Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Dim 16 Déc 2018 - 17:18
C'était toujours dangereux de tenir tête à Aelya, parce-qu'entre eux, les mots pouvaient fuser de toute part, aussi aiguisés que des lames de rasoir. Et c'était souvent pour ça que Niels redoutait ces affrontements, parce-qu'il se pouvait qu'il ne laisse échapper quelques mots en trop, le genre de mots qui pouvaient l'atteindre en plein cœur et qu'il ne pourrait pas ravaler après ça. Pourtant, il osait penser qu'Aelya savait que lorsqu'il était dans ces états-là, il ne pensait pas ce qu'il pouvait lui dire, espérant qu'elle sache que ça n'était que les conséquences de la rancœur qu'il avait en lui. Et très souvent, tout cela cachait son besoin profond de la retrouver, parce-qu'il n'était question que de ça finalement. S'il souffrait, c'était parce-qu'elle lui manquait viscéralement et que ce sentiment était devenu trop lourd à supporter. Le vent avait tourné, et la tempête menaçait une nouvelle fois de s'abattre sur eux, bien que Niels tentait de mesurer ses paroles, préférant refuser l'affrontement plutôt que de subir un nouveau déchirement, même si au final, la différence ne sautait pas tant que ça aux yeux. Il avait mal de la voir partir, de se retrouver une nouvelle fois seul dans cet appartement qui avait au fil du temps perdu sa chaleur, celle qu'ils instauraient habituellement par la passion de leurs ébats, par la ferveur de leur amour. Elle lui envoya un autre coup par la force de ses mots, alors qu'il s'évertuait à feindre l'indifférence, préférant qu'elle ne s'en aille plutôt que d'avoir à lui cracher des paroles qu'il regretterait dans la foulée. Et la culpabilité le prit immédiatement à la gorge dés qu'il se retrouva seul, entendant encore l'écho du claquement de la porte résonner dans son esprit. Il avait songé toute la journée au sens de ses mots, à leur valeur, à la manière dont ils l'atteignaient en profondeur parce-qu'ils lui laissaient penser qu'elle n'en pouvait plus de faire des efforts pour eux. Il avait erré toute la journée sans but, se demandant même si après cet échange houleux, Aelya rentrerait ce soir. Il s'était couché avec cette boule d'angoisse entre les entrailles, retrouvant les draps froids qui portaient son parfum, lui torturant encore plus l'esprit. Il se prit à souffler de soulagement en l'entendant rentrer, se retenant de toutes ses forces de revenir vers elle tout de suite, sa fierté reprenant encore le dessus. Il se concentra sur ses pas délicats qui faisaient des aller-retours dans les pièces de l'appartement, avant de sentir son cœur s'activer lorsqu'elle se glissa à son tour dans le lit. Il laissa un silence s'écouler à sa question, comme dans un moment d'hésitation, conscient qu'il n'était pas prêt à subir une nouvelle dispute. « J'essaye. » Répondit-il, cherchant probablement à lui faire comprendre qu'il était incapable de trouver le sommeil après ce qu'il venait de se passer. « Ça a été ? » Souffla-t-il, plus tendrement, ne pouvant pas s'empêcher de laisser son côté protecteur revenir au galop, déjà anxieux à l'idée de savoir que sa soirée s'était mal passée.
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Invité
Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Dim 16 Déc 2018 - 17:54
Aelya regrettait amèrement ce qu'elle avait dit, ce qu'elle ne pensait pas alors que sa fierté l'avait guidé suite au rejet de ses lèvres. Elle savait qu'elle le méritait, parce qu'elle l'avait planté suite à leur volonté de rester ensemble. Elle s'en voulait pour avoir réagi de la sorte puisque tout ce qu'elle avait voulu en vérité, c'était de profiter de lui et de sa peau. Elle comprenait qu'il avait raison, que rien ne pouvait passer avant eux ou leur santé, et qu'aller à contre sens de cette vérité laissait des traces sur leur relation, comme des brûlures qui les atteignaient tous les deux en profondeur. Elle avait cogité toute la soirée, son coeur tentant de lui faire comprendre qu'elle ferait mieux de rentrer pour s'excuser contre ses lèvres afin de réparer ce qu'elle avait dit même si ça avait été fait, et qu'elle ne pouvait revenir en arrière. Même si sa fierté parlait souvent trop vite, trop fort, faisant taire sa raison qui était à la base assez fragile, elle avait toujours besoin de lui. C'était en elle, et ça resterait là toute sa vie parce qu'elle ne pouvait rien concevoir sans sa présence. Tout devenait vain. Même cette soirée n'avait aucune saveur en sachant comment elle avait démarré et elle était incapable de penser à autre chose qu'à lui pendant ses pauses ou elle avait regardé l'écran de son portable, prête à lui envoyer un message pour l'apaiser. Cependant, elle savait que ce serait sûrement maladroit, et qu'elle n'arriverait pas à décrire ce qu'elle avait à l'intérieur s'il ne pouvait pas plonger son regard dans le sien, là où elle ne pouvait rien lui cacher parce qu'il avait accès à son âme par ce biais, et il était le seul à pouvoir le faire.
Aelya s'était aperçue de son absence quand elle poussa la porte d'entrée, et elle avait directement compris le message qu'il avait désiré lui envoyer, lui qui l'attendait toujours quand elle rentrait du travail. Et pourtant, il avait quand même pris le temps de lui laisser quelque chose à manger, même s'il était énervé. Elle ne pouvait s'empêcher de s'adoucir, désireuse de le retrouver dans les draps afin de s'expliquer. En proie aux doutes, elle lui avait demandé s'il était toujours éveillé, mais c'était presque une question rhétorique parce qu'elle le connaissait assez pour savoir qu'il ne pouvait pas dormir avec l'image de leur dispute. Elle était exactement pareille, c'était sans doute pour ça qu'elle cherchait son contact un peu maladroitement, ne sachant vraiment quoi dire mais avec ce besoin d'entendre sa voix. Il prit de ses nouvelles, d'une voix plus tendre, et elle pouvait percevoir son inquiétude dans sa question qui lui donnait envie de se rapprocher de lui.
- Ça a été, j'ai pas de nouveaux bleus ni de marques, le rassura-t-elle.
Elle soupira longuement, passant ses mains derrière sa tête.
- J'ai merdé. Je le sais. J'ai pas voulu te faire de la peine. Je suis désolée, s'excusa-t-elle d'une voix tremblante sous l'effet des émotions. Je me fais dépasser par tout ça en ce moment, et je me perds sans toi, avoua-t-elle, tristement. Je comprendrais que tu veuilles plus me parler, je voulais juste te le dire. Dors bien.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Dim 16 Déc 2018 - 18:26
C'était le genre de remise en doute qui faisait mal, un peu comme si en la voyant partir, il avait eu l'impression que leur relation n'était plus au centre de ses intérêts. Il s'en voulait de penser ça alors qu'il pouvait comprendre sa démarche, le fait qu'elle veuille réunir l'argent manquant le plus rapidement possible pour qu'ensuite, il ne soit plus question que d'eux. Sur le moment, il n'avait pas voulu l'entendre, trop anesthésié par la souffrance qui coulait dans ses veines et qui tentait de le convaincre qu'il n'était sans doute plus sa priorité. Il s'était senti pousser des ailes la veille, en comprenant que cette journée leur serait dédiée et il s'était surtout écrasé violemment au sol, sans aucune protection, lorsqu'il se rendit compte qu'elle avait choisi d'aller travailler. C'était ce changement brutal d'émotions opposées qui étaient à l'origine de toute cette rancœur, de cette déception qu'il n'avait pas réussi à dissimuler devant elle, cherchant presque à éveiller sa culpabilité. Il aurait voulu la rejoindre, lui dire que ça n'était pas grave, qu'ils se remettraient de ça parce-qu'il l'aimait trop et qu'il essuierait n'importe quelle déconvenue pour elle, même si ça faisait mal. Il acceptait de souffrir, c'était le prix à payer pour aimer une personne comme il le faisait avec Aelya. Et même si la déception continuait d’entacher sa journée, il avait cherché à lui délivrer quelques marques d'attention, notamment ce repas qu'il lui avait laissé dans le frigo pour qu'elle puisse reprendre des forces après sa soirée. C'était rien vu comme ça, mais Niels savait que ça avait du sens pour Aelya. Feignant de ne pas l'attendre, il était quand même resté éveillé jusqu'à ce qu'elle ne daigne rentrer, redoutant probablement un peu le moment où elle viendrait le rejoindre. Il n'était pas d'humeur à encaisser une dispute, pas après la solitude qui l'avait accompagné pour le reste de sa journée et avait ouvert toutes ses failles. Il fut soulagé d'apprendre que sa soirée s'était semble-t-il mieux déroulée que la veille, rassuré de savoir qu'elle n'avait pas subi d'autres violences. Puis elle reprit la parole, Niels absorbant chacun de ses mots qu'il assimilait à des regrets, comprenant qu'elle n'avait jamais voulu le blesser. Soupirant, il se retourna à son tour, prêt à engager cette discussion avec elle. « Je te dois des excuses aussi. J'ai pas été cool de rejeter toute la faute sur toi, c'est pas de ta faute Aelya... C'est juste que.. j'ai du mal sans toi. » Admit-il, prenant une plus grande inspiration pour expier toutes ces pensées sombres qui l'avaient suivi toute la journée. Encore un peu hésitant, il se plaça néanmoins latéralement, tourné vers Aelya, sa main venant timidement parcourir son épaule puis son bras avant de retrouver sa main. « Je suis incapable de t'en vouloir. » Souffla-t-il, nouant ses doigts aux siens, le cœur battant la chamade, tendant la nuque pour déposer doucement ses lèvres dans son cou, se sentant défaillir sous ce contact pourtant simple mais qui lui redonnait vie.
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Invité
Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Dim 16 Déc 2018 - 19:15
Malgré les disputes, la déception et la rancœur qui pouvaient imprégner leur vie, Aelya reviendrait toujours vers Niels, ne sachant où elle irait si elle ne pouvait plus s'accommoder du foyer qu'elle avait trouvé avec lui. Elle se sentait d'ailleurs seule et perdue sans ses mots doux qui lui manquaient déjà et qui lui laissait un goût d'inachevé alors qu'elle s'était absentée pour rejoindre le club. Elle détestait de devoir le laisser sur ce genre de notes acides, putrides, qui ne ressemblaient en rien à ce qu'elle ressentait pour lui, cette de dose de vie qu'il lui donnait chaque jour sans compter même si leur quotidien était instable. Son amour pour lui aussi était instable, parce qu'il augmentait tout le temps, semblant ne jamais s'arrêter dans sa course et elle ne savait pas quoi faire de cette affection s'il n'était pas là pour la recevoir. Alors, c'était comme si elle s'intoxiquait elle-même dans ses propres sentiments, bousculant son cœur qui se parcourait d'arythmies, la rendant de plus en plus aigrie parce que raison d'être lui échappait.
Elle avait peiné à prendre le chemin du retour, appréhendant la réaction de Niels puisqu'elle ne savait pas à quoi s'attendre après son départ qui avait coupé court à leur conversation houleuse. Mais elle ne pouvait se résoudre à le laisser seul face à son propre reflet, ça lui était inconcevable. S'aventurant sous la couverture, elle se chargeait de son parfum qu'elle pouvait sentir tout près d'elle, de sa chaleur si rassurante en même temps si éloignée de son corps alors qu'ils étaient tout proches. Aelya ne voulait pas finir cette soirée sur une dispute, comprenant ses torts, elle s'était donc livrée, espérant qu'il puisse y trouver sa sincérité, parce que ça la touchait énormément. Elle put percevoir son visage dans le noir, et décida de tourner la tête vers lui, posant doucement ses doigts sur sa joue d'une manière tendre, avant de hocher doucement la tête.
- Je sais que c'est dur pour toi... Ça l'est pour nous deux, souffla-t-elle tendrement.
La caresse de sa main vint provoquer une immense sensation de bien être, et elle resserra son emprise sur l'étreinte de leurs doigts, s'imprégnant de son contact.
- Moi non plus, t'es tout ce que j'ai, admit-elle amoureusement.
Elle ferma les yeux sous l'effet des frissons qui parcouraient son corps alors qu'il déposait des baisers dans son cou, réveillant son cœur qui s'activa, se dechainant dans sa poitrine. Aelya se mit face à lui, passant une main dans sa nuque pour lier leurs lèvres de manière passionnée, son souffle s'entrechoquait avec le sien alors que ce baiser s'éternisait, la poussant à se détacher légèrement de lui pour reprendre son souffle.
- Tu passeras toujours avant, ajouta-t-elle contre ses lèvres. Dis-moi que tu m'aimes... Lança-t-elle comme une supplication, succombant à l'appel de sa peau contre la sienne alors qu'elle fit glisser ses mains dans son dos qu'elle caressa.
Le savoir juste là, au plus proche d'elle l'animait de vie, d'envie, lui faisant oublier toutes les choses qu'ils s'étaient dites. Tout ce qui lui importait, c'était de lui faire savoir à quel point il comptait pour elle.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Dim 16 Déc 2018 - 20:07
Il s'en voulait de ne pas être apte à gérer sa fierté lorsqu'ils explosaient de la sorte, l'obligeant à la laisser partir sous ses yeux sans pouvoir la rattraper alors qu'il crevait d'envie de lui faire comprendre combien elle lui manquait. Mais évidemment, c'était toujours plus simple à l'imaginer qu'à le mettre en pratique puisqu'il s'était retrouvé scotché sur son canapé, sans avoir la force de la retenir. Et ça lui avait laissé le temps de penser à eux, au fait qu'il ne pourrait jamais supporter son absence, rien qu'à en voir la façon dont il errait, sans la moindre envie, sans la moindre passion. Tout ce qu'il voulait, c'était elle, et ça le tuait de voir qu'il était incapable d'assouvir cette envie à cause de ce quotidien qui ne leur laissait pas une seule minute de répit. Et il ne pouvait pas supporter que lors de leurs seuls moments où ils pouvaient se voir, ils étaient confrontés à leurs tourments qu'ils se voyaient incapables d'apaiser et qui menaçaient de les déchirer. Il aurait aimé pouvoir remonter le temps, effacer les erreurs qu'il avait commises à Sydney et qui manquaient maintenant de faire tanguer son couple. Parce-qu'il refusait catégoriquement de se voir arracher à la seule personne qu'il aimait profondément, d'un amour pur et sincère et qu'il aimerait d'ailleurs toute sa vie. Son corps avait perçu le sien sous les draps, le faisant frémir rien qu'à ce contact alors qu'ils n'avaient encore échangé aucun mot. Il avait perçu dans sa voix cette émotion qui lui poignardait le cœur, entendant ses excuses qu'il ne pouvait qu'accepter, lui donnant soudainement envie de se réfugier contre elle pour s'occuper d'éloigner la tristesse qu'il discernait en elle. Il chercha ses iris dans la pénombre, son cœur battant à toute allure alors qu'elle avait déposé ses doigts contre sa joue. « Je voulais pas qu'on se quitte comme ça. » Souffla-t-il, rapprochant son corps du sien pour percevoir son souffle s'écraser contre sa peau, juste avant de céder contre ses lèvres qui se mouvaient à un rythme passionnée, à l'image de leur relation. Dés qu'il sentait ses lèvres déraper, Niels les rattrapait, refusant de les quitter alors qu'il avait rêvé de ce baiser toute la soirée. Sa main se réfugia dans le bas de son dos, la rapprochant considérablement de lui avec l'envie de ne plus laisser aucune distance les séparer. Il chercha son souffle lorsque ses lèvres se détachèrent des siennes à contre cœur, sentant cette chaleur réchauffer sa peau en manque de la sienne. Frissonnant à ses caresses, il esquissa un faible sourire, passant sa main sous sa nuisette pour pouvoir se nourrir de sa chaleur. « Je t'aime mon amour, n'en doute jamais. » Répondit-il, dans un murmure qui n'était voué qu'à elle et qu'à son cœur qu'il voulait toucher. « Tu me manques trop, c'est à peine vivable. » Souffla-t-il, faiblement, ses lèvres déposant de rapides baisers sur les siennes, dérapant dans son cou qu'il couvrit d'affection, en profitant pour s'enivrer de son parfum dont il voulait s'imprégner. « J'ai besoin de toi... » Ajouta-t-il, contre la peau de son cou.
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Dim 16 Déc 2018 - 21:08
Aelya n'avait besoin que de lui, que de ses paroles réconfortantes qui savaient la faire renaître de ses cendres, de cette relation dont elle s'y accrochait éperdument, sans limite, parce qu'elle n'avait qu'eux en tête du matin au soir, même dans ses rêves qui étaient bercées par leur lien indéfectible que personne ne pouvait briser, même avec tous les efforts du monde. Elle le choisirait toujours, lui. C'était lui depuis le départ, depuis que son regard avait croisé le sien, depuis qu'elle avait entendu le son de sa voix qui s'était frayée un chemin jusqu'à son âme qu'il savait charmer, et dont les défenses s'étaient écoulées pour le laisser entrer. Tout ce qu'ils vivaient ne lui donnait que la volonté de le vouloir encore plus dans sa vie, et quand ils se déchiraient, c'était comme si le vide s'engouffrait à l'intérieur, semant la destruction, cette vague de froid qui lui glacait le sang. Elle savait que s'ils explosaient, c'était aussi à cause de la fatigue, de la lassitude qui les guidaient dans leur quotidien compliqué dont elle voulait en voir la fin le plus rapidement possible. Elle avait culpabilisé à l'idée de le savoir aussi triste, sans elle, alors qu'il s'était débrouillé pour rester avec elle. Elle avait eu envie de satisfaire sa volonté qui était aussi la sienne, mais elle avait peur de laisser traîner cette histoire sur la longueur, parce qu'elle refusait que celle-ci ne vienne les consumer pour ne laisser que des regrets, de l'aigreur, déjà que c'était ce qu'elle ressentait quand elle avait à peine le temps de le saluer pour le quitter afin de s'engouffrer dans sa voiture. C'était toujours le moment le plus compliqué, parce que si elle s'écoutait, jamais elle ne lâcherait. Elle plissa ses lèvres à sa remarque qui faisait écho à ce qu'elle ressentait, déchirée par les derniers mots qu'ils avaient échangés.
- C'est pas grave mon amour, je suis là maintenant. Je m'en veux d'être partie, j'voulais que rester avec toi, avoua-t-elle tristement.
Elle n'avait pas pu résister à l'appel de ses lèvres alors que sa chaleur l'enveloppait comme dans un cocon, le leur, celui où elle se sentait elle-même, celui qu'elle aimait. Elle se revigorait sous la profondeur de leur baiser, comme si c'était la seule manière de la réparer, et elle se sentait mieux tout d'un coup, effaçant les prémices de ces fêlures qu'il avait créé avec ses mots. Elle frémissait en sentant ses mains sur ses courbes, l'attirant davantage contre son corps même si elle avait toujours mal. La douleur était plus supportable que la veille, et son besoin de l'avoir contre elle primait sur tout. Son cœur battait à un rythme effréné en entendant sa réponse chargée d'amour, sentant une vague de chaleur qui ne faisait que de s'étendre alors qu'il baladait ses doigts sur sa peau.
- Je t'aime plus que tout, murmura-t-elle. Je te promets que dès que ce sera fini, je te monopolise, souffla-t-elle.
C'était une promesse qu'elle lui faisait, ayant d'ailleurs directement envie de la mettre en pratique même si ses obligations ne lui permettaient pas de le faire. Elle ferma les yeux lorsqu'elle put apprécier la délicieuse brûlure de ses baisers dans son cou, le désir s'immiscant dans chacune de ses cellules. Passant ses mains dans ses cheveux pour l'inciter à continuer, elle fit glisser celles-ci le long de son torse avant d'attraper ses lèvres avec ferveur pour les faire descendre contre son cou qu'elle mordilla.
- Je creve d'envie de toi bébé... Susurra-t-elle à son oreille. J'ai besoin que tu me fasses rêver, y'a que toi qui sait comment faire, ajouta-t-elle, venant au dessus de lui pour dévorer son torse de baisers.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Dim 16 Déc 2018 - 22:27
C'était cette impression de faire du sur place qu'il détestait, parce-que les jours avaient beau avancer, la galère restait la même alors qu'ils se démenaient tous les deux pour faire avancer les choses comme ils le pouvaient. Et pendant tout ce temps où ils s'épuisaient au travail, ils laissaient leur relation de côté, tout simplement parce-qu'ils ne pouvaient pas faire autrement. Même s'il savait que c'était pour leur bien, Niels continuait de maudire tout le temps qu'il passait loin d'elle, ayant l'impression de rater des occasions de lui faire comprendre qu'il n'y avait qu'elle qui comptait, chose qu'il ne pouvait pas lui prouver quand il passait la plupart de son temps à l'hôpital. C'était éreintant, autant de ressentir ce manque à longueur de temps que de subir la pression constante qui pesait sur leurs épaules, conscients que s'ils ne réunissaient pas l'argent, les conséquences pourraient être encore plus lourdes. La tristesse qui l'avait envahi lorsqu'il l'avait vu franchir la porte était sans nom, comme s'il se rendait enfin compte de l'importance de leur éloignement qu'il ne pouvait plus ignorer. Ce soir, il avait eu l'impression qu'elle ne le choisissait plus, qu'elle avait laissé sa peur prendre le dessus, si bien qu'elle en avait oublié ce dont pourquoi ils se battaient chaque jour. Dans le creux de son étreinte, il avait trouvé réconfort, et ses mots réussissaient à balayer tous les doutes qui avaient pu s'insinuer dans son esprit, les chassant pour faire place à l'amour qu'ils ressentaient mutuellement l'un pour l'autre. « T'aurais dû t'écouter. Ça m'aurait évité de me goinfrer sur le canapé toute la journée. » Dit-il, d'un ton plus léger, souhaitant la voir de nouveau sourire, supportant mal de la savoir aussi triste. Ses lèvres en manque des siennes, il s'était abandonné à elle dans ce baiser amoureux, qui avait un goût d'éternité, tandis que ses mains se mirent à dessiner le contour de ses courbes en prenant soin de ne pas appuyer sur son abdomen qu'il savait encore douloureux. Il cilla à ses mots qui accentuaient les battements de son cœur, souhaitant les encrer à jamais dans sa mémoire. « J'suis impatient que tu le fasses. » Souffla-t-il, amusé, lui délivrant quelques baisers rapides avant d'embrasser son cou, le désir venant le percuter avec plus d'ardeur tandis qu'il essayait de le repousser, conscient qu'elle n'était pas encore guérie de ses maux. Sauf qu'il avait de plus en plus de mal à cacher ses envies dévorantes, laissant échapper un souffle plus bruyant contre son cou lorsque ses mains vinrent glisser contre son torse et qu'elle lui glissa des paroles brûlantes à l'oreille. « Bébé... J'veux pas te faire de mal. » Souffla-t-il, ses mains ne pouvant s'empêcher de glisser sous sa nuisette pour caresser ses hanches tandis qu'elle lui offrait de l'affection sur le corps. « J'en ai envie aussi, mais on peut pas... » Dit-il, tentant d'être raisonnable alors qu'il sentait sa volonté flancher de seconde en seconde. « Putain j'en peux plus... » Lâcha-t-il, le corps en feu, renversant Aelya pour se retrouver au-dessus d'elle sans lui soumettre son poids. Il avait juste envie de la faire rêver, comme elle lui avait demandé, et il savait qu'il pouvait répondre à sa requête. Il se mordit la lèvre tandis qu'il s'amusa avec la bretelle de sa nuisette, finissant par tirer dessus pour la faire glisser le long de son corps. Brûlant de désir, il s'était courbé pour atteindre sa peau avec ses lèvres, les faisant glisser avec envie sur elle jusqu'au bas de son ventre. « Laisse-toi aller mon amour... » Souffla-t-il, le cœur emballé, ses lèvres traînant un moment autour de la zone de son désir avant de lui délivrer de l'affection sans retenue, avec pour seule intention de ne lui provoquer que du bien.
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Dim 16 Déc 2018 - 23:09
Aelya voyait son monde s'arrêter sans lui, il ne tournait plus rond, semblant s'écrouler sous le poids des longues heures qui la tenait loin de son corps alors qu'elle faisait le choix de laisser le manque dans un coin de son organisme pour pouvoir se concentrer sur leur objectif. Le problème, c'est qu'à force de vouloir le refouler, il faisait de plus en plus de bruit, l'incitant à craquer, à tout lâcher pour passer ses journées à lui comme si plus rien d'autre ne comptait à part eux. Comme avant. Et c'était aussi la raison de leurs problèmes, d'agir selon leur instinct et leur amour qui les poussaient en dehors des limites morales. Aelya n'en avait plus vraiment depuis qu'elle faisait passer Niels avant tout le monde. Elle faisait tout en fonction de lui, même si c'était illégal, dangereux, et même malsain. Il n'y avait rien de plus sain que ces sentiments purs qui affluaient dans ses veines, et qui la rendait humaine, elle, qui avait toujours erré comme un robot en se délestant de contacts plus profonds avec les autres. Il avait brisé ses chaînes, lui rendant sa liberté qu'elle avait toujours pensé avoir avant de le rencontrer. Elle se rendait compte qu'elle était bien plus libre à ses côtés, et elle plongerait encore et encore dans la passion qui les enflammait. Elle lâcha un petit rire à sa remarque avant de le regarder tendrement.
- Et moi ça m'aurait évité de te vouloir toute la journée, parce que je te veux tout le temps, on peut pas essayer de me détacher de toi, avoua-t-elle.
En ré-découvrant ses lèvres comme si elle ne les avait pas possédé depuis des siècles, elle se laissa happer dans ses songes qui semblaient s'apaiser maintenant qu'ils s'étaient réconciliés, et elle comprenait que c'était surtout parce qu'elle avait recourt à sa dose de bonheur, de Niels, que son corps lui réclamait constamment. Aelya aussi, était plus qu'impatiente de lui prouver à quel point il lui avait manqué, désirant retirer le moindre doute de son esprit au sujet de ses priorités qui seraient toujours représentées par eux et lui. Le désir agitait son cœur qui commençait à battre de manière anarchique, survolté à l'idée de faire corps avec le sien alors que ses baisers dans son cou ne faisait que d'accroître les idées qu'elle avait dans la tête.
Elle entendit ses mots qui tentaient de la raisonner, et en réponse à ça, elle continua sur sa lancée, mordillant légèrement son torse pour briser ses barrières qu'elle voulait mettre à terre, parce que sa douleur ne pouvait pas l'empêcher d'accéder à son envie qui se faisait bruyante, surtout quand elle avait besoin de le retrouver après une dispute afin d'effacer toute trace de celle-ci pour la remplacer par leurs souffles saccadés et réchauffés par leur amour. Elle ne put s'empêcher de sourire de manière satisfaite et joueuse lorsqu'elle le sentit venir au dessus d'elle, le regard envieux à l'idée de pouvoir profiter de sa présence de manière charnelle.
Aelya lâcha un soupir quand elle sentit ses lèvres descendre le long de son ventre, jusqu'à son bas ventre. Elle hocha la tête à sa demande, se mordant violemment la lèvre quand Niels s'affaira à lui donner de l'affection, cambrant l'échine suite aux soubresauts du plaisir qu'il lui donnait.
- Ça m'a trop manqué bébé... Lâcha-t-elle dans un soupir.
Elle attrapa sa main pour nouer ses doigts aux siens fermement, resserrant son emprise à chaque fois qu'elle se voyait submergée par une vague de plaisir.
- Fais moi l'amour maintenant parce que je suis pas sûre de survivre à tes lèvres, avoua-t-elle, contractant ses muscles sous l'effet du désir.
Tirant sur sa main pour le faire revenir à ses lèvres, elle mordilla la sienne, un air joueur sur le visage.
- Ça a du te manquer aussi, du coup, avant je dois régler ça... Ajouta-t-elle avant de l'inviter à s'allonger sur le dos.
Faisant glisser ses mains sur chaque parcelle de son torse, elle vint faire glisser celles-ci jusqu'à son bas ventre avant de laisser ses lèvres lui délivrer de l'affection à ce niveau.
- J'espère que t'aimes toujours mon amour... Souffla-t-elle, la voix brûlante.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Lun 17 Déc 2018 - 0:34
Cacher ses émotions, feindre l'indifférence, Niels y avait toujours été habitué, finissant même par devenir particulièrement doué à force d'avoir eu recours à ce masque. Sauf que depuis qu'Aelya était entrée dans sa vie, il avait de plus en plus de mal à jouer aussi facilement sur ce terrain, surtout lorsque ça la touchait directement. Il savait de toute manière qu'elle lisait en lui comme dans un livre ouvert, parvenant sans trop de difficultés à déchiffrer la moindre de ses expressions qui n'avaient plus aucun secret pour elle. Et la tristesse qui s'était inscrite dans ses yeux lors de leur échange houleux n'avait pas pu lui échapper. Il savait que comme lui, elle regrettait déjà les mots qui avaient fusé et qui leur avaient échappé, parce-que c'était toujours comme ça, trop intense pour qu'ils ne puissent contrôler quoique ce soit. Quand il l'avait retrouvé dans le lit, il avait senti toute la tension s'évaporer soudainement sous les gestes affectueux qu'ils se donnaient, apaisant son âme blessée qui retrouvait celle à qui elle avait toujours appartenu. Il sourit tendrement à ses mots, à son rire qui lui réchauffa le cœur, ne se lassant jamais de l'entendre. « Je défie quiconque d'essayer de le faire. » Souffla-t-il comme réponse, lui faisant comprendre qu'il n'y aurait rien ni personne capable d'entraver ce qu'ils avaient tous les deux. Il comptait bien continuer de se battre tous les jours de sa vie pour garder Aelya auprès de lui, ne souhaitant pour rien au monde égarer sa perle rare. Puis dans un élan d'envie, Niels s'était laissé aller contre ses lèvres, les embrassant comme si c'était la dernière fois qu'il aurait l'occasion de le faire, se sentant crouler sous les frissons que ses doigts lui provoquaient. Pour autant, il avait toujours en tête qu'il pouvait lui faire du mal s'il se laissait emporter par ses envies plus qu'insistantes de ne faire qu'un avec elle, refusant l'idée d'éveiller sa douleur. Mais Aelya semblait complètement ignorer ses peurs, ses baisers lui faisant comprendre qu'elle désirait la même chose que lui. Le cœur à deux doigts de l'explosion, il avait donc pris les choses en main, s'affairant à jouer de ses lèvres expertes sur le corps d'Aelya qu'il voulait posséder encore et encore, attrapant sa main au même instant. « J'veux jamais que tu t'en lasses... » Souffla-t-il, gardant en tête l'objectif de la rendre dingue, souhaitant que son corps réponde à toute l'affection que le sien cherchait à lui donner. Il se délectait de ses soupirs, ses yeux cherchant à entrevoir son visage de temps à autre avant qu'il ne se sente attirer vers elle, souriant en sentant ses dents s'amuser avec sa lèvre. « J'aurais pu continuer toute la nuit pourtant moi. » S'amusa-t-il, lui mordant à son tour la lèvre, foudroyé par le désir lorsqu'elle lui indiqua de s'allonger à son tour, respirant plus profondément en entendant ses mots et en percevant ses gestes millimétrés. Il ferma les yeux, tendant légèrement la nuque lorsqu'elle s'occupa de prendre soin de lui, sa main venant instinctivement s'enfouir dans ses cheveux. « Tu peux pas savoir à quel point... » Lâcha-t-il, dans un soupir qui ne laissait aucun doute sur le fait qu'il adorait ce qu'elle lui faisait. Peut-être qu'elle savait finalement, parce-qu'elle était la première à se rendre compte de l'étendue du désir qu'il ressentait pour elle et pour ses mouvements experts. « Bébé... Je te veux. » Soupira-t-il, l'incitant à revenir contre lui, n'attendant que de se lier de manière charnelle à elle. « Promets-moi que ça va aller. » Souffla-t-il, en retrouvant ses yeux, voulant s'assurer qu'elle l’arrêterait si jamais elle venait à ressentir la douleur dans son abdomen s'éveiller. « J'ai pas envie que t'aies mal. » Ajouta-t-il, le regard concerné.
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Lun 17 Déc 2018 - 13:09
Elle avait toujours cette angoisse sourde qui battait dans ses tempes, celle de le voir partir, surtout depuis qu'ils se voyaient peu et qu'ils n'avaient pas d'autres choix que de laisser l'éloignement opérer sur leur relation. Elle craignait de voir sa lassitude, et c'était pire en sachant qu'elle peinait à le réconforter comme elle le voulait. Elle délirait, paniquant à l'idée qu'il puisse trouver de l'apaisement dans d'autres bras qui n'étaient pas les siens, parce que pour le moment ils étaient malheureusement bien trop occupés à tenter de ramasser de l'argent. Elle lui faisait confiance, c'était indéniable, mais l'angoisse était une émotion qui n'appelait jamais la raison, et elle sentait que leur lien pouvait être en danger vis-à-vis de ce changement qu'elle n'avait jamais désiré. Ils n'étaient pas faits pour être loin l'un de l'autre, eux qui passaient tout leur temps ensemble à défier la vie et ses problèmes pour continuer d'avancer main dans la main. Elle était rassurée par sa présence, par ses mots qui lui rappelaient qu'ils étaient toujours liés, qu'importe les difficultés et les disputes qui les faisaient sombrer. Souriant à sa remarque, elle s'était emparée de ses lèvres afin de lui traduire toute la tendresse qui sommeillait à l'intérieur de son corps et qui n'avait que pour seul but de se déverser dans le creux de son coeur dont les battements répondaient aux siens dans une harmonie qui serait toujours efficiente parce qu'ils avaient été crées pour s'accorder ensemble.
Elle puisait l'énergie qu'elle avait perdu dans la ferveur de leurs baisers, leurs lèvres se caressant dans une danse passionnée qui ne laissait aucune doute sur la profondeur de leur dépendance mutuelle, et qui lui donnait envie de le retrouver de manière plus intime, sa peau désirant se fondre dans la sienne afin de s'imprégner de lui, la seule personne dont elle avait besoin pour vivre. Aelya lui avait fait comprendre ses intentions par ses gestes, où elle s'amusa à déposer des baisers brûlants sur son torse comme dans une volonté de réchauffer sa peau et son désir afin que son inquiétude puisse fondre en même temps que tous les doutes qui parsemaient son esprit. Elle le laissa s'occuper d'elle, de ses envies qui ne faisaient qu'augmenter dans le but d'exploser tout contre lui alors qu'elle peinait à contenir le plaisir qu'il lui provoquait dès lorsqu'il se permettait de couvrir son corps d'attentions.
- Ca risque pas d'arriver bébé, lâcha-t-elle pour le rassurer, en proie à sa respiration superficielle.
Parce qu'elle ne voulait que lui, comme si ses cellules n'acceptaient que de s'entrechoquer avec les siennes et refusaient toutes les autres. Le coeur au bord de l'implosion dans sa cage thoracique, elle l'avait convié à revenir à sa hauteur, dans la volonté de prendre soin de lui pour lui montrer à quel point elle ne se lasserait jamais de son corps. - C'est bien le problème parce que j'ai besoin de me nourrir de toi, avoua-t-elle, amusée.
Aelya s'abandonnait à lui dans l'affection que ses lèvres lui offraient alors que celles-ci s'étaient aventurées tout le long de son torse pour arriver plus bas, où elle voulait simplement s'amuser à lui provoquer autant d'envie qu'il avait daigné le faire. Son sang bouillonnait sous l'effet de ce qu'il lui avait répondu, et elle ne se lassait jamais de le torturer de cette manière. Elle fit le chemin inverse quand elle entendit sa volonté de se lier à elle, parcourant son corps de baisers pour retrouver son regard qui perçait la pénombre de la nuit.
- Bébé, je te promets que ça va aller. Tu me rends tellement dingue là, tout de suite, que je peux plus avoir mal de toute manière... souffla-t-elle en penchant la tête pour venir mordre son cou. J'ai besoin de toi, moi aussi, avoua-t-elle tout proche de son oreille.
Elle profita de sa position pour se permettre de l'accueillir en elle, son souffle bouleversé par le plaisir se percutant contre son cou, alors qu'elle commençait à tendrement onduler sur lui, testant sa capacité à agiter son abdomen encore sensible. Foudroyée par son désir, elle ne pût s'empêcher d'augmenter le rythme, laissant ses doigts ripper contre son corps qui habillait le sien dans une parfaite alchimie. - Mon amour... Souffla-t-elle en prenant possession de ses lèvres. Tu me fais du bien, avoua-t-elle, la voix envieuse.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Mar 18 Déc 2018 - 0:32
Même si la vie continuait de jouer avec leurs nerfs et leurs émotions, Niels savait qu'il était voué à l'aimer jusqu'à la fin de ses jours, incapable de s'imaginer puiser de l'amour dans les bras d'une autre femme. Parce-qu'il était convaincu que personne ne pouvait lui procurer les mêmes sensations, les mêmes sentiments qui explosaient au creux de son cœur et qui n'était voué qu'à venir à la rencontre du sien. Il aurait l'impression que ça ne sonnerait pas juste, si ses lèvres venaient à en caresser d'autres, si ses bras venaient recouvrir un autre corps. C'était comme si son être entier faisait un blocage à la simple pensée qu'il puisse tomber amoureux d'une autre, conscient que c'était quelque chose qui lui serait impossible, puisqu'Aelya était celle qu'il avait choisi d'aimer pour la vie, souhaitant que leurs âmes continuent de se caresser et se fondre l'une dans l'autre sans jamais céder sous le poids de leurs tourments. Il avait beau se rappeler de la douleur qu'il avait ressenti lorsqu'elle était partie, il comprenait bien qu'il ne pourrait probablement jamais résister à son envie de la retrouver quand elle venait contre lui de la sorte et qu'il percevait son envie de renouer avec lui. Ses lèvres s'étaient bien vite retrouvées sur les siennes, appréciant la chaleur de son souffle contre le sien dans lequel il se régénérait, retrouvant tout ce qui lui avait manqué durant ces derniers jours. Il en oubliait ses rancœurs, se concentrant d'avantage sur cette boule d'excitation qui menaçait d'exploser dans le creux de son abdomen. Sa main se glissa avec lenteur sur sa joue, avec l'envie d'insuffler plus d'ardeur à ce baiser déjà bien passionné, ses lèvres s'échappant ensuite tout au long de son corps pour se loger entre ses cuisses, là où il prenait plaisir à gérer son désir naissant. « De toute façon, t'as pas le choix... J'ai trop envie de ton corps tout le temps. » Souffla-t-il, joueur, lui avouant la véritable addiction qu'il avait pour elle, et pour le plaisir qu'il aimait voir naître au travers de ses traits. Aelya décida par la suite de prendre sa revanche, lui imposant une délicieuse torture parfaitement menée par ses lèvres qui ne manqua pas de faire son effet sur lui. La respiration hachée, il l'avait regardé revenir contre lui, ne pouvant empêcher son inquiétude de ressurgir. Il hocha la tête à ses paroles rassurantes, tendant le cou pour lui laisser tout le loisir d'y laisser sa trace. « Si jamais t'as mal, arrête-moi. » Souffla-t-il une dernière fois, lâchant un gémissement quand elle se mit à mener la danse contre lui, ses mains venant agripper ses hanches pour accompagner ses mouvements, les rendant à chaque coup de rein plus profonds, plus intenses. Il se mordit la lèvre avec violence à l'écoute de ses mots brûlants, répondant à son baiser avant de parcourir sa mâchoire et son cou avec ses lèvres. « Toi aussi... t'arrêtes pas mon amour. » Lui demanda-t-il, fermant les yeux pour laisser le plaisir le foudroyer lorsqu'elle accéléra la cadence. Pris par un élan de plaisir, il inversa leurs positions, s'imposant au dessus d'elle où il commença à onduler avec plus de ferveur, désirant briser toutes les chaînes qui les avaient empêché de se retrouver jusque-là. Il se foutait bien de ne pas pouvoir contrôler ses gémissements qu'il écrasait contre la peau de son cou, ce qu'elle lui procurait était tout ce qui comptait et ce moment était trop beau pour qu'il ne daigne l'arrêter. « J'veux passer ma vie avec toi. » Lâcha-t-il, dans un murmure, tout près de son oreille dont il mordit le lobe, laissant son bassin heurter le sien avec plus d'insistance au fil des minutes.
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Mar 18 Déc 2018 - 12:55
Une vie sans Niels était de l'ordre de l'impossible, même si elle se vouait à rendre possible l'impossible pour eux deux, elle savait qu'il y avait des choses qui ne pourraient jamais voir le jour et son absence définitive constituait une partie de ces choses. Elle l'aimait désespérément, c'était plutôt clair dans sa tête, et juste à la manière donc elle se sentait soudainement seule et vide après leurs disputes pouvaient attester de la difficulté qu'elle avait de se voir arrachée de lui. C'était comme si elle tombait dans un précipice, souffrant de toutes ses blessures que lui laissait la distance, cette douleur lancinante qui était bien pire que celle que lui avait infligé son client au club. Parce que si son hématome et la marque qu'elle avait sur le bras se résorbaient sous l'effet du temps et de la patience, celle qu'elle avait dans le coeur s'étendait dans ces mêmes conditions. Il ne lui fallait aucune attente ni du calme pour panser les blessures de son palpitant, il lui fallait simplement Niels, dans son intégralité, et personne ne pouvait lui prendre ce rôle. Parce que son corps et son âme n'étaient pas dupes et elle n'avait jamais réussi à se mentir, même quand ils étaient séparés.
Touchant ses lèvres avec les siennes, c'était son âme qu'elle voulait toucher, caresser, pour lui montrer qu'elle ne voyait que lui dans sa destinée, même s'ils se perdaient tous les deux dans leurs problèmes, c'était lui qu'elle aimait. Le peu de temps qu'elle avait en ce moment lui était réservé, même si cela impliquait qu'elle ne concède son quotidien qu'en fonction de lui, c'était une habitude qui ne la dérangeait pas, bien au contraire, parce qu'il n'existait aucune journée où elle ne désirait pas avoir un peu de lui sur elle, et elle n'en avait jamais assez. Alors qu'il s'occupait de son anatomie de manière passionnée et tendre à la fois, la brune sentait son sang crépiter sous l'effet du plaisir, lâchant quelques soupirs indiscrets alors qu'elle vint à sourire à sa remarque brûlante. - Mon corps est qu'à toi depuis pas mal de temps maintenant, souffla-t-elle, amoureusement.
Parce qu'elle ne laissait personne l'approcher depuis qu'elle se savait amoureuse de lui, Aelya aimait se savoir à Niels de manière exclusive comme elle adorait le voir à elle, et elle pouvait devenir violente si quelqu'un se postait sur son chemin pour lui voler son trésor, le genre qu'on cherchait toute sa vie et qu'elle possédait actuellement. C'était ce qu'elle avait voulu lui traduire quand elle s'était mis à jouer avec ses lèvres au niveau de son bas ventre pour lui décrocher du plaisir, prenant soin de lui amoureusement et passionnément, à l'image de tout ce qu'elle ressentait pour Niels. Prenant plaisir à voir son désir augmenter en même temps que le sien, elle était remontée à ses lèvres, rassurant ses doutes avant de hocher la tête à sa réponse, ne laissant que la magie du moment les happer dans leur bulle. Dévorant son cou avec ses lèvres, elle s'était mis à onduler contre lui, expirant bruyamment le plaisir qu'il lui provoquait alors qu'elle frémissait sous la chaleur de ses mains sur ses hanches et de ses baisers fiévreux sur sa peau. Son coeur se mettait à battre de plus en plus vite alors qu'il l'incita à continuer, se déhanchant sur lui de manière sensuelle et maitrisée, tout ça pour entrevoir cette flamme qu'elle aimait récupérer dans le creux de ses iris. Aelya le laissa inverser les rôles, se retrouvant sur le dos alors qu'il se chargeait de rythmer leur danse, subjuguée par sa beauté qui ne faisait que de l'attirer vers lui, à user de ce moment comme ce n'était pas permis, lâchant des gémissements qui vinrent se percuter contre les murs de leur chambre. Faisant glisser ses mains du bas de son dos jusqu'à ses omoplates pour qu'elles viennent se réfugier à la base de ses cheveux, elle se laissait envahir par l'amour qu'il lui offrait sans limite alors qu'il perçait son âme qui n'était qu'à lui pour toute sa vie. Elle fondit à ses mots qui atteignirent son oreille comme une douce mélodie, tournant légèrement la tête pour déposer un baiser sur le coin de ses lèvres avant de venir les posséder de manière urgente. - Et moi je te voudrais toute ma vie mon amour. T'es l'amour de ma vie, avoua-t-elle, encadrant son visage avec ses mains pour sceller pleins de baisers rapides sur ses lèvres.
Ses doigts vinrent se loger sur ses flancs qu'elle encercla avec ses bras, l'invitant à nouer une meilleure proximité pour se fondre en lui, avant qu'elle ne sente l'explosion de son plaisir s'effectuer dans le creux de son bassin, déversant une puissante vague de détente. A bout de souffle, la peau humidifiée par toute la chaleur qui avait régné dans la pièce, elle avait doucement passer ses doigts sur son visage, retirant une de ses mêches au passage. - Je suis tellement accro à toi, bébé. Tu me fais toujours autant vibrer, souffla-t-elle sincèrement en souriant légèrement. Et... j'adore quand on se réconcilie comme ça, lâcha-t-elle, amusée.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Mar 18 Déc 2018 - 20:10
Finalement, toute douleur se montrait supportable si à la fin de l'histoire, ils se retrouvaient comme ils le faisaient à cet instant, en se prouvant leur amour l'un à l'autre. Niels ne doutait plus du fait que c'était comme ça, par la tendresse de leurs gestes, qu'ils se devaient de réparer leurs âmes bousculées par les disputes qui pouvaient survenir entre eux. Il avait besoin qu'elle sache qu'il se sentait horriblement seul lorsqu'elle s'éloignait de son chemin, qu'il ne pouvait entrevoir la lumière que si c'était elle qui le guidait. Parce-qu'il avait eu cette impression de se perdre lorsqu'il l'avait vu franchir la porte, le laissant seul face à ses tourments qu'il ne pouvait pas gérer si Aelya s'en allait, comme si on le lâchait dans un univers qu'il ne comprenait pas et qu'il ne comprendrait probablement jamais. Il voulait continuer de respirer dans leur bulle à eux et que celle-ci ne vienne jamais à éclater car ce serait une véritable descente aux Enfers que de devoir poursuivre sa route sans sa présence réconfortante. Il s'était déchaîné sur ses lèvres, avec une envie sans nom de la posséder encore plus intimement, son corps désireux de se fondre en elle. Ses lèvres s'étaient baladées un peu partout sur son corps, espérant qu'elle puisse ancrer son contact afin qu'elle en oublie ces mains qui se posaient sur elle chaque soir et qui n'étaient pas les siennes. Sauf qu'il n'y avait que lui qui devait avoir le droit de toucher sa peau comme ça, désirant être le seul à la faire frémir. Il avait dévoré son corps qui se tortillait sous les gestes de sa bouche, sentant le plaisir affluer dans ses veines en même temps. « Je sais... et j'peux en être que satisfait. » Souffla-t-il malicieusement, débordant de désir pour elle. Il l'avait laissé onduler contre lui, appréciant la vision qu'il avait sur elle, s'imprégnant de ses traits qui reflétaient ce qu'il ressentait aussi. Il avait l'impression que ça faisait une éternité qu'il ne s'était pas retrouvé dans ses bras, certainement parce-qu'il n'y avait pas un jour où ils refusaient d'éloigner ce désir qui n'avait jamais de fin. Ce soir, il avait explosé, littéralement, et c'était aussi à cause de ces tensions qui avaient vu le jour, les rendant plus fébriles, les empêchant d'accéder à ce qu'ils voulaient pourtant tous les deux. Fort heureusement, ils n'étaient jamais bons pour rester éloignés trop longtemps, finissant par crouler sous le poids des remords qui n'avaient que pour conséquence de les faire renouer. Dans le creux de leur étreinte, Niels avait laissé ses gémissement s'écraser contre sa peau, enfouissant son visage dans son cou qu'il mordillait sous l'effet du plaisir. Il avait fait glisser ses mains sur ses cuisses, suivant leurs courbes pour les maintenir contre son bassin qui se percutait contre le sien avec plus de force. Il se redressa légèrement, captant son regard empli de désir, sentant son cœur se débattre à pleine vitesse sous l'effet de ses mots tendres. Il approcha son visage du sien pour lui rendre chacun de ses baisers, amusé par la rapidité avec laquelle elle les entrecoupait. Il s'approcha au plus près de son corps pour ressentir le plaisir le percuter, tentant de lui provoquer les mêmes sensations jusqu'à ce qu'ils atteignent ensemble le point culminant de leur étreinte passionnée. Un sourire en coin, il posa ses yeux sur elle, le souffle coupé, plus que satisfait par leurs retrouvailles. « C'était trop bon... » Souffla-t-il, lui volant quelques baisers rapides sur les lèvres. « On devrait se disputer plus souvent alors. » S'amusa-t-il, sur un ton joueur, bien conscient que s'ils pouvaient éviter de se prendre la tête, ils le feraient volontiers. « J'ai pas arrêté de penser à toi toute la soirée. » Avoua-t-il tendrement, cherchant à lui faire comprendre que même s'il feignant l'indifférence, elle occupait et occuperait toujours son esprit, qu'il ne le veuille ou non. Reprenant sa place à ses côtés, il se recouvrit la moitié du corps avec le drap, tournant ensuite le visage vers la brune. « J'étais à deux doigts de venir au club. » Ajouta-t-il, comprenant qu'il avait bien fait de ne pas le faire, parce-qu'il aurait sûrement été une nouvelle fois confronté à des images pas très plaisantes qui concernaient Aelya et ses clients.
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Dernière édition par Niels Björk le Mar 18 Déc 2018 - 22:47, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Mar 18 Déc 2018 - 21:54
Quand ils se disputaient, c'était son âme qui s'écorchaient contre les mots tranchants qui fusaient, qui n'avaient souvent aucun sens parce qu'Aelya ne ressentait rien de ce qu'elle lui disait, elle se batterait toute sa vie pour défendre leur relation et leurs valeurs qui s'alliaient toujours dans la même harmonie, comme si c'était écrit, persuadée que personne d'autre que lui ne pouvait la satisfaire de cette manière. C'était intense, dans tous les sens du terme, et s'ils s'étaient embrasés dans leur colère, ils se laissaient facilement aller vers la flamme de leur passion qui ne faisait que de leur rappeler qu'ils ne pouvaient s'y soustraire, même avec tous les efforts du monde. Le manque s'était insurgé dans chacune de ses cellules à cause de leur éloignement et il était devenu bien plus vif suite à leur dispute, la faisant descendre six pieds sous terre où seul Niels pouvait la délivrer. Elle aurait pu faire pleins de choses pour oublier, pour s'apaiser, mais tout ce qu'elle avait voulu, c'était son être dans sa totalité. S'il était la raison de ses blessures, il était aussi celle de son bonheur qui n'avait que le goût de ses lèvres quand il dévorait sa peau, laissant des marques invisibles mais bien concrètes de son appartenance. Parce qu'elle lui était vouée, destinée à sa personne qui n'avait de cesse de lui confirmer qu'ils étaient faits pour être ensemble. Quand ils se liaient dans un échange charnel, elle pouvait s'imprégner de lui, comme si elle reprenait vie dans leurs ondulations habiles, symboliques de leur lien unique et privilégié, parce qu'elle ne partageait cette complicité avec personne, et ce n'était pas prêt d'arriver. Ses courbes ne frémissaient que sous son contact et c'était toujours le cas, alors qu'il baladait ses mains sur sa peau parsemée de frissons, l'effusion de l'amour qu'elle ressentait pour lui se traduisant par ce biais, et par ses mots qui venaient lui signifier la maladie passionnelle qui l'atteignait. Après s'être déhanchée sur son corps pour mener son plaisir comme elle l'entendait, elle s'était vue déplacée sur le dos, lâchant quelques soupirs de moins en moins discrets sous le rythme fiévreux de leur alliance, et la douleur qu'elle avait dans le ventre avait disparu, l'oubliant complètement alors qu'elle tendait sa nuque pour déposer des baisers brulants dans son cou, laissant ses doigts s'accrocher dans son dos à mesure que le désir la percutait au travers de ses gestes qui atteignaient son âme en profondeur. Ses lèvres vinrent trouver les siennes dans des baisers vifs et urgents, soufflant en même temps tout le plaisir qui s'éparpillait dans les draps défaits, son regard trouvant la même ferveur que dans le sien et qui constituait son seul point d'ancrage pour ne pas sombrer. Elle n'avait besoin que ça, finalement, que de savoir qu'il l'aimait éperdument et tout ce qu'il lui faisait ressentir se passait de mots parce qu'elle comprenait. Aelya le désirait, et la colère ou la rancœur s'affaibliraient toujours devant les sentiments amoureux qui la faisait rêver, virevolter dans leur univers qui était le leur pour l'éternité. S'abandonnant à lui dans un dernier gémissement, elle laissa le plaisir le plus pur la dominer, entendant le lit réduire dans ses grincements en même temps que la réduction de leurs ondulations.
Elle hocha la tête à sa remarque, acquiesçant le fait que leur ébat avait été vivifiant en lui rendant chacun de ses baisers, avant de légèrement rire à ce qu'il vint ajouter.
- Heureusement que j'ai pas besoin de ça pour te vouloir de cette manière, souffla-t-elle, enjoleuse.
Elle fit glisser ses doigts sur sa joue, se mordant la lèvre inférieure en entendant ses mots qui vinrent la faire fondre.
- Je pense toujours à toi, t'es toujours dans ma tête.
Plaçant la couverture sous ses bras, elle s'était tournée vers lui, fonçant légèrement les sourcils à sa remarque.
- Je veux pas que tu te fasses du mal bébé, ça sert à rien, répondit-elle en soupirant.
Parce qu'elle savait qu'il aurait vriller s'il l'avait fait, et que ça n'aurait rien changé à sa réalité.
- Je fais tout pour qu'on s'en sorte le plus vite possible. Et je crois même que si j'arrive à avoir plus, je nous paye un autre week-end, avoua-t-elle. Je suis vraiment trop nulle pour les surprises, j'aurais pas pu m'empêcher de t'en parler de toute manière parce que j'adore te voir excité, dans tous les sens du terme, s'amusa-t-elle.
Elle réfléchissait, souriante.
- J'ai déjà accompli trop de choses avec toi. Me mettre en couple, et habiter avec mon copain duquel je suis tombée amoureuse pour la première fois, puis j'ai visité une ville que j'avais jamais vu. Je me suis jamais mis autant en colère avec les autres femmes aussi, mais on passera ce détail, rigola-t-elle.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya) Mer 19 Déc 2018 - 0:25
Niels savait que les mots pouvaient faire aussi mal que des coups physiques, surtout lorsqu'ils provenaient des lèvres de la personne que l'on pouvait aimer. Ils étaient passés par là de nombreuses fois, parvenant à se toucher, à s'atteindre avec des paroles. C'était sûrement parce-qu'avant de tomber amoureux, Niels utilisait les mots comme mécanisme de défense, usant de son habileté à toucher là où ça pouvait faire mal, considérant que c'était parfois plus fort que d'user de ses poings. Mais il avait trouvé une partenaire redoutable en Aelya, comprenant rapidement qu'elle aussi, elle avait le moyen de le faire plier. Dés le début, il avait compris qu'ils étaient pareils, cherchant à se protéger comme ils le pouvaient quitte à faire mal, quitte à abattre ce qui pouvait se mettre sur leur chemin. Et c'était ce qu'ils avaient tenté de faire l'un avec l'autre dans les prémices de leur relation, avant qu'ils ne comprennent que tout ça était vain puisqu'ils ne pouvaient marcher que lorsqu'ils étaient ensemble. Aujourd'hui, les sentiments étaient profondément ancrés, le marquant définitivement, et évidemment, lorsque le vent tournait et que l'orage menaçait de gronder, les blessures n'étaient jamais bien loin. Mais à chaque fois, ils avaient trouvé la force de se relever, en se prouvant qu'ils valaient plus que ça, qu'ils étaient plus importants que leurs peurs qui cherchaient sans cesse à les faire douter. Son cœur battait pour le sien et il voulait qu'elle puisse le percevoir à chaque fois que son torse venait à la rencontre de sa poitrine, liant leurs peaux réchauffées par la passion et le désir. Niels lui donnait toujours un accès libre à son âme lorsqu'il lui faisait l'amour, souhaitant qu'elle puisse lire à travers ses iris, qu'elle puisse comprendre à quel point elle lui importait. C'était eux contre le reste du monde, et ce soir, il le ressentait plus que jamais. Il s'était penché vers elle pour presser ses lèvres contre les siennes une dernière fois, dans un échange amoureux, son souffle se percutant au sien. Les yeux brillants, il lui adressa un faible sourire, déposant un baiser sur sa joue avant de défaire son emprise pour se remettre à sa place, cherchant encore sa respiration. « On serait obligés d'abuser des embrouilles. Et entre nous, on sait très bien que c'est préférable qu'on évite ça. » Dit-il, lâchant un léger rire en faisant référence à leurs deux caractères explosifs. Dans tous les cas, il fallait être sacrément maso pour avoir un penchant pour les disputes. « Me laisse plus jamais seul comme ça. Tu sais à quel point j'peux imaginer des trucs. » Souffla-t-il, glissant ses doigts sur les siens, posés sur sa joue. Ses doutes l'avaient rendu fou, lui faisant croire tout et n'importe quoi, s'alliant à ses peurs pour lui faire perdre les pédales. « Je voulais voir ce qu'il y avait de si spécial là-bas qui puisse t'arracher à moi. » Avoua-t-il, l'air pensif, sachant pertinemment qu'il s'était trompé depuis le début, parce-que si elle partait, c'était surtout pour qu'ils puissent se retrouver plus rapidement. Ses paroles illuminèrent ses yeux, effaçant soudainement tous les doutes qui avaient pu l'envahir et parasiter son esprit. « Faut être vraiment cinglée pour vouloir repartir après ce qu'il s'est passé. » Dit-il, un air joueur sur les lèvres, s'approchant doucement de son visage pour frôler les siennes. « Et toi je crois que t'es vraiment pas nette... » Murmura-t-il, l'air amusé, attrapant ses lèvres pour lui délivrer un baiser plus appuyé, souriant à son jeu de mots plutôt pertinent vu la situation. « Je bosserai plus pour participer, y'a pas de raison que ça soit que toi qui doives te tuer au boulot. » Dit-il, enjoué à l'idée de s'échapper de nouveau avec elle, loin de cette réalité qui était parfois cruelle. « On revient de loin mon amour. Mais je sais que j'aurais jamais pu être aussi heureux sans toi. Je regrette rien, même pas les conneries que j'ai pu faire avant toi, parce-que ça a fait de moi qui je suis, le type assez fêlé avec qui t'as décidé de passer ton temps. » Dit-il, les yeux rivés sur le plafond, cette moue à la fois rêveuse et amusée sur le visage en repensant à leur histoire. « Heureusement que t'existes... » Souffla-t-il, ses doigts venant chercher les siens lentement, les nouant autour des siens.
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Sujet: Re: the world could be ours tonight (aelya)