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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 if you're going through hell, keep going (gisella)

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MessageSujet: Re: if you're going through hell, keep going (gisella)   if you're going through hell, keep going (gisella) - Page 2 EmptyMar 8 Mai 2018 - 14:05

Ciàran m'avait répété maintes fois ne pas être fait pour la vie amoureuse. À mon avis, il avait peur de ce que l'amour pouvait lui apporter de bien. Mais comme il ne cessait de dire que son coeur de pierre n'était pas fait pour s'attendrir, je n'avais pas cherché à le faire changer d'avis. J'aurais pu, d'ailleurs, essayer de le charmer et de lui faire voir l'amour d'une autre façon, mais je n'avais aucune envie de le forcer à faire quoi que ce soit de plus que d'être mon mari. Ce simple statut de notoriété conjugale en était bien assez pour lui qui, à mon avis, n'avait jamais cru avoir à regarder quelconque femme descendre l'allée pour s'unir à lui. La vérité c'était que ce mariage avait été trop court à mon gout. J'avais fini par m'y faire et m'adapter à notre semblant de vie d'époux qui changeait de l'ordinaire. Et encore aujourd'hui, cette vie me manquait. C'était la seule façon pour moi d'être proche de lui, car aujourd'hui plus rien ne nous liait mis à part la mafia et notre légère amitié, si elle peut être décrite ainsi. Le bonheur des uns fait le malheur des autres, il fallait croire. Pour lui, même être marié à moi sans avoir d'attache amoureuse était de trop. Alors, lorsqu'il s'empressa de rétorquer que je pourrais au moins cacher mon dégout, je fus d'autant plus irritée. Je me surpris même à rouler les yeux, signe que j'étais réellement exaspérée. Si tu m'avais tant dégouté, Ciàran, je n'aurais jamais accepté l'union. dis-je un peu sec. Je ne voulais pas élaborer sur le sujet, de toute façon je n'avais rien d'autre à dire puisque mes sentiments se devaient de rester cachés. S'il venait à apprendre que mon coeur avait battu et battait toujours pour lui, il chercherait à prendre ses distances. La discussion changea rapidement, comme si le vent avait tourné. Il songeait maintenant à fêter le divorce, comme nous n'en avions pas eu l'occasion selon lui. Ma è pazzo? Pour lui le divorce était signe de liberté tandis qu'à mes yeux il me rappelait l'échec de ce mariage, aussi faux avait-il pu être. Rien à célébrer, à mon avis. Je ne brisais tout de même pas son idylle en ajoutant simplement Un verre à notre divorce. Ciàran semblait surpris que je ne me sois pas séparé de notre alliance. À vrai dire, elle était très jolie. Il avait de l'oeil, ça en était certain. Et puis, elle serait sans doute la seule et unique bague que j'aurais la chance de porter dans ma vie, mais évidement cette pensée n'était que pou moi. Je lui tendis ma main droite, pour le rassurer en quelque sorte. J'avais insisté pour la garder, mais je ne la portais quand même plus de façon officielle. Parfois, en moment de stress, je la retournais sur mon doigt pour me calmer. Il s'empressa de me remémorer que je méritais mieux que lui, comme mari, ce qu'il m'avait aussi déjà dit le jour du divorce quand nous nous étions séparés. Tu as sans doute raison, c'est probablement mieux comme ça. Pour toi aussi d'ailleurs. Si une alliance au doigt ne repoussait pas quelques femmes, d'autres, comme moi, en étaient rebutées. Ciàran avait tout à gagner en la retirant éternellement même s'il ne s'était jamais empêché d'aller butiner de fleurs en fleurs. Un sourire de déception se dessina sur mes lèvres, sans retenue cette fois. Il ne l'avait probablement même pas remarqué, trop impliqué dans ses pensées.

Boissons arrivées, nous trinquions avant d'en prendre une gorgée. La chaleur de la liqueur avait traversé ma gorge. J'en avais besoin, d'alcool, pour faire partir ce stress inconscient qui rôdait. Di niente. Je serai toujours là pour toi. ajoutais-je en me perdant encore plus dans ses yeux. C'était vrai, même si notre vie avait changé. Je serais toujours là en cas de besoin comme si à partir de ce jour, pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse et dans la pauvreté, dans la santé et dans la maladie, pour t'aimer et te chérir jusqu'à ce que la mort nous sépare n'avait jamais quitté mon esprit. L'entendre parler de son enfant, attendri par cet être comme je ne l'avais jamais vu, était beau à voir. Il savait démontrer des formes d'amour sans même s'en rendre compte. Cet enfant qui était chanceux finalement d'être arrivé dans la vie de Ciàran. Ça prend beaucoup de courage pour élever en enfant seul, je te lève mon chapeau. N'hésite pas à m'appeler, si tu as besoin d'aide. Je pourrais même le garder si tu as besoin. En sous-entendu, dans un cas d'un éventuel rencard. Je m'étouffais légèrement lorsqu'il s'enquit à savoir si j'avais des prétendants dans la mire. Je secouais la tête. Non. De toute façon, padre l'aurait probablement fait fuir. Ou alors n'étais-je simplement pas prête à donner mon coeur à un autre homme ? Deux ans après le mariage, je n'étais toujours pas revenue sur le marché. Le travail prend beaucoup de place dans ma vie, je n'aurais pas le temps de rencontrer quelqu'un de toute façon. Et puis, je ne suis pas vraiment là dans ma vie, si on peut dire ça. J'ai beaucoup à travailler sur moi avant de m'ouvrir à quelqu'un. D'autre que toi aurait été la meilleure façon de conclure ma phrase, si j'avais voulu être complètement honnête.
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MessageSujet: Re: if you're going through hell, keep going (gisella)   if you're going through hell, keep going (gisella) - Page 2 EmptySam 12 Mai 2018 - 18:28

Un rictus se dessine au coin de tes lèvres en voyant l’air exaspéré de Gisella et en la voyant lever les yeux au ciel. Depuis toujours, ses réactions te passionnent parce que c’est une femme de caractère qui démarre très souvent au quart de tour. Et toi, tu en profites, tu en joues parce que c’est dans ton tempérament quand tu apprécies quelqu’un, tu ne peux t’empêcher de le taquiner. Etant de nature solitaire, il est plutôt rare que tu apprécies assez quelqu’un pour le taquiner mais ton ex-femme a su se glisser à travers les barrières enfermant ton cœur. Elle a su se faire une petite place dans ta vie sans trop en faire non plus. Parce que Gisella sait comme tu es, elle sait comment tu fonctionnes, alors, elle anticipe la plupart de tes réactions, évitant tout conflit avec toi par la même occasion. Durant votre mariage, d’ailleurs, pour le peu que vous vous êtes vus, vous avez toujours été en bons termes. Evidemment, vous vous cherchiez un peu comme chien et chat mais ce n’était jamais bien méchant. Au contraire. « Alors il n’y a que le physique qui compte, pour toi ? » Demandes-tu pour la taquiner, pour essayer de jouer un peu plus avec ses nerfs. Tu sais pertinemment que Gisella ne s’arrête pas seulement au physique mais qu’elle creuse bien plus loin. D’ailleurs, si elle n’aimait que ton physique, vous ne seriez certainement pas proches à l’heure actuelle. Elle a su voir le bon côté chez toi quand d’autres n’ont vu que ton côté dangereux, fuyant. Elle a su détecter certaines choses qui font, qu’aujourd’hui, vos relations sont plutôt bonnes. Finalement, vous décidez de trinquer à votre divorce parce que jusqu’ici, vous n’aviez pas encore eu l’occasion de le faire. Faute de temps, faute d’être sur le même continent, faute de tout. Aujourd’hui, au-delà de votre divorce, c’est également une façon pour vous de fêter vos retrouvailles dans d’autres circonstances. Mais aussi le fait que la brune soit venue à ta rescousse sans broncher. Comme toujours, tu peux compter sur elle en toutes circonstances. Moi je sais que je finirai ma vie seul, toi, tu mérites de trouver un homme à ta hauteur. » Dis-tu avant d’ajouter : « En tout cas, s’il ne l’est pas, compte sur moi pour lui donner une bonne leçon. » Même si votre divorce avait été prononcé, tu ne manquerais jamais de venir en aide à Gisella. Si un homme la fait souffrir d’une quelconque manière, il ne manquera pas de te rencontrer. Une rencontre qu’il n’oubliera sans doute jamais, d’ailleurs. Mais ce que tu ne sais pas, c’est que, finalement, l’homme qui la fait tant souffrir c’est toi. Et si tu n’étais pas aussi centré sur ta vie de solitaire et sur toi-même, peut-être que tu le verrais. Mais cette fois-ci, tu détectes tout de même une once de déception chez ton ex-femme et c’en est assez pour te faire froncer les sourcils. « Quoi ? » Demandes-tu sans hésiter alors que le regard de Gisella fuit le tien. Lorsque vous êtes enfin posés à une table, à l’abri des regards, vous ne tardez pas à recevoir votre commande de boissons et à trinquer à cette journée, à ces retrouvailles, à vous, tout simplement. Tu adresses un léger sourire à Gisella – c’est tout ce dont tu es capable – lorsqu’elle affirme qu’elle sera toujours là pour toi. Et c’est réciproque, elle le sait, tu n’as pas besoin de le dire à voix haute pour ça. Néanmoins, ça te touche qu’elle le fasse, elle. Quelques minutes plus tard, vous abordez le sujet qui te passionne en ce moment, ton fils. Il fait partie de ta vie à présent et il n’est pas prêt de la quitter. Si un jour il la quitte ce sera sa décision et pas la tienne. Mais tu espères que ce jour n’arrivera pas. Tu espères lier une certaine relation basée sur la complicité et la confiance avec ton fils. Ce que tu n’as pas eu, toi, avec ton propre père. « Merci c’est gentil. Mais de toute façon, je compte bien te le présenter. » Maintenant que ton ex-femme compte vivre à Bowen pour tu ne sais combien de temps, il est clair que tu comptes bien la revoir et pas seulement dans ces conditions. Dans des conditions bien plus favorables, disons. « C’est pas faux. » Dis-tu en haussant les épaules lorsque la brune parle de son père. Par contre, lorsqu’elle aborde le sujet de l’amour, tu vois qu’il persiste une certaine souffrance chez elle. Une souffrance dont tu es certainement à l’origine sans même le savoir. « Ca arrivera quand ça arrivera comme on dit. Mais je pense que si tu te mets en couple avec quelqu’un, ce n’est pas à toi de faire un travail sur toi-même, c’est plutôt à la personne de t’aimer telle que tu es. » Gisella mérite de trouver quelqu’un qui l’aime à sa juste valeur, pas quelqu’un qui désire qu’elle change pour x ou y raison.
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MessageSujet: Re: if you're going through hell, keep going (gisella)   if you're going through hell, keep going (gisella) - Page 2 EmptyLun 14 Mai 2018 - 5:18

En trente ans de vie, jamais je n'avais ressenti ce que je ressentais pour Ciàran. Cette sensation qui dépassait l'attirance n'évoquait aucun mot, bien trop différente pour être décrite. Le désinvestissement de mon ex-mari face à notre relation avait contribué en grande partie à l'évolution de mes sentiments comme si l'impossible était plus intéressant que ce qui était admissible. Comme si sa froideur m'appelait à me réchauffer de sa présence. Comme si je m'imaginais capable de le faire changer d'avis. Je m'étais visiblement trompée sur toute la ligne, sachant déjà qu'il s'agissait d'une bataille perdue d'avance. J'avais abandonné le combat, préférant le rendre heureux dans sa liberté plutôt que de le retenir contre son gré dans une relation qu'il n'avait jamais désirée. Nous avions, par habitude, créé un lien spécial qui n'avait rien à voir avec celui du mariage. Un lien unique, plus près de l'amitié que de l'amour, même si ça m'avait prit du temps pour m'y faire. J'aimais mieux l'avoir près de moi, de cette façon, plus tôt que de le savoir me fuir comme la peste. Et un jour de devrais me faire une raison : jamais nous ne serions plus que de simples amis. dans l'expression dégouter, il y a aussi, en sous-entendu, la personnalité. Continue et je vais retirer toutes les belles paroles que j'ai déjà dit à ton sujet. le menaçais-je, alors qu'il me cherchait une fois de plus. Ciàran avant toujours été ainsi, à me chercher constamment. Il était doué, il fallait le dire, puisqu'il savait exactement où appuyer pour me faire réagir. C'était à croire que l'Italien aimait me voir surréagir, moi et mon fort caractère. Padre disait que mon caractère venait de lui, du sien, que je lui ressemblais en version féminine, ce qui n'était pas faux. Dans la famille Monti, on ne se laissait rarement marcher sur les pieds et si gens arrivait, il y avait toujours une raison cachée pour l'expliquer. Lorsqu'il parla de son avenir, en solitaire, une autre vague de déception traversa mon esprit comme si, malgré la connaissance de son désir de rester seul, j'espérais encore qu'il daigne changer d'avis. Ne t'inquiètes pas, Amore, je pense que je fais partie de ton équipe, moi aussi. Je finirai probablement mes jours seule. Au moins, on saura trouvé, j'aurai quelqu'un pour me tenir compagnie. Ciàran s'était toujours montré protecteur à mon égard et je n'avais aucune raison de croire qu'il ne le serait pas si j'avais un nouvel homme dans ma vie. Alors qu'il pensait être dans la taquinerie, moi j'étais perdue dans mes pensées irréelles. Les pensées qui me hantaient presque tous les soirs quand j'allais me coucher, épuisée. Celles qui exprimaient mes sentiments à son égard. Mais alors que je le pensais trop pris dans ses propres pensées, à deviner la raison de mon arrivée à Bowen, il réalisa mon air de déception que je ne cachais pas. Il s'enquit d'une question rapide, cherchant à comprendre ma mine. Je suis fatiguée, c'est le décalage! lui mentis-je, assez bien je devais dire, alors que la réelle raison de mon désarroi était lui et ce qu'il me faisait ressentir.

Nous avions finalement trinqué à notre divorce, comme Ciàran le voulait. Et le cocktail que j'avais choisi, j'en avais besoin. Pour m'aider à passer au travers de ce rendez-vous une fois de plus arrangée par la mafia. Je ne voulais pas retrouver Ciàran tout de suite, je ne m'y étais pas préparée. J'étais donc vulnérable, ce qui était rare chez moi. J'avais toujours un plan, toujours une idée précise de comment les choses allaient se passer, mais cette fois j'étais démunie et prise aux dépourvues. L'alcool pesait mes maux. Je compte bien le rencontrer, Gabriel! Et devenir une tatie gâteau. Enfin... c'est un peu étrange d'être sa tatie, alors qu'on a été marié.. dis-je en réfléchissant un peu trop. J'avais bu mon verre si rapidement, il n'en restait pratiquement plus déjà dans la coupe. Les mots coulaient plus facilement, moins retenus. Il ne me fallait pas beaucoup d'alcool pour ne plus répondre de moi. Ça arrivera quand ça arrivera... répétais-je après lui, lorsqu'il me demandait si j'avais quelqu'un dans ma vie et que je lui avais expliqué ma situation. J'avais roulé les yeux en prenant à nouveau une gorgée chaude de martini. J'avais envie de lui crier par-dessus la tête que ma vie, je voulais la passer à ses côtés. Ça ne t'arrive pas de pensée à notre mariage ? lui dis-je, subitement. Tu ne pense pas que dans une autre vie nous aurions pu être heureux ? J'y pensais souvent, à ce que notre vie aurait pu être. Dans les faits, Ciàran et moi étions similaires sur plusieurs points et, s'il avait cru en l'amour, un avenir aurait été possible entre nous. La seule chose qui l'empêchait c'était lui. Cosa ho fatto di sbagliato? murmurais-je, si bas que je ne savais pas s'il l'avait entendu. Et, au final, qu'il ne l'ait pas entendu ne serait pas si mal que cela.
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MessageSujet: Re: if you're going through hell, keep going (gisella)   if you're going through hell, keep going (gisella) - Page 2 EmptyMar 15 Mai 2018 - 16:13

Ton problème, c’est que tu es tellement obnubilé par ton désir de finir tes vieux jours seul, que tu n’imagines pas une seule seconde que Gisella ne partage pas ce désir. Qu’au contraire de toi, elle n’aurait pas mis un terme à ce mariage qui était, à tes yeux, sans issue. Que pour elle, les choses sont bien différentes et ce, depuis un moment déjà. Lors de tes visites en Italie, tu n’as jamais soupçonné une once de sentiments non plus, peut-être parce que tu ne désires pas les voir ou simplement parce que ton ex-femme est très bonne comédienne. Ou les deux à la fois ? Et sans savoir que ça peut atteindre la brune, tu continues à la taquiner, à jouer avec ses sautes d’humeur que tu as appris à apprécier. « C’est si facile de te faire marcher. » Réponds-tu en riant, amusé par le caractère fort de ton ex-femme. C’est quelque chose que tu apprécies particulièrement chez la gent féminine et par conséquent, chez Gisella. Lors de tes aller-retour en Italie, tu ne t’es jamais privé de jouer avec son petit caractère parce que, la vérité, c’est qu’elle est aussi touchante que mignonne quand elle réagit de cette façon. Tu as appris à l’apprécier sous toutes ses formes mais même s’il réside une certaine attirance entre vous, pour toi, il n’y a aucun amour. Ce n’est pas étonnant quand on sait que tu n’es pas doté de ce genre de sentiments. Mais à l’inverse de toi et de ce qu’elle dit, tu restes persuadé que Gisella, elle, elle est totalement capable d’aimer et d’être aimée. « Pour te tenir compagnie et prendre toute la place dans ton lit ? » Demandes-tu taquin avant d’ajouter : « Pourquoi penses-tu finir tes jours seule ? Tu es dotée d’un cœur, contrairement à moi. » Tu hausses légèrement les épaules ne comprenant pas bien d’où vient ce pessimisme chez ton ex-femme. Lorsqu’elle met sa moue un peu triste sur le dos du décalage horaire, tu n’y crois pas une seconde mais ne relèves pas. Préférant la laisser libre de ses pensées, si elle désire t’en parler, elle le fera, non ? Après avoir trinqué ensemble, vous arrivez très vite sur le sujet « Gabriel ». Un sujet qui fait souvent partie de tes conversations, maintenant. Mais c’est sans doute ça, être père. « Ouais.. peut-être pas tatie tout compte fait. » Dis-tu avec un rictus aux lèvres. « Mais tu peux très bien faire partie de sa vie sans être sa tatie pour autant. » Gabriel choisira par lui-même le surnom qu’il donnera à Gisella lorsqu’il sera plus grand. Vous n’avez pas besoin de prendre cette responsabilité après tout. Mais il est évident pour toi que tu aimerais que ton ex-femme fasse partie de sa vie, à lui aussi. Car maintenant qu’elle est à Bowen, Gisella fera automatiquement partie de ta vie. Tu fronces les sourcils lorsque, finalement, la brune aborde à nouveau votre mariage. Te demandant, au passage, si tu y repenses de temps à autres. La vérité c’est que tu ne réfléchis jamais à tes actes pour ne pas vivre avec des regrets. Alors, tu évites de repenser à ce genre de décisions, c’est plus simple comme ça. Mais la question de ton ex-femme te déroute, te prenant de court. « Peut-être qu’on aurait pu être heureux oui… Tu n’es pas le genre de femmes à qui on dit non, c’est vrai. » Dis-tu avec un léger sourire. « J’aime énormément de choses chez toi Gisella mais… ça ne sert à rien d’imaginer ce qu’il aurait pu se passer dans une autre vie, si ? Qu’est-ce qu’on y gagne ? » Demandes-tu, un peu perdu face à cette discussion. Puis, lorsque tu perçois les paroles de la brune, si basses soient-elles, tu fronces à nouveau les sourcils, attrapant la main de ton ex-femme au passage. « Tu n’as rien fait de mal Gi’... C’est moi. Seulement moi. Ne pense pas que tu es fautive, c’est faux. Je suis juste un mec sans cœur, ça ne sert à rien de s’attacher à quelqu’un comme moi. » Dis-tu sans savoir si c’est ça, réellement, le fond du problème. Peut-être que la brune t’éclairera un peu plus par la suite.
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MessageSujet: Re: if you're going through hell, keep going (gisella)   if you're going through hell, keep going (gisella) - Page 2 EmptyMar 15 Mai 2018 - 17:33

Mon problème c'est que mon coeur est bien trop gros pour supporter encore bien longtemps le secret que j'essaie de garder bien enfoui. Mon problème c'est que l'homme qui autrefois était mon mari n’en avait rien à faire de mes sentiments, s'il les apprenait. Il prendrait la fuite, il voudrait s'éloigner pour éviter de me blesser encore plus. Car pour lui, l'aimer signifie se faire du mal. Accepter ce qui finira inévitablement par d'atroces douleurs. Alors, mon problème, c'est que je vis avec ce secret depuis bien trop de temps déjà et que je meurs d'envie de lui dire ce qu'il en est. Ma peur est irrationnelle. Elle n'a pas lieu d'être. Et pourtant, je ne lui dis pas. Je garde encore toutes ses émotions pour moi. Quand il me demandait qu'est-ce qui ne va pas, je lui mentis. Trop apeurée par sa réaction. La vérité, c'était que toute cette discussion me peinait et me rappelait que je n'aurais jamais plus la chance de me retrouver intimement près de lui. Je n'en serais pas capable, de toute façon. Faire semblant, encore, me brisait trop. Et puis, maintenant que Ciàran avait un fils et que j'étais sur le point de le rencontrer, les rapprochements étaient encore moins propices. Mon coeur d'ex-femme cocue en avait déjà assez bien supporter ainsi. Mais, même si ma tête raisonnait et essayait de faire attendre raison à mon coeur, je lui répondis Tu es toujours le bienvenu pour me tenir compagnie et prendre toute la place dans mon lit, tu sais. alors qu'il me taquinait. Il l'était, bienvenue. Mon coeur assurerait par la suite les dégâts causés par cette invitation. Comme chaque fois qu'il était venu me rendre des visites en Italie. Je l'avais dit presque en rigolant, du moins c'est ce que Ciàran percevrait en entendant ma réplique. J'étais pourtant sérieuse. Il n'aurait qu'une invitation à faire pour que je revienne vers ses bras. Difficile d'y résister. Tu as un coeur, Ciàran. Regarde la place que tu accordes à ton enfant. Ça, c'est ce qu'on appelle de l'amour. Désolée de te l'apprendre. répondis-je simplement, alors que j'évitais le reste de la question. Que devrais-je lui répondre ? Que j'étais incapable d'aimer un autre homme que lui ? Que mon coeur était déjà pris ? Je luis souris tendrement, essayant d'appuyer mes paroles d'encouragements.

Gabriel, c'était un joli nom. Et Ciàran voulait, d'une quelconque façon, que je sois impliquée dans sa vie et celle de son enfant. Je souris à sa demande. J'étais touchée, mais à la fois vexée. Je ne lui fis pas savoir. Il avait eu cet enfant avec une autre, pendant notre union. J'étais réduite à jouer les rôles de tantine ou gardienne alors que j'aurais pu être à la place de cette femme, Lou, qu'il avait enfantée. Jamais je ne l’aurais piégé, jamais je ne lui aurais fait un enfant sans qu'il ne le veuille. Accident ou pas. Je m'en serais séparée, pensant plus à son bonheur de liberté qu'à mon envie profonde. Mais, Lou, elle avait fait quelque chose que je n'aurais pas été capable de faire. Et cet enfant, Gabriel, ne devait pas souffrir des agissements de son père. Il ne devait pas en attirer les conséquences. Je ferai partie de sa vie - et de la tienne - de la façon que tu veux, aussi longtemps que tu le veuilles.. lui répondis-je simplement, alors qu'il exprimait la même réflexion que moi sur le rôle de tatie. Je serais Gisella, tout simplement, l'amie de son père. Comme je l'avais toujours été, finalement, puisqu'il ne m'avait jamais réellement perçue comme sa femme. Je chassais cette idée de ma tête, prenant à nouveau une gorgée de mon verre qui descendait rapidement. Je commençais à ressentir les effets de l'alcool. Mon ventre était vide, il absorbait le liquide à une vitesse inhabituelle. Ou alors, c'était la fatigue qui en était la cause. Les doux mots de Ciàran me firent un velours sur le coeur, alors que les autres me firent revenir à la réalité. Je secouais la tête, me résignant. Tu as raison, qu'est-ce qu'on y gagne ? ajoutais-je avant de finir mon verre, cul sec. J'avais la tête qui tournait et je n'en connaissais pas la raison. Le décalage horaire, la faim, l'alcool ou simplement les sentiments qui menaçaient de revenir à la surface et gâcher le semblant de relation que j'avais avec Ciàran ? Peut-être même un mélange de tout ça. C'est sans réfléchir que j'avais parlé, sans réellement comprendre l'étendue de mes paroles. Et que je continuais de parler, parce que finalement ma venue ici était bien plus douloureuse que je ce que pensais en prenant mon aller simple vers l'Australie. Tu n'es pas sans coeur. Il est possible de s'attacher à toi. Ce n'est pas ce que tu veux, certes, je comprends, mais il est tout de même possible de le faire. je levais mes yeux vers lui, une vague de tristesse s'était emparée des miens. Je luttais contre l'émotion. J'ai peut-être même déjà été l'une de ces femmes s'étant un peu trop attachées à toi. C'était une confession. Elle était vraie, mais elle cachait quelque chose. Elle cachait la partie qui voulait dire que cet attachement était encore valide.
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MessageSujet: Re: if you're going through hell, keep going (gisella)   if you're going through hell, keep going (gisella) - Page 2 EmptyVen 25 Mai 2018 - 0:58

Tu dois bien l’avouer, tu es un peu étonné de voir que tu as toujours une place bien à toi dans le lit de Gisella. Pour ce qui est de sa vie quotidienne, tu te doutais bien que les papiers du divorce ne mettraient pas un terme à votre relation, seulement à votre statut matrimonial. Mais pour le reste, pour ce qui est du sexe, plus particulièrement, tu pensais qu’elle voudrait laisser ça derrière vous. Et faire sa vie avec quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui serait à la hauteur, qui la mériterait, quelqu’un avec un cœur. L’opposé de toi, en quelque sorte. « Je suis étonné. Je pensais que tu clôturerais ce chapitre de ta vie une fois le divorce prononcé. » Dis-tu en haussant légèrement les sourcils. Ce n’est pas une mauvaise nouvelle, pour toi, c’est même tout l’inverse. Tu as toujours aimé passer du temps avec Gisella et encore plus de cette façon-là. Mais tu ne sais pas pourquoi, tu as l’impression que ce n’est peut-être pas une bonne idée. Peut-être parce que quelque chose dans son regard a changé quand elle te regarde ? C’est l’impression que tu as en tout cas, mais c’est peut-être totalement faux bien que ton instinct te trompe rarement. « C’est bon à savoir. » Réponds-tu en arquant un sourcil, toujours sur le ton de l’amusement et de la plaisanterie. Tu pourrais lui dire que tu ne le sens pas sans savoir pourquoi mais tu n’as pas envie d’entamer une discussion trop sérieuse. D’abord parce que vous êtes encore au point des retrouvailles et en plus parce que ce n’est pas ton genre. Tu n’aimes pas les conversations qui virent au mélodramatique. « Je ne nie pas aimer mon fils, bien au contraire. Mais pour ce qui est de l’amour, d’être en couple et tout ce bordel, je ne pense pas être prêt. » Et sans doute ne le seras-tu jamais, il est bien là le problème. Enfin pour les autres, pas vraiment pour toi. « N’essaie pas de dévier le sujet essentiellement sur moi. Pourquoi évites-tu ma question ? » Demandes-tu en fronçant légèrement les sourcils et en passant une main sur ton menton. Très vite, vous ne pouvez pas vous empêcher de parler de Gabriel et du rôle que Gisella tiendra dans sa vie. Tu espères qu’il pourra compter sur elle comme toi tu peux le faire parce que c’est une amie précieuse avant d’être ton ex-femme. Et une très bonne maîtresse, tu peux en attester même si, la dernière fois que la brune a partagé tes draps remonte un peu, tes souvenirs sont intacts. « On improvisera au moment venu. Et il faut encore que tu me supportes d’ici-là. » Rétorques-tu avec un rictus aux lèvres. Tu termines finalement ton verre et voyant que le verre de Gisella arrive à son terme lui aussi, tu fais signe au serveur de vous remettre la même chose. Une fois vos consommations arrivées, tu portes à nouveau ton verre à tes lèvres. Tu as plutôt l’habitude de consommer cette douce liqueur alors il faut plus de temps pour qu’elle ait un réel impact sur ton organisme. Au moins quelques verres. « On ne connaitra jamais la réponse de toute façon. » Dis-tu en haussant les épaules. Les choses auraient pu être différentes entre vous malheureusement ça n’avait pas été le cas. Sans doute par ta faute et par ton éternel manque de sentiments, manque d’amour. Tu ne sais pas d’où vient ce blocage chez toi mais aussi loin que tu t’en souviennes, il a toujours existé. Lorsque la brune reprend la parole, ses révélations résonnent en toi pendant un moment. Et l’émotion que tu lis dans son regard est plutôt déconcertante… Tu ne sais pas comment réagir ni quoi dire parce que tu ne t’attendais pas du tout à ça. As-tu manqué des signaux ? Des actes, des paroles, de la part de ton ex-femme exprimant ses sentiments ? Tu ne penses pas mais à présent, tu n’es plus sûr de rien. « Tu…  m’as déjà aimé ? » Demandes-tu finalement, ne comprenant pas comment cela est possible. Mais c’est normal que tu réagisses de la sorte, tu ne penses pas qu’on puisse réellement t’aimer, alors… « Pourquoi tu ne m’as jamais rien dit ? C’était quand ? » Tu n’imagines pas que ça puisse encore être le cas étant donné que Gisella a parlé au passé mais pourtant, tu te trompes complètement.
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MessageSujet: Re: if you're going through hell, keep going (gisella)   if you're going through hell, keep going (gisella) - Page 2 EmptyVen 25 Mai 2018 - 19:31

Pour toi, je ferais toujours une exception à la règle Accompagné d’un clin d’œil, cette phrase soutenait tous les sous-entendus qui avaient toujours plané entre les deux Italiens. Gisella avait replacé ses cheveux derrière son dos libérant par le fait même son cou de tout obstacle obstruant. Elle s’était penchée vers l’avant pour mieux entendre ce que Ciàran avait à lui dire, le bruit d’ambiance du bar étant légèrement de plus en plus fort. S’il ne restait plus rien, officiellement, de leur mariage, le plaisir charnel, lui, pouvait bien être encore consommé. Évidemment, Gisella en avait envie présentement, probablement parce qu’elle n’avait pas vu Ciàran depuis bien trop longtemps et que leurs retrouvailles d’aujourd’hui avaient recensé beaucoup de sentiments laissés pour dire. Évidemment, son cœur allait se heurter alors qu’au lendemain matin Gisella devrait assumer le départ de son amant, le laissant reprendre le cours de sa vie laissant la belle brune sans une promesse de se revoir prochainement. Appuyée sur ses jointures, les coudes sur la table, l’avocate regardait son ex-mari parler avec amour de son fils, le regard brillant. Il l’aimait et elle était certaine qu’il était capable d’aimer une autre personne, lorsque le temps serait venu. Mais le temps, personne ne le commandait. Et, si aujourd’hui il ne ressentait pas de sentiments pour l’Italienne, qui autrefois avait été sa femme et avec qui il avait passé des moments intimes, il serait difficile de croire qu’une certaine relation amoureuse entre eux serait possible. Gisella le savait trop bien, alors elle vivait son amour en silence. Et c’est pour cette raison qu’elle évita le reste de la question d’Adreani, évitant par la même occasion d’entrer dans les détails de son ressentiment face à toute la situation présente et passée. Je n’évite pas ta question, Ciàran Elle avait commencé par lui mentir, chose qu’elle ne faisait jamais. Un sentiment de culpabilité l’habita instantanément. Elle se reprit. Je ne sais juste pas comment m’exprimer pour que tu comprennes. Je.. J’ai des choses à régler avant d’être en mesure de m’ouvrir à quelqu’un. L’amour, si tu veux savoir, ce n’est pas facile et, parfois, ça laisse des traces. Pour être en mesure de donner son cœur à quelqu’un, il faut aussi avoir été en mesure de faire disparaitre toutes les marques de son cœur. Elle avait su résumer la situation, sans pour autant entrer dans les détails. La vérité était que les marques laissées sur son cœur, elles avaient été causées par Ciàran. Mais ça, elle ne voulait pas lui dire. Pas pour l’instant. Alors, ils engendraient la discussion sur la place qu’elle aurait dans la vie de Gabriel et, par ricochet, celle qu’elle aurait dans la vie de Ciàran. Gisella roula les yeux vers le ciel. Arg, comme si j’avais déjà été incapable de te supporter ! Ils avaient terminé chacun leur verre et Ciàran en commandant une deuxième tournée. La serveuse leur apportant la même chose. Gisella gloussa en secouant la tête. Est-ce que tu essaies de me souler, par hasard ? Tu sais que tu n’as pas besoin de faire ça, Ciàran ! Elle plaisantant, pour le taquiner, bien qu’elle avait une pointe de vérité. Alors que son regard était enjoué, il s’assombrit lorsque la discussion redevient sérieuse. Il l’avait mal pris, sa confession. Il était nerveux, comme si elle venait de lui annoncer une défaillance de sa santé. Pourquoi je te l’aurais dit, dis-moi ? Qu’est-ce que ça aurait changé ? Il ne l’aurait pas aimé plus en retour, ni avant ni maintenant. Alors, qu’est-ce que cela aurait changé pour lui de savoir, avant aujourd’hui, qu’un jour des sentiments étaient possiblement nés dans son cœur. Elle tournait son doigt contre le rebord de son verre, incapable d’en prendre une nouvelle gorgée. Le cœur au bout des lèvres. Et qu’est-ce que ça change maintenant ? Ça te donnerait une bonne raison de ne plus m’adresser la parole ? Elle soupira, secouant de nouveau la tête et regarda l’horizon au travers de la fenêtre près d’eux.
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MessageSujet: Re: if you're going through hell, keep going (gisella)   if you're going through hell, keep going (gisella) - Page 2 EmptyLun 28 Mai 2018 - 13:22

Un sourire lascif se dessine automatiquement sur tes lèvres en entendant les paroles de Gisella. Cette complicité entre n'a vous n'a jamais disparu tout comme cette attirance sans failles et ce n'est pas pour te déplaire. Tu aimes penser que, malgré le divorce et les quelques kilomètres qui vous séparaient, rien n'a vraiment changé entre vous. Gisella est une des seules constantes dans ta vie depuis quelques années maintenant et tu as besoin de ce genre de relations même si tu ne l'avoueras jamais. Du moins, tu ne le diras jamais à la jeune femme ni à haute voix. « Alors laissons la fin de soirée décider où ça nous mène. » Sous-entendu, voir si vous finissez dans les bras l'un de l'autre ou non. Tu ne serais pas contre cette idée, bien évidemment mais tu ne fais jamais de plans sur la comète. Tu préfères laisser les choses se faire naturellement et puis anticiper. C'est bien plus simple que de se prendre la tête avec des questions qui ne demandent pas de réponses immédiates. Tu observes plus longuement la brune lorsque tu remarques qu'elle évite volontairement de répondre à une partie de ta question. Malheureusement pour elle, tu n'es pas du genre à laisser tomber ni à laisser passer. Si elle évite de répondre c'est qu'il existe forcément une raison que tu aimerais connaitre. Pour commencer, Gisella ne semble pas décidée à te répondre mais finalement change d'avis. Tu fronces légèrement les sourcils tout en faisant tournoyer ton whisky dans ton verre. Des marques sur son coeur ? Par qui et comment ? Tu n'aurais jamais imaginé que Gisella ait un passif amoureux compliqué mais c'est plutôt normal quand on sait que vous ne discutiez pas souvent de ces choses-là par le passé. Vous préfériez profiter des moments passés ensemble d'une autre façon. Une façon que tu connais plutôt bien, d'ailleurs. « Je pense avoir compris. » Dis-tu en soupirant discrètement. Ce qu'elle t'avoue là ne te plaît pas car ça voudrait dire qu'un homme lui a fait de la peine par le passé et ça, à tes yeux, c'est inacceptable. Mais tu es bien loin de te douter que cet homme-là, c'est toi, Ciàran. « Est-ce que je peux faire quelque chose pour ça ? » Pour la soulager et ôter un peu de sa souffrance, en d'autres termes. Tu n'en es sûrement pas capable mais au moins, tu veux essayer. Tu veux lui montrer que tu seras toujours là pour elle peu importe ce qui arrive. Tu ris doucement en entendant la réponse de la brune qui dit être capable de te supporter en toutes circonstances. Gisella n'a jamais passé plus de quelques jours en ta compagnie alors elle n'imagine pas tous les mauvais côtés de ta personnalité. Mais ils sont bien là et plutôt nombreux. « C'est parce que tu ne m'as jamais connu lors de mes mauvais jours. » Réponds-tu avec un rictus aux lèvres. Lorsque tu es de mauvaise humeur, tu peux être vraiment méchant, froid et distant. Il faut un sacré caractère pour te supporter dans ces moments-là. Heureusement pour elle, Gisella ne t'a jamais connu comme ça. Tu ris à nouveau lorsqu'elle te demande si tu essaies de la saouler à force de commander de nouveaux verres. « J'essaie juste d'obtenir tes faveurs plus rapidement. » Rétorques-tu pour taquiner la brune. C'est complètement faux, en réalité. Tu essaies juste de passer un bon moment en compagnie de ton ex-femme et boire un verre - ou même plusieurs - en fait partie. Après quelques minutes, le ton devient un peu plus pesant tout comme l'atmosphère. Toi qui n'aimes pas vraiment parler de sujets sérieux, tu es en plein dedans, là. Tu n'imaginais pas une seule seconde que Gisella t'avouerait ses sentiments passés à ton égard. Tu n'as jamais soupçonné qu'elle puisse t'aimer de cette façon-là, malheureusement. Sinon, ça aurait tout changé, pour répondre à sa question. « J'aurais fait plus attention à mes actes, à mes paroles, pour éviter de te blesser et te faire souffrir davantage. » Dis-tu en soupirant légèrement. Tu aurais agi différemment, tout simplement. Mais ce n'est peut-être pas ce que Gisella désire. Tu secoues la tête face à la question de la brune, elle a faux sur toute la ligne et tu te demandes bien quelle image elle a de toi pour penser ça. « Absolument pas. Ce n'est pas parce que tu te montres honnête avec moi que je vais cesser de te parler ou même te voir. » Réponds-tu en ne détachant pas ton regard du sien. Si tu avais été plus tactile et doux, tu aurais sans aucun doute attrapé sa main mais ce n'est pas vraiment ton genre. « Je suis content que tu me l'aies dit. Mais ça ne doit pas changer notre relation actuelle, si ? » Sauf si Gisella éprouve encore ce genre de sentiments aujourd'hui mais ça, tu l'ignores complètement et surtout ça te semble impensable. Pas après tout ce temps passé loin de l'autre.
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MessageSujet: Re: if you're going through hell, keep going (gisella)   if you're going through hell, keep going (gisella) - Page 2 EmptyLun 28 Mai 2018 - 18:30

L'alchimie entre les deux Italiens avait toujours été présente. Comme deux produits chimiques mélangés en laboratoire, leur attirance était réactionnelle. Elle l'avait toujours été. Ciàran était un bel homme, qui plus est doué avec les femmes, l'inverse aurait été surprenant. Et puis, tant qu'à devoir demeurer marier pour, à l'époque, un temps indéterminé il valait mieux en profiter. Ils s'y étaient abandonnés quelques fois, au plaisir charnel de sentir leur peau l'une contre l'autre. Ces rapprochements intimes avaient, entre autres, contribué à l'apparition des sentiments que l'avocate pouvait ressentir à son égard, encore aujourd'hui. Avec lui, elle ne pouvait qu’être séductrice. C'était leur énergie, ou alors leur passé brûlant, qui dictait ses réactions. Elle luit sourit, silencieusement, lorsqu'il laissa insinué que la soirée pourrait se terminer comme ils en avaient eu l'habitude par le passé, sous la couette. Mais ses ardeurs firent refroidit alors que la discussion s'était plutôt dirigée vers un sujet qui ne lui plaisait pas vraiment. Qu'elle avait même tenté d'éviter bien qu'elle se doutait qu'il reviendrait à la charge, le moment venu. Ciàran ne laissait presque jamais les choses sans réponses, il cherchait à aller au fond des histoires. Surtout lorsqu'on lui cachait quelque chose. Il ne semblait pas le supporté, surtout venant de la belle brune. Alors, elle fut forcée de lui répondre, sans vraiment entrer dans les détails précis du fond de sa pensée. Juste assez pour combler les questions de son ex-mari. Après tout, comment lui dire que la raison de cette faille dans ton coeur... c'était lui. Elle rit nerveusement, secouant la tête, lorsqu'il lui proposa son aide. Elle avait déposé sa main sur celle de son ex-mari, comme si elle cherchait à le rassurer alors qu'en réalité c'était elle qui en avait besoin. J'ai bien peur que non, Amore. Il tempo risolverà le cose, j'ai confiance. Lorsque les conversations devenaient trop sérieuses, un peu trop intense, sa langue natale reprenait le dessus sur son anglais. Elle n'y pouvait rien, c'était un mécanisme de défense. Comme pour éviter au commun du mortel de déchiffrer ses pensées dites à haute voix incomprises de tous, excepté Ciàran qui parlait le même dialecte qu'elle. Alors, elle était prudente. Choisissant bien les mots pour éviter de se mettre les pieds dans les plats. Elle ne lui mentait pas, mais elle ne lui disait pas tout. Et c'était mieux comme ça. De toute façon, elle y était conditionnée, l'Italienne baignant dans le mode des secrets. Une fois le sujet clos, la discussion reprit une tournure qu'elle appréciait davantage. La séduction entre eux avait repris du service. C'est parce que tu ne connais pas mon arme secrète contre les mauvais jours. Phrase accompagnée d'un clin d'oeil et d'un léger sourire. Sa main avait quitté celle de Ciàran, reprenant place près de son verre. Prête à en prendre une nouvelle gorgée. Alors je suis ce genre de femme, Ciàran ? Celles que tu amadoues pour obtenir des faveurs ? Intéressant. Elle se moquait de lui, évidemment, ne croyant pas un mot qu'elle venait de prononcer. Elle le connaissait un peu mieux, malgré les secrets qui planaient encore entre eux après ces années. Il ne la traiterait jamais de la sorte. C'est pourquoi elle aimait le taquiner, sur toutes les choses qu'il pouvait lui dire. Parce qu'avec elle, ses répliques habituelles de charmeur ne passaient pas de la même façon. Évidemment qu'elle était attirée par lui, surtout lorsqu'il flirtait avec elle, mais la complicité peu ordinaire qui se dégageait des deux amants n'avait pas besoin d'en être accompagné. C'était leur sang d'Européens qui parlait alors que la réalité frappa de nouveau. Les confessions étaient plus lourdes, cette fois, forçant Gisella à lui avouer quelque chose de bien plus gros encore. Elle avait caché ses sentiments actuels, mais pourtant la vérité avait été difficile à avouer. Je n'aurait pas voulu que tu changes pour «éviter de me blesser». Ce que nous avons vécu, Ciàran, c'était parfait ainsi. Tu me connais, peut-être même que tu es la personne qui me connait le mieux malgré les choses que tu ignores sur moi. Et si tu ne t'en es jamais aperçu, c'est bien parce que la situation était tolérable. Tu ne m'as jamais fait de fausses promesses, tu as toujours été clair avec tes intentions et je ne t'en remercierai jamais assez. Elle prit une pose, le regardant dans les yeux. Elle essayait de juger ses réactions, à savoir si elle pouvait se permettre de continuer dans les aveux. Je ne te mentirai pas, parfois j'ai eu mal. Elle n'avait pas besoin de lui préciser les moments qu'il l'avait fait souffrir, Ciàran les trouverait par lui-même. Aisling, Lou, la naissance de Gabriel, le divorce... il y en avait plusieurs qu'il pouvait choisir. Et tu dirais quoi si aujourd'hui j'avais encore des sentiments pour toi ? Elle tâtait le terrain avant de lui avouer pour de bon. Si sa réaction était mauvaise, Gisella tâcherait donc de l'oublier. Comme elle l'avait toujours planifié.
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MessageSujet: Re: if you're going through hell, keep going (gisella)   if you're going through hell, keep going (gisella) - Page 2 EmptyMer 6 Juin 2018 - 20:30

C’est sans doute un peu égoïste de pousser Gisella dans ses retranchements quitte à l’obliger à se confier sur ce qu’elle ressent alors que toi, tu en es totalement incapable. Quand on t’amène sur un sujet trop sérieux, souvent, tu prends la fuite. Ou alors tu détournes la conversation avec une agilité déconcertante. Tu n’aimes pas parler de toi et encore moins des sentiments que tu ressens. Pourquoi ? Tout simplement parce que tu as toujours été incapable de mettre des mots dessus. Tu ne sais pas comment fonctionne ton cœur car il n’a jamais vraiment fonctionné pour quelqu’un d’autre que toi. Alors, quand un sujet trop compliqué se présente, c’est bien plus simple pour toi d’éviter le sujet. Pourtant, lorsqu’il s’agit de ton ex-femme, tu ressens le besoin d’aller au bout des choses, de comprendre pourquoi, jusqu’ici, tu n’avais rien remarqué. Et surtout, pourquoi elle t’a caché ce détail qui a toute son importance dans votre relation. Tu soupires lorsque la brune affirme qu’il n’y a rien à faire d’autre qu’attendre pour que le temps résolve les choses. Tu n’aimes pas ça, attendre dans le flou. Mais si c’est ce qu’elle te demande, alors tu le feras. Est-ce qu’elle veut dire par-là que le problème n’est toujours pas résolu ? Tu fronces les sourcils à cette pensée, gardant la main de Gisella dans la tienne, puis finis par chasser cette question sans réponse. Tu ne veux pas abuser de l’honnêteté de ton ex-femme, elle a déjà été exemplaire pour toute une soirée. Maintenant, tu veux juste qu’elle oublie à quel point tu peux être un connard et passe une bonne soirée. « Je serais curieux de la connaître, cette arme secrète. » Plaisantes-tu à ton tour. Dans tes mauvais jours, rien ni personne ne semble pouvoir te calmer mais le remède miracle de Gisella fonctionnera peut-être sur toi, qui sait ? « Etant donné que je ne suis clairement pas assez bien pour toi, c’est nécessaire. » Dis-tu en haussant les épaules. Evidemment, tu plaisantes, toi aussi. Tu n’utiliserais jamais ton ex-femme de la sorte mais par contre, là où tu n’as pas tort, c’est que Gisella est définitivement trop bien pour toi. Elle mérite tellement mieux qu’un homme aigri et mauvais comme toi. Et même si tu éprouverais sans doute une certaine jalousie, tu espères qu’elle trouvera le bonheur un jour ou l’autre. Après quelques minutes, tu tentes de comprendre pourquoi l’avocate n’a jamais parlé de ses sentiments à ton égard. Tu aurais voulu qu’elle se montre honnête car ça aurait influencé ton comportement avec elle. Mais justement, c’est tout ce qu’elle ne voulait pas, visiblement. « Je ne te mentirai jamais, sois en sûre. » Dis-tu en hochant la tête. « Pour moi aussi notre mariage a été un agréable moment, malgré tout. Mais j’aurais préféré que tu n’en souffres pas. » Parce qu’au moment du divorce, tu imagines bien que pour Gisella, ça n’a pas dû être simple. Contrairement à toi qui avais cette impression de liberté retrouvée même si, qu’on se le dise, la brune ne t’a jamais mis la corde au cou. « Je suis vraiment désolé. » Réponds-tu le plus sincèrement possible lorsqu’elle t’avoue avoir souffert par moment. Tu t’en veux d’être un parfait connard et de faire souffrir une des femmes importantes de ta vie. Lorsque l’italienne te demande ce que tu dirais, si ses sentiments s’avéraient toujours d’actualité, elle te prend de court et tu ne sais juste pas quoi répondre. Tu la dévisages un instant, essayant de sonder sa réaction et de voir où elle désire en venir. Est-ce qu’elle t’avoue ses sentiments, aujourd’hui, pour la première fois ? « Je dirais que tu mérites tellement mieux que quelqu’un comme moi. » Réponds-tu en soupirant. « Je dirais que je suis très flatté mais que je ne pourrai jamais te rendre heureuse comme tu l’attends. J’en suis incapable… » Ajoutes-tu en secouant la tête, dérouté.
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MessageSujet: Re: if you're going through hell, keep going (gisella)   if you're going through hell, keep going (gisella) - Page 2 EmptyJeu 7 Juin 2018 - 19:14

Ciàran avait ce talent de chasser les mauvais jours que par sa présence et il ne le savait même pas. Son charisme, sa façon d'agir - surtout avec les femmes - étaient réconfortants. Il était difficile de demeurer en colère contre lui bien longtemps. Gisella aurait pu lui en vouloir durant des années, mais ce n'était pas le cas. Elle avait accepté tout ce qu'il lui avait fait subir, involontairement, alors que bien d'autres seraient parties sans regarder vers l'arrière. Elle l'aimait. Et par amour, parfois, il est possible de tout accepter. Elle avait été fâchée contre lui, plusieurs fois, mais elle comprenait qui il était. Il n'était pas du genre à se caser, trop solitaire pour ça. Il était endurci, résigner à rester seul jusqu'à la fin de ses jours au malheur de Gisella. Elle se doutait pourtant bien que, même s'il décidait à laisser une place à l'amour, elle ne serait pas son premier choix. Entre eux, une amitié s'était plus développée au fil du temps qu'une réelle relation et, même si ses sentiments étaient véridiques, Ciàran lui n'en ressentait point. Elle savait qu'il l'appréciait, mais leur relation s'arrêtait là. Il ne lui aurait jamais fait un enfant. Il ne lui aurait jamais permis d'habiter chez lui. Il n'aurait jamais regretté le divorce. Gisella balayait donc ses problèmes en changeant de sujet, préférant retourner dans la séduction. Elle était plus douée de cette façon, n'étant pas obligée de se confier encore plus. Potresti avere la possibilità di scoprire il mio amore. Elle avait prononcé chaque mot, prenant bien soin d'appuyer ses paroles. C'était d'un ton suave qu'elle s'était exprimée comme celui qu'elle avait autrefois l'habitude d'utiliser pour le charmer. Il était facile de comprendre où elle s'en allait, ses sous-entendus étaient plutôt évidents et même si une partie d'elle plaisantait pour répondre à son ex-mari, l'invitation était réellement lancée. Mais elle fut une nouvelle fois freinée par la réponse de l'Italien. Gisella soupira, envoyant une nouvelle fois les yeux au ciel. Il l'exaspérait. Veux-tu bien arrêter de dire ça. Qu'est-ce que tu en sais d'ailleurs ? Elle ne cachait pas son exaspération. Ciàran avait la réplique facile, utilisant souvent cette excuse. Trop souvent à son gout. Elle n'était pas exceptionnelle, pas plus qu'une autre et chaque fois qu'il lui sortait cette excuse minable, elle sentait qu'elle n'était pas assez bien pour partager une nuit dans ses draps. Il ne disait probablement pas cela à ses autres conquêtes. Il ne se posait pas de questions, il y allait et c'était tout. Mais lorsqu'il était question de Gisella, elle était toujours trop bien pour lui.
La conversation était plus sérieuse. Le coeur de Gisella battait fort, trop fort, dans sa poitrine. Elle avait la tête qui tournait, l'alcool et le décalage horaire jouait pour beaucoup. Trop honnête avec lui, elle risquait de le regretter plus tard. Elle cala le reste de son verre et fit signe à la serveuse de lui en apporter un autre tout en écoutant ce que son ex-mari lui disait. Il l'avait déjà fait, pourtant. Il lui avait menti. Il lui avait souvent dit la vérité, mais lorsqu'il était question de son job, par exemple, il lui avait déjà menti. Il lui avait aussi caché pour Bessie, une collègue de travail avec qui il avait couché durant leur mariage. Elle l'avait appris par la jeune femme qui, maintenant, n'était plus réellement sa collègue. Elle secoua la tête, légèrement fatiguée discuter d'un sujet qui ne menait à rien. Elle lui avait caché ses sentiments depuis des années pour éviter, justement, d'être dans une situation où elle était blessée par son insensibilité. Pas qu'il était insensible à ce qu'elle ressentait, loin de là, mais Ciàran ne partageait pas ses sentiments. Je vais bien aujourd'hui. Ne sois pas désolé de ne pas avoir ressenti la même chose pour moi. Dit-elle, faussement. Elle n'allait pas bien, pas du tout. Ciàran hantait ses pensées. Elle s'était empêchée de rencontrer des gens parce qu'il envahissait son coeur et sa tête. Gisella tournait nerveusement son alliance dans son doigt en baissant les yeux vers le nouveau verre qu'on lui avait apporté. Elle regardait le fond de la coupe à martini, le liquide transparent bougeait chaque fois que la table était secouée. Elle ne pouvait pas le regarder, il lui avait confirmé qu'il ne l'appréciait pas de cette façon. La fatigue l'emportait sur la raison, ses yeux étaient humides causés par la peine qu'elle ressentait. Mais Gisella voulait demeurer forte. Elle avait réussi à cacher ses sentiments si longtemps, il fallait continuer. Elle releva doucement les yeux vers lui, un sourire timide en coin. Elle savait bien trop que la tristesse se lisait dans ses yeux. Capisco Elle hochait la tête. Je devrais y aller, Ciàran.. Je m'habitue difficilement aux 7 heures de décalage. L'Italienne se leva et s'approcha de son ex-mari. Elle déposa un tendre baiser sur sa joue.
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MessageSujet: Re: if you're going through hell, keep going (gisella)   if you're going through hell, keep going (gisella) - Page 2 EmptyVen 8 Juin 2018 - 16:55

Tu n’es pas bête, tu sais parfaitement que c’est plus simple pour Gisella comme pour toi de s’enfoncer dans un jeu de séduction plutôt que de parler de sujets sérieux. Souvent, tu dois ramener la « vraie » conversation sur le tapis pour éviter que ça déraille mais là, lorsque la brune revient dans la séduction, tu n’as pas envie de l’arrêter. Tu as envie d’entendre à quel point tu la désires parce que la réciproque est vraie. Même si tu sais qu’elle est trop bien pour quelqu’un comme toi, tu ne peux t’empêcher d’avoir envie d’elle, de ses lèvres, de son corps. Alors, comme tu sais si bien le faire, tu rentres dans son jeu pour faire monter la tension, pour faire grimper vos désirs. « Chiedo a vedere solamente. Mostrami. » Réponds-tu dans un parfait italien. Tu veux qu’elle te montre à quel point elle te désire, qu’elle te le fasse sentir jusque dans tes tripes. Et évidemment, tu lui rendras la pareille puissance mille. Tu sens l’agacement dans le regard et dans les paroles de Gisella lorsque tu soulignes pour la énième fois que tu n’es pas assez bien pour elle. Pourtant, c’est ce que tu penses. Tu ne serais jamais à la hauteur d’une telle beauté intérieure comme extérieure. Et surtout, ton ex-femme mérite tellement mieux qu’un homme comme toi. « Je te connais. Je sais ce que tu vaux et ce que moi je veux. » Dis-tu en haussant les épaules. Ca semble évident pour toi malgré que ce ne soit pas le cas pour la brune. Tu arques un sourcil en voyant Gisella commander un autre verre et finir le sien d’une traite. Quelques minutes plus tôt, elle pensait que c’était toi qui tentais de la soûler mais maintenant, tu as plutôt l’impression qu’elle sait y faire par elle-même. Pour toi aussi la conversation est trop sérieuse mais tu ne veux pas négliger les sentiments de la jeune femme. Tu ne veux pas qu’elle pense que ça n’a pas d’importance à tes yeux alors que c’est faux. C’est pour cette raison que tu insistes, que tu tentes de comprendre. « J’aurais tellement voulu pouvoir t’offrir ce que tu désires… ce que tu mérites. » C’était sincère. Qui ne rêvait pas d’avoir une femme comme elle à ses côtés ? Malheureusement pour l’italienne, tu n’es pas apte à construire ce genre de relations. Tu peux lire la tristesse dans ses yeux lorsque Gisella se lève et semble prête à partir. Tu te lèves à ton tour, ne détachant pas ton regard du sien. « Laisse-moi te ramener, alors. » Demandes-tu en l’implorant du regard. Tu ne te sens pas capable de la laisser partir seule alors qu’elle ne va pas bien. Tu tiens à elle malgré ce que tu en dis, malgré ce que tu laisses penser.
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MessageSujet: Re: if you're going through hell, keep going (gisella)   if you're going through hell, keep going (gisella) - Page 2 EmptySam 9 Juin 2018 - 5:40

Gisella n'aimait pas la direction que prenait la discussion. Ciàran la forçait à parler de sujets trop sérieux pour des retrouvailles à son gout. Elle n'avait pas prévu, dès son arrivée à Bowen, partager ses sentiments aussi ouvertement à son ex-mari. Des sentiments qu'elle avait ressentis dans le passé, mais aussi certains qu'elle ressentait toujours dans le présent. Alors, Gisella utilisait la drague pour se sortir de l'eau chaude, comme elle savait bien le faire. Ciàran ne s'en plaignait pas, lui qui renchérit sans plus attendre d'une invitation à lui montrer ce dont elle était capable. Gisella lui sourit en coin, se laissant encore plus désirer, en lui susurrant de sa voix la plus sensuelle un simple mot.
Pazienza. Puis, elle envoya balader sa longue chevelure brune derrière son dos, sans détacher son regard de celui de son ex-mari. Elle avait envie de lui, pas seulement pour oublier, mais parce qu'il lui avait manqué. Mais ils venaient à peine de se retrouver et tant de choses avaient été laissées dans un non-dit pour brusquer les évènements. Elle avait envie de poser ses lèvres sur celles de l'Italien, de se perdre dans un baiser langoureux et de s'abandonner à son corps. Elle avait envie qu'il l'a touche, qu'il fasse frissonné sa peau au contact de ses doigts jusqu'à ce qu'elle lui implore d'arrêter. Elle avait envie de retrouver cette proximité perdue, celle qu'ils n'avaient pas partagé depuis si longtemps. Sentir son souffle contre sa peau et son corps contre le sien. Mais, il fallait être patient. Tout vient à point à qui sait apprendre, un dicton qui en disait long. Gisella mit de côté ses envies alors que la conversation redevenait plus sérieuse. Son visage s'était crispé, son regard lui était assombri. Je sais ce que je veux, moi aussi. Avait-elle marmonné, presque pour elle-même. C'était lui qu'elle voulait. Lui et personne d'autre. Mais elle devait faire une croix sur ses désirs, comme toujours. Nous ne serons jamais d'accord sur ce sujet, fin de la discussion. Ajouta-t-elle en secouant la tête, le regard perdu ailleurs. Elle en avait marre de cette discussion qui n’allait nulle part, elle voulait retrouver la tension qu'il y avait quelques minutes plus tôt. Tout le désir, toute l'envie, toute la passion qui les habitait. Elle ne pouvait pas avoir Ciàran comme époux à nouveau, mais elle pouvait passer la nuit avec lui. C'était la seule et unique chose sur laquelle ils s'entendaient. Gisella chercha à fuir à nouveau. Elle ne voulait pas être faible devant lui et lui montrer à quel point son coeur était brisé. Elle souffrait en silence. Son regard perçant servait à masquer toute la tristesse qui l'habitait alors que l'Italien renchérit à nouveau avec une nouvelle réplique. Il tentait de lui démontrer qu'il tenait à elle, que ces aveux ne le laissaient pas de glace, mais ce n'était pas ce que la brune cherchait à entendre. Ce qu'elle voulait, ce qu'elle avait toujours voulu, il n'était pas en mesure de lui donner et jamais elle n'oserait lui demander. Elle savait déjà la réponse, un non catégorique. Elle n'était pas masochiste au point de l'entendre lui refuser ce qu'elle lui demandait pour l'ultime fois. Elle soupira en fermant les yeux, la mâchoire légèrement crispée, en appuyant sa tête contre son siège. T'inquiètes Ciàran, je suis une grande fille... je sais gérer ces choses là. C'était faux. Le plus gros mensonge qu'elle lui avait raconté jusqu'à présent. Elle ne savait plus le gérer. Son coeur voulait exploser, lui crier qu'il avait mal parce qu'il l'a rejetait. Elle ne comprenait pas l'homme. Il l'a mettait sur un piédestal, sans pour autant vouloir d'elle. Elle n'était pas Aisling. Elle n'était pas Lou. Elle n'était pas assez bien pour lui, malgré ce qu'il pouvait croire. Et s'en était assez. Trop pour elle. Trop pour son coeur qui menaçait d'exploser et de ravager tout sur son passage. Il fallait partir et tout oublier de ce qui s'était passé ce soir. Le commissariat, le bar, les avances, les aveux. Tout. Et partir à neuf pour mieux accepter la situation. Gisella s'était levée, embrassant son ex-mari en guise de bonne nuit, mais il ne la laissa pas filer ainsi. Pourquoi se devait-il de jouer, encore, avec elle ainsi ? Il ne pouvait pas agir comme tous les autres hommes, Ciàran, il fallait qu'il l'achève jusqu'au bout en la regardant avec son regard suppliant. Si tu veux... Elle haussa les épaules, sachant très bien qu'elle ne gagnerait pas contre lui. Si elle était têtue, il l'était bien plus encore. Gisella jeta un billet de 100$ sur la table, histoire de régler les factures et se dirigea vers la sortie sans attendre Ciàran. Elle avait besoin d'air.
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MessageSujet: Re: if you're going through hell, keep going (gisella)   if you're going through hell, keep going (gisella) - Page 2 EmptyJeu 2 Aoû 2018 - 16:46

La patience n'est absolument pas ton fort et Gisella le sait pertinemment. Sans doute qu'elle en joue, même, pour te rendre fou. Pour te barrer l'accès à son corps alors qu'elle-même désire le tien. Tu le sais, tu le sens, tu le vois. Malgré ses paroles qui vous poussent à attendre, tu vois dans ses yeux qu'elle partage le même désir que toi. Gisella possède les mêmes souvenirs que toi, ancrés dans ta mémoire. Ces nuits partagées, tous les deux, sous le ciel étoilé d'Italie. D'un romantique et pourtant, bien loin de ce que vous étiez, finalement. Mariés, certes, mais simplement des amants qui profitaient des joies du mariage à leur façon. Un mariage revisité, en quelque sorte. C'est ce que vous avez partagé et même si le mariage a disparu, aujourd'hui, tu ne dirais pas non pour redécouvrir la partie "amants". Malheureusement pour toi, ton ex-femme semble bien décidée à alimenter la passion à travers l'attente, la patience. Et si, souvent, tu aimes également faire grimper le désir, là, ce soir, tu as simplement envie de nourrir ton plaisir. Et celui de la brune. « Tu sais que je ne suis pas très patient. » Rétorques-tu, un rictus aux lèvres. Tu aurais pu la taquiner avec le fait d'aller voir ailleurs, chez une autre femme qui se fait moins désirer, mais tu n'en fais rien. Pas après les révélations de Gisella à propos de l'amour qu'elle te porte. « Quelle autorité. » Dis-tu quand la brune clôture le sujet, lasse de cette discussion. « D'accord, je respecte ta décision de ne plus en parler... pour le moment. » Ajoutes-tu en fronçant légèrement les sourcils. Il est évident que tu voudras revenir sur le sujet surtout s'il se présente à nouveau. Mais tu sais que Gisella peut être aussi têtue que toi lorsqu'elle le désire. Alors, la partie n'est pas gagnée. Malgré vous, vous en revenez à un sujet des plus sérieux. Tu vis assez mal le fait de ne rien avoir vu durant votre mariage, de ne rien avoir su. Tu aurais tenté d'être moins entreprenant, moins proche d'elle si tu savais que ça faisait souffrir Gisella, en quelque sorte. Tu aurais tiré un trait sur ces moments intimes que vous avez partagé pour son propre bonheur. Pour qu'elle t'oublie plus rapidement. Malheureusement, comme à ton habitude, tu n'as rien vu si ce n'est ta propre personne. Ton propre désir. Et pour ça, tu te détestes à cet instant précis. Tu voulais tout sauf la faire souffrir et tu as échoué. « Et moi je sais lorsque tu mens. » Dis-tu en fronçant davantage les sourcils, inquiet par le mal-être de ton ex-femme. Un mal-être que tu as provoqué et que tu sembles incapable de réparer. Tu insistes finalement pour la raccompagner chez elle et à contre-coeur, elle accepte. Tu le vois bien, Gisella n'est pas bien à cet instant précis et tu te sens impuissant. Un sentiment qui t'écoeure, que tu détestes plus que tout. Une fois levé, tu rejoins la brune qui a filé dehors en une fraction de secondes, ne te laissant même pas le loisir de payer vos consommations. « J'aurais pu payer. » Rétorques-tu, légèrement agacé. Tu te promets de lui payer un restaurant si, par chance, elle accepte encore de te voir après tout ça. « Je vois bien que ça ne va pas. Qu'est-ce que je peux faire ? » Sans doute rien. Sans doute lui laisser de l'espace, de l'air ? Tu n'en sais rien, tu n'as jamais été doué pour réconforter les autres mais tu désires au moins essayer. Parce que Gisella mérite que tu te battes pour son bonheur même s'il n'est pas avec toi.

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MessageSujet: Re: if you're going through hell, keep going (gisella)   if you're going through hell, keep going (gisella) - Page 2 EmptyVen 3 Aoû 2018 - 19:03

La patience est une vertu, Amore ajouta-t-elle avec un clin d'oeil alors que Ciàran semblait avoir du mal à contenir ses envies envers la brune qui se tenait devant lui. Longtemps Gisella avait souhaité retrouver la chaleur des bras de son ex-mari, quitte à le revoir que pour une dernière fois. Une dernière fois qui lui ferait mal, sans doute, qui déchirerait son coeur, mais qui lui était tant nécessaire pour enfin le laisser quitter son esprit. Ils se connaissaient depuis des années, bien avant qu'il lui ait passé la bague au doigt, par l'entremise des activités peu légales qu'ils entretenaient, mais jamais elle ne s'était sentie aussi près de lui qu'à ce moment précis. Dans son coeur, c'était comme si les deux Italiens ne s'étaient jamais quittés. D'une certaine façon, Ciàran resterait toujours l'homme qui l'avait épousé, mariage arrangé ou pas. Cette envie de le prendre dans ses bras et de se laisser aller au toucher de sa peau est tentante, mais une partie de sa raison ne cesse de lui crier d'arrêter. Ou, alors, la conversation devenait trop sérieuse pour reprendre le ton dragueur qu'elle avait perdu. Gisella était agacée par les propos de l'homme. Une guerre de connaissance et de valoir qui était plus important que l'écoute de son coeur, il parlait comme s'il était l'homme le plus odieux au monde. Comment pouvait-il se percevoir ainsi alors qu'elle le voyait si différemment. Gisella était surement trop aveuglée par ses sentiments pour bien comprendre les différentes subtilités qui se cachaient derrière les aveux de son ex-mari, mais elle se permettait tout de même de douter de ses propos. Ciàran était capable d'aimer. Il l'avait aimé, elle, d'une façon unique. Pas comme une femme, mais plus comme une amie. Il aimait son fils, le protégeant comme la prunelle de ses yeux, alors qu'il aurait pu l'abandonner comme bien des hommes savaient le faire. Il n'était pas ainsi, protecteur et aimant sans même le savoir. Et il charmait encore l'Italienne qui périssait devant lui. Un jour, il finirait par rencontrer la bonne personne, ou par s'ouvrir finalement les yeux, et il comprendrait finalement ce qu'elle voyait en lui. Malheureusement pour Gisella, cette personne qui permettrait de lui ouvrir les yeux ne serait pas elle. Elle avait réussi à taire son secret durant des années, secrètement sous son emprise, et elle comprenait qu'entre eux, il n'y aurait rien d'autre que ce sentiment de protection qu'il avait toujours eu envers elle. Tristement, cela lui brisait le coeur. Ciàran renchérit, démasquant le mensonge de la brune qui ne cherchait qu'à clore le sujet une fois pour toutes, chose qui était visiblement impossible à réaliser. Il était têtu, autant qu'elle pouvait l'être, et ensemble ils formaient un drôle de duo. Qu'est-ce que tu veux que je te dise, Ciàran ? Que... chaque fois que tu revenais près de moi, ma vie retrouvait enfin son sens ? Que chaque fois que tu me quittais, je me demandais si j'allais avoir la chance de te revoir ? Tu n'as rien vu de tout cela parce que je ne t'en ai jamais donné la chance, et heureusement comme ça, car je n'aurais pas voulu que tu te comportes différemment avec moi. Ce que nous avons vécu, c'était parfait. J'ai eu mal, oui, mais c'est parce que je me suis infligé cette douleur moi-même. On est à des années-lumière, toi et moi, on ne vit pas sur la même planète. Tu ne pourras jamais me donner ce que j'ai longtemps espéré... Je le sais. Je le comprends. Et je ne voulais pas que tu apprennes que j'avais des sentiments pour toi, parce qu'à partir de maintenant... tout sera différent entre nous. Mes sentiments, je peux les contrôler... mais te perdre, ça non. Et aujourd'hui, c'est un peu ce que j'ai déclenché. Notre perte. Gisella leva les yeux au ciel pour éviter de laisser ses larmes couler sur ses joues. Elle sourit timidement avant de reprendre calmement son monologue là où elle l'avait laissé. Tu peux m'assurer que rien ne changera entre nous, Ciàran, mais je sais que c'est impossible. Tu seras prudent, tu feras attention à ce que tu dis ou ce que tu choisis d'éviter de dire. Inconsciemment tu changeras ta façon d'agir avec moi pour éviter de me blesser ou de me laisser nager dans mes espoirs et tout ça ne sera plus naturel, comme nous en avions l'habitude. Et c'est exactement ce que je voulais éviter. Tout ça parce que je suis tombée amoureuse de mon mari... Ça en était trop en une seule soirée pour son coeur qui battait beaucoup trop fort en ce moment. Gisella s'était levée sans avertir l'homme et s'était dirigée vers la sortie en laissant sur la table bien plus que le montant nécessaire pour payer leurs consommations. L'air lui faisait du bien, chaque inspiration apaisait ses poumons qui avaient besoin de répit. Les confessions qu'elle avait faites ce soir étaient de loin les plus dures qu'elle avait eu à faire et elle savait qu'ainsi elle venait de perdre réellement l'homme qu'elle aimait par son honnêteté. Oui, elle lui avait menti. Elle avait caché la vérité, longtemps, en espérant qu'il ne la découvre jamais. Mais son mensonge était loin d'être aussi destructeur que la vérité qu'elle venait de lui balancer au visage. Ciàran la rejoint dehors, irrité par son comportement. Gisella n'y pouvait rien. Elle avait un caractère, typique des Italiens, c'était dans son sang. J'aurais pu te laisser en prison. Répliqua-t-elle aussi sèchement qu'il l'eût fait. Puis, elle le regarda pour lui démontrer qu'elle ne plaisantait pas. J'ai les moyens de payer à mon ex-mari un verre. Ne me fais pas regretter d'avoir accepté ton invitation. Les hommes avaient cette manie de penser qu'ils étaient les seuls à faire de l'argent. Ou qu'ils devaient payer pour rendre les femmes heureuses. Gisella, bien trop fière pour laisser un homme lui dicter comment vivre sa vie, elle, ne tombait pas comme une mouche lorsqu'on lui payait une sortie. Elle était indépendante, capable de faire les choses par elle-même. Plus calmement, Ciàran chercha à apaiser la douleur qui ne cessait de grandir dans son coeur. Gisella lui sourit tendrement, essayant elle aussi de retrouver le calme. Tu ne peux rien faire... Ce que je veux, tu ne peux pas me l'offrir.
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