(#128) - une collocation mouvementé. (Ernesto)

Charlie avait passé la matinée à travailler dans sa boutique, à faire comme d’habitude servir un peu et puis faire des gâteaux, parler avec les clients, avec ses employés, elle alla faire un tour chez son voisin pour discuter un peu de musique, bref c’était une matinée tout à fait banale. Mais charlie n’était pas vraiment au top de sa forme depuis quelques jours elle se sentait très fatigué, donc vers midi elle parla à  ses employés pour leurs dire qu’elle allait se reposer et qu’elle leur laisser la boutique. C’était beaucoup de responsabilité pour des petits jeunos mais elle savait qu’ils allaient y arriver, et puis il y avait Cameron pas très loin alors ce n’était pas un probleme. Elle rentra chez elle à pied. Elle ouvrit la porte et remarqua des chaussures de filles puis un sac, Ernesto était donc rentré avec une femme cette nuit, c’était vrai qu’il était beau et puis se faire offrir des verres par un barman c’est quand même classe. Même si Charlie était fatigué, elle n’avait pas perdue son coté joueur, elle entra dans la chambre. « Béb. » Elle s’arrêta dans son mot avant de faire de gros yeux. « OH MON DIEU. ERNESTO ! COMMENT AS-TU PU ME FAIRE CA ! » Et elle poussa le jeu tellement loin que les larmes montaient aux yeux, c’était tellement plus facile pour charlie de faire semblant de pleuré que de pleurer réellement. La jeune femme qui était avant dans le lit était maintenant en dehors, et pressé de partir à vrai dire. « Tu m’avais dit que tu voulais passé ta vie avec moi. Tu m’as menti… Tu m’as menti. JE TE HAIS. » Les larmes coulaient et la jeune femme partit, la porte claqua et Charlie sourit puis ris légèrement. Elle s’installe à coté de Ernesto. « Tu m’en veux pas J’espère j’avais besoin de me détendre… » avant de déposer un baiser sur sa joue.

Ernesto avait passé une nuit plus que torride, effectivement pas plus tard que la veille après sa journée de travail il avait mit toute son attention pour une jeune femme, sortant les violons, lui faisant croire tout un tas de choses toutes plus abracadabrantes les unes que les autres, mais ça marchait. Résultat, il s'était réveillé aux côtés d'une magnifique brune très bonne belle et surtout qui savait manier le sexe à la perfection enfin après lui bien sûr. Il était onze heures quand ils se réveillèrent tous les deux, bien sûr la jeune femme était collée à lui, chose que le beau blond n'aimait pas, mais il ne disait rien, s'il pouvait espérer se réveiller avec une partie de jambes en l'air c'était tout bénef. De façon joueuse et aguicheuse ils s'échangèrent quelques mots, elle avait faim, lui aussi mais dans un autre sens, et comme il gagnait tout le temps, il fit jouer de ses plus beaux charmes pour obtenir ce qu'il voulait. Et les voilà passer à l'acte, il gagnait tout le temps. Leurs ébats ne durèrent que peu de temps car il entendit une petite voix, puis il vit la porte s'ouvrir et Charlie, qui hurlait et allant même jusqu'à pleurer. Il commençait vraiment à croire qu'elle avait un problème hein. Dans la foulée, Ernesto se détacha de la brunette d'ailleurs il ne se souvenait pas de son prénom, puis se tourna vers sa colocataire, qui était une bonne comédienne. Sa conquête le quitta rapidement, et Ernesto regarda la jolie rouquine s'installer sur son lit, lui parler et lui faire un baiser. Il haussa des épaules et lui répondit « Non même si c'était mon meilleur coup de la semaine. » Il soupira, sortit des couvertures, nu bien entendu puis mit son boxer qui trainait par terre. « Tu travailles pas cette après-midi ? Ah non laisse moi deviner, t'es venue m'embêter. » Il lâcha un léger rire, assez perplexe.

Charlie adorait embêter son colocataire c’était une de ses passions les plus prenantes du moment, donc dès qu’une opportunité s’y présentait elle la saisissait. Et là il avait été dans une situation de sport de chambre et Charlie jouant la copine qui a été trompé, des larmes et puis la jeune femme débarrassa le plancher et Charlie quand à elle ria. Elle lui demanda s’il ne lui en voulait pas, mais elle s’ennuyer, elle avait besoin de se changer les idées, et il avait été là, heureusement il répondit que non même si cela avait été son meilleur coup de sa semaine, elle le regarda en souriant. « Si elle était si bonne que ça tu l’aurais soit appelle par son prénom soit tu lui aurais dit que je jouais la comédie." Il ramenait beaucoup de filles à l’appartement et plus de trois quarts n’avait pas de prénom à vrai dire. Il se leva nu comme un ver et charlie ne cacha pas le fait qu’elle le regardait, et puis il lui demanda si elle ne travaillait pas cette après midi, ou si elle était venue juste pour l’embêter. « Je ne me sens pas en forme, comme si j’allais tomber chaque pas. Donc désolé je ne suis pas venue là pour toi. » ajouta elle en souriant légèrement, elle s’approcha de son colocataire pour ensuite déposer un baiser cette fois-ci très proche de la bouche. « Sois pas triste tu trouveras bien quelqu’un d’autre avec qui coucher plus tard. » ajouta elle souriant avant de sortir de la chambre d’Ernesto pour aller ensuite dans sa chambre enlever sa veste et ses chaussures et s’installer par la suite sur le canapé du salon pour se détendre un peu, et elle alluma la tv, changeant de chaines, rien de bien intéressant à regarder.

Effectivement elle adorait l'embêter et elle le faisait très fréquemment, ce qui agaçait vraiment le jeune homme mais il ne disait rien, préférant prendre ça à la légère plutôt que de s'énerver. Il faut bien l'avouer qu'entre eux, les crises ne manquaient pas et en rajouter une sur le tapis non merci. « J'ai pas de mémoire pour les prénoms en fait.. Et puis non, j'ai tiré mon coup c'est bon, c'était un bon coup mais je vais pas passer ma vie avec elle sous prétexte qu'elle était bonne. » lâcha t-il un peu dans ses pensées, se revêtant de son boxer. Il n'était pas pudique et se trouver nu devant Charlie ne le dérangeait et elle non plus d'après les regards qu'elle pouvait lui lancer, il n'était pas dupe le coco. Ernesto se posait tout de même des questions quant au fait qu'elle soit rentrée alors que logiquement, elle travaillait, la rouquine s'empressa de répondre, une excuse bidon pour lui il est vrai mais qui pouvait être tout à fait valable. Il haussa des épaules, plongeant son regard bleu dans le siens et répondit « Dors alors, et m'embête pas. » Sur ce coup là, il avait peut-être parlé trop sèchement, sûrement parce qu'il avait été vexé de la remarque de la belle. Cette dernière s'approcha alors de lui, assez aguicheuse, et lui donna un baiser sur le coin des lèvres, ce qui le fit sourire un peu. Elle lui sortit ensuite une réplique et il n'eut pas le temps de répondre ou même de l'attraper pour lui l'embrasser vraiment qu'elle s'était éclipsée. Il lâcha un long soupire, rassembla ses affaires qui trainaient dans la pièce et le jeta sur son lit et rejoignit Charlie qui était sur le canapé. Il s'assit à côté d'elle, et ayant une soudaine envie de câlin, il posa sa tête sur les genoux de son adorable colocataire.

Charlie savait bien qu’Ernesto n’était pas fan de se faire taquiner par elle, mais pour elle s’était un moyen de montrer qu’elle tenait à lui, oui c’était une façon bizarre de montrer cela mais elle n’a jamais vraiment su comment montrer cela sachant que ses parents ne lui avait jamais dit qu’ils tenaient à elle, puisque ce n’était pas le cas. Elle avoua a Ernesto qu’elle n’était pas en forme assez fatigué et il lui répondit sur un ton un peu sec qu’elle avait qu’à aller dormir et ne pas l’embeter, elle haussa les épaules, charlie n’était pas le genre de fille à se vexer rapidement donc elle s’en fichait un peu à vrai dire. Elle alla vers lui de façon assez aguicheuse pour déposer un doux baiser sur le coin des lèvres, et puis sorti de la pièce rapidement pour aller s’installer sur le canapé à regarder la télé, elle ne s’attendait pas à voir Ernesto débarquer pour s’installer à coté d’elle et ensuite il posa sa tête sur les jambes de Charlie, elle le regarda en souriant légèrement, et elle se mis à caresser doucement ses cheveux et son visage. « Je croyais que tu ne voulais plus m’avoir dans tes pattes. » ajouta-elle en souriant légèrement. Elle continua de le caresser avant de lui dire totalement génée. « Ernesto… je te l’ai jamais dit … mais merci…de m’avoir accepter en tant que colocataire, je sais pas où je serais si tu ne m’avais pas prise avec toi… donc voilà. Merci. » Charlie n’était pas non plus le genre de fille à remercier comme ça, elle le fait comprendre parfois mais ne le dit pas forcément, mais elle avait eut l’envie de lui dire, parce que c’était vrai que s’il ne l’avait pas accepté, elle aurait dormi dans sa voiture et peut être même que sa boulangerie n’aurait jamais existera.  Elle n’avait même pas essayer de glisser un petit blague même si l’envie y été elle voulait juste être sincère.

La scène que venait de lui infliger Charlie était passée et également le fait qu'elle soit partie, ça lui laissait le temps de "ranger" ses affaires qui trainaient. Bon lui et le rangement ça faisait deux et heureusement dans un sens que la rouquine était là pour mettre de l'ordre dans l'appartement de temps en temps sinon il ne sait pas dans quel état il serait à l'heure actuelle. Breef rangement terminé, il se dirigea vers le salon, il savait qu'il y trouverait la Chapman, elle était affalée sur le canapé, vraiment fatiguée, elle n'avait pas mentit tout à l'heure. Il ne se gêna pas pour s'installer sur elle, et il apprécia beaucoup les caresses qu'elle lui fit. Il ne put s'empêcher de sourire à sa remarque et lui répondit joueur « Certes, mais il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ! » Il posa une fraction de secondes son index sur le nez de Charlie, il avait toujours été tactile, surtout avec les filles. Ernesto était vraiment le genre de mec à ne pas se prendre la tête, et nombreuses étaient les filles qui tombaient amoureuses de lui, alors qu'il se montrait simplement taquin et tactile, les pauvres elles s'étaient toutes prises un râteau. Mais ce qui était bien avec Charlie c'était qu'il n'y avait pas de risques que ce genre de choses arrivent, ils couchaient ensembles, se disputaient mais rien de plus pas de sentiments, des amis-coloc's avec un petit plus ! Puis les mots de la jeune femme le surpris, il fit une tête super choquée, puis un sourire se dessina sur ses lèvres. « Mais t'as pas à me remercie voyons. Et puis si tu n'étais pas là qui ferait le ménage ? Qui me ferait à manger ? Qui serait là pour me faire des leçons de morale barbantes ? Non arrête tes sottises et viens plutôt m'embrasser. » Il ne lui laissa pas le temps de répondre que déjà il avait les lèvres plaquées contre les siennes afin de lui donner un baiser à la fois doux et langoureux.

Quand elle était dans la chambre c’était presque tendue à vrai dire charlie lui avait fait un mauvais coup elle ne pouvait pas dire le contraire, et puis elle était partie s’installer sur le canapé, en train d’essayer de regagner un peu de force, mais il faudrait des mois entiers s’il fallait qu’elle récupère toutes les heures de sommeils manquées. Et Ernesto vint la rejoindre mit sa tête sur ses cuisses et charlie commençait à le caresser doucement pour que cela soit un minimum agréable, elle lui lança un petit pique et il répondit un fameux proverbe qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis et il lui toucha le nez après comme on peut faire à un enfant et cela la fit sourire. C’était plutôt agréable là, eux deux tranquille, ils ne se disputaient pas, c’était un bon moment. C’était aussi pour cette raison que Charlie voulait etre honnete avec lui et le remercié de l’avoir prit avec elle, parce qu’elle ne saurait pas ce qu’elle serait aujourd’hui, c’était avec une stabilité avec son foyer qui l’avait conduit à ouvrir une boutique et autre. Et puis Ernesto lui dit qu’elle ne devait pas le remercié, après il la décrivit un peu comme une femme au foyer, qui faisait le ménage, et qui lui faisait à manger, ou à une mère aussi avec les disputes ce qui lui fait sourire, et puis il lui dit de l’embrasser mais même avant qu’elle ait pu dire quoi que ce soit ce fut lui qui le fit, elle prolongea doucement le baiser. « Et puis tu aurais personnes avec qui coucher quand tu n’as pas envie de bouger » ajouta-elle en souriant, c’était réciproque c’était ça le pire, ce fut à son tour de l’embrasser langoureusement, elle fit balader ses mains vers la nuque du jeune homme. Elle regarda le jeune homme après le baiser. « j’ai plus aucune force là. » ajouta-elle avec un sourire génée, elle se blottit dans les bras de son colocataire en caressant tout doucement son torse, elle savait qu’il aimait bien qu’on le touche et là elle avait juste besoin d’un peu de repos du moins juste pour quelques minutes.

« C'est pas faut » lui répondit-il alors un sourire amusé ses lèvres. Pour une fois qu'ils ne se disputaient, il fallait profiter de l'instant, peut-être même pas de trop puisque avec eux tout allait si vite, leurs réactions étaient toujours imprévisibles. Il prolongea quelques instants le baiser que lui donna Charlie en retour, puis elle prit de nouveau la parole, afin de lui dire qu'elle était fatiguée enfin plutôt qu'elle n'avait plus aucune force. Il la regarda alors droit dans les yeux et lui caressa le visage de son pouce au niveau de sa joue, et lui fit un petit sourire. La jeune rousse se blottit alors contre Ernesto, qui l'enveloppa de ses bras afin de peut-être la rassurer. Cette dernière caressa même son torse, et il ne put s'empêcher de sourire une fois de plus. Leurs moments tendresses étaient rares, tellement rares qu'Ernesto se demandait ce qu'il avait bien pu se passer. Habituellement ils se lançaient sans cesse des piques, jamais rien de méchant il est vrai mais tout de même, jamais ils ne s'étaient vraiment parler sans s'insulter et voilà que maintenant Charlie lui avait quelques minutes auparavant annoncé des déclarations, des remerciements bref tout pour étonner le Dolce. Ce dernier prit la parole pour dire « Tu veux boire quelque chose ? » Dans son cas, il avait soif et c'était la moindre des choses de demander à sa colocataire si elle aussi avait envie de se désaltérer.

Un moment aussi calme dans l’appartement 128 c’était bien rare, il y avait souvent des disputes, des chamailles tout le temps, mais là déjà charlie était fatigué donc elle était bien plus silencieuse que d’habitude, quand elle le veut elle peut parler pendant des heures mais elle ne le faisait pas non plus souvent parce qu’elle savait que c’était chiant. C’était des moments comme ça qui lui manquaient du calme et de la tendresse même si c’est avec Ernesto c’est toujours bon. Elle apprécié le coup moment câlin qu’ils venaient de faire. Le jeune homme demanda si elle avait soif elle se releva pour le laisser partir en direction de la cuisine « de l’eau ça suffira merci ! » ajouta-elle avec un petit sourire, pendant ce temps là elle changea de place, et alluma la télé. Il revint avec les deux verres elle prit le sien et lui fait un sourire « merci beaucoup monsieur. » et déposa un doux baiser sur sa joue, elle but une gorgée de son verre d’eau et puis se mit à embêter un peu ernesto, en le touchant un peu partout avec le bout de ses doigts, comme les enfants pourraient le faire à vrai dire, et puis elle rit sans vraiment s’avoir pourquoi. Elle le regarda un instant et l’embrassa longuement en se serrant un peu contre lui, elle avait besoin d’affection à ce moment précis elle allait le combler dans la compagnie d’Ernesto.

Habituellement des cris s'élevaient tout le temps dans l'appartement 128 soit dû aux disputes, soit aux ébats des deux colocataires et pourtant là régnait une atmosphère douce et calme, qu'Ernesto tentait coûte coûte de garder, ça serait même peut-être le moment de parler avec Charlie, de lui avouer même son son ex mari lu faisait du rentre dedans. Il s'était levé afin de prendre à boire, elle voulait de l'eau et lui un coca. Lorsqu'il revint auprès d'elle, sourire aux lèvres, la rouquine le remercia, « De rien mademoiselle. » Il s'affala confortablement dans le canapé, et apprécia le contact des lèvres de Charlie sur sa joue et but une gorgée mettant toute son attention sur la télévision. Et visiblement la fatigue de la jeune femme s'était dissipée, puisqu'elle venait embêter Ernesto alors qu'il était tranquillement posé. Elle le touchait partout, partout -ou presque-, il souriait, riait mais restait tout de même au fond du canapé ne voulant pas trop que son désir augmente en un rien de temps. Il prolongea malgré tout le baiser, une main posée dans sa nuque, l'autre sur la joue de la belle. Cette dernière vint se coller un peu plus à lui, lui qui la ramena toujours contre son torse nu. Miss Chapman avait besoin d'affection, même si elle était un peu plus âgée que lui, parfois il la prenait pour son gros bébé, une peluche. Il relâcha les lèvres de sa colocataire plongea son regard bleu dans le siens et lui fit un sourire avant de lui dire « T'es mignonne en fait. »

Ils étaient dans le canapé tranquillement installés, et puis charlie se mit à le toucher un peu partout et cela l’amuser et elle voyait bien qu’il aimait bien ça aussi, ils s’embrassèrent, ils étaient collés l’un à l’autre, il la ramena vers elle et prolongèrent un très long baiser. Il s’arrêta et la regarda dans les yeux pour lui dire qu’elle était mignonne. Elle fit une moue assez bizarre c’était pas le genre de chose qu’on lui disait à vrai dire donc elle ne savait pas dans quelle sens le prendre, elle s’écarta de lui quelques secondes. « Merci ? Tu dis mignonne de l’intérieur genre dans mes comportements et tout ou mignonne de l’extérieur parce que là c’est pas cool, c’est pas les même adjectifs tu vois pour … ça. » elle fit un mouvement pour indiquer son corps et son visage. Elle recevait beaucoup de compliment à cause de ses vidéos, et autre et à vrai dire c’était par moment très perturbant, mais jamais on lui disait qu’elle était mignonne mais plutôt sexy. Elle regardait Ernesto avec ses grands yeux verts avant de l’embrasser de nouveau doucement. Et puis elle arreta le baiser « dis moi… Pourquoi est ce que je suis si … bizarre. Regardes j’arrive même pas à apprécier un compliment. Désolé je suis une quiche. » ajouta-elle avec un sourire un peu géné. On savait que Charlie n’était pas dans son état quand elle remercié quelqu’un et en plus s’excusa en moins de deux heures.

Les deux colocataires se câlinaient, c'était rare qu'ils mettent autant de temps avant de passer à l'acte, au moins un changement avait lieu et c'était peut-être une pas si mauvaise chose que ça. Les petits attouchements que Charlie faisait à Ernesto lui plaisait, même beaucoup et quand il goûtait à ses lèvres le plaisir était plus intense. Il y mit fin une fraction de seconde afin " d'admirer " la belle rousse, et lui fit un compliment super gentil, mais chose imprévue, elle se braqua. Genre son compliment ne lui faisait pas plaisir, ce n'était pas tous les jours que le blondinet complimentait quelqu'un et surtout pas sa colocataire mais elle, visiblement elle ne voulait pas être complimenté. Ernesto la regarda avec des yeux ronds, l'air de dire " tu te fous de moi ? ". Il la laissa dans ses délires, relâcha la jeune femme, de sorte qu'il ne la touchait plus, elle était toujours un peu affalée sur lui mais lui ne voulait plus de contact physique avec elle, pour le moment. ( ) Il ne rétorqua pas, ignorant Charlie qui reprit finalement la parole pour s'excuser. Wouhaa première fois qu'il entendait de tels mots de la bouche de miss Chapman, mais peu lui importait. Il se leva alors brusquement du canapé et lança « Je vais me laver, je pue le bouc. » Même s'il était un peu énervé, il faisait une petite note d'humour, c'était tout naturel chez lui en fait. Ernesto se dirigea vers la salle de bain, mit la porte contre une fois à l'intérieur puis ôta son seul vêtement, son boxer afin de mettre sous l'eau, assez vexé en repensant à la scène qui venait de se produire.

Oui Charlie réagissait au quart de tour c’était normal en étant totalement crevé tout ce qu’elle voulait c’était dormir, la pauvre petite elle n’était plus vraiment elle-même quand elle était crevé. Elle était soit plus douce soit plus énervé cela dépendait de ce que la personne pouvait dire ou faire. Ernesto l’avait mal pris ce qui était totalement normal et puis il parti en donnant l’excuse qu’il puait et qu’il avait besoin d’une bonne douche, elle le laissa partir elle n’avait pas la force d’être un peu perverse et de le suivre, elle avait eut envie de le retenir et de dire une nouvelle fois qu’elle était désolé, mais c’était peut etre trop. elle s’allongea sur le canapé et à vrai dire en un moins de deux elle s’endormit pour une fois qu’elle s’endormait rapidement, mais cela se voyait bien qu’elle avait besoin de dormir, de repos, et de calme alors un peu de sommeil ne lui ferait pas de mal. Elle rêvait ou plutôt revivait des moments de son enfance en rêve, ou plutôt des moments qu’elle aurait aimé pourvoir passé lorsqu’elle était petite, les choses que tout les enfants ‘normaux’ faisaient avec leurs parents comme jouer à la dinette avec sa mère ou même apprendre à jouer du baseball, elle n’avait jamais connu la stabilité dans son enfance et encore aujourd’hui sa vie restait bancale

D'un autre côté Ernesto aussi avait un caractère particulier, il était très susceptible donc d'un autre côté elle n'était pas totalement en tord dans l'histoire. Il prenait tout son temps sous la douche, certainement pour éviter Charlie le plus possible, pas très humain comme réaction mais il fallait le comprendre. Savonné itout, il se rendit compte de plusieurs choses, la première, il n'avait pas de serviette, la deuxième il n'avait pas de vêtements non plus et la troisième pour conclure, il ne voulait pas appeler Charlie pour l'aider. Mais il ne voyait que cette dernière remarque. « CHAPMAN ! Viens ! » hurla t-il. Pas de réponse.. « Putain Charlie viens merde ! » Deux grossièretés dans une même phrase, la grande classe. Ernesto se rendit compte qu'elle lui faisait la tête, du haut de ses vingt quatre ans avec des réactions pareilles, il lui en donnait trois pas plus. Le blondinet se sentit donc obligé de sortir de la douche nu, il mit le pied hors de la salle de bain et quand il passa dans le salon il ignora totalement Charlie affalée dans le fauteuil. Dans sa chambre, il enfila un boxer ainsi qu'un T-Shirt propre pour à pas de loup se diriger dans le salon, prendre son verre d'eau sur la table et au lieu de le boire, le jeta en plein dans la figure de la rouquine marmonnant « Tiens ! » On battait le record de maturité là

mais non

Quand Charlie dormait elle n’entendait absolument rien, donc elle n’entendit pas l’appel d’Ernesto dans la salle de bain, elle n’entendit pas ses grossièretés, elle était tombé dans les doux bras de Morphée. Elle se réveilla en sursaut quand son adorable colocataire lui jeta un verre d’eau à la  figure, un peu perdue pendant les cinq premières secondes, elle regarda Ernesto avec un regard noir, parce qu’il savait qu’elle été crevé, mais cela n’avait pas empêcher son geste. « Tu fais chier Dolce. » Elle était trempé, ses cheveux avait dégouliné sur sa robe, qu’elle enleva en direction de la salle de bain où elle fit sécher ses vêtements, et encore en sous vêtements elle alla à l’autre bout de l’appartement, dans sa chambre, une fois rentré elle claqua la porte et enfila  un short de sport et un débardeur et mis des baskets, elle alla courir c’était ce qu’il lui fallait pour se détendre un peu et puis par chance elle serait fatigué ensuite. Donc elle sorti de l’appartement sans même faire gaffe à ce qu’Ernesto pouvait dire ou être, elle revient une heure plus tard en sueur, elle alla chercher des vêtements propres pour ensuite aller prendre une bonne douche chaud, en espérant qu’après les deux soit moins énervés et plus calmes. L’appartement 128 ou l’appartement des gros chieurs.