Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: Let the sunshine in (Carter) Sam 24 Nov 2018 - 0:00
Quand tout allait mal, Carter était là. Quand elle était triste, il était celui qui parvenait à lui rendre le sourire. Quand c'était lui qui était triste, Tahlia en souffrait aussi. Tant de signes qui montraient qu'en réalité, ils pouvaient être bien plus. Beaucoup plus que deux amis qui mettaient de côté leurs questionnements sur la véritable nature de leur relation. Alors, l'un et l'autre se perdaient dans les bras de tierce-personnes, dans des non-dits qui avaient pour seul but de protéger leur amitié unique. Mais n'étaient-ils pas en train de passer à côté d'une belle histoire ? Tahlia commençait à se questionner. Face à tant d'échecs accumulés, la jeune femme se refermait, mais elle restait lucide sur un point : Carter était tout ce qu'elle recherchait. Il était l'ami, le confident, le protecteur et tant d'autres encore.
Mais avant de l'exprimer à haute voix, elle préférait lui promettre au moins une chose qu'elle savait possible : la promesse d'être là, l'un pour l'autre, quoiqu'il advienne. En réalité, c'était ce qu'ils faisaient déjà, inconsciemment, naturellement, mais l'entendre de la bouche de l'autre remettait du baume au cœur. Savoir que quelqu'un serait toujours là pour soi – sans que ce soit des paroles en l'air – était l'une des plus belles preuves d'affection. Et on savait à quel point Tahlia avait de l'affection pour ce jeune britannique qui avait débarqué en Australie, sans connaître personne. Dès le début, elle avait compris qu'il était le genre d'homme qui pourrait prendre une énorme place dans sa vie. Et elle ne s'était pas trompée. Elle esquissa un sourire, en hochant la tête, quand il lui affirma qu'ils faisaient une bonne paire : «Starsky et Hutch, Tic et Tac, Timon et Pumba, et autres duos connus peuvent aller se rhabiller. On les surpasse tous. » Un rire vint ponctuer sa phrase. Bien sûr, il y avait d'autres paires complémentaires, mais pour Tahlia et Carter, c'était la leur qui comptait le plus.
Preuve en était, Carter lui avait raconté son histoire, avait donné toute la vérité sur les raisons pour lesquelles il avait fini en Australie. Et cela avait énormément touché Tahlia. Outre la perte incommensurable qu'avait causé la mort de sa femme, elle s'était rendue compte qu'il avait dû vivre cela seul. Qu'il avait dû maintenir sa couverture, malgré la douleur, malgré le deuil. Même sa mère était à mille lieues de se douter de ce que faisait réellement son fils. Tahlia lui demanda s'il comptait un jour lui dire la vérité. Quand viendra le bon moment, répondit-il. Mais au fond, Tahlia comprit le sous-entendu. « Il n'y a jamais de bons moments dans ce cas-là.... » murmura-t-elle, afin de lui faire comprendre qu'elle savait où il voulait en venir. Sa mère partira sûrement sans connaître la vérité sur l'activité de son fils. Mais c'était louable, Carter voulait la protéger et Tahlia le comprenait plus que tout. Elle savait qu'il était très protecteur avec son entourage. Il l'était d'ailleurs avec elle. Mais Tahlia voulait aussi lui faire comprendre qu'elle connaissait les risques et qu'elle s'en fichait, du moment qu'il était près d'elle. Le sourire qui s'afficha sur le visage du jeune homme prouva à Tahlia que le message était bien passé. Qu'importe qu'il soit agent secret, boulanger, policier ou mécanicien, elle voulait qu'il fasse partie de sa vie. Après tout, il lui avait promis les fameuses parties de bingo à 80 ans. Entre autres. « Sache que c'est gravé à jamais dans un coin de ma tête. Même si tu te trouves à l'autre bout de la planète, je viendrais te ramener en Australie. Tu es prévenu ! » répondit-elle, en joignant son rire au sien. Que c'était bon de rire après un moment si riche en émotions. Cela permettait aussi de trouver des solutions, d'avoir plus du recul sur la situation. La policière avait d'ailleurs évoqué la venue de la mère de Carter en Australie. « Ici, elle appellera son fiston, qui volera à son secours. » rétorqua-t-elle, malicieuse, en réponse à ces fameux insectes australiens. Mais un doux sourire prit ensuite place sur les lèvres de Tahlia quand il lui confirma qu'il lui enverra un message. « Si elle est comme son fils, je ne pourrais que l'adorer. Et puis je serais contente de te voir heureux... » Une phrase glissée en toute sincérité et qui montrait qu'elle le connaissait bien. Même si elle arrivait à le faire sourire, il y avait toujours une part de tristesse dans ce regard qu'elle aimait tant sonder. Si sa mère pouvait adoucir un peu cette souffrance cachée, ce serait déjà un grand pas de fait. Il n'y avait rien de mieux que la famille pour se remettre en selle.
Des confidences, aujourd'hui, il y en avait eu. Mais il y en avait une, encore, qui restait bien cachée. Face à tant d'émotions, face à ce rapprochement, face à ce partage de secrets, Tahlia avait failli se laisser aller. Elle avait failli se laisser déborder par cette avalanche de sentiments qu'il déclenchait en elle. Mais la peur de faire une bêtise, de tout gâcher l'avait stoppé dans son élan, elle, la femme si fougueuse d'ordinaire. Son prétexte était stupide, mais c'était pour reprendre contenance, pour tenter de reprendre le cours de la conversation comme s'il n'y avait rien eu. Mais le moment de flottement était toujours là, persistant. Et ce fut Carter qui le saisit pleinement. Sans avoir le temps de prendre pleinement connaissance de ce qu'il lui disait, elle s'était retrouvée contre lui, ses lèvres contre les siennes, pour un court baiser mais qui était lourd de sens. C'était comme si les pièces du puzzle s'étaient enfin rassemblées, comme si leurs promesses, leurs envies d'être l'un près de l'autre prenaient tout leurs sens. Mais avant tout, Tahlia avait besoin d'être sûre, de connaître les vraies raisons qui animaient Carter. Une simple question qui voulait tout dire. Et une réponse qui trouvait un écho chez Tahlia. Il tenait à elle, plus qu'une amie. La jeune femme se sentait plus légère, comme si l'étau qui emprisonnait ses sentiments se desserrait peu à peu. Doucement, elle répliqua : « Je ne compte pas te gifler, parce que je comprends. Très bien, même. » Il bégayait, cherchait ses mots et c'était bien quelque chose qu'elle trouvait adorable. Ses dernières phrases terminèrent d'achever la brune. Tout était dit dans la sincérité et l'émotion, et cela la toucha énormément. Prise à court de mots, elle combla le peu de distance entre eux pour l'embrasser de nouveau, en faisant durer le plaisir un peu plus longuement que précédemment. Mais quand elle détacha ses lèvres des siennes, elle répondit : « Si je peux te redonner un peu de normalité, sache que c'est un juste retour des choses, parce que toi aussi tu fais de moi une personne bien meilleure. Plus le temps avance et plus je me rends compte à quel point je suis heureuse quand tu es dans les parages. » Avant d'ajouter, un sourire aux lèvres : « Et pour être honnête j'ai très envie de voir ce que ça peut donner toi et moi... » C'était peut-être une vraie folie, une prise de risques, mais cela en valait la peine.
STATUT : lately i’ve been loosing sleep, dreaming about the thing that we could be (arielle)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : très renfermé, c'est un garçon solitaire et ça depuis son enfance ‹ garçon rebelle, il a toujours fait n'importe quoi et ça a toujours fait rager ses parents ‹ dans son adolescence, il a dealé et il s'est retrouvé dans de sacrés emmerdes à cause de ça ‹ il est allergique aux kiwis ‹ sportif, il va souvent courir ou à la salle pour rester en forme ‹ très vite émancipé de ses parents, le brun a fait pas mal de petits boulots aux etats-unis comme serveur, dog-sitter et même vigile dans une boîte de nuit ‹ la fête c'est son truc à zach, il aime sortir mais surtout noyer ses peines dans l'alcool (et des fois la drogue, sans rien vous cacher) ‹ ses élèves l'adorent car il est vraiment adorable avec eux, très à l'écoute et toujours là pour les aider ‹ sinon, zach a toujours de la musique dans les oreilles quoi qu'il arrive, chez lui il y a toujours un fond musical ambiant, ça en devient presque chiant pour son entourage ‹ passionné de dessin depuis l'enfance, il a commencé à faire des études de graphisme (un peu forcé par papa, on va pas se le cacher) et très vite s'est émancipé pour faire simplement du dessin ‹ il a participé à quelques créations de bandes dessinées et de comics ‹ à ses vingt ans, il a quitté le foyer familial mais le nom Watkins lui colle bien à la peau et on l'a beaucoup catégorisé à cause de ça ‹ un vrai chef, le musicien adore cuisiner ‹ il a commencé par jouer de la batteir étant enfant, pendant l'adolescence c'était la guitare pour impressionner les filles et plus tard il a appris à faire du piano et bidouiller des sons sur son ordinateur ‹
Sujet: Re: Let the sunshine in (Carter) Lun 17 Déc 2018 - 16:50
Avoir Tahlia a tes côtés était une des plus belles choses que tu pouvais trouver à Bowen. Elle avait en elle ce petit quelque chose qui te rendait toujours heureux et qui voulait te faire sourire. Pourquoi ? Telle en était la question, mais tu te fichais de la raison, le principal c’était que quand tu étais prêt d’elle, tu te sentais revivre tel un homme nouveau et tu ne te cachais pas de lui montrer. Certes, elle ne connaissait pas la nature de l’homme que tu étais vraiment avant de la rencontrer mais avec elle c’était différent. Comme si l’agent des services secrets britanniques se faisait bouffer par le mec qui bosse dans l’informatique, imbécilement heureux par ce qu’il entoure.
Toujours, pour toujours vous seriez là l’un pour l’autre et tu le savais très bien. C’était comme une meilleure amie, une attache, une fille que pour rien au monde tu ne lâcherais. Vous vous faisiez des promesses, sur la comète surement, mais tu sais que pour rien au monde tu ne briserais ces dernières. Au fond de toi, tes sentiments ne te permettaient pas de la laisser tomber. De l’amour, de l’amitié, tout était encore flou et tu restait dans ce brouillard sans prononcer mot. Mais vous faisiez un beau duo tous les deux. Le meilleur de tous les temps, le meilleur de Bowen même. Tu irais légèrement à la blague de Tahlia, mais elle avait raison. Ce duo de série B, celui qui fait les 400 coups ensemble ou bien qui rigole pour un rien, c’était vous. Mais en mieux. « Que de belles références, j’approuve » dis-tu à la brune avec un sourire aux lèvres.
La preuve que tu aimais Tahlia énormément s’était senti aujourd’hui, suite à tes confessions. Enfin, tu avais raconter à la brune toute ta vie, tout ce que tu avais pu vivre. Tes peurs, tes doutes et même tes actes immorales. Non, tu n’aimais pas l’homme que tu étais devenu à cause du MI6. Tu vivais avec ce fardeau qu’était l’assassinat de toutes ces personnes qui ne le méritaient surement pas mais c’était ton rêve quand tu étais enfant. Tuer des gens ? C’est étrange comme envie, mais tu voulais surtout défendre ton pays. Mais tu n’en connaissais pas les conséquences. Même ta pauvre mère ne savait pas ce que tu faisais. Tu l’avais caché pendant tellement longtemps aux gens qu’aujourd’hui tu avais tout déballé à ton amie qui écoutait d’une oreille amicale. Il n’y a jamais de bons moments pour avouer cela, comme disait la policière. Un jour, tu sauras quel est le bon moment pour lui expliquer la nature de la personne que tu es. La seule chose que tu voulais c’était protéger tes amis, ton entourage et ta famille. Jamais tu ne te pardonnerais s’il leur arrivait quelque chose par tes actions. Alors cette chose, ton amie le comprenait très bien. Heureusement. parce que si un jour il arrivait quelque chose à la brune par ta faute, le suicide serait le bienvenue. Anéantir les deux femmes que tu as aimé dans ta vie, tu ne te le pardonnerais jamais. Alors d’un ton plus léger, tu lui rappela que tu lui avais promis toutes les parties de bingo qu’elle voulait et tu riais légèrement en pensant à cette scène de vous, des années plus tard entrain de jouer à ce jeu. « Je serais recherché pour partie de bingo obligatoire, eh bah ! » ris-tu légèrement. Le sujet revint à ta mère, parce que tu avais promis à Tahlia de lui proposer de venir en Australie même si elle flipperait à n’importe quelle bestiole qu’elle croiserait dans les forêt ou même dans ta maison. « Super Carter à la rescousse » dis-tu à la jeune femme en posant une main sur ton front. La tristesse avait disparu, grave à l’amie que tu avais avec toi. Tu savais qu’avec elle, tout allait mieux après quelques confidences, c’est pourquoi tu avais parlé de ton passé à la jeune femme. Comme réponse à la brune, tu souris simplement. Un sourire sincère, amical et peut-être même amoureux. Oui, elle allait adoré ta mère comme l’inverse. Tu savais très bien que si tu présentais Tahlia à ta maman, elle la voudrait comme belle-fille ! Cette pensée te fit lâcher un léger rire discret, que personne ne releva.
Dans le temps de tes confidences, tu voulais tout avouer à Tahlia. Après ton passé, c’était au tour de tes sentiments de parler à ta place. Pourquoi ne pas le faire tout de suite ? Pourquoi attendre et laisser le temps passer ? Peut-être que tu allais te prendre une gifle, peut-être qu’elle allait ne plus vouloir te parler ou bien peut-être qu’elle ne partageait pas les mêmes sentiments que toi ? Qu’importe, comme te disait ta mère : mieux vaut vivre avec des remords qu’avec des regrets. Alors simplement, en te lebvant, tu avais attrapé les hanches de la demoiselle et tu l’avais embrassé du bout des lèvres de manière amoureuse. Oui, il fallait que tu te lances, c’était le moment, tu le sentais bien. Tu en avais envie, alors pourquoi te priver ? Les questions se balayèrent ton esprits et firent place à un instant de pur bonheur. En te séparant d’elle, tu souris et tu expliquais tes motivations face à l’acte que tu venais d’exécuter. Tu attendais une réponse, une simple réponse. Et la jolie brune ne comptait pas te gifler, c’était déjà un bon point. Tu écoutais sagement sa réponse, et tu ne pouvais t’empêcher de sourire. Alors lorsqu’elle te dit qu’elle voulait savoir ce que ça donnerait elle et toi, tu reposais tes lèvres sur celles de la jeune femme. « Alors, voyons voir ce que ça peut donner » dis-tu en murmurant près d’elle. C’était un des plus beaux jours de ta vie, celui où tu avais enfin avoué à la fille que tu aimes tes sentiments.
FIN DU SUJET.
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what things ☩
let me alone, i’ll be okay. don’t even smile, just go away.