Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 24794 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: the world could be ours tonight (aelya) Mar 11 Déc 2018 - 14:33
Les minutes étaient bien trop longues, s'écoulant à une lenteur difficilement supportable, semblables à des heures. Et même s'il était exténué par son quotidien plus que chargé, Niels avait bien l'intention de rester éveillé jusqu'au retour d'Aelya ce soir, l'attendant avec une impatience perceptible qu'il tentait néanmoins de canaliser, conscient que ce serait certainement l'un des seuls moments où ils pourraient s'accorder du temps l'un pour l'autre depuis son emménagement. Et comme ces moments étaient plus que rares ces derniers temps, il n'avait aucune envie de prendre le risque de le louper. Luttant pour ne pas laisser ses yeux se fermer, il s'était allongé sur le canapé, le cœur trépignant d'impatience à l'idée de la voir franchir la porte et de pouvoir enfin passer un moment avec elle. Leurs emplois du temps respectifs semblaient incompatibles ces derniers jours, alors qu'ils peinaient à ne serait-ce que se croiser dans la journée, en venant même parfois à se laisser des mots pour établir une communication. Elle lui manquait horriblement, et s'il savait que ça serait le cas avant même qu'ils ne débutent chacun leur marathon d'heures supplémentaires, Niels se sentait chaque jour un peu plus percuté par cette distance qui lui laissait un sentiment de vide à l'intérieur. Mais cette fois-ci, malheureusement, ils n'avaient pas franchement le choix et Niels tentait de se rassurer en se disant que ça n'était qu'une question de temps, se répétant qu'il valait mieux qu'ils ne s'en tiennent à ce genre de rythme plutôt que d'être tentés par se faire de l'argent plus facilement. Ils avaient déjà plongé dans des affaires louches quelques mois auparavant et le moins que l'on puisse en dire, c'était que ça ne leur avait pas franchement réussi, si bien qu'ils avaient tous les deux frôlé le pire. Il se concentrait sur l'écran de la télévision, puisant dans le peu d'énergie qui lui restait pour ne pas se laisser happer par le sommeil qui l'invitait pourtant à se laisser aller, cillant quelques fois alors que ses yeux commençaient à devenir de plus en plus brûlants. Il espérait qu'elle ne tarderait plus, comprenant qu'il ne pourrait plus tenir bien longtemps, comme si son corps refusait de répondre à ce que lui dictait son esprit qui n'était voué qu'à elle et à cette envie irrépressible de retrouver sa chaleur. Non sans le moindre mal, il avait lutté jusqu'à la dernière seconde contre son besoin évident de repos, tentant de penser à son sourire qui pourrait toujours le maintenir éveillé. Finalement, sans s'en rendre compte, il finit tout de même par sombrer de fatigue, si bien qu'il n'entendit même pas la porte s'ouvrir lorsque celle qu'il aimait fit enfin son apparition.
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Mar 11 Déc 2018 - 15:05
Aelya enchainait les heures de travail, évitant de penser à la fatigue qui s'accumulait dans ses cellules usées, tandis que son sourire devenait de plus en plus forcé à mesure que la lassitude se faisait sentir, que la distance avec Niels la détruisait surtout maintenant qu'ils vivaient ensemble, parce qu'il y avait maintenant plus de chances qu'ils puissent se retrouver et ce n'était pas du tout le cas. Ils se croisaient aux vues de leurs horaires décalées, et elle peinait à pouvoir profiter de lui comme elle le souhaitait puisque si ce n'était pas lui qui la quittait pour son job, c'était elle, et les rares fois où ils se voyaient ne leur permettait pas de rattraper le temps qui leur avait échappé. Elle tentait tous les jours de se dire que c'était pour la bonne cause, parce que ses efforts payaient, elle obtenait beaucoup plus d'argent pour ses services même si ça signifiait de se confronter à des clients moins agréables, le genre que toutes ses collègues évitaient parce que elles, elles avaient le choix. Manquant plusieurs fois de laisser son irritation exploser, elle avait apprit à prendre sur elle, à se taire, parce qu'il ne s'agissait pas que d'elle cette fois, mais aussi de Niels. Ils étaient deux à devoir payer leurs dettes, alors elle ne pouvait pas le laisser tomber.
Elle ne savait même plus si c'était le jour ou la nuit, parce que son corps vacillait toute la journée sous l'effet du manque de son petit ami. Même si ses pensées allaient toujours vers lui, elle devait montrer à l'homme qui se tenait devant elle qu'elle était sienne, au moins le temps de quelques minutes, mais lui, il en voulait plus. C'était toujours le problème. Et si certains comprenaient aisément qu'il ne fallait pas dépasser les limites, d'autres voulaient les franchir. Alors souvent, avant que la sécurité ne daigne intervenir, elle devait tenter de s'armer seule, et souvent, ça laissait des conséquences. Autant physiques que psychologiques parce que ce n'était jamais agréable de se faire agresser. L'homme avait tenté de la maitriser pour l'attirer contre son corps, et en se débattant, il avait resserré son emprise, agrippant son bras plus fort, tellement, qu'elle n'avait plus senti le sang y circuler. En s'agitant, elle avait réussi à lui donner un coup dans le ventre, et il l'avait relâché sous l'effet de la douleur, en profitant pour la pousser violemment et son corps tomba contre le rebord de la table avant de rejoindre le sol. Elle se redressa non sans mal en voyant les vigiles s'occuper du type, ressentant une vive douleur à la hanche où un bleu assez gros s'était crée en même temps que son bras rougie sous l'emprise de sa main. Elle s'était rapidement regardée dans le miroir des vestiaires avant de rentrer chez elle, grimaçant en voyant cette trace qui surplombait sa peau.
Sans un mot, tentant de faire le vide dans sa tête alors que son sang bouillonnait, elle avait poussé la porte de leur appartement mutuel après être rentrée en voiture, la douleur lançait mais elle préférait l'oublier, fatiguée de se battre contre des souffrances qui ne s'arrêtaient jamais. Et surtout, elle ne voulait pas inquiéter Niels. Il avait lui aussi des choses à gérer. Elle le trouva endormi devant la télévision encore allumée, et doucement, elle vint se courber au-dessus de lui pour déposer un baiser sur ses lèvres. Elle retint un soupir en sentant sa douleur s'animer. - Va te coucher mon amour, je suis rentrée... Murmura-t-elle en faisant glisser ses lèvres sur son front.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Mar 11 Déc 2018 - 16:38
Il aurait aimé que leur colocation tienne ses promesses, celles qu'ils attendaient depuis un bon moment, eux qui ne cessaient de se vouloir toujours plus au fur et à mesure que leur relation avançait. Sauf que le timing n'était jamais parfait lorsqu'ils le souhaitaient, leur jouant toujours des tours. Ils ne faisaient que de se croiser ces derniers jours, subissant le rythme effréné de leurs journées de travail qui empiétaient sur les moments qu'ils se réservaient pour se retrouver. C'était loin d'être facile à gérer lorsqu'on savait à quel point Niels pouvait dysfonctionner lorsqu'Aelya n'était pas avec lui. Sans doute que leur escapade à Sydney leur avait laissé un goût d'éternité, se prenant à aimer la vie qu'ils pourraient mener à deux, loin de tout le brouhaha amené par leur quotidien infernal. Ils étaient bien redescendus sur terre en reprenant le cours de leur vie qui s'était vue agiter par l'obligation de rembourser les frais dont ils avaient eu recours. C'était éreinté que Niels rentrait tous les soirs, retrouvant l'appartement vide de la présence de sa petite-amie qui lui manquait toujours un peu plus, ne pouvant que constater que les murs semblaient bien ternes lorsqu'elle n'était pas là pour les réchauffer de son aura particulière. Alors, il avait pris pour habitude de l'attendre, se jurant de ne pas fermer les yeux avant qu'elle ne lui revienne, échouant toujours tout près de son but, la fatigue l'emportant toujours sur sa volonté. Ce soir encore, il n'avait pas pu résister à l'appel du sommeil, se maudissant déjà de ne pas avoir tenu pour elle. Quelques instants plus tard, il avait senti une légère pression s'exercer sur ses lèvres, le faisant doucement revenir à lui alors que ses autres sens commençaient à percevoir sa présence. En comprenant qu'elle était enfin rentrée, il ouvrit les yeux, assimilant ses mots avant de secouer légèrement la tête de gauche à droite en même temps qu'il se redressait. « Ça va bébé, je t'attendais. » Répondit-il, n'ayant aucune envie d'aller rejoindre le lit seul maintenant qu'elle était rentrée. Il parvint à sa hauteur, tendant la nuque pour atteindre ses lèvres à son tour, se revigorant dans cet échange qui était devenu plus rare ces derniers temps. « Ça a été ta soirée ? » Demanda-t-il doucement après s'être détaché d'elle, caressant tendrement son bras, ne pouvant plus se priver d'établir un contact avec elle, sa peau réclamant la sienne. Il n'avait qu'une hâte à présent, c'était de sentir son corps contre lui, dans la chaleur des draps, comme si c'était le seul endroit et le seul moment où il savait qu'il aurait enfin un peu de répit. Parce-qu'il voyait bien que comme lui, elle était épuisée par ses horaires, affaiblie par cette distance qu'ils s'imposaient sans le vouloir. « Je t'ai laissé une assiette dans le frigo si t'as faim. » Ajouta-t-il, souhaitant toujours lui délivrer de l'attention quand bien même il n'en avait pas beaucoup l'occasion depuis quelques jours.
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Mar 11 Déc 2018 - 21:25
Aelya peinait à respirer en ce moment, loin de Niels, loin de son souffle qui savait lui rendre la vie. Elle avait l'impression de toute faire en mode automatique, de se laisser guider par ses songes qui allaient vers son petit ami et qui l'appelaient, lui demandant simplement de rentrer plus tôt pour l'embrasser, l'enlacer et lui dire qu'elle l'aimait. Au lieu de ça, elle devait garder la tête haute et laisser cette envie dans un coin de son esprit parce que si ses cellules demandaient les siennes, il était impératif qu'ils puissent s'en sortir pour pouvoir espérer continuer à perdurer ensemble. C'était le principal. Pour une fois, elle devait oublier son instinct et le présent pour se concentrer sur leur avenir. Parce qu'il n'y aurait aucun futur envisageable sans lui. Alors, elle encaissait, se pliant à l'exigence de certains clients mal intentionnés, tentant de garder son calme alors que sang bouillonnait dans ses veines, semblable à de la lave en fusion qui ne faisait que de se déverser pour brûler son cœur, attisant ses peurs, lui donnant encore plus envie de se réfugier dans les bras de Niels, et ils ne passaient plus assez de temps ensemble pour apaiser ses démons qui l'envahissaient. Elle avait besoin de lui, et elle en crevait tout simplement.
Elle avait décidé de rentrer chez elle dans la souffrance, la douleur lancinante se faisait de plus en plus hurlante et elle réfléchissait, alors que le paysage défilait sur la route, à un moyen tangible pour que Niels ne vienne pas à s'inquiéter. Il n'y en avait aucun, elle le savait. Elle espérait vainement de pouvoir cacher ses marques de violences, ces marques d'appartenance à un monde où les agressions étaient courantes. Traînant son corps abîmé jusqu'à la porte d'entrée, elle avait posé ses affaires, pensant au départ que Niels était entrain de dormir. Quand elle l'avait vu, avec son visage endormi, paisible, elle n'avait pas pu résister à l'envie de l'embrasser, profitant de ce contact charnel qui semblait réparer ce qu'il y avait de brisé en elle.
- Ça va, comme d'hab. Et toi ? Demanda-t-elle, tentant d'esquiver la vérité.
Elle prit place à côté de lui, souriant tendrement à son attention qui faisait chavirer son cœur.
- Merci mon amour, mais j'ai pas super faim, j'ai juste envie de dormir.
La douleur l'achevait, et surtout, elle n'avait pas envie de prendre le risque que Niels ne daigne voir sa peau dénudée, marquée et altérée même si elle aurait sûrement eu envie de se laisser happer par son désir, bien plus insistant depuis qu'ils se croisaient sans pouvoir se délivrer la passion qui s'accumulait en elle.
- Tu me manques bébé, vivement que ce soit fini, je suis triste sans toi, avoua-t-elle, en scellant ses lèvres contre les siennes.
Son baiser était tendre mais son envie de le retrouver apportait bien plus de rythme sur ses lèvres qui s'activaient de manière plus passionnée. Elle savait comment ça pouvait finir, déjà qu'elle sentait le désir la persécuter, alors, elle avait rompu l'échange, se faisant violence pour ne pas laisser cette passion dévorante l'attirer à se déshabiller.
- J'aime pas te voir aussi fatigué. T'as besoin de repos mon amour. Je viens avec toi si tu veux, mais... Faut que tu dormes, d'accord ? Lança-t-elle, tentant de réprimer ses envies qu'elle pouvait sentir.
Elle n'était jamais assez fatiguée quand il s'agissait de se lier à lui, ce n'était pas habituel, ça sonnait même bizarre tout d'un coup et elle s'en rendait compte.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Mar 11 Déc 2018 - 22:27
C'était grâce à elle qu'il tenait debout, et à chaque fois qu'il ressentait l'envie d'envoyer valser le monde pour la retrouver, il se forçait à repenser pourquoi il faisait ça, pourquoi il avait si mal. Ça le remotivait assez pour qu'il puisse se contenir, prenant sur lui avec un calme qui ne lui ressemblait pourtant pas, animé par l'envie de s'en sortir. Il n'y avait que ça qui comptait finalement. Niels savait qu'il n'était pas tout seul, qu'Aelya subissait la même chose que lui, et tout ce qu'il souhaitait, c'était qu'ils puissent une nouvelle fois unir leur force pour se pousser vers le haut, pour se sortir du fossé dans lequel ils s'étaient embourbés. Parce-que c'était toujours comme ça qu'ils réussissaient, à deux. C'était une torture de vivre avec le manque qui lui brûlait les entrailles mais Niels était conscient que c'était le prix à payer pour les erreurs qu'il avait commises et qu'il devait maintenant réparer. Lorsqu'il finissait sa journée de boulot et retournait chez lui, il savait que le calvaire ne prenait pas fin pour autant. Parce-que rester seul toute la soirée avant qu'Aelya ne vienne le rejoindre le tuait à petit feu. Très souvent, il était déjà endormi lorsqu'elle revenait, et très souvent, il n'avait pas le temps de lui accorder le temps qu'il aurait souhaité. C'était comme un cercle vicieux qui se moquait d'eux, jouant avec leurs sentiments qui pourtant, n'avaient de cesse de prendre de l'ampleur, et qui ne demandaient qu'à exploser pour atteindre le cœur d'Aelya. La soirée semblait se dérouler comme ils en avaient l'habitude, Niels choisissant pour autant de rester sur le canapé pour être sûr de ne pas louper le retour de sa petite-amie. Réveillé par ses lèvres, il se força à balayer la fatigue, se concentrant sur ce visage qui lui manquait tant. « C'était long. » Répondit-il, le cœur serré par son absence qui rythmait ses soirées. Il hocha la tête à ses mots, comprenant qu'elle avait elle aussi besoin de se reposer après cette soirée de travail interminable. Il fondit en écoutant ses mots, détestant savoir qu'elle gérait aussi mal que lui la distance et le manque. « J'suis pas bien sans toi. » Murmura-t-il, fermant instinctivement les yeux quand ses lèvres retrouvèrent les siennes, se mouvant avec plus d'ardeur lorsqu'il vit le baiser s'emballer, jusqu'à ce qu'elle ne le rompe un peu brusquement, le laissant presque sur sa faim. Ses yeux cherchèrent les siens, alors que ses traits marqués ne lui avaient pas échappé, conscient qu'il ne devait pas avoir très bonne mine. Pour autant, il avait comme l'impression qu'elle tentait de le tenir à distance d'elle, ignorant pourquoi tout à coup, elle semblait vouloir réprimer son envie alors qu'elle venait de l'embraser avec ce baiser enflammé. Il la regarda pendant quelques secondes, tentant de ne pas paraître trop pensif, finissant par hocher la tête pour rejoindre le lit. Il prit soin de rester un minimum vêtu puisque visiblement, il devrait se contenter de dormir ce soir, bien qu'il crevait d'envie de la sentir contre lui. Néanmoins, il se sentit incapable de ne pas venir contre elle une fois qu'elle se glissa à son tour sous les draps, venant coller son torse contre son dos tandis que sa main vint se loger contre son ventre. « Tu me manques mon amour... » Finit-il par dire, pressant ses lèvres contre sa nuque, ses doigts finissant par glisser en dessous son t-shirt pour sentir sa peau chaude. Il savait qu'il abusait, mais c'était plus fort que lui, et quelque part, il avait besoin de se rassurer, de savoir qu'elle avait encore envie de lui comme il avait envie d'elle, qu'importe la fatigue. Mais cette fois-ci, il la sentit se crisper, le poussant à rompre le contact qu'il avait commencé à créer et qui de toute évidence, semblait la mettre plus mal à l'aise qu'autre chose. Déglutissant difficilement, il défit son étreinte, fronçant légèrement les sourcils. « Désolé, j'suis con... j'vois bien que t'en as pas envie. T'es épuisée, c'est normal. » Dit-il, s'éloignant légèrement pour se caler sur sa place, en proie aux doutes.
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Mar 11 Déc 2018 - 23:41
Elle ne voulait que lui, encore et encore, et ça lui faisait mal de le vouloir autant alors que la distance l'empêchait d'accéder à sa demande. Elle n'en avait jamais de sa présence, alors dès lors qu'elle subissait son absence, c'était son monde entier qui s'écroulait comme s'il s'arrêtait de tourner. C'était comme si la froideur envahissait son âme à l'instar des draps quand il la quittait. Son parfum ancré dans les coussins ne faisait que de lui rappeler tout ce qu'elle manquait à ne pas l'avoir contre elle, là où son coeur battait, seulement pour lui, seulement pour continuer à se nourrir des battements du sien. Il semblait expérimenter quelques arythmies, depuis qu'il se tenait loin d'elle, et elle ne pouvait rien faire, son corps ne voulait s'abreuver que d'un seul remède pour aller mieux, et il le possédait naturellement en lui.
Pourtant, chaque geste était important, et quand elle sentait sa chaleur tout près d'elle alors qu'elle l'embrassait, c'était comme si le monde recommençait à tourner, que son corps tentait de refonctionner le temps de quelques minutes ou au plus, de quelques heures, parce qu'elle savait que leur temps était compté. Et elle devait faire face à sa propre envie de consumer son amour qui se butait à la douleur qu'elle ressentait dans l'abdomen et qui irradiait. Elle tentait de se rassurer en se disant que ça ira surement mieux le lendemain avec un peu de repos, mais elle savait en regardant l'allure du bleu que ça prendrait quelques jours avant que la souffrance ne disparaisse. Quelques jours où Niels pouvait la voir, pouvait comprendre que ça ne se passait pas très bien. Et il s'inquiéterait, il s'énerverait et Aelya aurait surement du mal à le calmer, en sachant qu'elle n'aurait pas d'autres choix que de retourner à l'abattoir.
Elle hocha doucement la tête, soupirant à ses mots qui semblaient être un euphémisme devant la peine qu'elle ressentait. C'était interminable, cette attente qui mettait son âme dans une latence qui n'en finissait plus, comme s'ils n'en verraient jamais le bout.
- Mon amour... Tu sais que je pense à toi tout le temps... T'es tout le temps dans ma tête. On y va arriver, on est plus forts que tout, tous les deux, avoua-t-elle pour le réconforter, pour lui retirer un peu de cette peine qu'elle portait aussi sur ses épaules.
Il n'y avait pas assez de mots pour lui faire ressentir tout ce qu'il provoquait en elle alors que ses lèvres caressaient les siennes dans ce baiser qui la nourrissait d'espoir, lui faisant presque oublié qu'elle ne pouvait pas se laisser aller vers la tentation de sa peau. Elle tentait d'échapper à son regard, sachant pertinemment qu'il la percerait à jour s'il entrait trop loin dans ses iris là où il savait décoder tout ce qu'elle pouvait cacher. Elle l'attira dans le lit en retirant son jean, restant en t-shirt pour garder sa plaie invisible dont elle continuait d'en sentir la brûlure. Tentant de respirer profondément pour laisser le sommeil la happer, elle frissonna quand elle perçut les murmures de Niels dans son oreille, ses baisers qui s'aventurèrent dans son cou. Elle s'en voulait de ne pas pouvoir lui céder ce soir, alors qu'elle en crevait d'envie. Son sang ne fit qu'un tour quand il passa une main sur son ventre, là où elle avait mal. Elle retint un soupir de douleur, contractant ses muscles pour se retenir de gémir. Elle soupira longuement, en proie à la déception. Aelya se plaça sur le dos, inapte à se mettre sur le côté pour le regarder.
- Je suis complètement éreintée, oui, je suis désolée mon amour... Souffla-t-elle en caressant doucement sa main. Tu sais très bien que c'est pas contre toi bébé, arrête de penser ça, je t'entends sans même que tu parles, ajouta-t-elle, tentant de le rassurer.
Elle ferma les yeux, essayant de garder sa tête froide, mais au bout de quelques longues minutes, elle se redressa doucement, pensant qu'il avait fermé les yeux pour se diriger vers les placards afin d'avaler quelques anti-douleurs.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Mer 12 Déc 2018 - 0:41
C'était lorsqu'on le privait d'Aelya qu'il se rendait compte à quel point il était capable de passer sa vie à lui donner de l'amour, à se fondre contre elle jusqu'à ne plus savoir en respirer. A chaque instant où il n'était pas avec elle, il se demandait comment il allait bien pouvoir rattraper tout ce temps qu'il avait l'impression de perdre, de gâcher, comme s'il savait que toute une vie ne lui suffirait jamais pour lui prouver l'étendue de ses sentiments. Et même s'ils n'en étaient plus à ce stade-là, Niels ressentait ce besoin viscéral de faire parler ce qu'il avait en lui et qu'il avait tenté de faire taire pendant trop longtemps. Évidemment, la vie ne leur faisait jamais de cadeaux et pour l'instant, il devait continuer de se contenter de ce quotidien qui refroidissait son âme, cruellement en manque de celle d'Aelya. Ce baiser, aussi simple soit-il, avait eu le don d'insuffler ce qu'il avait pensé perdre en son absence, cette vie qui s'écoulait dans ses veines pour venir réchauffer sa peau. Elle lui manquait au point où il était incapable de la regarder sans être ravagé par la tristesse de savoir que ce moment ne serait qu'éphémère, puisqu'il lui échapperait dans quelques heures à peine. Il aurait aimé appuyé sur le bouton stop, détruire l'espace temps pour s'échapper de cette réalité, juste une nuit, juste pour la retrouver elle. Les quelques instants qu'ils passaient ensemble n'étaient jamais suffisants, alimentant même cette sensation de vide qui le surplombait dés lors qu'il franchissait le seuil de la porte et qu'il la laissait se refroidir dans les draps qu'il avait laissé derrière lui. Son regard trahissait tout ce qu'il préférait passer sous silence pour ne pas avoir à subir plus de douleur, parce-qu'il voulait au moins lui épargner ça, conscient que ce n'était déjà pas facile pour elle. « J'abandonnerai pas. » Répéta-t-il, en écho à ce qu'il lui avait déjà promis, voulant à son tour se montrer rassurant. Et dans ce baiser qu'ils échangeaient, Niels souhaitait qu'elle ressente la force de leur lien qui ne se briserait jamais, même s'il subissait les pires sévices, parce-qu'il n'y avait rien de plus solide que ce qu'ils bâtissaient ensemble. Il s'était senti frémir, ressentant immédiatement le désir, appelé par sa chair qu'il avait tenté d'approcher avant de comprendre que pour la première fois, ils ne semblaient pas être sur la même longueur d'onde. Ne voulant pas paraître braqué, il s'excusa un peu maladroitement, sûrement parce-que c'était la première fois que ça leur arrivait, eux qui trouvaient toujours une excuse de ne faire qu'un. « Ça fait rien, t'en fais pas, tu dois te reposer. » Répondit-il, la laissant caresser sa main alors qu'il commençait à ressentir une certaine culpabilité. C'était une sensation étrange pour lui, quelque chose qu'il n'avait jamais encore ressenti avec elle, comme s'il sentait que quelque chose avait changé. Il avait une tonne de questions qui fusaient dans sa tête, lui embrouillant l'esprit. Il tenta de faire taire toutes ces pensées, se concentrant sur les mots rassurants de sa petite-amie. « Je sais, c'est pas grave. Dors bien bébé. » Souffla-t-il simplement, se tournant de son côté, conscient qu'il allait déjà peiner à trouver le sommeil après ça. Et d'ailleurs, il fut incapable de s'endormir, trop pensif, incapable d'envoyer bouler ses doutes qui venaient parasiter son esprit. Puis soudainement, il la sentit bouger, se lever avec une discrétion qui laissait penser qu'elle ne voulait pas le réveiller. Fronçant les sourcils, il tendit immédiatement le bras pour appuyer sur l'interrupteur, souhaitant savoir pourquoi elle avait quitté les draps. « Qu'est-ce que tu fais ? » Son expression lui fit comprendre qu'elle était plus que surprise de voir qu'il ne dormait pas, le poussant à se lever pour attraper la boîte en carton qu'elle tenait entre ses doigts, comprenant rapidement de quoi il s'agissait. « T'as mal quelque part ? » Dit-il, inquiet. Et en laissant traîner ses yeux sur elle, il aperçut une rougeur au niveau de son avant-bras, alimentant ses angoisses. « Qui est-ce qui t'as fait ça bébé ? » Demanda-t-il, le cœur battant la chamade alors qu'il prit son bras entre ses mains, comprenant que ça ne pouvait en aucun cas correspondre à une chute. « Mon amour, qu'est-ce qu'il se passe ? » Ajouta-t-il, avec une voix qui lui suppliait de lui expliquer pourquoi elle semblait distante, détestant savoir qu'elle cherchait à lui cacher des choses.
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Mer 12 Déc 2018 - 10:55
Il semblait loin le temps de leur séjour, le temps où ils ne vivaient que pour eux, happés dans cette bulle de bien-être qui s'était construite autour d'eux dans le simple but de les réchauffer dans l'amour qu'ils se portaient mutuellement. Sa vie manquait cruellement de Niels, et elle comprenait pourquoi elle ne pourrait jamais se détacher de lui, parce que dès qu'elle le faisait, c'était comme un long suicide, un long périple qui lui faisait regretter de ne pas pouvoir profiter de lui. Il était tout ce qu'elle possédait sur cette Terre, et elle peinait à tenir debout sans ses marques d'affections qui étaient toujours présentes mais plus assez pour la régénérer, inscrivant une frustration qui montait en puissance dans son organisme. A chaque fois qu'elle frôlait ses lèvres, c'était comme s'il la sauvait, et l'instant d'après où il s'échappait, c'était comme si elle tombait encore une fois. Elle sourit légèrement lorsqu'il confirma qu'il s'accrochait lui aussi à leur combat, de toute façon, ce n'était pas s'ils avaient le choix même si la déprime les envahissait de plus en plus à cause de leurs absences répétées. Et même si c'était le plus gros, ce qui la détruisait le plus, c'était sans compter sur ce qu'elle devait supporter à son travail qui s'ajoutait en plus, rendant ses nerfs à vif, comme si on jetait de l'acide dans ses veines, sur le point d'exploser, sur le point de tout lâcher. Elle ne se plaignait jamais pour autant, parce que quelque part, personne ne l'avait obligée à vendre du rêve sur une barre de pole dance. Alors, quand elle était rentrée abimée, elle avait préféré se taire, parce qu'elle ne voulait pas que Niels ne vienne à lui confirmer ce qu'elle savait déjà : ce travail était vraiment usant, et dans tous les sens du terme, et peut-être qu'au bout d'un moment, elle n'aurait sans doute plus que le choix d'arrêter.
A l'intérieur des draps, elle avait tellement eu envie de se blottir contre lui pour bannir ses insomnies, mais il l'eut à peine touché qu'elle avait senti la douleur irradiée, la braquant de suite. Elle avait déjà vécu pire, comme la balle qui s'était logée dans sa jambe, mais comme il n'était pas au courant, il ne ménageait pas forcement ses gestes doux mais en même temps terriblement violents puisqu'il avait directement appuyé là où ça faisait mal. Elle s'était excusée, ne désirant pas entendre ses doutes arrivés jusqu'à elle parce que ça la déchirait rien qu'à la seule pensée de s'imaginer qu'il pouvait se sentir rejeté, elle qui n'avait jamais refusé ses avances. - Bonne nuit mon amour, souffla-t-elle, fermant les yeux après avoir doucement caressé sa main.
La douleur ne partait pas, bien au contraire. Elle essayait de se laisser aller dans les bras de Morphée, mais la souffrance l'empêchait d'y accéder. Alors, elle s'était levée, prenant soin de ne pas réveiller Niels qui semblait endormi à côté d'elle, pour attraper quelques cachets qui lui promettraient peut-être d'éteindre le feu qui brulait son ventre. La lumière jaillit dans la pièce, et surprise, elle se retrouva face à son petit ami, la boite de médicaments entre les mains. Elle ne s'y était pas forcément attendue, pensant avoir assez joué avec la discrétion pour ne pas l'alerter. Sans avoir le temps de répondre, il se dirigea vers elle, comprenant qu'elle avait mal en regardant la nature des médicaments en question, puis ses yeux s'étaient dirigés vers son bras rougie, qui était à côté de son abdomen, une douleur assez superficielle. - Bébé... C'est rien ça, j'ai glissé et je suis juste tombée, essaya-t-elle de le convaincre.
Ce n'était pas faux ni entièrement vrai, parce que si elle était tombée, elle ne l'avait pas fait seule, et cette marque qu'elle portait sur son bras n'était pas la conséquence d'une chute non plus.
- Je suis crevée alors je suis de plus en plus maladroite, mais j'ai l'habitude c'est pas la première fois, tu sais très bien comment je suis, admit-elle, en avalant ses cachets avec un verre d'eau.
Elle soupira tristement, détestant l'idée de ne pas lui dire la vérité alors qu'elle lui avait promis de faire un effort là-dessus même si son bien-être primait. - Ca se passe pas très bien au travail. Je dois supporter des clients vraiment... Chiants, mais c'est bientôt fini, t'as pas à t'inquiéter, avoua-t-elle, en passant ses mains dans ses cheveux nerveusement.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Mer 12 Déc 2018 - 22:30
S'il l'avait pu, il aurait passé son temps, sa vie, à la couvrir d'amour, comme s'il avait l'impression qu'il n'en mettait jamais assez. Il ne cesserait jamais de l'aimer, conscient que c'était sans doute la seule activité dans laquelle il excellait, et surtout, celle qu'il préférait pratiquer. Son corps appelait sans cesse le sien, tâtant désespérément autour de lui jusqu'à retrouver sa chaleur qui semblait être sa source de vie, l'oxygène qui l'aidait à respirer. Et il avait bien vu à quel point il pouvait suffoquer lorsqu'Aelya n'était pas là, lorsque ses yeux la cherchaient frénétiquement sans réussir à la trouver. C'était une douleur longue, vicieuse, qui exposait sa vulnérabilité au grand jour et il l'aimait tellement qu'il ne parvenait plus à cacher ses plaies, comprenant que son regard vide ne pouvait de toute façon que le trahir. Et il s'en était pris des remarques ces derniers jours, sur son état qui laissait à désirer, sur sa fatigue qui habillait les traits de son visage qui n'était plus illuminé lorsqu'il se rendait à son job. On lui avait dit de ralentir, mais tout ce qu'il voulait, c'était que ça se termine le plus rapidement possible et pour ça, il ne pouvait tout bonnement pas se permettre de relâcher les bras maintenant. Il se rassurait, en se disant que ça n'était qu'une mauvaise période mais qu'au bout du compte, ils finiraient par retrouver leur semblant d'équilibre, celui qui leur permettait de ne vivre que pour eux deux. Et Niels n'arrêtait pas d'y penser, se sentant happé par son corps lorsqu'elle finit par rejoindre le lit avant de comprendre qu'elle était incapable de répondre à son affection ce soir, trop éreintée elle aussi par ses journées. C'était inhabituel, mais il la comprenait, bien qu'en réalité, il avait du mal à cacher sa déception. Elle passerait toujours avant, et jamais il ne se permettrait de faire passer ses envies en premier. Son cœur s'était mis à battre plus fort quelques minutes plus tard, lorsqu'il la sentit quitter le lit, le poussant à se lever à son tour pour lui demander des explications. Le regard questionneur, il s'était intéressé à la boîte de médicaments qu'elle avait entre les mains avant de découvrir une trace rouge sur sa peau qui avait de suite éveillé ses soupçons. « C'est rien ? Mais tu te lèves quand même au beau milieu de la nuit parce-que tu supportes pas la douleur. » Ajouta-t-il, fronçant les sourcils. « Bébé, on peut pas se tuer au travail pour du fric... Ca mène à rien. » Souffla-t-il, inquiet, soupirant en sentant l'angoisse le surplomber, l'idée de savoir qu'elle avait du mal à tenir la cadence ne le rassurant pas du tout. Puis elle reprit la parole et son sang ne fit qu'un tour, si bien qu'il s'était presque arrêté de respirer, comme si on venait tout simplement de lui arracher le cœur. Il tenta de ne pas se laisser emporter par sa haine naissante, faisant un pas vers elle. « C'est eux qui t'ont fait ça ? » Dit-il, le ton sec, ses iris devenant soudainement plus sombres. « Bébé, réponds-moi, c'est eux ? » Il serra la mâchoire, s'approchant d'elle pour s'empêcher d'enfiler tout de suite une veste et aller retrouver ces types pour leur faire la peau. « Je m'inquiète pour toi mon amour... » Avoua-t-il, glissant sa main sur son bras doucement, la laissant ensuite déraper vers sa taille avant de la voir faire un pas de recul, comme si elle était incapable de supporter son contact. Il releva immédiatement les yeux vers elle, enlevant sa main une nouvelle fois, paniqué de voir son visage exprimer cette douleur qu'il ne comprenait pas. « Putain mais dis-moi ce qu'il y a Aelya ! Pourquoi tu me rejettes comme ça, c'est moi, c'est ça ? J'ai fait quelque chose qui va pas, t'as plus envie de moi ? » Il délirait, paniquait, incapable de maîtriser le ton de sa voix qui s'emportait, ses doutes venant le fusiller sur place alors qu'il pensait que le problème émanait de lui.
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Mer 12 Déc 2018 - 23:11
Aelya craignait que les distances répétées ne vienne les achever, amocher leur relation qui avait besoin de leurs attentions pour de se deployer. Elle détestait ces moments gâchés qui passaient sans qu'ils ne puissent profiter de l'un et l'autre. Elle ne voulait pas vivre sans lui, elle aurait presque l'impression de le trahir, même s'il aurait été en prison, parce qu'il n'y avait rien qu'elle ne pouvait vivre s'il n'était pas là pour y participer, pour témoigner de tous ces souvenirs qu'ils créaient ensemble. Elle l'aimait de plus en plus, c'était encore pire en ce moment alors que le manque la poussait à tout arrêter pour le trouver. Elle essayait de lutter pour tenir, parce qu'il avait besoin d'elle dans cette affaire, mais la tentation était de plus en plus présente, insistante, surtout qu'elle rentrait dans ce genre d'états déplorable pour une quelconque raison mais parfois, c'était à cause de ses clients. C'était les risques, elle l'avait toujours su, mais elle se rendait compter de sa prisque risque quand elle pouvait lire l'inquiétude dans les iris de Niels. C'était tout ce qu'elle ne voulait pas voir, surtout quand elle était inapte à rassurer ses craintes de manière convaincante, parce qu'à la vue de ce qu'elle avait à cacher, elle ne pourrait pas aisément fuir et éviter les explications.
Elle s'était levée pour se soigner, pour éteindre la douleur aiguë qui irradiait par tous ses pores. Elle allait sans doute devoir faire avec pendant quelques jours, le temps que son hématome réduise de taille. Et elle devrait faire en sorte de revoir son jeu au club, parce qu'il était maintenant impossible pour elle de ne porter ne serait-ce qu'un t shirt un peu court ou sa peau se dévoilait. Malgré tout, elle restait déterminée à y retourner, parce qu'elle était obligée de continuer pour payer leurs dettes, n'ayant aucune autre manière de se faire beaucoup d'argents en aussi peu de temps. Se retrouvant confrontée à sa propre réalité, elle devait affronter les conséquences de son travail en tentant d'alléger la vérité, parce qu'elle était trop dure à entendre, et elle ne voulait pas que Niels vienne à faire une énième bêtise.
- C'est pas comme si on avait le choix... Soupira-t-elle, tristement.
Son inquiétude la transperçait déjà alors qu'il n'avait pas encore tout vu, et elle aurait bien voulu feindre l'indifférence d'une meilleure manière que ça, mais elle avait toujours du mal à jouer avec Niels, incapable de ne pas montrer sa vrai nature. Elle plissa les lèvres à sa réponse, essayant de gagner du temps en laissant le silence habillé ses questions.
- Bébé, arrête. On s'en fiche du pourquoi du comment, je vais bien ça a pas d'importance, souffla-t-elle, lasse.
Elle fondait à ses mots, à son amour qui la réchauffait alors qu'il s'approchait elle, laissant courir ses mains réparatrices sur son bras. Elle ferma les yeux, s'imprégnant de sa présence, avant que sa main ne glisse doucement vers sa taille, animant cette sensation de brûlure au niveau de son bleu. D'un geste instinctif, elle avait directement eu un mouvement de recul, une main protectrice au niveau de sa douleur alors que son visage esquissa une légère grimace. Elle pouvait entendre son incompréhension et la frustration de ne pas avoir plus d'explications dans sa voie, et son cœur se serra à nouveau, désirant lui enlever ses doutes qui n'auraient jamais vu le jour si elle ne s'était pas jetée dans la gueule du loup.
- C'est pas toi, arrête de penser ça. Comment tu peux d'ailleurs croire ça ? J'ai tellement envie de toi là, mais je peux pas ! Lança-t-elle, s'emportant également, laissant échapper quelques mots en trop dans son élan.
Elle se mordit la lèvre inférieure, se maudissant pour ne pas avoir plus de filtre en sa possession.
- J'ai mal au ventre... Confia-t-elle, rabaissant son ton. S'il te plaît, bébé, le prends pas pour toi parce que c'est pas à cause de toi.
Elle le regardait tristement, se mettant face à lui avant de soulever doucement son t-shirt afin de découvrir une partie de sa marque.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Jeu 13 Déc 2018 - 0:11
Niels refusait de penser que leurs efforts ne paieraient pas, conscient que pour eux, ça en devenait presque une question de survie. Il ne se voyait pas sans elle, il refusait catégoriquement de passer un seul jour sans l'aimer, comprenant aisément qu'il n'en était pas capable. Aelya représentait sa force, et sans doute sa faiblesse aussi, mais elle était surtout celle qui lui faisait tenir le cap, s'infiltrant dans ses pensées pour le relever dés qu'il se sentait faiblir. Ces derniers jours, il avait eu l'impression de perdre la tête, devenant dingue sous l'effet du manque qui était bien pire que tout sevrage possible et imaginable, celui-ci lui provoquant des symptômes bien plus violents psychologiquement. Il ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter lorsqu'il la voyait aussi affaiblie, se rendant compte qu'elle gérait aussi mal que lui les choses, se tuant au travail pour espérer subvenir à leurs besoins. Son cœur s'était activé sous l'effet du stress lorsqu'il la vit subitement se jeter sur ses anti-douleurs, son regard trahissant son incompréhension. Il n'aimait pas savoir qu'elle essayait de le préserver, surtout pas après les mots qu'ils avaient échangés, se promettant de ne plus laisser les non-dits pourrir leur relation qui n'avait pas besoin de ça. Pourtant, ce soir, ces évènements lui prouvaient qu'ils n'en étaient pas encore à ce stade, la peur parvenant toujours à faire vaciller leurs promesses mutuelles. « On pourrait. » Ajouta-t-il, d'une voix à peine audible. Évidemment qu'il songeait à replonger dans des affaires de drogue pour elle, tout ça pour amoindrir son fardeau qui semblait trop lourd pour ses épaules frêles, incapable de la laisser continuer à s'épuiser de la sorte. Mais Niels savait aussi qu'Aelya ne le laisserait jamais faire, parce-qu'ils avaient failli y passer la dernière fois qu'ils s'étaient lancés dans ce genre de réseau. Il voulait savoir qui avait daigné poser ses mains sur la femme de sa vie, se sentant bouillir de rage rien qu'à l'idée d'imaginer un homme la toucher pour lui faire du mal. « Je m'en fous pas moi. On n'a pas le droit de te toucher, je peux pas laisser passer ça. » Lança-t-il, se sentant perdre pieds, la rage s'écoulant dans ses veines. Elle pouvait bien lui certifier qu'elle allait bien, Niels voyait bien que ça n'était pas le cas. Parce-qu'au-delà d'être atteinte moralement, elle l'était aussi physiquement et c'était quelque chose qu'il ne pouvait pas accepter. Puis, il avait tenté une nouvelle approche, maudissant cette distance qui semblait perdurer même lorsqu'ils se retrouvaient ensemble, avant de la voir rompre ce contact qui se voulait pourtant tendre. Le cœur en lambeaux, il s'était senti exploser, terrifié à l'idée de savoir que la distance avait réussi à faire basculer la tendance, à détruire cette relation qu'il pensait pourtant infaillible. Il soupira, le regard froncé, croisant ses bras contre son torse lorsqu'elle répliqua à son tour et qu'il perçut son ton monter. « Tu me parles pas, j'ai l'impression de me buter à un mur Aelya. J'peux pas deviner si tu me dis rien... » Ajouta-t-il, respirant difficilement en sentant la tempête s'abattre sur eux une nouvelle fois. Finalement, elle finit par lui dévoiler la vraie raison de son éloignement, de son rejet, évoquant une douleur au ventre qu'il n'avait pas pu remarquer plus tôt. Il resta silencieux, la gorge nouée, le regard inquiet, ses yeux se rivant vers l'hématome que son abdomen arborait lorsqu'elle leva son t-shirt. Il ferma les yeux, abasourdi, abattu, son cœur se brisant au même instant alors qu'il se sentit crouler sous l'inquiétude. D'un geste peu serein, il leva un peu plus son t-shirt, désireux de voir l'étendue des dégâts, comprenant alors aisément pourquoi elle avait eu si mal lorsqu'il avait tenté de faire glisser ses doigts sur elle. « Putain... » Souffla-t-il, incapable de lâcher son hématome des yeux. « Je vais le tuer. » Ajouta-t-il, sentant la frustration l'envahir en même temps que la rage qui menaçait d'exploser lorsqu'il songeait à ce client qui lui avait fait du mal. « Dis-moi que c'est un habitué. Je vais lui faire la peau à ce connard. » S'agita-t-il, le regard déterminé à lui faire mal, convaincu qu'il méritait le même sort que celui qu'il avait fait subir à sa petite-amie. Niels perdait son sang froid, oubliant presque le fait qui l'avait conduit en prison et qui ressemblait pour s'y méprendre à ce qu'il avait présentement envie de faire. « J'peux pas les laisser te faire du mal Aelya, j'en suis incapable. Ça va nous détruire et je pourrais jamais le supporter. Je t'aime trop... » Souffla-t-il, les yeux brillants d'émotion, croulant sous cette situation dont il n'avait pas le contrôle.
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Jeu 13 Déc 2018 - 12:19
Aelya voulait croire qu'ils étaient plus forts que ce qui leur tombait dessus à chaque fois, et qui semblait vouloir affaiblir cette flamme qui dansait entre eux, cette lumière qui était toujours vive mais simplement vacillante en ce moment à cause des courants d'air froid qui s'infiltraient en eux. Plus elle se tenait loin de lui, plus son coeur gelait, et elle était incapable de trouver le moyen de le réchauffer autrement que sous les mains de Niels où seulement son contact était capable de ranimer la vie quand elle partait. Elle était dingue de lui, éperdument amoureuse de son être et elle était attristée à l'idée de ne pas pouvoir lui montrer comme elle le voulait. Elle secoua la tête négativement à sa remarque qu'elle avait pu aisément lire à travers ses yeux, à travers ce simple murmure qui l'informait de ce qu'il avait tête. Peut-être bien qu'elle aurait pu choisir la facilité pour lui, pour le voir plus souvent et pour éteindre sa fatigue, qui ne faisait que de l'inquiéter à mesure que le temps passait, mais aux vues de ce qu'il avait réussi à éviter de justesse, elle ne voulait pas encore une fois prendre le risque de le voir derrière des barreaux. - Je veux pas prendre le risque de te perdre encore une fois, murmura-t-elle.
Ca valait pour la prison, mais aussi pour sa vie tout simplement, parce que Niels avait quand même été laissé pour mort dans leurs affaires de drogues, et les images de son corps abîmé valsaient encore dans son esprit, lui amenant un violent sentiment de tristesse rien qu'à cette pensée. Elle tentait de ne pas confirmer ses doutes pour ne pas lui donner trop d'informations sur la nature de ses marques même si elle savait que ce serait inévitable, qu'il ne lâcherait rien jusqu'à ce qu'elle lui dise la vérité.
- Je savais dans quoi je m'embarquais en faisant ça, c'est pas à toi d'assumer, lança-t-elle, tentant de le déresponsabiliser de cette histoire.
Elle le comprenait parfaitement, sachant pertinemment que si les places avaient été inversées, ce serait elle qui serait dans cet état, mais comme à son habitude, elle désirait le préserver. Et en tentant de le protéger, elle n'avait pas prévu qu'elle animerait encore plus de doutes, surtout pas sur la nature de son désir et de son amour envers lui qui était impérissable, immuable dans le temps et dans l'espace. Elle hocha lentement la tête à ce qu'il vint ajouter quand la douleur s'était faite beaucoup plus présente lorsqu'il avait posé ses mains sur elle. Il avait raison, et elle comprenait qu'elle le torturait sans même s'en rendre compte, lui qui avait déjà beaucoup à subir de son côté. Alors, elle s'était silencieusement livrée, dévoilant légèrement sa peau marquée par la chute, comme si elle ne voulait pas elle-même réaliser l'étendue des dégâts qui se cachaient sous son haut. Elle perçut directement l'inquiétude et l'angoisse dans son regard alors qu'il s'était approché pour tirer les pans de son t-shirt un peu plus haut. C'était toujours quelque chose qui lui briserait le coeur, parce qu'elle détestait reconnaître ce voile de mélancolie habillé ses iris. Elle soupira à sa remarque, comprenant aisément la haine qui le foudroyait mais qu'elle ne pouvait pas laisser exploser.
- Non, bébé, tu peux pas, répondit-elle fermement. J'ai besoin de ce job, j'ai pas le choix présentement.
Elle savait qu'elle se lancerait dans un bras de fer avec lui, parce qu'il serait étonnant qu'il vienne à approuver sa volonté de continuer à y aller. Son coeur se serra à ce qu'il vint ajouter, à ses mots empreints de tendresse et d'émotions qui la transperçaient. Elle fit quelques pas jusqu'à lui, faisant glisser ses mains sur son torse pour les faire remonter jusqu'à ses épaules.
- Mon amour, y'a rien qui peut nous détruire, je te le promets. Je comprends que tu puisses ne pas accepter, mais ça va durer qu'un temps, et ce sera pas tous les jours non plus que je rentrerai comme ça, j'ai pas d'autres solutions pour le moment, se justifia-t-elle tristement.
Ses lèvres vinrent se rapprocher tout doucement de son cou pour déposer quelques baisers furtifs et tendres.
- J'ai juste besoin de t'entendre dire que tu m'aimes et qu'on va s'en sortir tous les deux bébé, ajouta-t-elle en nouant ses doigts dans les siens. J'ai juste besoin de toi pour survivre, y'a que pour toi que je vis mon amour, murmura-t-elle amoureusement. Promets-moi que tu feras rien, lança-t-elle en plantant son regard dans le sien.
Levi Wheeler
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Jeu 13 Déc 2018 - 18:56
Pour elle, Niels était capable du meilleur comme du pire, prêt à se jeter dans la gueule du loup s'il y avait une chance de la sauver elle. Il n'était déjà pas prudent en temps normal, choisissant toujours de s'orienter presque naturellement vers les situations où il risquerait sa peau, sans penser aux conséquences que ça pouvait amener. Et c'était sans doute pire depuis qu'il était tombé amoureux d'elle, comme si son insouciance s'était décuplée à son contact. Il comprenait aisément que sa vie était reliée à la sienne, par ce lien fort, immuable qui se voyait grandir de jour en jour et qui semblait être sa seule raison de vivre. Il n'y avait aucune menace qui pouvait le faire reculer lorsqu'il s'agissait d'Aelya, se sentant prêt à tout pour la sortir du chaos, sa main prête à attraper la sienne au cas où elle s’effondrerait. Il replongerait sans hésitation dans ses travers les plus sombres pour que le saignement puisse se stopper, détestant savoir qu'elle n'était pas heureuse et qu'on utilisait sa vulnérabilité pour lui faire du mal. « C'est pareil pour moi. » Répondit-il, ne lâchant pas son regard une seule seconde. Parce-qu'il risquerait peut-être sa vie en replongeant dans une affaire louche, mais au moins, il s'assurerait qu'il n'y aurait aucune personne qui tenterait de lui faire du mal lorsqu'il n'était pas là pour la protéger. Quelque part, ils défendaient la même cause. Il soupira à ses mots, se sentant pris au piège dans cette situation qui les faisait souffrir, mais qui ne semblait présenter aucune issue compatible. Niels comprenait qu'Aelya ne voulait pas qu'il signe son arrêt de mort pour elle, et en même temps, il savait qu'il était incapable de faire comme si de rien était alors qu'elle prenait le risque tous les soirs de se faire agresser. Il avait rompu la distance pour apercevoir ces marques qui lui faisaient froid dans le dos, déclenchant une rage sans nom qui diffusait dans chacune de ses cellules, les intoxiquant de noirceur. Il avait laissé sa colère s'exprimer dans quelques mots, haïssant déjà l'homme qui avait marqué sa peau et qu'il voulait voir mort. « J'attendrai pas les bras croisés Aelya. Ça mène à quoi tout ça ? On va attendre que tu te fasses violer par le premier taré du coin avant d'arrêter ? J'ai plus rien si je te perds mon amour, je peux pas vivre sans toi... » Souffla-t-il, secouant la tête de gauche à droite doucement, son regard éteint à cause de la tristesse qui l'avait envahi. Il la vit s'approcher, fermant les yeux en sentant ses mains glisser sur son torse, jusqu'à ses épaules, son cœur se serrant aux mots qu'elle ajouta. « Je crois en nous... C'est en eux que j'ai pas confiance. » Ajouta-t-il, meurtri, lui faisant comprendre qu'ils avaient réussi à l'atteindre, parce-qu'on avait touché à ce qu'il avait de plus précieux au monde et que c'était sans doute pire que si on avait chercher à lui faire directement du mal. « J'ai peur pour toi, ça sera toujours le cas et je peux rien y faire bébé. J'serais jamais tranquille tant que tu continueras à travailler là-bas. » Avoua-t-il, d'une voix faible, prenant une profonde inspiration lorsqu'elle déposa ses lèvres dans son cou, provoquant un millier de frissons sur sa peau qui voulait se ré-habituer à ses gestes de douceur. « Je t'aime. Je t'aime tellement que ça me tue de te voir comme ça... J'peux pas supporter qu'on te fasse mal. » Murmura-t-il, s'approchant à son tour pour nouer ses bras autour d'elle, en prenant soin de ne pas approcher de trop près son abdomen douloureux. « Promets-moi que tu feras attention à toi. » Répondit-il, incapable de répondre à sa demande avant d'être certain qu'elle se battrait toujours contre ces personnes qui cherchaient à la détruire, à les détruire. « J'ai encore mon arme. Je veux que tu la prennes avec toi quand tu vas bosser. Parce-que je peux pas être là et que je veux m'assurer que tu puisses riposter si on essayait de te faire encore du mal. » Dit-il, sérieux, la mâchoire serrée en s'imaginant la torture qu'on lui imposait tous les soirs, sans savoir si elle pourrait rentrer en toute tranquilité après son service.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Invité
Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Jeu 13 Déc 2018 - 21:10
Aelya voulait continuer à s'accrocher pour lui, parce qu'il était sa seule raison de vivre au-delà de tout ce qui pesait sur ses épaules, menaçant de la faire tomber dans les ténèbres où l'oubli l'empêcherait de rester avec Niels. Elle comprenait maintenant que c'était surement mieux qu'ils ne se voient qu'après leur travail respectif, parce que son petit ami aurait déchanté autant qu'elle, s'ils s'étaient retrouvés dans le même milieu de travail. Il n'aurait jamais laissé passer ça et leurs problèmes auraient pris encore de l'ampleur. Aelya n'aurait jamais pu se résoudre à le regarder se faire embarquer une nouvelle fois, déjà que son coeur criait à cause de la distance qui s'éprenait d'eux alors qu'ils étaient tous les deux libres. C'était surement ça le pire : user de sa liberté sans pouvoir en profiter avec lui, admettre que ses collègues de travail le voyaient plus qu'elle sans avoir la possibilité de changer ce fait. Elle leva les yeux au ciel lorsqu'elle le vit rester sur ses positions, ne dérogeant pas à sa propre vision des choses.
- Tu crois pas qu'on a déjà assez de problèmes comme ça ? Et je fais quoi, moi si il t'arrive un truc ? Comment je suis censée y survivre ? Demanda-t-elle, en croisant les bras, se rendant compte qu'il en était surement de même de son côté. T'as plus de risques de mourir si tu replonges que moi dans mon travail, soupira-t-elle, tentant de le raisonner.
Elle était contre l'idée, même si elle savait qu'elle n'était pas vraiment en position de la ramener, en sachant qu'elle aussi, elle avait bien choisi de plonger pour lui, pour le soutenir et l'aider à travers cette étape. Et il l'avait retenu de la même manière, sauf qu'elle n'avait rien voulu écouter, préférant suivre son propre instinct, l'amour qui la guidait et qui la ramènerait toujours vers lui. Pris sur le fait dans sa volonté de dissimuler la douleur qu'elle avait dans le ventre et qui semblait s'étendre à mesure que le temps ne défilait, elle avait accepté de le laisser entrevoir ses faiblesses, celle dont on s'était servi pour l'affaiblir. Sa tristesse était palpable, enveloppant la pièce, son corps et son âme qui été touchés par ses mots lourds de sens et qui faisaient appels à ce qu'elle ressentait pour lui.
- On a besoin de ce fric bébé. Je sais très bien que c'est délirant, je l'aurais pas fait si c'était pas pour qu'on s'en sorte, admit-elle tristement. T'auras pas à vivre sans moi, je t'abandonnerais jamais, et puis, tu sais, si j'ai eu ça, c'est aussi parce que je me suis pas laissée faire et qu'il a pas pu aller loin donc je m'en tire bien, avoua-t-elle.
C'était surement une manière maladroite de le rassurer, mais elle essayait de lui faire réaliser qu'elle se batterait et que personne ne la mettrait un jour à terre. Elle avait plongé son regard dans le sien à ce qu'il vint ajouter, y trouvant toutes les parcelles qu'elle aurait bien voulu recoller pour l'empêcher de s'inquiéter. Mais elle savair que c'était voué à l'échec tant qu'elle restait là-bas.
- Continue de t'accrocher à nous. Les autres pourront jamais nous prendre ce qu'on a toi et moi. Je les laisserai pas nous détruire mon amour.
Alors que ses lèvres tentèrent de lui provoquer du bien être, il vint confirmer sa pensée, celle qu'elle ne pouvait contredire ni faire disparaître, et ça la tuait de le sentir aussi démuni face à elle alors que ce n'était pas de sa faute.
- Je suis toujours inquiète pour toi, moi aussi, et j'aime pas te savoir aussi épuisé, ni aussi triste... Murmura-t-elle, enroulant ses bras autour de lui.
Se réfugiant dans le creux de son affection, de sa tendresse qui la faisait renaître alors que tout semblait vouloir la terrer dans les ténèbres, elle avait hoché la tête à sa demande.
- C'est déjà ce que je fais bébé. Mon objectif c'est quand même de pouvoir vivre le plus longtemps avec toi, dans cet appart', dans notre quotidien complètement fou mais ensemble, souffla-t-elle contre lui.
Elle fronça légèrement les sourcils à sa proposition, réfléchissant à l'utilité d'une arme en sachant qu'elle ne pouvait pas l'avoir de manière aussi proche qu'il le désirait.
- Je peux toujours la prendre. Mais je crois qu'il faut que j'évite d'approcher les clients chiants pendant un petit moment, même si c'est eux qui paient le plus... Je sais pas comment je vais m'en sortir si j'arrive pas à avoir assez d'argent. Je suis bloquée.
Prenant ses mains dans les siennes, elle avait scellé ses lèvres sur les siennes amoureusement.
- Merci mon amour. Je sais que ça te coûte. Je voulais pas t'inquiéter, mais je suis perdue sans toi, j'en ai marre de pas pouvoir te croiser, avoua-t-elle. Tu peux toujours venir me chercher, si tu veux, si ça peut te rassurer. Enfin si tu me promets de pas faire un meurtre, avança-t-elle.
Elle regarda l'évier, voyant une pile d'assiettes traîner.
- T'as pas fait la vaisselle ce soir, sourit-elle, amusée, désirant détendre l'atmosphère. T'as de la chance que je suis pas en forme, je t'aurais vraiment punie de la pire manière qui soit... Susurra-t-elle en mordant sa lèvre inférieure, enjoleuse.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Jeu 13 Déc 2018 - 22:15
Évidemment qu'il aurait été incontrôlable si la scène s'était passée devant ses yeux, s'il avait vu cet homme s'en prendre violemment à Aelya. Les images qu'il avait en tête en laissant traîner ses yeux sur l'hématome qui habillait sa peau lui donnaient envie de répondre à son désir de vengeance. Il détestait savoir qu'il lui était impossible de réagir, sentant soudainement un sentiment de culpabilité, d'impuissance l'envahir. Parce-qu'il avait l'impression de faillir à son devoir, celui qu'il s'était promis de faire jusqu'à la fin de ses jours, celui de la protéger. Et même avec toute la volonté du monde, Niels comprenait bien qu'il ne pourrait jamais empêcher ce genre de choses d'arriver, surtout lorsqu'ils affichaient cette vulnérabilité qui habillait leurs traits depuis quelques jours maintenant. Encore une fois, Aelya lui tenait tête, souhaitant lui faire entendre sa cause qui faisait évidemment écho à la sienne. « Je peux faire attention, j'suis pas obligé de m'impliquer dans un gros réseau. Bébé... S'il-te-plaît, je veux pas qu'on t'abîme, et tu me manques trop, j'en peux plus d'être sans toi. » Souffla-t-il, sachant pertinemment qu'il lui demandait l'impossible. Il n'y avait rien de plus important que le bien-être d'Aelya, c'était quelque chose qui lui était vital, comme un besoin viscéral de comprendre qu'elle était heureuse. Sauf qu'il voyait bien qu'elle ne l'était pas en ce moment, parce-que comme lui, elle devait ressentir de plein fouet cette frustration de voir leurs moments s'écourter de plus en plus, ne leur laissant qu'une sensation de vide à chaque fois qu'ils passaient le seuil de la porte. Il voulait remédier à ça, conscient qu'il pouvait le faire si Aelya lui en donnait la permission, ce qui était très loin d'être gagné. Leurs caractères étaient tellement similaires qu'il n'y avait aucune possibilité d'entente dés lors qu'ils se voyaient confrontés à leur envie de faire passer l'autre avant tout. Il soupira à ses mots, tentant de s'imprégner de ce qu'elle tentait de lui dire bien que ça ne rassurait pas plus que ça. « Et donc je suis censé être heureux que tu t'en sois sortie qu'avec ça ? » Dit-il, tristement, cherchant son regard. Parce-que ça ne serait jamais suffisant, il ne pourrait jamais se réjouir de ce genre de choses, sachant pertinemment qu'elle avait certainement évité le pire, connaissant très bien les intentions de ce genre d'hommes qui se voyaient frustrés au premier rejet. Il vit son cœur fondre à ce qu'elle ajouta, ne pouvant plus se retenir de venir contre elle, dans ses bras, se laissant bercer par sa chaleur réconfortante. Il resserra son étreinte à ses paroles, désirant lui faire comprendre qu'il continuerait de croire en eux, considérant qu'il n'avait de toute manière pas le choix. « Si tu m'assures que ça va aller, alors j'irai bien. » Souffla-t-il, près de son oreille, finissant par se détacher légèrement pour la regarder. Il hocha lentement la tête, rassuré par ses paroles qui montraient ses intentions et sa volonté de rester avec lui. « Je veux que tu me parles mon amour. Reste pas comme ça, sans rien me dire, sans rien me montrer. J'ai besoin de savoir, parce-que tu me connais... j'peux vite m'imaginer des trucs. » Dit-il, en se moquant presque de lui-même. Toujours inquiet, il lui avait proposé de prendre son arme, persuadé qu'elle en aurait plus besoin que lui, parce-qu'elle était confrontée au danger à chaque instant. « Tu la mets dans ton sac ou dans ta voiture, peu importe. J'veux que t'aies quelque chose pour te protéger si y'a un client qui essaye d'insister. » Ajouta-t-il, son regard ancré au sien. « On trouvera du fric si on en a besoin. On s'en est toujours sortis. J'ai jamais été un exemple et pourtant, j'ai toujours réussi à trouver des solutions... plus ou moins légales. » Parce-que c'était toujours plus simple de se réfugier dans les plans "faciles", ceux où il était assuré d'avoir de l'argent rapidement. Il bascula son regard sur ses lèvres qui s'étaient approchées des siennes, répondant à son baiser en encadrant son visage avec ses mains. « Je viendrai, je dirai jamais non à quelques minutes en plus avec toi. » Souffla-t-il, un faible sourire naissant sur ses lèvres avant qu'il ne suive son regard qui s'arrêta sur l'évier. Il s'amusa de sa remarque, arquant un sourcil à sa réplique qui l'embrasa, cherchant néanmoins à se forcer au calme parce-qu'ils ne pouvaient pas se retrouver ce soir. « Je m'occuperai de refaire la même bêtise dans quelques temps, pour que tu puisses mettre tes menaces à exécution. » Ajouta-t-il, penchant légèrement la tête, le regard joueur. « En attendant, j'veux m'occuper de toi, tes bleus guériront pas si on n'en prend pas soin. » Il sourit, la prenant par la main pour retourner dans la chambre, cherchant dans ses tiroirs un tube de pommade, le même qu'ils avaient utilisé le jour où Aelya était tombée et où ils avaient fini par se céder mutuellement, scellant de nouveau leur lien de manière définitive. Il la laissa s'allonger, ses yeux se promenant sur son corps lorsqu'il leva son t-shirt qu'il remonta jusqu'à la limite de sa poitrine. « Ça fait longtemps que j'ai pas eu une patiente aussi canon. » Dit-il, charmeur, s'affairant à passer délicatement ses doigts sur son hématome, de sorte à le recouvrir avec la pommade, prenant soin de ne pas être trop brusque dans ses mouvements.
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya)