Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot Sam 22 Avr 2017 - 22:53
Kristofer & Ludmilla
Tale as old as time. True as it can be. Barely even friends. Then somebody bends. Unexpectedly. Just a little change. Small to say the least. Both a little scared. Neither one prepared
Lorsque Kris plonge la salle de bains dans le noir, je chante un peu plus fort comme pour l’aider à avancer. A venir me rejoindre. Je laisse l’eau chaude couler sur mon corps, je ne bouge pas d’un poil. Alors, je joue avec mes mains et réprime un frisson lorsqu’il ouvre la porte, laissant l’air frais s’engouffrer. Je peux le sentir avancer sans même le regarder. Sa main se referme sur ma hanche pour m’attirer contre lui et j’en ai le souffle coupé tandis que je sens son cops contre mon dos. Que je sens son cœur qui cogne dans sa poitrine. Je lui dis que je ne me retournerai pas. Que je me laisserai faire comme une gentille fille docile. Je lui avais promis et je ne revenais jamais sur mes promesses. « Je sais. » Je souris mais il ne peut pas le voir. Le fait d’être sous l’eau, dans le noir à quelque chose d’extrêmement érotique. Et si nous ne venions pas de faire l’amour, je pense que je lui aurai sauté dessus. Ma main caresse doucement la sienne tandis que je pose ma tête sur son torse. Mes cheveux sont trempés. L’eau est très chaude, sans doute trop. Alors, je baisse un peu la température tandis que je sens la prise de Kris se raffermir lorsque je mentionne l’hôpital. « Et quand tu l'oublies, tu fais comment ? » Je laisse échapper un petit rire à sa remarque. Il n’avait pas tort. « Je ne l’oublie jamais. » Voilà comment je faisais. Je n’oubliais jamais mon gel de douche. Comme ma brosse à dents ou encore mon dentifrice. « J’en ai un double dans mon sac en permanence. » Certaines filles se baladent avec des rouges à lèvres et moi, c’était mon gel de douche. Un truc personnel. Qui lorsque je me retrouvais à l’hopital me réconfortait. Et les séjours étaient trop nombreux. J’en parlerai à Kris un jour lorsque ça ne sera plus un tabou pour nous. Comme sa jambe. Je passe ma main derrière sa nuque, me met sur la pointe des pieds pour l’embrasser. Le contact de ses lèvres sur les miennes me donne la chair de poule. Je suis totalement accro à lui. Comment ai-je pu me passer de lui pendant quatre ans ? Maintenant, je voulais passer chaque heure, chaque minute, chaque seconde à ses côtés. Autant que possible. « Bien sûr que je suis fier de moi. Tu dois l'être, toi aussi. » Je ris légèrement. Je sais ce qu’il veut dire en disant ça. Que lui aussi était accro à moi. Je le savais car ses gestes le montraient. Je pourrais lui réitérer à quel point je l’aimais mais dorénavant, je ne lui dirai que s’il le fait en retour. Et puis, inutile de le dire tout le temps, il suffit de le montrer. Je glisse légèrement la fleur de douche dans sa paume de main en lui demandant de me laver. « Tu ne veux plus qu'on sorte de là, toi, on dirait. » Je me racle la gorge tandis qu’il commence sa besogne. Je sens la fleur sur ma peau et je colle mon dos contre son torse sans pour autant le faire tomber. « T’as tout compris, dis-je d’une voix plus suave que je ne le voudrais. » Putain de merde mais pas encore. Il fallait réellement que je calme mes hormones. On vient de s’envoyer en l’air, il y a un quart d’heure. Mais cette situation a un tournant tellement érotique en mon sens. « On t'a déjà dit que tu avais la peau douce ? » J’inspire doucement, profitant de ce moment d’intimité, refoulant mes ardeurs au tréfonds. « Non. » Je me mords la lèvre inférieure mais il ne peut pas le voir, heureusement. « T’es le premier homme avec qui je prends une douche. Le premier qui me touche de la sorte. » Et j’espérai dans le fond, qu’il serait le seul. J’inspire doucement. Dommage que je ne puisse pas faire la même chose…
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Sujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot Dim 23 Avr 2017 - 23:23
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Tale as old as time
Parler de l'hôpital fait bien sûr très bizarre à Kristofer. Il n'en a pas l'habitude, et il n'apprécie toujours pas d'aborder pareil sujet. Mais il le faut bien, pourtant. L'hôpital est une partie entière de la vie de Ludmilla, à côté de laquelle il ne peut tout simplement pas passer. C'est comme ça, ça fait partie d'elle. Alors, sur le même ton de la plaisanterie qu'elle, il rebondit là-dessus. Il essaye, en tout cas. Pas sûr que ce soit très convaincant cela dit - d'autant qu'il n'a pu retenir certaines réactions au mot "hôpital" -. Un petit rire lui échappe, quand elle lui expose sa solution. Là, comme ça, c'est clair. Limpide comme de l'eau de roche. « Tout simplement ... C'est une bonne solution ça. » En tout cas, il apprécie beaucoup sa répartie. Mais c'est quelque chose qu'il connaissait déjà là. Bien évidemment, il découvre certains aspects de sa personnalité - et son corps aussi, mais c'est tout autre chose -. C'est la même Ludmilla qu'il a juste devant lui, mais avec quelques années de plus. Et c'est son regard à lui, son regard qu'il pose sur elle, qui a considérablement évolué. En particulier ces derniers jours. Le baiser qu'elle vient de lui offrir lui prouve bien à quel point tout ça a changé. Il y répond avec plaisir, sans se poser les questions futiles du départ. Mais et notre différence d'âge ? Et ma (non-)jambe ? Et ta maladie ? Débilité quand tu nous tiens. Il est bien content d'être passé outre tout cela. C'est ce qui leur permet de partager ces moments intenses. Mais il sait que cette équilibre est fragile, précaire. Beaucoup trop de sujets restent à l'état de tabous. Sa maladie, sa jambe manquante. Pas sûr que leur couple puisse résister face à la violence de ces non-dits. Mais ce n'est pas le moment d'y penser, de se compliquer la vie en restant là-dessus. Pour l'instant, Kristofer préfère s'occuper de passer la fleur de douche sur la peau lisse de la jeune femme. Le moment est intense, partagé. Ils sont en communion, mais encore d'une façon différente de leurs étreintes intimes. Il passe outre - du moins essaye - le caractère érotique de cette douche partagée. Ludmilla semble avoir quelques difficultés supplémentaires à le faire. Ce qui aide Kris à passer à côté de ça, c'est sans aucun doute sa jambe mise à nue. Mais ça, elle ne le sait pas forcément. Et lui refuse surtout d'y penser. Le complexe est trop intense pour qu'il s'y autorise. Alors qu'il lui demande, sur le ton de la plaisanterie plus qu'autre chose - bien que ce soit sincère -, si on lui a déjà dit qu'elle avait la peau douche, il doit avouer qu'il ne s'attendait pas à une réponse comme celle-là. « Je vais avoir l'air d'un homme préhistorique en disant ça mais ... Je suis flatté. Trop, sans doute. » Trop, c'est même sûr. Certain. Alors qu'il continue de laisser se promener sur le haut du corps de la jeune femme, il dépose aussi quelques baisers de ça et de là. « Bon ... je me suis occupé de ton dos, tu devrais finir toute seule ... Sinon, on ne sortira vraiment jamais de là, et j'ai très envie d'aller me promener. » Qui sait, ils auront peut-être l'occasion de reprendre une douche en rentrant le soir même ... Ou demain, pourquoi pas. En attendant, ils ne sont pas non plus là pour trop flâner dans leur chambre d'hôtel. Ce soir, ce sera différent. Il y compte bien.
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Sujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot Mar 25 Avr 2017 - 14:47
Kristofer & Ludmilla
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Je me laisse aller contre Kris, contre son corps dépourvu du moindre morceau de tissus en fermant doucement les yeux. Nous abordons doucement le sujet de l’hôpital et je sens la prise de mon amant qui se referme un peu plus sur ma hanche. Je me mords doucement la lèvre inférieure avant d’inspirer doucement. Il allait falloir aborder le sujet car j’allais y passer pas mal de temps dans le futur. « Tu sais, faudra qu’on en parle un jour. J’y vais tous les mois pour des check-up et je n’ai pas envie que ça devienne un tabou entre nous. » Je ne voulais pas de tabous mais pour le second, je voulais que ça soit lui qui aborde le sujet. Je suis comme lui. Je complexe sur mon état de santé, sur mon cœur, sur la peur qu’un homme ne parte parce qu’il ne supportera pas que… que je meure, que je fasse une attaque. Kris avait l’habitude. C’est lui qui m’accompagnait lorsque nous étions plus jeunes mais maintenant nous sommes au début d’une romance et je voulais que tout se passe bien. La fleur de douche effleure doucement ma peau, l’eau coule sur moi et je sens l’odeur entêtante de rose qui me fait fermer les yeux. Je ronronne sous chacun de ses mouvements et je me laisse faire. Je n’ai pas l’habitude d’être passive. Je suis plus du genre à passer à l’action. Mais je me laisse faire. C’est agréable. Je ferme les yeux et frémis à sa remarque. Je souris alors pour y répondre. J’éclate de rire. « Sois flatté, profite. Tu sais que je suis à toi de toute manière. » J’inspire doucement lorsque je sens ses lèvres sur ma peau. Il a raison, on ne sortira jamais de là. « Entendu. » Je le laisse sortir de la douche pour me laver les cheveux avant de sortir à mon tour lorsque je suis certaine qu’il est sorti de la salle de bains. Je ne voulais pas l’ennuyer. Je sors vêtue d’une petite robe et de sandales pour aller remettre les affaires dans mon sac. « Il faut que je prenne ma tension et on y va. » Je le fixe avec un petit sourire timide pour sortir tout mon barda. J’enroule la bande autour de mon avant-bras pour serrer la balle et mettre l’appareil en marche. « Je dois le faire 3 fois par jour et noter mes constantes dans un cahier que je file à mon médecin lors du check-up. Généralement, ça se passe plutôt bien. » Je lève un visage rayonnant vers lui pour lui annoncer la possibilité que je n’y passe pas. « Je suis candidate pour un pacemaker. Ce qui fait que je te casserai les noix le plus longtemps possible. »
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Sujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot Mer 26 Avr 2017 - 16:09
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Tale as old as time
Passer du temps avec elle sous la douche, de cette façon, est très étrange pour Kris. Il n'en a pas l'habitude. Pour autant, cela reste très agréable. Il savoure donc chaque seconde qui s'écoule à sa juste valeur, conscient que si, pour cette fois, il a réussi à mettre ses inquiétudes de côté, celles-ci reviendront vite. Trop vite, sans doute. Sa blessure est un tabou, et il a conscience d'agir comme si la maladie de Ludmilla en était un aussi. Ça ne devrait pas pourtant. « Je sais. » Avec la fleur de douche, comme avec ses lèvres qui parcourent parfois le haut de son dos, il se fait plus tendre encore. Ce n'est pas encore ça, il va falloir qu'il bosse sur sa façon d'appréhender certains sujets de discussion, avec elle. Elle a raison : ça ne doit pas devenir un tabou. Il l'accompagnera même à l'hôpital à chaque fois, si elle veut bien de lui - et si c'est possible bien sûr -. Kris est, en effet, très flatté de l'entendre dire qu'il est le premier homme avec qui elle soit si proche. De cette manière. Un petit rire lui échappe, à lui aussi, quand elle lui fait remarquer qu'il devrait en profiter. Ça, c'est certain. Mais il n'oublie pas où ils sont, et pourquoi ils sont là alors il fait en sorte de laisser la réalité les rattraper. Il le faut bien. Ils profiteront l'un de l'autre une fois le soir venu, de toute façon. Mais pour l'instant, ils doivent partir à la découverte du coin. Le premier, Kris se faufile hors de la douche. Cela lui laisse le temps, dans le noir, de remettre sa prothèse. Il s'habille rapidement, avant d'allumer la lumière et d'aller préparer ses affaires. S'ils sortent, autant qu'il prenne son appareil photo. Ludmilla sort bientôt de la salle de bain, et lui fait savoir qu'elle est presque prête à y aller. Presque, parce qu'il y a deux ou trois choses en lien avec sa maladie qu'elle doit faire. Kris l'écoute attentivement, imprimant chaque détail dans sa mémoire. Il fait tout aussi bien de le savoir, lui aussi. « Je note. » Autant lui faire savoir que ça l'intéresse vraiment, qu'il ne veut pas en faire un sujet tabou, lui non plus. La suite fait sourire Kris plus largement encore. « C'est vrai ? » Il doit avoir l'air rayonnant, mais c'est normal. C'est une grande nouvelle, qu'elle vient de lui apprendre. « C'est génial. » Et c'est peu dire. Il s'approche d'elle pour la prendre dans ses bras, enfouissant son nez dans son cou. En fait, il est au-delà de joyeux. Il se sent infiniment soulagé. Tout en ayant conscience, bien sûr, que ça n'est toujours pas là, qu'elle reste une candidate parmi d'autres. Mais il n'a pas envie de connaître les chiffres, vaut mieux pas. « Je serais ravi que tu me casses les noix le plus longtemps possible. »
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Sujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot Jeu 27 Avr 2017 - 23:34
Kristofer & Ludmilla
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Je sors donc de la douche pour enfiler une tenue différente –on ne peut pas se douter du nombre de choses qu’on peut fourrer dans un sac à dos- avant de sortir de la pièce et d’aller retrouver Kris. Je dépose un baiser sur son épaule avant de fouiller dans mon sac pour en sortir la trousse qui contenait le tensiomètre et mon cahier. Je fixe ma montre pour noter de manière studieuse les battements de mon cœur et j’attache l’appareil pour serrer les dents. « C’est pas agréable comme appareil. » Je peine à refermer le scratch tandis que je le mets en route pour reporter mon attention sur Kristofer. Il semble soucieux. Mais après tout, je voulais être transparente avec lui. Durant mon enfance, je devais me balader avec un inhalateur dans le sac. J’ai été sous respirateur pendant dix jours l’année dernière à cause de ce connard qui ne voulait plus fonctionner comme bon le semblait. J’annonce donc à Kris que je me suis inscrite sur la liste pour faire poser un pacemaker. J’ai voulu écarter cette possibilité autant que possible mais étant d’un groupe sanguin plus que rare, il fallait que je le fasse. Pour rester auprès de lui. « Uep. Je voulais éviter de devenir à moitié cyborg mais maintenant qu’il y a quelqu’un d’autre que Berlioz dans ma vie, je dois songer sur le long terme. » Je lui souris vivement tandis que l’appareil sert fermement autour de mon bras continuant de mesurer mon activité cardiaque. Lorsqu’il bip, je le retire pour noter que ma tension est bonne. Je n’ai pas le temps de le ranger que Kris s’approche de moi pour me prendre dans ses bras. Je lui rends son étreinte enfouissant ma tête contre son torse, sans cesser de sourire comme une débile. « Rappelle-toi de tes paroles quand on sera en pleine dispute. » Je me mets sur la pointe des pieds pour l’embrasser avec tendresse ce coup-ci, puis j’attrape mon sac à mains et quitter cette maudite chambre. « Alors, on va où ? Voir les fleurs ? »
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Sujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot Lun 1 Mai 2017 - 22:25
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Tale as old as time
L'entendre parler du mécanisme qui lui permet de se tenir toujours là, debout devant lui, est très étrange pour Kristofer. Inhabituel et presque dérangeant. Pourtant, il sait qu'il leur faut bien passer par là à un moment ou un autre. Il ne peut pas se permettre d'ajouter sur une liste déjà bien construire un sujet tabou de plus. Alors il l'écoute attentivement, curieux malgré tout d'en apprendre plus. Et elle lui annonce qu'elle est sur une liste pour obtenir un pacemaker. Il est heureux, soulagé et ému à la fois. D'ailleurs, il lui fait savoir d'abord en le disant, puis en la prenant dans ses bras. Il ne sait pas encore exactement ce que cela signifie, il ne sait pas combien de temps cela lui fait gagner - diable comme c'est désagréable de penser à ça - mais cela lui suffit bien. Il sent un poids s'ôter de ses épaules, même si ce n'est pas assez à son goût. « Je m'en rappellerai. Mais si on pouvait ne pas se disputer, ce serait encore mieux, tu ne crois pas ? » C'est peut-être même leur meilleure - seule ? - option. Elle l'embrasse, avant de se décider à les mettre en mouvement. Il est peut-être temps, ils ont déjà trop traîné. Il vérifie qu'il a son appareil photo sur lui, avant de la rejoindre. Il glisse son bras autour de ses épaules - cela va vite devenir une habitude, faut croire - puis quitte la chambre avec elle. « C'est toi qui as tout programmé normalement ... Alors je te suis : allons voir les fleurs. » Il ne sait même pas où elles sont ... « J'espère que tu n'as pas l'intention de trop me faire marcher aujourd'hui, il faudra que je puisse reposer ma jambe avant ça. » Oui, première fois qu'il parle ouvertement de sa jambe. Mais après tout ce qu'elle vient de lui révéler, il trouve normal de faire un effort lui aussi.
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Sujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot Lun 1 Mai 2017 - 22:52
Kristofer & Ludmilla
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C’est toujours difficile de parler avec quelqu’un de ma maladie. Les gens ne comprennent pas toujours ce qu’il se passe en moi. Comme par exemple, le fait que je sois essoufflée après une simple marche, que je sois si pâle, que j’ai l’air d’une condamnée en sursis. C’est pourtant ce que je suis. Mais pour les personnes bien portantes, la mort reste un sujet tabou. On ne peut rien faire. J’essaie de te comprendre. Je suis désolé. Cette phrase, j’ai dû l’entendre un million de fois. Je suis désolé, Ludmilla. Désolé de quoi ? Que mes parents aient eu une progéniture défaillante ? J’ai cherché dans les livres, j’ai parcouru tous les ouvrages et toutes les possibilités. Le pacemaker ou la greffe. La greffe étant impossible dans mon cas ayant un groupe sanguin très rare, je devrais me résoudre à devenir à moitié cyborg. Dans un sens, Kris l’est déjà puisqu’il a une jambe artificielle comme Cinder dans Les Chroniques Lunaires. Mais lui, il peut vivre. Bien que je ne sois pas certaine qu’il accepte son état. Ce que j’ai fait. J’ai appris à vivre avec un palpitant qui pourrait s’arrêter à tout moment et alors ? Cependant, ma vie a tellement changé, ces dernières semaines. Kristofer est revenu dans ma vie et dire qu’une simple personne peut tout chambouler est cliché mais c’est vrai. Pour moi en tout cas. Nous étions en phase de découverte de l’autre, de « lune de miel » comme on dirait et c’est à ce moment-là qu’on cache nos défauts à l’autre. Sauf que je me souvenais de Kris qui me tenait la main lorsque je n’étais qu’une petite fille dans les couloirs de l’hôpital et je me souvenais lui avoir caressé les cheveux quand il a tout perdu. Moi inclus. Alors que j’attends les résultats, je commence à discuter avec lui des possibilités qui s’offraient à moi. Je suis d’un calme imperturbable. Ne jamais montrer ses émotions dans un moment pareil. Il faut plutôt analyser ceux de la personne en face de soi. « Je m'en rappellerai. Mais si on pouvait ne pas se disputer, ce serait encore mieux, tu ne crois pas ? » J’ai un sourire avant de secouer la tête pour dégager tout le bordel. Je rangerai plus tard. Je m’approche de lui pour caresser doucement sa joue. « Nous sommes un couple, Kris et on a tous les deux un caractère effroyable. On va forcément se disputer. » Je dépose un chaste baiser sur ses lèvres avant d’attraper mes affaires et de vérifier que j’ai bien tout l’attirail. Les médicaments, le téléphone, les clés de voiture et j’en sors le plan que j’ai imprimé sur le net. Je demande à mon compagnon son avis sur notre excursion. Après tout, il avait aussi son mot à dire. « C'est toi qui as tout programmé normalement ... Alors je te suis : allons voir les fleurs. » Je fais la moue avant de le regarder en souriant tandis que je claque la porte après une troisième vérification de ma possession de la clé. Quand je disais que j’avais des tocs. « J'espère que tu n'as pas l'intention de trop me faire marcher aujourd'hui, il faudra que je puisse reposer ma jambe avant ça. » Je redresse la tête avant de le scruter. Je ne voulais pas que mon regard s’attarde sur sa jambe. Je me contente de lui sourire. « Bien sûr. J’ai besoin de faire des pauses fréquemment également. » Après un court voyage en voiture, nous arrivons au Adélaïde Botanic Garden et je reste un moment à regarder les fleurs, mon guide à la main. Je sautille alors tout en prenant mon temps pour aller au pavillon des roses. Là, je trouve un banc pour m’asseoir et regarder Kris. « Alors monsieur le Paparazzi, le décor te convient ? » J’ai un sourire de gamine avant de fixer les jolies roses et sortir mon téléphone. Je devais envoyer une photo à ma sœur. Right now.
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Sujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot Mer 3 Mai 2017 - 14:05
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Bien sûr que c'est utopique, mais Kris aimerait bien qu'ils se disputent le moins possible. Quoi que, il paraît que les réconciliations n'en sont que meilleures. Il veut bien le croire, mais préfère ne pas prendre le risque. Evidemment, Ludmilla a tout fait raison : c'est évident que des disputes éclateront entre eux. Ce ne serait pas la première fois, et cela ne pourra pas être la dernière. Impossible. Ils ont des caractères trop forts et explosifs pour que ce soit toujours tout rose. Et, d'ailleurs, ce ne serait pas amusant, non ? Que tout soit toujours hyper calme, sans intensité et sans réelle passion. Mais bon, il ne va pas le dire à voix haute, elle le prendrait pour un fou. Pour l'instant, il préfère profiter de ce qu'elle vient de lui dire pour la taquiner. Encore. « Arrête un peu, tu as un caractère effroyable. Je suis un ange. » Mais oui, bien sûr, on le croit. Elle a peut-être la chance de n'avoir jamais à faire au Kris bougon post-accident - ou très rarement - mais il est toujours là. Et il a toujours eu un caractère assez particulier. Il n'est habituellement pas tactile et démonstratif, quand ça lui semble si simple avec Ludmilla. Nul doute que des tensions apparaîtront à un moment ou un autre, notamment parce qu'il est impatient au possible. Enfin, il lui garde la surprise : elle finira bien par le découvrir d'elle-même. Sortis de la chambre d'hôtel, ils discutent de ce qu'ils s'apprêtent à faire. C'est Ludmilla qui a le plus investigué sur ce qu'il peut y avoir dans le coin, alors il lui laisse l'honneur de décider. Avant de lui rappeler qu'il doit faire régulièrement des pauses, sans quoi sa jambe lui fera affreusement mal le soir même. Comme ça, l'air de rien. Comme pour lui montrer qu'il fait des efforts et que, un jour ou l'autre, il sera prêt à lui en dévoiler plus. Il pose un baiser furtif sur sa tempe quand elle se montre compréhensive, ajoutant qu'elle aussi a de toute façon besoin de pauses. Quelle fine équipe ils font ! Enfin, ce n'est pas pour lui déplaire, au moins ils sont dans le même bateau et ils pourront nettement plus profiter de ce qui les entoure ; rien ne les presse. Le trajet en voiture est relativement court et, une fois sur place, Ludmilla a tôt fait de s'installer sur un banc. C'est qu'elle est rapide, sa pause ! Il s'assoit à ses côtés, tout sourire. « C'est magnifique, en effet. » C'est elle qu'il regarde plus que le décor, mais qu'importe. D'ailleurs, il dégaine son appareil photo et prend une photo d'elle à l'improviste. Une fois cela fait, il prend quelques photos de ce qu'il y a autour d'eux. « Tu crois que quelques heures seront suffisantes pour tout voir, ici ? » Surtout qu'ils doivent faire des pauses, et tout ça. « J'imagine qu'il faut qu'on se garde plus de temps encore pour les animaux ... » Pris d'un élan, il se lève, et attrape sa main pour l'entraîner avec lui. Autant que leur visite commence au plus vite. Ainsi, elle se terminera aussi plus vite et ils pourront rentrer à l'hôtel se reposer. Pas que, évidemment, mais se reposer en priorité. D'ailleurs, il prévoit d'avance de l'inviter au restaurant, le soir même.
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Sujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot Ven 5 Mai 2017 - 20:43
Kristofer & Ludmilla
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C’est rafraichissant d’être ici avec lui, coupés du monde. Je n’aimais pas particulièrement Bowen car ce n’était pas chez moi. Bien sûr, j’avais des amis mais je ne me sentais pas à ma place. Pourtant la population est plus cuivrée qu’en Slovénie où tout le monde était blond comme Kris. Mais c’était là-bas, chez moi, près de lui. Alors que je le regarde en lui affirmant que l’on finirait par se disputer, je me doute que tout ceci arrivera. Comme le dernier soir où nous avions dormi ensembles avant que d’arriver à Adélaïde. J’avais débarqué chez lui dans l’optique et nous voilà en couple désormais. Mais où est la logique ? Elle est simple : en amour, elle n’existe pas. « Arrête un peu, tu as un caractère effroyable. Je suis un ange. » Je pointe un doigt vers moi avec mon petit air innocent avant de m’approcher de lui. « J’assume tout à fait d’être un petit démon, minaudai-je tout près de son visage. » Puis, je viens l’embrasser doucement. Je passe mes mains autour de sa nuque, colle mon corps contre le sien avant de sourire contre ses lèvres. « Après tout, les roux n’ont pas d’âme. » Je lui fais un petit clin d’œil tandis qu’on quitte enfin cette maudite chambre. Je sors alors le plan ainsi que le programme de la journée. Aller voir les fleurs. Je ne suis pas particulièrement friande de fleurs mais Adélaïde était réputée pour deux choses : son zoo et son jardin botanique. Il était trop grand pour qu’on fasse tout durant notre séjour donc j’avais entouré les zones à voir. Dont le pavillon des roses. N’est-ce pas le lieu le plus propice pour des amoureux ? Je prends donc les clés de voiture pour nous y conduire. Et fort heureusement, on ne tombe pas dans les embouteillages. Je nous gare facilement sur le parking avant de sortir pour commencer à scruter le plan. Fort heureusement, j’y voyais un peu plus sans mes lunettes. J’attrape la main de Kris pour l’emmener à l’endroit voulu. Une fois arrivée dans le lieu lumineux, je me pose sur un banc pour regarder de mes yeux éveillés le décor. Rose, rouge, blanc. Un sourire enfantin se dessine sur mes lèvres. Le lieu est magnifique et je ne peux m’empêcher de le faire remarquer à Kris. « C'est magnifique, en effet. » Je me tourne vers lui tout sourire tandis qu’il me prend en photo. « Hé c’est pas du jeu. » Je lève les yeux au ciel avant d’attraper la rose qui était à côté de nous. Je la fixe un instant. Elle est parfaite. « Tu crois que quelques heures seront suffisantes pour tout voir, ici ? » Je relève le visage pour réfléchir. « Je ne pense pas mais on peut essayer de voir un maximum de trucs. J’ai entouré ce qui est à voir. » Je lui tends le plan du jardin botanique avant de déposer un baiser sur sa joue. « J'imagine qu'il faut qu'on se garde plus de temps encore pour les animaux ... » Il attrape alors ma main pour que je me lève. Je me mets dans ses bras pour lui sourire. « Oui mais demain, je risque d’agir comme une gamine. » J’éclate de rire tandis qu’un couple passe à côté de nous. « Excusez-moi, dis-je en arrivant à leur hauteur, est-ce que vous pourriez nous prendre en photo ? » La femme me répond qu’il n’y a pas de problèmes et je me remets dans les bras de Kris sous la rosace pleine de fleurs toutes plus chatoyantes les unes que les autres, mon front collé contre le sien, nos cœurs battants à l’unisson. Une fois que la femme a rempli sa tâche, elle me tend mon portable. « Celle-là, ça sera mon fond d’écran, dis-je en gloussant avant de lui montrer le cliché. » Plus romantique, tu meurs.
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Sujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot Lun 8 Mai 2017 - 16:48
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Tale as old as time
Ludmilla, un petit démon ? L'idée ne semble pas si saugrenue. Pas saugrenue du tout, même. Mais Kristofer ne dit rien de plus là-dessus ; il est grand temps qu'ils s'en aillent. Le trajet n'est pourtant pas long et, bientôt, les voilà installés sur un banc, pas loin de l'entrée du jardin botanique. Ludmilla prend d'ores et déjà son rôle de guide très à cœur, et Kris ne se sent pas gêné à l'idée d'être celui qui se comporte comme un touriste. Il prend quelques secondes pour observer le décor autour d'eux, mais cela lui semble très compliqué de détourner son regard de sa préoccupation première : Ludmilla. Il a le sentiment qu'ils sont plus proches que jamais encore. Et pas seulement parce qu'ils sont en couple et qu'ils ont déjà partagé plus d'une étreinte intime, mais parce qu'elle s'est autorisée à lui confier quelques informations sur sa maladie. Avec ça en sa possession, il se sent ... plus proche d'elle encore. C'est étonnant, mais c'est comme ça. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il la couve du regard. Pas comme on regarde un enfant ou une adolescente qu'on veut protéger. Non, ce serait vraiment bizarre. C'est ... Il se sent étourdi par une multitude de sentiments qu'il ne se sent pas encore capable de mettre en ligne pour mettre un terme là-dessus. Mais dans le fond, il sait bien ce dont il s'agit, et ça commence par un A. Evidemment, ce n'est pas le moment de penser à ça. Ludmilla lui dit que ce n'est pas du jeu, parce qu'il l'a prise en photo un peu - beaucoup, d'accord - par surprise. Lui, se contente de rigoler avant d'attendre sa réponse. « On fera l'essentiel alors, ça me va. » Il a, de toute façon, une pleine confiance en la jeune femme. Il sait qu'elle aura bien choisit les endroits à voir, sans rien oublier. Pour ce qui est des animaux, il sent qu'il va avoir du pain sur la planche en revanche. « Oh mon dieu, tu vas être insupportable. » C'est dingue, il le réalise tout juste mais il adore la taquiner. C'est ce qui rend leur relation si unique, d'une certaine façon. Parce qu'il sait qu'il peut se permettre de lui dire certains trucs sans qu'elle ne le prenne mal. Ce n'est pas comme si elle se gênait, elle, de toute façon. La voilà qui, tout à coup, saute sur ses pieds et part à la rencontre d'un couple qui passait devant eux. Kris fronce les sourcils mais a tôt fait de comprendre ce dont il s'agit. Il ricane, mais ne dit rien. En fait, il se prend même au jeu et enroule ses bras autour d'elle quand elle revient à ses côtés. La photo prise, le couple rend son portable à la rousse, et disparaît. « Elle est parfaite. Tu me l'enverras, bien sûr. Sinon, je garderai toutes mes photos pour moi. » Là, c'est dit. Il dépose un baiser sur sa tempe, avant de se lever à son tour du banc. « Bien, on ferait mieux d'y aller. De ce que je vois là, on a quand même du pain sur la planche. » La carte est quand même pas mal gribouillée : ils ne vont pas pouvoir traîner. « Si vous permettez. » Il lui tend son bras, comme pour l'inviter à venir à sa suite.