" La chose la plus authentique sur nous les humains est notre capacité de créer, à surmonter, à endurer, à transformer, à aimer et à dépasser nos souffrances."
Daemon entre dans leur chambre avec sa rose entre les dents. Une attention pour son homme, même s’il sait que ce n’est pas sa tasse de thé il aime ajouter à leur relation cette touche de romantisme. Bien entendu il n’en abuse pas, mais il la glisse de temps à autre sachant qu’au fond cela fait craquer son homme. Pas si insensible que ça le beau Devan. Il est heureux de retrouver son amoureux réveillé, il en profite pour le taquiner d’entré. Et Devan en fait de même en retour. «
Oui une vraie indépendante cela là. Mais bon un baiser c’est toujours agréable au réveil. » Il s’installe à ses côtés tout en faisant allusion à leur nuit charnelle. «
Oui mais là cette nuit avait vraiment une saveur toute particulière. » Peut être parce que le pianiste émotionnellement était plus à fleur de peau. Et que le geste de son amoureux l’a particulièrement touché. En tout cas il a apprécié et il n’était pas le seul. De quoi leur ouvrir l’appétit d’avantage et le petit déjeuner est en conséquence. Daemon n’a rien oublié et Devan crève de faim. «
Parfait. » Ils se mettent plus à leurs aises pour pouvoir profiter pleinement de ce petit déjeuner. Et comme à son habitude le pianiste joue encore une fois sur les sous entendus, il n’a même pas besoin de mot pour faire passer le message. Ce qui n’échappe pas à son homme. «
Mais j’ai fais quoi ? » Il joue l’innocent plus mort de rire qu’autre chose. Ce n’est pas de sa faute si son homme est irrésistible sur tous les points de vu et qu’il a envie de le croquer dés le matin. A vrai dire à longueur de journée serait plus valable. Il sourit aux mots de Devan. «
Alors prends des forces parce que ce que de ce côté-là j’ai plein d’idée et d’envie. » Il se réjouit d’avantage de la suite de cette matinée, elle va être des plus savoureuses. Mais l’idée de délice charnel est de courte durée, le téléphone de Devan sonne et avec lui la privation d’un petit déjeuner torride et sensuel. Daemon boude un peu à l’annonce mais il sait que Devan n’a pas le choix. Il ne lui en veut pas. Il lui vole un baiser et prend quelques vêtements dans l’armoire. Le pianiste se contente du spectacle du corps encore nu pour quelques secondes de son homme. «
Je t’aime aussi. Et pas de souci mon cœur je comprends. Ménages toi quand même pour ce soir. » Il lui fait un clin d’œil tout en le déshabillant du regard alors que les vêtements peu à peu couvre sa peau. «
Je pense que j’irais tout à l’heure après avoir fait quelques arrangements sur mon dernier morceau comme ça je pourrais lui faire écouter. Et pas de souci je te tiens au courant. Orson sera heureux si tu lui portes des pancakes. Il se damnerait pour eux. Comme je me damnerais pour toi. Passe une bonne journée. Bon courage. » Il se lève vite fait pour kidnapper ses lèvres quelques secondes avant de le regarder filer à regret.