Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Dis-moi, dis-moi quand ça n'va pas, Il n'y a que ça qui nous gouverne (Xavelle)
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Sujet: Dis-moi, dis-moi quand ça n'va pas, Il n'y a que ça qui nous gouverne (Xavelle) Dim 23 Avr 2017 - 20:37
Xavier & Lou Belle
En moi, en moi toi que j'aime, Dis-moi, dis-moi quand ça n'va pas, Il n'y a que ça qui nous gouverne, Dis-moi combien de fois? Partager mon ennui le plus Abyssal. Au premier venu qui trouvera ça banal. J'ouïs tout ce que tu confesses. Et l'essaim scande l'ivresse. J'ouïs tous ceux que tu condamnes. T'éreintent, te font du charme: C'est "l'âme-stram-gram"
Circuler en patins à roulettes c’est plus pratique que la voiture ou le vélo. Parce que la voiture, tu te retrouves pris dans les embouteillages et le vélo, tu risques de mourir. Donc, alors que j’ai mon imposant casque sur la tête, je slalome entre les passants pour me rendre à mon travail. Comme tous les matins, j’étais celle qui ouvrait le restaurant. Sauf le week-end. Ma chef a compris que j’ai du mal à décoller mes deux yeux le samedi matin après avoir fait la fête le vendredi. Et ce qui est commode avec le conservatoire, c’est que j’ai cours l’après-midi. Donc je peux travailler le matin et le soir en semaine. Le dimanche, repos. Comme tous les chrétiens en somme. Alors que la musique retentit dans mes oreilles, je fredonne légèrement pour prendre à droite sur la rue principale. Mon téléphone vibre et sans me stopper, je le sors pour envoyer un sms. C’est là que le drame se produit. Je rentre dans quelqu’un et je me retrouve propulsée en arrière pour tomber sur les fesses. Aie, c’est douloureux. Je me relève en glissant avant de voir que mon casque est toujours sur mon cou mais plus mon téléphone qui est au loin. Avec le passant que j’ai foutu à terre. « Merde, merde, merde. » J’accoure vers le mec pour voir s’il a quelque chose ou pas. Je ramasse le mobile pour poser une main sur l’épaule du gars que j’ai collé à terre. « Monsieur, vous allez bien ? Je suis désolée, je ne regardai pas du tout où j’allais. » Crétine, débile. Les patins à roulettes plus sûrs ? I’m not sure about that.
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Sujet: Re: Dis-moi, dis-moi quand ça n'va pas, Il n'y a que ça qui nous gouverne (Xavelle) Jeu 27 Avr 2017 - 18:33
La journée ne faisait que commencer. Une belle matinée d'ailleurs, mais comme toujours à Bowen. C'était si rare de se lever et de voir la pluie qui tombait à flot. Tu avais eu ça à Paris pendant des années et maintenant, il n'y avait que du soleil. Tu aimais ça, la chaleur sur ta peau, la douceur du temps même l'hiver. Tu marchais tranquillement dans les rues de la ville, à la recherche d'un café pour te prendre un remontant avant d'aller travailler. Tu tournais dans une rue et l'instant d'après tu étais au sol. « Je.. » Tu essayais de rassembler tes idées. Tu essayais de comprendre ce qui venait de se passer. Une jeune femme à côté de toi et l'instant d'après, un peu plus loin et à nouveau près de toi pour te demander si ça allait en s'excusant. Tu te redressais à peine, jetant un coup d’œil aux alentours. « Un peu déboussolé mais je vais bien. » articulais-tu doucement, en tapotant doucement sur ton torse, sur tes jambes et sur tes bras pour t'assurer que tout allait bien et c'était le cas. Tu t'étais peut-être avancé avant de vérifier mais finalement, il n'y avait pas de casse chez toi. Tu jetais un coup d'oeil à la jeune femme qui se trouvait à côté de toi. « Et vous, rien de cassé ? » demandais-tu un peu inquiet. Tu la détaillais du regard elle semblait aller bien mais tu voulais vraiment en être certain. « N'ayez crainte, il n'y a pas de mal, ça aurait pu arriver à n'importe qui ! » Tu haussais doucement les épaules. Tu n'étais pas vraiment certain que ça puisse arriver aux autres mais tu préférais penser ainsi, plutôt que de penser que la malchance pouvait peser sur ton dos.
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Sujet: Re: Dis-moi, dis-moi quand ça n'va pas, Il n'y a que ça qui nous gouverne (Xavelle) Jeu 27 Avr 2017 - 23:10
Je n’ai pas fait attention sur le coup. Si bien que je me retrouve assez rapidement à terre. Je pense que si ça n’avait pas été une personne –un poteau par exemple- j’aurai fini dans le coma. Je me redresse pour porter ma main à ma tête en faisant une grimace –sans aucun doute ridicule- et essayer de me remettre debout. Facile à dire avec des patins à roulettes. Je choppe le téléphone au passage pour aller voir l’homme que j’avais percuté. Paniquée. Ce n’est pas trop mon style, les excuses mais si jamais j’avais tué ce mec… Ou pire, si je lui ai cassé une jambe ? Le nez ? Une incisive ? Je me sens pâlir tandis qu’il se redresse et inspecte son corps. Je pousse un soupir de soulagement lorsque je constate que lui aussi est indemne. « Je suis tellement désolée. C’est à cause de mon téléphone, s’il faut le blâmer c’est lui, dis-je en montrant le téléphone qui semblait intact. » Blague nul. Vaseuse. Je tente un sourire mais j’ai conscience que ça ne doit pas ressembler à grand-chose. « Un peu mal au crâne. Sans doute un ou deux neurones en moins mais je pense que je vais m’en sortir. » Je me redresse pour lui tendre la main. Je me contente de hausser les épaules tandis qu’il me clame que ça aurait pu arriver à n’importe qui. « Sans doute. Laissez-moi me faire pardonner pour cette rencontre renversante. Je travaille dans un dinner pas loin et je peux vous payer un café, un thé, un verre de jus d’orange. » Je souris plus franchement cette fois-ci avant de me rappeler mes bonnes manières. « Je m’appelle Lou-Belle au passage. »
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Sujet: Re: Dis-moi, dis-moi quand ça n'va pas, Il n'y a que ça qui nous gouverne (Xavelle) Jeu 11 Mai 2017 - 17:35
La jeune femme était venue rapidement vers toi, s'excusant à tout va parce qu'elle se sentait peut-être coupable. Ou peut-être qu'elle était simplement polie. Dans tous les cas, ça te faisait plaisir. « Ah ! Le téléphone nous fait perdre la tête. » Au sens propre du terme. Enfin pas tellement parce que tu perdais rarement la tête si elle est bien accrochée au corps mais ça n'empêchait pas de perdre l'esprit, de perdre son regard et de causer un accident. Tu ne voulais pas la blâmer, ça t'était déjà arrivé alors tu n'allais pas lui jeter la pierre. Au fond, ce n'était pas ça l'important. Ce qui l'était, c'est que tout le monde s'en porte bien. « Si vous avez toujours mal dans une demie-heure, pensez à prendre une aspirine ! » Tu n'étais pas docteur et peut-être qu'on devrait éviter de donner ce genre de conseil à tout va. Après tout, il était bien déconseillé de faire de l'auto-médication. Et si elle s'était tapée la tête de manière assez violente, elle pourrait très bien avoir une commotion et c'était le genre de chose à ne pas prendre à la légère. « Je veux bien vous suivre mais vous n'allez quand même pas me payer un café pour m'avoir renversé ? » Tu ne savais pas trop si c'était une question ou non. Tu avais eu le droit à un café l'autre jour parce que tu avais retrouvé une paire de clés et aujourd'hui parce qu'on venait de te foncer dedans. La gentillesse des autres était parfois incroyable. « Et moi c'est Xavier. » Tu esquissais un léger sourire en te présentant à elle. Elle commençait à s'avancer et tu la suivais sans plus attendre, essayant d'aller à sa vitesse. « Lou Belle, c'est pas tellement commun, j'aime beaucoup ce qui s'en dégage ! » Un peu comme une princesse avec le Belle mais le Lou avant pour éviter justement qu'on ne l'associe qu'à ça. Et peut-être que tu te trompais complètement à ce sujet.
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Sujet: Re: Dis-moi, dis-moi quand ça n'va pas, Il n'y a que ça qui nous gouverne (Xavelle) Jeu 25 Mai 2017 - 17:43
J’étais rapidement venue vers l’homme qui était à terre pour voir si tout allait bien. Maudit téléphone. Je retire mon casque pour vérifier s’il n’a rien. Il semble entier. Alors, je pousse un soupir de soulagement avant de porter ma main à ma tête. J’allais avoir une bosse. « C’est clair. Un si petit truc et tout le monde en est dépendant. » J’esquisse un maigre sourire avant de le regarder. Chic. Il est très chic. Bien coiffé, bien rasé. Bien habillé. J’ai l’air d’un gros brouillon à ses côtés. D’une souillon. Comme Cendrillon au début du film avant que le prince charmant ne lui enfile sa Louboutin au pied et qu’elle troque ses habits H&M pour du Vuitton. « Ne vous inquiétez pas. J’ai la tête dure. » Je lui sers de nouveau mon sourire le plus enfantin. « Nan vous avez raison, je vais vous payer le petit déjeuner. C’est mieux. » On décide de s’échanger les prénoms et pour une fois, je ne donne pas de faux nom. Il faut dire que nous ne sommes pas en cas de tension sexuelle mais plutôt en cas de force majeure. On ne sait jamais s’il avait un souci après, il pourrait me retrouver et je payerai l’entièreté des soins. « Tout le plaisir est pour moi. » Je commence à rouler à ses côtés tandis qu’il fait une remarque sur mon prénom. Lou Belle. Le prénom le plus laid de la Terre. « Lou c’est pour Lou Donaldson, le jazzman et Belle en rapport à la princesse. Comme si mon père m’avait prédéstiné à devenir musicienne mais avec un semblant de classe. » J’éclate de rire. Comme d’habitude, je suis sans doute complètement à côté de la plaque.
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Sujet: Re: Dis-moi, dis-moi quand ça n'va pas, Il n'y a que ça qui nous gouverne (Xavelle) Ven 9 Juin 2017 - 10:40
Elle semblait aller bien, peut-être un léger mal de crâne mais elle t'assurait avoir la tête dure. Tu rigolais en hochant doucement la tête, tu allais passer un peu de temps avec elle, tu allais pouvoir t'en assurer au moins quelques instants. Mais tu risquais de ne pas t'en rendre compter à moins qu'elle ne fasse un vrai malaise. Mais tu espérais ne pas en arriver là, parce que tu ne saurais pas quoi faire. « Si je dis non, vous m'offrez le déjeuner et le dîner aussi ? » C'était pas vraiment une question raisonnable, tu voulais juste savoir ce qu'elle avait en tête parce que tu t'offusquais déjà pour un café et elle avait changé ça en un petit déjeuner. Cela n'en valait pas la peine, tu appréciais le geste et c'était sympathique de sa part, mais elle pouvait aussi se contenter de s'excuser et passer son chemin, tu n'allais pas la poursuivre. Tu continuais d'avancer à ses côtés, écoutant le récit des origines de son prénom. Tu avais deviné pour une partie, pour la seconde, tu ne l'aurais pas trouvé, peut-être parce que tu n'étais pas assez fan de jazz pour ça. « Est-ce que ça a marché ? » demandais-tu doucement, en souriant. Tu la regardais une nouvelle fois, peut-être qu'elle faisait du jazz en roller. Habillée d'une jolie robe. Tu l'imaginais assez mal en fait, parce que la robe et les rollers, c'était pas tellement compatible. Mais le jazz en roller, pourquoi pas, ça pouvait donner une nouvelle façon de voir les choses, d'apprécier la mélodie. Et peut-être qu'au fond, c'était ça, la classe.
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Sujet: Re: Dis-moi, dis-moi quand ça n'va pas, Il n'y a que ça qui nous gouverne (Xavelle)
Dis-moi, dis-moi quand ça n'va pas, Il n'y a que ça qui nous gouverne (Xavelle)