Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Je sentais son corps réagir à chaque fois que je bougeais imperceptiblement la langue autour du point le plus sensible de son anatomie, et ça me rendait dingue. Le moindre gémissement, frémissement ou soupir de la jeune femme était un peu comme ma Kryptonite, et plus son corps se tendait et vibrait de plaisir sous mes caresses, plus le mien réclamait son plaisir. J'étais de ces hommes qui ne peuvent prendre leur pied au lit seul, il fallait que je sente ma partenaire excitée pour l'être moi-même... et pour le coup, Louise répondait merveilleusement à mes attentes au vu de la façon dont elle réagissait. Sa main dans mes cheveux exerçait de légères pressions par moments, je la sentais me guider sur le chemin de son plaisir. Tout à coup, elle me relâcha et susurra mon prénom d'une façon telle que je me redressai pour plonger mon regard dans le sien. Elle était taquine, même au lit – Louise m'adressa un léger signe du doigt, qui me fit sourire et revenir vers elle. Nos lèvres se découvrirent à nouveau, et je fus d'autant plus excité qu'elle m'embrasse alors que je venais de découvrir son intimité du bout de ma langue. J'aimais les femmes qui ne craignaient pas de partager un baiser après ce genre de caresse, ça m'excitait considérablement. Je n'en avais toutefois pas besoin, déjà prêt à exploser ce boxer trop serré depuis de nombreuses minutes. D'autorité, Louise passa au-dessus de moi et s'installa à califourchon sur mon corps devenu sensible à ses caresses. J'aimais les femmes qui savaient prendre les devants, bien que généralement c'était moi qui menait la danse. J'étais assez dominant en matière de sexe, mais je n'étais pas contre un peu de changement. Lorsque sa main glissa sous le tissus de mon boxer, je ne pus retenir quelques grognements satisfaits, étouffés par les baisers incessants de la brune. Mes mains parcouraient sa peau, agrippant ses hanches avec la férocité du désir qui m'animait à chaque nouveau mouvement de la jeune femme. Je n'en pouvais plus d'être étriqué, je me tortillai légèrement pour me détacher d'elle l'espace d'un instant. « Enlève-le » ordonnai-je d'une voix sourde, et lorsque ce fut fait je la laissai reprendre sa place à califourchon sur moi. Il aurait suffit que je la soulève légèrement pour la posséder, mais je n'étais pas inconscient. Je me contentai de sentir son excitation mouiller mon sexe tandis qu'elle se frottait contre moi, qui haletait de désir à l'idée de la faire mienne. Ne supportant plus ses caresses, je roulai sur le côté et l'allongeai, de nouveau maître de la situation. « Dis-moi que tu en as, Louise » susurrai-je à son oreille, tout en me frottant à elle sans vergogne. La jeune femme me désigna le tiroir de sa table de nuit, sans doute aussi pressée que moi. J'y trouvai une boîte de capotes, et en enfilai une sur mon sexe dur en quelques mouvements précis. Je me languissais de pénétrer l'intimité de la belle brune, ainsi je revins au-dessus d'elle pour reprendre possession de ses lèvres. Doucement, sans cesser de l'embrasser, je m'insinuai en elle. Son corps accueillit le mien, étroitement serré autour de mon pénis qui découvrait une nouvelle aire de jeu. Je ne parvenais pas à retenir mes gémissements rauques, tant la sensation était agréable. Les vas-et-viens furent d'abord lents, je ne voulais pas risquer de lui faire mal... et lorsque je fus sûr qu'elle prenait autant de plaisir que moi, j'accélérai le mouvement. Ses jambes enroulées autour de mon ventre me donnaient l'impression qu'elle voulait que je la pénètre toujours plus fort, ainsi je me redressai et lui murmurai quelques mots à l'oreille. « Tourne-toi, Lou », quelques mots glissés d'une voix douce mais sur un ton ferme. Le surnom était venu naturellement. Lorsqu'elle me présenta son dos, je remarquai enfin son tatouage sur lequel je m'attardai quelques instants. Le sexe collé contre le sien, mais sans la pénétrer toutefois, je me penchai en avant et embrassai sa peau. Je caressais ses formes, appréciant la vue en me mordant les lèvres. Du bout des doigts, je traçai les contours de la branche de cerisier. J'avais envie de revenir, de prendre encore possession de son corps... mais j'attendais qu'elle me fasse un signe, qu'elle me demande de le faire ou mieux, qu'elle s'empale d'un coup de reins sur mon sexe en érection, jusqu'alors frôlant le sien.
Il était impossible pour Louise de ne pas répondre ou se laisser aller à tout ce qu’il provoquait en elle, sa langue curieuse la rendait folle elle ne pouvait se retenir d’onduler son corps et de laisser aller ses gémissements de plaisir. Ses doigts s’agrippant au drap, elle aurait pu les déchirer, ses fesses se décollant du lit, la courbure de ses riens se creusant un peu plus. Liam était devenu le maître de son corps, il en faisait ce qu’il pouvait sans qu’elle ne puisse rien maîtriser. Mais elle voulait plus, elle voulait jouer, participer autrement, lui donner tout autant de plaisir. Elle appréciait les hommes qui ne se préoccupait se leur compagne et pas seulement de leur propre plaisir, Liam était de ces hommes, du goût et de la fermeté de ses lèvres elle avait envie mais de bien plus encore. Enfantine mais femme aussi, oui elle ne se voyait pas comme une aguicheuse, une chaudasse, mais elle en restait pas moins une femme à la sexualité éveillée. Le désir se faisait plus grand et oppressant elle prononçait ou plutôt murmurait son prénom dans un gémissant. Son prénom qu’elle trouvait de plus en plus beau et qu’elle aimait prononcer. D’un signe de l’index elle lui demandait de venir à elle, reprenant possession de ses lèvres charnues, se fichant pas mal d’où avait pu traîner sa langue. Bien au contraire. L’excitation ne faisait que croitre quand elle venait prendre place que lui, à califourchon, elle pouvait sentir son membre excité contre son intimité humide de plaisir. Leurs baisers étaient de plus en plus sensuels quand il lui demanda de lui ôter son caleçon alors que sa main jouait avec son pénis. Ce petit ordre l’amusa, la fit sourire mais voulut rétorquer qu’elle n’avait pas d’ordre à recevoir dans sa chambre mais elle se retint, se contenta de le regarder dans les yeux instant, comme le temps de la réflexion ou de la provocation, puis elle s’exécuta. Finalement, elle aimait qu’il la guide, qu’il lui dise quoi faire. C’était un peu plus excitant encore. Elle fit glisser le boxer le long de son corps, ne le quittant pas du regard. Puis elle revint à son point de départ, chevauchant son étalon leurs deux sexes maintenant libres et étroitement liés. Puis il reprenait les rennes, le pouvoir, il allongeait Louise à nouveau sur le lit pour venir au-dessus d’elle. Sa bouche à l’oreille de la jeune femme lui demandait dans une voix haletante ou plutôt espérait qu’elle ait des préservatifs. Sa voix à cet instant ne manqua pas de faire rire la demoiselle, elle imaginait sa tête si elle lui avait dit non. Pouvait-elle lui faire ce genre de blague ? Non. Elle ne le voulait pas, elle avait bien trop hâte de le sentir en elle. Dans le tiroir de la table de chevet.
Liam enfila le préservatif en un temps record. Il était très adroit surement le désir lui donnait l’habileté nécessaire. Faut dire que Louise n’avait pas l’habitude de le faire. Elle devrait peut-être penser à s’entraîner. De nouveau ils échangeaient des baisers fougueux et passionnés quand il prit possession de son corps, de son antre, une chaleur se diffusa dans le corps de Louise. Corps qui se cambra sous l’intrusion délicieuse de son partenaire de jeu. Leurs deux corps bougèrent au même rythme pour une danse incroyable et sensuelle. Il commençait à faire si chaud que le corps de Louise commençait à perler légèrement. Ses mains ou parfois ses ongles descendants le long du dos de Liam pour parvenir ensuite à ses fesses dures et fermes comme elle les avait imaginées. Il était certain qu’il faisait du sport. Alors que ses jambes venaient se croiser autour de sa taille ce qui facilitait leurs mouvements en cadence. Le rythme, le tempo, les accouts se faisaient plus rapides et endiablés. Comme si leurs corps étaient possédés par l’autre, ils remuaient à l’unisson, Louise se laissait guider par son partenaire mais semblait lui demander plus en même temps juste par son comportement, sans même dire un mot. Alors qu’elle fut surprise de le voir se redresser, encore son regard, comment y résister, elle avait de plus en plus de mal à y parvenir. Il lui demandait de se tourner mais ce n’était pas ça qu’elle retint le plus. Elle obéissait et pivotait pour se mettre sur le ventre, comme machinalement car son esprit avait enregistrer l’information mais il restait bloqué sur le surnom qu’il venait de lui donner comme si cela avait de l’importance. C’est vrai ils couchaient ensemble alors qu’est-ce que ça pouvait bien faire qu’il l’appelle Louise ou Lou ou chérie comme précédemment. Et bien bizarrement pour la demoiselle cela avait de l’importance et elle fut un instant comme enivrée par ce surnom qu’il venait de lui murmurer à l’oreille. Elle s’attendait à ce qu’il la pénètre à nouveau et qu’ils reprennent leur rodéo endiablé mais il ne faisait rien. Elle le sentait tout contre elle mais il restait inerte. Il déposa un baiser sur sa peau qui en réclamait plus mais de nouveau plus rien. Doucement, elle éloigna ses cheveux et tourna légèrement la tête vers lui il semblait subjugué par son tatouage. Elle vit et sentit ses doigts redessiner sa branche de cerisier japonais en fleur. Elle émit un léger sourire avant de lui dire. Tu préfères cueillir une fleur ou me cueillir moi ? Question pertinente pour une fleuriste. Elle ne lui laissa pas vraiment le temps de la réponse car elle désirait tant le sentir à nouveau en elle. Quelle reculait légèrement vers lui, de sa main elle s’aidait pour prendre possession de ce qu’il avait confisqué et elle se redressait pour venir plaquer son dos contre son torse, s’imbriquant parfaitement, leur corps étaient à genou sur le lit, l’un en l’autre et la chevauchée endiablée pouvait reprendre. Laissant tomber sa tête en arrière contre son épaule, elle venait déposer des baiser dans son cou. .
Je relevai les yeux vers Louise, qui semblait perturbée à l'idée que je m'arrête en si bon chemin. J'étais curieux de voir sa réaction, allait-elle me supplier de poursuivre ou prendre la décision seule ? Son sourire, que j'apercevais au coin de ses lèvres pleines, m'amusa – de même que sa question. « Toi, c'est évident » lui répondis-je avant d'embrasser à nouveau la peau de ses épaules. Je les trouvais particulièrement attirantes, allez savoir pourquoi. Mes mains, jusqu'alors occupées par son tatouages, caressèrent la peau de son ventre et trouvèrent leur chemin jusqu'à la poitrine de Louise. Elle était douce, ferme et semblait avoir été créée pour être logée au creux de mes paumes. Le désir n'était pas retombé, bien loin de là. Il était tellement élevé que cette petite pause me permettait de me remettre de mes émotions, et de gérer la pression pour permettre à nos ébats de durer plus longtemps. Je n'étais qu'un homme, après tout... un homme confronté à une femme particulièrement attirante, sensuelle et féline. La belle brune sembla perdre patience, elle se redressa et plaqua sa peau humide contre la mienne – qui l'était tout autant, je crevais littéralement de chaud. Je sentis sa main s'emparer de mon sexe, qu'elle guida et d'un coup de rein autoritaire, m'ordonna de poursuivre en s'empalant sur moi comme une amazone aurait pu le faire. Je grognai de plaisir quand je sentis son antre mouillé de désir autour de mon sexe – malheureusement enfermé dans son écrin de plastique, ce qui ne suffisait pas à me faire bouder mon plaisir. Ses lèvres embrassèrent mon cou, mes mains caressèrent ses tétons qui pointaient fièrement vers le plafond. Je glissai ma main droite sur son ventre, puis de plus en plus bas. Doucement, je repris mes mouvements en m'enfonçant en elle à intervalles réguliers. La position de la brune était idéale pour que je lui fasse ressentir un double plaisir, ainsi glissai-je donc la pulpe de mon index contre son clitoris, que je m'appliquai à titiller jusqu'à le faire gonfler de plaisir. Je restai ainsi à lui donner du plaisir par mes coups de reins et mes caresses de longues minutes, fasciné par l'effet que je produisais sur la belle brune. Elle aurait pu me faire jouir rien qu'aux sons qui s'échappaient d'entre ses lèvres. Sentant que l'excitation devenait difficile à gérer pour moi aussi, je lâchai son sein de ma main gauche et exerçai une légère pression sur son corps afin qu'elle se replace à quatre pattes. Je ne cessai pas mes caresses de la main droite, attrapai sa croupe de la gauche et m'enfonçai plus fort en elle. Mes mouvements se firent de plus en plus rapides, de plus en plus profonds et puissants. Je sentais le plaisir monter à une vitesse fulgurante, plaisir que j'essayais de brider un maximum. Je voulais l'entendre encore, je voulais la sentir vibrer alors que j'étais en elle, j'espérais pouvoir l'attendre avant l'ultime sursaut. Pourtant, mes gestes se faisaient de plus en plus bestiaux, je ne me contenais absolument plus au niveau sonore. Elle me rendait si dingue que j'en arrivai même à murmurer son prénom à plusieurs reprises, sur le point d'éjaculer.
Louise en présence de Liam était plus féline, coquine et joueuse que d’habitude. Il semblait réveiller en elle des pulsions, des facettes de sa personnalité encore inexplorées. Elle n’en pouvait plus de l’attendre, ses caresses la rendaient toute chose, ses baisers également, elle était avide et gourmande de lui. Amusée par la façon dont il avait de jouer avec son tatouage elle ne pu résister à la terrible envie qu’elle avait, à nouveau, de le taquiner. Il répondait que c’était elle évidemment. Réponse qu’elle attendait avant de prendre en main les choses, il aimait tout gérer, du moins c’est ce qu’elle pu observer mais là encore, elle décidait pour lui. De sa main elle montrait le chemin à son sexe, le guidant en douceur vers le chemin des délices. Se redressant pour plaquer son dos contre son torse bien dessiné, d’une main il caressait ses seins, jouait avec son téton qui répondait au garde à vous comme un bon soldat. Puis son autre main découvrait son ventre et continuait son exploration jusqu’à son entre-jambe, son clitoris émoustillé par le jeu de son doigt se gonflait alors que tout le corps de Louise frémissait au toucher et au à-coups de son partenaire. Il allait et venait en elle toujours plus vite, plus fort et plus profond qu’elle se cambrait sous le plaisir, gémissant tout en mordillant sa lèvre inférieure pour ne pas crier plus fort. Son doigt agile, lui donnait toujours plus de plaisir. Elle ne pouvait nier qu’il n'était un débutant, il en connaissait un paquet sur le corps des femmes sur leur points faibles. Il tapait toujours en plein dedans. Il n’était peut-être plus un charmeur à ce qu’il disait mais il en avait été un à une certaine époque Louise n’en doutait pas. Ou comme certains, il lui avait peut-être mentit, après tout pourquoi le croire sur parole. Elle le connaissait à peine, combien de gars avant lui l’avait eu en lui mentant et en la séduisant. Pourtant quand elle croisait son regard elle ne pouvait croire qu’il n’était pas sincère et qu’il ne faisait que jouer les séducteurs. Son bassin comme envoûté par le corps de son partenaire montait et descendait en suivant le rythme endiablé qu’il lui imposait mais qu’elle savourait avec plaisir. Tout en elle était proche de l’explosion, elle en voulait encore plus c’est à ce moment qu’il la guida, la faisant se mettre à genou sur le lit, s’empara de sa hanche d’une main alors que l’autre ne cessait de faire frémir sa petite perle qui rougissait et grandissait un peu plus à chaque seconde. Les coups de reins de Liam se faisaient plus précis, plus ferme faisant échapper à la jeune femme des petits cris de plaisir qu’elle tentait d’étouffer en mordillant son pouce mais revenait vite en position de départ ne pouvant tenir en appui sur une seule main tellement les coups devenaient puissants, Louise n’était plus très loin de sa limite, elle voulait tenir plus longtemps pour lui mais elle devrait bientôt s’avouer vaincue par son plaisir. Il faut avouer que Liam l’attaquait de tout côté elle ne pouvait pas tenir ainsi très longtemps, c’était presque de la torture, agréable, mais de la torture tout de même. Comment résister ? Surtout que l’entendre gémir était excitant mais il commençait même à prononcer son prénom ce qui la rendait dingue. Quand d’un coup de reins elle sentait qu’elle allait venir. LIaam Elle finissait en apothéose, gémissant son prénom par plaisir mais aussi pour s’excuser et le prévenir mais elle n’en eut pas le temps, son corps se mit à frémir puis elle se cambra sous l’effet d’un plaisir intense qu’elle ne parvenait plus à retenir et qui l’envahissait suivis de légers spasmes intimes qui semblaient jouer avec le sexe de son partenaire. Et cette chaleur qui se déversait en elle, en un éclat, elle se sentait si vivante soudain. Essoufflée, en sueur, éreintée mais en vie. Ses bras tremblaient et ne pouvaient plus la tenir, elle persistait pour lui.
Son corps se cambra alors qu'elle criait mon prénom, ce qui fut pour moi le signal que j'attendais. Je me retenais avec énormément de difficulté, ainsi quand je sentis son sexe se contracter autour du mien, je rejoins la jeune femme dans le plaisir en gémissant et soufflant, presque ébahi par la qualité de l'orgasme. J'étais crevé, d'une excellente fatigue pour le coup. L'orgasme avait explosé, intense... mais contrairement à la belle brune, je n'en ressentais déjà plus les effets. En sueur, je soupirai en posant ma main droite sur la hanche de Louise. « Putain » finis-je par dire, en soupirant comme après un excellent repas. Je remarquai ses bras qui tremblaient et l'attirai à moi pour qu'elle reprenne sa position initiale – son dos collé à mon torse. Entourant son corps frêle de mes bras, j'embrassai son cou avec une certaine tendresse. « Je remercierai le type qui m'a traîné en boîte hier » murmurai-je à son oreille, un sourire dans la voix. C'était ma façon à moi de lui avouer que j'avais adoré ce qu'il venait de se passer entre nous. Je ne pouvais pas rester éternellement en elle, ainsi je lâchai la brune pour glisser mes doigts à la base de la capote et me retirer. J'ôtai le préservatif, toujours à genoux sur le lit, et fis un nœud sur celui-ci histoire qu'il ne coule pas partout. Je le posai ensuite sur le sol et me laissai tomber dans le lit, sur le dos. Nos regards se croisèrent, et je souris à la jeune femme. J'ouvris le bras le plus proche d'elle et lui fis un petit mouvement de tête, comme pour l'inviter à se blottir contre moi – j'aimais ces moments d'intimité, après l'amour. Je fixai ensuite mes yeux sur le plafond, j'avais récupéré mon souffle mais j'avais du mal à me rendre compte de l'alchimie qu'il venait d'y avoir entre nous. Il m'arrivait de ne pas faire cet effet à une femme, simplement parce que nous n'étions pas sur la même longueur d'ondes. Ici avec Louise, notre complicité naissante s'était traduite dans nos ébats, ce qui laissait présager du bon sexe... mais je ne m'étais pas attendu à ce que ça soit aussi intense. Ça me donnait encore plus envie de la revoir, et j'étais en train de songer que j'espérais que c'était pareil du côté de la jeune femme. Soudain, je me rendis compte d'une chose qui me fit légèrement rire. Je tournai le visage vers Louise et lui révélai ce qui m'amusait : « je ne sais pas si c'est toi ou l'aspirine... mais je n'ai plus mal au crâne. Tu es médecin, c'est ça ? » Je ne savais pas grand-chose de la jolie brunette, ça me permettait par la même occasion d'enquêter sur son métier – tout en lançant une plaisanterie, par rapport à mon mal de crâne post gueule de bois qui avait tout simplement disparu. La libération d'endorphines avait bien fait son œuvre. J'espérais qu'il en était de même pour Louise, qui pourrait ainsi profiter de son week-end.
L’explosion de plaisir de Liam ne se fit pas trop attendre, il vint quasi en même temps qu’elle ce qui ravissait la jeune femme, elle trouvait tellement agréable que l’orgasme vienne à l’unisson. « Le putain » qu’il lâcha plu à Louise satisfaite de voir qu’il avait pris son pied lui aussi et elle ne pu que répondre par un rire franc et amusé. Il y a bien longtemps, voire jamais, qu’elle n’avait été aussi sauvage mais également sur la même longueur d’onde que son partenaire. Ce qui rendait la chose encore meilleure. D’un geste il la ramenait contre lui, avait-il besoin du contact de leurs corps à nouveau où voulait-il la sauver de ses tremblements. Elle n’en savait rien mais elle appréciait le geste. Ses bras puissants l’enlaçait, il déposait des baisers tendres dans son cou, elle appréciait cela sans rien dire mais avec un joli sourire aux lèvres. Il pouvait être si tendre et imprévisible. Il venait murmurer à son oreille qu’il remercierait le mec qui l’avait amené en boite, elle tourna son visage vers le sien, une lueur dans les yeux et lui répondit du tac-o-tac, encore une fois sans réfléchir…
Je pourrais le remercier moi aussi ?!
… Cette phrase n’était pas ambigue, bien évidemment elle ne proposait pas ses charmes pour le remercier. Elle se trouva gênée une nouvelle fois.
… Enfin je veux dire … tu lui diras merci de ma part et je … enfin j’ai adoré moi aussi.
Louise avait toujours le don de s’enfoncer parfois, d’être drôle sans le vouloir c’était son petit côté maladroite. Elle resta un moment à genou, légèrement fébrile alors que Liam s’occupait proprement de son préservatif ce qui encore une fois n’était pas le cas de tous les hommes qu’elle avait pu croiser même s’il n’y en avait pas eu un nombre rocambolesque. Il se coucha ensuite sur le dos, elle fut si surprise qu’il ne se lève pas pour prendre une douche ou pour se rhabiller. Qu’elle resta à le regarder un instant. Quand il lui sourit elle fondit intérieurement et quand ouvrit son bras et l’invita à s’y blottir. Elle ne se fit pas prier, elle esquissa un large sourire et se lovait contre lui, voulant profiter de ce moment, peut-être ne durerait-il qu’un court instant mais elle avait besoin de la tendresse qu’il lui offrait. Encore légèrement haletante elle tentait de récupérer son souffle. Du bout de son index elle s’amusa à dessiner sur son torse quand il lui demanda si elle était médecin car son mal de crâne avait disparu, le sien aussi d’ailleurs, mais c’était sûrement du à l’aspirine et non à elle. Mais cette idée de se découvrir un peu plus lui plaisait, elle ne voulait pas se souvenir de lui comme un parfait inconnu, joueuse elle se releva et monta à califourchon sur lui, lui présentant son dos.
Non pas médecin, infirmière parfois, mais je te donne un indice sur mon métier.
Allait-il deviner, en même temps ce n’était pas trop compliqué. Et il semblait être intelligent.
Je n'avais pas compris l'allusion sexuelle que Louise avait vue dans sa propre phrase. Je m'apprêtais donc à hocher la tête en promettant de faire passer le message, lorsqu'elle s'empressa d'apporter quelques précisions... qui m'aidèrent à y voir plus clair. Je laissai échapper un rire, amusé par sa maladresse. « Tu as vraiment l'esprit mal tourné, Lou » notai-je, en utilisant de nouveau le surnom qui me semblait le plus approprié par rapport à son prénom. C'était tout à fait naturel, et je considérais que si elle n'aimait pas ce surnom, elle avait tout à fait la possibilité de me le dire. Je ne me vexais pas rapidement, et j'espérais qu'elle l'avait déjà compris au vu de la façon dont on se taquinait l'un et l'autre. J'étais un homme franc, entier... et j'attendais des gens que je fréquentais qu'ils agissent de la même manière avec moi. « Je ne manquerai pas de le remercier de ta part, même s'il ne croira pas une seule seconde que tu m'as vraiment demandé de le faire. Il pensera que je me vente, ce con » ajoutai-je en riant, tout en retirant avec méthode le préservatif usé. Je me laissai ensuite tomber sur le lit, invitant la jolie brune à se blottir contre moi. J'aimais les moments d'intimité et de tendresse, après le sexe. Je n'étais pas du genre qui s'endort immédiatement, ou qui a besoin de boire / manger / pisser / se doucher, juste après. J'aimais prendre le temps, si je me sentais bien. Ici, c'était le cas. Il m'était déjà arrivé d'avoir envie de prendre la fuite une fois l'acte accompli, mais ça remontait à loin – quand il m'arrivait encore de coucher avec n'importe qui, juste pour le plaisir de sexe facile. A croire que malgré mes efforts, je vieillissais et devenais un peu plus mature. Je remarquai que je n'avais plus mal à la tête, et en profitai pour questionner la jeune femme sur son métier. Certes, on ne se connaissait pas encore... mais ne tenait qu'à nous de remédier à la situation. Elle se redressa et s'installa à califourchon sur mon corps chaud, à l'envers cette fois-ci. Mon regard l'engloba toute entière, le dos d'une femme, ses épaules... ça m'avait toujours attiré, et elle était vraiment belle à regarder – son côté pile n'avait rien à envier à son côté face, dirons nous. Je posai tout naturellement mes mains sur ses fesses, caressant doucement sa peau du bout des pouces. Elle me dit qu'elle me donnait un indice sur son métier, et je ris en l'observant ainsi installée. « Tu es donc sportive professionnelle. L'année dernière, tu as gagné la médaille d'or aux jeux olympiques, dans la catégorie canoë - kayak » lâchai-je en riant comme un idiot, ravi de ma petite blague. Je pouvais être tellement con, quand je m'y mettais. Mon pouce glissa de sa fesse vers le creux de ses reins, et je traçai à nouveau le contour de son tatouage du bout des doigts. Elle parlait forcément de celui-ci, quand elle évoquait un indice. « Plus sérieusement, tu dois être... paysagiste ? Quelque chose comme ça ? » suggérai-je, curieux de connaître la réponse à la question posée un peu plus tôt. « A mon tour de te donner un indice » lui dis-je alors, tout en posant mes deux mains sur ses épaules. Je commençai à la masser, bien conscient qu'elle ne m'avait pas posé la question en retour mais je suivais mes envies du moment. La position n'était pas optimale, mais je pratiquais depuis 18 ans maintenant. On pouvait dire que j'avais de l'expérience en la matière. Je ne pouvais pas m'empêcher d'observer le moindre détail de son corps, à présent qu'il était ainsi offert à ma vue. « On t'a déjà dit que tu avais un dos très sexy ? » Pour une fois, aucune taquinerie là-dedans, j'étais très sérieux. « Tu me rendrais dingue rien qu'en portant une robe dos-nu, même pas besoin de te mettre à poil » ajoutai-je en riant, cette fois-ci. Je ne me souvenais pas de la robe qu'elle portait la veille, qui était effectivement... ce type de tenue.
Sujet: Re: [Hot] Réveil mouvementé - Liam&Louise Mar 9 Oct 2018 - 8:12
L’esprit mal tourné ? Non pas vraiment, mais il lui était arrivé tellement de fois qu’elle dise quelque chose sans aucun sous-entendus et que les autres y vois autre chose et la taquine sur son esprit mal tourné que maintenant elle réagissait elle-même à ses phrases qui pouvaient dénoter un double sens. Gênée ? Finalement non, elle était amusée, amusée qu’il lui fasse la remarque à son tour alors que justement elle précisait pour ne pas qu’il pense cela, mais c’était un échec total ce qui la fit rire puis elle fut entraînée par son rire à lui. Quand il lui donna ce petit surnom de Lou, elle plongea son regard dans le sien, son rire fut remplacé par un sourire chaleureux elle appréciait qu’il lui donne un petit nom ça dénotait comme une complicité entre eux. Il ajoutait alors qu’il remercierait son ami de sa part mais que ce dernier penserait sûrement qu’il se vantait. A nouveau ils partageaient un éclat de rire, puis Liam s’allongeait sur le lit Louise, un court instant elle le contempla un sourire naissait à la commissure de ses lèvres en le voyant si bien installé, la majorité des gars qu’elle avait rencontré ne restaient pas auprès d’elle quand il avait fini, il allait vider le frigo, fumer une clope, ou se rhabillait, seuls peut-être ceux qui avaient compté pour elle étaient restés blottis contre elle. D’ailleurs Liam l’invitait à le rejoindre, elle ne se fit pas prier, sentir sa chaleur contre elle la ravissait.
Il se demandait ensuite si elle était la cause de son bien-être, si ses maux de tête avaient été soigné par elle, en fait il semblait chercher à la connaître en commençant par son job. Elle ne pu s’empêcher de jouer à nouveau et grimpa sur lui. Décidément elle aimait le chevaucher, en sa présence elle était d’humeur joueuse. Dos à lui, elle lui donnait un indice quant à son emploi. Mais elle n’était pas la seule à vouloir jouer. Elle sentit ses mains caresser sa peau encore chaude, un frissonna un léger instant, il avait les mains douces et ses caresses étaient plus qu’agréables. Il se mit à rire et la jeune femme fit pivoter sa tête sur le côté pour le regarder. Alors ? Il lui sortait une proposition des plus folles. Elle ! Une grande sportive ? Oki elle pratiquait quelque sport mais pas au moins d’être aussi musclée qu’une athlète. Pfff ! quel idiot !! Ajoutait-elle dans un éclat de rire tout en lui donnant une tape sur la cuisse. Je donne une deuxième chance ! Elle tournait la tête de nouveau, regardant le mur en face d’elle. Elle savourait ses pouces qui jouaient sur elle et la sensation qu’il procurait à son corps. Liam était un homme tactile, il aimait le contact humain, il aimait toucher tout comme elle d’ailleurs. De nouveau, ses doigts jouaient sur son tatouage, elle enroulait alors ses hanches, dansant sur lui, comme pour lui dire tu brûles. Il proposait qu’elle soit paysagiste, ce qui n’était pas con, ça aurait pu coller. Tu chauffes … je suis fleuriste ! Elle allait descendre de son corps mais elle sentait toujours ses mains parcourir son corps. Puis il lui suggéra de trouver son job à lui, disant qu’il lui donnait aussi un indice. Elle se demandait si elle devait s’ôter de là ou bien se tourner mais elle sentit ses mains se déposer sur ses épaules. Liam commençait à la masser, c’était si agréable qu’elle se mordit la lèvre inférieure tout en profitant de ses mains agiles. Kiné ?
Elle ne l’aurait pas imaginé dans le médicale mais pourquoi pas ? Elle s’était apparemment trompée pas mal de fois sur lui, alors une de plus ! Il lui demandait si on lui avait déjà dit si elle avait un dos sexy et du tac-o-tac elle répondit.
Oui ! Quand son cerveau percuta de nouveau, un souvenir de la veille lui revenait. Toi ! … Hier soir, quand je portais ma robe dos nu Dit-elle avant d’exploser de rire. Il avait dû aimer mais ne s’en souvenait pas. Il ne me semble pourtant pas t’avoir laissé un souvenir impérissable.
Ajouta-t-elle un sourire taquin sur les lèvres alors qu’elle se tournait, lui faisant à présent face, elle restait assise sur lui et ajouta un petit clin d’œil joueur qui soulignait ce qu’elle venait de lui dire. En même temps, il avait bu et ne se rappelait pas de grand-chose alors pourquoi se rappeler de ça. Puis … elle ne pensait pas être le genre de femme qui marquait la vit des autres ou gravait dans leurs mémoires des souvenirs inoubliables. Elle se pencha ensuite en avant déposant ses mains sur le drap, de part et d’autre de la tête de son partenaire et se baissa pour l’embrasser. Ses cheveux venant entourer leurs visages. Le baiser était langoureux et tendre à la fois, il y avait moins de bestialité que tout à l’heure. Et doucement elle détacha ses lèvres des siennes, mais son visage resta au-dessus du sien, un instant, juste le temps de profiter un peu plus de son regard. Car combien de temps allait-il rester encore ? Elle voulait graver son regard et son visage dans son esprit. Si elle ne le revoyait plus, il serait au moins un excellent souvenir. Elle sourit et se mordit la lèvre inférieure de nouveau, cette idée l’ennuyait quelque peu, et pourquoi ne pas aussi en profiter pour le connaître encore un peu mieux. A nouveau elle lui volait un baiser, emmenant sa lèvre inférieure quand elle mit fin à ce dernier, mais cette fois sans le mordiller.
J’aimerais en savoir un peu plus sur toi ! Tu aimes les animaux ? ……Tu aime manger de bons petits plats ? …..Ta couleur préférée ?
Elle lui posait quelques questions mais en avait tout un tas dans la tête. Elle ne l’envahissait pas d’un coup, à toutes vitesses, mais prenait le temps d’une pause et de la réflexion entre chaque question comme si elle posait les plus importantes. Elle n’avait pas envie de l’ennuyer, de le gaver, mais juste d’en savoir un peu plus sur lui. Histoire qu’il ne reste pas dans son esprit l’inconnu qui avait passé la nuit avec elle et dans les bras de qui elle s’était jetée une seconde fois et ce coup-ci elle ne pourrait pas accuser l’alcool de ses actes.
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Sujet: Re: [Hot] Réveil mouvementé - Liam&Louise Mar 9 Oct 2018 - 11:14
Elle me révéla qu'elle était fleuriste, et cette information m'arracha un sourire. « Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis toujours imaginé que les fleuristes étaient des femmes empreintes de douceur et de délicatesse. J'imagine qu'il doit en falloir pour manipuler des choses aussi belles et fragiles... quand je vois l'état de ma chemise, je me demande si ce métier te convient réellement » répondis-je pour la taquiner, en riant. J'ajoutai ensuite, tout en caressant sa peau d'un air distrait : « non, en réalité... je t'imagine totalement faire ce métier ». Une rose au milieu des fleurs, c'était un peu l'image que j'avais en tête quand je projetais mon imagination jusqu'à sa boutique. A mon tour, je lui donnai un indice en commençant à lui masser les épaules. Sa supposition n'était pas très loin de la réalité, mais elle me surestimait. Pour exercer le métier de kiné, il était nécessaire de faire des études – ce que je n'avais jamais eu le courage d'entreprendre. « Presque. Masseur, tu connais peut-être même l'endroit où je bosse. C'est le Yoga Space, sur Eastern District ». L'univers du salon me convenait bien, tout n'était que calme et quiétude là-bas. Au fil des années, j'avais vu défiler les collègues... et moi, j'y étais resté. On m'avait proposé la place de manager à deux reprises, ce que j'avais toujours refusé – j'aimais mon travail tel qu'il était, je voulais continuer à l'exercer et l’appât du gain n'avait jamais été ma priorité. Le plus important pour moi, c'était de me lever en songeant que j'allais passer une journée à faire une chose que j'aimais. Ma vie, je la vivais au jour le jour. J'avais du mal à envisager réellement l'avenir, ça avait toujours été le cas. « J'ai arrêté mes études quand j'avais 16 ans pour aller bosser, je n'aurais jamais pu devenir kiné » révélai-je encore à la brune.
Je changeai de sujet, lui demandant si elle savait qu'elle avait un dos très sexy. Sa réponse me fit rire : « c'est donc comme ça que tu m'as pris dans tes filets, hier ! » Nos rires s'élevèrent dans la chambre, et c'est toujours avec cette même légèreté qui caractérisait notre matinée que Louise pivota pour me faire face, toujours à califourchon. Peu importe sa position, mes mains avaient envie d'être en contact avec sa peau. Chaque zone de son corps qui était à ma portée se retrouvait victime de mes caresses, depuis qu'elle m'était grimpée dessus. La brune se pencha vers moi et me vola un agréable baiser, durant lequel je fermai les yeux pour en profiter pleinement. En se détachant de moi, elle croisa mon regard. J'avais l'impression de lire en elle comme dans un livre, à travers ses grands yeux océan. J'aimais tellement la mer, l'eau... que j'étais sans doute destiné à rencontrer une femme aux yeux d'un bleu abyssal. Nouveau baiser, Louise captura ma lèvre inférieure et je lui adressai une moue boudeuse quand elle se détacha de moi. Elle annonça qu'elle voulait en apprendre plus à mon sujet, ce que je pris pour une bonne nouvelle – la brunette cherchait à prolonger ce moment à deux, et j'espérais que c'était parce qu'elle passait un bon moment. Mais elle aurait pu tout aussi bien n'avoir rien d'autre à faire de la journée, qui sait ? Ce qui n'était pas mon cas, mais je repoussais volontiers mes corvées pour rester avec elle encore un peu. « Tu aimes les animaux ? » me demanda-t-elle d'abord, je lâchai sa croupe pour gratter ma barbe d'un air songeur. « Je les adore, je trouve les animaux fascinants... mais je n'en ai pas, surtout que je suis allergique aux poils de chats » répondis-je, au bout de quelques secondes. La question suivante arriva, et je lui souris : « j'aime manger tout court, mais je ne cuisine pas très bien. Je suis plutôt salé, je prends plus volontiers une entrée qu'un dessert. Est-ce que cette question suggère que tu aimes cuisiner ? » Si c'était le cas, elle avait trouvé le bon public avec moi car manger était clairement l'un des plaisirs de ma vie. Lorsqu'elle me demanda quelle était ma couleur préférée, je répondis du tac au tac : « le bleu de tes yeux », en glissant ma main dans sa nuque pour l'attirer à moi et l'embrasser de nouveau. « A mon tour de poser des questions, petite curieuse » fis-je en la relâchant. Je coinçai mon bras droit sous ma nuque et plantai mon regard dans le sien. « C'est quoi, ta fleur préférée ?... Quel âge as-tu ?... Si tu devais quitter Bowen, ça serait pour aller où ? » Moi aussi, je lui avais laissé du temps entre chaque question pour qu'elle y réponde. J'aimais ce petit jeu de questions – réponses, c'était une belle façon d'apprendre à se connaître après tout.
Sujet: Re: [Hot] Réveil mouvementé - Liam&Louise Mar 9 Oct 2018 - 12:49
Il était incapable de rester sérieux plus d’une minute. Mais Louise aimait ça chez lui et sur ce point ils se ressemblaient beaucoup. Pardon ?!!! Fit-elle en prenant un air surpris et légèrement blessé, jouer la comédie, emprunter les bonnes mimiques elle savait très bien le faire. Elle objectait en l’entendant révéler comment il imaginait les fleuristes et comment elle semblait être à l’opposé au vu de son attitude de la veille et de l’état dans lequel il avait retrouvé sa chemise. Oki … j’ai arraché ta chemise mais … tu n’es pas une fleur ! Ce métier est mon idéale, il me convient parfaitement. Je sais être très douce mais ça se mérite. Ajouta-t-elle en lui tirant la langue une nouvelle fois. Puis elle tourna la tête de nouveau. Se laissant aller à fermer les yeux se concentrant sur le toucher de ses doigts sur sa peau. Quand il reprit la parole pour lui avouer que finalement il l’imaginait totalement faire ce métier. Elle rouvrit les yeux, se demandant ce qui pouvait lui donner une telle certitude. Puis, elle tourna de nouveau la tête vers lui un air taquin dans les yeux, un sourire plus qu’amusé aux lèvres. Tu dis ça parce que tu as peur que je te boude ? Mais … merci.
Et de nouveau, elle ne lui laissait voir que sa chevelure brune. C’était à elle d’imaginer son job, sentant ses doigts s’activer sur ses épaules et comme ses mains ne cessaient de parcourir son corps depuis le début de leur rapprochement elle en déduisit tout de suite qu’il devait être kiné même si à son caractère et à son franc parlé elle ne le voyait pas du tout dans ce domaine professionnel. Mais que pouvait-il faire d’autre ? Il lui annonça alors qu’elle était proche de la bonne réponse, il n’était pas kiné mais masseur. Étrangement elle n’avait jamais imaginé qu’il pouvait faire ce job. Non pas qu’elle avait l’esprit étriqué et qu’elle ne voyait pas un homme faire ce job mais plutôt que tous les centres ou spa qu’elle avait pu fréquenter n’avaient jamais eut d’homme masseur dans leur personnel. Je vois pourquoi tes mains sont si douces, habiles et qu’elles semblent connaître parfaitement le corps des femmes et leurs zones sensibles.
Il devait en rendre plus d’une satisfaite et peut-être même avide de désir comme elle d’ailleurs. Il arrivait encore à la faire frissonner rien quand la touchant du bout des doigts. Alors qu’il y avait eut plus entre eux précédemment, mais elle aimait le contacte humain et le sien était à la faire tomber par terre. Vous savez comme les animaux qui se laisse aller sur le sol et qui se mettent sur le dos pour qu’on leur frotte le ventre ou le cou. Bah voilà, elle en était presque là. Elle aimait le touché de Liam sur sa peau, sur les zones sensibles de son corps. Non, je ne connais pas ce centre, j’y ferais peut-être un tour à l’occasion. Mais serait-il heureux de la revoir ? Il ne semblait pas le genre d’homme à l’effacer de sa mémoire et à ne pas vouloir la revoir par la suite. Surtout qu’ils semblaient bien s’entendre et qu’il prenait le temps de la découvrir mais sait-on jamais. Il lui avouait alors avoir arrêté ses études à seize ans pour aller bosser alors comment aurait-il pu devenir kiné. Elle était un peu triste pour lui, mais après tout, peut-être était-ce lui qui ne voulait pas étudier. Par choix ? Ou pas obligation ? Devenait-elle un peu trop curieuse ? Alors pour ne pas le gêner, elle reprit la parole comme si ça pouvait effacer sa question. Elle ne voulait pas le forcer à dévoiler des choses. Elle était parfois trop curieuse.
Masseur c’est génial … et puis kiné c’est surfait. Je crois que ça ne t’aurais pas convenu de toute façon. Voulait-elle le rassurer ? Peut-être un peu, mais elle était surtout sincère. Il n’aurait sûrement pas été heureux dans cette branche. Elle voyait en lui un esprit libre, sans contraintes, qui n’aimait pas être bloqué à un poste qui demandait du sacrifice et trop d’implication, de temps. En apprenant qu’elle portait justement une robe dos nu le soir de leur rencontre il fut amusé et répliqua qu’elle l’avait ainsi attrapé dans ses filets. J’crois plutôt que c’est l’alcool qui t’a amené ici. Sans lui, elle n’aurait pas agi aussi légèrement. Elle n’aurait peut-être même pas été vers lui. Et sans tout cela Liam ne l’aurait peut-être même pas remarqué ou suivi. Rire avec lui était si agréable, Louise appréciait cette complicité qui semblait naître entre eux deux. Elle prit sur elle de se retourner, pour enfin lui faire face, retrouver son visage, son regard dans lequel elle aimait se plonger ou trouver des réponses aux questions qu’elle pouvait se poser. Lui voler un baiser c’est ce dont elle désirait pour le moment, sentant ses mains toujours à l’affut de sa peau, il semblait vouloir découvrir chaque parcelle de son corps. Penchée au-dessus de lui, elle voulait aussi en connaître d’avantage le concernant, et pourquoi ne pas jouer au jeu des questions réponses, c’était peut-être un peu gamin mais en même temps tellement elle. Elle lui posa trois questions lui laissant à chaque fois le temps de répondre. *Et merde* Il était allergique au chat, ce qui semblait ennuyer la demoiselle. Une chance pour toi que Caramel ne soit pas ici alors. Répondit-elle juste après sa réponse. Il était un bon vivant, du moins elle le voyait ainsi à la seconde réponse qu’il donna. Il aimait manger mais n’était pas très bon cuisinier ce qui n’était pas un problème en soit du moins la concernant. J’adore ça ! Donner du bonheur aux gens, je crois que c’est la meilleure façon que j’ai de prendre soin de mes proches. Leur donner du plaisir aux travers de mes plats.
Elle était sincère la cuisine était une passion pour elle mais aussi une façon d’exprimer aux autres son amour, de leur montrer qu’elle les aimait mais aussi de prendre soin d’eux. A sa troisième réponse, concernant sa couleur préférée la réponse de Liam la fit rougir et la toucha, elle ne put le cacher. Mais elle se reprit vite pour cacher ce qu’il venait d’éveiller en elle. Un sourire éclairait son visage. La main de Liam venait se déposer sur nuque et la guidait jusqu’à lui, Et tu n’es pas un charmeur ?! Répliquait-elle alors que ses lèvres étaient à quelques centimètres des siennes, puis il s’emparait d’elles, Louise ferma les yeux, ce baiser était délicieux et elle aurait voulut qu’il se prolonge, il se détacha d’elle, mais elle garda les yeux fermés un instant comme pour en profiter encore ou graver cela dans sa mémoire. Puis elle ouvrit les yeux quand il disait vouloir lui poser des questions à son tour, il changea de position, installant son bras replié sous sa tête, la traitant de petite curieuse au passage. Ce qui la fit sourire de nouveau. Il est indéniable qu’elle l’était et n’allait pas le nier, mais elle n’en avait nullement honte. La rose blanche Répondit-elle sans prendre le temps de réfléchir car elle connaissait déjà la réponse à cette question, il n’y avait pas à chercher ou réfléchir. C’était plutôt facile comme question. Trente ans. Celle-ci également, elle aurait mentir et dire vingt-cinq mais qu’elle intérêt elle n’avait pas honte de son âge et l’assumait complètement. Par contre la dernière question était plus coton. Ou voudrait-elle aller si elle devait quitter Bowen ? Retourner à Sydney ? Pourquoi pas elle y avait de la famille, des amis. Je suis ici pour être près de mon grand-frère mais si je devais vivre ailleurs … je crois … que j’irais … en Irlande ou en Angleterre j’aime les paysages que ces deux pays proposent. Un sourire enjoué s'attacha à sa bouche quand elle comprit que c’était son tour. Pouvait-elle être réellement curieuse ? Elle n’osait pas poser de question trop personnelle. Hum … Elle quitta son corps et s’allongea sur le dos, près de lui, regardant le plafond, réfléchissant. Quel est le truc le plus fou que tu es jamais fait ?
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Sujet: Re: [Hot] Réveil mouvementé - Liam&Louise Mar 9 Oct 2018 - 13:56
Je ris à gorge déployée lorsqu'elle me dit que je n'étais pas une fleur, d'un air faussement vexé. « Parce que je ne suis ni beau, ni fragile ? » répondis-je du tac au tac, tout en me rendant compte que je riais sans cesse avec elle. Était-ce parce qu'on venait de se rencontrer, et qu'on ne connaissait pas encore les défauts de l'autre ? On en était sans doute à s'enthousiasmer des qualités qu'on lui découvrait. Serait-ce trop optimiste de penser qu'on se reverrait pour en apprendre plus, d'une part, et qu'on aimerait tous ce qu'on découvrirait l'un de l'autre, d'autre part ? Elle me dit qu'elle pouvait être douce, mais que ça se méritait – tout en me tirant la langue, ce qui me fit lever les yeux au ciel. « Ne me dis rien, je trouverai tout seul comment le mériter » lâchai-je, ce qui pouvait être entendu comme suit : j'ai envie de te revoir. La brune tourna la tête vers moi, toujours à califourchon sur mon bas ventre, et me demanda si je confirmais que je l'imaginais bien fleuriste parce que j'avais peur qu'elle me boude. Je ris encore à sa remarque, en observant ses cheveux bruns retomber en cascade dans son dos. « Parce que c'est ton genre ? Tu es... une horrible charcutière, qui fait du boudin ? » la narguai-je, avant de passer à un autre sujet – mon propre métier. « Je vois pourquoi tes mains sont si douces, habiles et qu'elles semblent connaître parfaitement le corps des femmes et leurs zones sensibles » répondit-elle, quand je lui révélai que j'étais masseur. Ça aurait pu être vrai, ce métier aurait pu me permettre de... tenter ma chance avec certaines, au salon. J'avais vu défiler un nombre improbable de corps dénudés sur ma table de massage, depuis le temps que j'exerçais mon métier. Et pourtant, je n'avais jamais eu un geste déplacé avec une cliente. J'avais toujours fait la part des choses entre le travail et ma vie privée. La seule exception avait été cette ex, qui m'avait laissé son numéro après une séance. Séance durant laquelle elle avait eu la décence de rester aussi chaste que moi, ce qui ne m'avait pas empêché de la rappeler par la suite. « C'est gentil pour le compliment... mais je ne dois mon habilité qu'à mon talent naturel. Je ne me suis entraîné sur aucune cliente ! Je suis professionnel moi, madame ! » Louise ne connaissait pas le Yoga Space, mais qu'elle y passerait peut-être à l'occasion. Je souris, l'imagination s'emballant dans la seconde : « tu veux me faire démentir ce que je viens de te dire, c'est ça ? » J'étais content qu'elle fasse cette suggestion, que je prenais comme... une envie de me revoir. Je n'étais pas contre l'idée, mais rien qu'à imaginer mes mains pleines d'huile de massage, glissant sur son corps... je serais forcément obligé de me rappeler de cette matinée en sa compagnie et de notre partie de jambes en l'air. Je me souhaitais d'ores et déjà un bon courage pour garder mon sang froid habituel. Elle me posa une nouvelle question, à laquelle je n'eus pas le temps de répondre car elle enchaîna en me disant que le métier de kinésithérapeute ne m'aurait pas convenu. J'étais d'accord avec elle, mais curieux de connaître les raisons qui la poussaient à penser ça. « Qu'est-ce qui te fait dire ça ? » la questionnai-je donc, puis j'enchaînai : « pour les études, j'ai arrêté par choix. Je ne m'y retrouvais pas, et d'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours eu envie d'être indépendant. J'ai enchaîné les petits boulots pendant 4 ans, puis j'ai fait une formation en 2000 pour devenir masseur. Le Yoga Space m'a engagé dans la foulée, et j'y bosse depuis ». Si la jeune femme prenait le temps de faire le calcul, elle pourrait déduire que j'avais 38 ans sans que je ne sois obligé de le lui dire. Je préférais qu'il en soit ainsi, et ne pas voir sa réaction lorqu'elle apprendrait qu'elle était beaucoup plus jeune que moi – du moins, je le pensais mais je ne le lui donnais pas trente ans.
Peut-être pour changer de sujet, je lui parlai de son dos et elle rit en me répondant que c'était sans doute l'alcool qui m'avait amené ici, plutôt que sa robe dos nu. C'était sans doute vrai, sans une bonne dose d'alcool dans le sang, je me serais probablement contenté d'observer cette belle brune de loin en me disant qu'elle était trop jeune pour moi. Tout simplement. « Ou alors, c'est le Destin ». Je n'étais pas sûr de croire à ces foutaises... mais qui sait, dans le fond ? Louise instaura entre nous un jeu de questions réponses, et je vis à ma première réponse qu'elle me semblait contrariée. Elle me parla d'un certain Caramel, je compris donc qu'il s'agissait d'un chat. « Si Caramel est ton chat, c'est mieux qu'il ne se balade pas sous mon nez, ouais » répondis-je en riant légèrement, songeant à la tronche que j'avais lorsque mes allergies prenaient le dessus. Ce n'était pas très agréable, ni pour moi ni pour les autres, car je me mouchais toutes les deux secondes, mes yeux gonflaient et devenaient rouges – très sexy – puis je passais un max de temps à éternuer. La question suivante portait sur la cuisine, et je supposai que Louise savait cuisiner si elle me la posait. Elle me le confirma avec enthousiasme, et je lui souris en plongeant mes yeux dans les siens – puisqu'elle s'était retournée pour me faire face. « Il faudra que tu me fasses goûter ça un jour, dans ce cas » lui répondis-je. Si elle ne comprenait pas que j'avais envie de la revoir après ça, je ne savais pas comment je devais le lui dire. A sa troisième question, je lui répondis que ma couleur préférée était le bleu de ses yeux tout en l'attirant à moi pour l'embrasser. « Et tu n'es pas un charmeur ?! » me dit-elle, alors que nos souffles se mêlaient déjà. Je l'embrassai de longues secondes, puis lui souris. « Le bleu est vraiment ma couleur préférée, je t'assure » dis-je, éludant la question.
C'était à mon tour, à présent. Elle me répondit du tac au tac, et si je ne commentai pas la première réponse – me contentant de la noter dans un coin de ma tête – je ne pus m'empêcher de lui faire une remarque pour la seconde : « arrêtes ? Je t'aurais donné moins ». D'un côté, ça me rassurait de n'avoir que 8 ans de différence avec elle. Est-ce que cela signifiait que je me projetais à un prochain rencard ? Voir plus ? Peut-être. J'enchaînai avec une autre question, et Louise m'expliqua qu'elle était à Bowen pour son frère mais que sans lui, elle irait vivre en Irlande ou en Angleterre. « Là où il y a la mer, et pas trop de soleil ? » lui demandai-je, essayant de me rappeler de ce que je connaissais de ces deux pays. Moi qui n'avais quitté ma terre natale qu'une fois – il y avait à peine quelques semaines, qui plus est – je n'aurais pas pu répondre à ma propre question. La jolie brune quitta sa position et roula à côté de moi, sur le dos. Je me tournai sur le côté, appuyant ma joue sur ma main. Je voulais pouvoir la regarder dans les yeux, elle était bien plus intéressante que le plafond. « Quel est le truc le plus fou que tu aies jamais fait ? » J'aurais pu répondre quantité de choses à cette question. Curieusement, je pensai à ma fille – ce qui ne m'arrivait quasiment jamais. Ne fallait-il pas être fou pour abandonner son propre enfant ? Ou pour coucher sans protection, tout était relatif. Bien entendu, je chassai rapidement cette pensée de mon esprit. Le sujet était bien trop sérieux et personnel pour une première rencontre. Je lui souris. « Je ne sais pas... sauter à l'élastique au milieu des falaises, sans doute ? », j'avais déjà fait quantité de choses stupides dans ma vie. Il était difficile de déterminer ce qui pouvait sembler le plus fou. « C'est quoi, ton pire défaut ? » l'interrogeai-je à mon tour, toujours aussi curieux.
Sujet: Re: [Hot] Réveil mouvementé - Liam&Louise Mar 9 Oct 2018 - 15:49
« Parce que je ne suis ni beau, ni fragile ? » Que pouvait-elle répondre à ça ? Que lui aussi devrait consulter un oculiste ou un psy peut-être même. Il n’était pas laid bien au contraire, il était sexy et avait énormément de charme, mais elle ne pouvait lui avouer. Et il n’était peut-être pas fragile mais il y avait de la douceur en lui et ses mains, son attitude le prouvait bien. Elle ne pu s’empêcher de lui répondre. Tu es surtout un idiot … si tu ne vois pas l’homme que tu es en réalité. Bon ça c’était dit ! Elle devrait éviter parfois de répondre du tac-o-tac. Son corps était une torture, son regard, son sourire aussi comment pouvait-il avancer des idioties pareilles. Tu n’es pas une fleur car tu es un être humain et comme presque tout être humain tu n’as besoin de personne pour s’occuper de toi. Cette réponse semblait logique parce qu’à son caractère elle était persuadée qu’il aimait son indépendance. Elle ne pu s’empêcher de lui confirmer qu’elle était une femme douce, pourquoi voulait-elle qu’il le sache ? Peut-être parce que Louise ne souhaitait pas qu’il ait une mauvaise opinion la concernant. Ce qu’il pensait semblait avoir un peu d’importance. Mais elle ne l’était pas avec tout le monde, elle ne donnait sa tendresse qu’aux personnes qui le méritaient ajouta-t-elle. Il lui demanda alors de ne rien lui dire sur comment le mériter car il avait envie de le découvrir par lui-même. Ce qui l’étonna, un instant germait dans sa tête l’idée qu’il avait envie de la revoir, cette pensée lui fit plaisir. Elle n’avait pas envie qu’il soit juste de passage, elle l’appréciait de plus en plus et voulait en découvrir plus encore.
Quand elle lui demanda s’il changeait d'avis sur le fait qu’elle soit à sa place en tant que fleuriste parce qu’il voulait éviter qu’elle boude, il rétorqua par une question et une petite vanne. Tout à fait son genre soit dit en passant. Elle ne pu s’empêcher de grimacer. Et sans se retourner elle opina de la tête ajoutant. Exact, enfin, horrible charcutière est peut-être un peu poussé mais je suis du genre boudeuse. Louise allait finir par le faire fuir si elle commençait à lui parler de ses défauts. Mais elle en possédait comme toute personne et en générale elle n’en avait pas honte. Elle assumait la femme qu’elle était. Sauf peut-être le genre qu’elle avait été avec lui la veille. Mais heureusement cela n’arrivait que lorsqu’elle buvait, donc elle éviterait à l’avenir. Il était masseur ! Voilà pourquoi il savait si bien la rendre folle avec ses mains. Pourquoi il était si habile de ses mains. Comment ne pas imaginer que les femmes craquaient toutes comme elle le faisait à présent. Dure de croire qu’il ne les rendait pas folles, du moins quelques-unes, qu’elles ne le draguaient pas et qu’il restait toujours de marbre fasse à un corps parfait et nu sous ses yeux et ses mains. Il la remerciait pour le compliment et prétendait ne devoir son habileté qu’à son talent naturel ce qu’elle voulait bien croire. Mais un doute persistait toujours mais peut-être après tout était-il très professionnel et évitait-il de mélanger le professionnel et le plaisir. Louise ne pu retenir un rire quand il l’appela madame et prit ce ton. Oki .. Je me suis trompée. Mais je t’interdis de m’appeler à nouveau madame.
Elle n’avait rien contre son âge, mais elle ne supportait pas bien le madame, surtout venant d’un homme qui semblait être un peu plus âgé qu’elle et qui venait de coucher avec elle. Mais bien évidemment elle le disait sous le ton de la plaisanterie même si ça sonnait comme une menace. Elle ne faisait que plaisanter et il le comprendrait sûrement, il commençait à la connaître. Du moins elle l’espérait. Pourquoi ne pas faire un tour où il bossait, elle aimait les papouilles, qu’on s’occupe d’elle. Mais il ne pu s’empêcher de la titiller à nouveau, lui demandant si elle voulait le faire démentir concernant ses précédentes paroles. Encore une fois elle se mit à rire. Non, absolument pas, je suis certaine que tu es professionnel, puis des corps féminins tu en as vu défiler alors c’est pas le mien qui va changer quoique ce soit. Tu es bien trop fort pour craquer. Mais si tu n’as pas envie j’irais voir un ou une collègue. Il est vrai que des femmes il en voyait défiler tous les jours, surement des superbes dans le lot, il avait peut-être même à masser des exs à lui, alors pourquoi, elle, arriverait là où il disait que d’autre ne parvenait à le faire flancher de sa ligne de conduite. En plus tu connais déjà tout de mon corps, alors plus de surprise et plus rien à découvrir. C’est vrai qu’il ne serait surpris par rien, même pas son tatouage, ses mains avaient déjà parcouru chaque millimètre de sa peau. Elle n’imaginait pas un instant avoir quelque conque pouvoir sur lui et encore moins le don de le faire flancher. Être massée par quelqu’un d’autre ne la gênait pas mais c’était aussi une occasion de le revoir, enfin, s’il le souhaitait mais elle avait cru comprendre que oui. Il n’avait pu faire d’études, elle se demandait pourquoi, elle lui posait même la question mais ayant peur d’être trop intrusive dans sa vie, elle reprit tout de suite la parole pour lui dire que de toute façon ce métier ne lui aurait pas convenu. Liam était surpris de cela et lui demandait ce qui la poussait à avancer une chose pareille.
Je ne sais pas … parce que je te vois comme quelqu’un de libre. Qui n’apprécie pas qu’on lui impose trop de choses. Être pris par un emploi du temps trop intense, par un métier trop prenant ou épuisant. Je t’imagines profitant de la vie plutôt que cloisonner entre quatre mur à faire un job qui te coupe les ailes. Ce qu’elle pensait de lui n’était nullement négatif au contraire, elle reconnaissait en lui une partie de son caractère à elle. Mais peut-être faisait-elle fausse route. Après tout elle le connaissait encore peu et avançait cette hypothèse juste avec les quelques informations qu’elle avait noté sur lui. Il prenait tout de même le temps de lui expliquer pourquoi il n’avait pas fait d’études. Que c’était un choix de sa part, il lui fit un petit résumé de son parcours. Hmm trente-six, trente-sept ans. Laissa-t-elle échapper avec un sourire, tentant de deviner son âge. Ce qui n’avait aucune espèce d’importance pour elle. Mais c’était toujours une information complémentaire le concernant. Croyait-il au destin lui aussi ? Pourtant c’est ce qu’il prétendait quand elle dit que c’était l’alcool qui les avait mener ensemble, où plaisantait-il encore ? Peut-être ?
Louise y croyait, le destin avait mit de nombreuses personnes sur sa route. Des bonnes comme des mauvaises mais de chacune de ces rencontres elle avait grandi et changé. Puis Louise fut soulagée que Caramel ne soit pas là, elle ne manqua pas de lui faire remarquer qu’il avait donc eut de la chance et évité le pire car une amie à elle était aussi allergique et la pauvre changeait de visage à chaque fois et ne cessait d’éternuer. La prochaine fois on ira chez toi ! Quoi ? Hein ? Comment ? Pourquoi sortait-elle un truc pareil ? Mais pourquoi, elle ne prenait pas le temps de tourner sa langue dans sa bouche ? Pourquoi devait-elle balancer ce qui lui passait par la tête ? Elle avait imaginé, cru deviner qu’il aimerait bien la revoir mais peut-être pas à ce point. Elle ferma les yeux, soupira sans bruit et se pinça les lèvres l’une contre l’autre, se maudissant intérieurement. Peut-être n’avait-il pas entendu, ce disait-elle. Bah oui bien évidemment, il était du genre à ne pas entendre des phrases de ce genre. Puis à sa seconde question, il répondit qu’il aimait manger, il devinait à sa question que la cuisine l’intéressait, ce qu’elle confirma toute enjouée. Essayant de passer à autre chose, et d’oublier sa remarque précédente qui l’avait mise, encore une fois, mal à l’aise face à lui. Mais cette fois-ci c’est lui qui faisait cette allusion en lui demandant de lui faire goûter un jour à sa cuisine. Oui, avec plaisir ! Répondit-elle un léger sourire aux lèvres. Décidément elle ne pouvait plus nier qu’elle l’appréciait et le revoir de nouveau lui ferait plaisir. Ils ne faisaient, que l’un et l’autre, comme se donner rendez-vous dans un futur proche. Louise était ravie à cette idée. Et sourire ne cessait de s’attacher à ses lèvres quand il vint la chercher pour l’embrasser. Un baiser dont elle voulait se souvenir. Un baiser qu’elle partageait avec plaisir quand il s’arrêta pour la laisser encore désireuse de plus. Mais c’était à lui de mener le jeu, de poser des questions. Elles n’étaient pas trop compliquées, ni intrusives, rien de bien compliqué pour la demoiselle. Elle n’avait rien à cacher du moins pas sur ce qui semblait l’intéresser.
On me le dit souvent ! J’dois faire gamine ! Répondit-elle quand il disait qu'elle faisait plus jeune. Il est vrai que sa personnalité, son caractère et même parfois ses goûts la faisait passer pour plus jeune qu’elle n’était et son physique n’aidait pas. Mais de cela aussi elle se moquait. Elle se fichait pas mal de l’âge, qu’est-ce que c’était finalement ? Un chiffre, ça n’était que ça. Il avait raison, l’Angleterre, l’Irlande n’étaient pas riche en soleil mais, elle aimait ça, les grosses chaleurs n’étant pas sa tasse de thé. Puis elle n’appréciait que moyennement de passer son temps à lézarder au soleil pour bronzer. Revenant sur le lit près de lui, ses yeux se portaient sur le plafond cherchant une bonne question à poser au jeune homme, alors qu’il se glissait sur le côté, posant sa joue sur sa main, il la regardait, Louise en était troublée. Après tout ce qu’il avait partagé, il arrivait encore à la troubler. Nooon, génial !! J’aurais jamais pu, j’ai peur du vide et je suis une trouillarde. Sauter à l’élastique ça devait être super, l’adrénaline et tout mais trop pour elle. Ou pas seule, il faudrait la pousser. Il la questionnait à son tour sur ses défauts. Jalouse, directe, naïve, Elle disait cela à voix très faible comme un murmure, réfléchissant à voix haute, comptant presque sur ses doigts tout en énumérant ses défauts. Certaine qu’il n’entendait rien. Quand elle trouva enfin. Rancunière. Je déteste le mensonge et la trahison et je ne suis pas du genre à pardonner facilement. Elle pivota à son tour, s’allongeant sur le côté elle aussi, face à lui. Le tien ?
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Sujet: Re: [Hot] Réveil mouvementé - Liam&Louise Mar 9 Oct 2018 - 17:15
Je voyais très bien l'homme que j'étais, mais sa réponse me fit sourire. Je plaisantais à la base, et je trouvais ça mignon que Louise me traite d'idiot et me suggère que j'étais tout le contraire de ce que j'avançais. Non pas que je me trouve particulièrement beau, mais les proportions de mon visage étaient convenables, j'aimais mes yeux et j'avais la chance d'avoir un joli sourire – merci à l'appareil dentaire qui m'avait accompagné jusqu'à mes 15 ans. Il n'avait pas servi à rien. Elle m'avoua être boudeuse, et je me redressai sur les coudes quelques instants. « Je maîtrise les yeux du Chat Potté, on est faits pour s'entendre » lui répondis-je sur un ton léger, sous-entendant que ça n'était pas si grave. Je fis un petit abdo' pour venir poser mes lèvres sur sa peau douce, puis me laissai de nouveau tomber en position allongée. Nous changeâmes de sujet, pour parler de mon métier cette fois. Louise pensait qu'après avoir vu des centaines de corps, le sien n'y changerait rien. Elle ajouta que j'étais bien trop fort pour craquer – ça puait l'ironie, mais je souris tout de même à sa remarque. « Déjà... tous les corps ne sont pas spécialement beaux à voir, pour information. En te voyant nue ce matin au réveil, c'est vrai que j'ai carrément été incapable de finir ma phrase... mais il n'y a pas que ça. Ce n'est pas juste... un corps, certes magnifique. Les clientes qui viennent me voir, même les plus sexy, je n'ai pas couché avec elles. Quand je pose mes mains sur leur dos, je ne me rappelle pas de leurs murmures pendant le sexe. Je ne les entends pas prononcer mon prénom pendant qu'elles jouissent. Et c'est là la grande différence entre toi et elles. Je ne suis qu'un homme, Lou. Ne me mets pas à l'épreuve, parce que tu serais déçue de me voir bander dans mon beau pantalon en lin ». Je n'étais pas sûr que ça soit réellement le cas, et qu'elle n'aie pas envie d'en profiter, ceci dit. Malheureusement, les murs ont des oreilles et les cabines du salon n'étaient pas suffisamment insonorisées pour... se permettre de faire jouir une femme au lieu de la masser. Je l'interrogeai ensuite sur les raisons qui la poussaient à penser que j'aurais été malheureux en tant que kiné. Ce qu'elle m'expliqua me surprit vraiment, et je pinçai les lèvres en haussant les sourcils. Elle m'avait plutôt bien cerné. « Wah, c'est presque... effrayant » notai-je, presque plus pour moi que pour elle. Louise m'avait-elle caché un don de voyance ?! Toute ma vie, je m'étais entendu reprocher par mes potentielles compagnes précisément ce que Louise disait de moi à l'instant. Elles voyaient ça comme un refus de m'engager, cette envie de rester libre. Et c'était on ne peut plus vrai ! A l'époque du moins. A présent, j'étais plus âgé... Louise était en train d'essayer de deviner mon âge, ce qui faisait d'elle une mauvaise matheuse. « 38 » me contentai-je de préciser, sans épiloguer sur ce sujet jugé désagréable. Certes, l'âge n'est qu'un chiffre... mais peut-on réellement lutter contre le temps qui passe ? Peut-on accepter de se voir vieillir, même sans mettre un numéro sur la situation ? Moi, j'avais du mal. J'avais peur de ça. Peur de constater que je me rapprochais inexorablement de la fin de ma vie.
Nous parlions de son chat, et la jeune femme me dit spontanément que la prochaine fois, on irait chez moi afin d'éviter sa boule de poils. Je renchéris quant au fait que j'avais bien envie qu'il y ait une prochaine fois... en lui disant que j'aurais aimé goûter à sa cuisine. « Oui, avec plaisir ! » me répondit-elle, un charmant sourire aux lèvres. Sourire auquel je répondis très simplement : « il faudra que tu me donnes ton numéro, dans ce cas ». Voilà, les dés étaient jetés. On avait envie de se revoir, c'était maintenant une évidence pour elle comme pour moi. Je ne savais pas où ça nous mènerait, mais j'avais hâte de le découvrir. Louise serait peut-être un coup dans l'eau, comme elle pourrait tout aussi bien être une de mes plus belles histoires. Seul l'avenir nous le dirait. Je n'étais pas du genre à m'emballer, je préférais garder les pieds sur terre et profiter de l'instant présent.
C'était à mon tour de lui poser une question, je lui demandai quel âge elle avait – il se trouvait qu'elle en avait trente, contrairement à ce que j'avais pu imaginer. Nouvelles questions, nouvelles découvertes... quand arriva le moment de parler de nos défauts. Elle marmonna d'abord en faisant aller ses doigts comme si elle avait envie de compter. J'entendais moins bien de l'oreille droite, et elle parlait si bas que je ne compris pas du tout ce qu'elle était en train de dire. Elle m'annonça finalement la couleur en me disant qu'elle était rancunière, puis me retourna la question. « Hmmph... » marmonnai-je, comme pour gagner du temps. « On m'a souvent reproché mon immaturité. Ou le fait que je fuis les conversations dès qu'elles deviennent un peu trop sérieuses. Mon humour de merde, aussi. Mais bon, on dirait que tu as le même alors on ne devrait pas avoir de problème à ce niveau-là ». Je laissai échapper un rire en observant son joli minois, prêt à poursuivre. Je fus interrompu par... mon estomac, qui se mit à gargouiller comme un dingue. Impossible que la belle brune ne l'ait pas entendu. « Oh... Monsieur me rappelle à l'ordre » notai-je en posant ma main sur mon ventre et en le tapotant comme un con. « Je ne sais même pas quelle heure il est... je ferais peut-être mieux d'y aller ? » lâchai-je en me redressant. Je n'avais pas envie de m'imposer, même si l'idée de passer plus de temps avec elle était loin, très loin même de me déplaire.
Sujet: Re: [Hot] Réveil mouvementé - Liam&Louise Mar 9 Oct 2018 - 18:46
Liam ne prit pas mal qu’elle le traita d’idiot, après tout, ils se connaissaient à peine, mais en même temps il avait pu juger de son impulsivité, de son humour et de sa maladresse alors il comprit tout de suite que ça n’avait rien de méchant de sa part. D’ailleurs il ne semblait pas non plus embêté par son côté boudeuse puisqu’il venait presque la rassurée, tout en se rapprochant, il lui précisait qu’il maîtrisait les yeux du chat potté et qu’ils étaient fait pour s’entendre. A nouveau, elle riait, amusée. Au vue de leur complicité depuis ce réveil mouvementé il avait tout à fait raison. Elle sourit en se mordillant la lèvre appréciant qu’il partage son avis. Et frissonna au baiser qu’il déposait sur sa peau. A l’explication qu’il lui donna ensuite, Louise fut touchée, heureusement qu’il ne pouvait voir son visage car elle rougissait de nouveau, restant de dos elle écoutait attentivement et compris bien vite qu’il ne voulait pas d’elle comme cliente. Elle était un peu déçue mais pouvait comprendre. S’il était possible qu’elle lui fasse cet effet alors elle demanderait à avoir un autre membre de l’équipe de masseur. Ce n’était pas un problème en soit. Quoiqu’il avait tort, le voir bander dans son pantalon n’aurait pas été si désagréable, qu’il le pensait, mais plutôt plaisant, enfin, elle n’avait jamais pensé faire autant d’effet à un homme. Et d’ailleurs la manière dont il la décrivait : son corps, ses yeux, elle ne se souvenait pas avoir déjà entendu de telles paroles la concernant. On lui avait déjà dit qu'elle était canon, bonne mais ce genre de gars n'étaient pas très intéressants et leurs avis sans grand intérêt. Elle ne trouva rien de bien malin à lui répondre, elle se sentait même légèrement gênée. De toute façon que pouvait-elle dire. Vint ensuite l’explication qu’elle lui donnait sur la façon dont elle le percevait et pourquoi elle pensait que Kiné ne lui conviendrait pas. Louise fut surprise par l’exclamation qu’il laissa échapper. Qu'y avait-il de si effrayant dans ce qu’elle venait de dire. Quoi ?! J’ai dit une connerie ? Elle se demandait ce qu’elle avait pu dire pour qu’il trouve ça effrayant. S’était-elle trompée de beaucoup. Ce portrait n’était pas juste ? Peut-être après tout. Elle s’était déjà méprise précédemment quand elle avait parlé du fait de ne lui produire aucun effet car elle pensait n’être qu’un corps de femme parmi tant d’autre omettant le fait d’avoir laissé en lui des souvenirs qui le gêneraient par la suite pour effectuer son job sereinement. Il arrivait qu’il la surprenne totalement, qu’elle se méprenne complètement le concernant. Alors une fois de plus ne serait pas si étrange.
Les mathématiques n’avaient jamais été sa matière favorite, elle était même plutôt nulle dans ce domaine, alors bien sûr, elle se trompa sur son âge. Bon pas de beaucoup, il précisait en avoir 38. Louise n’avait rien à dire à ce propos, il n’avait après tout que huit ans de plus qu’elle et puis sincèrement il ne les faisait pas réellement, ni physiquement, ni mentalement, au moins pour cela ils se ressemblaient. Ils se rejoignaient également sur leur désir de se revoir. Liam lui demandait même son numéro. Elle mettait l’information dans un coin de sa tête, un sourire aux lèvres, elle y penserait bien évidemment.
Lui donner son défaut, il n’était pas simple pour la demoiselle de répondre, elle en avait pas mal à son actif. Elle en énuméra quelqu’uns pour elle-même. Puis elle trouva surement le pire, celui qu’on lui reprochait le plus. Elle était rancunière. Elle fut surprise de ne recevoir aucune remarque ou blague concernant son défaut. Elle l’interrogea alors sur le sien. Il émit un bruit étrange qui la fit rire. Très amusée, elle s'imaginait qu'il en possédait de nombreux mais pas tant que ça pour qu'il ne puisse en trouver un seul à lui donner. Ou alors il ne savait pas quel défaut il possédait ? Ça arrivait parfois, qu'une personne ignore ses points faibles ou qu'au contraire elle ne les considère pas comme tel. C'était le cas pour Louise qui ne trouvait pas que son côté joueuse ou gamine soit un défaut, il était nécessaire de rire, de plaisanter, de ne pas se prendre au sérieux. Liam proposait d'ailleurs son immaturité en premier lieu, elle était mal placée pour le juger. Fuir les conversations sérieuses pouvait effectivement en être un. Louise aimait parler de ce qui était important. De ce qui comptait à ses yeux, était-ce si mal, ça pouvait être gênant, déplaisant parfois mais primordial tout de même, surtout pour se comprendre. Il semblait chercher encore. Quand il évoquait alors son humour de merde précisant qu’elle avait le même et que donc ça ne posait pas de problème entre eux. Eeeh ! Rétorqua-t-elle en lui pinçant la cuisse. Je n’ai pas un humour de merde !! Bon il n’avait pas tort sur un point ils s’entendaient parfaitement à ce sujet étant sur la même longueur d’onde. Finalement, il n'avait rien dit qu'elle pouvait considérer, de son point de vue comme un défaut, à part peut-être son besoin d'éviter les conversations sérieuses. Elle cherchait une question à lui poser mais ne savait pas trop ou n’osait pas quand elle entendit l’estomac de son partenaire commencer à gargouiller. Elle ne pu se retenir de rire. Je vois que tu as faim … je t’avais dit de te servir ! Disait-elle tout en riant. Mais elle ne regrettait pas son choix. Il s’interrogea sur l’heure qu’il était. Et elle n’écouta pas vraiment la suite de sa phrase. Car soudain elle se souvenait. Elle se redressa d’un bond sur son lit. Merde ... mon avion !!! Ses valises étaient prêtes mais elle devait encore s’habiller et commander son taxi, elle n’aurait peut-être même pas le temps de prendre sa douche. Et cela voulait dire qu’elle devait le quitter. Ainsi ? Le laissant sur sa faim ? Elle ne pouvait pas ! Elle n’avait pas envie de le quitter déjà. Mais aller à Sydney était important aussi, cet homme, s’il était son agresseur ne pouvait être relâché comme ça. Elle se pencha sur le côté et tourna le réveil sur sa commode. 12h15 mon avion décolle à 14h00. Elle posa son regard dans celui de Liam, bon sang!, pourquoi avait-elle dans de mal à lui parler soudain, à trouver les mots, c'était pourtant simple. Désolé … j’vais devoir partir. Pouvait-il voir à quelle point cela la gênait ? Peut-être pas. Il avait peut-être lui aussi d'autres chose à faire. Elle ne s'en était même pas inquiétée plutôt. Elle se mit à genou sur le lit, ouvrit le tiroir de la table de chevet et en sortit un stylo, elle se tourna de nouveau vers Liam, elle s'approcha et nota sur l'intérieur de son bras le surnom qu'il lui donnait et son numéro de téléphone. Elle referma le stylo plongeant ses yeux bleus azur dans son regard tout aussi bleu. Puis elle approchait son visage du sien, profitant de son regard quelques secondes de plus ... puis ... elle vint prendre ses lèvres, pour un baiser tendre et langoureux, peut-être le dernier.
Invité
Sujet: Re: [Hot] Réveil mouvementé - Liam&Louise Jeu 11 Oct 2018 - 22:40
« Quoi ?! J'ai dit une connerie ? » me demanda-t-elle, lorsque je notai que sa perspicacité était presque effrayante tant elle m'avait bien dépeint. Évidemment, elle ne pouvait pas savoir ce que je qualifiais d'effrayant, la pauvre. Je m'empressai donc de la rassurer : « non, non... au contraire ». Je n'entrai toutefois pas dans les détails, car s'il y avait bien une chose que j'avais en horreur, c'était de parler de moi. Si j'avais la moindre possibilité d'éviter le sujet, je sautais sur l'occasion et je me défilais. C'était en quelque sorte... un défaut, parmi les autres. Je l'évoquai donc, lorsque Louise me retourna ma propre question – la petite tricheuse. J'aurais pu lui répondre que j'étais rancunier, moi aussi. C'était vrai, mais il fallait que les gens me blessent profondément pour que je le devienne. Ma patience était grande, jusqu'au point de non-retour... jusqu'alors franchi par deux personnes sur cette Terre. Deux personnes qui avaient été proches de moi chacune à leur façon. D'abord Terrence, mon meilleur ami d'enfance. Il avait quitté Bowen sans me prévenir alors que nous étions de jeunes adultes, pour s'engager dans l'armée. Il était parti sans se retourner, sans me faire un signe. Quelques semaines plus tard, j'avais perdu ma mère – ce qui avait sans doute contribué à la rancœur que j'entretenais vis-à-vis de sa trahison. Quant à la seconde personne, elle avait mis au monde ma fille. Pour en revenir à mes défauts, je plaidai coupable pour le crime humour de merde, ajoutant que ça ne devait pas trop la déranger. La belle brune protesta directement, comme je m'y étais attendu. Elle me pinça au passage, ce qui me fit gigoter dans tous les sens en riant.
C'est le moment que choisit mon estomac pour gargouiller bruyamment. Discrétion, on repasserait ! Je ne savais pas quelle heure il était, mais je me rendais bien compte que je m'imposais peut-être. Je ne voulais pas la déranger, bien que l'idée de passer encore un peu de temps avec la charmante fleuriste ne me déplaisait en aucun cas. Louise commença à plaisanter sur le sujet, se penchant pour vérifier l'heure qu'il était. Elle se redressa si rapidement que je crus qu'elle s'était faite mal, et je l'interrogeai du regard en me redressant moi aussi, sur mes coudes. « Ton avion ? » m'étonnai-je, me demandant presque de quoi elle était en train de me parler. La jeune femme me précisa qu'elle avait un avion à prendre à 14h, et qu'il était actuellement 12h15. Elle posa son regard dépité sur moi, en me disant qu'elle devait partir. Je lui souris, comme pour la rassurer. « Tu ferais bien de te dépêcher, si tu ne veux pas le louper ». La jeune femme sortit quelque chose de sa table de nuit, revint près de moi et indiqua Lou, ainsi que son numéro de téléphone, sur mon bras. Elle aurait pu attendre que je récupère mon smartphone dans mon pantalon... mais ça avait quelque chose d'un peu old school qui me plaisait davantage. Nos regards se croisèrent, l'espace d'un instant. La belle brune aux yeux azur se pencha vers moi et nous échangeâmes un dernier baiser, tendre et sensuel à la fois. Un baiser qui raviva la flamme, mais clairement... nous n'avions plus le temps pour ça. Je me relevai, récupérai mon caleçon et la suivis dans la salle de bain ou je repris également mes affaires. Une fois rhabillé – d'une chemise déchirée aux boutons, ce qui n'était pas très soigné mais qu'importe – je la suivis à la porte d'entrée pour lui dire au revoir. Un court silence, tandis que je plongeais mon regard dans le sien. « Fais bon voyage » commençai-je finalement, sans même savoir où diable elle pouvait bien se rendre, « je ne manquerai pas de l'utiliser ». Joignant le geste à la parole, je désignai du doigt le numéro qu'elle avait noté dans le creux de mon bras. Je me penchai pour déposer un dernier baiser chaste sur ses lèvres, et pris finalement congé de la belle brune. Je n'aimais pas éterniser les au revoir, je fis marche arrière dans le couloir sans la quitter des yeux, et volte face une fois arrivé à la cage d'escaliers, non sans lui avoir lancé un dernier clin d’œil accompagné d'un sourire. Ce n'était pas un adieu. De mon côté, du moins.
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