i love the way you lie ‹ ft adrian.

Je suis sur la plage plutôt tard, comme plusieurs fois la semaine. La raison est simple : je dois faire ma lessive et Einstein adore courir sur la plage. Je laisse courir mon canin alors que j’ai déposé mon sac à dos sur le sol et que je rince mes vêtements dans l’eau. Comme à mon habitude, je les suspens par la suite sur les chaises présentes, sur des branches. Je me débrouille comme je peux. La vie est pas toujours facile ces temps-ci. Audrina me disait qu’elle avait eu une crise d’appendice récemment et ça me tuait d’être loin de ma sœur. Sienna, ma femme, quant à elle se moquait bien de toute la situation, elle me suppliait de rentrer. Je lui manquais et bien que je lui répondais la pareille, je m’acharnais à rester le même. J’allais décrocher ce doctorat et peut-être même des honneurs. J’en étais persuadé et c’était ce qui me donnait la force de poursuivre. Mon regard se portait au loin, sur cette blonde à la silhouette parfaite. Cette silhouette que je reconnaissais parmi mille, même de loin. Je la voyais avec une bière à la main et je ne pouvais pas résister à l’envie de m’en approcher doucement. « Attention, t’as jamais bien tenu l’alcool. » lui rappelais-je gentiment. Je pointais sagement la place près d’elle. « Je peux? » Oui, je le lui demandais. Après tout, ça ne s’était pas terminé parfaitement avec Leola. Et quelque part, elle me manquait. La revoir me faisait tout drôle et pour être honnête, j’allais être bien penaud près d’elle. Juste m’assurer qu’elle rentre chez elle saine et sauve. Des intentions louables, non?

Leola était seule dans ses pensées. La plage était son endroit pour penser et réfléchir. Mais elle fut interrompu. Cette voix, qui se moquait d'elle, elle la connaissait plutôt bien et ça lui rappelait quelques souvenirs. Adrian, ça ne pouvait être que lui pour arriver en lui disant qu'elle ne tenait pas l'alcool. Elle se tourna vers lui, sans émotion sur son visage. "J'me suis amélioré" répondit-elle simplement. Le jeune homme lui demanda alors s'il pouvait se joindre à elle pour un instant. Elle hocha la tête pour lui dire qu'oui. Mais elle savait qu'elle devrait dire non. Pourquoi ? Parce que'Adrian n'a pas été correct avec elle et qu'elle a toujours eu des sentiments pour lui. C'était une relation un peu chaotique vers la fin mais ils avaient quand même passé de bons moments. "Qu'est ce que tu fais ici ?" demanda-t-elle simplement à Adrian, curieuse de savoir pourquoi le jeune homme était à la plage aussi tard même si il allait surement lui demandé en retour pourquoi elle aussi se trouvait ici. Elle lui tendit une bière pour paraître un minimum poli et continua à boire la sienne tranquillement en attendant la réponse du beau brun.

« J’me suis améliorée. » m’avait elle alors dit simplement. Je haussais les épaules en lui partageant le fin fond de mes pensées. « Je doute qu’une résistance à l’alcool soit une amélioration. » commentais-je. Elle avait hoché la tête pour me dire que je pouvais la joindre. Je m’asseyais sagement alors en regardant les vagues qui semblaient légèrement s’agiter avec le vent. « Qu’est-ce que tu fais ici? » Je riais doucement. « Ma lessive. Et toi? » Non, ce n’était pas sarcastique. On se débrouillait comme on pouvait en étant un sans abris. Elle me pointait une bière alors que je secouais la tête négativement. Pas envie de devenir bourré après une bière. Après tout, je n’avais pas bu d’alcool depuis maintenant quelques mois et je devrais apprivoiser de nouveau ces liquides aux effets particuliers. « Ton travail te pèse? » lui demandais-je en me doutant intérieurement que ça devait bien la chicoter. Ça ou quelque chose d’autres. Je regardais autour de nous, tout était si paisible. Il n’y avait personne, si ce n’était que de mon chien, Einstein qui grugait une branche d’arbre. C’était devenu ses dadas maintenant. Plus d’os, plus de gâterie... Bienvenue aux croquettes pour chats et aux branches d’arbres qu’il s’amusait à déchiqueter. Je gardais un œil sur mon canin, le seul être pour qui je ferais n’importe quoi encore aujourd’hui. Je pense même que j’en ferais plus pour lui que pour ma femme, Sienna.

La jeune femme sourit légèrement quand il lui dit qu'une tolérance à l'alcool ne s'améliorait pas. Adrian a peut-être raison, mais bon, au fur et à mesure de sa vie elle commençait à mieux tenir l'alcool. Du temps où ils étaient ensemble, elle ne buvait pas énormément donc bon elle finissait souvent dans un état catastrophique. Quand Leola lui demanda ce qu'il faisait là, il répondit qu'il faisait sa lessive, simplement. L'espace d'un instant, elle avait oublié qu'il était à la rue. "Je viens profiter de la vue" répondit-elle en se tournant vers lui et en lui faisant un sourire. D'ailleurs, cette vue était splendide. Son sourire s'élargit quand elle aperçu le chien d'Adrian s'amuser avec une branche. Il avait l'air le plus heureux du monde. Le beau brun lui demanda ensuite si le travail de l'héritière lui peser. "Un peu, je relâche la pression là on va dire" annonça-t-elle simplement. C'est vrai qu'elle en avait marre du travail, enfin marre c'est un bien grand mot. Elle était juste fatigué de faire la même chose tout le temps. "Sinon, toi ça va ?" demanda-t-elle un peu hésitante. Sa vie n'était pas forcément top, vu qu'il est à la rue mais bon, il faut engager la discussion même si Leola ne savait pas trop quel sujet aborder avec Adrian. Malgré le fait que leur relation date depuis un moment qu'il n'a pas forcément été réglo avec elle, le voir lui fera toujours quelque chose. Elle se demande même si elle n'aurait pas encore des sentiments pour lui. Leola était folle amoureuse de son beau brun, elle aurait tout fait pour lui. Mais malheureusement, elle doutait de sa sincérité et leur histoire s'est terminé... Elle aurait préféré que ça se termine autrement.

Et je la ramassais chaque fois qu’elle se mettait dans un piteux état, je la ramenais à la maison où elle se reposait et que je rangeais tout le reste. Je prenais soin de mettre la bassine à ses pieds, des dolipranes avec de l’eau et quelques bouteilles de Gatorade près d’elle. Ouais, ça active les électrolytes. J’sais pas pourquoi j’ai autant de connaissances en boisson, mais ça doit être l’expérience. Elle profitait de la vue alors que je faisais ma lessive. C’était amusant de constater à quel point nos vies avaient changées. Leola attardait son regard sur mon chien en me disant qu’elle relâchait la pression. « Tu relâches la pression... » que je répète en cherchant à comprendre davantage. Elle me demandait comment ça allait. D’un naturel stable, je hochais la tête. « Ça va. » J’aurais pu lui dire de ne pas s’inquiéter, mais il ne me semblait pas lui avoir dit que j’étais à la rue. Quoi que la lessive l’avait peut-être mis sur la piste. « Et la vie? » questionnais-je en plongeant mon regard dans le sien. Je ne savais pas exactement sur quel pied danser avec elle.

La jeune fille était bien entrain de picoler dans son coin. Même si Adrian l'avait rejoint, elle était toujours aussi bien. Il lui avait manqué d'un côté, mais elle savait qu'il lui mentait souvent. Du coup, quand il lui dit qu'il faisait sa lessive, elle y croyait à moitié. Pourquoi ferait-il sa lessive dans la mer ? Un peu idiot. Du coup, cette histoire lui trottait dans la tête malgré tout. "Ta lessive ? C'est une blague ?" dit-elle en réagissant à ce qu'il avait dit quelques minutes plus tôt. Une vraie tête blonde celle là ! Elle n'avait pas réagit et ne faisait qu'après la remarque qu'elle trouvait ça bizarre. "La vie ? La vie d'une femme célibataire qui tient l'hôtel de son papa chéri.. Et toi ?" annonça-elle d'un ton très ironique. Sa vie ne lui plaisait pas tant que ça, mais bon elle en avait déjà parlé avec Adrian quand ils étaient ensemble. En même temps, elle lui disait tout et rien. Au début elle avait une confiance imparable envers lui, après elle a commencé à douter mais sans savoir pourquoi. Elle tournait son regard vers le jeune homme en attendant une réponse de sa part.

« Ta lessive? C’est une blague? » Je me mettais à rire de bon cœur. « Ouais, c’est ça. Là, ça sèche, en fait. » Je hausse gentiment les épaules, rien à cacher (ou presque). La blonde me faisait remarquer qu’elle était bien célibataire et qu’elle tenait l’hôtel de son père. Je me raclais la gorge, j’allais devoir jouer sur les mots et je le sentais à plein nez. « En fait... J’ai coupé le contact avec mes parents, qui eux, m’ont coupé les vivres. » Je me frottais les cheveux en me disant que c’était mal de mentir à mon ex, mais qu’au fond, c’était mieux comme ça. « En fait, j’suis à Bowen depuis quelques temps... Et je vis sous les ponts avec Einstein. Mais ça va. » Commentais-je donc avec un sourire. Je devais être le seul sans abri au monde à être ravi de cette situation. J’étais le premier à l’avoir choisi et ce n’était pas éternel. Ce serait quelques mois encore et je pourrais par la suite rédiger ma thèse et avoir ce doctorat dont je rêve depuis si longtemps. Je repensais à Sienna, puis à mes souvenirs d’avec Leola que je me dépêchais d’enlever. Mes yeux se remettaient à briller. Sienna me manquait. Leola aussi. Et je me sentais comme un vrai connard pour l’une des rares fois dans ma vie.

Cette rencontre avec Adrian ne tournait pas comme elle le voulait. Adrian lui manquait, en fait il lui avait toujours manqué malgré ce qui a pu se passer entre eux. Elle fit une moue étrange quand il lui dit qu'en effet, ses vêtements étaient entrain de sécher à côté. Pourquoi faisait-il ça ? Alors elle l'écoutait pendant qu'il lui expliquait sa situation. Il était devenu SDF, ses parents lui ont coupé les vivres et ils vivent sous les ponts avec son chien. "Mais ... mais pourquoi ? Enfin je veux dire, je peux t'héberger moi si tu veux !" dit-elle gentiment. En même temps elle voyait mal dire à son ex : vas y continue à vivre sous les ponts tu dois y être bien. Cela a toujours été difficile de parler avec lui, elle l'a toujours porté dans son coeur malgré tout. La vie lui semblait plus belle quand elle était avec lui, que ce soit dans ses bras ou même simplement à côté de lui. Elle rêvait de le revoir, même si elle appréhendait tout le temps. Mais elle savait que le jour où elle allait le voir, ça allait être très dur pour elle car tous les souvenirs sont remontés à la surface. Elle esquissait un sourire en pensant à tous leurs bons moments.

« Mais ... Mais pourquoi? Enfin, je veux dire, je peux t’héberger moi, si tu veux. » À sa première réaction, je souris un peu et je hausse les épaules. « C’est pas grave, tu sais, ça arrive. » commentais-je. C’était vrai, ça arrivait. Ça arrivait chez les autres, moi, je ne le faisais que pour les études. Je ne le faisais que pendant un an. Après un an, je retrouverais mon confort, mon ordinateur pour rédiger ma thèse et ça irait bien. Quant à sa deuxième proposition, elle était tentante, mais je secouais la tête négativement. « C’est gentil, mais ça va aller. Je ne veux pas te mettre dans une position inconfortable. » En fait, je ne voulais pas ME mettre dans une position inconfortable, avec le désir continuel de recoucher avec mon ex. De penser à ma femme once in awhile. Ça me rendait perplexe tout ça. Je regardais mes vêtements au loin et juste à l’œil, ils n’étaient pas encore secs malgré le vent. « Et ton père, il s’en sort? » la questionnais-je en me remémorant une fois ou deux où je l’avais aidé avec des trucs manuels dans lesquels je ne comprenais que dalle. « T’as revu le couple Dawkins? » lui demandais-je avec un petit sourire aux lèvres, je me souvenais de ces clients insupportables qui avaient besoin continuellement des services de Leola. Elle en rageait le soir jusqu’à ce que je la masse. Je pense encore qu’il s’agissait d’un complot contre des massages...

Au début, elle n'avait pas réalisé que ce que disait Adrian n'était pas une blague, il était vraiment SDF. Elle se sentait désemparée, elle ne comprenait pas pourquoi alors elle proposa de l'héberger. Mais il sourit, et lui dit que ce sont des choses qui arrivent. Oui enfin de là à être à la rue, c'est étrange quand même ! Il ne voulait pas que la belle blonde l'aide. En même temps, vivre sous le même toit que son ex, ce serait compliqué.

"D'accord... Mais je peux quand même t'aider si tu as besoin" dit-elle en tournant la tête vers lui pour lui sourire.

Elle savait qu'il n'y avait pas qu'elle enfin ça elle l'avait imaginé et c'est un peu pour ça que leur histoire s'est terminée. La belle blonde l'avait soupçonné de lui mentir quelques fois, alors maintenant elle ne savait plus trop ce qui était vrai et ce qui était faux. Elle sourit quand Adrian commença à lui parler de son père et du couple Dawkins. Ils sont venus plusieurs fois, et c'étaient de véritables pestes ces gens-là ! Ils avaient épuisées la belle héritière qui demandait à son homme de l'aider à décompresser même si des fois, elle faisait ça juste pour le plaisir.

"Mon père s'en sort en effet, il veut ouvrir encore un nouvel hôtel en Australie" répondit-elle simplement. "Le couple Dawkins ? Plus jamais, ils ont comprit qu'ils n'étaient pas forcément les bienvenus, et ils m'avaient tellement épuisée !" dit-elle ne riant légèrement en repensant à ces deux personnes.

« D’accord, mais je peux quand même t’aider si tu as besoin. » « C’est apprécié, mais ça ira. » lui dis-je alors en lui rendant son sourire. Mon paternel était même passé récemment pour savoir comment je m’en tirais. Il avait dit avoir apprécié l’hospitalité des hôtels Silverton. J’avais réprimé un sourire en lui disant que c’était à mon ex, mais bon. Lui qui était un homme si fidèle, il fallait le ménager un minimum. La blonde m’expliquait que son père voulait en ouvrir un nouveau et je me suis mis à rire. « Mais il a combien de filles pour l’aider, ton père? » Elle ne s’en sortirait pas toute seule, c’était évident. Leola semblait déjà avoir suffisamment de difficultés à ne gérer qu’un hôtel. Concernant les faux habitués, elle m’expliquait qu’elle les avait presque mis dehors. « Ouais, mais ils étaient rentables. Ils venaient presque tous les mois, non? » Ces souvenirs m’étaient vagues et me semblaient si lointain et pourtant, ils étaient plutôt récents à la fois. En attendant, par instinct, je glissais mon bras autour de la taille de Leola pour la rapprocher de moi.

Le jeune homme refusa l'aide la belle héritière, mais bon, au moins elle avait voulu être gentille. Ce n'est pas parce que cet homme était son ex, qu'elle allait le laisser en galère comme ça. Tant pis, ça lui aurait fait plaisir à Leola d'aider quelqu'un vu qu'elle adore aider les gens et elle veut tout le temps le faire. Cela lui faisait plaisir qu'Adrian lui demande comment allait son père et si les affaires marchaient alors elle souriait. La belle anglaise lui dit que son père voulait ouvrir encore un hôtel en Australie et elle rigola quand il lui demanda combien son père avait de fille pour l'aider à travailler.

"Malheureusement qu'une, et il aime lui donner du travail" dit-elle en riant légèrement.

Leola avait un peu de mal à s'en sortir à certains moments. Plusieurs fois, elle avait demandé de l'aide à Adrian pour qu'il l'aide un peu tellement elle avait du mal à tout gérer. Certes, sa tante l'aide beaucoup mais bon, elle veut essayer de s'émanciper et de tout gérer toute seule. Sinon, comment pourra-t-elle faire quand elle ne sera plus là ? Les deux habitués, le couple Dawkins, sortait par les yeux de la jeune femme et le beau jeune homme s'en souvient. Il demanda alors s'ils étaient rentable, vu qu'ils venaient assez souvent.

"Même 2 fois par mois des fois, mais maintenant ils ne viennent plus autant qu'avant, ça me fait des vacances un peu !" ajouta-t-elle avec un petit rire.

Cela lui faisait plaisir de parler comme ça avec lui, elle ne pensait pas le recroiser un jour même si Bowen est une petite ville. Il passa son bras autour de la taille de Leola pour la rapprocher d'elle et elle se laissa faire sans rechigner. Son regard planté vers l'horizon et le chien d'Adrian, elle souriait et pensait au passé que les deux jeunes gens avaient eu ensemble.

« Malheureusement qu’une, et il aime lui donner du travail. » Je l’accompagnais dans son rire en me demandant comment il pouvait autant lui en donner. En me disant que même mon père n’y parvenait pas, il n’avait jamais voulu me surcharger et je le faisais de bon cœur. Tout le reste n’était pas essentiel. « Il doit exister des programmes d’adoption d’adultes pour aider. Ça ou embaucher des gens. » suggérais-je alors pour éviter le surmenage de mon ex petite amie. La blonde m’explique qu’ils viennent moins souvent, mais j’assume une perte financière. Intéressant de devoir choisir entre des clients capricieux et une perte financière importante à long terme. Parfois, je me surprenais à ne pas avoir le même avis qu’elle, mais rarement j’en faisais mention. Après tout, ce n’était pas mon hôtel, ni même mon domaine de prédilection. Réalisant quelques minutes plus tard le bras autour de son corps, je le retirais maladroitement. « J’suis désolé. » Je me levais pour aller voir mes vêtements un peu plus loin. Ils étaient encore un peu humides. J’appréhendais la saison hivernale que pour le temps de séchage. « T'as pas envie de tout plaquer parfois? De partir quelques temps? » lui demandais-je alors que j'avais parfois moi-même cette idée un peu folle.

C'est vrai que son père lui tuait la tâche au travail, mais bon, c'est elle qui avait choisit de travailler pour lui au lieu de ne rien faire. Elle avait cas rester en Angleterre, à ne rien faire, juste shopping et encore shopping. Mais non, elle n'était pas comme ça et elle préférait faire quelque chose de sa vie. La belle blonde ria quand Adrian lui dit qu'il y avait surement des programmes d'adoption pour adultes. Elle avait déjà assez d'employés comme ça, mais elle se tuait à la tâche. Ils étaient vraiment proches à ce moment là. Très proche, et Leola l'avait remarqué mais n'avait rien dit à son ex. Il retira son bras quelques instants plus tard en s'excusant. Les bonnes vieilles habitudes. Et puis, ils ne s'étaient pas vu depuis que l'héritière avait quitté le jeune homme.

"J'aimerais bien, partir loin d'ici et rester loin des problèmes et du travail" dit-elle en répondant à la question d'Adrian. "Et toi alors ? Tu rêves jamais d'une autre vie ?" demanda-t-elle simplement, même si elle imaginait qu'oui, vu qu'il était à la rue.

C'est vrai, elle aimerait bien tout plaquer et tout laisser derrière pour s'aventurer ailleurs. Un peu comme ce qu'elle avait fait quand elle est partit de Londres pour vivre à Bowen mais ce n'était pas pareil parce qu'elle avait une attache ici, sa tante.