Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Ven 14 Déc 2018 - 0:38
Elle se sentait perdue, ne sachant quoi faire de sa situation actuelle qui lui demandait bien trop de risques pour ce qu'elle s'était mis comme limite en entrant au club. Elle s'était promis de ne jamais rentrer dans cet état suite à des mains peu soigneuses, trop envieuses de son contact qu'elle ne gardait que pour Niels. Lui seul avait le droit de poser ses doigts sur sa peau, de la caresser comme il le faisait. C'était lui depuis le début, comme s'il avait inscrit sa marque sur son corps et que celui-ci avait adopté Niels pour toute la vie. Elle n'aimait pas sentir d'autres hommes la toucher maintenant qu'elle lui appartenait, comprenant que personne ne pouvait lui déclencher les frissons qu'il arrivait à lui faire sentir quand il caressait doucement son échine dans une volonté presque réparatrice, lui qui savait toujours la soigner sans même le faire exprès. Alors, comme lui, elle essayait d'en faire de même, lui donnant toute l'affection qui sommeillait en elle pour le faire exploser dans son cœur à lui, celui qu'elle voulait entendre battre parce que c'était sa mélodie préférée, celle qui l'aidait à s'endormir. Du coup, quand elle entendait Niels lui avait demandé d'accepter son envie de risquer sa vie pour protéger la sienne, elle avait frissonné sous l'effet de la peur qui glacait son sang.
- Tu te rends compte de ce que tu me demandes ? Comment tu veux que je puisse accepter ? Tu sais très bien comment ça se passe. Si tu le fais, tu sais très bien que je vais préférer te suivre. Je peux pas te laisser risquer ta liberté et encore plus ta vie pour moi.
Il était inconcevable qu'elle puisse l'attirer dans ces réseaux par sa seule volonté parce qu'elle savait qu'il avait peu de limites, et qu'il était sérieux quand il parlait de ça, aussi sérieux que la fois où il avait ré intégré l'illégalité pour la sortir de prison. Elle l'aimait aussi pour ça, tombant amoureuse de sa personnalité si impulsive qui rappelait à s'y méprendre, la sienne. Ils étaient pareils, et c'était sûrement aussi pour ça qu'ils s'aimaient autant, trouvant dans l'un et l'autre le moyen d'exister et de réparer les erreurs de leur passé. Ce qui était fait, était fait, mais Aelya avait l'impression de se découvrir avec lui, s'apercevant au travers de son regard qu'elle était bien plus que c'est qu'elle avait toujours montré. Elle plissa les lèvres en roulant des yeux à sa remarque, sachant pertinemment qu'il avait raison. Il n'y avait pas de quoi être rassuré de son état, même si ça aurait pu être pire.
- Non, je sais... Mais ça va pas être une habitude mon amour, souffla-t-elle, tentant de se convaincre elle-même.
Ca, elle n'en savait rien, mais elle ferait en sorte de ne laisser personne la toucher de cette manière, du mieux qu'elle le pouvait. Elle se régénéra dans son étreinte, respirant son parfum qu'elle voulait sur sa peau tous les jours avant de partir au travail où d'autres effluves essayeraient de s'infiltrer sur sa peau.
- Ça va aller, répondit-elle tendrement, captant son regard.
Elle voulait y croire, parce que si elle-même ne le faisait pas, il était clair que Niels ne pouvait que douter, laissant l'inquiétude l'envahir même si elle ne pourrait jamais réussir à l'éteindre. Elle s'ouvrait, parce qu'il en avait besoin après ce moment où elle avait essayé de se fermer pour ne pas le voir stressé.
- Comment tu peux t'imaginer que j'ai plus envie de toi ? C'est clair bébé, c'est du délire. Je t'aime comme c'est pas permis, avoua-t-elle amoureusement.
Elle appréciait quand même de voir qu'il se démenait pour l'aider même si elle n'avait jamais douté du fait qu'elle pouvait compter sur lui. C'était son seul soutien, et il était indéfectible.
- Si ça peut te rassurer oui je le ferais, hocha-t-elle la tête à sa proposition.
Elle acquiesça à ses mots qui la faisaient réfléchir.
- Et pourquoi ce serait pas moi, qui intégrerait un réseau ? Juste pour quelques temps ? C'est ma situation, c'est à moi d'assumer. Ça me permettrait de moins travailler au club aussi, se justifia-t-elle.
Aelya lui avait exprimé son refus catégorique quelques instants plus tôts, mais c'était soudainement différent, quand il s'agissait de sa personne. Elle s'était penchée vers lui pour lui délivrer un baiser, croulant sous le poids de l'amour qu'il lui transmettait. Elle sourit contre ses lèvres à sa réplique, sachant pertinemment qu'elle devrait être rapide si elle ne voulait pas le voir s'inquiéter pour le faire sortir de ses gonds quand il viendrait la chercher. Elle s'amusait à réveiller le jeu dans ses yeux, s'amusant de ce qu'elle vint lui dire pour égayer son désir. Aelya esquissa un sourire en coin, hochant la tête avant de lui dire :
- J'adorerais mettre mes menaces à exécution, ça me manque de te torturer, admit-elle, joueuse.
Attendrie par son intention de la soigner, elle avait pris sa main pour s'allonger dans le lit, le laissant relever son haut pour accéder à sa peau. Elle se sentit flattée quand il vint la complimenter.
- L'air de rien, la dernière fois que tu m'as croisé dans une situation aussi merdique, c'est aussi le jour où j'ai su que je voulais plus te lâcher. Quelque part, c'est un mal pour un bien, affirma-t-elle en souriant tendrement.
Frémissant au contact de la crème froide sur ses bleus brulants, elle avait légèrement contracté ses muscles sous l'effet de ce contact.
- Je sais pas ce que je ferais sans toi, lâcha-t-elle en caressant son bras. Je te veux toute ma vie bébé. Même si ça l'air impossible, je veux le rendre possible.
Elle détaillait ses traits avec admiration quand elle voyait son visage concentré dans l'application de la crème.
- Ça te dit qu'on... Se fume un joint pour se détendre vu qu'on peut pas le faire autrement ? Demanda-t-elle, amusée.
Elle attendit qu'il ait fini avant de se redresser afin d'aller chercher un petit sachet contenant du cannabis. Elle roula le joint sur le lit avant de lui tendre.
- À toi l'honneur, parce que tu le mérites, sourit-elle.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Ven 14 Déc 2018 - 19:49
Il n'y avait jamais rien de trop dangereux lorsque c'était pour aider Aelya et elle savait plus que n'importe qui qu'il était prêt à vendre son âme au diable pour elle. Il l'avait déjà fait une fois, lorsqu'il avait pris la décision de s'infiltrer dans un réseau de drogues pour récupérer l'argent et payer sa caution. Sans doute qu'il aurait refait exactement la même chose si Aelya n'était pas en mesure de lui donner son avis. Parce-que cette fois-ci, il n'était pas question que de lui. Elle était libre, et surtout, elle avait la possibilité de refuser catégoriquement qu'il ne l'aide de cette manière. Et même s'il comprenait son envie de le préserver, il ressentait déjà cette frustration lui brûler la peau à l'idée de savoir que ces hommes continueraient de poser leurs mains sur elle, tout ça parce-qu'il n'était pas en mesure de l'aider, tout ça parce-qu'il n'avait pas d'autres solutions à lui proposer que celle qu'il avait en tête et qu'elle s'évertuait à balayer d'un revers de la main. « Mais je donnerais ma vie pour toi... A quoi je te sers si je peux pas t'aider bébé. » Dit-il, tristement, d'un ton qui montrait à quel point il se sentait impuissant et inutile. Il aurait aimé que tout soit plus simple, de pouvoir être en mesure de l'aider sans avoir à passer par les solutions extrêmes. Sauf que c'était ça leur vie, et sûrement que ça continuerait d'être ça puisque Niels n'avait jamais fait preuve de stabilité et que ça n'était pas prêt d'arriver. C'était dans ces moments qu'il enviait la normalité, conscient que leur vie à eux ne serait jamais tranquille. Son regard s'était posé avec dépit sur l'énorme bleu qui tachetait sa peau, le cœur en miettes face à cette vision qui lui était difficilement supportable. Il la laissa venir contre lui après ça, refermant son étreinte autour d'elle avec l'intention de la couvrir de tendresse, afin qu'elle se rende compte de l'étendue de son amour et de l'inquiétude qui régnait en lui. « Je veux pas qu'on s'habitue à ça. » Chuchota-t-il à son oreille, ne pouvant déjà pas supporter de savoir qu'on pouvait l'agresser verbalement, conscient qu'il ne tiendrait jamais si ces marques se mettaient à apparaître encore une fois sur sa peau. Il hocha la tête à ses mots qui cherchaient à le rassurer, finissant par déposer doucement ses lèvres sur son front. Il esquissa un faible sourire lorsqu'elle lui témoigna son amour, sentant son cœur fondre une nouvelle fois sous ces quelques mots qui ne le laisseraient jamais de marbre. « J'sais pas, ça aurait pu arriver, on sait jamais. Mais ça me va si c'est pas le cas, tu me rassures. » Sourit-il, se détachant finalement d'elle, satisfait de savoir qu'elle prendrait avec elle l'arme qu'il avait en sa possession. Puis, elle reprit la parole et immédiatement son pouls s'emballa, la peur s'infiltrant dans chacune de ses cellules à l'idée qu'elle prenne le risque d'être seule dans un réseau aussi dangereux. Instinctivement, il secoua la tête, les sourcils froncés. « Nan bébé, c'est hors de question. Je te laisserais pas faire ça. T'avais raison, on peut pas prendre ce risque-là parce-que si on se fait chopper maintenant, on n'aura pas qu'une amende à payer. » Dit-il, inquiet, comprenant que ce n'était pas le moment de vouloir jouer avec la justice, eux qui sortaient tout juste d'une affaire où ils avaient failli y rester. Il comprenait maintenant ce qu'elle ressentait à l'idée de le voir traîner de nouveau dans des affaires louches, parce-que rien que le fait de s'imaginer qu'elle pouvait elle aussi s'y retrouver le figeait littéralement sur place. Son baiser vint apaiser les tensions qu'il avait senti entre eux, ses lèvres s'offrant aux siennes de manière douce, tentant de ne pas se laisser emporter par la passion qui le dévorait de l'intérieur mais qu'Aelya cherchait toujours à enflammer, avec seulement quelques mots. « Tu le fais déjà, là... » Souffla-t-il, un sourire joueur au coin des lèvres. Il s'était affairé à étaler de la crème sur son corps, souhaitant que ses gestes soient aussi réparateurs que ses intentions, levant les yeux vers elle à sa remarque qui lui provoqua un petit sourire, se rappelant très bien de ces moments qu'elle évoquait. « Je peux pas te contredire dessus. Mais si on pouvait éviter de t'abîmer, ça m'arrangerait quand même. » Dit-il, ses doigts cherchant à appliquer correctement la couche de pommade sans faire ressurgir la douleur. « On va rendre ça possible. On s'aime, c'est tout ce qui compte. » Ajouta-t-il, voulant la couvrir de son optimisme. Terminant ce qu'il était en train de faire, il sourit à sa proposition, hochant directement la tête. « Surtout que je suis très tendu là. » S'amusa-t-il, exagérant les faits pour justifier son envie de fumer avec elle. Il s'adossa contre la tête du lit en attendant qu'elle revienne, plaçant ses oreillers prêts des siens puis attrapant le joint qu'elle finit de préparer, la remerciant d'un sourire joueur. « C'est ma récompense pour avoir été un infirmier doué ? » S'amusa-t-il, tendant le bras pour attraper son briquet avant de tirer une première fois sur le joint, expirant la fumée blanchâtre dans la foulée. « Comment ça s'est passé ? » Finit-il par demander, observant son hématome, tirant une nouvelle fois sur le joint avant de lui tendre, comme pour se donner du courage avant d'entendre la version des faits.
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Ven 14 Déc 2018 - 22:21
Il n'y avait rien de pire que de voir cette lueur triste dans ses iris, celle qui dominait aussi les siens sans qu'elle ne puisse se résoudre à l'effacer, parce qu'elle était coincée dans une situation à laquelle elle ne pouvait échapper. Elle tentait de s'apaiser avec lui, durant les quelques instants où elle pouvait se nourrir de son contact avec cette tension qui imprégnait ses cellules, lui rappelant que le temps avalerait le peu de bonheur qu'elle avait ressenti pour la plonger dans la déprime de plus en plus incisive, comme si son cœur s'ouvrait lentement mais sûrement sous l'effet de la douleur du manque. Et il se déchirait davantage quand elle entendit ses mots, cette plainte qui appelait son âme à rassurer la sienne.
- Ça te servira à rien de me donner ta vie si t'es plus de ce monde mon amour. Tu sers simplement à me rendre heureuse. C'est grâce à toi que je tiens. T'as peut être l'impression de rien faire mais tout ce que tu fais et tout ce que tu es te rends indispensable. T'as pas besoin de te mettre en danger pour que je sache à quel point tu veux m'aider. Je le sais déjà, et tu peux pas faire plus, souffla-t-elle doucement en captant son regard.
Elle fit doucement glisser sa main dans la sienne, la tenant fermement pour confirmer ses paroles sincères qu'elle ressentait au plus profond d'elle-même, incapable de le laisser se terrer dans le doute ou l'impuissance alors qu'il en faisait déjà assez en étant simplement présent à ses côtés sur le chemin qu'ils foulaient ensemble. Elle n'avait pas pu s'empêcher de venir contre son corps dont elle manquait constamment, passant quelques caresses dans son dos pour le réconforter, croulant sous la tendresse de sa chaleur apaisante qui semblait éteindre toute douleur.
- Ce sera pas le cas bébé. C'est la dernière fois.
Elle n'en savait rien, mais elle tentait de s'en convaincre, de croire qu'elle pourrait échapper à ces clients violents à l'avenir, comme si elle avait le choix, sauf que ce n'était pas vraiment le cas. Aelya se rangeait derrière la chance qui n'était à priori jamais de son côté quand il s'agissait de sa sécurité. Elle ferma les yeux lorsqu'elle sentit ses lèvres sur son front, cette marque protectrice qui lui déclencha une vague de bien-être alors qu'il lui rappela qu'il s'était mis spéculer sur sa soudaine froideur tandis qu'elle s'était fermée à cause de la douleur. Elle secoua la tête, amusée par sa réponse qui l'indignait presque puisqu'elle était inapte à voir ce scénario se réaliser.
- Ça aurait jamais pu arriver. T'es l'homme le plus sexy que je connaisse, sourit-elle, charmeuse.
Captant son regard, elle s'était légèrement mordu la lèvre, en proie à son propre désir qui la happait déjà devant tous ces instants qu'elle avait manqué à cause de son travail. Et l'image de la facilité était passée dans son esprit, la renvoyant a l'illégalité, où elle n'aurait plus à s'épuiser de cette manière pour gagner la même somme voire davantage. La tentation était présente, parce qu'il était tellement facile pour eux de se laisser entraîner dans leurs travers, et il était compliqué d'y résister, surtout quand elle s'imaginait qu'elle aurait sans doute l'occasion de retrouver Niels pour de vrai. Cependant, elle savait qu'il avait raison, que le risque était énorme. C'était ce qui l'attirait autant que ça l'effrayait.
- Je sais... Mais imagine, j'y resterai peut être moins d'une semaine, et on sera ensemble plus souvent, je pourrais rester avec toi tout le temps, lança-t-elle en réfléchissant. Je sais que c'est délirant et que c'est pas la solution mais j'avoue que ça me tente, juste pour pouvoir rentrer plus tôt et te voir, parce que tu me manques à en crever, avoua-t-elle tristement.
Elle comprenait aisément que c'était la souffrance de la distance qui la faisait penser à ce genre de solutions inadaptées, comme si elle perdait pieds, se noyant dans ses tourments qui semblaient vouloir l'achever. S'abandonnant à ses lèvres, elle avait retrouvé une contenance, un repère qui pouvait la faire revenir sur Terre, alors qu'elle sentait le désir de se faire sienne de manière charnelle, cette impérissable passion qui faisait fondre son cœur et l'innondait d'émotions, comme si celui-ci s'endormait en son absence. Elle avait sourit à sa réponse, amusée de se rendre compte qu'il éprouvait toujours la même envie qu'elle, parce qu'ils étaient constamment sur la même longueur d'ondes.
Il l'avait laissé prendre soin de sa peau abîmée, le regardant user de ses talents avec un regard tendre, amoureuse de ses mains qui savaient apaiser le feu en elle comme de l'apaiser. Elle esquissa un léger sourire à sa remarque sérieuse cachée sous un ton ironique.
- C'est ce qui m'a fait tomber amoureuse de toi. Je le referais, même si c'est douloureux. Puis... J'aime trop te voir t'occuper de moi, tu le fais tellement bien que ça peut pas me rendre sage.
Elle hocha la tête, attendrie par ce qu'il vint ajouter, partageant le même avis alors qu'elle voulait se recharger grâce à son optimisme. Elle voulait passer un bon moment avec lui pour balayer les tensions qu'ils accumulaient depuis un certain temps. Aelya lui proposa son idée avant de lâcher un petit rire à sa remarque.
- Je vois ça, t'es trop stressé bébé, je te l'aurais pas proposé sinon.
Elle s'était éclipsée avant de revenir à ses côtés, préparant le joint avant de lui tendre. Elle en profita pour s'adosser au coussin de la même manière que lui.
- C'est pour te remercier d'être toi, c'est tout, ajouta-t-elle tendrement. Même si... C'est vrai que t'as raté ta vocation, je dois l'avouer. Mais ça m'arrange, parce que je veux que tu restes mon infirmier attitré. Pas celui de tout le monde, lâcha-t-elle, amusée.
Elle le regarda allumer le joint pour tirer dessus, le prenant entre ses doigts suite à sa question. Elle ne savait par où commencer, alors, elle inspira la fumée comme dans une volonté de mettre son esprit au clair.
- Je dansais et... Il a voulu plus. Il a commencé à me toucher, et je l'ai poussé sauf qu'il m'a attrapé et en voulant m'extirper trop violemment, je suis tombée contre la table.
Elle lui passait les mots, les détails des parties qu'il avait effleuré, sachant pertinemment qu'elle en disait déjà trop. Le regard perdu dans ses pensées, elle tira une nouvelle fois sur le joint avant de lui passer.
- La sécurité est venue mais après que je sois tombée en fait.
Elle posa sa tête sur son épaule, caressant doucement son bras.
- Je pense pas qu'il reviendra bébé, t'as pas à t'inquiéter.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Sam 15 Déc 2018 - 2:59
Il détestait cette impression d'impuissance, comme si on l'obligeait à assister à la pire des tortures sans pouvoir réagir, comme s'il était enfermé dans une cage sans avoir la possibilité d'en sortir. Il ne pouvait que constater qu'on avait fait du mal à Aelya et qu'il n'avait pas pu la défendre, ni réchauffer son âme persécutée. Le pire, c'était qu'il avait sûrement loupé des soirs où elle était rentrée dans des états similaires, et qu'il ne l'avait même pas remarqué, bien trop anéanti par la fatigue qu'il accumulait lui-même. Sauf qu'ils s'étaient promis d'être là l'un pour l'autre pour le meilleur comme pour le pire, et Niels avait l'impression qu'il ne tenait pas ses engagements en se voyant incapable de l'aider. Il capta son regard à ses mots, les ressentant de plein fouet ce qui activa d'autant plus rapidement les battements de son cœur. « Je ferais tout pour toi, j'espère que tu le sais. » Souffla-t-il, entremêlant ses doigts aux siens lorsqu'il sentit sa main se glisser dans la sienne, juste avant qu'il ne profite de la chaleur de son corps près du sien qui avait toujours le don de le rendre plus calme. Il avait bien compris que ça ne servait pas à grand chose de vouloir lui faire entendre qu'il voulait l'aider, parce-qu'Aelya semblait camper sur ses positions, l'empêchant catégoriquement de mettre en œuvre ce qui se tramait dans sa tête. Il s'imprégna de ses paroles qui laissaient entendre que ce genre d'évènement ne se reproduirait plus, bien conscient qu'elle ne pouvait pas garantir que ça serait le cas. Parce-que ni elle ni lui n'étaient dupes, sachant pertinemment que rien ne pourrait empêcher ce type de clients de remettre les pieds au club s'ils en ressentaient l'envie. Il chassa les pensées sombres qui embrouillaient son esprit, préférant se concentrer sur ce qu'elle avait à lui dire, ces quelques mots qui se voulaient bien plus rassurants. Il sentit sa température corporelle s'envoler à sa remarque, plus que flatté qu'il puisse encore la charmer comme au premier jour. « Répète-le moi tous les jours... » Murmura-t-il, le regard à la fois attendri et amusé, tendant la nuque pour atteindre ses lèvres qu'il embrassa furtivement, se forçant au calme face au tumulte qui prenait place dans le creux de son ventre, mais qu'il ne pouvait pas satisfaire ce soir. Le manque avait tendance à rendre dingue, et il le comprenait lorsqu'il entendait sa proposition qu'il était incapable d'accepter, ne voulant en aucun cas la voir prendre de tels risques à cause de leur impatience légendaire. « Mon amour... c'est trop dangereux, même aussi peu de temps. Tu me manques aussi, tellement, mais tu l'as dis toi-même, faut qu'on tienne. On a déjà vécu pire, on peut le faire. » Dit-il, faisant glisser sa main sur sa joue pour qu'elle ne le lâche pas du regard, pour lui faire comprendre qu'il était toujours là et que c'était quelque chose qui ne changerait jamais. Il avait envie de revoir cette flamme briller dans ses iris, celle qui s'était ternie au fil des longs jours qu'ils avaient dû passer l'un loin de l'autre, sans avoir leur mot à dire. Il voulait la réparer, faire disparaître la noirceur que la colère avait fait naître en elle et ses mains avaient cherché le contact avec son corps meurtri dans l'unique but de lui transmettre un peu de sa chaleur. Il sourit à ses mots, les yeux toujours concentrés sur les gestes précis qu'il effectuait. « J'adore le faire aussi... Mais ça n'empêche pas le fait que je puisse m'occuper de toi même quand ton corps est intact. Au contraire même. » Ajouta-t-il, d'une voix pleine de sous-entendus. Il aimait les idées qu'elle avait pour le détendre, trouvant toujours une alternative qui ne remplacerait évidemment pas ce qu'il préférait faire avec elle, mais qui pouvait tout de même avoir son effet. Il haussa légèrement les épaules à sa remarque, esquissant un sourire en percevant une pointe de possessivité dans ses mots. « Fais gaffe, j'ai entendu dire que certains infirmiers avaient un penchant pour la torture... » Et par torture, elle savait exactement de quoi il parlait, parce-qu'ils excellaient tous les deux dans ce domaine qui consistait à rendre fou l'autre, jusqu'à qu'il n'y ait plus aucune possibilité de supporter le désir qu'ils amenaient à son apogée. Il s'était posé à côté d'elle, le joint entre les lèvres qu'il lui passa ensuite, souhaitant en savoir plus sur la tournure de la soirée qu'elle venait de passer et qui avait provoqué cette marque sur sa peau. En l'écoutant, il ne put s'empêcher de serrer la mâchoire, le cœur battant à lui rompre les côtes. « Quel enfoiré... » Il soupira, récupérant le joint pour tirer dessus. « Ils servent à rien eux aussi. Faut que ton boss fasse quelque chose, son club devient un aimant à connards. » Lâcha-t-il, hors de lui. Il tendit la nuque pour expirer la fumée de ses poumons, tournant ensuite la tête vers Aelya pour déposer un baiser sur sa tempe. « J'suis désolé que t'aies à subir ça mon amour. » Souffla-t-il, faisant glisser sa main sur sa cuisse qu'il caressa délicatement. « Tu pourrais rester ici demain, ça sert à rien d'y aller en sachant que tu souffres encore, surtout que tu peux à peine supporter le contact. Et... je pourrais m'arranger pour partir plus tôt, pour qu'on puisse passer un peu plus de temps tous les deux. » Dit-il, cherchant à jouer sur une possible prolongation de leur temps libre pour l'influencer sur le repos que l'état de son corps nécessitait.
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Sam 15 Déc 2018 - 14:28
Ils étaient tous les deux dans le même bâteau, partageant les mêmes galères, mais aussi le même engouement, la même passion pour leur relation si tumultueuse mais si unique, et si l'un était triste, l'autre le suivait dans le même état, parce qu'ils étaient ensemble envers et contre tout dans une alchimie qui ne pouvait être brisée. Ils s'attiraient et se retrouvaient toujours, c'était inné, quand bien même ils avaient tous les deux faillis tout abandonner à plusieurs reprises aux vues de la difficulté à assumer certaines difficultés qui se présentaient sur le chemin sinueux. Mais au bout du compte, ils y arrivaient toujours. Il fallait juste s'accrocher, chose qui était compliqué à gérer pour Aelya qui peinait à patienter devant l'étendue du manque qui s'insinuait dans chacune de ses cellules. Elle hocha tendrement la tête à sa remarque, persuadée qu'il serait là jusqu'au bout parce qu'il lui avait trop de fois prouvé, et qu'elle n'en avait jamais douté. C'était sûrement ça le soucis : elle savait que Niels ne reculerait devant rien pour son bien-être, tandis qu'Aelya avait pour objectif de le protéger également, et ces deux faits similaires ne concordaient donc pas.
Elle allait essayer de rentrer le moins amochée possible du travail pour ne pas inquiéter son petit ami, mais il n'était pas forcément question que de son libre arbitre, d'ailleurs ce genre de clients se fichaient éperdument de ses états d'âmes. Et elle devait agir comme si elle n'en avait pas, parce que c'était ce qu'on lui demandait quelque part, d'agir comme si elle n'était là que pour eux tandis que son cœur était ailleurs, perdu avec celui de Niels qu'il voulait rejoindre pour continuer de battre. Elle sourit en coin à sa remarque, sachant pertinemment qu'il était toujours partant pour recevoir des louanges.
- Si je pouvais, je te le montrerais de manière concrète tous les jours et toute la journée même, répondit-elle, amusée, jouant sur les sous entendus.
Il n'y avait rien qui pouvait l'empêcher d'éprouver du désir pour lui, parce que ça irradiait de son être, il fallait juste s'intéresser à cette lueur si particulière qu'elle portait dans le creux de ses pupilles quand elle le regardait, subjuguée par ce qu'il était, comme si son esprit était constamment hanté par son image où qu'elle aille et elle ne voulait jamais qu'il vienne à en disparaître. Dans ce baiser, elle tenait à lui montrer que ses sentiments ne s'éteindrait jamais.
- Je vais essayer de résister. J'ai juste besoin de toi, ça commence à me faire péter un câble mais oui, on peut le faire. On doit le faire. Ça me rend folle que tes collègues te voient plus que moi, soupira-t-elle tristement.
La jalousie était toxique, l'animant d'une tension qui menaçait de la faire exploser à chaque minute de la journée, surtout quand elle sentait ses draps se refroidir en son absence, cet appartement si remplit d'eux et pourtant si vide de leur présence en ce moment. Elle frissonna à la caresse de sa main sur sa joue qui arrivait à calmer son sang qui s'agitait dans ses veines. Aelya appréciait cet instant d'accalmie qui apaisait sa colère et sa frustration alors qu'il dessinait les contours de son hématome avec ses doigts dans un geste maîtrisé et consciencieux. Il n'y avait que lui qui savait la réparer. Elle sourit légèrement devant ses sous-entendus qui réveillaient la passion en elle, et ce besoin qu'elle possédait envers la liaison de leurs deux corps.
- Si tu savais comme j'aurais aimé être intacte ce soir, lança-t-elle d'une voix envieuse.
Accablée par la douleur physique et par la fatigue morale, elle avait l'impression de sombrer dans un gouffre où il n'y avait que Niels qui pouvait l'aider à en sortir.
- Cette rumeur est avérée, je connais un infirmier qui en use trop de sa torture et qui aime trop me provoquer même s'il sait à quel point je suis faible à ce niveau. Je crois que j'ai développé un syndrome de Stockholm, je devrais consulter, répondit-elle, joueuse.
Elle voulait tenter d'éteindre les flammes de son désir impérissable dans un autre désir, moins impérieux mais assez délectable quand elle le faisait avec lui. À ses côtés, elle s'était pris à expliquée ce qui lui était arrivé, sentant son cœur s'activer alors qu'elle revivait ces images qu'elle voulait oublier dans les effluves du THC.
- Personne peut prévoir le genre de types qui entrent dans le club avant qu'ils ne posent la main sur nous, soupira-t-elle, déçue.
Elle ferma les yeux lorsqu'elle sentit ses lèvres sur sa tempe, s'imprégnant de sa chaleur qu'elle pouvait percevoir dans leur proximité.
- T'as pas à t'excuser bébé, c'est pas de ta faute.
Aelya lâcha un léger rire à sa proposition, amusée de l'entendre toujours faire en sorte de l'inciter à prendre soin d'elle alors qu'il y trouvait son compte lui aussi.
- Tu sais me prendre par les sentiments. T'es trop fort, lâcha-t-elle en tirant sur le joint. Mais je vais perdre une journée de salaire... Souffla-t-elle tiraillée en lui tendant le joint.
Elle prit sa main dans la sienne, jouant avec ses doigts tendrement.
- Mais je t'ai promis que je ferais en sorte de te voir le plus possible, et... J'ai trop envie de t'avoir avec moi, susurra-t-elle.
Aelya accepta, déposant un baiser sur sa joue.
- Tu me trompera jamais, hein ? Même si on se voit plus trop... Demanda-t-elle, inquiète.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Sam 15 Déc 2018 - 18:03
Il n'avait jamais cru autant en quelque chose que depuis qu'il formait un couple avec Aelya. Ils avaient vécu un bon nombre de galères ensemble, le genre d'emmerdes auxquelles la plupart des couples n'auraient certainement pas survécu. Mais eux, ils étaient encore là, debout, portés par la force de leur affection mutuelle qu'ils ne voulaient pas abandonner sur le bas côté. Sa main était accrochée à la sienne depuis le premier jour, et Niels n'avait aucune envie de la lâcher, parce-que s'il la perdait elle, alors il s'assurait une mort certaine. Le manque avait probablement fait vaciller l'espoir qu'ils détenaient en eux, les amenant à réfléchir à toutes les solutions les plus folles pour tenter de le faire perdurer. Mais Niels savait que ce genre de décisions pouvait amener des conséquences bien pires, qui détruisaient plus qu'elles ne réparaient en réalité. Alors, pour cette raison, ils devaient pour une fois faire preuve de patience, de laisser les choses se réparer presque naturellement au lieu de vouloir à tout prix faire accélérer le processus. La meilleure des solutions était aussi la pire, puisqu'il n'y avait que l'attente qui les amènerait à s'en sortir. Et pendant ce temps, Niels continuerait de s'inquiéter pour elle, de se faire un sang d'encre dés qu'elle le quitterait pour son job où elle prenait le risque de se faire violenter par des types plus que mal intentionnés. Et à chaque fois qu'elle rentrerait, il aurait besoin de tous ses mots rassurants, de ses gestes doux et de la ferveur de ses baisers pour lui faire entendre qu'il resterait le seul dans sa tête, à jamais. « C'est vraiment dommage que ça soit pas possible... » Ajouta-t-il, le regard allumé par les sous-entendus qu'elle maniait subtilement. Leurs désirs étaient reliés, s'amusant l'un avec l'autre, repoussant l'échéance simplement pour finir par se rencontrer de manière toujours plus explosive. Leur baiser rompu, il avait gardé cette proximité avec elle, se régénérant auprès de son souffle qu'il sentait contre sa peau et qui caressait son âme abîmée par le manque. « Bientôt ça sera plus le cas. Et de toute façon, j'suis pas vraiment moi quand t'es pas là, elles risquent pas de voir grand chose. » Dit-il, sur un ton presque ironique, conscient qu'il n'était pas au meilleur de sa forme depuis qu'Aelya et lui devaient se tenir à distance l'un de l'autre. Pour autant, il voulait qu'elle comprenne qu'elle était la seule qu'il désirait voir à longueur de journée, et qu'il attendrait toute sa vie si c'était pour arriver à son but. En palpant son corps, il avait ressenti le sien en faire des siennes, son cœur s'emballant alors qu'il tentait de réprimer ses envies. Le soin s'étant transformé en caresses plus tendres, il leva les yeux vers elle à sa remarque qui envenimait les choses. « Reviens-moi guérie dans les prochains jours, j'te ferais tout ce que tu veux. » Lança-t-il, d'une voix plus grave, allumée par le désir qui le frappait. Il lâcha un rire à sa remarque, qui mettait en avant sa capacité à la provoquer, à lui tourner autour jusqu'à ce qu'elle finisse par tomber dans ses bras. « Tu peux pas me faire croire que tu veux plus que je sois ton bourreau... J'y crois pas un seul instant. » S'amusa-t-il, se penchant légèrement pour déposer doucement ses lèvres contre son abdomen, avant de se redresser et de prendre position dans le lit après qu'elle soit revenue avec le pochon de cannabis. Il lâcha un soupir à sa remarque qu'il ne pouvait pas contredire, conscient que s'il y avait un détecteur à connards, ça se saurait depuis un bon moment. Il lui avait fait part de son envie qu'elle puisse se reposer, elle et son corps marqué, parce-qu'il ne voyait pas tellement comment elle pourrait se rendre au travail et danser avec la douleur qui la tiraillait. « Ta santé passe avant le fric. On s'en fout de ça, j'veux juste que tu guérisses. » Souffla-t-il, regardant leurs doigts s'unir, souriant en entendant son accord. « Je rentrerai pas tard, et on pourra profiter de notre soirée comme on le voudra. » Dit-il, le cœur battant rien qu'à l'idée de savoir qu'ils auraient la possibilité de profiter d'un moment pour eux et seulement eux. Puis soudainement, il sentit l'inquiétude revenir au galop et sa question le fit frémir, comme si lui-même était incapable de s'imaginer la trahir avec une autre, comprenant qu'il ne pourrait jamais ressentir tout ce qu'il ressentait lorsqu'il était avec la brune. « Aelya... J'ai besoin de personne d'autre si je t'ai toi. Y'a que toi que je veux, je pourrais jamais être tenté par quelqu'un d'autre. » Dit-il, le cœur serré, ayant besoin de savoir qu'elle lui faisait totalement confiance parce-que jusqu'ici, il n'avait jamais dépassé ces limites-là. Il passa sa main sous son menton pour que leurs lèvres se retrouvent, leurs doigts se nouant instinctivement les uns aux autres. « Je t'aime, ça a toujours été toi. » Murmura-t-il, après avoir rompu leur échange, ses yeux s'ancrant aux siens. Il posa son regard sur son portable, se rendant compte que les heures avaient défilé à une vitesse pas possible, si bien qu'il ne lui restait que très peu de temps de sommeil avant de s'éclipser pour l'hôpital. « On ferait mieux de dormir, ça va être un cauchemar pour me traîner hors du lit demain. » Dit-il en se plaignant, tirant une dernière fois sur le joint chacun leur tour avant de l'éteindre dans le cendrier, Niels se débarrassant de son t-shirt pour se faufiler sous la couette, laissant un espace entre son corps et celui d'Aelya pour ne pas prendre le risque de lui faire mal pendant la nuit.
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Sam 15 Déc 2018 - 19:08
Aelya tentait de garder à bout de bras leur relation qui menaçait de s'écrouler à chacun de leurs pas, tremblante sous l'effet des problèmes et de leur tempérament explosif, rendant les murs de leurs univers friables. Par contre, les fondations étaient solides, reposant sur leur amour, la passion qui ne faisait que de les fortifier ou de les altérer mais sans jamais briser ce qu'ils ressentait l'un pour l'autre parce qu'il n'y avait aucune limite, aucune une manière de ternir les sentiments colorés qu'elle possédait pour Niels. Même avec cette souffrance qui se déployait sous ses côtes, le désir arrivait quand même à s'insinuer entre les fêlures qu'entrainait son quotidien mouvementé. Et si elle n'essayait pas pour une fois d'être raisonnable, sachant que ce n'était pas le moment d'aggraver sa condition pour être opérationnelle les jours suivants, elle aurait cedé à cette envie grandissante. Elle avait sourit à sa réponse, avançant ses lèvres pour attraper la sienne afin de la mordiller, animant le jeu qu'il y avait toujours entre eux, même quand le sort s'acharnait à les faire plier.
L'air de rien, elle aurait aimé pouvoir le suivre partout où il était, songeant à cette distance destructrice qui appelait sa jalousie, parce que si elle lui faisait confiance, ce n'était même pas vraiment ça le problème. C'était simplement de savoir qu'ils avaient tous l'opportunité de profiter de sa présence, si ce n'était elle, la seule personne qui voulait le voir tous les jours de sa vie à chaque moment de la journée. C'était presque un comble, une ironie qui la rendait soudainement irritée.
- C'est complètement faux ce que tu dis, t'es beau même avec des cernes. T'es beau tout le temps c'est presque ça le problème et je comprends qu'aucune femme ne puisse te résister, j'suis passée par là moi aussi, admit-elle, feignant l'agacement.
Elle le suivit dans la chambre, laissant ses mains expertes habillées sa peau de tendresse, comme il savait toujours le faire avec elle, comme si ce genre de choses avaient toujours été naturelles entre eux. Elle haussa un sourcil curieux à ce qu'il vint ajouter, amusé par la tentation qu'il essayait de faire vibrer dans son corps dépendant du sien.
- Je te reviendrai même dans quelques heures, sinon c'est trop long, et je finirais par te sauter dessus un peu sauvagement, avança-t-elle, le regard envieux.
Elle s'était amusée à se victimiser aux vues de son attitude tentatrice qui saurait toujours la voir craquer, croquer dans chaque fruit que le désir pouvait lui tendre. Elle se mordit la lèvre inférieure afin de retenir la passion qu'elle contenait en elle alors qu'il caressa son abdomen avec des baisers.
- Je suis vouée à souffrir toute ma vie, c'est clair, parce que je veux jamais que tu t'arrêtes, avoua-t-elle, la voix pleine de désir.
La proposition qu'il vint lui faire était plus qu'alléchante en sachant qu'elle pouvait se servir de sa condition physique réduite pour espérer le retrouver. Elle avait réfléchit, et malgré les doutes qui affluaient dans ses pensées, elle finit par accepter, hochant la tête devant sa remarque pleine de bon sens qu'elle ne pouvait contredire malgré le fait que c'était compliqué de mettre la théorie en pratique.
- J'ai hâte de te retrouver bébé, sourit-elle, emballée par l'idée.
Sa main caressait doucement la sienne, alors que l'autre s'occupait de porter le joint à ses lèvres. La peur revenait, ce sentiment de le voir partir dans les bras d'une autre alors qu'elle était inapte à l'accueillir dans son étreinte comme ils le faisaient d'habitude. Aelya tentait de s'imprégner de ses mots réconfortants qui lui permettaient d'être rassurée, captant son regard avant de sceller ses lèvres sur les siennes.
- J'aurais toujours peur de plus te suffire. Je t'aime mon amour, souffla-t-elle contre ses lèvres.
Elle tira une dernière fois sur le joint suite à sa réplique visant à rejoindre le sommeil, le cœur serré à l'idée d'ouvrir les yeux sans lui. Elle le vit prendre une légère distance sous la couverture, comprenant son intention de ne pas la gêner.
- Viens contre moi bébé, ajouta-t-elle tendrement, prenant son bras pour le poser au niveau de sa poitrine alors qu'elle était dos à Niels, loin de son hématome et proche de son cœur qui battait pour lui. Bonne nuit, murmura-t-elle.
Quelques heures avaient passés, et elle s'était réveillée comme toujours seule, en proie à sa douleur qui la fit prendre une nouvelle fois quelques médicaments dans le but de l'attendre sans trop de souffrances. La journée s'effectua sans encombre, et peu avant que Niels ne revienne, elle reçut l'appel d'une de ses collègues qui lui informa qu'il était préférable qu'elle se rende au travail aujourd'hui, connaissant son besoin d'argent. Elle se prépara, prête à partir, envoyant un sms à Niels dans le même moment : "Je reviens ce soir, je peux pas faire autrement, promis je fais attention. Tu me manques, je t'aime."
Levi Wheeler
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Sam 15 Déc 2018 - 21:14
Il était persuadé de n'être que l'ombre de lui-même lorsqu'il se retrouvait sans Aelya, comme s'il n'avait pas grand chose à offrir dés que son corps était anesthésié par le manque de sa peau. Tout ça résultait en fait de la passion dévorante qu'ils avaient l'un pour l'autre et de la façon avec laquelle ils avaient tendance à la consumer. Ils ne s'étaient jamais interdits quoique ce soit, préférant largement céder à leurs envies mutuelles plutôt que de crouler sous une frustration infernale. Mais cette fois-ci, ce n'était plus vraiment de leur ressort et Niels comprenait parfaitement qu'il était préférable, pour une fois, qu'il ne fasse taire ce que son corps lui criait pourtant, souhaitant simplement voir Aelya se rétablir le plus vite possible. Il entendait sa jalousie, la comprenant aisément puisqu'il possédait la même en lui, qui se réveillait de plus en plus souvent ces derniers jours, d'autant plus lorsqu'elle le quittait pour faire profiter d'autres hommes. Il se mit à sourire à ses mots, roulant légèrement des yeux face à l'exagération de ses paroles qui avaient tout de même réussi à le flatter. « Y'en a qu'une que je voulais voir craquer... Tu crois que j'ai réussi ? » Demanda-t-il, d'un ton joueur et faussement innocent. Niels avait arrêté de regarder les autres femmes depuis qu'il était avec Aelya, voyant bien que son cœur et son âme étaient comblés par tout ce qu'elle lui apportait au quotidien. Parfois, il suffisait d'une seule âme pour chambouler une vie. Niels avait trouvé la sienne et il ne comptait pas la lâcher. Il arqua un sourcil à ses mots brûlants qui jouaient sans retenue avec son désir, l'amenant là où il ne devrait pas être puisqu'ils ne pouvaient pas se permettre de se retrouver cette nuit. « Ça me dérange pas moi. T'es toujours sexy de toute façon, mais surtout quand tu décides d'être sauvage. » Ajouta-t-il, le regard aussi brûlant que de la braise, complètement subjugué par elle. Il s'était d'ailleurs rapproché d'elle pour embrasser avec douceur la zone de ses blessures, cherchant instinctivement à la réparer. Fermant les yeux, ses lèvres s'étaient glissées jusqu'à la limite de son t-shirt qui recouvrait encore sa poitrine, décidant alors de se forcer à arrêter la torture, conscient qu'il était la première victime de son jeu, surtout lorsqu'elle lui murmurait ce genre de mots qui avaient tendance à le rendre dingue. « J'ai hâte aussi. » Lui répondit-il, en souriant, revenant à ses côtés pour fumer le joint qu'il partageait. Il avait perçu l'inquiétude dans sa voix, dans ses mots qui lui demandaient de la rassurer. Il n'y avait jamais meilleure réponse que ce que ses lèvres voulaient lui offrir, ne perdant pas une seconde pour venir les sceller aux siennes dans un baiser amoureux qui ne laissait aucun doute quant à la force de ses sentiments. « Ne doute jamais de toi, j'suis chanceux de t'avoir. » Murmura-t-il contre ses lèvres, lui volant un dernier baiser rapide avant de s'enfouir sous les draps, sentant la main d'Aelya venir le chercher pour qu'il n'y ait pas de trop grande distance entre eux malgré la douleur. Il fondit devant son initiative, passant son bras autour d'elle, contre sa poitrine, se régénérant au contact de sa chaleur. « Dors bien mon amour. » Comme prévu, la nuit fut bien trop courte, lui offrant un réveil des plus difficiles, trainant des pieds pour se lever et aller se préparer à sa journée de travail. Après avoir glissé quelques mots tendres à son oreille et embrasser sa joue, Niels s'était rendu au travail, exalté à l'idée qu'à l'issue de cette journée, il retrouverait Aelya. S'occupant toute la journée pour ne pas trop penser à son envie dévorante de se barrer pour la rejoindre, les heures s'étaient écoulées rapidement, lui permettant de filer en douce après avoir terminé ce qu'il avait à faire. Et alors qu'il se gara au bas de son immeuble, il sentit son téléphone vibrer dans sa poche, ne prenant pas le temps de lire le message parce-qu'il était bien trop excité à l'idée d'avaler les étages pour retrouver l'amour de sa vie. Déverrouillant sa porte, il fut surpris de tomber immédiatement face à la brune, fronçant immédiatement les sourcils en comprenant qu'elle semblait sur le départ. « J'ai raté quelque chose je crois. Où est-ce que tu vas ? » Lui demanda-t-il, inquiet, sentant la tristesse le percuter à l'idée qu'elle parte loin de lui alors qu'il avait attendu leurs retrouvailles toute la journée. « Je pensais qu'on devait passer la fin de journée ensemble. » Ajouta-t-il, un peu sèchement, la déception perceptible dans sa voix.
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Sam 15 Déc 2018 - 22:00
Aelya se laissait complètement aller sans Niels, comme si tous ses gestes devenaient automatiques, perdant totalement conscience de ce que son corps faisait quand elle dansait, puisque la totalité de son esprit était avec Niels, et qu'il n'y avait pas assez de places pour accueillir d'autres pensées. Elle perdait patience, trouvant de moins en moins le sommeil qui n'était déjà plus réparateur depuis qu'elle profitait moins de sa présence. C'était comme si son corps n'avait plus envie de se régénérer sans lui, qu'il était la clef de sa vie. C'était comme ça qu'elle le voyait parce que tout s'effondrait autour d'elle alors qu'elle se laissait happer dans la rage de le voir disparaître sans pouvoir le rattraper. Alors qu'elle se perdait dans son regard allumé d'une flamme joueuse, elle avait l'impression d'oublier le temps de quelques minutes qu'ils seront encore une fois séparés.
- Je crois que t'as réussi haut la main, sourit-elle amoureusement avant de faire glisser ses mains sur son torse, l'attirant contre ses lèvres.
Il comblait les failles de son âme avec son regard, lui provoquant toujours énormément d'envie quand il s'agissait d'être avec lui. C'était une sensation que personne ne pouvait lui offrir et qu'elle ne voulait découvrir qu'avec Niels. Flattée et allumée par ses paroles qui augmentaient sa chaleur corporelle, elle avait planté ses yeux dans les siens, un air enjoleur sur le visage.
- Je le serai sûrement, quand on se retrouvera. Je vais bien m'occuper de toi, tu verras.
Elle ne voyait déjà que lui, tout son quotidien tournait autour du sien, et elle crevait d'envie de défaire les draps avec lui, voulant imprégner leur univers de leurs souffles réchauffés. Elle sourit lorsqu'il vint émettre le même engouement pour leur retrouvaille amoureuse, où ces quelques instants leur permettraient de s'aimer, chose qu'ils avaient du mal à se montrer. Il savait apaiser ses doutes comme personne, même quand la jalousie décimait son cœur, et elle se prit à sourire contre ses lèvres à ses mots doux, répondant à son baiser tendrement afin de lui traduire que c'était surtout elle, qui se sentait chanceuse de l'avoir à ses côtés. Parce dans le carnage de sa vie, il y avait eu une lumière qui avait réussi à percer les ombres pour se loger dans son organisme et depuis, elle était heureuse même dans le malheur, tant que la condition d'avoir Niels avec elle était respectée. Elle avait déposé un léger baiser sa main qu'elle tenait contre son cœur alors qu'ils avaient décidés de s'endormir l'un contre l'autre, Aelya ne pouvant se résoudre à laisser la crainte de la douleur la guider, ayant bien trop besoin de sa chaleur avant qu'elle ne vienne à s'évaporer après son départ. Entre le rêve et le réveil, elle avait senti ses lèvres effleurer sa joue alors que ses mots vinrent caresser son oreille, elle caressa doucement sa main de ses doigts endormis et s'était laissée sombrer jusqu'à ce que le soleil ne vienne percer ses volets par le biais de ses rayons.
Poursuivant sa journée en regardant l'heure tourner jusqu'à son retour, elle n'avait pas eu le temps de réfléchir devant la proposition de sa collègue. Ils avaient tous les deux besoin de cet argent, ce n'était pas comme si elle avait le choix. Elle oubliait même son état, partant du principe qu'elle trouverait une solution pour camoufler les dégâts sur place. Après avoir envoyé son SMS, elle enfila une veste lorsqu'elle entendit la porte s'ouvrir, se retrouvant face à Niels. Il comprit directement qu'elle s'apprêtait à partir, et elle tentait de rester calme pour ne pas l'énerver.
- T'as pas reçu mon message ? Demanda-t-elle, nerveuse. Je vais travailler, je peux pas faire autrement. On pourra rattraper ça un autre jour.
Elle s'approcha de lui, déposant un rapide baiser sur ses lèvres.
- M'en veux pas, bébé, je te promets de me rattraper. Et je ferai attention, ajouta-t-elle, d'une voix douce.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Sam 15 Déc 2018 - 22:52
Il aurait aimé avoir le choix, que tous les deux n'aient pas à se tuer au travail de la sorte simplement pour espérer s'en sortir. C'était quelque chose qu'il avait du mal à accepter, parce-qu'il trouvait que la vie était toujours particulièrement injuste avec eux, ne leur laissant jamais la possibilité de vivre comme ils l'entendaient, loin des tourments qui venaient s’abattre sans ménagement sur eux. Et pourtant, ils continuaient, avançaient, parce-qu'il n'y avait pas d'autre choix et que l'abandon n'était pas quelque chose d'envisageable. S'il fallait prouver que l'épuisement ne l'effrayait pas, alors il le ferait, sans la moindre hésitation. Aelya méritait qu'il se batte pour eux, et il savait que tous ces efforts en valaient le coup. Il s'était mis à sourire à sa réponse, se laissant volontiers happer par ses lèvres, frissonnant au contact de ses mains sur son torse. C'était quelque chose qu'il adorait entendre, de savoir qu'elle lui était vouée autant qu'il lui était voué, qu'elle continuerait de lui succomber encore et encore, tout ça parce-que leur amour était infini. Le désir n'était jamais bien loin lorsqu'ils commençaient à se susurrer des mots brûlants à l'oreille, cherchant à se provoquer comme au premier jour et se rendant surtout compte que ça marchait encore très bien. « J'en doute vraiment pas. » Sourit-il, sous-entendant qu'elle n'avait jamais manqué à cette règle, et qu'elle était d'ailleurs la seul à s'occuper aussi bien de lui. Le baiser qu'il échangea avec elle était plein de promesses, plein de sens, alors qu'il souhaitait caresser son âme inquiète par l'idée de le voir partir avec une autre. Ça n'arriverait pas, jamais, parce-qu'Aelya était la seule qui détenait son cœur, et il lui avait confié depuis un bon moment déjà. Il savait qu'elle était la seule à pouvoir en prendre soin, comme s'il désirait ne le voir qu'entre ses mains délicates pour toujours. Ils s'étaient donc endormis sur cette note de tendresse infinie, Niels ne se faisant pas prier pour venir contre elle, là où sa main pouvait percevoir les battements de son cœur qui battait au rythme du sien. La nuit lui avait paru courte et l'indignation s'était déjà infiltrée en lui lorsqu'il quitta le lit, conscient qu'il ne pourrait la retrouver que dans quelques heures. Il l'avait laissé dormir, quittant discrètement l'appartement après lui avoir donné quelques marques de tendresse, comme il avait pour habitude de le faire. Il s'était obligé toute la journée à ne pas regarder l'horloge toutes les cinq minutes, ne souhaitant pas s'infliger la torture de l'attente qui serait d'autant plus longue s'il n'y mettait pas du sien. Il s'était vite dérobé dés qu'il l'avait pu, s'engouffrant dans sa voiture pour rejoindre rapidement son appartement. Il avait bien vite déchanté dés lors qu'il avait ouvert la porte, découvrant sa petite-amie qui s'apprêtait à franchir la porte dans le sens inverse. Le cœur serré, il avait cherché à comprendre le pourquoi du comment, attristé de savoir qu'elle avait décidé de changer leurs plans. Il attrapa son portable dans sa poche à sa question, lisant le message qu'elle lui avait envoyé quelques minutes avant qu'il ne débarque dans l'appartement. Il avait senti son cœur louper un battement en entendant sa décision, incapable de cacher la déception qui avait immédiatement chassé son excitation. Il ne bougea d'ailleurs pas d'un poil en sentant ses lèvres sur les siennes, finissant même par s'écarter, enlevant sa veste pour la poser sur le bord du canapé. « Évidemment... C'était trop beau que t'acceptes de pas aller bosser. » Lâcha-t-il, la voix empreinte d'amertume. « On aura déjà réuni le fric quand tu voudras te rattraper. Ça sert à rien. C'est maintenant que j'ai besoin de toi. » Dit-il, attrapant une cigarette dans son paquet, se dirigeant vers la fenêtre, dos à elle. « J'vais pas te rattraper Aelya. Vas-y, puisque t'as tellement envie d'y aller. » Il savait qu'il était dur dans ses paroles, mais ce n'était pas pire que l’ascenseur émotionnel qu'il venait de subir à l'instant et qui le laissait pour vide à l'intérieur. « A ce soir. » Ajouta-t-il, froidement, préférant qu'elle parte maintenant, alors qu'il était encore trop anesthésié par la douleur pour pouvoir laisser exploser sa colère.
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Sam 15 Déc 2018 - 23:26
Aelya rêvait que cette histoire vienne à prendre fin, s'éteindre pour arrêter la souffrance qui s'étendait en elle, ce trou béant qui creusait ses cellules en manque de sa chaleur. Ses humeurs valsaient au gré du sevrage de son contact, influencés par ses nerfs à vifs qui tiraient sous sa peau comme des cordes sur le point de céder, d'exploser dans la panique de le perdre alors qu'elle était obligée de se détacher de lui pour payer leurs dettes. Il n'y avait que ça qui comptait en ce moment parce qu'elle ne voulait pas revoir Niels derrière les barreaux déjà qu'il avait risqué gros, leur éloignement définitif à la vue de la sentence qui flottait au-dessus de lui. Ce cauchemar était terminé et un autre défilait maintenant à sa place, pas des plus agréables mais pas des pires non plus. Tout était supportable tant qu'elle le savait en liberté et en vie. Et pour continuer de profiter de ça, il fallait qu'elle puisse tourner la page sur cette affaire à Sydney. Elle s'imaginait déjà leur vraie retrouvaille où les heures ne passeraient plus aussi rapidement même si ça l'était toujours quand elle était en sa présence. L'éternité elle-même semblait courte, et elle le devinait simplement quand elle plongeait son regard éclairé d'une lueur charmeuse dans le sien, désirant quitter le peu de raison qui existait à l'intérieur pour se loger dans son étreinte réparatrice et passionnelle. C'était dire à quel point elle ne dérogeait pas à son objectif d'errer dans des obligations jusqu'à pouvoir le retrouver. Plus elle travaillerait, plus vite elle pourrait passer le plus de temps avec lui, elle l'avait bien compris. Alors, elle s'acharnait dans sa tâche, tentant de ravaler la colère et la haine qui bousculaient son âme. Mais là, contre son corps qu'il avait effleuré pour apaiser, elle se sentait mieux, oubliant le fait qu'elle perdait complètement pieds sans lui. Leur complicité n'avait pas changé, elle était solide comme au premier jour, même si tous ses baisers avaient toujours ce goût d'inachevé, la poussant à aller plus loin pour en être satisfaite. Tentant de garder ses bonnes résolutions en tête, elle s'était laissée entraîner dans le rêve, acceptant la proposition de Niels pour ne pas retourner au travail le lendemain afin de se reposer et pour se retrouver comme s'ils ne se quittaient jamais, que la déprime n'avait jamais envahie leur être.
Quand elle avait reçut cet appel, tout avait été remis en question, et elle s'était préparée pour rejoindre son travail, s'obligeant à tirer un trait sur cette journée avec Niels. Elle ne préférait pas songer à la douleur qu'elle avait dans le cœur à l'instant où elle avait envoyé le SMS, désirant se concentrer sur le principal : leur avenir qu'elle voulait voir proche. Elle ne s'était pas attendue à pouvoir le croiser en même temps qu'elle partait, parce qu'habituellement, il mettait un peu plus de temps. Aelya se confrontait à son amertume qui lui explosait au visage, alors que la culpabilité la faisait sombrer à l'intérieur de son organisme.
- Me fais pas ça, Niels. C'était pas "trop beau" ou quoique ce soit, mais je vois pas d'autres moyens que d'y aller, vu qu'on va se baser sur un travail légal, lança-t-elle.
Forcément, ça rapportait moins, en plus de temps, c'était comme une volonté de lui faire comprendre que ce choix impliquait forcément des conséquences. Elle soupira quand elle le vit râler, rejetant toutes ses marques d'affection alors qu'il lui tourna le dos pour aller à la fenêtre.
- Tu veux pas comprendre qu'on a pas le choix Niels ? Que cette journée est rattrapable mais que si on va en taule ça l'est pas ? T'étais tellement bien en prison que tu veux y retourner ? Lâcha-t-elle, perdant son sang froid.
Elle passa une main nerveuse dans ses cheveux, sentant une tension l'agiter.
- Comme si j'avais tellement envie d'y aller, bref, je crois que ça sert à rien qu'on en parle, on se comprend pas.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Dim 16 Déc 2018 - 0:06
La fin de cette histoire paraissait si proche et en même temps si loin. Le manque commençait à avoir raison de lui, lui donnant l'impression de suffoquer, comme si on s'évertuait à maintenir sa tête sous l'eau jusqu'à une noyade certaine. C'était aussi douloureux que ça, de se voir tous les jours arraché à celle qu'il aimait simplement parce-qu'il avait choisi de la défendre. C'était clairement injuste lorsqu'on y pensait, mais c'était ainsi que les choses étaient faites et quelque part, Niels commençait à s'habituer à ce que la malchance soit de leur côté. Le plus important était qu'ils puissent continuer de vivre ensemble, même si pour le moment, on ne pouvait pas vraiment dire qu'ils cohabitaient dans le même appartement vu le peu de fois où ils arrivaient à avoir un moment ensemble. Parce-que s'ils se retrouvaient la nuit dans le même lit, c'était surtout pour régénérer leurs corps épuisés, surmenés par ce rythme qu'ils s'imposaient, sans pouvoir réellement profiter de leur présence. Cependant, ce soir, il avait eu l'impression de la retrouver un peu, trouvant du réconfort contre ses lèvres qui ne cessaient jamais de lui prouver à quel point elle lui était vouée. Elle avait sans trop de mal réussi à éveiller son désir, qu'il avait repoussé avec force pour qu'elle puisse mettre toutes les chances de son côté pour guérir son corps meurtri. Il ne voulait pas s'habituer à cette distance qui voulait s'insinuer entre eux, conscient qu'elle n'aurait jamais sa place entre leurs deux âmes bien trop désireuses de se fondre l'une dans l'autre. Son corps collé au sien, il pouvait enfin s'endormir, apaisé, se laissant doucement tomber dans les bras de Morphée jusqu'au lendemain où sa journée de travail l'attendait. Épuisé mais exalté, il s'était débarrassé en deux temps trois mouvements de sa tenue de travail, pour rejoindre Aelya, comme ils se l'étaient promis. Et lorsqu'il découvrit qu'elle avait décidé de changer d'avis, il ne put s'empêcher de lui faire entendre sa déception, appuyant d'autant plus sur les plaies qui s'étaient ouvertes à l'intérieur de lui. Il lui avait tourné le dos, laissant ses yeux valser sur la ville qu'il voyait à travers la fenêtre, emplissant ses poumons de nicotine. « Hier ça te paraissait plus évident pourtant. » Dit-il simplement, étrangement calme pour quelqu'un qui croulait sous la tristesse. « Arrête Aelya, je t'ai demandé une journée, une seule, parce-que t'en as vraiment besoin. Tu crois vraiment que ça aurait changé quelque chose ? Mais tu sais quoi, ça fait rien, c'est pas grave. C'est moi, j'ai merdé, j'aurais du prévoir que tu changerais d'avis, c'est toujours plus important. » Lâcha-t-il, sentant la colère affluer dans ses veines. Il se sentit frémir à ses mots, à cette incompréhension dont elle parlait et qui réduisait son cœur en lambeaux. « C'est ça, on se comprend pas. » Répéta-t-il, blessé par ses paroles. « Vas-y, t'as quatre pauvres clients qui t'attendent, faudrait pas leur poser un lapin. » Dit-il, comme s'il sous-entendait que c'était moins grave de le faire patienter lui plutôt que ses clients, parce-que c'était ce qu'il ressentait quand elle préférait faire une croix sur leur journée et se rendre au travail. Il rejoint le canapé, s'y affalant, conscient que cette soirée allait ressembler pour s'y méprendre à tout ce qu'il avait connu depuis quelques temps maintenant.
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Dim 16 Déc 2018 - 11:52
Elle ne ferait jamais rien pour lui nuire, il comptait bien trop à ses yeux, il représentait son monde entier, son univers, et il n'y avait rien qu'elle ne ferait pas pour le garder auprès d'elle. Elle avait du mal à lui faire comprendre toutes ces choses en ce moment, bien trop occupée à finir leur affaire de fuite qui les avait condamné à payer une amende. Elle faisait tout pour gagner le plus d'argent possible afin de pouvoir aussi aider à Niels à rembourser sa dette plus vite, comme ça, ils pourraient vraiment souffler, se délester du poids de leurs erreurs qui s'enchainaient à mesure qu'ils restaient ensemble. Pourtant, elle savait qu'elle ne pourrait jamais supporter de le voir loin d'elle, parce que même s'ils s'attiraient toujours dans leurs travers, c'était sa manière d'exister que d'avancer avec lui, et seulement avec lui. Il était l'oxygène qu'elle n'avait plus dans les poumons en ce moment, et son corps l'incitait à se recharger continuellement auprès de ses lèvres qui lui insufflaient le souffle de vie, chose qui lui manquait cruellement. Ce n'était pas dans leurs habitudes que de se chercher sans se trouver, se voir sans se consumer dans leur désir, et de dormir sans s'étreindre l'un contre l'autre. Et pourtant, ça arrivait bien trop souvent et elle ne voulait pas que ces nouveaux mécanismes ne viennent à remplacer les anciens qui étaient beaucoup plus sains pour leur relation. Cependant, ce qu'elle faisait quand elle acceptait de le quitter pour aller travailler alors que sa condition physique laissait à désirer. C'était à contre cœur, contre la volonté de son âme qui voulait fondre dans la sienne sans retenue, mais elle essayait de faire les choses correctement pour une fois, sachant pertinemment que leur retrouvaille passerait aussi par cette étape difficile qui l'arrachait toujours trop violemment à lui.
Aelya avait tenté de se contenir, mais les mots que Niels lui avait dit la touchaient trop, comme tout ce qu'il pouvait lui provoquer. Alors, elle laissa jaillir les flammes de la colère, essayant à travers ses paroles de le raisonner, ce qui n'eut que pour effet d'intensifier sa rancœur.
- J'ai plus le droit de changer d'avis ? Encore une fois si c'est pas aujourd'hui, ça pourra être demain qu'on profitera ensemble, soupira-t-elle, lasse.
La remarque qui fit suite la fit défaillir, lui faisant serrer la mâchoire tant sa colère l'habillait de frustration et de peine en même temps.
- Ouais, t'as raison. À ce soir.
Elle tourna les talons pour s'échapper par la porte d'entrée, se rendant à son travail avec la boule au ventre, essayant de ne pas penser à Niels. Et pourtant, c'était vers lui que ses pensées allaient toute la soirée jusqu'à ce qu'elle ne décide de rentrer, poussant la porte d'entrée, posant ses affaires avant de s'enfermer dans la salle de bain afin d'espérer se détendre sous l'eau chaude. Elle était toujours énervée, attristée par leur dispute qui flottait encore dans l'appartement. Aelya n'avait pas vraiment donné du sien ce soir vu l'humeur massacrante qui l'avait habité au club, et elle se rendait compte que même si elle avait gagné pas mal de billets, ça ne remplissait en rien le trou qu'elle avait à l'intérieur. Il lui manquait encore plus.
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Dim 16 Déc 2018 - 13:32
C'était sûrement parce-qu'ils n'avaient pas l'habitude de s'imposer une telle distance que les doutes venaient s'infiltrer dans chaque brèche qu'ils laissaient malencontreusement ouverte. Niels était incapable de fonctionner si Aelya n'était pas présente pour lui rappeler toutes ces choses qu'il savait pourtant déjà, se mettant à paniquer dés lors que son corps commençait à manquer d'elle. Et ces derniers temps, ça arrivait bien trop souvent, assez pour que le froid ne vienne s'installer en lui. Il détestait cette sensation qui le prenait à la gorge lorsqu'il devait rejoindre le lit et qu'elle n'était pas encore rentrée, se rendant d'ailleurs souvent sur le canapé où il était sûr de ne pas sentir l'espace vide qui occupait la place d'Aelya. Et très souvent, elle le retrouvait là, endormi, alors qu'il avait lutté comme un dingue jusqu'à la dernière minute pour tenter de rester éveillé lorsqu'elle passerait la porte d'entrée. Il était rentré enjoué, à l'idée de savoir que cette fois-ci, il n'aurait pas à combattre sa fatigue puisqu'Aelya l'attendait déjà à l'appartement, sûrement aussi excitée que lui à l'idée de pouvoir passer le reste de la journée sans se laisser crouler sous le manque. Les plans avaient changé plus vite que prévu lorsqu'il avait enfin retrouvé l'appartement, sentant un vent de fraîcheur envahir soudainement la pièce. Il était déçu, incapable de s'habituer à cette transition brutale, lui qui s'était imaginé leur soirée toute la journée pour finalement devoir se contenter de l'attendre jusqu'à son retour du boulot. Il s'était éloigné, imposant une distance entre eux pour lui faire savoir qu'elle l'avait atteint en prenant cette décision qui contrastait avec les mots qu'elle avait eu la veille. Il resta silencieux à sa remarque, évitant son regard qu'il savait déjà transperçant. « J'ai menti pour partir plus tôt. Pour toi. Je peux pas le faire à chaque fois que tu changes d'avis. » Lâcha-t-il, préférant se poser sur le canapé, allumant la télévision en sachant que c'était ce genre de soirée qui l'attendait, celle à l'attente interminable. Il sentit son cœur se serrer à ses derniers mots, fermant les yeux en entendant la porte claquer derrière lui, se détestant déjà de ne pas l'avoir rattrapé pour au moins lui dire qu'il l'aimait. Il avait passé le restant de sa journée de la sorte, pensif et surtout, terriblement blessé, s'occupant l'esprit comme il le pouvait, attrapant sa guitare pour faire taire ce silence insoutenable qui lui rappelait à quel point il était seul sans elle. La nuit était tombée, et même s'il n'avait pas le cœur à manger, il s'était rendu dans la cuisine pour préparer l'assiette d'Aelya, comme il le faisait habituellement, avant de se rendre dans la chambre pour prendre place dans le lit, peut-être dans l'optique de lui montrer que ce soir, il ne l'attendrait pas. Enfermé dans ce silence de plomb, il avait laissé ses pensées vagabonder, incapable de fermer l’œil, tourmenté par le manque qui commençait sérieusement à lui faire perdre pieds. Il s'était tourné latéralement, de son côté, dos à la place de sa petite-amie qu'il ne voulait plus voir vide, préférant fermer les yeux jusqu'à ce qu'il n'entende la porte s'ouvrir puis se refermer, annonçant le retour d'Aelya. Il était resté là, écoutant le bruit de l'eau couler, angoissé à l'idée de savoir qu'on n'avait encore pu lui faire du mal ce soir.
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Dim 16 Déc 2018 - 14:03
Aelya ressentait le vide s'ouvrir sous ses pieds, l'aspirant à l'intérieur, la couvrant de l'obscurité que seul Niels savait chasser, quand elle se blotissait à ses côtés, dans son étreinte chaleureuse dans laquelle elle voulait vivre pour le restant de ses jours. Elle ne se laissait jamais de ses mots tendres, de ses gestes réparateurs et de toutes ces petites attentions qui n'avaient l'air de rien mais qui comptaient énormément pour elle. Sous la tempête de la distance, elle se sentait partir, devenant de plus en plus irritable à mesure que le vent frappait sa peau endolorie qui ne voulait que la sienne, incapable de tenir fermement le cap sans sa présence qu'elle voulait envahissante, fusionnelle et passionnelle comme à leur habitude. Parce qu'ils avaient toujours fonctionnés de cette manière, à s'attacher ensemble pour ne jamais pouvoir détacher leurs liens si solides et qui s'effritaient au travers de leurs absences répétées. Elle aurait tellement aimé rester avec lui, le couvrir de cette envie qui dansaient continuellement dans ses cellules. Il restait sa priorité envers et contre tout, et même s'il s'imaginait l'inverse, elle s'absentait au travail pour lui. Pour eux. Pour qu'ils puissent arrêter de laisser le manque les envahir, déjà qu'elle était toujours en manque de Niels dès lors qu'il était à deux mètres de son corps.
Ressentant la douleur de la culpabilité la toucher de plein fouet, elle se fermait, tentant de ne rien ressentir pour ne pas se laisser happer contre lui, là où sa fierté s'éteindrait.
- T'auras plus à le faire, je t'embêterai plus, répondit-elle sèchement.
Elle parlait trop vite, laissant le silence l'habiter alors qu'elle prit la fuite, regrettant déjà les mots qu'elle lui avait dit et qui faisait référence au fait qu'il n'était plus obligé de prendre des risques pour qu'ils puissent se retrouver puisqu'il réagissait de cette manière, donnant l'impression qu'elle ne voulait plus perdre son temps à penser à des plans pour qu'ils arrivent à se croiser de manière prolongée. Elle souffla un instant dans sa voiture, fermant les yeux, essayant de ravaler les larmes qui voulaient sortir. Elle regrettait parce qu'elle savait qu'il se démenait pour elle, mais de son côté, elle faisait la même chose. Même si ce n'était pas ce que lui désirait.
Aelya était arrivée au travail avec les traits tirés, l'esprit rongé par les images de leur dispute qui l'animaient de frustration, d'appréhension, parce qu'elle ne supportait jamais de le quitter de cette manière. Elle rentra tard, dévastée par le fait qu'elle avait encore du subir quelques frasques au club à cause de certains clients, mais elle s'en était mieux sortie que la nuit dernière. Le cœur en lambeaux, l'esprit en vrac, elle s'était réfugiée sous la douche comme dans la volonté de laver les mauvaises ondes qui la terrassaient, ses mains étrangères qui continuaient à la toucher alors qu'elle était rentrée. Elle enfila une nuisette après s'être séchée, arrivant dans la cuisine où elle remarqua que Niels lui avait laissé une assiette. Attendrie, elle mangea un peu, avant de rejoindre la chambre baignée dans le noir. Doucement, elle se faufila sous la couverture, voyant qu'il était dos à elle.
- Tu dors ? Murmura-t-elle d'une voix douce.
Le cœur battant, elle se plaça sur le dos, faisant face à pleins de doutes qui la tourmentaient.
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya)