To drink can fast become dangerous (pv Noah Rutkowski) [!!HOT!!]

Le mouvement de ses mains m'arrachaient toujours autant de frissons. Je les sentais tels des séismes provoquer ma chaire, alarmant mon cou, mes épaules, mes bras. Lorsqu'elles glissaient sous mon t-shirt, je sentais mes abdominaux se contracter et je stoppais l'instant de quelques secondes le baiser, le souffle coupé. Je me sentais une nouvelle fois plongé, attiré dans ce jeu dangereux où mon contrôle avait bien peu de chance de résister. Je laissais une de mes mains redécouvrir la surface de son corps dévoilée, jusqu'à ce qu'elles se stoppèrent au niveau de sa cuisse. Les baisers fougueux entremêlés des morsures qu'elle m'affligeait attisait mon plaisir, mes pensées. Ça me rappelait sans arrêt que je la désirais toute entière, mais aussi le fait que nous naviguions dans le méconnu. Je soupirais, mon souffle chaud coulant le long de son cou alors que je baisais sa mâchoire. Je me rattachais au peu de contenance qu'il me restait, fermais les yeux quelques instants pour sentir ses mains déboucler ma ceinture et son corps se presser davantage contre le mien. Mon cœur martelait ma poitrine, et je sentais aussi le sien s'affoler sous moi. J'inspirais profondément, son parfum m'envahissant et caressais l'extérieur de sa cuisse, puis l'intérieur, jusqu'à oser effleurer l'entrejambe. Je reprenais possession de ses lèvres, impétueux, effervescent. Je plongeais une main libre sous ses cheveux, intensifiant notre baiser, m'abreuvant du plaisir de sa bouche, de sa langue. Le souffle court, je saisissais mon t-shirt dans le dos et l'ôtais, me retrouvant désormais torse nu devant elle. Je faufilais une main sous le haut de son pantalon, puis remontais sous son débardeur noir, pour suivre la courbe dessiné par l'armature de son soutien-gorge. J'hésitais toujours à la déshabiller, comme si je redoutais que mon désir flamboyant aille trop vite pour elle, comme si je craignais, même dans ces moments où je perdais la tête, de la blesser ou l'effrayer en précipitant trop les choses. La tentation était insensée, surtout lorsqu'elle me susurrait à l'oreille que je la rendais folle. A défaut d'oser faire sauter le tissu superflu la recouvrant, je déboutonnais mon jean et le laissais tomber au sol, ne portant désormais plus que mon boxer. Mon épiderme appelait à la sienne, à son contact direct. Je m'enivrais à nouveau de son parfum tandis que mes lèvres baisaient le même espace de peau au niveau de son épaule. Du bout des doigts, je repoussais la bretelle du débardeur et du soutien-gorge pour appuyer ce geste, ne pensant même pas au fait que je pourrais finir par lui laisser un suçon. Je n'entendais plus que son gémissement, de toute façon. Lorsque l'idée me traversa l'esprit, une main contre son dos cambré, je descendais mes lèvres doucement, sournoisement, dans son décolleté, suivant les coutures du débardeur. Les doigts de mon autre main glissaient sous le haut de son pantalon, épousant la chaleur de sa chaire. Mon désir pour elle était foudroyant, mais je voulais aussi vénérer chaque part de son corps, de sa peau. Lui faire comprendre que chaque partie de son être m'attirait, telle la comète qui ne pouvait que happer de toute sa composante.

Je la sentais se redresser sous mes baisers. Docile, je me distançais, mes deux mains désormais contre ses cuisses, tandis qu'elle ôtait son débardeur puis son soutien-gorge. Mon regard passa du brun de ses yeux à sa poitrine. Sa main coulait le long de mon bras, grimpait jusqu'à mon épaule pour suivre une descente accentuée par la sensation de ses ongles contre ma peau enflammée par elle. Je me penchais, embrassant sa clavicule, mes mains remontant le long de son ventre plat, puis suivant délicatement le tour de ses seins. Je sentais ses doigts taquiner la peau sous l'élastique de mon boxer, et je ne désirais qu'elle le fasse rejoindre les autres habits jonchant le sol. Mes baisers et caresses cessèrent lorsqu'elle s'allongea un peu plus sur le meuble, afin de déboutonner puis tirer son pantalon. Je l'aidais à faire passer celui-ci le long de ses jambes et le laissais accompagner nos autres vêtements sur le sol. Effervescent, je remontais mes mains le long de ses jambes avant qu'elle ne les noue au niveau de mes hanches. Le contact de sa peau contre la mienne me rendait fiévreux d'envie d'elle. Je sentais chaque poil de mon corps se hérisser et appeler insatiablement à encore plus de proximité, à toujours plus de contact. Les mouvements de ses mains ne faisaient qu'accroître mon désir pour elle, à m'en faire frémir, à m'en saccader le souffle, à m'en faire perdre de plus en plus contrôle. La lumière du jour m'offrait un autre tableau du corps de la jeune femme et je mourrais d'envie de savourer chaque partie de son corps intensément. Sa langue parcouru le muscle tendu de mes épaules et je sentais ses doigts faire abandonner mon sous-vêtement. Lorsque son souffle chaud vint envelopper mon visage, lorsque sa voix voluptueuse vint à nouveau briser le silence, me déclarant qu'elle avait envie de moi, un râle de plaisir se coinça dans ma gorge. Ses mains libérèrent son corps du dernier morceau de tissu le recouvrant et des milliers de pulsions envahissaient mon corps à présent électrique. Lorsque sa bouche s'ouvrit contre la mienne, je lui répondis avec tout le désir, la fougue et la passion qui me saisissait et me rendait fou. Ma main glissait sous sa nuque et l'autre rapprochait son corps considérablement du mien, tuant chaque espace laissé vaquant. Bien vite la douceur et chaleur de son épiderme vint aguicher la mienne et je l'embrassais avec intensité, comme si ma vie en dépendait. Comme si je ne pouvais plus faire que ça, m'abreuver de son être, de son plaisir, de sa bouche. Ma main frôlait sa cuisse, remontait le long de son corps jusqu'à sa poitrine. Je caressais délicatement, du bout des doigts, l'ensemble d'un de ses seins alors que mes lèvres dévoraient les siennes. La tendresse et la délicatesse d'un côté, un fougue endiablée de l'autre. Je séparais mes lèvres des siennes pour récupérer mon souffle, croisant son regard étincelant. Je lui souris doucement, baisant son front, sa mâchoire, son cou, son sein. Goûtant sa peau de l'extrémité de ma langue. Mes mains sa calèrent sur sa taille, et je remontais mes baisers sur ses lèvres, à la fois ivre et en manque d'elle. Je recouvrais son dos et le haut de ses jambes de mes caresses, la pressais tout contre moi, nos chaleurs s'enlaçant, s'entremêlant. Je ralentis mes caresses lorsque ma main se posa à nouveau contre sa cuisse et tout en la sentant frissonner sous mes baisers, j'effleurais précautionneusement son intimité dévoilée. Je ressentais le besoin de parcourir chaque élément de son être, de toucher chaque partie de son plaisir. Je désirais la posséder toute entière, mais aussi faire croître son envie, son désir et son plaisir.

Elle m'embrassait tendrement, s'évadant du plan de travail pour s'être rhabillée. Elle m'annonçait le dérisoire de la marque que je lui avais affligée, déclarant qu'elle aussi, avait su marquer ma peau. Je lui rendis son sourire avant de l'imiter et remettre mes habits. Tandis que je bouclais ma ceinture, elle se dirigeait vers le comptoir où son téléphone avait vibré et clignoté en vain. Je l'entendais soupirer qu'elle n'allait pas s'ennuyer. De toute évidence, son professeur d'histoire ne lui avait pas fait part d'une bonne nouvelle. Elle me démontrait l'écran de son smartphone sur lequel était inscrit le mail du professeur et entre autres le titre d'une thèse à rendre pour la fin de l'année. La place de la religion dans l'Histoire. Je devais dire que le sujet était extrêmement vaste. Il y avait tant à dire là-dessus. La religion avait régi la civilisation sur de nombreuses facettes, certaines même plutôt surprenantes. Un sourire en coin apparut sur mes lippes alors qu'elle annonçait avec ironie qu'elle s'amuserait avec ce sujet. C'était sûr qu'il nécessiterait un très grand nombres d'heures de travail. Je posais mes mains contre sa taille pour l'attirer vers moi, lui glissant en même temps qu'un baiser sur sa joue : « Dis-toi que tu apprendras plein de choses. » Je posais un nouveau baiser sur son cou et la laissais se servir une tasse de café. « J'aurais pu débarrasser, tu sais, » l'informais-je, en voyant la table immaculée.

Ses doigts entremêlèrent les miens pour m'orienter vers le canapé du salon. Elle déposa sa tasse sur la table basse et se lova contre moi. Sa proposition était plutôt alléchante et je laissai filer un léger rire lorsqu'elle promit ne pas s'endormir comme la dernière fois. J'avais bien envie de lui faire remarquer qu'en début de journée, il était plus ardu de piquer du nez qu'en soirée. Néanmoins, je me connaissais assez fatigué pour le faire à cause des médicaments que j'ingurgitais, alors je préférais m'abstenir. J'attrapais la télécommande lorsqu'elle saisit un de mes livres sur la table basse et le commentait. « Tu veux le lire ? » la questionnais-je avant d'allumer la télévision. « Je l'ai fini. Tu pourrais prendre ton temps avec. » Je zappais quelques instants, écoutant Haley me parler du conflit opposant les Sioux aux Américains. Je trouvais cette histoire plutôt horrible, et franchement, cela démontrait encore le retard de la mentalité américaine à mes yeux. « Ton père ne va pas avec ta mère ? » m'étonnais-je. Je savais que le père de la jeune femme n'était pas amérindien, mais il était quand même marié à une amérindienne. « Je te comprends... J'ai vu plusieurs reportages à la télé. Un bel exemple de cupidité et cruauté. » Je n'osais pas trop m'avancer, la politique ayant le don de distancer les gens. Cependant, mon opinion était plutôt arrêtée sur le sujet, et ce n'était certainement pas les Sioux que je critiquais. Je crispais mes abdominaux en voyant Rosie sauter sur mon ventre, s'y blottissant. On remarquait bien les mauvaises habitudes que j'avais prodigué à mon chat. Je frottais le dessus de la tête du félin et me stoppais sur la rediffusion d'un jeu télévisé australien ressemblant à Survivor. « Tiens, connais-tu cette part importante du patrimoine culturel australien ? » la questionnais-je avec humour. Ce jeu était vraiment populaire, il était vrai, et les audiences étaient toujours hautes. Beaucoup rêvaient d'y participer.

« Je n'en doute pas, » répondis-je gentiment à Haley lorsqu'elle me dit qu'elle serait une rude critique du livre que je lui proposais de m'emprunter. Cet ouvrage portait sur une partie de sa vie, ainsi, je trouvais cela normal qu'elle puisse avoir une opinion assez stricte sur ce qu'il pourrait évoquer. Puis, la jeune femme orienta la conversation sur le conflit qui secouait le quotidien des Sioux. Elle m'avouait que sa mère compter se rallier aux forces de sa tribu et je lui demandais si son père allait l'accompagner, intrigué du fait qu'elle ne le plaçais pas dans cette conversation. Haley m'appris la mentalité assez pacifiste de son père, surtout qu'après tout, il était marié à une amérindienne sans en être un d'origine. Un fin rictus apparut sur mes lèvres. Je pouvais comprendre cet homme, mais je ne pensais pas être un jour capable de laisser ma femme militer sans être à ses côtés. Je lui annonçais ainsi que je comprenais sa tristesse et son dilemme quant à rejoindre ou pas elle-même le combat. A mesure de la conversation, je sentais la rage de l'injustice monter en elle, et je posais mes lèvres contre sa tempe, comme pour tenter de l'apaiser un peu. J'étais conscient qu'il ne fallait pas éteindre ce feu de volonté que l'humanité soit plus raisonnable et respectueuse envers chacun et notre planète, mais en l'occurrence, s'énerver dans mon salon ne risquait pas d'apporter grand-chose non plus malheureusement. « Oui, c'est injuste et ça l'a toujours été, » concluais-je avant de tomber sur un jeu télévisé. Essayant d'adoucir un peu notre conversation, je lui demandais si elle le connaissait, et l'air intéressé, elle m'avouait l'ignorer, tout en me demandant son but. Je me raclais doucement la gorge, Rosie sur mon ventre, avant d'expliciter : « Hé bien, un groupe d'australiens se rend dans un endroit sauvage et désert, leur but étant de survivre. » Je ris doucement, ça avait l'air tellement basique. Comme quoi, parfois la simplicité pouvait rapporter gros. « Enfin, survivre, rester le plus longtemps surtout. Le dernier participant restant remporte une belle somme d'argent à la fin. Durant chaque émission ils concourent à une épreuve d'immunité qui propulse automatiquement l'immunisé au prochain épisode. Et à la fin de chaque épisode, un des aventuriers doit être éliminé par le groupe. » Je posais mes yeux sur le profil de la jeune femme. « Tu serais sûrement douée là-dedans. » Avec sa connaissance des plantes et de la nature, vivre dans un endroit sauvage ne risquait pas d'être très difficile pour l'étudiante, à mon sens. « Ça ne t'intéresserait pas ? » questionnais-je sur le ton de la plaisanterie.

La conversation avait pris une tournure plutôt légère. J'avais expliqué à Haley le but du jeu télévisé, qui était assez basique et ainsi attirait beaucoup d'audience. Par la suite, j'avais interrogé la jeune femme sur l'éventualité que ça l'intéresse. La jeune femme me fit comprendre qu'elle ne brillerait pas spécialement dans ce genre de jeu, n'étant pas très sportive et plutôt dépendante des autres en termes de nourriture. Je pouvais facilement débattre là-dessus. Majoritairement, les gens participant à ce genre d'émissions n'étaient pas des plus malins. Ils trouvaient la nourriture en la gagnant ou au petit bonheur la chance. Personnellement, si je me lançais dans ce genre d'aventures, je ferais tout pour me préparer. Mais en découvrant les participants, on avait l'impression qu'ils y allaient simplement au talent. Après, c'était vrai qu'il y avait majoritairement des individus musclés, mais il y avait aussi des épreuves d'habilité et de réflexion, ce que je pensais Haley pourrait réussir. Je ris doucement lorsqu'elle s'excusa de briser mon fantasme et vint déposer un baiser sur ma barbe de quelques jours, pour rire de plus belle lorsqu'elle évoqua le fait que ce jeu puisse être truqué. « En vérité, beaucoup pense cela et les producteurs font tout pour démentir les rumeurs. Ils disent que les concurrents ont le droit à tout ce qui était première nécessité, des soins s'ils se blessent, de la crème solaire et anti-moustiques etc... Mais question nourriture ils doivent se débrouiller. » J'appuyais ma tête sur le canapé, ajoutant : « Après, on n'est pas sur place non plus et les joueurs signent des contrats avec plusieurs clauses de confidentialité. Mais ça distrait quand même, comme émission, je trouve. » Je sentis Haley s'approcher davantage de moi et parler à Rosie, avant de plaisanter du fait qu'il était bienheureux qu'elle ne soit pas trop lourde. Je ris quelques instants, prenant un air faussement offusqué : « Ne sous-estime pas ma force ! » Elle m'embrassa et je me retenais de ne pas l'attirer vers moi. J'admirais son profil quelques secondes, avant de lui tendre la télécommande. « Tiens, je te laisse la responsabilité de trouver quelque chose. » Je la laissais zapper quelques instants, et lorsqu'elle sembla s'arrêter sur une chaîne, je l'attirais vers moi afin qu'elle s'allonge à mes côtés. Sa tête sur mon bras, je caressais doucement ses cheveux avant de demander, songeur : « T'as jamais fait partie d'un club, dans ton école en Angleterre ? Pour une activité extrascolaire ? »