Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Ven 30 Nov 2018 - 11:04
Le manque. Cette sensation désagréable qui revenait souvent écorcher les pans de son âme, creusant le vide à l'intérieur de son coeur pour laisser entrer la noirceur. S'il y avait bien quelque chose dont elle voulait bien se passer, c'était bien de ce syndrome de sevrage qui la poussait trop souvent au naufrage, la délaissant de Niels pour seul mirage dans son ciel parsemé d'éclairs. Elle savait elle aussi ce que c'était que de se sentir ingérable quand l'homme de toutes ses envies se portait loin de son lit, berceau de leur affection infinie. Plus la distance et le temps les séparaient, plus intense était leurs retrouvailles, la passion les guidant et les animant dans un besoin de se nourrir de leur présence. - J'adore prendre le risque de te voir exploser et j'adore tenter de te désamorcer, à ma manière, sourit-elle, accompagnée d'un clin d’œil enjoleur.
Parce qu'ils étaient tous les deux des bombes à retardement qui menaçaient en tout temps de rompre leur patience, cédant entre les mains de l'un et de l'autre pour se voir briller sous le feu de l'explosion. Personne n'avait le mode d'emploi pour contrôler ses émois, si ce n'était Niels qui savait toujours quoi faire puisqu'il lui ressemblait. C'était surement pour cette raison qu'elle avait réussi à lire sa personnalité comme un livre ouvert dont les pages abîmées par son passé faisaient écho à l'Enfer dans lequel elle avait erré. Elle se plaisait à penser qu'il n'y avait aucun être sur cette Terre qui réussirait à aller plus loin que sa couverture, ce masque qu'il pouvait porter et qu'elle avait voulu défaire pour se consacrer à tous les trésors qu'il cachait. Elle sourit de manière fière à sa remarque en hochant la tête, satisfaite de l'avoir déstabilisé dans son jeu. - De toute façon, si j'avais pu te croiser ne serait-ce que dans mes rêves ou dans une soirée, je me serais mise à te chercher partout pour te trouver, admit-elle amoureusement.
Parce qu'il n'avait fallu que d'un regard pour l'accrocher définitivement à son âme, comme un aimant qu'on ne pouvait détacher, et même si elle avait mis du temps à se laisser happer par l'amour sincère et désintéressé qu'elle ressentait pour lui, elle savait maintenant qu'il serait impossible d'apprendre à son corps de vivre sans Niels. Elle hocha la tête en souriant de façon amusée lorsqu'il ajouta qu'ils étaient mauvais pour vaquer loin l'un de l'autre, et elle avait du se confronter à bien des ruptures pour se faire une idée de ce que donne son quotidien s'il n'était pas lié au sien. Il devenait insipide, permettant à la déprime et l'ennui de faire leur nid. Lui proposant de rentrer dans le cocon, elle avait légèrement ris, repensant à ce qu'elle lui avait promis. - Comme t'as bien travaillé, t'as le droit à ta récompense, lança-t-elle, le regard joueur.
La journée s'était trop vite terminée, et Aelya n'avait pas envie de se lever, désirant se faire oublier le temps d'une autre journée où elle pourrait s'apaiser encore contre le corps de son petit-ami. Elle s'était vue tirer de son sommeil par la douceur de ses lèvres sur sa peau réchauffée par la sienne. Un léger sourire vint animer son visage, écoutant ses mots qui malgré leur vérité lui décrochait déjà un sentiment de nostalgie dont elle pourrait pas échapper. Ses doigts déployèrent des frissons sur chaque centimètre carré de sa peau, et lâchant un léger soupir, elle s'était emparée de sa main pour la lier à la sienne contre son flanc. - Je veux pas partir. Tant pis pour le vol, se plaignit-elle. Tu me feras pas bouger bébé, ajouta-t-elle, un sourire taquin sur ses lèvres.
Elle fit se retourna sur le dos, les yeux face au plafond.
- Pas envie de penser au fait qu'on va devoir travailler demain, et que je vais être sans toi toute la journée, soupira-t-elle, la voix lasse.
Levi Wheeler
MESSAGE : 25008 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Ven 30 Nov 2018 - 19:53
Le froid qui l'envahissait lorsqu'elle était loin de lui était à chaque fois plus intense, à chaque fois plus difficilement supportable. Niels savait qu'il pourrait passer sa vie avec elle sans ressentir une seule once de lassitude, parce-qu'Aelya l'emplissait de vie du matin au soir et que c'était une sensation à laquelle son corps était maintenant habitué. Il traverserait la terre entière, braverait les tempêtes, juste pour s'étreindre contre elle et percevoir les palpitations de son cœur sous sa peau chaude. « J'adore te voir y arriver... » Lui répondit-il, se sentant frémir à son clin d’œil enjôleur, le désir ne tardant jamais à venir chatouiller ses entrailles dés qu'elle commençait sur cette lancée. Elle savait toujours quels mots, quels regards, quels gestes employer au bon moment, comme si elle parvenait à le comprendre à chaque seconde, s'infiltrant en lui sans la moindre difficulté. Et si ça avait pu le faire flipper au début, fallait croire que maintenant, il se laissait volontiers faire, comblé par la manière dont leurs âmes parvenaient toujours à ne faire qu'une. Il sourit à ses paroles, ressentant de plein fouet leur douceur. « T'aurais réussi à me trouver et à m'attirer dans tes filets, y'a aucun doute sur ça. » S'amusa-t-il, posant ce même regard amoureux sur elle, complètement fasciné par tout ce qu'elle représentait. Rien ne pouvait les faire tomber et ils étaient bien placés pour le savoir, parce-qu'ils en avaient enduré des épreuves qui avaient fait vaciller la flamme de l'espoir, se retrouvant même à deux doigts de l'éteindre définitivement. Les choses avaient fait qu'ils avaient eu le courage de remettre le couvert, vainquant leurs angoisses respectives, celles de voir leurs plaies s'ouvrir encore plus qu'elles ne l'étaient déjà. Il sourit à sa réponse qui lui donnait soudainement l'envie de rejoindre la terre ferme le plus vite possible, profitant des quelques heures qui leur restaient avant que le soleil ne se couche et ne laisse place à un jour nouveau. Il s'était pris à lui donner de l'amour par le biais de ses lèvres, effleurant sa peau pour lui signifier qu'il était bientôt l'heure pour eux de quitter le cocon qu'ils s'étaient construits ici. Il lâcha un léger rire à sa réponse, qui marquait son envie de ne pas partir, faisant écho à ce qu'il ressentait lui aussi. « Allez bébé, j'ai pas les moyens de nous payer d'autres billets si on rate celui-là. » S'amusa-t-il, resserrant ses doigts autour des siens avant de se mettre sur le côté afin de la regarder lorsqu'elle se retourna, son cœur se serrant rien qu'au fait de savoir qu'en effet, ils allaient devoir passer leur semaine loin de l'autre une fois rentrés. « Je sais... Mais on se quitte pour mieux se retrouver, tu le sais autant que moi. » Ajouta-t-il, cherchant à balayer cette nostalgie qu'il percevait déjà dans sa voix, déposant un simple baiser sur sa joue avant de quitter les draps, se dirigeant vers la salle de bain. « A ta place, j'viendrais quand même profiter de la dernière douche qu'on aura ici. » Lança-t-il, l'air de rien, traversant la chambre afin d'atteindre la douche, sous laquelle il se faufila, laissant l'eau chaude réchauffer sa peau.
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Ven 30 Nov 2018 - 21:24
Aelya voulait que leur histoire perdure, que ce séjour ne puisse jamais s'éteindre dans l'océan de leur quotidien, et elle pensait qu'ils méritaient amplement un temps éclairci, eux qui se débattaient toujours avec des tempêtes. Et même dans l'accalmie, la pluie arrivait à tomber sur leur vie acide, ne leur laissant que l'espoir solide ancré dans leur cœur bancale pour seule étoile comme guide. Elle ne se lassait jamais de sentir le désir se diffuser dans son corps, la passion la consumant avec le simple échange d'un regard allumé par cette flamme dont le feu faisait des ravages à chaque fois qu'il se déclarait. Elle sourit, se mordant légèrement la légère inférieure à sa remarque qui embrasait leur jeu de séduction et celui-ci ne connaissait limite, si ce n'était l'immensité de l'affection qu'elle ressentait pour lui.
Elle aimait savoir qu'elle aurait pu l'avoir dans n'importe quel univers, que personne n'aurait pu réfréner leur envie de se retrouver, qu'importe les obstacles auxquels ils pouvaient faire face. Ils resteraient toujours debouts tous les deux, quitte à battre la vie dans son propre combat, dans son propre jeu, simplement pour continuer d'aller mieux. Parce qu'Aelya ne pouvait dire qu'elle était heureuse que lorsqu'elle fondait dans l'étreinte réparatrice de Niels, comme si elle perdait le contact avec la douleur et avec la peur, se voyant hors de portée des ténèbres qui la hantaient. Il n'y avait que lui qui savait susurrer à son oreille d'une certaine manière pour défaire toutes les peines qui la tenaient loin du rêve, et grâce à sa chaleur, elle s'était laissée partir dans le sommeil, tentant d'oublier que les heures qui suivraient les rapprocheraient de leur départ imminent. Ouvrant légèrement les yeux en sentant ses lèvres sur sa peau, elle avait essayé de gagner du temps en s'imprégnant de ce moment si tendre qui la baignait dans un bien-être. Elle sourit malicieusement à sa réponse, y trouvant son compte dans ce qu'il venait d'ajouter.
- Justement. C'est une très bonne excuse que de louper le vol sans faire attention, et mince on a plus d'argent pour rentrer, c'est vraiment dommage, s'amusa-t-elle.
Elle soupira quand il justifia la valeur de la distance dans leur retrouvaille, frustrée de devoir se ranger derrière ça pour apprécier leurs séparations.
- On s'est trop quittés pour toute une vie je trouve.
Même pour une éternité si elle devait être tout à fait honnête avec ce qu'elle ressentait. Elle avait besoin de vivre leur relation de manière totalement fusionnelle, ne supportant pas l'effet du manque quand il arrivait. Il n'y avait pas d'autres remèdes, pas d'autres solutions à ce problème que celui de le voir revenir à ses côtés, parce qu'aucun être et aucune activité ne pouvait combler ce qu'il laissait quand il partait. Appréciant son baiser sur sa joue, elle le regardait partir sous la douche, ne pouvant se résoudre à le laisser se réchauffer sous l'eau seul. Elle déambula au travers des couloirs jusqu'à la salle de bain où elle retira le peu de tissus qu'elle portait sur le corps pour rejoindre Niels sous la cascade d'eau chaude. Positionnée dans son dos, elle enveloppa ses bras autour de lui, permettant à ses doigts de caresser son torse alors que ses lèvres se mirent à déposer de vifs baisers sur sa peau.
- J'ai vraiment aimé notre escapade. J'ai déjà trop envie d'en refaire une. On verra ça ensemble, hein bébé ? Je pourrais y réfléchir, genre dans quelques temps je nous payerai ça, ce sera ton cadeau pour me supporter, ajouta-t-elle, amusée.
Elle laissa ses mains savonneuses s'occuper de lui, se chargeant de les passer sur chaque parcelle de sa peau qu'elle admirait.
- Ça va mieux ton bras ? Lança-t-elle, en laissant doucement filer ses doigts sur la trace violacée. Je peux te refaire d'autres marques pour que ce soit plus homogène si tu veux, sourit-elle, joueuse.
Quelques minutes plus tard, elle vint sortir de la douche, se préparant avant de ranger ses affaires dans sa valise, prête à partir. Fermant son bagage, elle retrouva le regard de Niels pour lui signifier sa pensée.
- Tu diras merci, à cette Anna. Je pensais pas dire ça un jour, je sais pas si je vais pas le regretter plus tard mais là, faut croire que je suis de bonne humeur, avança-t-elle en haussant les épaules.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Ven 30 Nov 2018 - 22:49
Niels arrivait aisément à comprendre qu'ils étaient tous les deux sur la même longueur d'onde, et peut-être qu'au final, ils l'avaient toujours été. Ils s'étaient simplement laissés happer vers la peur de l'engagement à plusieurs reprises, ce qui les avait détourné du chemin sur lequel ils étaient pourtant destinés à errer ensemble. Parce-que pour lui, il n'était plus question de concevoir autre chose qu'un avenir avec elle, souhaitant que leurs doigts restent entremêlés jusqu'à son dernier souffle. Il voulait qu'elle le ravage avec son amour, qu'elle continue à alimenter le brasier comme elle le faisait si bien depuis le premier jour, qu'elle puisse l'aimer jusqu'à la fin des temps. C'était son vœu le plus cher et surtout, le plus précieux. Et le brun était prêt à se battre jusqu'à l’essoufflement pour garder Aelya au plus près de lui, là où son cœur résonnait, là où son âme se voyait comblée par leur affection mutuelle. Il ne pouvait pas être plus apaisé que lorsqu'il s'endormait en percevant sa respiration et la chaleur de sa peau contre la sienne, comprenant qu'il n'avait besoin de rien d'autre. Comme elle, il ressentait l'appréhension de leur retour imminent, n'ayant aucune envie de quitter ce coin de paradis dans lequel ils s'étaient évadés le temps de quelques jours. C'était de toute façon connu, que ce genre de moments passaient toujours trop rapidement. Il s'amusa de ses mots, lâchant un léger rire en percevant leur malice. « Ouais... sauf qu'on n'aura plus d'argent non plus pour rester dans cette maison. C'est dommage aussi. » Répondit-il, sur le même ton qu'elle. Il savait que l'éloignement allait de nouveau être déchirant, comme à chaque fois qu'il passait la porte pour se rendre au travail le matin, laissant vide son côté du lit, comme à chaque fois qu'elle partait au club pour se déhancher devant d'autres hommes. Il la regarda lorsqu'elle reprit la parole, la regardant d'un air désolé, comprenant ce qu'elle souhaitait lui dire par ses mots. Souhaitant profiter de leurs derniers instants dans cette maison, il avait tenté de l'entraîner avec lui sous la douche, souriant lorsqu'il la sentit se glisser derrière lui, frémissant à ses baisers avant qu'il n'attrape l'une de ses mains posée sur son torse pour l'embrasser. Il se retourna après ça, un sourire étirant ses lèvres. « Si ça tenait qu'à moi, on referait ça tout de suite. Mais ça me va, et je trouve que c'est plutôt équitable. » La taquina-t-il, comme s'il méritait au moins un voyage pour devoir la supporter. Il baissa les yeux vers ses mains qui glissaient sur sa peau, frissonnant à leur passage avant de retourner son avant-bras pour se rendre compte de l'étendue de la cicatrice. « Ça va, c'est déjà moins marqué que la dernière fois. » Répondit-il, pouffant de rire à ce qu'elle ajouta. « Ça ira, merci de t''inquiéter pour ça. En plus, t'as déjà apporté de la couleur à mon cou, ça devrait aller. » S'amusa-t-il, ayant remarqué que les traces de leur passion étaient toujours présentes sur sa peau, de manière moins marquée évidemment, mais elles ornaient toujours subtilement son cou. Finissant à son tour de se préparer, il fit le tour de la chambre pour vérifier de n'avoir rien oublié, redressant le regard vers Aelya lorsqu'elle reprit la parole. « Elle est cool cette fille, j'suis sûr que tu pourrais l'apprécier si tu y mettais du tien. » La taquina-t-il, revenant vers elle avec sa valise, déposant furtivement ses lèvres sur les siennes avant de prendre sa main pour se diriger vers le taxi qui les attendait devant la porte, s'occupant de remettre les clés là où il les avait trouvé en arrivant. « Bébé, j'veux que tu viennes chez moi dans la semaine. Avec tes cartons. » Avoua-t-il, après avoir laissé un silence s'écouler sur la route vers l'aéroport. « Je sais que ça nous a pas réussi la dernière fois. Mais c'est différent aujourd'hui, et je suis convaincu que ça servirait à rien d'attendre plus longtemps. »
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Invité
Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Sam 1 Déc 2018 - 10:27
Au travers de sa vie mouvementée, elle avait trouvé le partenaire idéal pour la suivre dans tous ses tourments, pour apaiser ce qu'il pouvait comprendre, sans besoin d'émettre des mots, sans besoin qu'elle ne vienne à s'écorcher vive pour qu'il puisse lire toute la peine qui pouvait résider dans son être qui était si limpide pour Niels. C'était comme s'il pouvait toujours entendre son coeur meurtri, même à l'autre bout de la ville, parce qu'ils étaient unis tels les deux faces d'une même pièce, leur vie liée à tout jamais. Leur escapade lui avait permis de se rapprocher d'autant plus de lui, de lui montrer qu'elle vouait un amour démentiel, qui dépassait tout ce qu'elle avait pu connaître. A chaque fois qu'elle avait l'occasion de se réfugier dans son étreinte, elle avait l'impression d'être invincible dans cet univers incertain, Niels arrivant très facilement à éteindre ses faiblesses pour laisser leur force mutuelle s'étendre. Elle roula des yeux à sa remarque qui la laissa sans voix, prit dans son propre manège alors qu'elle avait tenté de gagner du temps pour retarder l'échéance qu'elle désirait briser grâce à sa simple volonté. Aelya aurait tellement espéré que tout soit aussi facile, et en même temps, elle savait que la seule présence de Niels suffisait à la combler n'importe où sur Terre. C'était lui, son échappatoire, le recueil de tout son espoir qui brûlait en elle comme un feu de joie.
Se décidant à l'accompagner sous la douche, ses doigts avaient très vite rejoints sa peau humidifiée pour s'imprégner de leur proximité. Elle sourit en secouant la tête de manière amusée alors qu'il se retourna pour la taquiner. - Tu pourrais au moins remarquer que ta petite-amie est bien consciente d'être infernale, tu devrais presque me dire merci du coup pour les cadeaux que je te fais dans le but de me rattraper, soupira-t-elle, feignant l'agacement.
Les yeux pointés sur l'entendue colorée qui marquait sa peau, elle s'était légèrement inquiétée, se demandant s'il avait encore mal, lui qui passait son temps à recevoir les conséquences de ses actes. Elle hocha la tête avant de prendre son bras pour y déposer un baiser, comme s'il voulait l'aider à se réparer. Aelya sourit à la remarque qui fit suite, plutôt fière de constater que toutes les traces possessives qu'elle lui avait laissé resteraient bien quelques jours. - D'ailleurs ça te va bien le pourpre, surtout quand c'est moi qui te le donne, répondit-elle malicieusement.
Elle lui vola un baiser avant de se rendre dans la chambre pour empaqueter ce qu'elle avait apporté, son regard vaquant sur les murs de la villa qui les avait réfugiés le temps de longues heures qui n'avaient pas été assez conséquentes à son goût, et elle s'était mis à penser à sa collègue qui leur avait permis de venir ici. - Pourquoi c'est toujours à moi de faire des efforts ? Mon comportement est tout à fait justifié. Déjà tu devrais même pas la complimenter devant moi, râla-t-elle en levant les yeux au ciel.
Elle répondit à son baiser, laissant ses doigts se filer entre les siens, avant de se réfugier dans le taxi qui était arrivé et qui allait les amener vers l’aéroport. Les yeux perdus dans le paysage qui défilait à travers la vitre, elle avait tourné la tête vers Niels quand elle entendit ses mots. Aelya sourit tendrement à sa proposition, hochant doucement la tête en signe d'acceptation, sa main caressant la sienne.
- Je viendrai avec mes cartons chez toi, je veux plus attendre non plus, avoua-t-elle. J'ai trop envie de vivre pour de vrai avec toi, mon amour. En plus, c'est qu'une formalité puisque je passe déjà ma vie chez toi, ajouta-t-elle avec un léger rire.
Les images de leur précédente rupture lui revenaient à l'esprit, le jour où elle avait du emménager chez lui et qu'il avait découvert ces fameuses photos qui les avaient déchirés. Elle tentait de les oublier, de les effacer, alors qu'ils venaient d'arriver devant l'aéroport. Passant l'enregistrement des billets et se rendant dans la file d'attente pour traverser la douane, Aelya vit des flics parler entre eux, pointant du doigt Niels. Elle avait un mauvais pressentiment. - Pourquoi ils te regardent comme ça ? Chuchota-t-elle, inquiète.
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Sam 1 Déc 2018 - 15:20
Il pensait jusque-là qu'il lui serait impossible de l'aimer encore plus qu'il ne le faisait déjà, mais Niels voyait bien qu'il tombait un peu plus sous son charme chaque jour, et le fléau ne semblait pas prêt de s'arrêter. Il commençait à comprendre qu'il n'y avait aucune limite à ce qu'il pouvait ressentir pour elle, cette affection continuant à prendre de l'ampleur, emplissant tout son être, jusque dans les recoins les plus secrets de son âme. C'était trop facile pour lui de l'aimer, et il peinait encore à comprendre pourquoi il avait eu cette chance d'avoir pu tomber sur cette âme écorchée mais tellement pure, celle qu'il voulait chérir jusqu'à ses derniers instants de vie. On lui avait souvent dit qu'il était un bon à rien, en pointant du doigt toutes les mauvaises décisions qu'il avait prises durant sa courte existence et qui lui avaient porté préjudice. Il ne regrettait rien, même pas les pires d'entre elles, conscient que toutes ses erreurs de parcours lui avaient au moins permis de fouler le chemin de la femme de sa vie, la rejoignant sur cette route sur laquelle il accepterait de s'écorcher à vif tant qu'il restait avec elle. Souhaitant profiter de ces derniers instants de leur séjour, il s'était glissé sous la douche, attendant patiemment qu'elle le rejoigne. « C'est vrai, continue d'être insupportable du coup. Je vais pas m'en plaindre si derrière je peux en profiter. » Ajouta-t-il malicieusement, faisant glisser ses mains de part et d'autre de ses flancs avant de les nouer dans le bas de son dos. Ils s'étaient intéressés quelques instants à la trace restante de la morsure qu'il avait subi, remarquant qu'elle avait déjà bien guéri. Il releva les yeux à la remarque de sa petite-amie, le regard joueur. « J'allais te dire exactement la même chose. » Répondit-il, faisant valser son regard entre ses lèvres et les traces bleutées que portait également la peau de son cou, symbole de son appartenance. Il répondit à son baiser, s'affairant à son tour pour boucler sa valise, percevant cette ambiance de départ les recouvrir. Il lâcha un rire en la voyant se plaindre, réduisant la distance entre eux pour se rattraper des quelques mots qu'il avait laissé échapper de ses lèvres. « T'as raison, c'est totalement à elle de faire des efforts. Surtout que t'as été adorable avec elle la dernière fois, j'vois pas comment elle peut ne pas t'apprécier. » Ironisa-t-il, un sourire amusé étirant ses lèvres en repensant aux mots aiguisés comme des lames de rasoir que la brune avait pu lancer à l'égard de l'infirmière. Ce genre de week-end lui confirmait son envie urgente de partager son quotidien avec Aelya, de manière officielle, sans plus avoir à se poser de questions. Il esquissa un sourire à sa réponse, posant un regard tendre sur elle alors que sa main vint rejoindre la sienne, ses doigts se resserrant autour des siens. « J'suis impatient que tu me prennes la tête avec le bordel que je fous. » S'amusa-t-il, tendant sa nuque vers elle pour lui demander un baiser avant qu'ils n'arrivent à l'aéroport, réglant les premières formalités avant de se diriger vers la file d'attente. Il fronça les sourcils à la remarque d'Aelya, curieux de comprendre de quoi elle parlait, ses yeux rencontrant ceux des hommes qui ne tardèrent pas à se diriger vers lui. Dans un élan précipité, il accrocha le regard d'Aelya, devinant aisément la suite des évènements. « Bébé, écoute-moi. Panique pas, ok ? On le savait que ça allait arriver, mais ça va pas dur... » Et avant qu'il n'ait le temps de finir sa phrase, il se sentit déporter vers l'arrière, des mains l'obligeant à placer ses bras dans son dos où ses mains furent rapidement attachées. « M. Björk, vous êtes placé en garde à vue à compter de cette heure. Je présume que vous savez pourquoi on est là. » Sans quitter Aelya du regard, il se laissa faire, n'opposant aucune résistance, grimaçant en sentant les menottes serrer ses poignets. « C'était vraiment nécessaire ça ? » Lâcha-t-il, essayant de leur faire comprendre qu'il ne comptait pas leur échapper. « On sait ce que vous êtes capable de faire avec vos poings, on prend nos précautions. » Lança l'un des flics, faisant référence à la manière dont Niels s'était débarrassé de l'emprise du type.
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Invité
Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Sam 1 Déc 2018 - 16:59
Elle avait été assez naïve pour espérer que la vie les avait oublié le temps de leur virée, préférant cacher l'inquiétude qui avait explosé vis-à-vis de cette soirée, comme si elle avait réussi à placer ces images violentes dans un recoin de son esprit qu'elle avait enfermé dans un coffre blindé pour les coincer, afin de plus les voir apparaître dans ses pensées. Aelya avait pu profiter avec le sentiment d'avoir échappé à leurs problèmes, et les journées s'étaient donc teintées dans les couleurs de la légèreté, effaçant tous les nuages noires qui s'approchaient souvent de leur univers pour altérer le sol de leur destinée. Elle désirait rester cloîtrée dans ce lit qui avait accueilli leur amour et leur passion sans réfléchir à la fin, et pourtant, elle s'annonçait à mesure que les minutes défilaient. Elle secoua la tête devant sa réponse, levant les yeux au ciel pour feindre un air exaspéré. Elle frissona en sentant ses mains dans le bas de son dos, appréhendant la difficulté que lui amenait son devoir de lui résister pour sortir plus rapidement de la douche. Elle sourit en coin à sa remarque alors qu'elle avait passé ses mains sur son torse, sachant pertinemment qu'elle allait porter les stigmates de sa possessivité pour quelques temps avant qu'il ne daigne lui en ré inscrire d'autres de nouveau. Elle adorait être marquée par lui, parce qu'elle était toujours aussi envieuse de continuer à lui appartenir. Terminant de préparer ses affaires, elle avait haussé les sourcils devant son ironie, la jalousie s'immiscant très rapidement dans ses cellules.
- Je rêve ou tu prends sa défense depuis tout à l'heure ? Tu peux te marier avec elle hein, si c'est ce que tu veux vu que madame a l'air parfaite. Bon, faudra juste pas y mettre beaucoup d'argent parce que je compte bien me ramener pour tout saccager, avoua-t-elle, sur un ton agacé et amusé.
Elle savait qu'elle pouvait se faire confiance quand il s'agissait de destruction, elle excellait dans ce domaine. Intégrant la plage arrière du taxi, elle s'était radoucit, comprenant que Niels désirait leur accorder une nouvelle chance pour emménager ensemble après le carnage que leur rupture avait laissé.
- Je suis impatiente de te voir râler parce que je prends trop place dans les placards, rigola-t-elle tendrement.
Aelya lui donna un baiser après avoir tendu sa nuque de son côté pour approcher son visage du sien. Alors qu'ils marchèrent au travers de l'aéroport pour atteindre leur vol, Aelya s'était sentie observée et elle n'avait pas eu envie de se rappeler tout ce qu'elle avait tenté de renfrogner à l'intérieur de son esprit. Quand Niels entre ouvrit les lèvres pour la rassurer, elle sentit son cœur battre à un rythme effréné, réalisant qu'ils n'allaient pas pouvoir rentrer ensemble. À peine eut-elle le temps de réagir qu'un flic s'était avancé vers eux, et d'un air entendu, il avait passé les menottes aux poignets de son petit ami. La mâchoire serrée, la respiration accélérée à cause du stress qui l'animait, elle lança un regard à Niels pour lui signifier sa peine.
- Il a rien fait. Il m'a défendu alors qu'on m'agressait, je vais pas regretter l'état dans lequel est ce connard, lança-t-elle, énervée et surtout désemparée.
L'autre homme s'intéressa à la jeune femme pour ajouter :
- Vous aussi, vous allez nous suivre. Vous avez été témointe et même complice je dirais mais ça, c'est pas nous qui le déciderons. On va vous questionner pour justement établir l'importance de votre implication. Vous n'êtes pour l'instant pas arrêtée mais je vous conseillerai de nous suivre sans faire de vague. Pour des raisons évidentes, vous n'allez pas repartir ensemble.
Elle le toisa quelques secondes avant d'avancer vers Niels précipitamment, encadrant son visage avec ses mains pour sceller ses lèvres sur les siennes de manière amoureuse.
- Je te ferai sortir mon amour, je t'aime, murmura-t-elle contre ses lèvres avant de se faire tirer en arrière par le flic qui l'amena hors de sa portée.
Levi Wheeler
MESSAGE : 25008 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Sam 1 Déc 2018 - 17:57
C'était sûrement plus facile d'effacer les images sombres de son esprit plutôt que d'avoir à y penser sans arrêt. Il refusait de laisser ses tourments gâcher le seul week-end qu'ils s'accordaient entièrement pour eux, préférant largement se laisser entraîner par le bonheur qu'il ressentait d'être ici avec elle, loin de leur quotidien habituel. Pourtant, tous les deux savaient ce qu'ils encouraient, parce-que la réalité reviendrait tôt ou tard frapper à leur porte, les embarquant loin de ces souvenirs heureux qu'ils avaient voulu faire naître ici, par la passion et l'amour qu'ils se vouaient. Ils n'y étaient pas encore et Niels préférait penser que c'était encore loin devant eux, souhaitant simplement profiter de ces moments où leur complicité ressurgissait, balayant toute pensée négative. Il était revenu vers elle, sa valise à la main, s'amusant à jouer avec la jalousie de sa petite-amie en évoquant sa collègue. Il lâcha un léger rire à ses mots qui représentaient bien sa personnalité explosive, se mordant légèrement la lèvre avant de céder contre les siennes sous le poids de son attirance. « J'adore quand tu te bats pour moi, t'es trop sexy et ça me fait sentir presque spécial. Le seul mariage où j'accepterais de dépenser mon fric, ça sera le notre. » Sourit-il, ses lèvres toujours très proches des siennes, amusé à l'idée de penser qu'ils passeraient cette étape un jour alors qu'ils avaient tous les deux toujours été rebutés par cette idée. Dans le taxi, il lui avait fait part de son désir de la voir chez lui pour de bon, de partager tout ce qu'il possédait pour que leurs vies soient encore plus officiellement liées. « Je crois que je vais adorer. » Répondit-il, le sourire scotché aux lèvres avant que ses lèvres ne viennent à la rencontre des siennes dans un baiser plus tendre, à l'image de toutes les pensées qui lui traversaient l'esprit lorsqu'il s'imaginait vivre avec elle. Mais comme rien n'était aussi facile entre eux, il avait fallu que les flics ne débarquent jusqu'à l'aéroport, avec l'idée d'arrêter Niels pour les dégâts qu'il avait commis lors de cette soirée où tout avait rapidement dérapé. Il sentit le froid parcourir son corps dés lors qu'on lui imposa une distance avec Aelya, son regard impuissant croisant le sien qui lui poignardait littéralement le cœur. Niels lança un regard appuyé à la jeune brune, comme s'il lui demandait d'essayer de prendre sur elle, pour ne pas aggraver leur situation. Il n'avait aucunement envie que les choses ne se corsent encore plus, persuadé que l'histoire pouvait être très vite réglée. « Attendez, elle a rien à voir là-dedans. C'est moi qui ai frappé, vous avez pas le droit de l'embarquer. » Lança-t-il, inquiet à l'idée de savoir qu'elle ne rentrerait pas non plus. « Évidemment qu'on a le droit, elle était avec vous lors des faits, elle a sa part d'implication. » Il soupira, incapable de décrocher ses yeux de sa petite-amie, avançant à son tour vers elle lorsqu'elle vint retrouver son contact, ses lèvres lui donnant toute l'affection qu'il ressentait, comme dans un dernier baiser. « Je t'aime, fais rien qui pourrait te mettre en danger mon amour. » Il fut ramené vers les policiers, arraché à l'amour de sa vie, lui adressant un dernier regard avant d'être embarqué dans une voiture pour subir son interrogatoire.
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Sam 1 Déc 2018 - 19:58
Le problème, c'était sûrement qu'ils s'aimaient trop, et que ce doux poison qu'était l'amour avait envahi chacune de leurs cellules pour les influencer à rester accrochés à l'un et l'autre, qu'importe ce que cela impliquait. C'était instinctif, inné comme le fait de savoir respirer, Aelya savait qu'elle avait été conçue pour l'aimer. Ça la poussait en dehors de ses barrières protectrices et en même temps, ça lui donnait l'opportunité de dépasser davantage cette ligne rouge derrière laquelle elle n'était jamais restée bien longtemps. Mais avec Niels, c'était pire, elle était toujours au bord du vide avec lui, tout ça pour espérer le sauver, et continuer à errer avec la seule âme indispensable à sa survie. Il ne lui avait jamais rien demandé, mais Aelya était déterminée à l'aider, quoiqu'il arrive, lui faisant comprendre qu'elle serait son appui dans n'importe quelle situation, même les plus graves. Sa jalousie était telle qu'elle était aussi prête à faire valoir sa présence à ses côtés, parce qu'elle tenait à ce que tout le monde sache qu'elle était fière d'être en couple avec Niels, elle qui avait trop longtemps rejeté l'idée de se lier à quelqu'un. Elle ne put s'empêcher de fondre devant ses paroles, le trouvant toujours particulier doué pour se rattraper. Son regard s'était attardé sur ses lèvres avant qu'elle n'en prenne possession sous sa volonté.
- T'es spécial. Comment tu peux en douter...? Murmura-t-elle contre ses lèvres. Et j'retiens ce que t'as dit, pour le mariage, ajouta-t-elle, le regard joueur.
Elle aimait à penser qu'il y aurait un jour la possibilité de se lier de manière plus officielle, même si elle n'y avait jamais vraiment songer. Cette simple pensée l'aurait révulsée avant que Niels ne puisse lui faire changer son regard sur la notion d'appartenir à une seule personne. Elle avait déjà fait un grand pas en acceptant de partager le même appartement et elle était toujours partante, ne ressentant plus aucune réticence à sa proposition. Elle savait maintenant que leur temps était compté alors elle ne voulait plus se poser de questions sur l'allure à laquelle leur relation allait.
- J'ai hâte, avoua-t-elle, lui envoyant le même sourire, avant de lui rendre son baiser.
Elle savourait la tendresse de cet échange qui l'animait de bonheur, d'engouement pour leur avenir mutuel. Cette douce chaleur s'était très vite évaporée, balayée par un vent glacial alors qu'elle regardait son petit ami se faire arreter par la police qui désirait l'arracher à sa personne pour un fait involontaire même si elle le trouvait toujours mérité. Elle ne pouvait se résoudre à rester calme, même sous le coup du regard insistant de Niels. Aelya voulait juste faire exploser la rage de son cœur peiné par ce que les menottes qu'on lui avait mis, impliquaient. La brune n'avait pas peur pour elle, trop concentrée à réfléchir à un moyen de disculper son petit ami.
Aelya lui offrit un dernier baiser où elle put y inscrire tout ce qu'elle ressentait pour lui, dans une volonté de s'imprégner de la saveur de ses lèvres puisqu'elle savait que la distance entre eux la déchirerait. C'était une manière désespérée de s'accrocher à ce qu'il lui restait, une part de lui qu'elle garderait jusqu'à sa sortie.
Arrachée à l'amour de sa vie, elle avait été contrainte de suivre les flics jusqu'au poste de police, où elle passa directement dans un bureau pour une série de questions auxquelles elle avait du mal à répondre tant la douleur de repenser à Niels et à son manque l'achevait. Le policier lui certifia qu'elle pourrait le voir pendant quelques minutes si elle daignait y mettre du sien. Chose qui la motiva instantanément.
- Donc d'après ce que j'ai compris, il vous a agressé, et vous l'avez recroisé quand vous en êtes ressortie ? Il était vivant à ce moment là ?
Aelya fronça les sourcils, troublée par la question qui insinuait qu'il ne l'était plus.
- Évidemment qu'il l'était. Il l'était même quand on est parti. Il a mordu Niels, il a d'ailleurs toujours la trace sur son bras. Il s'est défendu et sa tête à cogner sur le mur. C'était un accident. Il y est pour rien, il a rien à faire en garde-à-vue.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Sam 1 Déc 2018 - 20:51
Peut-être qu'elle avait raison finalement, peut-être qu'il était vraiment spécial. Et il parvenait à y croire lorsqu'il repensait au fait qu'il avait réussi à l'avoir elle, parce-qu'il était convaincu qu'il fallait avoir quelque chose de plus, cette infime particularité qui faisait qu'il était certainement sorti du lot pour avoir aujourd'hui cette valeur à ses yeux. Et il ne pouvait pas être plus fier que de voir qu'il avait réussi à la toucher en plein cœur, exactement comme elle avait pu le faire avec lui. Ses yeux s'étaient une nouvelle fois baladés sur ses lèvres, rougies par leur échange passionné, tandis qu'il esquissa un sourire amusé à sa remarque suivante évoquant une union officielle. Il n'avait jamais vraiment porté d'importance à ce genre d'engagement, et aujourd'hui, il savait qu'il n'avait pas besoin de ça pour lui prouver son amour. Pour autant, l'idée l'amusait grandement, songeant au fait qu'à la base, il se prônait comme un handicapé sentimental. Les quelques instants de douceur s'étaient vite envolés à l'arrivée soudaine des policiers qui se chargèrent de leur signifier qu'ils devaient tous les deux les suivre jusqu'au poste de police, séparément. Niels avait profité de ce dernier baiser pour lui faire savoir combien il l'aimait, et surtout à quel point il se battrait pour qu'ils puissent s'en sortir. Parce-qu'il n'y avait aucune raison que leur histoire se termine de cette façon, eux qui avaient toujours trouvé l'issue pour se dépêtrer de leurs emmerdes. Sauf que le regard concerné que lui lançait l'un des policiers commençait à lui faire comprendre que ça ne serait pas aussi simple qu'il ne l'avait imaginé. Les mains nouées dans le dos, il s'était vu traîner jusqu'au fourgon, comme un véritable criminel, y voyant dedans l'image qu'on avait toujours voulu lui donner. En arrivant sur place, il s'était mis à chercher Aelya du regard, se demandant si elle était elle aussi dans les parages. On le priva de ses effets personnels, avant de le placer en cellule pour préparer son interrogatoire. Il se doutait bien que les enquêteurs souhaitaient avoir leurs versions à chacun, afin de voir si celles-ci coïncidaient. Niels était plutôt confiant, parce-qu'il savait qu'Aelya tenterait de leur prouver son innocence. D'ailleurs, il s'était mis à se repasser en boucle ses paroles rassurantes, celles qui lui faisaient comprendre qu'il n'avait rien à se reprocher puisqu'il avait seulement souhaité la défendre. Il ferma les yeux en entendant les verrous se refermer derrière lui, tentant de calmer sa nervosité apparente et le dégoût qu'il ressentait à l'idée d'être enfermé ici, son cœur privé de la chaleur rassurante de sa petite-amie. La gorge nouée, il s'était installé sur le matelas, les yeux rivés au plafond, les bras noués contre le torse. Ça ne faisait que quelques minutes qu'il y était enfermé et pourtant, il commençait déjà à suffoquer, loin d'Aelya qui représentait son oxygène, ne supportant pas de savoir qu'on la harcelait sûrement de questions à ce moment précis. Il aurait aimé revenir en arrière et calmer sa jalousie qui encore une fois, l'avait poussé à exploser complètement. Il aurait tellement voulu qu'ils n'aient pas à vivre ça, parce-que ça aurait dû être leurs jours à eux, sans la moindre noirceur, sans le moindre problème. Encore une fois, Niels comprenait qu'il avait échoué.
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Sam 1 Déc 2018 - 21:22
Aelya aurait désiré être là avec lui, pour le rassurer et le soutenir. Elle pouvait toujours le faire à distance, mais elle aurait préféré pouvoir envelopper ses bras autour de son corps parce qu'elle pouvait sentir son déchirement semblable au sien, même si elle ne savait pas où son cœur battait alors qu'ils avaient été séparés, obligés à vivre le manque le temps quelques heures. Elle aurait même voulu être enfermée, si ça pouvait impliquer d'être à ses côtés, mais c'était trop facile, trop utopique. Alors, elle avait tenté de jouer le jeu des policiers, même si elle avait juste envie de crier, de disparaître de leurs yeux pour trouver où Niels résidait. Elle savait qu'elle pouvait toujours payer sa caution, mais qu'avant toute chose, elle devait passer l'entretien, et Niels le sien, déjà pour estimer sa légitime défense.
Elle tentait de calmer ses muscles tremblants sous l'effet des beaux souvenirs qu'ils avaient créés à Sydney, et qui malgré tout semblait tâchés par la véhémence de leur amour qui leur jouait trop souvent des tours. À croire qu'il n'y avait aucune solution à l'accalmie, si ce n'était qu'ils se tiennent loin de l'autre, chose qu'elle refusait de voir arriver. Et pourtant, la culpabilité affluait dans ses veines. Si c'était Niels qui avait porté le coup, c'était à cause d'elle qu'il l'avait fait. Elle ne pouvait s'empêcher de penser que c'était plus fort qu'elle, que même en tentant de prendre soin de son petit ami, il lui arrivait toujours des galères. Peut être qu'il en avait en son absence également, mais elle en rajoutait en plus, malgré elle. Elle comptait se démener pour le voir revenir vers elle, et du coup, elle avait fini par se calmer, à prendre sur elle, quand bien même son sang bouillonnait sous sa peau qui brûlait à cause de la rage.
- Il est mort d'un coup de poignard. Vous êtes sûre de ce que vous avancez ? Lança le flic en la regardant d'un air perplexe.
Son cœur loupa un battement à sa réponse, la faisant immédiatement réfléchir à la tournure de cette soirée. À aucun moment, c'était possible.
- On avait rien sur nous ! Vous pouvez aussi regarder dans nos valises, au point où vous en êtes.
Le policier la regarda quelques secondes silencieusement et composa un numéro sur le téléphone fixe qu'il avait devant lui.
- Demande à Monsieur Björk de confirmer sa version. Y'a un truc qui colle pas.
Il raccrocha, pointant son attention sur la jeune femme.
- J'espère que c'est la vérité. Et que vous pourrez le prouver. Parce que sinon, il risque bien plus que deux jours de garde-à-vue.
Son regard s'agita subitement sous l'effet de l'angoisse.
- Je veux le voir. Je vais lui prendre un avocat, faut que je lui en parle. - Après son entretien, je vous amènerai jusqu'à sa cellule.
Le deuxième flic arriva vers la cellule de Niels pour l'ouvrir et le convier à rentrer dans une salle quand il entendit un coup de fil. Suite à cela, il acquiesça et se concentra sur le brun.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé, à cette soirée ? Demanda-t-il.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Sam 1 Déc 2018 - 22:04
Cette cellule lui rappelait trop de souvenirs douloureux, les mêmes qui l'avaient suivi pendant six longues années, percevant cette odeur qui était propre à ce genre d'endroit. Niels savait qu'il devait se reprendre, parce-que ça n'était jamais bon lorsqu'il se retrouvait seul avec ses pensées qui le recouvraient d'un voile sombre. Il avait besoin de se concentrer sur sa petite-amie, qu'il savait non loin de lui, se répétant qu'il aurait peut-être une chance de la croiser lors de son interrogatoire. Il fallait qu'il la voit, c'était un besoin viscéral, pire qu'une dose de drogue. L'attente se voyait interminable, alors qu'il était privé de tout repère temporel et surtout de son repère à lui, Aelya. Il s'était relevé, prenant une position assise, sa tête se réfugiant dans ses mains, comme dans un désir d'évacuer cette négativité qui s'éprenait de lui, refusant l'idée qu'on puisse l'inculper pour une telle histoire. Soudainement, il entendit un bruit de métal à travers la porte, comprenant qu'on venait enfin le chercher, le libérant de cet espace invivable le temps d'une audition. Sans perdre de temps, on lui remit ses menottes, ne pouvant s'empêcher de leur dire à quel point c'était ridicule de le traiter de cette façon, lui qui ne soumettait aucune résistance. Docilement, il prit place devant l'homme qui allait s'occuper de l'interroger, le regardant avec cet air curieux. « Est-ce qu'elle est ici ? Aelya Osborn, vos collègues doivent l'interroger, est-ce que je peux la voir ? » Demanda-t-il, maîtrisant son ton pour ne pas exploser sous cette attente qui lui arrachait les entrailles. « Ce n'est pas moi qui décide de ça. Pour l'instant, je dois juste vous poser des questions. » Niels déglutit, le cœur lourd, avant de hocher la tête pour lui signifier qu'il était prêt à répondre à l'interrogatoire. « On est sortis s'amuser et on est tombés sur ce type bien trop bourré, qui avait déjà tenté de toucher ma copine pendant la soirée. J'ai voulu le menacer, sans chercher à lui faire du mal, sauf qu'il a pété les plombs et il m'a mordu comme un chien enragé. J'ai voulu me défendre, le coup est parti... j'pense que c'est légitime. » Expliqua-t-il, la mâchoire serrée en repensant à cette scène qui s'était déroulée beaucoup trop vite. « Le coup ? Vous parlez du coup de couteau que vous lui avez mis ? » Niels fronça les sourcils, peinant à comprendre ce que ce manège signifiait. Silencieux, il n'eut pas même le temps de se justifier que le policier lui exposa les photos de l'homme à terre, baignant dans une marre de sang qui n'avait rien à voir avec les dégâts qu'avaient provoqué le simple coup de poing de Niels. « J'avais pas d'arme, il était pas mort quand on est partis. On s'est barrés parce-qu'on savait qu'il était vivant, mais jamais on aurait fait ça. » Se justifia-t-il, soudainement plus agité en comprenant qu'il était le coupable parfait aux yeux des policiers. « Putain mais au lieu de perdre votre temps avec moi, concentrez-vous sur le fait qu'il y ait un vrai assassin qui court les rues en ce moment ! » S'énerva-t-il, la respiration plus rapide à l'idée de savoir qu'il risquait de payer pour un autre. « Calmez-vous M. Björk, on nous l'a fait tous les jours celle-là. Vous avez un casier conséquent, il est normal qu'on ait des doutes sur votre version des faits. » La voilà l'explication qui semblait justifier tout ce qu'il subissait jusque-là. Niels ne pourrait jamais passer pour le mec clean aux yeux de la justice, pas avec un passé comme le sien, et forcément, sa parole n'aurait que trop peu de valeur face aux preuves qu'ils présentaient contre lui. L'interrogatoire se poursuivit, Niels tentant de paraître le plus clair possible, se remémorant chacune des scènes de cette soirée avec l'intime conviction qu'il n'aurait jamais pu aller jusqu'à tuer un homme de sang froid. On le ramena ensuite dans sa cellule, lui enlevant ses menottes qui avaient déjà marqué ses poignets. Il avait le regard vide, comme si la vie avait quitté son corps qui ne répondait plus, en proie aux doutes sur le fait qu'il pourrait retrouver sa liberté.
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Dim 2 Déc 2018 - 10:38
En quelques secondes, leur charmante virée s'était transformée en drame. Niels n'était plus là, enfermé derrière des barreaux qu'Aelya désirait briser, tordre, pour le voir en sortir afin de prendre sa main pour le tirer vers la sortie, oublier les choses qu'on essayait de leur inscrire dans la tête. L'angoisse s'insinuait dans ses cellules alors qu'on lui avait fait comprendre que le type était bien mort juste avant l'arrivée des secours, et que ça n'était pas lié à son coup à la tête, mais à autre chose.
- Et vous, vous faisiez quoi dans cette histoire ?
Le regard valsant au travers des murs, elle tentait de réfléchir à ses mots, pour une fois, parce qu'elle n'avait jamais l'habitude de le faire.
- J'étais à côté. J'étais super énervée contre lui parce qu'il venait d'agresser mon copain, mais quand j'ai remarqué qu'il saignait de la tête... Niels a directement appelé les secours. Si on avait voulu le tuer, on l'aurait pas fait. Et quand on a entendu les secours, on est partis.
Elle soupira, la culpabilité l'achevait.
- C'est à cause de moi qu'on s'est enfui. Niels voulait rester pour assumer. Et je l'en ai empêché, tout ça parce que j'avais peur qu'il aille en prison. Et c'est sûrement à cause de moi qu'il peut y rester. Si on était restés, on aurait pu prouver qu'on l'avait pas tué... Lâcha-t-elle, la voix brisée par le regret.
Le flic la regarda curieusement, hochant lentement la tête.
- Je vous conseillerai vous aussi de prendre un avocat. Vous allez rester ici, en garde-à-vue, jusqu'à ce que les choses soient éclaircies. Mais si ce que vous racontez est vrai, sa responsabilité est partagée voire même diminuée.
Elle acquiesça difficilement, tentant de déglutir. Elle l'avait surtout fait pour prendre sa défense à lui, et elle n'aurait pas pu jouer la carte de la malhonnêteté, pas quand il s'agissait de la liberté de son petit ami. Le flic se redressa, invitant Aelya à en faire de même après un coup de fil de son collègue et se dirigea vers la cellule de Niels.
- Mon amour ! Lança-t-elle, l'appelant à venir contre les barreaux.
Elle lui donna quelques baisers vifs en attrapant ses mains dans les siennes.
- Bébé, écoute moi. Prends un avocat, faut que tu sortes de là. Je pourrais pas m'en occuper, je vais rester enfermée pour le moment. T'inquiètes pas, d'accord ? Je vais aussi en prendre un. Je t'abandonne pas, je te le promets. Je l'ai fait pour toi. Au pire des cas, ta peine sera partagée, au mieux elle sera diminuée. Je vais sûrement sortir un peu avant toi parce qu'ils ont rien contre moi pour le moment, je vais m'occuper de ça. Je t'aime mon amour, murmura-t-elle amoureusement.
Elle lui vola un autre baiser.
- Pense à moi, et déprime pas trop bébé, je serais pas loin et je te jure qu'on vivra ensemble après ça. C'est tout ce que je veux, vivre avec toi, ajouta-t-elle tendrement.
Elle voulait le rassurer, le faire espérer pour ne pas qu'il se laisse abattre par cette injustice. Parce qu'Aelya allait se battre pour lui rendre justice, quoiqu'il lui en coûte.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Dim 2 Déc 2018 - 13:44
Ils s'étaient naïvement enfermés dans leur bonheur, refusant de voir la réalité arriver à grands pas vers eux. Mais ils auraient dû se douter qu'ils n'y échapperaient pas, parce-qu'ils n'y échappaient jamais, surtout lorsqu'on cherchait à les séparer de force. La douleur de se voir arracher à la seule personne avec qui il voulait rester pour l'éternité était telle qu'il lui était à peine possible de décrire sa peine. C'était comme si on tentait de lui enlever son âme, d'arracher certaines parties de lui avec une lenteur sadique. Il ne s'y ferait jamais à cette distance qui lui donnait envie de tout faire sauter pour la rejoindre le plus vite possible. Et être seul, enfermé entre ces quatre murs froids et sans vie ne parvenaient pas à calmer son inquiétude de savoir qu'Aelya devait justifier un acte que lui seul avait commis. Son interrogatoire s'était déroulé dans un calme surprenant, alors qu'il comprenait qu'il s'était encore foutu dans de sales draps en ayant laissé échapper sa colère sur ce type. Il avait l'esprit brouillé, par les images qu'on venait de lui montrer, par cette possibilité qu'il ne s'en sorte pas aussi bien qu'il l'avait pensé initialement. Et si finalement c'était ce qui l'attendait ? Il refusait de penser que ça serait leur dernier souvenir, que ça serait la dernière image de leur périple. Il ne laisserait jamais faire ça. Et alors que ses pensées divaguaient en réfléchissant à toutes les options envisageables, il fut sorti de ses songes par une voix qui vint caresser son âme peinée, se redressant instantanément en comprenant qu'Aelya l'attendait. « Aelya... » Il s'avança pour buter contre les barreaux, attrapant ses mains qui s'occupèrent de réchauffer sa peau glacée, lui rendant chacun de ses baisers avec urgence. Il la laissa parler, l'écoutant attentivement jusqu'à ce que son cœur ne sursaute dans sa poitrine en comprenant qu'elle avait été totalement franche dans ses explications, si bien que les policiers avaient décidé de la garder. « Putain bébé... t'aurais pu rentrer, pourquoi t'as fait ça ? » Lâcha-t-il, inquiet, maîtrisant son ton pour qu'elle puisse être la seule à l'entendre. « Je vais sortir, t'en fais pas, ils se rendront compte qu'on a rien à voir dans ça... Mon amour, j'veux que tu rentres à Bowen si t'en as l'occasion. T'es pas en sécurité ici, je te rejoindrai quand ils me libéreront. » Lui demanda-t-il, son regard accrochant le sien pour lui faire savoir qu'il ne se laisserait pas faire, quand bien même il savait qu'on tenterait coûte que coûte de lui faire cracher de morceau et d'avouer ce crime qu'il n'avait pas commis. « Je t'aime, on sera bientôt ensemble. » Souffla-t-il, appréciant une dernière fois le contact de ses lèvres contre les siennes, maudissant ces barreaux de ne pas le laisser profiter entièrement de son corps. Il hocha la tête à ses mots qui le rassuraient, y puisant son espoir de la retrouver bientôt, pour de bon. « Va falloir y aller, mademoiselle. » Il leva les yeux vers le policier qui s'était adressé à eux, avant de se concentrer sur Aelya, amenant sa main jusqu'à ses lèvres pour l'embrasser. « On est ensemble, quoiqu'il arrive. » Murmura-t-il, avant de se détacher d'elle, la gorge nouée, le cœur brisé, la voyant disparaître progressivement de son champ de vision, le laissant seul avec son espoir de la revoir le plus vite possible.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Invité
Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Dim 2 Déc 2018 - 14:44
Elle regrettait de voir qu'elle arrivait toujours à aggraver les choses, même si elle savait que dans tous les cas, s'ils étaient restés, Niels aurait quand même passé du temps derrière les barreaux et il en aurait surement été de même pour elle. Et peut-être aussi qu'ils auraient connus le même sort que ce type, dont la raison de ce coup de couteaux restait en suspens. Si elle détestait le fait qu'on accuse Niels d'un tel crime, elle avait su dès le départ qu'on allait pas lui rendre les choses faciles aux vues de son casier judiciaire déjà bien fourni. Le cœur au bord du gouffre, elle s'était précipitée vers la cellule de son petit ami, déterminé à lui signifier tous les mots qu'elle voulait lui dire avant d'être officiellement arrachée à l'amour de sa vie. Elle plissa les lèvres à sa réponse, jetant un coup d'œil derrière son épaule où le flic les regardait avec attention.
- Parce que c'est la vérité, répondit-elle, ne ménageant pas son ton pour que le flic puisse l'entendre.
Elle secoua la tête, en proie à la peur alors qu'elle écoutait ses paroles.
- Je veux pas te laisser. Au moins si je reste ici, je pourrais venir te voir, je peux pas rester loin de toi, je peux pas... Lâcha-t-elle, sa tête se plaquant contre les barreaux. Je vais m'arranger mon amour, je te le promets. Je veux que tu te battes, parce que je vais pas te lâcher, tu peux compter sur moi, ajouta-t-elle contre ses lèvres.
Elle lui vola encore quelques baisers, luttant contre l'envie de reprendre sa respiration pour profiter le plus possible de ses lèvres.
- Je t'oublierai pas, bébé. Jamais, souffla-t-elle comme une promesse. Ne leur donne pas ce qu'ils veulent, même s'ils te font chanter, même s'ils te promettent des trucs si tu parles, tu dis rien à ce sujet avant que ton avocat se pointe, ne cède jamais, promets-le moi, murmura-t-elle à son oreille.
Parce qu'elle savait, elle avait l'habitude de s'être vue accablée par de la manipulation juste pour faire avancer l'affaire plus vite. Ils étaient prêts à tout pour obtenir des aveux quand ils ne trouvaient aucun autre suspect potentiel. Aelya savait aussi que la déprime, l'inquiétude et la lassitude pesaient vite sur l'esprit et qu'il pouvait être amené à douter et elle voulait qu'il se tienne à sa première version jusqu'au bout. Elle soupira, agacée, quand elle entendit le flic dans son dos la presser pour partir.
- Pour toujours mon amour, sourit-elle légèrement avant de plaquer ses lèvres sur les siennes tandis que ses mains accrochèrent plus fermement les siennes.
Elle avait fini par se résoudre non sans mal à s'écarter de son étreinte, lui lançant un dernier regard chargé d'amour et de tristesse avant de gagner sa cellule. Les heures avaient passés, et elle avait pu avoir recourt à son avocate qui lui expliqua la marche à suivre, lui indiquant qu'ils n'avaient rien contre eux de manière concrète si ce n'était qu'ils s'étaient échappés devant l'arrivée des secours. L'arme du crime n'avait pas été retrouvée, donc impossible de prouver l'innocence de Niels via ses empreintes mais elle allait se charger de demander les caméras de surveillance dans la ville pour les disculper.
Elle avait regagné sa cellule suite à ça, plaçant son corps dans son lit où son regard planté dans le plafond lui laissait l'occasion de penser à Niels, à eux. Deux jours plus tard, on l'autorisa à sortir suite aux entretiens avec son avocate jusqu'à son procès. Aelya lui avait indiqué qu'elle devait informer Niels de sa liberté pour qu'il puisse l'appeler sur son portable.
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)
I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)