander de lui décrire la vision qu'elle avait obtenue. Par la suite, une autre chose me tracassait : « Il se passe quoi aux jeunes qui n'ont aucune vision ? » Elle m'avait parlé de la honte qu'aurait ressenti sa mère si Haley n'avait pas réussi ce rite de passage. Je me demandais à quel point ce sentiment de honte pouvait être développé. Je connaissais des tribus qui rejetaient leurs jeunes pour échouer les rites de passage. En était-il de même dans celle de mon interlocutrice ? Le destin particulier de ces adolescents me perturbaient. Par ailleurs, une autre question me taraudait : qu'elle avait été sa vision sacrée ? Mais après, la qualification le disait de lui-même : c'était sacré. Sans doute serait-il inapproprié pour moi de demander une telle chose, alors j'optais pour la conservation de ce mystère. « Il y a des obligations dans ta tribu que tu aimerais qu'elles n'existent pas ? » je gardais mes doigts sur la marque laissée par la griffe d'aigle, Haley ayant reposé son bras contre le matelas. Mon regard s'y abandonna, repoussant la lourdeur de mes paupières. Je me concentrais sur la proximité que nous avions, bien qu'elle avait tout de l'innocence. Je pouvais ressentir la chaleur que Haley dégageait et sa peau douce contre la mienne par endroit. Ses mèches de cheveux venaient taquiner ma peau de temps à autres et dès que ses mots m'atteignaient, un regain d'énergie me saisissait pour tirer profit de ces moments presque volés. Heureusement, l'infirmière semblait avoir échoué à la mission de trouver un second lit.
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Sujet: Re: haley&noah ◊ bookworms' paradise - TERMINÉ Mer 16 Nov 2016 - 7:09
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J'adorais apprendre à connaître Noah, il avait tant de mystère autour de lui. Finalement, on avait passé une fin d'après midi ensemble et une soirée mais, nous avions encore des choses à découvrir l'un sur l'autre. Après son histoire de musique et le fait qu'il est fait partie d'un groupe de musique avec des amis, il m'avait d'ailleurs proposé de m'apprendre à ne pas casser les oreilles. Je trouvais l'idée génial et j'avais fini par accepté, j'avais ensuite trouvé judicieux de lui parler un peu de moi. J'avais opté pour l'histoire de ma cérémonie de passage, c'était un moment qui avait été important pour moi et je trouvais qu'il faisait de moi ce que j'étais aujourd'hui. Il semblait d'ailleurs très intéressé par ce que je lui racontais en même temps, je n'en doutais pas, il était fan des tribu amérindienne alors, je ne prenais pas trop de risque avec cette histoire. « Tu as eu ta vision au bout de combien de temps ? » Je lui sourit alors que je sentais la chaleur de son doigt sur ma petite cicatrice. "J'ai pas mis longtemps heureusement, au bout d'une nuit, j'ai eu ma vision...Chayton...Mon faucon m'avait accompagné durant l'épreuve et je me demande si c'est pas ça qui a fait pencher la balance en ma faveur." Je n'avais jamais réfléchis pourquoi j'avais eu ma vision si rapidement, alors que ça prenait du temps normalement. "Ou alors c'est l'effet de la drogue sur mon organisme." Je me mis à rire légèrement, on ne pouvait pas dire que c'était de la drogue forte et que j'en avais consommé énormément, j'étais contre ce genre de pratique mais, je ne pouvais pas trop aller à l'encontre.
« Il se passe quoi aux jeunes qui n'ont aucune vision ? » Heureusement, que ce n'était plus comme avant et que les ancêtres avaient adoucit un peu les règles de la tribu, enfin du moins dans la mienne car, j'avais déjà entendu des histoires d'autre tribu qui continuait les pratiques ancestrale. "Chez moi, rien de bien particulier, ils n'ont juste pas le droit de participer à certaines cérémonie mais, je sais qu'il y a encore des tribu qui les chasses mais, je trouve qu'il faut quand même vivre avec son temps. Et c'est quand-même très extrême comme décision...Mais, pour moi, je pense que ça aurait eu un impact différent, si je n'avais pas eu ma vision, ça aurait été mal vu...On aurait pu me dire que comme j'avais du sang américain, je n'étais pas digne de la tribu, pas non plus digne d'avoir Chayton et on me l'aurait surement retiré ou pire..." Je baissais les yeux et laissais un soupire échapper. C'était ainsi, on ne pouvait pas aller à l'encontre des décisions du chef et de la tribu. « Il y a des obligations dans ta tribu que tu aimerais qu'elles n'existent pas ? » Je réfléchis un instant. "Ce n'est pas vraiment des obligations mais plutôt des choses qu'ils veulent encore faire...Je pense notamment aux danses de cérémonie, jusque là, rien de bien exceptionnelle sauf, qu'ils s'infligent des blessures ! Ils disent que verser le sang permet d'ouvrir son corps aux dieux...C'est une sorte d'offrande que je trouve un peu stupide je dois bien le dire. J'aimerais tellement qu'ils arrêtent, ils n'imaginent même pas à toutes les maladies, qu'ils exposent. Mais, pour les obligations, comme je suis née dedans, je pense que je ne peux pas te donner de réelle réponse."
Le médecin entra dans la chambre et nous regarda avec un sourire. "Je vois que vous êtes à votre aise !" Lança t-il amusé, avant de se rendre à côté de la machine. "Ne parlait pas trop quand même, il faut se reposer." Il attrapa le dossier et nota une fois de plus les constance, avant de s'approcher avec son stéthoscope pour écouter le coeur de Noah et comparait avec la machine. "Inspirez profondément s'il vous plaît !" Je regardais le petit manège, curieuse de savoir ce qu'il pouvait bien entendre de particulier. "Pas de douleur ou des choses à signalez ?" Il posa son regard sur Noah en attendant une réponse.
Sujet: Re: haley&noah ◊ bookworms' paradise - TERMINÉ Mer 16 Nov 2016 - 13:24
Le fait que Haley soit aussi enthousiaste à l'idée de m'entendre parler de mon passé de musicien me confortait également dans le fait qu'elle appréciait une autre partie de mon être. Cela avait beau être un point que l'on ne possédait pas en commun vu que la jeune femme m'avait confié ne pas nécessairement avoir l'oreille musicale, elle paraissait tout de même embraser la musique. Je lui suggérais ainsi de lui apprendre à jouer d'un instrument après ma sortie de l'hôpital, ce qu'elle acceptait. Me voilà possédant un autre motif pour avoir hâte de quitter ces lieux. En tout cas, je ne pouvais m'empêcher de songer au fait que l'on trouvait toujours un moyen de se revoir une prochaine fois. Lors de notre première rencontre, on avait parlé livres et la bouquinade s'était présentée. Aujourd'hui, l'on parlait musique et le fait de livrer un peu de mes connaissances à Haley se programmait. Il fallait l'avouer, ça m'emplissait de bonne humeur qu'elle apprécie cette partie musicale de ma vie, car même si aujourd'hui la musique avait été décalée quasiment en arrière-plan, j'avais toujours autant de plaisir à en créer. Si je me trouvais un groupe à Bowen, sans doute prendrais-je du plaisir à revenir des années en arrière et reprendre le rituel des répétitions et des petites scènes à micro ouvert.
Mes doigts effleurant sa cicatrice marquant son rite de passage, je l'écoutais me peignant cet événement phare de sa vie au sein de sa tribu. A la fois intéressé et inquiet, je l'interrogeais sur la durée qu'avait pris sa propre vision sacrée à venir et ce qui arrivait aux jeunes qui n'en recevaient aucune. Je levais les yeux vers elle alors qu'elle me racontait qu'au bout d'une nuit, elle avait réussi son rite, et qu'elle soupçonnait son faucon de lui avoir montré la voie. Je souris faiblement lorsqu'elle donna aussi une possible part de responsable aux drogues qu'elle avait ingurgité pour le bon fonctionnement du rite. Puis, je l'écoutais attentivement lorsqu'elle m'avoua ce qui se déroulait à ceux n'ayant pas eu de vision, et ce qui aurait pu se passer dans son propre cas, comme ce qui se déroulait pour les individus des autres tribus. « Et si un jeune échoue, est-ce qu'il peut recommencer plus tard ? » questionnais-je, croyant peut-être un peu trop aux secondes chances. Ce qui me faisait penser que ça ne devait pas toujours être facile de vivre dans une telle communauté, où l'on doit suivre des règles, des passages, des façons de faire et de vivre. Après, c'était exactement pareil dans ma civilisation, mais l’œil s'adaptait toujours mal à la différence. La jeune femme me dit que la seule chose qu'elle trouvait dépassée était le fait que les membres s'infligeaient des blessures pour faire don de leur sang lors de certains rituels. Je pouvais un peu imaginer la scène, et lorsqu'elle évoqua les maladies que cela pourrait engendrer, l'ironie me saisit. « Oui, ce serait dommage qu'ils finissent comme moi. » Mon ton se voulait plaisantin, agrémenté d'auto-dérision, mais le fait que je supportais de moins en moins ces circonstances devaient sans doute teinter mon intonation. J'acquiesçais légèrement lorsqu'elle ajouta que le fait qu'elle soit née dans sa tribu faisait en sorte qu'elle pouvait difficilement porter un œil très critique sur le fonctionnement de celle-ci. Oui, dit comme ça, c'était logique. « Oui, j'imagine que c'est un peu comme demander à un aveugle de naissance ce qui lui manque le plus de voir. Enfin, en moins extrême quand même. » Car malgré tout, Haley n'était pas non plus prisonnière de sa tribu et pouvait voir un peu ailleurs. Comme ici, où elle vivait comme une étudiante lambda australienne, malgré que je l'embarquais dans des mésaventures uniques.
Je me redressais légèrement lorsque j'entendis le médecin pénétrer la chambre d'hôpital. Celui-ci semblait plus aimable que l'urgentiste, et aussi un peu plus jeune. Après, j'imaginais que ne pas travailler aux urgences aidait à être de meilleure humeur et à se décontracter un peu. Il s'amusa de la situation avant de quand même nous mettre en garde sur le fait qu'il fallait que je me repose. Je l'observais déambuler dans la salle accompagné de mon dossier, avant de sentir le froid métallique de son stéthoscope sur ma poitrine. Inspirez profondément, me disait-il, et je ne pus m'empêcher de ne pas le bénir intérieurement. Je rêvais de pouvoir emplir mes poumons une bonne fois pour toutes depuis que j'étais arrivé ici. Je convoitais le moment où je n'aurais pas à être essoufflé et brûler une bonne partie de mon énergie à vouloir respirer convenablement. Je tentais quand même d'inspirer le plus d'air possible, et finalement, je portais une main devant mes lèvres pour tousser. Le bras du médecin me fit me redresser en position assise pour m'aider à passer la quinte de toux et alors que celle-ci se tassait progressivement, il me demandait si j'avais quelque chose à signaler. Mis à part une impression d'été indien dans ma poitrine, j'avais bien envie de lui répondre par la négative. Mais avec cette quinte de toux, j'avais l'impression d'avoir avalé de l'eau bouillante. « Tu as mal quand tu respires ? » finit par questionner le médecin, se rendant compte que s'il attendait un discours de ma part, il ferait mieux de faire une croix sur ses autres patients. J'acquiesçais discrètement, les sourcils froncés, avant qu'il ne redresse un peu le lit médicalisé afin de rendre plus aisée ma tâche de reprendre le plus de souffle que possible. « Je vais voir ce que je peux faire pour ça » annonça-t-il, avant de s'éclipser. Je m'enfonçais à nouveau dans le matelas, épuisé d'avoir dû lutter contre cette quinte de toux, essayant de me distraire de la douleur.
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Sujet: Re: haley&noah ◊ bookworms' paradise - TERMINÉ Mer 16 Nov 2016 - 14:11
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On avait fini par parlé de la période musicien à Noah avant d'enchaîner sur ma tribu et les rites de passage. Le jeune homme avait fini par me poser des questions, il semblait un peu tracasser de savoir si j'avais eu ma vision sacré rapidement ou non. J'aurais très bien pu rester pendant sept jours à attendre mais, j'étais contente que ça se soit passé rapidement. Je me souviens de cette nuit froide et pas forcément rassurante, j'avais entendu bon nombre de bruit étrange, il fallait dire aussi que la drogue ne m'aidait pas. C'était surement pour cette raison que je n'en consommais pas, c'était un bon moyen de calmer ses envies de faire des expériences avec ce genre de substance. « Et si un jeune échoue, est-ce qu'il peut recommencer plus tard ? » me demanda alors Noah, l'air un peu inquiet. "Oui heureusement, mais, ils devront attendre que d'autre jeunes adultes aient besoin de cette cérémonie." Et ça pouvait être très long parfois. J'avais ensuite expliqué à Noah les choses que le fait de voir les danseurs de la tribu se mutilé ne me plaisait pas trop. C'était plus par rapport aux maladies que par le geste. « Oui, ce serait dommage qu'ils finissent comme moi. » Je redressais la tête et posais mon regard sur lui, je sentais bien qu'il voulait faire de l'ironie mais, dans le fond de sa voix, il semblait y avoir un certain agacement. J'attrapais sa main et la serra légèrement tout en lui souriant.
Un médecin coupa notre conversation, il semblait s'amuser de notre position. En même temps, on devait pas être beaucoup à partager un lit d'hôpital aussi facilement. Le médecin vérifia les constantes avant de poser son stéthoscope sur la poitrine de Noah, je tournais légèrement la tête pour ne pas mettre le jeune homme mal à l'aise. Déjà que ça ne devait pas être simple d'être avec cette petite chemise de nuit en papier. Noah se mit à tousser violemment, je me redressais cette fois pour ne pas déranger le médecin. « Tu as mal quand tu respires ? » Un blanc s'installa dans la chambre tandis que Noah semblait tenter de reprendre le dessus sur cette toux. Le médecin redressa le lit et annonça. « Je vais voir ce que je peux faire pour ça » Je regardais le médecin partir rapidement de la pièce et reposer mon regard sur Noah, il avait l'air fatigué par cette quinte de toux. Je ne pus retenir une petite moue inquiète, j'attrapais mon café qui avait plus que refroidit maintenant, je le bu rapidement et me levé pour jeter le gobelet en plastique. Puis je repris ma place sur le lit et vint enlacer Noah en posant ma tête sur son épaule. "J'aime pas te voir comme ça !" Je redressais légèrement la tête et posé un bisou sur sa joue avant de lui sourire. "Mais, je ne partirais pas !" Lançais-je rapidement commençant à savoir qu'il allait surement me dire pour la troisième fois que je pouvais quitter les lieux.
Je me souvenais alors que lors de notre première rencontre, on avait parlé de la maison de mes parents et que je n'avais pas pu lui montrer car, mon téléphone n'avait plus de batterie. Je me redressais et attrapa mon portable dans mon sac avant de reprendre la même position. "Je peux te montrer maintenant les photo de la maison de mes parents...Aujourd'hui, j'ai de la batterie !" Je souris et navigua dans mon téléphone portable pour atteindre l'application des photo. Je cliquais avec mon doigt sur la photo et lui montra, c'était une grande maison en bois avec de grande baie vitré qui ouvrait sur la forêt. "Alors, là c'est la cuisine..." Je montrais une fenêtre. "En bas tu as le salon, la chambre de mes parents et leur salle de bain et à l'étage tu as, la chambre d'ami ici et ma chambre avec ma salle de bain." Je continuais à faire défiler les photo. "Oh...ça c'est ma mère avec mon père et Chayton." Je montrais le petit oiseau posé sur une branche d'arbre. "ça c'est le chef de la tribu avec mon oncle et mon cousin." Mon doigt défila un peu trop vite et se stoppa sur une photo de moi entrain de méditer au coeur de la forêt, je sourit en la voyant me rappelant que c'était ma grand-mère qui l'avait prise. "Et ça...Je connais pas cette fille." Lançais-je en rigolant un peu. "Elle est bizarre d'ailleurs...tu trouve pas ?!" Je continuais de rire à ma bêtise.
Sujet: Re: haley&noah ◊ bookworms' paradise - TERMINÉ Mer 16 Nov 2016 - 14:51
Je demeurais songeur lorsque Haley m'annonça qu'il existait bien des secondes chances pour les jeunes de sa tribu, mais bien entendu, ils n'étaient pas prioritaires. Ils devraient tenter le rite de passage lorsque de nouveaux jeunes s'y présenteraient. Je pouvais facilement comprendre cette raison, et je trouvais ça plutôt raisonnable, plutôt que de bannir des membres des cérémonies jusqu'à la fin de leur jour car durant leur adolescence, il n'avait pas reçu une vision sacrée. Après, j'ignorais s'il y avait de moins en moins de chance de la recevoir avec le temps qui passait. Est-ce que quelqu'un qui avait échoué à sa première cérémonie était vouée à plus facilement échouer une deuxième, troisième, quatrième fois ? Cela devait être frustrant pour quelqu'un qui vivait ainsi. Cette personne devait sans doute se sentir exclue, peut-être indigne de sa tribu. Différente des personnes qu'elle connaissait depuis toujours. Je me demandais si parfois Haley se sentait ainsi, étant donné que son père était américain. Après, elle m'avait aussi dit avoir fait partie de cette communauté depuis sa naissance, donc sans doute cela avait contribué à son intégration. « Tu as jamais eu de problèmes avec les autres membres de ta tribu ? Vu que ton père est américain. » demandais-je, après qu'elle ait répondu à ma question sur ce qui lui plaisait le moins au sein de sa communauté. Elle finirait pas me trouver embêtant, avec mes inlassables questions. Plus elle m'informait, plus je lui en demandais. Je devais ressembler au petit garçon qui prend le bras lorsqu'on lui offre qu'un doigt. Maussade, je lui commentais que ce serait dommage que ceux qui se mutilaient durant les rituels finissent comme moi. Après tout, le danger était d'attraper une infection, et j'étais la preuve vivante d'à quel point ça pouvait dégénérer. Je me demandais s'ils avaient des remèdes aussi drastiques là-bas, plutôt qu'une antibiothérapie comme ce que je suivais pour le moment. Haley parvint malgré tout à m'arracher un sourire lorsqu'elle me serra la main, percevant sans doute mon agacement face aux circonstances. Je ne m'étais pas rendu compte que l'on pouvait facilement déceler mes émotions, mais après, je ne m'en cachais pas énormément non plus. Je régulais mes propos, mais sans doute mes traits et mon regard devaient me trahir.
Alors que le médecin me demanda de prendre une profonde inspiration, une quinte de toux douloureuse vint embraser mes poumons. De longues minutes agonisèrent durant lesquelles je fis mon possible pour reprendre mon souffle, ou en tout cas, cesser de tousser ainsi. La sensation était vraiment désagréable, si bien que je faisais savoir au médecin qu'en effet, c'était douloureux de respirer. Il s'en alla, promettant de trouver un remède pour améliorer la situation et je sentis la tête de Haley s'appuyer contre mon épaule. Dans la précipitation de ma quinte, je n'avais pas remarqué qu'elle s'était relevée et avait terminé son café. Je reposais ma main contre mon flanc, estimant que la quinte devait être passée. J'avais toujours l'impression d'avoir quelque chose de coincé au fond de ma gorge, mais je pouvais presque reprendre le même rythme respiratoire qu'avant que le médecin n'intervienne. J'entendais l'étudiante me faire savoir qu'elle n'aimait pas me voir comme ça, bien qu'elle ne comptait pas non plus partir chez elle. Je souris faiblement, sentant ses lèvres se presser promptement sur ma joue pour y laisser un baiser. Je fermais les yeux quelques instants, tentant de récupérer le calme que j'avais expérimenté avant que mes poumons ne fassent des leurs. Je ne les ouvrais que lorsque la voix de Haley emplit à nouveau ma tête, me montrant les différents clichés présents sur son téléphone, me faisant une petite visite guidée de sa vie en Amérique. « C'est beau » commentais-je dans un murmure alors qu'elle m'expliquait les plans de la maison. Puis, le fameux Chayton apparut. Je l'avais imaginé plus gros, étrangement. L'étudiante avait bien joué avec son téléphone, elle avait réussi à me faire oublier ma toux et la crainte qu'elle revienne. Une distraction salvatrice. De nouveaux membres de sa famille souriants, le chef de sa tribu, et une photo de Haley prise apparemment à son insu. Je souris en entendant le jeune Dickens taquiner qu'elle ne connaissait pas cette fille et qu'elle avait sans doute l'air bizarre. Je posais mes doigts contre son avant-bras, les yeux rivés sur le petit écran. « Non, elle est bien » commençais-je, analysant les éléments de la photographie. « Je l'aime bien. » Si j'avais eu plus d'énergie, sans doute aurais-je trouvé des mots moins ambiguës, ou je m'étais repris. Mais dans l'instant présent, ça me paraissait véritablement être les meilleurs. Il était vrai que j'affectionnais Haley, et je ne pensais rien de mauvais d'elle après tout ce qu'elle avait fait pour moi. Je ne lui faisais pas non plus une déclaration d'amour flamboyante. Je voulais juste lui faire comprendre que je l'aimais bien, que je l'estimais énormément. J'ignorais si à 22 ans, j'aurais été aussi capable d'elle de prendre en mains cette situation. Je laissais ma main glisser sur son ventre faiblement, involontairement, la gravité l'appelant là. Même si j'avais encore mal à la poitrine, j'espérais que le médecin laisse ce fait de côté. Je désirais qu'on reste tout comme ça, l'un contre l'autre, son téléphone nous éclairant faiblement. J'essayais de capter sa respiration contre le bout de mes doigts pour m'y calquer. Essayer de faire battre mon cœur au même tambour que le sien, question de récupérer de la régularité, de la normalité. Et j'aspirais à sa chaleur, sa douceur, son parfum. Juste comme ça, je me sentais bien. Cela pourrait faire rire le personnel médical qui verrait bien qu'en soit, je n'étais pas au sommet de ma forme, avec leurs examens, leurs constantes, leurs analyses. Cependant je m'en persuadais. Avec Haley, j'allais bien, j'étais bien. Et rien ne pourrait m'en dissuader, ces sensations bien trop réelles. Je levais les yeux, croisant son regard le temps de quelques battements. Délicatement, je repoussais une mèche de ses cheveux qui barrait son visage et articulais, incertain de lui avoir déjà dit : « Merci d'être là. »
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Sujet: Re: haley&noah ◊ bookworms' paradise - TERMINÉ Mer 16 Nov 2016 - 15:50
Bookworm's Paradise
Feat. ♣ Noah Rutkowski
Je ne pensais pas que Noah serait autant intéressé par la tribu, il m'avait dit aimer le chamanisme et les différentes tribu amérindienne mais, jamais, je n'aurais pensé que c'était autant. J'avais l'impression qu'il avait un tas de question qui se bousculait dans son esprit. Je devais bien le dire, j'étais plutôt heureuse de voir son intérêt, c'était tellement rare de nos jours. « Tu as jamais eu de problèmes avec les autres membres de ta tribu ? Vu que ton père est américain. » Je réfléchis un moment. "Une seule fois, une jeune amérindienne qui refusait de jouer avec moi quand j'étais petite...Elle aimait bien m'appeler peau pâle...Je suis bien plus clair que les amérindiens alors, c'est vrai que je faisais surement un peu tâche dans ce décor. Mais, j'ai gagné mes gallons de respect quand j'ai eu Chayton...Le faucon est très rare et très respecté, donc ça aide." Je n'avais pas vraiment été traumatisé par cette événement fâcheux dans le fond, je m'en fichais de ce que cette fille pensait de moi, je savais que ma place était dans la tribu et que j'étais aussi importante que les autres.
Notre conversation avait été couper par un médecin qui voulait vérifier que Noah allait bien. Sauf, que Noah, avait fini par avoir une quinte de toux. Le médecin ne semblait pas trop inquiet et s'éclipsa en indiquant qu'il allait trouver de quoi faire passer ça. Pour faire vagabonder l'esprit de Noah ailleurs, j'avais attrapé mon téléphone et lui avait montré la maison de mon enfance mais, également des photo de ma famille et des gens qui m'entourait avant de m'arrêter sur une photo de moi. J'avais répliqué que je ne connaissais pas cette fille et qu'elle était un peu bizarre tout en riant. « Non, elle est bien. Je l'aime bien. » Je rougis légèrement et fut légèrement surprise en sentant sa main sur mon ventre. L'image du baiser qu'il m'avait offert à notre première rencontre, remonta dans mon esprit. J'y avais pensé plusieurs fois, après cette rencontre et se serait mentir de dire que je n'avais pas aimé ça mais, il avait tellement de chose étrange dans ma vie depuis mon arrivé à Bowen. J'essayais de ne pas affoler ma respiration et de calmer les battements de mon coeur. Je remerciais la vie de ne pas être branché à un électrocardiogramme, pour ne pas montrer les nombreux pique. Je posais mon regard dans le sien et alors qu'il dégageait une mèche de cheveux de mon visage, j'eus l'impression que mon corps manqua un battement. « Merci d'être là. » Je lui sourit et mes joues se tintèrent d'un rouge pourpre. "C'est normal...J'allais pas te laisser seul dans un endroit aussi déprimant." Je ne savais pas trop quoi penser de cette situation, il avait quelque chose d'étrange entre nous à croire que la plus part des hommes que je rencontrais, avait quelque chose d'attirant et d'irrésistible. Je glissais ma main sur sa joue et lui sourit "Tu es incroyable ! Tu as vraiment une force de caractère ! Et je suis sur que ton corps va réussir à éliminer cette bactérie !" Je voulais resté positive et je ne doutais pas du tout du corps de Noah. Je commençais même à croire que si la pommade de plantain, n'avait pas chauffé autant, nous n'aurions jamais pu nous rendre compte de ce problème. Je me demandais bien si, la pommade avait eu un effet positif, en tout cas, aucun médecin n'était venu me trouver pour me dire que j'étais inconsciente d'avoir utilisé ça. Il avait juste eut cette infirmière qui avait eut des remarques désagréable. Je glissais ma main le long du mur et coupa la lumière des néons, laissant juste une faible lumière. "Désolé, la lumière des néons commençaient à me tirer sur les yeux." Normalement, j'avais des lunettes mais, je n'avais vraiment pas envie de bouger, j'étais tellement bien installée.
Sujet: Re: haley&noah ◊ bookworms' paradise - TERMINÉ Mer 16 Nov 2016 - 17:03
Bon public, j'écoutais l'anecdote que me contait Haley sans dire mot. Je trouvais ça plutôt malheureux, qu'elle ait connu le rejet de la part d'une fillette, car d'une certaine manière, cela signifiait que ce n'était pas l'enfant qui repoussait Haley, mais plutôt ses parents qui ne devaient pas cautionner sa présence dans la tribu. Ce n'était pas une réaction naturelle de la part d'un enfant de tourner le dos à un autre. Heureusement, grâce à la présence de son faucon, la jeune femme avait fait sa place et n'avait pas eu besoin de plus pour prouver qu'elle appartenait bien à sa communauté. Peut-être que Chayton l'avait choisie pour cela ? Car il avait bien perçu que Haley faisait partie de cette tribu à part entière, mais de par ses origines mélangées, un coup de pouce de sa part ne serait pas de trop. Et puis, je pouvais comprendre le choix du faucon. La Dickens était une bonne personne pleine de ressources et de force. Chayton le voyait, Rosie l'avait vu, et la liste continuait sans difficultés.
Mes doigts reposant contre son ventre plat, je lui murmurais que la fille sur la photographie était bien, que je l'aimais bien. Bien entendu, il s'agissait d'elle, et à mes termes, j'aperçus ses joues s'empourprer progressivement. Je souris en pensant qu'il faudrait qu'elle travaille un peu sur la prise de compliment, bien que c'était aussi une qualité, d'être humble. Il valait bien mieux cela que d'être imbu de sa personne. Néanmoins, c'était bien de reconnaître ses forces également. Je fermais doucement les yeux, mes paupières toujours aussi lourdes, me focalisant sur les sensations que sa présence me procurait. Sa chaleur bénéfique, sa douceur et son parfum enveloppant. Son être réconfortant, tout simplement, tant qu'il me permettait d'oublier les circonstances désastreuses du présent. Si je fermais les yeux et je faisais abstraction de la symphonie des machines auxquelles j'étais relié, je pouvais aisément m'imaginer être ailleurs, dans un endroit plus paisible, laissant simplement couler le temps. Sans tracas, sans gêne. Je levais finalement mon regard, croisant le sien, avant de la remercier d'être là. J'ignorais si je l'avais déjà fait, mais je tenais à faire filer ces quelques mots, ayant un poids bien trop important pour être étouffés. Je dégageais son visage d'une des mèches de ses cheveux, reposant ma main contre le matelas. A sa réaction, j'avais dû l’embarrasser, mais je tentais de ne pas y faire trop attention, de peur de procurer plus de gêne que nécessaire. Je l'entendais me dire qu'elle ne m'aurait pas laissé dans un endroit pareil seul avant de me booster pour combattre cette bactérie qui avait eu un effet plutôt foudroyant sur mon organisme. Je souris doucement, fine marque qui disparut en même temps que la lumière au-dessus du lit s'éteignait. C'était beaucoup plus agréable sans, à force, elle avait des qualités un peu agressives. Toutefois, c'était aussi en partie grâce à elles que je ne sombrais pas dans les bras de Morphée. « Ça me va. » répliquais-je quand Haley m'expliqua son choix concernant la luminosité de la chambre. Je m'abandonnais encore à abattre mes paupières sur mes yeux fatigués. « Ce sera juste plus difficile de rester éveillé. » murmurais-je, mes doigts reposant sur les siens.
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Sujet: Re: haley&noah ◊ bookworms' paradise - TERMINÉ Mer 16 Nov 2016 - 17:32
Bookworm's Paradise
Feat. Noah Rutkowski
Il fallait que Noah se repose et pourtant, on était toujours là, à discuter de ma tribu. J'espérais simplement que, je ne l'empêchais de dormir car, je ne voulais pas être à l'origine de problème. L'organisme guérissait plus rapidement quand il était au repos, le médecin lui même avait dit de ne pas oublier de dormir. Sauf que, pour ma part, j'aimais parlé avec Noah, je trouvais qu'on avait des sujets de conversation très intéressante et j'aimais bien lui partager des souvenirs de mon enfance. Il pouvait comprendre rapidement de quoi je parlais, vu qu'il avait étudié les différentes tribu amérindienne et même ci, tout n'était pas inscrit dans un livre, il avait un nombre de détail incroyable et un peu perturbant. Heureusement, que la plus part des écrivains étaient eux même des gens issu de tribu. Et qu'ils ne délivraient pas tout les secrets, de toute façon, nous n'avions pas le droit en tant qu'adepte chamanique. Il avait des détails et des choses qui devait rester au sein de la tribu pour le bien de tous.
J'avais fini par éteindre le néon qui nous éblouissais avec sa forte lumière. Mes yeux commençaient à fatiguer et je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était. J'avais fini par lâcher mon téléphone si bien que je ne savais même pas où il avait fini dans le lit, tant pis, je finirais par le retrouver plus tard. Pour l'instant ce n'était pas le plus important à mes yeux. « Ça me va. » Me lança Noah après que je lui ai indiqué les raisons. Je voyais bien qu'il fatiguait et je devais bien reconnaître que maintenant que j'étais dans une faible lumière, je commençais à sentir mes yeux se fermer. « Ce sera juste plus difficile de rester éveillé. » Je sentis ses doigts et les serra entre les miens. "Ne te retiens pas..." Je me replaça légèrement et commença à fermer les yeux, me laissant bercer par le bip régulier de la machine et la respiration de Noah à mes côtés. J'avais conscience que de l'autre côté de la porte des gens, étaient en train de s'afférer pour rendre la nuit meilleur à certains patient mais, mon corps était trop lasse pour bouger ou ouvrir les yeux. Je me tournais un peu encore et posa ma main sur le torse de Noah avant de partir complètement dans les bras de Morphée qui m'emportait très loin cette fois, sans que je ne puisse faire quoi que ce soit.