| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| if you're going through hell, keep going (gisella) | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Re: if you're going through hell, keep going (gisella) Ven 3 Aoû 2018 - 21:41 | |
| Tu arques un sourcil, amusé par les paroles de Gisella avant de secouer la tête doucement, un léger sourire aux lèvres. Ton éternel petit sourire. Mais avec ton ex-femme c'est différent, c'est bien plus sincère qu'avec la plupart des gens. Lorsque tu souris en sa présence c'est que tu as envie de le faire et non pas que tu te forces afin de paraître moins froid, moins distant. Elle a ce pouvoir que d'autres n'ont pas sur toi. Malheureusement, Gisella n'en a même pas conscience. Tout ce qu'elle voit c'est que tu ne seras jamais capable d'aller au-delà de ce que vous partagez déjà. Une belle amitié parfois parsemée de moments plus intimes, plus privilégiés. Enfin c'était le cas, avant. A présent, tu n'es pas certain que vous serez encore capables de vous perdre dans les bras de l'autre. Pas après toutes les révélations de la brune, ce soir. « Tu ne m'as pas perdu. Je serai toujours là pour toi, je peux te l'assurer ou du moins, aussi longtemps que tu voudras de moi dans ta vie. » Ces paroles ne te ressemblent pas mais tu sens que ton ex-femme a besoin d'être rassurée, consolée, même, peut-être ? Tu as toujours été maladroit dans tes relations mais aujourd'hui, tu as envie de changer la donne. Tu as envie de lui montrer qu'elle peut compter sur toi dans les bons comme dans les mauvais moments. C'est ce que fait un ami, après tout et c'est à peu près ce que vous êtes l'un pour l'autre. Et Dieu sait que tu n'as pas beaucoup d'amis. « Je veux pas te mentir et te promettre que rien ne changera jamais parce que ce serait faux, c'est vrai... Mais en ce qui me concerne, je resterai naturel avec toi. Evidemment que je voudrai éviter de te faire souffrir en paraissant trop tactile ou je ne sais quoi mais ce n'est pas pour autant que notre complicité doit disparaître. Si ? » Demandes-tu en fronçant les sourcils et sans détacher ton regard de la brune. Ses mots résonnent dans ta tête et tu te demandes ce que tu as bien fait pour mériter qu'une telle femme t'aime. Toi, Ciàran. Malheureusement, tu ne seras jamais à la hauteur de Gisella et encore moins à la hauteur de ses attentes. Au-delà du fait que tu ne sois pas prêt pour t'adonner à l'amour, tu aurais bien trop peur de la perdre définitivement en gâchant tout. Parce que c'est ton genre, de tout gâcher. Tu es trop taiseux, trop mystérieux, trop distant et parfois même trop brutal pour te consacrer pleinement à une autre personne. Avec ton fils c'est différent. C'est un bébé après tout et puis, votre relation s'est construite au fur et à mesure. Pour ce qui est des autres relations que tu pourrais avoir, tu es incapable de faire des concessions, incapable de voir plus loin que le bout de ton nez alors forcément, ça ne serait qu'une série d'échecs et de déceptions. Autant éviter cela à tout le monde. Une fois dehors, tu ne peux t'empêcher de rire à la pique de Gisella même si tu peux clairement lire l'agacement sur son visage. Son tempérament de feu, c'est sûrement ce que tu aimes le plus chez elle. Une femme avec du répondant c'est tellement plus intéressant à tes yeux qu'une femme docile et sans convictions. « Rentre ton fouet, pas la peine de t'énerver comme ça. » Rétorques-tu en soupirant plus longuement et en venant te placer en face d'elle. « C'est pas une question d'égo ou quoi. Je voulais te remercier de m'avoir sorti de prison, justement. Et surtout, vu tout ce que je t'ai fait endurer ça aurait été la moindre des choses... Si tu l'acceptes, j'aimerais me rattraper avec un restaurant dans la semaine. » Dis-tu avec un léger sourire, attendant et espérant son approbation. Tu soupires à nouveau en entendant les paroles de la brune. Tu ne peux rien faire. Tu détestes cette phrase et te sentir impuissant. Il y a bien quelque chose à faire, c'est juste que tu n'as pas encore trouvé. « Tu as pris ta voiture ou on marche jusqu'à chez toi ? » Demandes-tu finalement pour savoir quelle direction prendre. « J'aurais aimé pouvoir te l'offrir, je t'assure. » Ajoutes-tu en baissant légèrement la tête, sentant la culpabilité te gagner. |
| | | Invité | Sujet: Re: if you're going through hell, keep going (gisella) Sam 4 Aoû 2018 - 17:36 | |
| Son éternelle sourire posé aux coins de ses lèvres dont elle n'avait pas goûté depuis trop longtemps la faisait craquer. Il l'a regardait dans même savoir l'effet qu'il lui faisait. Son coeur battait si fort dans sa poitrine que Gisella en avait peur. Peur parce que cette fois c'était différent, comme toutes les prochaines fois d'ailleurs. Rien ne serait comme avant. Et elle savait qu'à partir de ce moment précis, ces lèvres qui affichaient ce sourire dont elle avait longtemps rêvé ne se poseraient plus sur les siennes. Gisella était une femme forte, elle ne se laissais normalement pas atteindre par ce que les autres pouvaient bien dire ou faire. En réalité, c'était une force chez elle qui lui était importante, vu son choix de carrière. La brune avait cette résilience inée qui lui donnait la force d'absorber les coups et de passer à autre chose à une vitesse surprenante, en épongeant le mal. Mais, avec Ciàran, c'était totalement autre chose. Il avait détruit sa force, rendant l'Italienne molle devant lui. Parce qu'elle l'aimait réellement, bien que ces sentiments pouvaient être difficile à croire. Ils ne s'étaient pas vu souvent, même au courant de leur mariage, et elle avait essayé mainte fois de le détester en rejetant les demandes de son père, la raison derrière leur union, mais c'était comme se battre devant l'impossible, l'inévitable. Elle était tombée amoureuse de lui, elle n'y pouvait rien, c'est choses là ne se décidaient pas à son plus grand désarrois. Les paroles de Ciàran apaisaient la douleur qui s'était formée chez Gisella, bien qu'elle n'était pas prête de disparaître complètement. J'me comprends, Ciàran... je t'ai perdu, à ma façon... Elle était évasive, sans trop vouloir tomber à nouveau dans les confessions. Elle en avait déjà fait assez, l'italienne, pour ce soir. Gisella était convaincu que leur relation ne serait plus pareille et c'était bien ce qui l'embêtait. Jamais Ciàran oserait lui refaire des avances, sachant très bien que pour elle c'était bien plus significatif que pour lui. Et de savoir qu'il ne le niait pas lui faisait un peu mal. C'est exactement ça. Tout sera différent maintenant. Notre complicité, elle est aussi créer parce que physiquement, et corriges-moi si je me trompe, on est attiré l'un vers l'autre. À la base, c'était ça... je ne veux pas que tu te censures, mais inévitablement tu le feras. Elle soupira légèrement avant de poursuivre. T'oseras pas me parler de tes conquêtes, parce que maintenant tu voudras éviter de me blesser avec ces histoires. T'oseras plus me toucher, parce que tu voudras limiter mes espoirs. Ou pire encore, il finirait par agir en idiot comme il le faisait souvent simplement pour qu'elle prenne la décision de couper les ponts elle-même. Elle ne demandait pas beaucoup, l'italienne, seulement de tenter l'expérience. Jamais elle oserait lui demander, bien trop fière pour ça, mais au fond d'elle se cachait l'envie d'essayer et de voir ce que cela pourrait donner. Gisella jouait nerveusement avec son alliance, toujours apposée à son doigt. Une belle bague simple munie d'un diamant raffiné. Délicate, elle était tout ce qu'elle avait rêvé. La bague lui rappelait les souvenirs partagés avec lui, les bons comme les mauvais. Le jour du mariage, typiquement italiens, les invités qui l'a regardait se demandant tous pourquoi cette union avait été précipitée. Sa belle robe qu'elle avait tout de même pris soin de bien sélectionnée. Leur lune de miel dans une chambre d'hôtel où elle avait passé un bon moment à ignorer Ciàran, toujours insultée par le mariage. Leur nuit de noce, la première fois où elle s'était abandonnée à lui. Toutes ses visites où après avoir partager des moments sous les draps, ils avaient parlé de tout et de rien en mangeant de la crème glacée directement dans le contenant. Les confessions sur les autres filles de sa vie jusqu'à ses excès menant à une grossesse non désirée. Les moments où elle se sentait seule alors qu'il repartait après un court séjour à ses côtés. Cette fois où, après une nuit d'excès avec son mari, elle avait eu peur d'être enceinte parce que tout aurait été différent. C'était trop, trop pour son coeur qui bourdonnait. Gisella avait besoin d'air. Elle s'était dirigée vers la sortie, de son tailleur vêtue, les talons de ses escarpins claquant sur le sol, sentant le regard fiévreux de tous les hommes se tourner vers elle, les ignorant tous au passage. Elle en avait l'habitude, mais personne ne lui donnait envie de se retourner, excepté son ex-mari. Il l'a rejoint à l'extérieur, lui tombant dessus comme une bombe. Irrité, visiblement, par le manque de virilité qu'elle lui avait imposé. Je t'ai sorti de prison parce que, d'abord, je n'aurai pas pu te laisser moisir là... même fâchée contre toi, je n'aurais pas pu. Ensuite, c'est un peu mon travail de veiller sur toi. Elle avait dit la dernière phrase sans tellement réfléchir, mais c'était vrai. Gisella devait assurer la sécurité des membres du réseau pour lequel elle œuvrait. C'était son travail, en tant qu'avocate. On verra, Amor... Elle arrêta sèchement. Le regardant un peu déboussolée. C'était exactement ce qu'elle voulait dire par « tout serait différent ». Elle se racla la gorge. On verra... j'aurai probablement beaucoup de travail dans les prochaines semaines. Je devrai me bâtir ma clientèle, ici, à Bowen. Elle jouait encore machinalement avec son alliance dont elle savait qu'elle devrait se débarrasser tôt ou tard, à contre coeur. Ce n'était pas ce que l'italienne avait imaginé pour leurs retrouvailles. Dans un mouvement résignée, elle lui tendit les clés de sa Mercedes. Ma voiture est garée un peu plus loin, par-là. Dit elle en lui indiquant le chemin avant de reprendre la discussion sur de nouveaux faits prouvant le changement de leur relation. Arrêtes de mentir... Elle lui releva la tête, le forçant à la regarder dans les yeux. Si tu avais voulu me l'offrir, tu l'aurais fait. Mais c'est pas toi. Je ne t'en veux pas.... c'est à moi que j'en veux. Elle s'en voulait d'avoir été aussi faible, d'avoir baissé les bras et d'être tombée amoureuse de lui. À cet instant, Gisella repensait à leurs premiers moment et elle aurait tout donné pour retourner en arrière pour mettre en garde l'avocate de l'époque, l'incitant par le fait même à maintenir la haine qu'elle avait jadis envers lui. Ça aurait été plus simple de le détester. Tu sais que je n'ai aucun contrôle lorsque tu es près de moi... il y a cette attraction entre nous dont je ne suis pas prête de me passer... |
| | | Invité | Sujet: Re: if you're going through hell, keep going (gisella) Mar 7 Aoû 2018 - 13:06 | |
| Tu fronces davantage les sourcils en entendant les paroles de Gisella. Tu ne comprends pas pourquoi elle semble persuadée de t'avoir perdu alors que tu es là, à te battre pour qu'elle ne se sente pas abandonnée voire même délaissée à cause de ton manque d'amour. De sentiments. De son côté tout semble évident alors que du tien, c'est encore le brouillard complet. Mais ce n'est pas étonnant, cette histoire de sentiments t'est un peu tombé dessus sans prévenir et sans que tu ne puisses imaginer quoi que ce soit avant ce soir. L'avocate s'est bien cachée de te faire part de tout ça, sans doute pour se préserver, pour éviter de te faire fuir ou même peur. Mais la vérité, c'est que tu aurais aimé savoir tout ça bien plus tôt afin de minimiser la casse. Et surtout, de ne pas briser son coeur. Même si tu es froid, distant et un vrai coeur de pierre, tu as toujours dans l'idée de protéger les personnes qui entrent et ne sortent jamais de ta vie. C'est ton côté protecteur qui veut ça même si, souvent, il te joue des tours. « Je ne peux pas te corriger là-dessus et tu le sais. » Réponds-tu lorsque Gisella parle de cette attirance physique indéniable entre vous. Tu ne peux pas croire qu'elle se pose réellement la question alors que tes yeux, tes gestes et ton corps parlent d'eux-mêmes. « Est-ce mal d'avoir envie de te protéger ? De te préserver, même, de la personne que je suis ? » Demandes-tu, incrédule. Tu n'es pas la personne qu'il lui faut et la vérité c'est que tu ne conviendras sans doute à personne. Tu n'es pas fait pour la vie de couple toute tracée, ce n'est pas toi ça. Toi, tu as besoin d'aventures constantes, de changements, de renouvellements et surtout de non-prises de tête. Ça te rendrait dingue de te prendre la tête pour des conneries comme "qui a oublié de changer le rouleau de papier wc" ou encore "qui doit vider le lave-vaisselle". Tu es si loin de tout ça et c'est sans doute à cause de la vie que tu mènes. Même si Gisella fait partie de ce monde-là, elle n'a pas idée de tout ce que tu endures, de tout ce que tu as dû faire pour en arriver là. La liste est si longue que tu ne saurais par où commencer. Après une conversation trop lourde de sens, la jeune femme ressent le besoin de sortir pour retrouver l'air frais de la nuit et tu ne peux que la suivre. Non sans râler à cause de cet énorme billet déposé sur la table par ton ex-femme. C'est quelque chose que tu n'aimes pas, la sensation d'être entretenu. Et surtout, tu ne mérites pas tout ça, pas après les révélations de ce soir. « Et quand est-ce que moi j'ai le droit de veiller sur toi ? » Demandes-tu en soupirant, légèrement agacé. Gisella semble tout vouloir prendre sur ses épaules sans même se décharger un minimum du poids. Elle refuse de voir que tu es là pour l'aider quand les choses deviennent trop lourdes. Trop dures à supporter. Elle refuse ton aide, finalement, et tu détestes ça. La brune le prouve une fois de plus en mettant de côté ton invitation et ça fait monter un peu plus cet agacement que tu ressens. Cette impuissance. « Et donc tu n'auras même pas deux heures à consacrer à un vieil ami ? » Demandes-tu en arquant un sourcil avant d'ajouter : « Aux multiples talents, qui plus est. » Tu essayes de rendre l'atmosphère un peu plus légère pour retrouver cette complicité que vous aviez encore une demi-heure plus tôt. « Je veux dire en cuisine, évidemment. Je te ferai à manger, si tu ne veux pas bouger de chez toi. » Même si tu emploies un ton plus basé sur l'humour, tu es sincère. Tu es prêt à cuisiner pour Gisella s'il le faut mais tu ne veux pas ruiner cette relation que vous avez construite au fil des années. Tu hoches la tête lorsqu'elle te tend ses clés de voiture et prends la direction de celle-ci, bien décidé à la ramener. « Non ce n'est pas moi. Je ne suis pas prêt à vivre dans une vie toute rangée, tu me connais. » Dis-tu en soupirant, peiné de faire endurer tout ça à ton ex-femme. Elle ne mérite pas que tu la rendes malheureuse à cause de ton tempérament glacé. Lorsque Gisella reprend la parole, tu sens l'attraction monter d'un cran entre vous. Tu vois exactement où elle désire en venir, c'est la même chose pour toi. Même si tu veux la préserver en réduisant les contacts physiques entre vous, tu ne peux nier l'existence de cette attirance. Tu tournes doucement la tête vers elle, ne détachant pas ton regard du sien. « Je n'en ai pas envie moi non plus... » Murmures-tu en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille, réduisant doucement la distance qui sépare vos deux corps. « Mon corps tente de prendre le dessus sur mon esprit et je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose. » C'est même une très mauvaise idée quand on y pense mais c'est plus fort que toi. Tu ressens le besoin de la toucher, de goûter à nouveau à ses lèvres, à son corps. A chaque parcelle de sa peau. Alors, après avoir déposé un baiser sur son front, tu ne peux t'empêcher de descendre jusqu'à ses lèvres pour goûter à nouveau à leur saveur. |
| | | Invité | Sujet: Re: if you're going through hell, keep going (gisella) Mer 8 Aoû 2018 - 18:19 | |
| Parler était dangereux dans ce monde où les paroles avaient des répercutions sur les actions posées. De lui parler de ses sentiments était encore plus risqué alors que l'Italienne avait tenté depuis toutes ces années de maintenir ce secret bien enfoui. D'une part, elle avait tout fait pour se préserver de façon totalement égoïste. C'était pour éviter de perdre ce qu'ils avaient créé ensemble que les mots amour et sentiment n'étaient jamais vus sur la table de discussion. Parce qu'elle était assez lucide pour comprendre que ce type d'engagement était bien trop à l'opposé de la personne qu'il était. Gisella demeurait tout de même convaincu que Ciàran serait, un jour, prêt à recevoir cette vague d'affection, à sa façon. Et elle aurait été prête à tout pour lui montrer que l'amour n'avait pas de mode d'emploi ou de moule prédéfini. Chaque relation était différente, rien ne se ressemblait en fin de compte. Et s'il pensait que son ex-femme faisait partie de celles qui rêvaient d'un prince charmant, de fleurs, de grandes déclarations en public et d'artifices, il se trompait largement. Elle n'était pas difficile, Gisella, malgré son caractère prononcé. Elle aurait apprécié que la simplement présence de l'homme, sa chaleur contre son corps et une promesse qu'il tenterait de faire de son mieux, tout simplement. Mais elle ne lui dirait pas, tout simplement puisqu'elle avait fait assez de confession ainsi. Par son absence de mots, par ses réponses sur la défensive, Ciàran avait prouvé à Gisella qu'il ne l'aimait pas, du moins pas comme elle l'espérait, et qu'il n'était pas prêt de changer. De l'attirance physique, au final, c'était tout ce qu'il y avait eu entre eux. Gisella hocha la tête lorsqu'il affirma qu'elle avait raison avant de hausser les épaules à la suite de sa réponse. Arrêtes de vouloir me préserver... je ne suis pas une fleur fragile Ciàran, merda ! Tu penses me connaître, tu penses que je ne suis assez forte pour subir tout ça, mais tu te trompes sur toute la ligne. Elle secoua la tête laissant un long soupir sortir de sa bouche, le genre de soupir qui partait de loin telle l'exaspération lui montait à la tête. J'aurais tout fait pour te montrer que ça aurait pu être possible de se créer quelque chose à deux, mais je t'en ai jamais parlé parce que je savais qu'au fond... Elle prit une petite pose, fermant les yeux pour se concentrer sur ses prochaines paroles. Au fond, tu ne m'aimes pas. Et c'est correct ainsi... Elle ouvrit les yeux après quelques instants de silence, le temps que ses yeux arrêtent leurs menaces de larmes. Bien qu'elle respectait Ciàran, finir par le dire à haute voix lui faisait mal parce que cela signifiât qu'officiellement, aujourd'hui, tout avait changé et pas spécialement pour le mieux. La vie de couple toute tracée, elle s'en fichait plus que tout, c'était celle avec Ciàran qui lui importait. Mais, trop fermé sur les émotions, il balayait la suggestion du revers de la main laissant la brune seule dans son néant d'émotions. Elle aurait pu être jalouse, elle aurait pu lui faire subir sa colère maintes fois, spécialement avec l'arrivée de son enfant. Et pourtant elle ne l'avait pas fait, sachant très bien qu'elle, précisément, n'aurait pas la chance de vivre ces choses avec lui peu importe ses paroles. Sa dernière préoccupation était de lui rebattre les oreilles sur la cuvette des toilettes qu'il avait oublié de rabaisser. Gisella était fatiguée. Elle avait fait des heures d'avion pour se retrouver dans une ville qui ne lui plaisait pas plus que ça, à peine arrivée elle devait s'occuper de son ex-mari qui finissait par lui confirmer ce qu'elle croyait depuis des années. C'était un mélange entre la peine et la fatigue qui lui donnait envie de quitter les lieux et de se laisser glisser sous les draps de son lit, seule. Se réveiller dans une nouvelle journée et passer finalement à autre chose. Ce n'est pas ton travail de veiller sur moi. Finit-elle par répondre sèchement. Gisella était énervée à présent. Énervée contre elle et contre sa foutue de grande bouche qui l'avait mise dans cette position délicate. Elle était impartiale en temps normal, mais cette fois elle s'était montrée faible. Trop faible. Elle s'était laissé avoir comme une débutante au combat, son père ne serait pas fier d'elle. Ni de l'homme, d'ailleurs, qui mettait sa fille dans cette position délicate. Et même si elle choisissait d'ignorer Ciàran, de ne plus le voir, elle serait forcée de le faire par le statut qu'elle occupait dans l'organisation mafieuse. Un vieux ami.... Dit-elle avant de le laisser poursuivre, lui prouvant une fois de plus qu'elle avait raison. Ciàran, jamais à se cacher derrière des mots pour laisser sous-entendre les choses, serait repris lui laissant croire qu'il ne voulait pas semer l'espoir dans l'esprit de l'avocate. Elle roula les yeux vers le ciel, repoussant l'humour de son ex par la même occasion alors que les mots « je te l'avais dit » brûlaient ses lèvres. Elle ne répondit pas, à sa plus grande surprise personnelle, contenant sa déception en elle. On verra, c'est tout ce que je peux te promettre. Avant de lui remettre les clés de sa voiture, vers laquelle ils avaient commencé à avancer. Elle n'était pas garée très loin, mais la discussion reprit empêchant l'ancien couple de se rendre au point d'arrivée. Je ne t'imposerait pas ce que tu refuses de faire... mais j'ai besoin de temps pour accepter qu'on ne sera jamais plus que des vieux amis Dit-elle en reprenant exactement les mots que l'Italien avait employés quelques Minutes avant. Alors qu'une gamme de sentiment l'avait envahi, passant par la rage et la haine, mais aussi la tristesse, les paroles suivantes, elles, reflétaient l'envie refouler de faire qu'un une nouvelle fois avec son corps. Elle le laissa exprimer ses envies, sans répliquer puis elle apprécia le doux baiser qu'il déposa sur son front, signe amical de votre nouvelle relation. Ce qu'elle pensait être leur seul rapport d'intimité s'avérait faux alors que, sans crier garde, Ciàran posa ses lèvres contre les siennes. Instinctivement, elle posa ses mains sur le visage de l'homme, caressant sa peau qu'elle n'avait pas touchée depuis trop longtemps. Un courant électrique passait en elle. Elle finit par détacher ses lèvres des siennes, mais elle gardait cette proximité, distance qui était dangereuse. C'est sans doute une mauvaise chose, en effet.... Rétorqua-t-elle, presque dans un murmure, son corps jaugé vers lui prêt à s'offrir où et comment il le voudrait. Cette attraction entre eux était naturelle, une part d'elle voulait lui prouver que leur relation pourrait l'être tout autant. L'autre part, elle, voulait goûter au plaisir qui menaçait de lui faire du mal.
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