Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: [Hot] Réveil mouvementé - Liam&Louise Jeu 4 Oct 2018 - 12:21
Réveil mouvementé Liam & Louise
Le calme régnait dans l'appartement de notre fleuriste. La jeune femme était encore au chaud dans son lit alors que les rayons du soleil parvenaient quelque peu à pénétrer dans la pièce, à travers les volets, et illuminaient avec douceur les lieux. Le réveil se mit alors en marche, la radio diffusait Chasing Car de snow Patrol la blondinette laissa échapper quelques murmures de plaintes. Elle était siiii fatiguée comme si elle avait fait la bringue toute la nuit et le mal de crâne qui pointait le bout de son nez avait tendance à le confirmer. Elle geignait encore un peu tout en remuant dans son lit, allongée sur le ventre, elle tendit le bras pour éteindre le réveil car même si elle adorait cette chanson c'était vraiment encore trop tôt pour elle.
Encore un peu ... juste quelques minutes de plus.
Répliquait-elle dans un murmure comme une excuse qu'elle donnait à son réveil pour pouvoir rester un peu plus au lit. Elle se retourna et tout naturellement se lova contre le corps musclé qui se trouvait près d'elle. Cette peau si douce et chaude, Louise appréciait de pouvoir sentir le corps chaleureux d'un homme à son réveil surtout quand on a un peu froid. Puis ... soudain ... son cerveau percuta, il venait d'analyser l'information reçue et elle venait de comprendre qu'un homme était dans son lit. Pourtant, pourtant elle ne se souvenait pas d'être rentrer avec quelqu'un la nuit dernière, surtout qu'il n'y avait personne dans sa vie en ce moment. Louise ouvrit de grands yeux, surprise, totalement sous le choc. Elle ne savait absolument pas de qui il s'agissait, ce qu'il pouvait faire là. Elle comprenait, également, sans même regarder sous les draps qu'ils étaient tous les deux totalement nus.
Elle fit alors un bond en arrière, poussant l'inconnu au passage tout en lui assénant un coup de genou et elle tomba du lit. Le carrelage était gelé. Et la voilà en tenue d'Ève assise sur le sol. La jeune femme se mit à genou et tendit le bras pour attraper le drap qu'elle extirpa d'un coup rapide et sec et s'enveloppa à l'intérieur. Elle jeta à présent un regard à l'homme qui se trouvait dans son lit. A cet inconnu qui avait passé la nuit près d'elle.
Qui êtes-vous ? Et comment vous ...
L'homme complètement nu, Louise ne parvenait pas à détourner son regard. Il était plutôt pas mal mais de toute façon ce n'était pas ça l'important à ce moment. Et ce n'était pas ce qui occupait son esprit.
Comment êtes-vous entré chez moi ?
Arf ! Et ce mal de crâne qui ne faisait que grandir. Il semblait y avoir des tonnes de marteaux piqueurs qui s'acharnaient dans sa tête lui martyrisant le cerveau. Ce cerveau qui ne lui donnait aucune information. Elle n'avait aucun souvenir de la nuit dernière. En même temps elle venait juste de se réveiller et tout dans son esprit était encore flou voire endormi et donc peu propice à la réflexion. La blondinette pointait soudain son index vers lui, dessinant des cercles, mal à l'aise et sûrement rouge comme une tomate elle lui ordonna :
Vous voulez bien vous ... mettre ... quelque chose sur le dos. Enfin ... cacher votre attirail !!!
Elle en bégayait presque. Pourtant ce n'était pas la première fois qu'elle voyait un homme nu. Mais en général elle le connaissait, elle l'avait invité et peut-être elle-même déshabillé mais là. Là franchement c'était de la folie pure.
Dernière édition par Louise Hamilton le Lun 8 Oct 2018 - 16:15, édité 2 fois
Invité
Sujet: Re: [Hot] Réveil mouvementé - Liam&Louise Jeu 4 Oct 2018 - 23:05
Ce n'est pas la musique qui parvint à me tirer du sommeil, ni même la voix de la jeune femme dont j'avais partagé le lit... j'entrouvris les yeux en sentant son corps se lover contre le mien. Elle avait la peau chaude et douce, et je ne réalisai pas immédiatement que ce n'était pas normal. En glissant mon bras sous sa nuque, je soupirai d'aise tandis que l'odeur de ses cheveux emplissait mes narines. Je ne m'étais plus réveillé de la sorte depuis bien longtemps, et si je n'avais pas réalisé quelques secondes plus tard que je ne savais pas où j'étais – ni avec qui – ça aurait été une excellente façon de commencer la journée. Ce fut sans doute elle qui le réalisa, et son coup de genou qui m'aida à percuter. Le mot est faible ! Je sursautai en me redressant, tandis qu'un bruit sourd m'indiquait qu'elle était carrément tombée du lit. « Bordel de mer... » commençai-je, en me tournant vers la jeune femme. La vue de son corps totalement dévêtu m'empêcha de terminer ma phrase – il faut dire qu'elle était particulièrement bien faite, et je fus surpris par le bleu de ses yeux. Il me sembla que le temps était suspendu, durant les quelques secondes pendant lesquelles nous nous observâmes, visiblement aussi étonné l'un que l'autre. Finalement, elle se redressa et attrapa le drap qui me recouvrait le corps, pour le tirer vers elle et s'enrouler dedans. J'avais encore la tête dans le cul, et clairement la sensation de gueule de bois que je ressentais en m'étant redressé expliquait pourquoi je n'eus pas le réflexe de l'en empêcher. Elle me demanda qui j'étais, me vouvoyant – ce que je trouvai comique au vu de la situation. Nous avions plus que probablement dormi tous les deux, si pas plus... il ne me serait pas venu à l'esprit de la vouvoyer. La belle brune ne me regardait pas dans les yeux, je suivis son regard qui tomba sur mon pénis en légère érection matinale. A sa question suivante, je ne pus m'empêcher de rire et de lui répondre ironiquement : « par la fenêtre, sans doute ? » Il m'avait fallu le temps de me réveiller, mais c'était à présent chose faite. Lorsqu'elle me demanda de cacher mon attirail, je cherchai mes vêtements du regard – aucune trace de ceux-ci. « Merde » lâchai-je, attrapant un coussin pour le placer devant mon sexe. La jeune femme était rouge pivoine, je lui souris d'un air moqueur. « Désolé... je t'avoue que je n'ai pas la moindre idée de comment j'ai atterri ici, ni de... ce qu'il s'est passé ». Sous-entendu : a-t-on couché ensemble ? Gros point d'interrogation, mais il me semblait que je m'en serais rappelé. Je me frottai la tempe de ma main libre – l'autre étant coincée sur le coussin, pour masquer mon... attirail. « On peut se tutoyer, à ce stade. Je pense qu'il n'y a plus grand chose qu'on ne sache pas l'un de l'autre » ajoutai-je sur un ton qui se voulait léger. « Ton prénom, peut-être ? Moi, c'est Liam ». Les présentations avaient sans doute déjà été faites, mais j'avais vraiment du mal à m'en rappeler. Je me penchai vers la brune, sans lâcher le coussin : « tu comptes rester par terre ? Non, parce que... le carrelage, c'est pas ce qu'il y a de plus agréable. Qu'est-ce que tu as fait de mes fringues ? » Je passais du coq à l'âne, mais tenir ce coussin n'était pas vraiment pratique et m'empêchait totalement de jouir de mes mouvements.
Sujet: Re: [Hot] Réveil mouvementé - Liam&Louise Ven 5 Oct 2018 - 11:41
Le cul parterre, entièrement nue Louise se sentait soudain ridicule mais ce n'était rien comparé à ce qu'elle ressentit quand elle découvrit le visage et la corpulence de l'inconnu, ce type était une montagne.. Et son regard posé sur elle, se faisait plus qu'insistant. Que pouvait-il bien regarder ainsi se demandait-elle : son visage ou son corps. Elle avait peu de doutes en fait, il s'agissait d'un mec et elle était à poil, il ne pouvait que la mater. D'un geste rapide notre fleuriste se mit à genou pour attraper furtivement le draps qui se trouvait sur le lit et qui en autre recouvrait le corps de cet homme pour s'y envelopper et planquer le sien, ne pensant pas un instant à lui. Le premier choc passé ainsi qu'une brève observation réciproque et quelques recherches dans sa mémoire qui resta vaine, elle finit par lui demander qui il était, tout en y mettant les formes car Louise était une jeune fille bien élevée.
Et même si elle se retrouvait dans son appartement en compagnie d'un inconnu complètement nu avec qui elle venait de passer apparemment la nuit ça ne l'empêchait pas d'y mettre les formes d'usage. Elle était du genre à ne tutoyer que les gens qu'elle connaissait bien et ce type était .... inconnu au bataillon ! Elle voulait connaître son identité, obtenir des informations sur la veille, elle n'avait plus aucun souvenirs mais lui pourrait sûrement la renseigner. Après tout elle n'avait pas l'habitude de boire mais lui en avait tout à fait la tête. Juste après avoir lâché un petit rire moqueur ou amusé, ce qui fit froncé les yeux de la demoiselle qui n'avait pas très envie de rire en ce moment précis, il lui répondit qu'il était entré par la fenêtre.
Ahaha, très drôle, c'est de l'humour n'est-ce pas ? Ou vous vous payez ma tête ?!
Louise n'était pas de très bonne humeur, ce qui ne lui ressemblait guère, elle toujours si enjouée et amusante, la première pour rire et plaisanter mais ce n'était pas le jour. Elle avait un peu la trouille de ce gars, elle n'aimait pas ne rien se rappeler et surtout cette douleur qui lui prenait maintenant presque tout le crâne, l'empêchait presque de réfléchir normalement. Puis elle ne savait quoi faire face à la nudité de cet homme, elle ne savait où regarder. Il était bien battit mais sincèrement elle ne pensait pas du tout à cela quand son regard se posa sur son pénis en érection. Elle écarquilla les yeux, entrouvrit légèrement la bouche, gênée presque choquée, elle lui demanda alors rouge comme un coquelicot tout en le montrant du doigt de bien vouloir se couvrir. Elle ne pouvait s'empêcher de bégayer. Ce qu'elle trouvait ridicule, elle n'était plus une gosse, mais bon c'était ainsi. Il mit un certain temps à réagir, il semblait chercher quelque chose puis il attrapa le coussin fétiche de Louise.
Mon coussin Pikachu. Ne le salissez pas !!!
Le coussin en forme de tête pikachu était à présent devant le sexe de cet homme, la scène était des plus ridicule et Louise ne pu réprimer un petit rire qu'elle stoppa soudain en se pinçant les lèvres. Puis, était-ce réellement le moment de se soucier de son coussin alors qu'il y avait plus important à penser. Il finissait par s'excuser auprès d'elle, la tutoyant, il avouait ne pas savoir comment il était arrivé là et ce qui avait pu se passer. A ces mots, Louise, de nouveau, écarquilla les yeux. Il est vrai qu'elle ne s'était pas encore posé la bonne question. THE QUESTION !!! Avaient-ils couché ensemble ? A en voir par leur tenue ou plutôt au manque du moindre centimètre de tissus sur leur peau elle devait elle aussi se demander s'ils avaient couché ensemble la nuit dernière et à cela non plus elle ne pouvait répondre. Elle ferma les yeux et posa sa main droite sur son front.
Ooh nooon ... ma tête ... et je ne me souviens de rien moi non plus.
Il se frottait la tempe, il semblait lui aussi ne pas se rappeler. A son geste et aux traits de son visage elle semblait croire qu'il ne se rappelait de rien lui non plus. Qu'il était sincère avec elle. Il proposait alors qu'ils se tutoient prétendant que comme ils n'avaient presque plus rien à cacher l'un sur l'autre, c'était comme s'ils se connaissaient. Ce n'était pas ridicule, mais en même temps, de l'avis de la jeune fille ce n'est pas parce qu'ils étaient nus et qu'ils avaient dormis ensemble qu'ils se connaissaient pour autant. D'ailleurs elle ne savait encore rien de lui, même pas son prénom. Ce qu'il fit remarquer presque au même moment qu'elle le pensait. Elle planta alors son regard dans le sien et se présenta à son tour.
Louise et ... je pense que tu as raison, on peut se tutoyer.
Elle aurait pu lui avancer tout un tas de raison pour ne pas le faire mais ça aurait été ridicule et une perte de temps, il y avait plus important à résoudre comme problème en ce moment, que le fait ou non de se tutoyer. Il se pencha vers elle, Louise recula un peu son buste et sa tête comme un réflexe de protection. Essayait-il encore de la mater ? Était-ce un pervers ? En fait, il se demandait seulement si elle allait finir par se lever. Il n'avait pas tort le carrelage était gelée elle avait froid aux fesses. Elle se leva, resserrant un peu plus le drap autour d'elle et le plaçant bien. Il était peut être un peu trop tard pour cela, mais elle n'était pas du genre à s'exhiber devant un homme. Quand elle fut surprise et presque agacée par sa question qui insinuait pas mal de chose.
Tes fringues !! QU'EST-ce que J'AI fait de TES FRINGUES.
Elle lâcha un léger rire partagé entre l'amusement et le sarcasme.
Non mais je suis tombé sur un comique ... Et pourquoi j'aurais fait quoique ce soit de tes fringues ?!!! C'est peut-être toi .... toi ... qui m'a ... violé !
C'était peut-être un peu ridicule, après tout les violeurs ne restaient pas sur place. Mais elle était énervée par l'allusion qu'il avait laissé planer en lui demandant où étaient ses habits.
Parce que tu insinues quoi ? Que je t'ai ramené chez moi, que comme une panthère je me suis jetée sur toi pour t'arracher tes vêtements avec mes dents et mes ongles et que toute excitée je t'ai fait l'amour comme une sauvage.
Mon dieu mais que disait-elle ??? Elle perdait la tête, il faut dire que quand elle était en colère ça lui arrivait souvent. Impulsive elle pouvait s'exprimer sous le coup de l'émotion sans prendre le temps de réfléchir avant. Mais là ... maintenant qu'elle venait de s'arrêter tout d'un coup ... elle prenait conscience de ses paroles. Et baissa légèrement les yeux. Se calmant soudain.
Dernière édition par Louise Hamilton le Ven 5 Oct 2018 - 15:15, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: [Hot] Réveil mouvementé - Liam&Louise Ven 5 Oct 2018 - 14:06
Visiblement, elle n'accrochait pas trop à mon humour matinal. Malgré le mal de crâne et cette horrible sensation de gueule de bois, je ne pouvais pas m'empêcher de lâcher des vannes. Mon entourage savait que j'étais immature, un vrai Peter Pan. Malgré mes 38 ans pas assumés du tout, je gardais la mentalité de mes 25 ans. Pour moi, une journée sans rire et m'amuser était clairement une journée de perdue, et il en fallait vraiment beaucoup pour me mettre de mauvaise humeur. Cet excès de positive attitude énervait parfois mes proches, qui s'inquiétaient pour moi sans parvenir toutefois à avoir une véritable discussion sur ce que je ressentais réellement. Je tournais tout au ridicule. Ainsi, quand elle me demanda si c'était de l'humour et si je me payais sa tête, je ne pus m'empêcher de lui répondre : « un peu des deux ». Nos regards convergèrent ensuite vers mon pénis en érection matinale – qui commençait déjà à retomber, fort heureusement – et elle me demanda de me couvrir, rouge comme une tomate. Mes vêtements ne semblaient pas se trouver dans la chambre, ainsi attrapai-je donc la première chose qui me passait sous la main. « Mon coussin Pikachu. Ne le salissez pas !!! » protesta la jeune femme avec tellement d'énergie... qu'elle me fit rire. Je baissai les yeux, tandis que son rire nerveux se joignait au mien, pour observer le dit coussin. Effectivement, j'avais bien remarqué qu'il était jaune... mais la tête de Pikachu m'avait échappé, jusque là. « Je peux l'enlever, mais il faudrait savoir » me moquai-je gentiment, avant de lui présenter mes excuses. Je n'avais pas la moindre idée de ce que je faisais chez elle, ni de comment j'avais atterri ici. Elle non plus ne se rappelait de rien. Je me mordillai l'intérieur de la bouche, réfléchissant à la soirée de la veille. J'étais sorti en discothèque, ce qui m'arrivait rarement... mais un vieux pote avait réussi à me convaincre. On avait bu. Beaucoup. Si habituellement je me contentais de bière, il avait insisté pour faire couler la vodka à flot. Je me souvenais avoir dansé, mais c'était assez flou... jusqu'à ce matin, black out total. Je pris le parti de tutoyer la petite brune assise par terre, et de me présenter. Je lui demandai également si elle comptait rester par terre, m'inquiétant du fait que le carrelage devait être plutôt désagréable sous ses fesses. Louise se leva et replaça le drap correctement autour de son corps, tandis que je lui demandais où étaient mes fringues. Histoire de pouvoir me couvrir un minimum, moi aussi. Pas que je sois particulièrement pudique, mais ça m'embêtait de rester coincé devant elle avec un coussin – Pikachu, qui est plus... bonjour la virilité – devant le sexe. Sa réponse me fit rire, une fois de plus. « Quoi ?! Et c'est moi le comique ? » répliquai-je aussi sec, quand elle insinua que peut-être je l'avais violée. La jolie brune aux yeux clairs poursuivit son délire, et me raconta dans le détail ce qu'elle aurait pu faire de moi, au vu de mes insinuations. Mon sourcil droit se haussa, tandis qu'un sourire amusé étirait mes lèvres. Quand elle se rendit compte de ce qu'elle était en train de dire, Louise baissa les yeux. Je me levai et, sans lâcher le coussin, me rapprochai d'elle en quelques enjambées. Je glissai mon index sous son menton et relevai son visage vers le mien, pour croiser son regard. « Crois-moi, si une fille comme toi s'était jetée sur moi comme une panthère pour me faire l'amour comme une sauvage... je m'en rappellerais » susurrai-je, toujours ce même sourire narquois aux lèvres. A cette idée d'ailleurs, ce qui avait commencé à se calmer manifesta de nouveau sa présence, qu'elle ne put pas remarquer mais que je sentis bel et bien, de mon côté. Je la lâchai et commençai à faire les cents pas devant elle, peu soucieux du fait qu'elle pouvait me mater les fesses – au point où en était. « Est-ce que tu étais en boîte de nuit, hier ? Parce que moi, oui... et je ne pense pas avoir quitté la boîte au cours de la soirée, donc on s'est forcément rencontrés là-bas » commençai-je, réfléchissant à ce que j'aurais pu faire le soir précédent. Ceci dit, réfléchir n'était pas idéal au vu de mon mal de crâne... « J'ai bu de la vodka, il me semble... il me semble avoir dansé ». Plissant les paupières, je cherchais à rassembler mes souvenirs du mieux que je le pouvais. Je m'arrêtai et plantai mon regard dans le sien : « excuse-moi de te demander ça, mais... c'est ton style de frotter tes fesses contre... tu sais... », joignant le geste à la parole, je désignai le coussin Pikachu d'un grand mouvement arrondi. J'avais comme un flash, une femme vraiment sexy qui se frottait à moi sur la piste de danse. Quelques bribes d'images me revenaient, et je me revis en train d'embrasser cette fille. Elle m'avait mordillé la lèvre inférieure, que je touchai du bout de mes doigts d'un geste distrait. L'observant encore, j'ajoutai d'un air pensif : « dans mes souvenirs, la fille était vraiment canon. Ça pourrait tout à fait être toi ». Je ne voulais pas lui faire du charme, mais force était de constater que je la trouvais belle – malgré quelques traces de maquillage sous ses beaux yeux, et ses cheveux en bataille.
Sujet: Re: [Hot] Réveil mouvementé - Liam&Louise Ven 5 Oct 2018 - 16:16
« Je peux l'enlever, mais il faudrait savoir » A ses paroles, Louise se mordit les lèvres et arrêta de rire. Elle le regarda dans les yeux et leva la main, secouant à la fois sa tête et sa main elle lui demandait clairement de ne pas le faire. Franchement, elle avait bien assez vu de son corps et n'en voulait pas plus tout était déjà bien assez compliqué comme ça. Elle était si mal à l'aise de ne rien se rappeler, c'était bien la première fois que ça lui arrivait mais qu'avait-elle dont fait la veille. Elle se souvenait avoir reçu un coup de fil, oui, un coup de fil de la police de Sydney qui l'informait qu'ils avaient arrêté un homme et que ce dernier ressemblait au portrait robot de l'homme qui l'avait agressée cinq ans auparavant. Cette nouvelle la fit flipper. Elle qui avait tout fait pour oublier cet événement, voilà qu'il revenait la hanter. Son amie le sachant avait décidé de la traîner en boite de nuit pour se changer les idées. Elle n'avait pas la tête à cela mais après tout elle c'était laissée convaincre car s'amuser, oublier lui ferait sûrement du bien puis elle adorait danser alors finalement elle trouva que c'était une très bonne idée. Elle se préparant se maquillant légèrement, laissant ses cheveux détachés et enfilant sa robe gris chiné qui se nouait dans le cou et laissait deviner son dos.
Sur place elle se rappelait avoir bu quelques verres, il faut dire qu'on lui en avait offert quelques uns et ce n'était pas poli de refuser un cadeau, elle accepta très souvent. Mais après tout elle était là-bas pour s'amuser et c'est ce qu'elle fit. Les verres l'aidant à oublier ses ennuis, la danse également. Oui elle s'était éclatée sur la piste. Mais ensuite, le trou noir, plus rien ne lui revenait en mémoire. Ils étaient donc au même point l'un et l'autre. Lui aussi avait oublié. Louise se leva quand il lui fit la remarque, elle prit soin de ne plus dévoiler son corps, replaçant le drap sur elle. Et s'énerva quelque peu quand il eut le culot de prétendre qu'elle savait où étaient ses vêtement et qu'il semblait insinuer qu'elle les lui avait enlever. Outrée et impulsive, bien trop comme souvent, elle se laissa aller et dit encore des choses qu'elle pouvait regretter et ne pas penser. C'est certain que des conneries elle en avait sorti. Comment pouvait-elle l'accuser de viol, elle y allait un peu fort. Et puis cette idée ridicule de se décrire comme une femme sauvage. D'où lui venait ça ! Il allait bientôt la prendre pour une folle. Quand elle prit conscience de ce qu'elle disait elle s'arrêta et baissa les yeux.
*Non mais ça va pas ... faut te faire soigner ma fille ... bientôt tu vas t'accuser de l'avoir violé*
Elle s'engueulait mentalement quand elle sentit l'homme s'approcher d'elle, les yeux toujours au sol elle vit sa main venir à son visage, il déposa un doigt sous son menton et lui releva la tête. Louise plongea ses yeux profonds et bleus dans les siens et l'écouta sans objecter. « Crois-moi, si une fille comme toi s'était jetée sur moi comme une panthère pour me faire l'amour comme une sauvage... je m'en rappellerais » Sa voix était faible et plutôt douce et bizarrement elle n'avait pas peur de lui. Elle ne pu retenir un sourire amusé qui vint éclairer son visage.
Tu es en train de dire que j'étais si nulle hier soir que tu as préféré tout oublier.
Il aimait taquiner et se moquer et bien elle aussi. La demoiselle malgré la douleur et le flou qui régnait dans sa tête reprenait un peu du poil de la bête et retrouvait son instinct naturel. Que pouvait-il répondre à cela ? Sincèrement ! C'était une question piège ??!! Mais ça l'amusait et cela se voyait soudain dans l'éclat rieur qui siégeait au sein de ses deux prunelles. Et à la commissure de ses lèvres qui réprimait un sourire. Puis il se mit à faire les cents pas dans la pièce proposant aux yeux de la jeune femme les deux facettes de son corps. Elle ne pouvait ne pas le voir, le regarder, il était vraiment bien battit et comment nier ses fesses rebondies et fermes. Du moins elles le paraissaient. Louise se repris, elle secoua la tête et ferma les yeux, essayant de se concentrer sur ce qu'il disait. D'ailleurs il lui demandait si elle était en boite la veille.
Euh ... hm... oui j'y étais avec une amie. Nous sommes restées également une bonne partie de la nuit. Nous sommes parties quand ....
Louise ne pouvait pas finir sa phrase. Elle ne savait pas à quelle heure elle avait quitté la boite, elle ne se rappelait pas non plus si elle était repartie avec son amie ou seule ou accompagnée. Bon sang rien ne lui revenait.
Moi j'étais au mojito, j'en ai bu ... euh ... un bon paquet et j'ai dansé aussi.
Ils tentaient de se rappeler l'un et l'autre de leur soirée, en le faisant ensemble ils parviendraient peut-être à quelque chose. Pour le moment ce n'était pas une grande réussite. Puis il s'arrêtait face à elle, plongeant son regard dans le sien, elle se demandait ce qui pouvait bien lui prendre. Ce rappelait-il d'un truc les concernant.
Oui ?
Il commençait sa phrase en s'excusant ce qui était mauvais signe en général puis il continua lui demandant si c'était son style de danser en frottant ses fesses contre - soudain il fit un signe avec sa main la plaçant devant pikachu - Louise mit un temps à comprendre ce qu'il essayait de dire ou plutôt de mimer. Ajoutant que dans ses souvenirs la fille était canon. A nouveau outrée, il avait le don de la mettre dans cet état, elle ouvrit de grands yeux ainsi que la bouche et attrapa le coussin Pikachu ...
Dégoûtant !
... qu'elle tira à elle, lâchant par la même le drap qui glissa sur sa peau pour s'étaler à ses pieds.
Mais pour quelle genre de fille tu me prends ?!
En posant cette question elle revit apparaître popol et soudain tilta qu'elle avait Pikachu dans les mains et le cognait avec, elle était à nouveau nue, elle colla alors Pikachu tout contre elle cachant alors sa poitrine euh non son minou, non sa poitrine.
Mais non je ne suis pas une aguicheuse !! Et comme tu peux le voir je suis quelconque. Jamais je n'irais me ... Soudain elle eut un flash, elle se souvint que son amie avait reçu un appel, on lui avait servi un nouveau mojito. Elle l'avait bu presque d'une traite et puis elle était allé danser, heureuse, joyeuse, elle avait chaud et laissait son corps s'exprimer, se collant contre le corps d'un homme, d'abord de face puis elle se tourna et plaqua son dos nu contre elle, ses fesses venaient.
Aiish
Elle exprima un drôle de bruit tout en frissonnant quand ses images revenaient à son esprit. Mais qu'avait-elle fait d'autre ? Cela ne lui ressemblait tellement pas. Elle replongea son regard dans le sien, essayant d'afficher un air normal elle continua de nier.
Je ... je suis pas comme ça ...
Mentir n'était pas une bonne façon d'agir si elle voulait savoir la vérité mais comment pouvait-elle reconnaître son comportement de la veille. La honte l'envahissait soudain, rougissant à nouveau. Toujours à moitié nue, ne sachant que cacher, elle lui relança le Pikachu, se baissa pour prendre le drap au sol et se redressa enroulée dans ce dernier puis elle quitta sa chambre pour aller dans le salon tout en continuant de parler. Etait-elle en train de fuir ou cherchait-elle à changer de sujet.
...ça devait être une autre.
Invité
Sujet: Re: [Hot] Réveil mouvementé - Liam&Louise Ven 5 Oct 2018 - 20:12
Je ne m'attendais pas à voir un sourire étirer les traits de Miss Choquée, mais ce fut bel et bien le cas. Ses yeux s'allumèrent d'une étincelle rieuse, qui me fit froncer un sourcil d'un air intéressé. « Je ne sais pas, il faudrait qu'on essaye pour être sûrs... ou qu'on réessaye » la taquinai-je, bien qu'au fond une partie de moi n'aurait clairement pas dit non à l'idée de lui enlever le drap qui lui couvrait le corps, pour revivre certaines scènes de la veille. Ou les vivre tout court, à nous de le déterminer. Je préférai me détourner d'elle pour essayer de retracer ma soirée, qui avait dû devenir notre soirée à un moment donné. Je pariais sur la piste de danse, puisque je me rappelais d'une femme qui s'était collée à moi pour frotter ses fesses sensuellement contre mon pantalon. Louise me confirma qu'elle était en boîte, et qu'elle avait bu du mojito mais également dansé. Je lui demandai alors si elle aurait pu être celle qui s'était frottée à moi, et cette idée sembla de nouveau la choquer. La belle brune attrapa la première chose qui lui passait sous la main – le coussin Pikachu – pour me frapper avec en m'insultant, mais par la même occasion elle m'ôta ce qui cachait cette légère érection persistante et en prime, lâcha le drap qui recouvrait son corps. Je ris, faisant un bond sur le côté – je vous le déconseille, quand vous avez le sexe à l'air. « Arrêtes ! Louise, mais arrêtes ! » Il s'agissait de protestations pour la forme, à vrai dire la situation commençait vraiment à me plaire et m'amuser. Elle remarqua qu'elle était de nouveau nue, et se protégea le corps en haut à l'aide du coussin, puis en bas... ah non, en haut ! Elle me fit rire, de nouveau. « T'es vraiment pas nette » lâchai-je, riant toujours. La belle brune finit par me dire qu'elle n'était pas une aguicheuse, qu'elle était trop quelconque pour l'être. Je me récriai : « n'importe quoi ! Faut consulter un oculiste, chérie ». Mon ton était tellement outré qu'elle comprendrait immédiatement que j'étais on ne peut plus sincère, pour le coup. Entre ce que j'avais pu voir de son corps et ses yeux, aussi bleu que l'océan, sans parler de son sourire qui allumait la lumière dans son visage de grincheuse, Louise était définitivement une belle femme. La brune émit un petit bruit très caractéristique – elle venait d'avoir un flash, j'en étais persuadé. Elle se rappelait de quelque chose, qu'elle se garda bien de me préciser... en revanche, elle me dit qu'elle n'était pas comme ça et rougit. Nouveau sourire moqueur de ma part, tandis qu'elle me balançait de nouveau le coussin Pikachu, pour se baisser et récupérer le drap au sol. Elle me planta là et s'éloigna vers le salon, où je la suivis après avoir balancé le coussin sur le lit. Elle avait déjà tout vu, pile et face. J'en avais marre de le tenir, ce truc à la con. Manque de pudeur ? On peut dire ça, j'avais toujours été très à l'aise, comme mec. Une plage nudiste ? Même pas peur, j'aimais mon corps, je l'entretenais – considérant cette peur crasse de vieillir qui me caractérisait – et je n'avais par conséquent pas honte de le montrer. « Je ne dis pas que tu es une aguicheuse, je dis simplement qu'hier tu t'es frottée à moi. Et tu m'as embrassé. Tu m'as même mordu la lèvre du bas, je m'en souviens ». Je la suivais dans l'appartement, cherchant des yeux nos vêtements. « D'ailleurs, c'était particulièrement agréable, pour ton info » ajoutai-je, en constatant que nos vêtements n'étaient pas là. « Punaise, mais c'est pas possible ça... c'est où, la porte d'entrée ? » demandai-je, m'interrogeant sur l'endroit où les fringues se trouvaient. Près de la porte en question, je retrouvai nos chaussures. J'en attrapai une, à elle, et la brandis dans sa direction d'un air triomphant : « ahaaaaaaaah ! On a commencé à enlever nos fringues en entrant dans l'appartement, regarde. Enfin, c'est sûrement toi qui as commencé ». Je lui fis un clin d’œil, comme pour lui prouver que je rigolais, puis je tournai sur moi-même, cherchant d'autres indices. J'étais toujours à poil, et absolument pas gêné de l'être. En revanche, Louise ne pouvait certainement pas dire la même chose. Je trouvai ma chemise devant une autre porte. « Y a quoi, là-dedans ? » l'interrogeai-je, me baissant pour ramasser la chemise blanche que je portais le soir précédent, lors de ma sortie. Une salle de bain ? La cuisine ? Une autre chambre ? Le mystère restait entier, pour moi... pour l'instant.
Sujet: Re: [Hot] Réveil mouvementé - Liam&Louise Ven 5 Oct 2018 - 21:49
Louise voulait faire la maline et jouer avec lui mais elle se faisait prendre à son propre piège car au lieu de se sentir mal à l'aise ou de chercher à expliquer que ce n'était pas ce qu'il voulait dire - du moins c'est ce qu'elle pensait qu'il ferait - mais au lieu de ça cet obsédé lui proposa d'essayer pour être sûre ou de réessayer car l'un comme l'autre était bien incapable de dire s'ils avaient ou non coucher ensemble. Il ne manquait pas de culot mais il était plutôt amusant et elle aimait ça chez lui même si elle se retenait bien de le lui dire. Il avait de la répartie et de l'humour, c'était à ses yeux des qualités chez un homme. Puis pour ne rien gâcher il était également séduisant et bien battit, il semblait prendre soin de son corps alors pourquoi pas. Il pourrait être son type d'homme surtout qu'elle devait bien avouer en le regardant de près, ainsi, il avait de magnifiques yeux et un sourire plutôt craquant. Mais, il lui fallait un peu plus pour coucher avec un homme. Enfin ... normalement ... car il semblait être la première exception.
Puis réfléchissant, tout en allant et venant devant elle toujours à moitié nu, elle ne se priva pas de le regarder un peu plus longuement. Effectivement, il était plutôt canon. Elle détourna rapidement son regard de ses fesses quand il vint vers elle. Se plantant devant elle il émit la possibilité qu'elle était la demoiselle qui s'était collée à lui pour l'aguicher avec une danse sensuelle. Louise fut de nouveau choquée par sa question et surtout qu'il puisse penser qu'elle était ce genre de femme. Elle ne se gêna pas pour lui montrer sa façon de penser récupérant Pikachu la seule chose qu'elle avait à porté de main lui en assénant des coups. Il lui demandait de cesser mais il semblait plus amusé qu'autre chose et il se mit à sauter sur le côté et c'est en remarquant le ridicule de cette scène qu'elle percuta qu'ils étaient de nouveau totalement nus l'un comme l'autre. La demoiselle tentait alors maladroitement de se cacher avec ce minuscule coussin, le montant, le baissant, le montant de nouveau mais une femme avait besoin de bien plus pour cacher les parties sensibles de son corps. Liam se mit à nouveau à rire, en même temps il y avait de quoi, et lui fit également remarquer qu'elle était vraiment pas nette. Ce à quoi elle ne répondit qu'en lui tirant la langue. Ce n'était pas toujours un reproche. Elle précisa alors qu'elle était une femme sans réelle beauté, rien de très attirant. Du moins elle n'avait jamais eut des tas d'hommes à ses pieds et on ne faisait pas la queue à sa porte pour la séduire. Mais il semblait d'un avis différent lui rétorquant qu'elle disait n'importe quoi et qu'elle ferait mieux de consulter un oculiste, l'appelant chérie au passage. Mais elle devinait tout de suite qu'il était le genre d'homme à donner ce petit surnom à toutes les femmes qu'il croisait. En même temps, il avait l'air réellement sincère ce qui la toucha quelque peu. il était toujours doux et rassurant de recevoir des compliments peu importe la façon dont ils étaient dits. Louise ne le connaissait pas encore bien, mais elle tenait à lui faire savoir qu'elle n'était pas le genre de femme à draguer de cette façon quand elle eut un flash de la veille. Décidément, il valait mieux qu'elle ne boive plus, il avait raison elle s'était lovée à lui, elle se souvenait même l'avoir embrassé avec fougue. *Ooo je l'ai même mordue* elle émit un léger gémissement tout en frémissant et rougissant. Elle avait vraiment fait tout ça, déconné à plein régime, elle se sentait honteuse. Louise tenta de cacher cela mais elle avait tellement chaud au joue qu'il le remarquerait surement alors elle lui balança le coussin et se tira fissa de la chambre. Elle cherchait à s'éloigner de lui, elle trouva refuge dans le salon. Mais il la suivait. Il prétendait ne pas la traiter d'aguicheuse mais il racontait juste ce dont il se souvenait. Il évoquait à nouveau la danse, puis ... le baiser. Sans se retourner elle s'arrêta nette, il se souvenait donc de ça lui aussi. Elle rougissait un peu plus. Il continuait à énumérer les faits, il se rappelait de sa morsure, il disait même avoir apprécié. Elle se retourna pour lui faire face.
Je n'ai pas ...
Il était toujours nu, le coussin ne semblait plus l'amuser. Gênée et n'arrivant pas à regarder ailleurs, elle détourna quelque peu le regard. Oui elle l'avait déjà vu ainsi mais ce n'était pas une raison pour s'y être habituée.
Je vois pas de quoi tu parles ... je te dis que ce n'était pas moi ! Sûrement une de tes chéries.
Après tout il devait bien avoir quelques copines avec qui il s'amusait régulièrement. Au vu de son caractère, de sa franchise, de son humour et de son allure il était le genre d'homme à charmer les femmes, les séduire mais ne pas s'attacher. Enfin le gars habituellement qu'on rencontre en boite de nuit. Le regard de Liam se baladait dans toute la pièce, il devait être à la recherche de ses fringues, mais sans succès. Elle n'écouta que quelques mots et fut surprise, elle sursauta et le regarda à nouveau.
Pourquoi ? Tu comptes pas sortir comme ça ?
Avec lui, elle semblait pouvoir s'attendre à tout. Il n'avait pas l'air pudique alors se barrer en tenue d'Adam serait bien son genre. Il se dirigea vers la porte d'entrée, se baissa et se releva presque aussitôt en brandissant une chaussure. Louise se mit à éclater de rire, un rire frais et sincère. Il était face à elle brandissant cette chaussure avec un air de vainqueur sur le visage on aurait dit qu'il avait trouvé un trésor ou remporté une victoire.
Oo mon héro ... Il a retrouvé une de mes chaussures je vais pouvoir me rhabiller et rentrer chez moi. Ah nooon il me manque encore l'autre chaussure, ma culotte, ma robe ...Ah !... et oui ... je suis déjà chez moi ! C'était plus fort qu'elle le taquiner était devenu un jeu plaisant et agréable. Ça faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas été ainsi avec quelqu'un. Simplement elle. Elle souriait à son clin d'oeil, elle venait même à s'habituer à sa nudité. Elle fila en direction de la cuisine.
Tu veux un café ? Une aspirine ?
Après tout ça leur ferait pas de mal. Pourquoi elle ne cherchait pas ses fringues elle aussi. Elle n'y pensait pas en fait, mais elle aimait le regarder faire très amusée. Quand il semblait avoir trouvé quelque chose. Elle sortit de la cuisine en entendant sa question, elle regarda où il se trouvait, il tenait une chemise d'homme blanche à la main. Moqueuse, elle répondit.
Ma salle SM !
Quand elle percuta que c'était en réalité la salle de bain, elle s'apprêtait à faire demi-tour en lui disant qu'il n'avait qu'à entrer, quand à nouveau elle s'arrêta nette et émis à nouveau un
AIssh. La salle de bain.
Elle venait de se souvenir d'un passage. Ils couraient dans le salon quand il la plaqua contre la porte de la salle de bain, ils étaient si proche l'un de l'autre que leurs lèvres se frôlaient, leurs souffles haletants, ils ne faisaient que rire quand elle commença à défaire doucement les boutons de sa chemise. Du moins au début car d'un coup elle écarta violemment le reste du tissus déchirant des boutons au passage.
Invité
Sujet: Re: [Hot] Réveil mouvementé - Liam&Louise Sam 6 Oct 2018 - 16:47
Comme je m'y étais attendu, Louise était loin d'être à l'aise avec le fait que je me balade complètement nu dans son appartement. Le remarquer lui coupa même complètement la parole, et elle ne finit pas sa phrase – ce qui me fit lever les yeux au ciel en souriant. Plus elle protestait, et plus j'étais convaincu qu'on s'était chauffés sur la piste de danse. Je ne pouvais pas dire qu'elle avait fait tout le boulot, et donc l'accuser totalement de la situation... mais en général, j'arrivais plutôt bien à me tenir. Je n'avais pas pour habitude de faire le gros lourd en boîte en me collant aux femmes ou en leur collant carrément la main aux fesses. Pour moi, il me semblait clair et net que c'était elle qui m'avait donné l'autorisation de le faire, mais je n'insistai pas sur le sujet car cette idée semblait réellement la perturber. En revanche, je ne pus m'empêcher de rétorquer : « comment ça, une de mes chéries ? » d'un air faussement vexé. Il en fallait bien plus, mais j'étais curieux de voir pour quoi elle me prenait au juste. Un dragueur ? Un homme à femmes ? J'étais certes un peu charmeur, mais ça ne voulait pas dire que je levais de la gonzesse tous les soirs, et que j'étais coutumier de ce genre de situation. En réalité, c'était bien la première fois que ça m'arrivait. Et plus je vieillissais, plus les conquêtes d'un soir se faisaient rares. La raison ? J'avais envie de me poser, je ne trouvais plus autant de plaisir qu'avant à entretenir une relation purement sexuelle avec une femme. Je cherchais... autre chose. Je voulais... des réveils comme ce matin, avant bien sûr qu'elle ne m'assène un coup de genou terrible et tente de me pousser hors du lit.
Je demandai à la belle brune où se trouvait la porte d'entrée, et sa question me fit rire à gorge déployée. « Je sais que l'idée que je parte te fait flipper, mais rassure-toi... je cherche simplement nos vêtements » lui lançai-je, me penchant pour récupérer sa chaussure. Je la taquinais, une fois de plus. Il semblait que ce jeu s'installait entre nous de manière tout à fait naturelle, car elle en rajouta une couche quand je lui désignai son soulier d'un air conquérant. « Tant que je ne l'aurai pas retrouvée, je considérerai que tu n'avais pas de culotte ! » Du coin de l’œil, je la vis se lever et se diriger vers la cuisine – du moins, je le supposai car elle me proposa un café ainsi qu'une aspirine. « Oh, oui ! Ça serait parfait » répondis-je, reconnaissant. Le mal de crâne ne partirait pas tout seul, malheureusement. Un nouvel indice : ma chemise, dont je ne remarquai pas directement les boutons déchirés. Elle se trouvait juste... devant une porte, qu'elle annonça comme étant sa salle SM. A nouveau, je ris. C'était bon signe, les choses semblaient être tellement naturelles que j'en vins à me demander l'espace d'une seconde si je n'étais pas simplement en train de rêver. Je remarquai alors les boutons complètement explosés de ma chemise. « Mais qu'est-ce qu... » commençai-je, mais je fus interrompu par Louise qui refit un bruit caractéristique que je comprenais déjà comment étant... le son des aveux. « Quoi ? » m'enquis-je, en lui lançant un regard. Puis, je poussai la porte de la salle de bain où se trouvaient l'intégralité de nos vêtements. « Est-ce que ce dont tu te souviens impliques la douche ? Parce qu'il me semble qu'on est passés par ici, hier ». Pour le coup, je ne me rappelais de rien. Je vis mon boxer au milieu des vêtements, le récupérai et l'enfilai pour finalement rejoindre la belle brune dans la cuisine. Je m'appuyai sur un plan de travail et posai mon regard bleu azur sur la peau dorée de ses épaules nues. « Je ne sais pas si tu m'as arraché mes vêtements avec tes dents et tes ongles, mais tu n'as pas loupé ma chemise... belle panthère » lui glissai-je, lui rappelant l'air de rien qu'elle avait voulu ironiser sur un sujet qui se révélait peut-être plus exact qu'on ne l'aurait cru. Je me frottai les yeux du bout des doigts, en soupirant. « Toute plaisanterie mise à part, Louise... je ne pense pas qu'on a couchés ensemble, si ça te peut rassurer. On a peut-être essayé, mais j'arrive rarement à mes fins si j'ai bu comme un trou ». En d'autres termes, lorsque j'abusais de l'alcool – au point de ne pas me souvenir de ma soirée – j'étais incapable de bander dur. C'était particulièrement gênant par moments, mais le plus souvent je considérais ce détail pratique comme une bénédiction. Ça m'évitait de coucher avec n'importe qui, quand j'étais trop bourré pour me demander si c'était une bonne ou une mauvaise idée. La belle brune m'avait fait un café, je le pris donc et bus une gorgée en la remerciant. « Merci pour le café. Et pour... ton hospitalité, après le coup de genou en tout cas ». Je lui souris, un peu plus sérieux cette fois-ci. On passait un moment que je ne qualifiais pas de désagréable – très loin de là, même – mais elle aurait pu tout aussi bien me demander de foutre le camp de chez elle en me trouvant dans son lit, ce matin.
Sujet: Re: [Hot] Réveil mouvementé - Liam&Louise Sam 6 Oct 2018 - 18:14
Louise ne pouvait admettre ce qu'elle avait fait, parce qu'elle en avait un honte. L'alcool l'avait rendu ainsi, elle ne le supportait pas vraiment n'ayant pas pour habitude de boire. Sinon jamais elle n'aurait fait tout ce dont se souvenait de la veille. Le nier était le plus simple la concernant pourtant elle ne connaissait pas Liam et ce qu'il pensait d'elle ne devrait pas la déranger, pourtant, elle n'arrivait pas accepter l'idée qu'il pourrait la considérer comme une chaude qui s'amuse à se coller à tous les hommes, à les allumer, les ramener chez elle et faire comme si de rien était le lendemain matin. Finalement elle aurait peut-être préféré ne pas se souvenir. Quoique ... les baisers partagé avec Liam était ... comme il l'a dit ... plutôt agréable. Elle continuait donc de nier indiquant qu'il devait s'agir d'une de ses chéries. Car, oui, elle l'imaginait bien avoir du succès. Après tout ne dit-on pas femme qui rit à moitié dans ton lit ? Et au vue de son humour et de sa répartie il devait bien intéresser les femmes et de tout âge. Puis après avoir passé quelques minutes en sa présence elle pouvait bien avouer qu'il avait bien d'autre qualité dont une qu'il ne cessait d'exhiber devant elle. Euh son corps ... oui elle pensait bien évidemment à son corps. S'asseyant sur le canapé elle fut surprise de voir sa réaction, amusée même, elle esquissa un léger sourire. Oh ! Ne me dis pas que je t'ai vexé ? Je n'ai pas voulu insinuer que tu te dégotais une femme tous les soirs mais plutôt que tu devais avoir la cotte auprès d'elle et dans le lot certaines doivent être ravies de passer du temps en ta compagnie et plus si affinités. Louise ne pensait pas à mal d'ailleurs elle ne le voyait pas comme un dragueur mais plus comme un charmeur. Il y avait quelque chose en lui qui ... qui mettait tout de suite à l'aise. Ils se connaissaient depuis quelques minutes, enfin presque, et la jeune femme se sentait déjà quasi à l'aise en sa compagnie. Elle le taquinait comme si elle le connaissait depuis plus longtemps et ça ne lui arrivait pas très souvent. Surtout avec un inconnu découvert dans son lit et qui se trimbalait nu dans son appartement. Puis il la tirait de ses pensées, lui demandant où était la porte, Louise s'étonna soudain qu'il lui pose cette question. Voulait-il partir ? Enfin ... dans cette tenue ?! Hein ? Quoi ? Pfff Pas du tout Mais que voulait-il insinuer ? Cela n'avait rien à voir. C'est juste que C'est pas ça ... mais j'ai des voisins ... et je préférais ne pas avoir de problème avec eux.
Oui voilà c'était la raison. Quoique, sa présence n'était pas désagréable mais surtout ils n'avaient pas répondu à la question la plus importante : Avaient-ils couché ensemble ? Louise n'aimait pas rester dans le flou. Elle fut rassurée quand il lui dit ne chercher que ses vêtements et elle se mit à rire quand il lui montra triomphant la chaussure de la demoiselle qu'il venait de trouver. Voilà ... c'était ça ... sa spontanéité, son côté un peu foufou,gamin, elle appréciait tout cela chez lui. Et elle ne pu se retenir de le taquiner en retour prétendant qu'il n'avait trouvé qu'une petite partie du trésor. Elle fit allusion au reste de ce qu'elle portait cette fameuse nuit quand il la taquina à son tour. A nouveau il la choquait légèrement et l'amusait tout en même temps. Oooo ... espèce de .... Elle attrapa un coussin sur le canapé et le lui balança Continue de chercher au lieu de raconter n'importe quoi. avant de se diriger dans la cuisine. Elle avait envie d'une bonne tasse de café et surtout d'une bonne aspirine d'ailleurs elle lui en proposa également. Il accepta tout en continuant de passer l'appartement au crible. Ça aussi ça ne la gênait pas ce qui était surprenant. Elle ne savait rien de lui et pourtant elle ne se sentait pas en danger et le fait qu'il fouille chez elle ne la gênait nullement ce qui n'était pas dans ses habitudes. Elle détestait qu'on fouille dans ce qu'elle considérait comme privé, il pouvait découvrir des choses la concernant et pourtant elle ne le gardait pas à l'oeil, elle le laissait aller et faire. Il acceptait sa proposition et elle commençait à tout préparer quand elle l'entendit lui poser une question, elle contourna le comptoir et le retrouva dans le couloir, il se trouvait devant la porte de la salle de bain. Cet endroit réveilla chez elle de nouveaux flash. Décidément elle avait été une vraie lionne hier soir. Elle frémissait encore, rougissait encore, laissait échapper de nouveau des gémissements étranges. On avait du mettre un truc dans un des verres il n'y avait pas d'autre explication. Désolé pour la chemise je plaide coupable je remettrai les boutons à leur place. Mais je ne sais rien de plus concernant la douche ou la salle de bain.
Pour une fois elle avouait son crime sans en dire plus. Pourquoi nier de toute façon il avait les preuves en main. Elle retourna fissa dans sa cuisine ne souhaitant en raconter plus alors que lui pénétrait dans la salle de bain. Elle ne se souvenait de rien de plus, mais se demandait ce qu'il allait découvrir et ce qu'ils avaient bien pu faire. Il venait la rejoindre, vêtu de son caleçon. Je vois qu'il y a des progrès dans ta tenue vestimentaire. Tu t'améliore d'heure en heure. A cette vitesse tu sera partie dans quatre ou cinq heures. Et ... ma petite culotte ? Il prenait place face à elle, de l'autre côté du comptoir. Elle leva la tête, quand il s'adressa à elle, plongeant dans son regard bleu profond puis baissa de nouveau la tête pour cacher son léger mal être quand il revint sur la description qu'elle avait fait dans la chambre. Car finalement elle avait véritablement agit comme une panthère et n'en menait vraiment pas large. Il continuait en expliquant qu'il ne pensait pas qu'il y ait eu du sexe entre eux car quand il avait trop bu il n'allait jamais vraiment jusqu'à ce stade ensuite. Elle fut quelque peu rassuré et esquissa un léger sourire. Louise lui servit un café et lui présenta également un verre contenant de l'eau pétillante puisqu'elle y avait mis de l'aspirine. Tiens ! J'espère que ça fera du bien. Je sais pas pour toi mais j'ai la tête en vrac avec en prime un concert privé de la fanfare. Elle commença par boire le verre d'eau et d'aspirine qu'elle c'était également préparé. Il la remerciait ensuite pour son café, son hospitalité et plaisait sur leur réveil et le coup qu'elle lui avait mit. Louise commença par sourire puis elle éclata de rire. Désolé pour ça ... et ... pour la chemise ... et Elle se rendit compte, en le regardant encore plus attentivement qu'au coin de sa lèvre il avait une légère plaie comme ... une morsure. Et ... pour ta lèvre. Elle esquissa un sourire gênée. Elle venait d'admettre ce qu'elle avait tant de mal à reconnaître et accepter : son comportement de la veille qui est à mille lieux de la femme qu'elle est en réalité. Elle peut-être enjouée, douce, drôle, taquine, colérique, mais sensuelle et sexy elle ne se voyait pas du tout ainsi et encore moins chaude et sulfureuse. Elle évitait de le regarder, de croiser ses yeux si perçant qu'elle avait l'impression par moment qu'il parvenait à lire en elle, détourna légèrement la tête sur le côté gauche et porta sa tasse à ses lèvres.
Invité
Sujet: Re: [Hot] Réveil mouvementé - Liam&Louise Dim 7 Oct 2018 - 21:07
Même s'il était plutôt clair que Louise me prenait pour une espèce de Don Juan à deux balles, je lui demandai quand même ce qu'elle sous-entendait en parlant de mes fameuses chéries. Depuis le canapé où elle s'était installée tandis que j'arpentais l'appartement à la recherche de nos vêtements, la belle brune m'indiqua qu'elle imaginait que j'avais la cote auprès des femmes, et que certaines ne devaient pas être contre le fait d'un plus si affinités avec moi. Son explication m'arracha un sourire en coin, et je secouai la tête – ce qu'elle ne put voir d'où elle se trouvait. « Pas vraiment, non » lui répondis-je en haussant le ton pour qu'elle m'entende de là où elle était, « les plans-cul, c'est bon quand tu as la vingtaine. Puis tu te poses, tu commences à songer à faire des gosses, à te marier... Les femmes de mon âge, pour l'instant, elles sont en train de se demander si le divorce ne serait pas la solution. D'ici deux ans, je commencerai à pouvoir choper à nouveau, les quarantenaires divorcées penseront que je ferai un super second mari, tu verras ! On parlera de mon succès à ce moment-là ! » Je ne plaisantais qu'à moitié, je pensais réellement que j'étais à un âge charnière où les femmes étaient soit mariées, soit trop jeunes / trop vieilles pour moi. Puis, moi aussi je devenais un peu plus difficile. J'étais au fameux stade dont je parlais, celui où on commence à avoir envie de se poser. Vu mon immaturité, j'y étais arrivé après tout le monde et j'avais probablement loupé le coche. « Tu peux postuler si tu veux, la place est libre ! » m'amusai-je, toujours aussi taquin.
Les premiers vêtements retrouvés auprès de la porte d'entrée, je continuai mon enquête dans ce qui se révéla être une salle de bain – tout en insinuant qu'elle ne portait pas de petite culotte la veille, jusqu'à preuve du contraire. La jeune femme me lança un coussin à travers la pièce, ce qui me fit rire. Ma chemise fut le premier indice, qui me permit également de me moquer de la brune qui avait dépeint un scénario torride entre nous pour déconner. Scénario qui, au vu de l'état des boutons, semblait être un peu plus vrai que prévu. Je finis par tomber sur le reste du trésor, dans la salle de bain. Aucun souvenir particulier ne me revenait, à croire que la soirée était déjà bien trop avancée pour moi à ce moment-là. Louise était dans le même état que moi, malheureusement. J'aurais aimé qu'elle me raconte, quitte à ne pas me souvenir de ce qu'il s'était passé là-dedans. J'enfilai mon boxer, pour la rejoindre dans la cuisine où elle avait la gentillesse de me préparer un café – ainsi qu'une aspirine, ce qui serait probablement la meilleure idée de la journée.
La jeune femme remarqua immédiatement le changement, je lui tirai la langue – comme elle l'avait fait un peu plus tôt. « Il fait trop chaud dans ton appartement, tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même » répliquai-je, m'installant de l'autre côté du comptoir. J'adorais les cuisines qui en étaient pourvues, je trouvais ça convivial. « Ta petite culotte ? J'ai fait semblant de ne pas la voir, pour garder cette image sexy et sauvage de toi ». J'aimais la taquiner, je pouvais déjà l'affirmer moins d'une heure après le réveil... mais je ne voulais pas non plus qu'elle s'inquiète. Je redevins donc un peu plus sérieux pour lui avouer que je bandais rarement quand j'étais mort saoul. Et clairement, c'était le cas le soir précédent. Même si la situation était amusante, je ne voulais pas qu'elle commence à s'inquiéter du fait qu'elle avait possiblement fait l'amour avec un inconnu, peut-être même sans se protéger. Pour toute réponse, la belle brune me sourit puis me tendit café et aspirine. Je l'imitai et bus directement le verre d'eau, en grimaçant car le goût était fatalement dégueulasse. « Pareil, j'ai l'impression qu'une taupe est en train de me gratter le cerveau pour creuser un tunnel » marmonnai-je, pour ensuite la remercier pour le café, et son hospitalité. Le coup de genou était en option. La jeune femme éclata de rire, le drap toujours enroulé autour du corps. Elle me présenta ses excuses, et ses grands yeux bleu couleur océan se fixèrent un instant sur mes lèvres. J'avais toujours adoré l'océan, et les femmes aux yeux bleu avaient tendance à me faire craquer encore plus facilement que les autres. Un souvenir me vint en tête, et ce souvenir se transforma en idée. L'avenir me dirait s'il s'agissait d'une bonne ou d'une mauvaise, mais je ne pris pas vraiment le temps d'y réfléchir. J'étais bien trop spontané pour ça. « Quand j'étais petit et que j'avais un bobo, je le montrais à ma mère et elle me demandait si je voulais un bisou magique. J'avais beau avoir mal la seconde précédente, elle arrivait à chasser la douleur à chaque fois » expliquai-je sur le ton de la confidence, ajoutant d'un air rieur : « et là j'dois dire que j'ai vraiment la lèvre douloureuse ». Je cherchais son regard, amusé et charmé à la fois par la situation, mais aussi par la jeune femme que je découvrais tout juste. Je lui tendais une perche qu'elle n'était bien entendu pas obligée de saisir, et c'est pourquoi j'avais tourné ma phrase sur le ton de l'humour en insistant lourdement sur certains mots, d'un air un peu théâtral. Ainsi, si elle n'aspirait qu'à se débarrasser de moi, il lui suffirait de rire et de me balancer quelque chose à la figure – comme elle semblait aimer le faire.
Sujet: Re: [Hot] Réveil mouvementé - Liam&Louise Dim 7 Oct 2018 - 23:19
La réponse de Liam étonnait beaucoup Louise, elle l’avait jugé un peu trop rapidement semble-t-il, il faut avouer qu’elle n’avait pas eut de chance avec les mecs jusque ici. Et, comme par miracle, la seule fois où elle buvait, aguichait un type qu’elle connaissait à peine et le ramenait chez elle pour se réveiller entièrement nue tout contre lui le lendemain et sans aucun souvenir, il s’avérait s’agir un gars bien. Décidément le destin était parfois étrange. Au moins, elle était rassurée, il est vrai qu’elle n’y avait pas pensé jusque là mais il aurait tout aussi bien pu être marié, par chance il ne l’était pas et elle en était ravie. Sa description était plutôt juste, Louise ne pouvait le nier, elle avait toujours été une romantique plus qu’une séductrice. Trouver l’amour, elle ne cherchait pas le prince charmant, d’ailleurs très souvent elle s’attachait aux défauts des autres. Tout ce qu’elle aimait chez un homme était pouvoir rire et discuter de tout avec lui. Partager des activités, passer du temps tout simplement avec lui. Fonder une famille, elle y pensait de temps à autre mais pourquoi se faire du mal, se torturer n’était pas son genre. Oui elle foulait une famille mais il fallait être deux pour cela et tant qu’elle n’avait pas trouvé son binôme il était inutile de rêver plus longtemps. Elle allait lui demander s’il voulait se marier et avoir des enfants. Mais il ne lui en laissa pas le temps, le joueur en lui repassait à l’attaque indiquant qu’elle pouvait postuler si elle le souhaitait car la place était libre. La jeune femme esquissa un sourire amusé, tout en secouant légèrement la tête.
Fais attention à ce que tu dis, je pourrais bien te prendre au mot et postuler. Tu serais bien embêté !
Elle se mit à rire tout en rejoignant la cuisine. Ré-attachant le drap autour d’elle car il ne cessait de se défaire. Pourquoi n’avait-elle pas enfilé un tee-shirt ou bien une nuisette après tout elle était chez elle, elle ne manquait pas de fringues contrairement à lui. Seulement elle avait eut tellement honte de son attitude en boite que le fuir était la seule solution qu’elle avait envisagé sur le moment. Il finissait par retrouver ses vêtements dans la salle de bain, Louise elle retrouva des bribes de souvenirs dont elle se serait bien passé l’alcool la rendait vraiment plus chaude et sauvage qu’elle ne l’était en vérité. Ou était-ce lui qui lui avait fait cet effet ? Tout en préparant son café elle secoua de nouveau la tête. Ne soit pas ridicule ! C’est l’alcool, t’façon tu le connais à peine voire carrément pas. Folle Louise ?! Non mais il lui arrivait souvent de se parler à voix haute. Liam revenait vers elle, s’installant de l’autre côté du comptoir. Notre fleuriste ne manqua pas de lui faire remarquer qu’il y avait du progrès mais qu’il était encore pauvre en vêtement. Il précisait non sans humour que c’était de sa faute, qu’il faisait bien trop chaud chez elle. Le chauffage n’est même pas allumé … mais j’avoue être coupable … j’ai le don de faire cet effet à tous les hommes.
Mais qu’est-ce qu’elle racontait ? C’était sa faute à lui aussi, à toujours la taquiner, à parler d’elle en femme sauvage et sexy, façon dont elle ne se voyait pas du tout. Elle ne pouvait que répondre, riposter, jouer et voilà qu’elle balançait des trucs de ce genre. Elle entrouvrit la bouche pour rajouter quelque chose, justifier ou expliquer ce qu’elle venait de dire puis elle préféra se taire, elle ne pourrait que rendre la situation encore plus ridicule et mal à l’aise pour elle. Comment faisait-il pour la mettre dans cet état. Elle s’enfila son aspirine. Peut-être était-ce son mal de tête qui lui faisait dire que des bêtises. Elle lui fit part de ses douleurs et lui demanda s’il en était de même pour lui, effectivement il avait lui aussi le cerveau à l’envers. Il faisait allusion à une taupe qui creusait un tunnel dans son cerveau. Louise eut tout de suite une image et une vanne qui lui vint en tête et elle ne pu que pouffer de rire alors qu’elle était en train de boire une gorgée de son café, elle manqua de s’étrangler avec. Elle tapa légèrement le bras de Liam. Ne me fait pas rire quand je bois.
Elle se sentait un peu mieux. Un peu plus légère était-ce parce qu’il pensait qu’ils n’avaient pas couchés ensemble. Heureusement car ils n’auraient surement pas utilisé de préservatifs vu l’état dans lequel ils se trouvaient et ça ce n’était pas le top. Elle voulait avoir des enfants mais pas de cette manière. Ou se sentait-elle plus à l’aise parce qu’elle reconnaissait enfin, devant lui, ce qu’elle avait fait la nuit dernière et s’en excusait. Surtout en remarquant la trace qu’elle avait laissé à la commissure de ses lèvres. Louise allait lui demander s’il avait mal mais elle n’en eut pas le temps, il prit les devant expliquant que quand il était enfant sa mère, comme toutes les mères ou presque, lui donnait un baiser magique pour apaiser la douleur. Précisant que tout de suite sa lèvre était douloureuse. A nouveau Louise se mit à sourire puis à rire. Il était amusant même... craquant, d’une certaine manière. Il disait ne pas être charmeur mais il mentait. Elle contourna le comptoir et s’avança vers lui. Je croyais que le charme n’était pas ton genre mais je vois que tu es un vrai baratineur. Cependant je m’en voudrais de te laisser souffrir par ma faute alors … Elle s’avança encore un peu plus de lui. Cela dit je ne suis pas ta mère je ne sais pas si ça va fonctionner. Elle n’était plus qu’à quelques millimètres de lui, elle se pencha en avant et doucement elle vint déposer un baiser au coin de ses lèvres. A quoi jouait-elle ? Elle ne le savait pas. Quoique, être taquine était dans sa personnalité mais là, elle n’avait jamais été aussi loin dans le jeu. Mais il n’y avait rien de mal non plus ce n’était qu’un baiser. Doucement elle mettait fin au baiser qui ne dura surement qu’une demi-seconde. Son regard de nouveau dans le sien. Il avait des yeux incroyables dont elle devait se détacher rapidement car elle risquait de s'y noyer entièrement. J’espère que tu as moins mal. lui demandai-elle avec un léger sourire. Maintenant, Je crois que je vais aller enfiler quelque chose de plus … saillant … et surtout qui tient mieux. Dit-elle en souriant et s'éloignant peu à peu de lui quand elle s'arrêta et ajouta. Si tu as envie de quelque chose tu n’as qu’à fouiller, te servir.
Dernière édition par Louise Hamilton le Lun 8 Oct 2018 - 7:55, édité 1 fois
« Fais attention à ce que tu dis, je pourrais bien te prendre au mot et postuler. Tu serais bien embêté ! » me lança-t-elle en riant, tout en s'éloignant vers la cuisine. Un léger sourire étira les commissures de mes lèvres, et je levai les yeux au ciel – réflexe traduisant mon attitude face à une idiotie. Car il me semblait tout à fait improbable que je regrette de passer plus de temps avec Louise, et plus si affinité. J'avais beau ne pas me souvenir d'une partie de la soirée, ainsi que de ma nuit... j'avais la sensation que le courant était passé entre nous, physiquement. Je me souvenais de son baiser, de la façon dont nos corps s'étaient rencontrés sur la piste de danse. Je ne doutais pas que si le reste finissait par me revenir, je n'en aurais que des bons souvenirs. Quant à la femme que je découvrais tout juste, elle ne me semblait pas être du genre de celles qu'on regrette. Au contraire, Louise avait l'air spontanée, amusante, sincère et maladroite. Ce n'était qu'une première impression, mais je lui devinais aussi un côté joueur, taquin... bref, ce que je découvrais de la jolie brune me plaisait, alors pourquoi supposer que j'aurais pu regretter qu'elle me propose autre chose ? N'était-ce pas ce que je cherchais ? Le hasard avait-il bien fait les choses, aujourd'hui ? Je ne savais pas quoi en penser, je préférai donc... ne pas y penser du tout.
Je finis par la rejoindre dans la cuisine, où elle applaudit mes efforts vestimentaires. Je m'étais vêtu, mais certes légèrement. La faute à la chaleur qui régnait dans son appartement. Je ris lorsqu'elle me confirma faire cet effet à tous les hommes, plissant les yeux pour l'observer avec plus d'intensité. « Je suis déçu de n'être qu'un parmi tant d'autres, mais je comprends qu'une femme aussi sauvage soit obligée de chasser plusieurs proies pour se satisfaire » fis-je, rentrant bien entendu dans son jeu. Je ne pensais pas qu'elle était réellement cette femme qu'elle décrivait, particulièrement au vu de sa réaction lorsqu'elle m'avait trouvé nu dans son lit. Puis, il y avait le coussin Pikachu qui devait aussi y être pour quelque chose. Tout à fait le genre de connerie qu'on pouvait retrouver chez moi, le grand gamin immature. Nous échangeâmes ensuite quelques banalités, concernant nos maux de crâne respectifs. Elle faillit s'étouffer à l'idée qu'une taupe me traverse le crâne de droite à gauche, et me donna une légère tape sur le bras en m'ordonnant de ne pas la faire rire quand elle buvait. Je souris, j'avais remarqué chez elle un côté assez tactile mais qui pour le moment, ne se manifestait que lorsqu'elle se laissait aller à certaines émotions. C'était donc assez spontané, si j'en croyais mes observations. Plus sérieusement, la brune et moi nous accordâmes pour dire que nous n'avions probablement pas couché ensemble, que le café et l'hospitalité étaient appréciées... elle s'excusa pour ma chemise, et ma lèvre inférieure qu'elle avait mordue – elle avouait donc enfin que c'était bien elle, et pas l'une de mes chéries.
L'atmosphère changea, imperceptiblement. Je lui parlai des bisous magiques de ma mère, alors que j'étais enfant. J'usais et abusais de l'humour, qui était ma principale arme dans la vie... mais dans le fond, j'étais bien en train de l'inviter à m'embrasser. Lorsque la jeune femme laissa échapper un rire, je crus qu'elle allait m'envoyer bouler en me vannant à son tour. Ainsi fus-je donc surpris lorsque Louise contourna le comptoir contre lequel je m'étais appuyé pour se rapprocher de moi. Elle me traita de baratineur – dommage collatéral – et ajouta que malgré tout, elle s'en voudrait de me laisser souffrir. Nos regards étaient rivés l'un à l'autre, tandis qu'elle s'avançait encore. Sa remarque me fit sourire. J'étais persuadé que ça fonctionnerait mille fois mieux, effectivement. Je sentis son souffle léger – saveur café – se mêler au mien, tant nous étions proches à présent. Mon cœur se mit à battre un peu plus vite, mon corps libéra quelques endorphines alors qu'elle ne m'avait pas encore embrassé. J'adorais le moment qui précédait un baiser. Cette sensation d'impatience, de désir contenu... car à présent qu'elle se trouvait si proche de moi, prête à m'embrasser, je la désirais à nouveau. Ses lèvres se posèrent sur les miennes seulement quelques secondes, légères et douces. Ce fut si court que j'eus immédiatement envie de recommencer, lorsque Louise se détacha de moi. De nouveau, nos regards accrochèrent. Ses yeux bleus, cette sensualité dans son regard... sensualité qu'elle ne soupçonnait peut-être même pas, qui sait ? Déjà je la voyais s'éloigner, et l'envie de lui demander de rester près de moi me prenait à la gorge. « Si tu as envie de quelque chose tu n'as qu'à fouiller, te servir » ajouta-t-elle, et ma spontanéité prit le dessus. Je me servis. Ma main droite se posa sur sa hanche, je l'attirai à moi et glissai ma main gauche dans sa nuque. Je réclamai un nouveau baiser du bout des lèvres, contre sa bouche – attendant une réaction de sa part – tout en collant mon corps au sien avec la sensation qu'il m'avait manqué depuis la nuit passée. Le drap qui entourait son corps glissa, je le sentis partir et lâchai la jeune femme pour rattraper ce qu'elle avait sur le dos et l'aider à le maintenir en place. « Hmph, merde, attends » marmonnai-je, me détachant d'elle à contre cœur pour la laisser serrer le drap correctement autour de son corps – dont le souvenir, étrangement, me revenait très nettement en tête à présent qu'elle était si proche. Je me mordis l'intérieur de la lèvre, et plongeai mon regard dans le sien. « Tu parlais de me servir dans la cuisine, peut-être ? » lâchai-je, léger et le sourire aux lèvres. Je n'étais pas vraiment prêt à la laisser filer, mais je n'étais pas non plus ce genre d'homme qui impose ses envies.
Bizarrement il ne répondit rien quand elle lui dit de faire attention car elle pourrait bien postuler comme il le proposait, quoique, elle savait parfaitement qu’il plaisantait. Qu’il disait cela en l’air, comme une plaisanterie qu’il avait pour habitude de lancer depuis ce matin. Il aimait jouer et ça plaisait à la demoiselle. D’ailleurs, elle jouait elle aussi. Quoique … pourquoi pas, il semblait avoir tout ce qu’elle pouvait apprécier chez un homme. En tout cas il était bien mieux que nombre de ses anciennes conquêtes. Mais elle balayage vite cette idée se concentrant sur ce qu’elle avait à faire. Ils partagèrent leur café et aspirine, ils échangèrent toujours avec une pointe d’humour et de taquinerie. Cela fonctionnait assez bien entre eux. Ils avaient toujours des munitions pour riposter et ne s’en gênait pas. D'ailleurs, il disait être déçu se retrouver un parmi tant d’autre mais que pour une femme sauvage comme elle il était normal de chasser plusieurs proies. Louise souriait et secouait la tête dépitée et amusée d’entendre ses bêtises et pour seule réponse elle lui tira la langue. L’ambiance était plutôt agréable et bonne enfant. Ce qui poussait Louise à être plus sincère avec lui et s’excuser pour ce qu’elle avait pu faire la veille. Quand à nouveau il profitait de l’occasion pour plaisanter mais jouer légèrement les charmeurs aussi. Malgré ça, elle ne pu résister à lui donner ce qu’il voulait. Parce que ça l’amusait mais aussi peut-être parce qu’elle voyait cela comme un défi qu’il lui lançait. Pensait-il qu’elle n’oserait pas ? C’était mal la connaître. Bon oki, Louise avait peut-être aussi envie de partager un petit baiser avec lui puis ce n’était rien, ils avaient déjà fait pire mais au moins de celui-ci elle se rappellerait.
Un baiser, qui ne dura que le temps d’un battement de cils, suffisait à réveiller en Louise des sensations étranges, des papillons virevoltaient au sein de son ventre, et des flashs l’envahissaient à nouveau : une succession des baisers qu’ils avaient pu échanger la veille venait réveiller sa mémoire mais également ses sensations. La passion, le désir, qui l’avaient envahie ce soir-là l’accumulation de tout cela la perturbait. Était-ce la raison de ce si court baiser réparateur. Surement, la jeune femme se sentait un peu perdue. C’était pourtant si agréable mais elle sentait le besoin urgent de s’éloigner de cet homme, se détachant de lui son regard plongeait à nouveau dans le sien, comment ne pas flancher, craquer lorsqu’on tombait dans des yeux si beaux et charmeurs, elle se sentait comme happée mais restait forte et s’éloignait de lui, l’informant qu’elle devait s’habiller que ce drap n’était pas idéal. Mais n’était-ce pas une excuse qui tombait à pique, ce dont elle voulait n’était-ce pas de s’éloigner de lui un moment, histoire d’analyser un peu tout ce qui lui arrivait, tout ce qu’il réveillait en elle et qu’elle ne semblait que maîtriser vaguement. Cependant, elle prit le temps de lui dire qu’il pouvait fouiller et se servir. Elle pensait qu’il devait avoir faim et Louise prenait toujours grand soin de ses invités. Et … soudain … la main de Liam se déposa sur sa hanche et une vague de chaleur s’empara du corps de Louise, la surprise lui vit rater quelques battements de cœur, ce dernier semblait se soulever et s’emballer lorsque Liam s’avança vers elle et déposa son autre main derrière sa nuque. La jeune femme était comme pétrifiée, ce n’était pas la peur qui l’empêchait de bouger ou de parler mais un désir intense qui l’investissait complètement. Les lèvres de son partenaire étaient si proches qu’elle pouvait presque ressentir le baiser mais il n’arriva jamais, le corps de Liam frôlant le sien la fit frissonner mais fit également échapper le drap qui la recouvrait. Liam la lâchait alors pour s’occuper du drap, elle sentit soudain comme un vide, une frustration énorme faire place à la chaleur et au désir qui avait précédemment pris possession de son corps. Ses lèvres se pincèrent l’une contre l’autre et elle leva les yeux au ciel, si déçue. Elle se concentra à son tour sur le drap, frôlant la main de Liam au passage elle rattachait l’objet qui venait de faire partir en poussière le moment le plus exaltant qu’elle avait vécut depuis des mois. Louise releva la tête et à nouveau tombait dans son regard et ne savait que répondre à sa phrase. Il avait avancé de quelques pas et à présent il reculait d’autant de pas, Louise le vivait comme une douche froide. C’était si frustrant. Et ce fichu sourire qui la faisait de plus en plus craquer.
Oui … oui bien sûr … je parlais de ton estomac, de ta faim … Mais qu’est-ce qu’elle fichait ? Oui c’était cela au départ car elle souhaitait fuir les envies qui l’habitaient le concernant mais … il avait fait un pas vers elle, non ?! Elle s’éloignait de nouveau. Se dirigeant vers sa chambre, elle s’arrêta de nouveau juste après le canapé. Bordel ! C’est pas vrai …. La demoiselle explosa presque, porta sa main droite à son front avant de faire demi-tour et assez rapidement elle revenait vers lui. Elle ne voulait pas réfléchir, être sérieuse. Marre d'être sage prends ce dont tu as envie. Pour une fois elle voulait vivre ses envies, ce qu’il faisait naître en elle. Oui elle ne le connaissait pas. Oui elle détestait les hommes qui couchaient avec elle et qu’elle ne revoyait plus par la suite. Mais cet instant, cette matinée avec lui était si particulière. Liam faisait naître, éveillait, en elle des sentiments, des sensations, un comportement qu’elle ne connaissaient pas. Alors ne pouvait-elle pas juste profiter de ce moment sans se poser de question, sans se soucier de rien. Louise avait envie de se baiser. La jeune femme parvenait rapidement à lui, elle collait son corps contre le sien, se rehaussant sur la pointe des pieds, se moquant bien de ce que pouvait faire le drap qui cachait sa nudité. Et prenait possession de ses lèvres généreuses.
Je n'avais faim que d'une seule chose, et clairement ce n'était pas de bouffe. Je ne savais pas vraiment ce qu'il venait de se passer, à l'instant. Est-ce que je venais de me prendre une veste monumentale ? Voir Louise s'éloigner me laissait supposer que c'était le cas, mais sa réaction lorsque je l'avais attirée à moi indiquait tout le contraire. J'avais pourtant senti son souffle se faire court, ses battements de cœur accélérer. Il m'avait semblé qu'elle partageait mon excitation, et pourtant elle n'avait pas répondu à mon baiser. C'est perplexe que je la regardai s'éloigner, m'appuyant de nouveau sur le comptoir derrière moi. Je baissai les yeux vers mon boxer et soupirai, je ne pouvais pas cacher que j'avais envie d'elle à l'instant présent. La voix de la belle brune me fit relever les yeux, elle venait de jurer et s'était arrêtée juste à côté de son canapé – un endroit de l'appartement où je n'avais pas encore mis les pieds, fort heureusement. Je la vis faire demi-tour et me redressai alors qu'elle venait vers moi à grandes enjambées. Mes yeux posaient les questions pour moi : j'avais du mal à comprendre ce qu'elle attendait de moi, pourquoi est-ce qu'elle s'éloignait, revenait... les femmes étaient définitivement des êtres bien étranges. « Marre d'être sage, prends ce dont tu as envie » souffla-t-elle. Il ne fallait pas me le dire deux fois. Ce dont j'avais envie, c'était elle. Il était trop tôt pour le dire, mais il me semblait même que passée l'excitation physique, il y aurait autre chose. L'envie de rester, d'apprendre à la connaître, de passer du temps avec elle. Pour l'heure, en revanche... mes pulsions prenaient le dessus sur tout le reste. A peine eut-elle prononcé ces mots que nos corps se retrouvèrent, malgré le drap qui entourait encore le sien. Elle me sembla avide, ses lèvres se posèrent sur les miennes comme dans mon souvenir de la veille. Louise se disait sage, mais l'image de la panthère resterait définitivement pour moi celle que j'emploierais pour la décrire. Avide, je répondis à son baiser en entourant sa taille de mes mains. Je la voulais plus proche de moi, je voulais sentir sa peau sur la mienne. Son contact m'électrisait. Sans cesser de l'embrasser, je glissai mes mains vers ses fesses – le drap suivit, libérant son corps nu de l'emprise cotonneuse. J'avais envie de découvrir chaque centimètre carré de sa peau du bout des lèvres, j'embrassai sa nuque sans cesser de caresser la moindre parcelle de peau qui s'enflammait sous mes doigts. Le démon du désir avait pris possession de moi, j'attrapai la brune sous les cuisses et la soulevai à la force de mes bras. Ses bras accrochés à mon cou furent le signal pour m'éloigner vers une autre pièce, une pièce dont nous n'avions pas eu le temps de profiter si j'en croyais nos quelques souvenirs de la veille. Je ne cessais de l'embrasser, tout en parcourant la distance qui nous séparait de son lit sur lequel je finis par l'allonger. Me penchant par-dessus la belle brune, je plongeai mon regard dans le sien quelques secondes. Je fus soufflé par le désir que je pouvais lire dans ses grands yeux d'un bleu si clair, et repris ses lèvres un instant. Un sillon de baisers ardents fut tracé de celles-ci jusqu'à sa poitrine, prise en coupe dans mes mains aux larges paumes. Je continuai à descendre, chatouillant sa peau de ma barbe, l'enflammant de mes lèvres fiévreuses. Jusqu'à ses cuisses, entre lesquelles je me glissai. J'avais envie de l'entendre, de la sentir me désirer plus encore. Chaque partie de mon corps vibrait de désir pour la brune, je voulais qu'il en soit de même pour elle. Lorsque je glissai ma langue en elle, je ne pus m'empêcher de grogner à mon tour. Je me sentais serré dans mon boxer, affamé à l'idée de la posséder. Mais je voulais qu'elle atteigne les sommets de son plaisir, avant toute chose.
Par certains côtés Louise pouvait être enfantine, joueuse, impulsive, maladroite mais elle n’en restait pas moins une jeune femme sérieuse et réfléchie surtout en amour. Son romantisme la poussait à chercher, à vouloir, une relation sérieuse même si elle devait être compliquée et tumultueuse d’où ce dont elle aspirait était à trouver l’amour et à partager tout ce qu’elle avait à donner. Comme elle pouvait le voir dans les séries ou les films. Et même si elle avait déjà aimé dans sa vie, elle restait en manque de quelque chose qu’elle désirait tout au fond d’elle : fonder une relation sérieuse. C’est pour ces raisons qu’elle évitait de coucher avec le premier mec qui lui faisait un clin d’œil ou qui lui offrait un bouquet de fleur car ce n’était pas ce qu’elle recherchait, elle voulait le connaître un peu plus en premier lieu. Elle n’était pas de ces filles qui couchaient à droite et à gauche sans vouloir revoir l’étalon en question ou même sans se souvenir de son nom. C’est pour toutes ces raisons qu’elle s’éloignait de Liam sans répondre à son baiser et ses propres envies.
Mais quand elle fut assez loin de lui pour ressentir ce léger vide qui naissait en elle et cette folle envie de se jeter à son cou croître dans son corps et son esprit elle ne pu se retenir et fit demi-tour pour revenir auprès lui. Lui précisant qu’il pouvait prendre tout ce dont il avait envie. Prenant ensuite possession des lèvres de ce dernier, un peu comme la veille, décidément il avait le don de la retourner comme une crêpe, de lui faire faire des choses qui normalement n’avait rien à voir avec sa véritable personnalité. Ou … Liam … faisait-il sortir le lion qu’elle gardait si souvent en cage ? Les mains de cet homme sur ses hanches et son corps plaqué contre le sien réveillaient à la fois la fougue mais la douceur qui la caractérisait habituellement. Louise déposait ses mains de part et d’autre du visage de son partenaire, caressant de ses doigts cette barbe plutôt bien entretenue. En général elle ne craquait pas sur les hommes à barbes mais elle devait bien avouer que ça allait parfaitement à Liam. Elle pouvait sentir les mains puissantes de Liam glisser sur le drap en direction de ses fesses, ce drap qui s’éclipsa de nouveau mais sans gêner qui que ce soit cette fois, rien ne pouvait les détacher à présent. Louise savourait ses lèvres, son léger goût de café, profitait de ses caresses, son corps était envahit par un feu qui ne faisait que croître à chacun des gestes de son partenaire. Sa peau douce et légèrement halée venait rencontrer la peau chaude et soyeuse de cet homme qui ne cessait de lui faire découvrir de nouvelles choses la concernant mais également de nouvelles sensations. Ses lèvres gourmandes et curieuses parcouraient son corps alors que de ses bras il venait la soulever du sol, Louise s’enlaça à son cou plongeant encore une fois son regard dans le sien, lui sourit et l’embrassa de nouveau le laissant l'emmener jusqu’à sa chambre ou plutôt lui donnant son accord, une nouvelle fois, pour qu’il fasse d’elle ce dont il avait envie car elle le désirait aussi. Ils ne cessaient de s’embrasser, Louise jouait même les coquines, mordillant sa lèvre inférieure sans pour autant le blesser cette fois-ci laissant échapper un petit rire, elle qui disait que ce n'était pas son genre. Ses mains allaient se perdre dans la chevelure de Liam, ses doigts se refermaient sur une poignée de cheveux juste un peu plus haut que sa nuque, tirant légèrement sous le coup d'une pulsion et les relâchait quand il la déposait sur le lit. Son visage au-dessus du sien, son regard accrocha le sien, elle esquissa un sourire et se mordit la lèvre inférieure puis se redressa quelque peu pour venir reprendre ses lèvres. Ses lèvres à la fois chaudes et humides quittèrent les siennes pour parcourir son corps de baisers, l’excitation et le bien être envahissait Louise totalement, le feu en elle devenait ardent et désireux de plus encore. Elle laissa échapper quelques rires à sa barbe chatouillant sa peau au passage, elle était si chatouilleuse. Son corps frissonnait du désir qu'il éveillait en elle surtout lorsqu'il se glissa entre ses cuisses. Celles-ci se redressèrent et de replièrent tout de suite. Il est clair que s’ils avaient fait cela la veille elle s’en souviendrait, elle n’aurait jamais pu oublier de telles sensations. A sa langue curieuse et intrépide la fleuriste se mit à vibre, frémir, elle se crispa ses bras venait le long de son corps attrapant les draps au passage, elle ne pu retenir des gémissements, même si elle mordillait ses lèvres pour les contenir ils parvenaient à franchir cette barrière tant le plaisir était jouissif. Son corps se mouvait sans quelle puisse le contrôler, Liam avait les manettes et elle ne gérait plus rien, il réveillait en elle une multitude de désirs qu’elle ne parvenait plus à contrôler. Louise adorait la manière dont il s’occupait d’elle mais elle avait envie de partager un peu plus, à cet instant elle ne voulait pas juste en profiter, elle voulait participer elle aussi. Elle prit appui sur ses avant bras, se redressa. Elle posa la main sur sa tête, ses doigts jouant à nouveau avec ses cheveux et elle susurra son prénom dans un élan de désir qui la faisait toujours frissonner. Liam Elle esquissa à nouveau un sourire charmeur mais joueur également. Elle enleva sa main de sa tête et avec son majeur elle lui fit signe de venir vers elle. Elle voulait de nouveau goûter ses lèvres, elle lui tendit la main pour qu’il vienne à elle, elle replia les jambes et se mit à genou sur le lit. Quand il fut assez près, elle l’embrassait à nouveau, s’avançant vers lui elle venait s’asseoir à califourchon sur lui, ses jambes de part et d’autre des siennes. Elle pouvait sentir la dureté de son membre. Sa langue jouant avec la sienne. Son corps se mouvant contre le sien, sa main droite dansait dans ses cheveux tandis que la gauche trouva l’entrée de son caleçon et y entra avec plaisir pour venir jouer et caresser l’habitant des lieux. Il était si puissant qu’il éveillait en elle le besoin de le sentir s’emparer de son corps.