Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière
Sujet: Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière Dim 16 Juil 2017 - 14:05
Vicky & Cole
"Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière"
Cette fille qui hante tes pensées, cette fille avec qui tu as passé un petit bout de temps, celle que tu n’arrives pas à oublier après tant de temps de séparation. Elle est la raison de ton retour à Bowen, la retrouver, lui demandez pourquoi être partie sans aucune explication, sans un mot, sans lettres, rien. Tu te souviens de son visage, de la douceur de sa peau comme si ce n’était encore hier, elle te manque, tu la vois partout, ferais tout pour la retrouver. Après plusieurs tentatives, tu détiens enfin son adresse de logement, l’adresse ou tu pourras la retrouver, lui parler, lui demander des explications. Tu te préparais de bonnes heures, avant ça t’avais un petit shooting pour une marque de lunette de soleil.
Enfin prêt, tu allais vers le lieu de rendez-vous imposé par ton patron du jour, prêt à poser, ce shooting ne devrait pas durer très longtemps. Il faisait chaud, très chaud, presque irrespirable. T’emportais une bouteille d’eau, un t-shirt de rechange, du parfum et du déodorant afin de ne pas arriver trempé chez Victoria. T’avais horreur d’aller à l’improviste, mais tu voulais voir si tout était vraiment fini entre vous. En chemin, tu t’arrêtais chez un fleuriste, celui avec les plus belles fleurs du coin et celles qui sentent le mieux. T’étais galant, tu voulais faire les choses bien et lui montrer que tu n’avais pas changé depuis le temps.
Tu arrêtais ta voiture juste devant chez elle, t’avais la nausée à l’idée qu’elle se trouve derrière cette porte de cette magnifique maison. T’ignorais la réaction qu’elle allait avoir, tu pouvais te faire accepter les bras ouverts comme te faire refouler, toi et ton bouquet de fleurs, voir même pire, la retrouve avec un nouveau petit copain, voir qu’elle a tourné la page sur toi comme on ferme un livre. Tu te dirigeais vers cette porte, appuyais sur la sonnette en attendant une réponse. Bien qu’elle mît du temps, ton stress s'évapore petit à petit, tu prenais à nouvelle confiance en toi. « Bonjour.» Tu lui souriais, elle n'avait pas changé toujours aussi jolie que tu l’as connue, elle te fait encore autant perdre la tête en la voyant.
Sujet: Re: Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière Lun 17 Juil 2017 - 3:06
un monde à part entière
C'est pour bientôt, j'en suis convaincue. Maman est très faible, elle ne supporte quasiment plus les allers et retours quotidiens entre la maison et l'hôpital. Je souris tant que je le peux, mais je suis certaine qu'elle ne va pas tarder à entrer en soins longue durée, puis en soins palliatifs. Son cancer est en train de la ronger de l'intérieur, il lui enlève toute envie de vivre. Elle s'en cache, mais je la connais si bien... Papa tente de me rassurer, mais je sais que c'est lui qu'il cherche à rassurer, pas moi. Il sait que je suis bien plus forte que lui. Que ce n'est pas moi qui me retrouverai seule dans la grande maison. Peut-être que je rendrai mon appartement pour revenir auprès de lui, dans la maison familiale, quand maman aura pris son départ pour l'hôpital.
En attendant, je passe le plus clair de mon temps ici. Si je m'en vais, c'est soit pour travailler un tant soi peu -mon agent continue de me dénicher quelques contrats et événements ici , à Bowen, pour qu'on ne m'oublie pas et que mon retour à New-York ne se fasse pas du genre revenante d'entre les oubliés-, soit pour aller picoler avec de vieilles connaissances. Pour tenter de me changer les idées. Je termine toujours mal. Parce que j'ai une charge émotionnelle dingue. Je gère rien, en ce moment. J'ai de la chance d'avoir ces talents d'actrice, et de ne rien laisser paraître quand je dois sortir de chez moi.
Aujourd'hui encore, je suis venue voir Maman. C'est le milieu de l'après-midi, et elle a envie d'aller s'installer sur le banc, dans le jardin devant la maison, sous son arbre favori. Celui sur lequel elle et Papa ont gravé leurs initiales quand ils ont fait construire la maison, il y a des années de cela. Je n'étais même pas née. Depuis son fauteuil favori dans le salon, je la prends par le bras pour l'aider à se relever, feignant d'ignorer la douleur que je ressens, car supporter son poids en étant sur des talons n'est pas chose facile. Nous nous mettons doucement en route vers la porte d'entrée, et la sonnette de cette dernière retentit dans le grand couloir. Papa est parti faire quelques courses il y a environ une heure, je me dis que c'est certainement lui qui a oublié ses clefs. Maman me fait un signe de la tête, me disant d'aller ouvrir, et qu'elle allait se remettre dans son fauteuil en attendant. J'acquiesce, la reconduis à sa place, et fonce dans l'entrée avant d'ouvrir la porte.
- T'as oublié t... je commence, mais stoppe ma phrase net.
Ce n'est pas Papa, c'est même à des lieues entières d'être lui.
- Cole ? je tente d'articuler, partagée entre le choc et l'incompréhension.
Je suis certaine de rêver, il ne peut pas être là. Pourquoi serait-il venu jusqu'à Bowen, alors qu'à New-York tout lui sourit depuis toujours ? C'est impossible, je suis sûrement face à mon père, et mon cerveau, ce fourbe, me fait croire que je suis face à Cole à cause de ce rêve que j'ai fait cette nuit.
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Sujet: Re: Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière Lun 17 Juil 2017 - 12:57
Vicky & Cole
"Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière"
Le stress ne se contrôle pas, surtout dans telle situation. Tu as hâte de connaître la réaction de la demoiselle, tu connais son caractère et le passé à déjà prouvé pas mal, vous étiez bien elle s’est enfuis, telle une voleuse, sans aucune raison, aucune lettre, aucune explication… Si tu es venu d’aussi loin, c’est pour avoir des explication, pouvoir la voir, la serrer dans tes bras. On dit que les sentiments ne se contrôlent pas, que l’amour rend aveugle. T’en es la preuve vivante. Tu l’entendais se diriger vers la porte, sa douce voix disait quelque chose, mais la phrase n'aboutissait pas lorsque la porte de la demeure s’ouvrait. « Cole? » Tu la saluais, la voir te rassurais, entendre sa voix te faisais du bien. T’attrapais sa main, un seul mot accompagnait ton geste. « Vic…» Qu’est-ce qu’elle est devenue.. Jolie. Tu ne savais pas quoi faire, la seule chose qui te passait par la tête était de la prendre dans tes bras, elle te perturbe. Ton état d’âme n’avait aucun lieu d’être, tu la connais, bien plus que ça, vous n’étiez pas que des simples amis. Tu la connais par cœur, tu sais ce qu’elle aime, ce qu’elle n’aime pas. « Puis-je t’inviter à déjeuner ?» Il s’agissait bien d’un rendez-vous, tu avais besoin de savoir, envie de t’expliquer avec elle sur la page new-yorkaise.
« Je t’expliquerais comment je suis arrivé jusqu’ici.» Elle aussi voudra sûrement comment tu as obtenu son adresse, son numéro de portable et d’autre informations. Tu as hâte de lui dire pourquoi t’es venu jusqu’à Bowen, tu as hâte de connaître sa réaction en lui disant qu’elle en est une des raison principale avec ta sœur, Maryne. Tu avais tellement de choses à lui dire, on aurait dit un gros gamin qui veut raconter sa première journée d’école. Tu commençais à t’imaginer les pires scénarios, qu’un autre homme était rentré dans sa vie, qu’il allait rentrer d’ici quelques minutes et lui disant « Salut chérie, tu as passé une bonne journée » tu refuses d’y penser, mais c’est plus fort que toi, tu t’imagines les pires scénarios possible.
Sujet: Re: Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière Lun 17 Juil 2017 - 15:36
un monde à part entière
C'est quand Cole me prend la main que je me rends compte que je ne suis pas dans un rêve. C'est effectivement lui. Il est là, à Bowen. Mais qu'est-ce qu'il fait ici ? Il est censé être à New-York, il est censé avoir repris sa vie d'avant moi, il est censé m'avoir oubliée après la façon dont je suis partie... Surtout que ce n'est pas le genre à courir derrière les filles, même si elles peuvent être un trophée intéressant. Et étant donné qu'il était le premier pour qui je me serais donnée si ce souci avec maman n'était pas intervenu dans ma vie, je pourrais bien être un trophée intéressant.
J'ai un léger mouvement de recul lorsqu'il m'invite à déjeuner. Il ajoute qu'il m'expliquera comment il est arrivé jusqu'ici, et je ne sais que répondre. Je vois qu'il tient des fleurs dans la main, je balbutie quelque chose comme "Cole, je..." puis la voix de ma mère à l'intérieur, me demandant si c'est Papa ou non, me ramène à la réalité. Je dois m'occuper d'elle, je n'ai pas le temps pour Cole.
- C'est l'un de mes fans, maman ! je lui réponds sans quitter Cole des yeux. Je reviens !
Je pousse un peu Cole en prenant garde qu'il ne tombe pas en arrière dans les quelques marches qui mènent au perron de la maison, et je ferme la porte derrière moi. J'ai lâché sa main, car j'estime ne pas mériter de la tenir encore. Même si c'est un coureur de jupons, il a l'air de tenir à moi étant donné qu'il a fait le chemin jusqu'ici... sauf que je ne peux pas laisser tomber Maman. Et si je lui expliquais simplement pourquoi je suis partie, que ma famille passe avant tout dans ma vie, surtout quand ça concerne ma mère...?
- Cole... je reprends, d'une voix timide en baissant la tête. Oui, allons déjeuner, je finis par laisser échapper d'entre mes lèvres.
Je relève la tête et lui intime de m'attendre, d'un geste de la tête. Je réouvre la porte et vais directement dans le salon informer ma mère que j'ai quelque chose d'urgent à faire et que je reviendrai plus tard. Elle me sourit quand je l'embrasse et me caresse la joue. Elle me murmure qu'elle peut attendre, et je lui rends son tendre sourire avant de retourner dans l'entrée et d'attraper mon sac à main que j'avais laissé sur la commode, avec mes clefs de voiture. Je referme la porte derrière moi et regarde Cole dans les yeux.
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Sujet: Re: Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière Lun 17 Juil 2017 - 16:13
Vicky & Cole
"Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière"
Faire le voyage de New-York jusqu’à Bowen est certainement l’une des plus belles preuves que tu puisses lui donner. Après tu, si tu t’en foutais d’elle comme te précède ta réputation de coureur de jupon, tu ne vas pas faire plus de 16.000 kilomètre pour rien. Non, si tu es là, devant sa porte, c’est simplement, car tu tiens encore à elle, que tu l’aimes encore un minimum et que tu espères encore la récupérer un jour. Par politesse, tu l'invitais à déjeuner, ce matin à l’improviste. Après, c’est la moindre des chose, tu te pointes chez elle, à l’improviste sachant que t’es encore censé être à New-York, avoir refait ta vie, l’avoir oublié, mais non. "Cole, je..." Cela s'annonçait mal pour toi, elle allait refuser, elle était passée à autre chose à coup sûr. Mais c’est lorsqu’une voix d’une femme se faisait entendre en fond de pièce qu’elle mettait fin à ses mots. « C'est l'un de mes fans, maman » sa maman à première vue, t’es content qu’elle va bien, qu’elle soit auprès de sa fille. « Je reviens ! » Disait-elle à sa mère. Elle te poussait en dehors, faisant attention à ce que tu ne tombes pas à cause des marches. Tu sentais qu’entre vous rien n’était fini, peut importer ce qu’il sait passer entre-temps.
« Cole…» Elle baissait la tête, que tu remontais aussi vite en prenant son menton et le poussant légèrement vers le haut. « Je suis heureux de t’avoir retrouvé, Vicky. Plus que tout au monde. » Ta journée ne pouvait pas être meilleure, tes yeux brillaient. Après tout, Victoria est ton premier véritable amour, la première personne à qui tu t’attaches autant, pour qui tu te déplaces de si loin. « Puis-je me permettre de te donner ceci ? » Tu lui tendais les fleurs que tu avais achetées plus tôt dans la journée. Tu l’attendais devant la porte le temps qu’elle allait se préparer sûrement. Cela était assez rapide, elle ne ressortait pas très longtemps après être rentré. « Moi aussi, je te dois des explications. » En effet, elle t'en doit, et t’espère que cela se passe comme prévu, qu’entre vous il y a encore une chance. « D’accord, pas de soucis. On prend la mienne ? » Lui disais-tu en indiquant ta voiture d’un mouvement de tête. Avant toute chose, t'aimerais t’expliquer avant elle. La tu es rentré quand même dans son intimité, tu la rechercher telle une criminel pour t'octroyer ce moment avec elle. « Avant tout, excuse-moi de t’avoir tant recherché. Mais je n’avais plus aucune nouvelles de toi, je n’avais plus ton numéro de téléphone apparemment, j’avais toujours ta boîte vocale qui d'ailleurs doit exploser selon moi. Mais j’ai juste su via une de tes amis à New-York que t’habitais ici. Et lorsque ma mère est décédée dans un accident de voiture, j’ai officialisé le départ pour Bowen, plus rien ne me retenais à New-York et donc je suis venu te retrouver, toi et ma sœur. Ici, à Bowen, j’ai cherché par tous les moyens ton numéro, ton adresse et je t’ai enfin retrouvé. » Histoire pas très banale, d’un amour de courte durée qui a eu un impact sur ta vie. Tu l'invitais à monter dans ta voiture en lui ouvrant la porte côté passager afin de vous diriger au plus vite vers un petit restaurant du coin. C'étaient presque les heures de pointe donc il fallait faire vite pour ne pas se retrouver dans les embouteillages.
Sujet: Re: Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière Mar 18 Juil 2017 - 18:18
un monde à part entière
Quand je baisse la tête, immédiatement je vois l'une des mains de Cole s'approcher de mon menton pour le relever alors que j'accepte d'aller déjeuner. Il me souffle qu'il est heureux de m'avoir retrouvée, et mon coeur fond en quelque chose que je n'avais pas ressenti depuis que j'avais quitté New-York. Ca fait de nombreux mois. Comment j'ai pu me passer de lui tout ce temps ? Même si la famille passe avant tout, il en fait un peu partie, étant donné qu'il a su s'approprier mon coeur que personne n'avait autant touché jusque là... Je souris quand je le vois me tendre les fleurs et les prends d'une main, sans le quitter des yeux. Puis une espèce de tension électrique passe entre nos regards, et je baisse un peu la tête vers les fleurs pour les sentir.
- Elles sont superbes, merci...
Il faut que j'aille chercher mon sac à main et que je prévienne Maman que je reviendrai plus tard. J'entre, pose les fleurs sur le meuble de l'entrée avec un autre bouquet qui était déjà dans le grand vase en verre et vais voir ma mère. Si on me demande pour les fleurs, je pourrai prétendre qu'elles venaient du fan qui est passé me voir. Quand je reviens, Cole me demande si l'on peut prendre sa voiture et j'acquiesce. Nous descendons les marches du perron et je me demande si je ne dois pas fermer la porte de la maison à clefs mais me dis ensuite que Papa ne va pas tarder à revenir et que Maman sera bientôt en sécurité avec lui. De toute façon, elle n'est pas encore à l'article de la mort. Elle me répète toujours que je m'inquiète trop.
Nous traversons le jardin de devant la maison, et Cole m'explique pourquoi il a débarqué à Bowen. Je ne sais pas s'il me regarde, moi je fixe mes pieds en hochant la tête de temps en temps. Il s'excuse, me dit que c'est l'une de mes amies là-bas qui lui a donné le lieu où je me trouvais exactement, à savoir la maison de mes parents. Je ne lui avais pas donné mon adresse personnelle. Puis j'entends dans son discours que sa mère est décédée dans un accident, ce qui me fait relever la tête vers lui. Instinctivement, je lui prends la main.
Nous arrivons à sa voiture et quand il termine enfin sa tirade, je le regarde dans les yeux pendant qu'il m'ouvre la portière côté passager.
- Je suis désolée pour ta maman, je souffle avant de baisser la tête à nouveau.
Ca me rappelle cruellement à mon propre sort, donc Cole ignore tout étant donné que je suis partie sans lui donner aucune explication. Je me détourne de lui et m'assois dans la voiture, guettant le moindre mouvement m'indiquant qu'il a fait le tour de la voiture pour venir côté conducteur. Je suis un peu stressée de ces retrouvailles, mais en même temps tellement touchée. Mille questions se bousculent dans ma tête quand il entre dans la voiture et qu'il démarre le moteur.
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Sujet: Re: Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière Mer 19 Juil 2017 - 0:54
Vicky & Cole
"Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière"
Le contacte avait l’air de passer entre vous, un truc renaissait, tu le savais très bien. La moindre excuse suffisait pour effectuer un contact très agréable entre vos peaux. tu conduisais, chantonnant un air de musique que ton père chantait très souvent à New york. Le son retentissait dans ta tête seulement, pas de bruit, juste celui du vent et des oiseaux. Tu posais ta main sur sa jambe, comme un réflexe, comme si rien ne s'était cassé entre vous. “Je ne t’ai jamais oublié. Je n’ai jamais cessé de t’aimer.” Tu ne lui en voulais pas elle devait bien avoir ses raisons pensais-tu depuis ce temps. La seule chose sur laquelle tu restes un peu perplexe c’est le fait d’être partie sans rien dire, comme une voleuse. La route risquait d’être longue, les embouteillages se mêlaient à vos retrouvailles, à la radio, les journalistes annonçaient plusieurs dizaines de kilomètres de file sur l'autoroute que vous deviez emprunter afin de rejoindre le centre de Bowen.
Lorsque la voiture était à l'arête, entre deux autres, tu décidais enfin de lui demander pourquoi. Pourquoi être partie? “ Et sinon… Tu as refait ta vie, toi? Tu avais rencontré quelqu’un d’autre, pour être partie si vite?” Ta façon d’agir était plutôt brusque mais tu voulais savoir, tu voulais avoir son explication. ta main, toujours posée sur sa jambe tremblait, sûrement à cause du stress. Ton téléphone se mettait à vibrer, il s’agissait de Maryne qui faisait à nouveau des siennes et te suppliait pour avoir de l’argent, encore. Tu lui raccrochais au nez suite à de multiples insultes de sa part. Entre toi et Maryne les liens était assez chaude, plus aucune communication, aucune marque d'affection, rien. Mais ce n’est pas ton souci pour le moment, actuellement tu n’as que d’yeux pour Victoria. Tu lui passais ta main dans les cheveux, par simple affection pour dégager ses beaux yeux. Il y avait tellement longtemps que tu avais été si proche d’elle, tellement longtemps que tu ait pu l’as touché. Vous avancez petit à petit sur l'autoroute, les embouteillages avaient l’art de t'énerver d’habitude mais là, rien, calme comme une pierre, tu ne bronches pas car cela te permet d’immortaliser ce moment avec ta belle. “Mademoiselle a une envie spéciale de restaurant?”
Sujet: Re: Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière Jeu 20 Juil 2017 - 0:17
un monde à part entière
Je sens que tout va un peu mieux dans ma tête, et pour le coup je me sens de plus en plus stupide d'être partie sans l'avoir dit à Cole. Je ne voulais pas qu'il ait un fardeau sur l'âme -moi-, et je pensais fermement que si je lui parlais de mes problèmes il allait être dégoûté de moi et me laisser tomber. C'est toujours dans ces cas-là que je me rends compte à quel point n'être attaché à personne est bénéfique, finalement. Ne pas avoir cette constante peur de perdre quelqu'un, c'est tellement apaisant.
Cole pose une main sur mon genou. De sentir sa main même à travers mon jean noir me donne un frisson, presque sans le contrôler. Mais ce frisson-là n'est rien comparé à celui que j'ai quand il me dit qu'il n'a pas eu de cesse ni de penser à moi, ni de m'aimer. Je baisse la tête, consciente que je dois être en train de rougir, et je souris, même si au fond de moi j'ai envie de pleurer. J'espère que je n'ai pas tout gâché... Au moment où je m'en fichais presque, je le vivais bien mieux, de l'avoir abandonné.
La voiture s'arrête alors que je ne sais que répondre. Finalement, il me demande pourquoi je suis partie, et je tourne mon visage vers lui sans relever ma tête avant de déclarer d'une voix monotone :
- J'ai appris que ma mère avait un cancer... Puis je lève totalement la tête et ajoute : "Je ne voulais pas être un fardeau pour toi avec mes problèmes."
Avant que Cole ait pu me répondre, son téléphone se met à sonner. Il raccroche bien vite, et me passe la main dans les cheveux en me répondant. Ca me touche tellement que j'en ai les larmes aux yeux. J'ai eu tort de croire que parce qu'on s'est rencontrés sur une dispute qu'il avait à propos d'une de ses infidélités avec son ex-copine qui était une de mes amies, il serait pareil avec moi. Il a été tout le contraire, finalement. Peut-être que c'était parce que j'ai toujours ma virginité à lui offrir, mais je préfère penser qu'il m'aime réellement. Et non pas que pour m'élever comme un "trophée".
La voiture se remet en marche, juste un petit peu. Cole me demande ce qui me ferait envie, et je hausse les épaules en souriant. Je ne suis même pas sûre d'avoir faim, mais j'ai envie de lui faire plaisir.
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Sujet: Re: Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière Jeu 20 Juil 2017 - 10:24
Vicky & Cole
"Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière"
Les orages de la vie nous foudroient au moment où on s’y attend le moins. La preuve, tu avais eu la journée parfaite, le soir, tu te poses devant la télé sur ton canapé à New-York encore et le téléphone sonne annonçant le décès de ta mère. Ca avait l’air d’être pareil pour elle tout compte fait et tu peux la comprendre. Elle était encore avec toi à New-York, vous passiez de bons moment ensemble et du jour au lendemain elle disparaissait. Après tout, la famille d’abord, j'ai appris que ma mère avait un cancer… Mon dieu… Tout sauf ça. Tu ne savais pas quoi lui dire, ni faire. Ta main toujours sur son genou se déplace suite aux mouvements de ton corps. Tu ne pouvais pas te permettre de baisser la tête, mais tu ne voulais pas qu’elle voie les larmes sur ta joue. Tu la tournais vers l’extérieur, sans dire, mais en lui frottant la jambe, ce qui pour toi voulait dire assez. "Je ne voulais pas être un fardeau pour toi avec mes problèmes." Une boule dans la gorge, les mots étaient durs à prononcer, mais tu y arrivais malgré le mal que tu en as. “T’en aurais pas été un, tu le sais bien. Je t’aurais soutenu encore plus que je l’aurais fait. J’aurais fait le ou même LES déplacements entre New-York et Bowen ou même venir habiter ici pour être avec toi.” Tu parlais assez vite, stressé certainement. Tu posais tes yeux sur ta main, toujours sur sa jambe. “Oh, je m’excuse, c'était par réflexe. Mais tu sais que je...je... Ne suis jamais autant resté avec une fille ?” Un exploit de ta part d’être ici, avant, t’avais ta réputation de coureur de jupon, mais ça, c’était avant. Tu redressais la tête, plongeais tes yeux dans les siens. Ils étaient si beaux que tu t’y perdais.
Mademoiselle aurait aimé aller manger chinois, tu en connaissais pas mal en ville. Sauf que le souci à cette heure-ci, il est droit devant vous, les embouteillages. Vous n'êtes pas encore prêt à vous installer. Après, ce n’est pas une mauvaise chose, tu es avec elle et pour le moment, tu n’as pas trop faim. La voir sourire te fait tellement plaisir, son visage est si rayonnant. Après, bon.. Toutes les femmes qui sourient sont jolies, mais elle.. Après sa vie était un peu un mystère, est-elle en couple actuellement ? T’aimes t’elle encore ?
Sujet: Re: Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière Ven 21 Juil 2017 - 5:22
un monde à part entière
Cole ne me répond pas tout de suite quand je lui avoue la raison pour laquelle je suis rentrée si vite à Bowen, ma ville natale. Il me caresse un peu le genou de sa main. Je prends ça pour un signe de compréhension. En même temps, avec ce qu'il vient de me déclarer aussi... Nous n'avons pas trop parlé famille, donc je ne sais pas vraiment ce que la mère de Cole représentait pour lui, mais je pense qu'il est capable d'imaginer ce que la mienne représente pour moi étant donné que je n'ai pas hésité à tout quitter pour aller la veiller.
Il finit par me répondre, et je discerne dans sa voix qu'il est vraiment touché. Il me déclare même qu'il aurait pu assumer tous les déplacements entre Bowen et New-York -ce dont je doute étant donné le temps de trajet- ou qu'il aurait pu venir habiter avec moi. Je baisse la tête, ne sachant pas trop quoi répondre tant la honte envahit mon corps et me fait rougir. J'ai vraiment très mal agi, en pensant qu'il resterait l'égoïste qu'il était avant qu'on sorte ensemble. Avant que j'aie pu dire quoique ce soit, il ajoute qu'il n'est jamais resté aussi longtemps avec une fille. Je tourne mon visage vers lui, interloquée.
- Pourtant ça n'a duré que trois mois, toi et moi... Je baisse de nouveau la tête, consciente que je viens d'avouer que j'avais admis notre relation comme terminée, puis ajoute : "Enfin... ça peut encore durer, je ne sais pas... Je suis désolée", je finis par déclarer dans un soupir.
Dernière édition par Victoria J. Montgomery le Ven 1 Sep 2017 - 5:22, édité 1 fois
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Sujet: Re: Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière Ven 21 Juil 2017 - 8:54
Vicky & Cole
"Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière"
À New-York vous étiez si bien ensemble, votre entourage vous admirais. Une complicité de fou dans votre couple, des chamailleries d’enfants pour vous taquiner l’un à l’autre, des promenades rien que vous deux, une confiance et rarement de vraies disputes entre vous. Bref vous étiez un couple parfait au lieu de plusieurs personnes. Tu n’étais jamais rester autant accroché sur une fille. Si tu dois te tenir à tes habitudes, tu serais encore à New-York, avec une autre certainement. Mais là, non. Et pourtant, comme elle le dit si bien, entre vous ça n’a duré seulement 3 mois. Ensuite, dans soupir, elle te dit que ça aurait peut durer plus longtemps, qu’elle ne savait pas ce que cette relation en devenait. À vrai dire, toi non plus, t’es venu ici pour avoir des réponse, pas pour te poser encore plus de question. Après, il est vrai que depuis les mois que t’es ici, tu ne t’es pas ennuyé, bien qu’il faut dire que tu es plusieurs fois craqué, Victoria reste celle que t’aime le plus au monde, les autres tu t’en fiche. Tu la regardais dans les yeux, faisant avancer la voiture de quelques mètres, pas plus. « Ça pourrait encore durer, oui, pour toujours. » Contrairement à New-York, t’entreprenais rien, pour ne pas précipiter les choses. Tu te contentais simplement de la regarder, aussi bête que cela paraît. « Demain, j’ai un shooting si tu veux. Mais le problème c’est que ce matin on m’a annoncé que la femme qui devait poser avec moi était malade et ne pourrait donc pas venir. Si tu as le temps et l’envie bien sûr, ça te dis de poser ? » Elle aussi l’était à tes derniers souvenir. Après, tu sais maintenant que sa mère est malade et tu comprendrais qu’elle n’a pas le temps. Après, c’était peut-être bête de ta part de lui proposer ça. Tu faisais à nouveau avancer un peu la voiture, la route n’a pas l’air de se débouché.
Sujet: Re: Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière Ven 21 Juil 2017 - 18:29
un monde à part entière
La réponse de Cole me fait tourner la tête vers lui, même si je sens mes joues rosir sous l'effet de ses paroles. Pour toujours ? J'ai envie de rire, et en même temps de pleurer. Il m'est rarement arrivé de me faire autant baratiner, mais quand ça vient de Cole je trouve ça touchant. On dirait qu'il n'est jamais tombé amoureux avant de me connaître, et j'en tire une certaine fierté même si j'ai peur de la suite. J'essaie de ne pas y penser, en le regardant, mais je sais au fond de moi qu'il ne s'est pas privé niveau filles lorsque je me suis envolée de New-York. Ce n'est pas son genre, d'attendre une fille. Et encore moins une inexpérimentée totale... Je ne suis même plus sûre d'avoir envie d'éclore à ses côtés. Avec tout ce temps passé séparés... Et j'ai tellement peur qu'il s'ennuie. Qu'il veuille aller voir ailleurs à cause de... ça.
- N'abuse pas... je murmure alors que mes lèvres s'étirent en un sourire.
Le regarder dans les yeux me provoque de jolis frissons au creux du ventre, et je meurs d'envie de l'embrasser, mais il me coupe tout mon élan en me parlant d'un shooting qu'il a prévu le lendemain. Je me mords la lèvre inférieure quand il me demande de participer.
- Il faudrait que je demande à mon agent... tu sais, je ne peux pas faire ce que je veux. Mais je peux t'accompagner, ça serait déjà un bon début !
A mesure que je me détends et me refamiliarise à la présence de Cole, je sens que mon ventre se réveille et grogne un peu. Je commence à avoir faim, et les bouchons nous ont largement fait passer l'heure du déjeuner... Il est déjà plus de seize heures. Ca se transformera certainement en dîner !
Dernière édition par Victoria J. Montgomery le Ven 1 Sep 2017 - 5:22, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière Ven 21 Juil 2017 - 19:09
Vicky & Cole
"Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière"
Tu lui avais proposé de venir poser avec toi demain, malheureusement les chances ont l’air minime vue qu’elle doit d’abord passer par son agent, elle aussi. C’est vrai, tu n’y avais plus pensé à ça, qu’elle aussi avait un agent. Son ventre grognait, le bruit était assez fort que même toi arrivait à l’entendre. Tu voyais une sortie au loin, une sortie qui pourrait vous emmener elle aussi vers un restaurant chinois où vous pourrez peut-être dîner. Tu allumais ton téléphone afin de regarder l’heure, 16:20 déjà, ce qui annonce que votre déjeuner va se transformer en dîner d’ici peu sachant que vous avez encore pas mal de route à faire, au minimum une bonne demie-heure. « Bon, j'ai une idée. J’entends que ton ventre à l’air d’avoir faim, moi aussi, ça tombe bien. Çà t’intéresse de se faire livrer à la maison ? Je n'habite pas loin d’ici, un bon petit dix minutes d’ici. Et si tu veux, je te reconduis chez toi après?. » La seule idée que tu avais à lui proposer pour ne pas vous éterniser dans les embouteillages qui ont encore l’aire assez longs. Vous avancez encore un petit peu, tu voyais cette sortie approchée sur ton GPS, elle était à moins d’un kilomètre encore et vue à l’allure où vous rouler, d’ici un bon cinq minutes vous y serez. Bon, dans l’histoire, tu y as un peu gagné en tous les cas, elle accepte déjà de t’accompagner à ton shooting, ce qui te permettait d’afficher un sourire sur ton visage. Sur ton portable, s'affiche un message, un message que tu ne lisais même pas, tout ce que tu savais, c’est qu’il s’agit de ton agent. Quoi ton agent ? Tu le prenais quand même, il s’agissait d’un message annonçant que ton shooting était déplacé à un autre jour. Tu soufflais légèrement à cette annonce et avançais un peu la voiture. Tu montais le son de la radio lors du passage d’une chanson que Victoria et toi connaissiez d’avant, cette chanson te rappelais des bons sourire et bêtement, tu te mettais à rire. « J’faim faim! » Tu soupirais une fois tout en souriant et commençais à t’énerver sur la voiture devant toi qui n'avançait de nouveau plus.
Sujet: Re: Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière Sam 22 Juil 2017 - 18:39
un monde à part entière
Cole finit par me proposer qu'on aille chez lui, et qu'on s'y fasse livrer à manger. Je ne sais pas depuis combien de temps il est à Bowen, mais il a l'air de bien s'y être fait... Pourtant l'ambiance en Australie est tellement différente de New-York ! J'acquiesce et lui réponds simplement :
- Oui bonne idée.
J'ai hâte de voir l'appartement qu'il a choisi à Bowen. Celui qu'il occupait à New-York, je l'adorais littéralement. Il était grand, lumineux... pile ce que je voulais quand j'ai proposé à mon père de me trouver un logement ici pour que je puisse rester près de lui et Maman sans forcément traîner dans leurs pattes. Je sais qu'ils ont besoin de temps ensemble, autant que j'ai besoin de temps avec Maman.
Cole monte soudain le son de la radio, et j'y reconnais une chanson qui est sortie au moment où nous nous sommes mis ensemble. Je le regarde rapidement, il sourit. Je l'imite puis reporte mon attention sur la route. Enfin, la circulation se dégage un peu. Il était temps !
Dernière édition par Victoria J. Montgomery le Ven 1 Sep 2017 - 5:22, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière Sam 22 Juil 2017 - 18:56
Vicky & Cole
"Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière"
T’appuyais ton pied sur le champignon, tu pouvais avancer. Espérons que ton élan ne soit pas coupé un nouvel arrêt. Tu roulais petit à petit vers la prochaine sortie, celle qui te permettait de rentrer chez toi, dans ta maison où tu y vis avec ta sœur, enfin quand elle n’est pas chez une amie ou dans un bar. Normalement, vous ne serez pas dérangé, elle n’est pas censée être là jusqu’à vendredi prochain. Tu mettais ton clignotant, commençais à changer de bande et tournais enfin à gauche en prenant la sortie et roulais jusqu'à chez-toi. Tu te parkais devant la maison, inutile de te mettre dans le parking sous-terrain vue que tu vas reconduire Victoria chez elle. Tu descendais, allant vers le côté passager et lui ouvrait la porte de la voiture, autant faire les choses bien jusqu’au bout quand même. Tu lui indiquais le chemin du domicile en prenant les devants et te dirigeant vers la porte d’entrée que t’ouvrais assez vite. En toi, t’avais une folle envie de l’embrasser, mais tu te retenais, ne sachant pas ce qu’elle en penserait, comme elle le prendrait, te repoussera t'elle?
T’invitais la demoiselle à s’installer dans le salon ou la cuisine selon sa préférence, tu devais d’abord aller te changer, tu as énormément transpirer au shooting et tes vêtements sont humide. « Je reviens d’ici une minute, je vais me changer en vitesse. Mais avant ça, tu veux quelques choses à boire ? » T’allais dans la cuisine, lui servant ce qu'elle désirait et montais quatre à quatre les marches d’escalier qui menaient à ta chambre, ton dressing. Tu te changeais, enfilais un short de plage, une chemise à manches courtes qui te donnaient un peu un air de vacanciers. Tu redescends, déterminer à voir si entre vous, c’est encore possible ou si c’est mort. Tu passais par-derrière elle en prenant ses cheveux qui étaient dans le chemin. Tes lèvres se posaient dans son cou, tout doucement, tes bras frissonnaient au toucher de sa peau, cette peau qui t’es familière, cette peau que tu as de nombreuses pu toucher à New-York. Tes lèvres se dirigeaient vers le coin de ses lèvres, tu ne voulais pas y aller sans son vouloir, la suite est entre ses mains, en tout cas pour ta part, tu as eu des réponses, tu sais que tu ne l’as jamais oublié.
Sujet: Re: Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière
Il en va souvent ainsi, c'est dans le silence que se retrouvent les gens qui s'aiment si fort que leur amour, au moment des retrouvailles, devient un monde à part entière