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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 don't let the sun go down on me (aelya)

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MessageSujet: Re: don't let the sun go down on me (aelya)   don't let the sun go down on me (aelya) - Page 2 EmptyJeu 27 Déc 2018 - 13:46

Elle n'aimait pas qu'il porte à lui seul la culpabilité alors qu'elle aussi, elle avait dépassé les limites en lui disant ces mots, sans se soucier de leur valeur ni de leur importance, les balançant à son coeur qu'elle aimait tant entendre battre contre elle, et dont son absence avait remplit ses nuits, la plongeant dans un silence assourdissant qui avait terni son sommeil, le rendant agité, révolté, dont sa main avait plusieurs fois cherché la sienne, à la place qu'il avait déjà occupé, sans succès, lui rappelant ce qu'elle avait fait. La réalité la prenait à la gorge alors que sa conscience lui sommait de le retrouver pour s'expliquer, ne tenant pas compte du fait qu'elle était toujours énervée, altérée par ses pensées. Elle n'avait pas pu le revoir dans cet état parce qu'elle n'aurait jamais voulu prendre le risque que leurs explications ne débouchent sur une rupture définitive, sachant pertinemment qu'elle ne se mesurait pas quand la rage était de la partie, et qu'elle pouvait tout faire exploser. C'était dans ses cordes, la destruction, et auprès de Niels, elle avait appris à créer, à réparer ce qui était endommagé comme pour se donner à elle-même et à lui un nouveau souffle de vie.

- Je m'en remettrai,
avança-t-elle pour le rassurer.

Parce qu'elle savait que personne n'était parfait, et surtout pas elle. La seule solution à leur impasse était leur dissolution, et ça n'en était pas une non plus, puisque Aelya sans Niels n'existait pas dans son esprit, comme si son identité était directement relié à la sienne, et la simple idée de subir une nouvelle rupture la mettait à plat, même si elle savait qu'ils l'avaient frôlés de peu.

- Moi aussi je te fais du mal sans le vouloir. J'ai jamais pensé que ça prendrait ce genre d'ampleur... Mais, je me surprends tous les jours depuis que je suis avec toi,
ajouta-t-elle en soupirant.

Elle aimait la personne qu'elle était dans ses bras, et elle détestait aussi celle qu'il lui renvoyait en effet miroir lorsqu'elle pouvait voir son reflet dans ses yeux lorsqu'elle était énervée. Elle comprenait aisément que ça faisait parti des effets secondaires de l'amour qu'elle lui portait, et qu'ils seraient toujours présent tant qu'elle l'aimait de cette manière, passionnément. Son coeur loupa un battement à ce qu'il vint ajouter, détestant l'image qu'il avait de lui-même et qui était bien loin de celle qu'elle avait en tête. Infiltrant ses doigts dans les siens plus fermement pour lui montrer qu'elle tenait à lui, à eux, elle chercha ses yeux afin qu'il puisse y lire tout ce qu'elle pouvait passer sous silence.

- Sans toi, y'a plus rien. Avant toi, y'avait rien non plus. T'es ma raison de vivre. Tu m'apportes tout ce que j'ai besoin, sinon je serais pas revenue. A côté de tout ça, tu m'offres tellement de bien-être. J'aurais jamais pu en espérer autant mon amour, j'ai jamais été aussi heureuse depuis que je te connais, même avec nos disputes. Tu sais le faire, tu l'as toujours su, et je t'en serais toujours reconnaissante,
le rassura-t-elle tendrement.

Elle l'aimait à en crever, et elle ne pouvait rien faire pour changer ça. Elle culpabilisait de l'avoir mis dans un tel état d'incertitudes à cause de ce qu'elle lui avait dit et qu'elle ne pouvait plus retirer. Elle sentit une vague de frissons la submerger quand elle sentit la chaleur de ses doigts sur sa cuisse, retrouvant ce qui lui avait tant manqué. Elle hocha légèrement la tête, tendant légèrement la nuque pour le regarder, s'imprégner de ses traits dont elle était toujours follement amoureuse alors que son visage s'était collé contre le sien.

- J'ai bien compris que ma place était ici avec toi,
répondit-elle.

Elle se redressa peu de temps après lui, le suivant dans leur chambre, avant de le regarder sortir ses affaires. Aelya attrapa sa main pour venir contre lui, passant ses bras autour de son corps. La brune respirait son parfum, appréciant le tumulte qu'elle sentait au travers de sa poitrine alors qu'elle avait logé sa tête contre son torse.

- Trop long,
renchérit-elle en soupirant. Tu me pardonnes ? Demanda-t-elle en plantant son regard dans le sien. Je sais que je pourrais jamais rattraper ce que je t'ai dit mais... Mes sentiments pour toi sont toujours là. Ils changeront jamais.
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grand kangou
Levi Wheeler
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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: don't let the sun go down on me (aelya)   don't let the sun go down on me (aelya) - Page 2 EmptyJeu 27 Déc 2018 - 14:49

Il n'avait plus le droit de réagir comme ça maintenant qu'il était en couple, il s'en était rendu compte sûrement trop tard, et c'était toujours comme ça que les choses se passaient. Les regrets étaient toujours la conséquence d'une erreur, et la sienne avait été de déroger à certaines règles, celles qui impliquaient la confiance de sa petite-amie. Il était plutôt clair qu'il avait eu le temps de réfléchir à tout ça depuis qu'Aelya avait déserté, le confrontant à son reflet qu'il n'aimait pas voir lorsqu'il savait ce qu'il avait fait. Pourtant, il avait eu les clés en main, et pour une fois, il aurait pu prendre la bonne décision en attendant qu'Aelya vienne à faire le point sur sa relation avec Charlie, la laissant doucement revenir à la raison. Comme d'habitude, c'était son impulsivité qui avait parlé en premier, lui faisant totalement oublié qu'il pourrait blesser le cœur de celle qu'il aimait. Il baissa les yeux à sa remarque, comprenant qu'ils n'avaient de toute façon tous les deux pas le choix que d'essuyer les blessures s'ils voulaient faire perdurer le lien qui les unissait. Parce-qu'il était clair que ce n'était ni la première, ni la dernière fois qu'ils se feraient du mal. Il savait exactement ce que ses mots signifiaient, puisque comme elle, il faisait face à ce déferlement de sentiments qu'il arrivait plus ou moins bien à gérer. Pourtant, la volonté de la rendre heureuse ne manquait jamais à l'appel même si la plupart du temps, le résultat n'était jamais ce qu'il souhaitait. « Je sais que tu le fais pas exprès. On est pareils, on est une équipe de bras cassés... » Ajouta-t-il, presque sur une note nostalgique, reprenant ces quelques mots qu'elle avait utilisé pour les décrire au début de leur relation et qui n'avaient jamais quitté son esprit. C'était presque un cercle vicieux, cette façon qu'ils avaient de se pousser l'un et l'autre à bout, jusqu'au déchirement inévitable. La plupart du temps, ils parvenaient à s'en sortir, par la force de leurs sentiments, mais Niels craignait que cette volonté ne s'essouffle avec le temps, comme elle l'avait déjà subi auparavant, ne leur laissant pas d'autre choix que de séparer leurs chemins. Il releva les yeux vers elle lorsqu'elle reprit la parole, s'imprégnant de l'amour qu'il pouvait encore y discerner alors que ses doigts se liaient aux siens pour ne plus jamais les lâcher. Elle ne se rendait sûrement pas compte d'à quel point ses mots lui faisaient du bien, caressant son âme en manque de douceur, de la sienne. « Je vais faire de mon mieux pour continuer. J'veux pas te voir heureuse avec un autre, je pourrais pas le supporter. » Elle était sûrement là, la pire de ses craintes. Celle de savoir que si ce n'était pas lui qui était capable de faire naître des sourires sur ses lèvres, il y aurait sûrement un autre être dans ce monde capable d'y arriver. C'était égoïste, il le savait, mais il ne pourrait pas accepter la voir se sauver dans une autre étreinte. Il appréciait la chaleur de son souffle contre lui, amenée par la proximité de leurs visages alors que ses murmures vinrent se faufiler jusqu'à son oreille. Il finit par faire ce qu'il avait en tête, ne voulant plus voir dans son champ de vision ce sac qui lui inspirait le départ, souhaitant l'effacer de son esprit maintenant qu'elle lui était revenue. Il n'avait pas pu s'empêcher de la prendre dans ses bras suite à ça, voulant sceller une bonne fois pour toute cet épisode dramatique qui l'avait épuisé, se régénérant contre elle où son parfum lui rappelait combien elle lui avait manqué. « C'est à moi de te demander ça. » Murmura-t-il, insistant sur le fait que c'était à lui de lui présenter ses excuses. « Je m'en remettrai aussi. Le plus important, c'est que tu sois là. » Affirma-t-il, posant ses lèvres contre son front en encadrant son visage avec ses mains. « T'étais repartie chez toi ? » Demanda-t-il, curieux de savoir où est-ce qu'elle avait logé pendant tout ce temps. « J'ai déjà vécu ici longtemps tout seul mais depuis que t'as emménagé, ça me fait toujours bizarre de me retrouver sans toi. » Avoua-t-il, constatant qu'il n'était plus habitué à un quotidien sans elle.

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MessageSujet: Re: don't let the sun go down on me (aelya)   don't let the sun go down on me (aelya) - Page 2 EmptyJeu 27 Déc 2018 - 15:47

Ils apprenaient tous les deux de leurs erreurs, tentant d'essayer de scinder leurs choix avec leurs concessions, essayant de trouver leurs marques dans toutes ses choses qu'ils vivaient et qui étaient inédits pour eux deux. Aelya n'avait jamais fait attention à la portée de ses mots, ou même à la conséquence de sa colère sur les autres, jusqu'à Niels. Sa peine était la sienne, et elle ne pouvait s'empêcher de se toucher viscéralement lorsqu'elle daignait le faire avec lui, créant des plaies dans son coeur qui apparaissaient à la même place dans le sien. D'une manière ou d'une autre, ils étaient toujours connectés, que ce soit dans le pire comme dans le meilleur, même si elle aurait bien évidemment désiré laisser les bons côtés prendre plus d'ampleur jusqu'à envahir les mauvais côtés afin de les détruire. C'était utopique, surtout pour eux. S'il était évident qu'ils connaîtraient encore des bas, Aelya craignait qu'ils ne deviennent de pire en pire, les épuisant, les amenant seulement à voir un arrêt dans leur relation. Elle savait une chose ; si elle le perdait, elle se perdrait avec lui, parce qu'il partirait avec son âme, son coeur, et il ne restait qu'une coquille vide se balançant au travers d'une vie éteinte et insipide. Aelya ne pût s'empêcher de légèrement sourire à ses mots, les mêmes qu'elle avait déjà utilisé pour les qualifier et dont l'image lui revenait à l'esprit dans une douceur infinie, apaisant ses sens.

- Je l'aime bien notre équipe de bras cassés, contre toute attente, elle va plus loin que prévue,
répondit-elle, tentant d'ajouter de l'optimisme dans leur conversation.

Parce que ça n'avait jamais été gagné. Depuis le départ, ils étaient tous les deux partis avec des points en moins, et leurs ressemblances faisaient aussi partie intégrante de leurs faiblesses. Ils avaient tous les deux peur de la proximité à cause de l'abandon que cela pouvait provoquer, ils avaient tous les deux un passé sentimental qui n'était pas des plus rassurants, et une histoire des plus tumultueuses, mettant en avant leur instabilité émotionnelle. Et pourtant, ils étaient toujours ensemble, même si c'était compliqué, ils tenaient debout, dansant au bord du gouffre en essayant de se sauver mutuellement de leurs craintes. Elle secoua la tête à ses mots, persuadée que personne d'autre que lui ne pouvait assurer le rôle de son bonheur personnel.

- Ca peut pas arriver. Et je laisserais jamais ça arriver, y'a personne qui le fait aussi bien que toi, et j'aimerai bien pouvoir avoir ton talent, moi aussi, et te faire sourire plutôt que de te faire souffrir,
avoua-t-elle tristement.

Il monopolisait toutes ses pensées, prenant trop de place au milieu de sa destinée qu'il rendait beaucoup plus agréable et il n'y avait aucune possibilité que quelqu'un ne vienne s'infiltrer à sa place, parce que le bonheur qu'elle ressentait avec lui n'avait aucun artifice, il était réel, coloré, animant le ciel de sa vie de pleins d'étoiles aussi brillantes les unes que les autres, dont celles-ci ne répondaient qu'à son prénom. Elle avait savouré ce moment de tendresse où leurs souffles s'étaient rapprochés en même temps que leur corps, dans une volonté de se soigner l'un contre l'autre. Elle ne broncha pas quand elle le vit débarrasser ses affaires, comprenant dans son geste son désir faire table rase de cette dispute. En un mouvement, elle se blottit contre lui, percevant son contact qu'elle ne voulait plus lâcher. Elle acquiesça à ses mots, partageant le même avis que lui : le plus important, c'était leur retrouvaille.

- Me laisse plus partir. Je fais n'importe quoi en plus quand t'es pas là, ajouta-t-elle, dépitée. Et... T'as rien fait de mal, mise à part le fait de me cacher ça. Je sais que t'irais pas jusqu'à me tromper. Mais j'ai réagi de manière complètement extrême, et j'aurais du simplement me calmer avant de te parler de ça.

Elle disait ça comme si la solution était simple à mettre en place. Ca l'était pour d'autres, mais pour elle, c'était quelque chose qui demanderait du temps même si elle préférait se blâmer, prenant conscience qu'elle l'avait bien trop blessé. Elle planta son regard dans le sien quand il vint déposer un baiser sur son front et qu'il vint encadrer son visage avec l'aide de ses mains.

- Ouais, je suis pas allée bien loin. Comme j'avais plus de lit, j'ai dormi avec mon ancien coloc...
Lança-t-elle, tentant de rester sérieuse en prenant un air détaché.

Elle sourit légèrement en percutant son regard, décidant de mettre fin au supplice.

- J'avais toujours mon lit. Donc j'ai dormi dedans, et seule je précise. Désolée, c'était trop tentant,
ajouta-t-elle, amusée.

Aelya venait de se rendre compte qu'elle n'avait pas même pas informé Niels au sujet de son logement. Prenant un air plus sérieux, elle se mordit la lèvre inférieure, accablée par toutes les conneries qu'elle avait faite.

- J'aurais du te le dire, pour pas que tu t'inquiètes trop, j'fais vraiment tout à l'envers...
soupira-t-elle, exaspérée par sa propre personne.

Elle comprit directement la valeur de ses mots parce qu'elle ne pouvait jamais s'habituer à la solitude qu'il laissait derrière lui.

- J'ferai en sorte de rester toute ma vie avec toi, je te le promets. Parce que moi aussi, j'ai plus l'habitude, je me sens perdue sans toi. Même dans mon propre appart.


Aelya l'attira au plus près d'elle, resserrant son étreinte autour de lui.

- Embrasse-moi,
murmura-t-elle comme une supplication.


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MessageSujet: Re: don't let the sun go down on me (aelya)   don't let the sun go down on me (aelya) - Page 2 EmptyJeu 27 Déc 2018 - 16:55

C'était ancré en eux, ils n'étaient peut-être pas les plus doués en ce qui concernait les sentiments et les comportements à adopter dans une relation, mais ils étaient voués l'un à l'autre, faits pour s'aimer au-delà de toute frontière, même celles qui dépassaient le réel. Niels pouvait se priver d'absolument tout si c'était la seule chose à faire pour rester avec elle et lui faire comprendre qu'elle représentait tout ce dont il avait besoin pour fonctionner. La distance lui faisait perdre pieds, le confrontant à la solitude qui ne manquait jamais de l'accabler dés lors qu'ils décidaient de prendre leur distance l'un avec l'autre. Ce n'était jamais une bonne solution et peut-être qu'un jour, ils finiraient par le comprendre. Rien qu'à en voir l'état dans lequel ils se trouvaient après cette semaine passée l'un sans l'autre suffisait à faire comprendre qu'ils n'étaient pas faits pour vivre séparément. Un sourire étira légèrement ses lèvres lorsqu'il entendit ses mots, hochant la tête en pensant au fait qu'ils s'en sortaient mieux que prévu, déjouant sûrement les pensées qui avaient été établies quant à la durée de leur relation. « Elle cache beaucoup de talents faut croire. » Dit-il, dans la même lancée, pointant du doigt le fait qu'ils étaient passés par bien des états avant de se rendre compte de l'importance de leurs sentiments et de l'authenticité de ceux-ci. Parce-qu'il n'aurait jamais pensé expérimenter un amour aussi pur, aussi vrai pour une seule et unique personne, lui qui avait toujours reculé devant ce genre de relation qui ne lui inspirait pas confiance. Finalement, il avait trouvé son âme-sœur et il admettait volontiers que c'était la meilleure chose qui lui soit arrivée. Il fut rassuré de comprendre qu'il avait sa place pour toujours au creux de son cœur, appréciant de savoir qu'elle ne pouvait convenir qu'à lui, comme celle qu'occupait Aelya. Il secoua instinctivement la tête à ses mots qui rabaissaient sa capacité à le rendre heureux, souhaitant qu'elle balaye ce genre de pensées de sa tête parce-qu'elles n'avaient aucun sens pour lui. « Dis pas ça bébé, c'est pas vrai. La pire chose qui puisse m'arriver, c'est que tu décides de partir. Si tu restes avec moi, j'peux que être heureux. » Répondit-il, maintenant son regard pour la convaincre de ses mots qui ne pouvaient pas être plus sincères. Il lui avait confié sa vie, son cœur et même s'il s'avérait que la tâche était loin d'être facile, Niels ne doutait pas du fait qu'elle puisse continuer de le satisfaire comme elle le faisait depuis bien longtemps. Son corps s'était considérablement rapproché du sien, leurs lèvres tout près de se rencontrer avant qu'il ne décide de s'occuper de ses affaires. Bien trop envieux de la sentir contre lui, il n'avait pas pu résister à l'envie de l'enlacer dans une étreinte qui se voulait réparatrice après les mots trop blessants qu'ils s'étaient échangés. « Je suis pas sûr qu'on aurait pu éviter ça. Même si je t'en avais parlé. » Ajouta-t-il, conscient que l'erreur avait été commise au moment où il avait pris la décision de parler à Charlie sans l'accord d'Aelya. Son regard s'était soudainement transformé lorsqu'elle lui répondit qu'elle avait passé ses nuits avec son colocataire, sentant les prémices d'une indignation grandir en lui avant qu'elle ne mette fin à sa plaisanterie, le faisant souffler de soulagement. « T'aimes trop me provoquer, ça a pas changé. » Dit-il, répondant à son sourire amusé, presque moqueur. Il baissa un instant les yeux à ce qu'elle ajouta, incapable de cacher qu'en effet, il s'était inquiété pour elle, si bien qu'il avait du la harceler de messages pour s'assurer de sa sécurité. « T'auras plus à te poser des questions la prochaine fois, parce-que je te laisserai plus partir. » Souffla-t-il, captant son regard qui se voulait plus tendre, alors qu'il sentit son cœur fondre aux mots qu'elle ajouta. Une vague de frissons vint l'envahir à ce qu'elle lui demanda, alors qu'il crevait d'envie de répondre à cette envie qu'il partageait, même s'il avait encore en tête le dernier échange de leurs lèvres et le rejet des siennes. Croisant son regard, il laissa sa main se poser contre sa joue, souhaitant écouter ce que lui criait son cœur depuis l'instant où elle l'avait retrouvé. Sans plus attendre, il pressa ses lèvres contre les siennes, fermant les yeux pour profiter de ce contact dont il était incapable de se priver. « Je t'aime. » Murmura-t-il, entre deux baisers, ne lui laissant pas le temps de lui répondre, ses lèvres venant de nouveau chercher les siennes dans un baiser plus passionné. « Ça m'a manqué... » Avoua-t-il, ses iris dilatées détaillant sa bouche avant de mordiller sa lèvre inférieure.

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MessageSujet: Re: don't let the sun go down on me (aelya)   don't let the sun go down on me (aelya) - Page 2 EmptyJeu 27 Déc 2018 - 17:53

Le soir de leur rencontre, elle avait cherché l'oubli dans son étreinte, dans le creux de ses caresses expertes qui avaient ouverts la porte au rêve, juste le temps d'une nuit pour que son coeur ne vienne à s'apaiser contre la chaleur d'un corps qui lui avait plut. Puis, à partir de là, elle avait arrêté de chercher l'oubli, elle l'avait voulu juste lui, pour qu'il vienne justement à s'incruster dans son esprit afin de garder à chaque fois un souvenir de son être. Elle aurait du se douter, qu'à partir de là, sa vie en avait été chamboulée. Mais happée par l'aura qu'il dégageait, elle avait voulu prendre le risque de le laisser entrer, toujours plus en profondeur, jusqu'à atteindre son âme qu'elle avait fini par lui donner. Et maintenant, à chaque fois qu'elle le quittait, c'était comme si elle partait en oubliant quelque chose d'important, de vital, son oxygène qu'il possédait avec lui. Elle avait longtemps erré seule, dans son royaume de glace, se confinant derrière un mur qui la protégeait des blessures, mais qui l'empêchait aussi de vivre pleinement sa vie. Parce qu'elle comprenait, avec Niels, qu'il n'y avait pas de lumière sans les ténèbres, et que les deux étaient donc étroitement liés et concordaient ensemble. Plus l'espoir était vif, plus la chute était rude. Même si elle avait donné cette impression lors de leur dispute, jamais elle ne regretterait sincèrement ce qu'ils possédaient tous les deux, cette chose qu'on ne pouvait pas leur enlever. Aelya avait donc sourit tendrement à sa réponse, hochant la tête à cette vérité qu'elle partageait, parce qu'elle avait cru en eux dès le départ. Elle n'avait pas pu faire autrement, de toute façon, parce qu'elle s'était sentie attirée par lui intensément, ne pouvant qu'avoir le choix d'avancer et non de faire marche arrière. Si elle avait eu ce choix, elle ne l'aurait dans tous les cas pas fait. Elle déposa un baiser sur sa joue à ses mots rassurants, consciente que pour lui comme pour elle, le mieux était de rester ensemble, sa main accrochée à la sienne dans la même unité.

- C'est tout ce que je veux aussi, on y arrivera, je crois en nous,
avança-t-elle, les iris perlant d'espoir.

Cette semaine à se morfondre dans ses draps dès lors qu'elle sortait du travail lui avait au moins signifier une seule chose : elle ne pouvait pas vivre sans lui, et tout essai était voué à l'échec parce que son coeur s'y opposait. Et même là, en étant tout près de lui, il lui manquait encore, sentant ce sentiment atroce couler dans ses veines, celui de ne pas se jeter dans ses bras comme elle voulait le faire pour ne pas prendre le risque de se voir rejeter après toute la souffrance qu'elle lui avait infligé. Dans son étreinte, au milieu de leur chambre qui avait repris une allure plus complète, habillée par leurs deux êtres, elle désirait continuer à le toucher, pour lui montrer qu'elle l'aimait, qu'elle n'était pas grand chose sans lui. Elle soupira tristement à ses mots, sachant pertinemment qu'il avait raison, parce qu'il la connaissait mieux que personne, et qu'il était évident de réaliser qu'elle n'aurait jamais pu se calmer même s'il avait usé de franchise. Le provoquant dangereusement sur sa jalousie, elle avait sourit, satisfaite de pouvoir toujours s'amuser avec lui malgré le vent glacé qui avait dominé leurs échanges.

- Ca changera jamais, puis t'es trop doué là-dedans alors, j'essaye de te rattraper,
répondit-elle, joueuse.

Elle s'en voulait quand même, de ne pas l'avoir prévenu, d'avoir choisi de zapper chaque message qu'il lui avait envoyé pour ne pas craquer aussi vite, prenant conscience qu'elle avait continué de le faire souffrir bien après son départ.

- Non, puis, j'ai jamais eu envie de partir. Mais j'avais l'impression que c'était la seule manière de préserver ce qu'il nous restait,
lança-t-elle, d'un air désolé.

Il était possible que leur relation aurait pu voler en éclats si elle était restée, parce qu'elle aurait continué de l'achever, et de s'achever dans la même lancée. N'en pouvant plus de détailler ses lèvres sans se soumettre à leur douceur, elle lui avait demandé de l'embrasser, sur un ton qui se voulait urgent, désespérément amoureux, comme pour rattraper le baiser qu'elle avait manqué avant qu'elle n'explose. Fermant les yeux en sentant sa main sur sa joue, elle avait senti un flot de sentiments déchaîner son coeur quand il vint prendre possession de ses lèvres tendrement. Son regard lumineux croisa le sien quand il ajouta qu'il l'aimait, et elle n'eut que d'autres choix que de lui traduire la réciprocité de ses émotions par un échange plus long, plus passionné, plus pressé, comme dans une volonté de se nourrir de ses lèvres.

- T'as mis du temps pour m'embrasser, pour quelqu'un à qui j'ai manqué... Le taquina-t-elle, joueuse. J'ai pas arrêté de rêver de tes lèvres et de toi tout court, avoua-t-elle laissant son regard insister sur ses lèvres.

Elle prit place sur le lit, plantant son regard dans le sien en réfléchissant.

- Je crois que je vais aller lui parler,
lança-t-elle, faisant référence à Charlie. Je sais pas si ça va arranger les choses, on verra, mais j'imagine que si elle essaye de me rassurer, je pourrai au moins me détendre un peu. Parce que j'y arrive pas, soupira-t-elle, agacée.

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MessageSujet: Re: don't let the sun go down on me (aelya)   don't let the sun go down on me (aelya) - Page 2 EmptyJeu 27 Déc 2018 - 19:02

Prendre soin de leur relation était son seul objectif, celui de toute sa vie même, désirant la protéger des tempêtes qui s'amusaient à s'abattre sur elle pour la faire plier. Il donnerait son âme, sa vie, tout ce qu'il possédait pour continuer de l'aimer comme il le faisait, conscient que c'était encore la seule chose pour laquelle il pouvait se vanter d'être doué. Il voulait exceller dans ce domaine et être le seul à le faire, désireux que personne ne vienne entraver ce qu'il construisait avec Aelya. Et même si c'était un éternel recommencement, Niels savait qu'il passerait sa vie à remettre une à une les briques de leur fondation juste pour espérer la voir renaître, incapable de laisser le tout s'écrouler devant ses yeux. Lorsqu'il avait rencontré Aelya, il avait su que ça ne serait sans doute jamais facile, parce-que leur similarité faisait qu'ils partageaient les mêmes craintes, et donc les mêmes façons de s'en protéger. Pour autant, Niels n'avait jamais douté de leur capacité à s'aimer, voyant à quel point ils accepteraient d'y laisser leur peau quand il s'agissait de se battre pour eux deux. Ses mots le confortèrent dans l'idée qu'ils étaient toujours sur la même longueur d'onde, la flamme de l'espoir reprenant de plus belle en lui alors qu'il l'avait pensé éteinte à tout jamais. Il esquissa un léger sourire à son baiser sur sa joue, appréciant ce moment de tendresse qui contrastait avec la dureté de leur précédent échange. Il sentait que l'ambiance s'était adoucie, chassant la peine qui avait ancré les murs quelques jours auparavant. Et c'était dans ce flot d'amour qu'il désirait vivre, son corps de nouveau rassuré au contact du sien qui lui donnait tout ce dont il avait manqué, ses bras l'entourant comme dans un désir de protéger ce qu'il avait de plus cher au monde. Rejoignant son regard joueur, il n'avait pas pu s'empêcher de lâcher un léger rire, comprenant que leur complicité n'avait pas bougé d'un poil. « Ça me dérangeait pas d'avoir l'exclusivité mais bon... je le mérite bien aussi. » Dit-il, feignant de se plaindre alors que c'était simplement un très juste retour des choses, lui qui prenait souvent un malin plaisir à attiser sa jalousie. Il hocha la tête à ce qu'elle ajouta, comprenant sa position même s'il aurait préféré qu'ils ne soient pas obligés d'en arriver là pour protéger les restes de leur relation. « Je t'ai pas rattrapé non plus, t'as pas à te sentir coupable. » Souffla-t-il, souhaitant amoindrir le poids qui pesait sur ses épaules en lui faisant comprendre qu'il avait aussi ses torts. Désirant effacer tous ces souvenirs douloureux, il avait finalement répondu à sa demande, l'embrassant longuement après ces jours où il avait suffoqué loin de son souffle réparateur. A peine eut-il rompu le premier baiser qu'il s'élança de nouveau contre ses lèvres, se délectant de leur douceur qui ne cessait jamais de le rendre complètement accro. « C'est parce-que je voulais que tu t'en souviennes... » Répondit-il, d'un air joueur, conscient que le manque était un bon moyen pour qu'ils se retrouvent de manière passionnée, comme c'était toujours le cas entre eux. Il se mordit la lèvre à ses mots, percevant la même flamme dans ses yeux lorsqu'elle parcourait son visage. « C'est de la torture de rester loin de toi. » Dit-il, replaçant une mèche de cheveux en même temps que son regard, amoureux, valsait sur son visage. Il la laissa prendre place sur le lit, terminant de fermer l'armoire avant de tourner les yeux vers elle lorsqu'elle reprit la parole, satisfait de savoir qu'elle souhaitait arranger la situation même si ça lui coûtait. « C'est une bonne chose mon amour. J'crois que vous avez beaucoup à vous dire, ça peut que vous être bénéfique. » Ajouta-t-il, la confortant dans son idée. Il avança de quelques pas pour rejoindre le lit à son tour, se glissant sans trop de surprise au-dessus de sa petite-amie, ses lèvres rejoignant son cou. « En attendant que ça arrive, moi j'peux essayer de te détendre. » Murmura-t-il, d'une voix charmeuse, déposant une multitude de baisers au niveau son cou, sa mâchoire, avant de se diriger vers sa poitrine puis son nombril, sans pour autant la débarrasser de son t-shirt. « Ça fonctionne ? » Souffla-t-il, joueur, relevant légèrement son vêtement pour établir un contact avec sa peau qu'il parsema de baisers vifs.

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MessageSujet: Re: don't let the sun go down on me (aelya)   don't let the sun go down on me (aelya) - Page 2 EmptyJeu 27 Déc 2018 - 20:00

Aelya avait appris à respirer à ses côtés, elle qui n'avait jamais vraiment su extirper toutes ses craintes qui auraient finis par la noyer dans son propre organisme, l'attirant vers le néant dans lequel la main de Niels l'avait secouru, alors qu'elle s'était accrochée à lui à corps perdu, n'ayant plus aucune envie de savoir à quoi ressemblait la vie, l'avenir, le monde sans lui parce que tout ça ne lui disait rien s'il n'y participait pas. En perpétuel fusion, elle s'était liée à lui de manière à enchevêtrer leur existence pour qu'elles ne fassent plus qu'une, et dès lors qu'elle s'en échappait, elle avait l'impression de vivre hors du temps et de l'espace, confinée au milieu d'un univers parallèle qui semblait irréel en son absence. Ça faisait quelques mois qu'ils se connaissaient et ça faisait donc aussi quelques mois qu'elle profitait du cadeau qu'était sa vie, désirant en profiter le plus possible maintenant qu'elle y avait trouvé son but. À chaque fois qu'ils se quittaient même pour quelques jours, elle avait l'impression de le re-découvrir comme s'ils s'étaient perdus de vue pendant des siècles, admirant chacun de ses traits qui s'étiraient dans un sourire communicatif, chaque caresse qu'il lui offrait et qui réveillait des centaines de frissons à l'intérieur de sa peau, avec la seule volonté de ne jamais tout gâcher parce qu'elle se savait doté de ce don, de cette malédiction qu'elle avait souvent usé pour se protéger et qu'il lui faisait défaut pour la même raison, parce qu'il mettait une barrière avec le monde, limitant les rapprochements, choses qu'elle voulait ne jamais voir s'arrêter avec Niels.

- L'exclusivité, rien que ça ? T'es pas assez sage pour ça. Tu le seras jamais assez, alors je vais pouvoir me venger un peu, ajouta-t-elle, malicieuse.

L'air de rien, même si elle faisait toujours en sorte de ne jamais le brusquer vivement, gardant en tête que ce n'était pas le but, elle aimait le savoir un peu inquiet ou jaloux, parce que ça lui rappelait qu'il voulait la garder auprès de lui.

- Je sais pas si t'aurais pu, soupira-t-elle, consciente qu'elle ne lui avait pas rendu les choses simples. Mais ça m'a servi de leçon, je sais encore une fois que je suis une loque sans toi, et que le manque de toi me traumatise trop, ajouta-t-elle, ne désirant plus connaître cet effet.

Elle savait que ça pourrait se reproduire, qu'ils n'étaient jamais à l'abri de leur impulsivité mais celle-ci s'éteindrait aussi vite qu'elle était arrivée sous l'effet de cette envie viscérale de se retrouver. Elle avait rejoint ses lèvres dans un baiser qui s'intensifiait sous la passion qui brûlait dans ses veines, rapprochant leur deux corps d'autant plus près, collant sa poitrine à son torse où leur cœur se répondaient. Elle sourit amusé par ses mots habiles qui justifiaient très bien sa taquinerie.

- C'est réussi.

Le désir animait déjà son organisme en manque de sa dose de Niels, ne pouvant détacher son regard de ses lèvres qu'elle trouvait parfaite.

- C'est de la torture de pas pouvoir t'aimer sans avoir de problèmes, avoua-t-elle, le regard planté dans le sien, amoureux mais arborant une pointe d'inquiétude.

Sa contrariété avait rejaillit du tréfonds de son esprit, tentant d'y trouver une solution plus adaptée que la colère qui la faisait toujours tout plaquer, comme son amitié avec Charlie. Elle ne lui avait pas rendu les choses faciles mais en même temps, elle savait qu'elle avait abusé elle aussi.

- J'espère, je peux rien te promettre, grimaça-t-elle, confiant ses doutes vis-à-vis de son self control.

Un léger sourire sur ses lèvres, elle l'avait laissé venir contre elle, sachant pertinemment ce qu'il avait en tête, la même chose qui bousculaient ses entrailles quand elle le regardait.

- Tu peux toujours essayer, s'amusa-t-elle en laissant planer le doute.

Son cœur cognait déjà trop fort dans sa poitrine alors qu'il testait son désir de manière adroite, jouant avec sa peau. Elle chavirait complètement sous l'effet de ses gestes, se laisser glisser contre le lit afin qu'il accueillir son dos. Fermant les yeux pour tenter de se calmer, elle avait secoué négativement la tête à sa demande.

- Je suis trop tendue, t'y arriveras pas, c'est pas grave, ça arrive, lâcha-t-elle, le provoquant pour qu'il continue sur sa lancée.

Elle le testait elle aussi, et il fallait croire qu'au bout du compte, ils étaient tous les deux gagnants. Aelya laissa ses mains sur balader sur son torse, avant de tendre la nuque pour que ses lèvres n'atteignent son oreille, afin d'ajouter d'une voix charmeuse :

- Si tu savais que je rêverais de te faire si j'étais pas aussi stressée...
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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: don't let the sun go down on me (aelya)   don't let the sun go down on me (aelya) - Page 2 EmptyJeu 27 Déc 2018 - 21:35

C'était rassurant de penser que dans la pénombre de leur quotidien, dans les travers de leur passé tumultueux, ils avaient tout de même réussi à se laisser guider par cette lumière qui les avait rapproché l'un de l'autre. Finalement, même lorsqu'il semblait inexistant et imperceptible, l'espoir était quand même là, ancré quelque part. Pour Niels, c'était Aelya qui représentait son espoir, celui qu'il désirait porter en lui jusqu'à son dernier souffle, celui qu'elle amenait par le simple biais de ses lèvres qui se posaient sur les siennes et qui lui transmettait la réciprocité de ses sentiments. Il ne lui en fallait pas plus pour être totalement comblé. Il se plaisait à penser qu'Aelya ressentait toutes ces choses lorsqu'ils étaient ensemble, lorsqu'ils se promettaient de ne jamais s'abandonner au risque de se perdre, conscients qu'ils n'étaient jamais bien loin de tomber dans le fossé quand les doutes venaient effriter leur relation. Niels ne laisserait jamais Aelya lui échapper, c'était quelque chose d'inconcevable maintenant qu'elle avait marqué son âme au fer rouge, lui laissant une trace indélébile de son passage dans sa vie. Et il savait mieux que quiconque qu'ils devraient rester vigilants, comprenant que leur relation était vouée à flâner au gré des aléas de la vie, devenant parfois plus fragile lorsque les choses se corsaient et que les doutes s'installaient. « Je fais des efforts monumentaux pour être sage pourtant, j'suis presque déçu que tu ne t'en rendes pas compte. » Dit-il, sur le même ton, roulant des yeux pour feindre l'exaspération. Évidemment qu'il adorait la provoquer et que ça n'allait pas en s'arrangeant, parce-qu'il aimait savoir qu'elle le voulait dans son intégralité, fondant pour sa façon de vouloir le protéger de la menace extérieure. « T'étais... décidée à partir. Je savais qu'il y avait aucun moyen de t'arrêter. » Ajouta-t-il, haussant les épaules avec un sourire sans joie, préférant être honnête avec ce qu'il avait ressenti à ce moment précis. Il hocha la tête, ne souhaitant plus non plus qu'elle se laisse happer par ses doutes, parce-que partir ne faisait qu'apaiser la colère sans pour autant combler le vide que leur infligeait la distance. Il se mit à sourire contre ses lèvres lorsqu'elle lui reprocha le temps qu'il avait mis avant de succomber à ses lèvres, s'attendant bien évidemment à ce qu'elle lui fasse la remarque. Ses mains vinrent se nouer dans son dos alors qu'il profita des quelques instants de chaleur contre sa peau, savourant ce baiser qui avait le goût d'éternité. « N'arrête jamais de le faire, ok ? Même si c'est le bordel, je m'en tape du reste. » Dit-il, désirant qu'elle sache que rien ne pouvait les arrêter s'il savait qu'elle l'aimait encore. Les problèmes étaient minimes à côté de l'amour qui fleurissait en eux, c'était un fait dont Niels était convaincu. Il la rassura avec un sourire tendre lorsqu'il sentit les doutes ponctuer ses mots, comprenant que les choses n'allaient pas être simples mais que la simple volonté de faire un pas vers Charlie ne pouvait qu'être rassurant quant à la suite des évènements. « Fais le pour toi bébé, pas pour moi. » Ajouta-t-il, souhaitant lui faire prendre conscience que son amitié avec la brune était en jeu et que c'était sans doute ce qui importait le plus. Il avait voulu alléger la tension qui avait régné, ne résistant pas bien longtemps à l'envie de venir contre elle maintenant qu'il en avait le droit, ses lèvres lui délivrant toute l'affection qu'il souhaitait lui donner. Il s'amusa de ses paroles qui attisèrent son envie de continuer, relevant encore un peu plus son t-shirt pour dévoiler sa poitrine, ne pouvant s'empêcher de la dévorer du regard. « Je prends ça comme un défi. » Souffla-t-il contre sa peau, enlevant finalement son vêtement qui l'empêchait de faire ce qu'il voulait, ses mains venant bloquer ses poignets en même temps qu'il s'occupa de dévorer son cou descendant jusqu'à la limite de son jean. Il se sentit défaillir aux mots qu'elle ajouta, son envie se faisant soudainement plus urgente au travers de son jean, alors qu'il permit à son bassin de venir contre le sien, ondulant de manière presque imperceptible simplement pour égayer son désir. « Me dis pas ça bébé... tu me pousses encore plus à vouloir te déstresser. » Répondit-il, arquant un sourcil joueur avant qu'il ne se débarrasse à son tour de son t-shirt, restant en jean pour faire patienter ce moment de désir ultime, rejoignant ses lèvres qu'il embrassa sans aucune retenue.

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MessageSujet: Re: don't let the sun go down on me (aelya)   don't let the sun go down on me (aelya) - Page 2 EmptyVen 28 Déc 2018 - 5:27

Elle n'avait jamais envie de fuir de son plein gré parce pour une fois, auprès de Niels, elle se sentait complète et aimée. Si elle l'avait fait, c'était uniquement à contre coeur, pour tenter de ne pas laisser leur rancoeur mutuelle les dévorer pour ne laisser que les miettes de leur relation éparpillées sur le sol. Elle les aimait trop pour ça, et même dans l'instinct primaire de sa colère qui ne donnait lieu à aucune réflexion, l'amour arrivait toujours à percer les failles pour lui éviter la catastrophe, lui permettant de se replier pour espérer se réparer, et pour Niels, tenter de ne pas le faire sombrer dans le gouffre avide du désespoir.  Elle en était capable, comme lui l'était, possédant tous les deux ce pouvoir sombre qui s'apparentait à une arme de destruction massive. Et si elle venait à le détruire définitivement, c'était son coeur qui imploserait avec lui, parce qu'elle le suivrait jusqu'au bout, jusqu'à la fin des temps et du monde sans jamais daigner faire autre chose que de l'aimer. Elle était douée dans ce domaine même si elle continuait d'apprendre à gérer ces nouvelles choses qui lui tombaient dessus au jour le jour, tentant d'essuyer les échecs pour mieux s'en sortir par la suite. Aelya sourit en coin à sa remarque, amusée par son ironie.

- T'as l'air tellement déçu, je comprends ta douleur, vraiment, je sais à quel point tu te donnes du mal pour être sage, t'inquiètes pas que je prends en compte tes efforts,
le taquina-t-elle.

Elle adorait le provoquer, le tester, même si les retombées étaient parfois désagréables parce que ce n'était jamais sympathique d'éprouver de la jalousie, elle aimait se rendre compte qu'il tenait à elle comme elle tenait à lui. Aelya plissa les lèvres à sa remarque qu'elle ne pouvait contredire, sachant qu'il avait raison, qu'elle ne serait pas restée même avec toute la volonté du monde. L'amour qui envahissait ses cellules était incontrôlable, indomptable, même si elle tentait d'apprendre à le maîtriser en essayant de se maîtriser. Liée à lui dans son étreinte, elle pouvait ressentir tout ce qu'elle n'avait pu réaliser durant toute semaine, abrogeant le sevrage de sa peau qui avait été plus que compliqué mais nécessaire pour se retrouver. L'attirant contre elle pour lui offrir de l'affection par le biais de ses lèvres, elle avait hoché la tête à ses dires, consciente que tant qu'ils s'aimaient, il n'y avait rien qu'ils ne pouvaient pas surmonter.

- Je sais faire que ça de toute façon,
répondit-elle, tendrement.

Elle était satisfaite de pouvoir offrir tout ce qu'elle possédait à Niels, parce que c'était bien la première et dernière fois qu'elle se laissait attirer dans les méandres de ces sentiments bien trop puissants, persuadée que cela ne pouvait être effectif qu'avec lui et personne d'autre. Comme elle s'était apaisée à son contact, la raison s'éveillait en elle, la poussant à remettre en place une discussion avec Charlie, parce qu'elle comprenait qu'elle ne pouvait pas l'éviter indéfiniment, surtout si Niels la côtoyait, ce qui lui posait toujours un problème. Peut-être que le simple fait de mettre les choses à plat de manière calme et réfléchi pourrait les réunir à nouveau. Elle acquiesça à ses mots, en proie aux doutes, parce qu'en effet, elle ne savait pas pour qui elle voulait le faire même si elle ne pouvait nier que Charlie lui manquait.

Les pensées s'agitaient dans son esprit jusqu'à ce qu'il prenne l'initiative de venir contre elle, là où il s'amusait à intensifier son désir qui n'avait de cesse de se révéler à ses côtés. Elle savait qu'elle lui était complètement dévouée, mais elle aimait corcer la partie pour ne pas tomber dans ses bras trop vite, appréciant de le voir essayer de la torturer avec ses baisers qui colmataient les brèches à l'intérieur.

- Bon courage,
ajouta-t-elle, les yeux emplis de malice, désirant lui faire comprendre que ce ne serait pas gagné.

Parce que c'était aussi maintenant son défi, que de lui résister et de lui renvoyer ses coups avec autant de charme et de précision. Sa peau frissonna lorsqu'il retira son haut, sentant ses lèvres parcourir son corps alors qu'il avait bloqué ses mains, laissant son souffle plus bruyant traduire la chaleur qui s’éprenait d'elle. Sur le point de craquer sous l'effet qu'il lui provoquait, elle s'était amusée à le pousser à bout avec l'aide de ses mots, sentant l'envie de lui défaire son jean alors qu'elle sentait son bassin près du sien, trop proche du sien, mettant à mal le contrôle qu'elle voulait garder.

- C'est peut-être mon but...
Murmura-t-elle, captant son regard allumé en se mordant la lèvre inférieure.

Ses bras s'enroulèrent autour de sa nuque afin de posséder ses lèvres de manière fiévreuse, avant que les siennes ne descendent le long de sa mâchoire pour venir dans son cou qu'elle mordilla jusqu'à lui laisser une trace violacée. Puis, dans une grande sensualité, elle se redressa légèrement sans lâcher son regard, passant ses mains dans son dos pour dégrafer son soutien-gorge avant de faire lentement glisser les bretelles le long de ses bras pour le faire tomber, dévoilant sa peau nue.

- Je suis vraiment trop en manque de tes caresses et... De toi,
murmura-t-elle d'une voix brûlante.

Ses mains vinrent caresser son torse avant de venir s'attarder en dessous de la ceinture, où elle détacha son bouton avant de s'arrêter pour jouer avec sa patience.
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MessageSujet: Re: don't let the sun go down on me (aelya)   don't let the sun go down on me (aelya) - Page 2 EmptyVen 28 Déc 2018 - 9:22

Il y aurait toujours cette partie d'eux, cette impulsivité innée, prête à jaillir au moment opportun lorsque le danger se présenterait, ne leur laissant pas d'autre choix que d'essayer de se protéger avec ce qu'ils avaient. Et c'était souvent les mots qu'ils lançaient qui avaient le plus d'impact, ouvrant des cicatrices bien plus profondes, moins à l'abri des tourments amenés par l'amour qu'ils se portaient. C'était sans doute pour ça que Niels l'avait aussi laissé partir, parce-qu'il avait senti qu'elle n'avait aucun mal à s'infiltrer en lui, pour frapper là où ça faisait mal et qu'il était simplement incapable d'arrêter le processus de destruction. Finalement, c'était mieux comme ça, conscient qu'ils n'auraient tous les deux rien pu réparer s'ils avaient continué à se faire du mal de la sorte, jusqu'à ce que leur lien soit éternellement brisé. Parce-qu'il préférait encore la voir partir que de subir le traumatisme de savoir qu'il aurait pu arrêter les choses pendant qu'il était encore temps afin de sauver ce qu'ils restaient d'eux. Sa réponse le fit sourire, amusé de voir qu'elle rentrait dans son jeu. « Ça me rassure, parce-que je vois pas comment je pourrais être plus sage, tu vois. » S'amusa-t-il, faisant exprès d'insister sur cette sagesse pourtant inexistante, lui qui aimait beaucoup trop user de provocations pour voir des réactions naître sur ses traits qu'il connaissait par cœur. C'était quand ils se retrouvaient de cette manière, collés l'un à l'autre, comme si rien n'avait changé, qu'il comprenait aisément pourquoi Aelya était l'amour de sa vie. Parce-que peu importent les galères qu'ils subissaient au quotidien, ils trouveraient toujours la possibilité de trouver une brèche pour se retrouver, pour s'aimer. Comme si c'était à ça qu'était voué chaque combat. Niels laissait son cœur faire des siennes alors qu'il s'imprégnait de la tendresse de ses mots, l'enlaçant une dernière fois avant qu'elle ne rejoigne le lit. Ses draps, maintenant habillés par la présence de la brune, lui semblaient soudainement bien plus attirants qu'ils ne l'avaient été toute cette semaine. Sur cette note positive, il s'était glissé contre elle, comme un prédateur en chasse, ne désirant qu'Aelya comme seule proie. Son regard s'était illuminé à ses quelques mots qu'elle lui soufflait et qui avaient le don de décupler son envie de la détendre, son cœur battant de manière irrégulière tandis que ses lèvres glissaient avec envie contre son corps. Voir son corps se soulever où sa bouche passait lui provoquait des décharges au niveau de la poitrine, son désir s'enflammant alors que sa température corporelle grimpait. Rapidement, il revint à elle, répondant à ses lèvres de la même manière, sa respiration devenant bien plus saccadée quand elle s'amusa à marquer son cou. Il se redressa un instant, ses yeux accrochant les siens alors qu'elle se déshabilla avec une sensualité qui le faisait frémir, ne lui laissant pas d'autre choix que de parcourir son corps du regard avec envie. « Je sais pas comment j'ai fait pour tenir sans toi... » Souffla-t-il, un sourire en coin étirant ses lèvres qui ne tardèrent pas à parsemer les siennes de baisers. « Je crois qu'on n'a jamais tenu aussi longtemps d'ailleurs. » Ajouta-t-il, sur un ton presque étonné, sachant qu'ils ne s'empêchaient jamais de laisser parler leur désir. Se mordant la lèvre lorsqu'il sentit ses mains défaire l'attache de son jean, il s'affaira à en faire de même avec le sien, le faisant glisser le long de ses jambes sur lesquelles il entreprit un parcours de baisers, remontant lentement mais sûrement jusque son dernier vêtement. Et alors qu'il sentait son envie le foudroyer, la sonnette de l'appartement retentit au même moment, le faisant immédiatement relever la tête. Cachant son amusement par un air désolé, il se redressa, pouffant en voyant le regard d'Aelya. « Ouais... j'avais commandé une pizza avant que t'arrives. » Et forcément, le livreur avait eu du retard. Assez pour débarquer au pire moment, évidemment. Il se redressa, quittant la chambre à moitié déshabillé, les cheveux ébouriffés, pour récupérer sa commande, revenant vers Aelya avec la boîte en carton dans la main. « J'espère que t'as faim. » Dit-il, dissimulant à peine son sous-entendu.

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MessageSujet: Re: don't let the sun go down on me (aelya)   don't let the sun go down on me (aelya) - Page 2 EmptyVen 28 Déc 2018 - 13:28

Il n'y avait rien de plus pur et de sincère que tout ce qu'elle ressentait pour lui, même si ces sentiments se butaient aux problèmes toxiques de l'univers qui n'était jamais en accord avec leur désir de rester ensemble, se battant pour faire plier cette relation afin de les déchirer jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus trouver aucune solution pour réparer les pots cassés. Elle avait compris qu'il n'y avait pas forcément besoin de solution s'il y avait l'amour, ce refuge solide qui les protégeait pour le moment de n'importe quelle tempête, mais qu'il fallait consolider tous les jours pour rattraper les dégâts causés par leurs propres frasques. Elle avait peur qu'un jour, toutes les fondations ne viennent réellement à céder. Elle avait peur de le voir partir, de se rendre compte qu'ils ne pouvaient pas cohabiter ensemble que ce soit dans un même appartement ou pire, dans une même vie. Elle avait besoin de lui de partout, et en tout temps sinon elle se sentait mourir, pousser dans les ténèbres qui l'avaient guidés pendant cette semaine. Là, à ses côtés, elle avait l'impression de renaître, il ne lui fallait qu'un de ses sourires pour qu'elle puisse se régénérer.

- Je vois pas non plus, tu te donnes tellement à fond en plus, je comprends pas,
ironisa-t-elle en haussant les épaules.

Même si la peur était toujours là, tapie dans son organisme, et qu'elle finirait par resurgir à un moment ou à un autre, elle était bien mieux contre lui, comme s'il arrivait à mettre son esprit sur pause, arrêtant le temps autour d'eux pour qu'ils ne puissent que se concentrer sur leur affection qu'ils se portaient mutuellement, sans limite, dans une infinie tendresse qui ne pouvait tromper personne, même pas eux-mêmes. Parce qu'elle pouvait essayer de jouer l'indifférence quand elle s'énervait, elle savait que jamais celle-ci ne deviendrait réelle, tout ça parce qu'elle ne savait pas ce qu'était l'indifférence avec Niels. Elle ne l'avait jamais su, dès le départ, il s'était balancé contre les parois de son coeur, l'agitant dans tous les sens, se rendant impuissante devant la vague de sentiments qui la submergeait et qu'elle ne pouvait en aucun cas contrôler. Et là, alors qu'il s'amusait à la provoquer en faisant danser ses lèvres sur sa peau dénudée, elle tentait de refréner le séisme qui grondait dans le creux de ses entrailles, n'ayant que pour seule envie l'abandon total dans ses bras, elle qui passait son temps à rêver de ces moments où la vie semblait plus facile puisque l'amour et la passion formaient un dôme au-dessus de leurs deux coeurs fragiles, les protégeant et les nourrissant pour les fortifier afin qu'ils puissent continuer de s'aimer. La meilleure défense étant toujours l'attaque, elle s'était pris au jeu, savourant cette étincelle de désir qui perlait dans ses iris alors qu'elle se déshabillait sensuellement devant lui, sa peau encore marquée par la brûlure de ses lèvres qui se diffusait maintenant au travers de ses veines. En lui rendant chacun de ses baisers dans une urgence non dissimulée, elle sourit en coin à ses remarques qu'elle ne pouvait contredire, admettant qu'en effet, ils n'avaient sans doute jamais tenus aussi longtemps si on ne comptait pas la distance qu'avait imposé leurs précédentes ruptures.

- Ca nous ressemble pas bébé... Faut qu'on corrige ça,
répondit-elle, la voix envieuse.

C'est ainsi qu'elle détacha le bouton de son jean, l'attirant doucement mais surement vers le dénouement de cette tentation. Elle frissonna en sentant ses mains tirées sur son jean pour le faire glisser sur sa peau, plantant son regard dans le sien alors qu'il déposa une lignée de baisers sur ses jambes. Prenant sa main dans la sienne pour nouer leurs doigts ensemble, elle fit glisser une de ses  mains sur ses courbes, désirant qu'il s’imprègne de ses formes pour continuer d'éveiller son désir. Aelya s'arrêta d'un seul coup quand elle entendit la sonnerie provenant de la porte d'entrée, questionnant Niels du regard sur la venue de cette personne. Elle roula des yeux, feignant l'agacement quand il lui donna la réponse.

- Tu savais qu'une pizza arrivait et t'as quand même choisi de me tenter ? Nan mais j'hallucine t'es vraiment le pire !
Lança-t-elle, amusée, feignant le reproche.

Elle ré enfila son haut juste pour ne pas paraître totalement nue quand il partit chercher la commande, et rigola à sa remarque pleine de sous entendus.

- Dommage pour toi, tu m'as coupé l'appétit. Enfin, un genre d'appétit, sourit-t-elle en insistant sur les mots d'un air malicieux.

Aelya s'amusait à lui faire comprendre qu'il avait loupé sa chance et qu'elle ne se représenterait pas juste pour le provoquer, parce qu'elle était toujours présente son envie, simplement, elle s'était muée en une grande frustration. Piochant une pizza dans la boite, elle le regarda, d'un air joueur, en ajoutant :

- C'est pas grave. On a tenu une semaine, on pourra tenir plus.
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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: don't let the sun go down on me (aelya)   don't let the sun go down on me (aelya) - Page 2 EmptyVen 28 Déc 2018 - 14:39

Il avait rêvé de la retrouver depuis le soir où elle était partie, se rendant compte que même la colère et la peine ne pourraient jamais éteindre l'amour qu'il avait pour elle. Ça surpassait tout, n'importe quel ressentiment, n'importe quelle rancœur, et c'était ce qui lui faisait penser qu'il n'y avait aucun moyen qu'une déchirure ne vienne les séparer sur une trop longue durée. Parce-qu'il n'avait aucunement envie de revivre l'enfer qu'il avait connu pendant leur précédente rupture, celle qui avait eu un goût de définitif et qui l'avait littéralement plongé dans les ténèbres les plus destructeurs. Il ne pouvait pas s'en sortir sans Aelya, il avait réussi à le comprendre au fil de leur relation, au fur et à mesure que ses sentiments pour elle avaient grandi pour devenir immortels. Il roula des yeux à sa réponse, faisant mine d'être totalement d'accord avec ce constat. « Peut-être que je devrais abandonner si mes efforts sont pas plus récompensés. » Ajouta-t-il, haussant les épaules avec cet air malicieux qui parcourait ses iris. Ça l'arrangeait bien, Niels, de continuer à être une vraie terreur, conscient qu'être sage ne faisait définitivement pas partie de son vocabulaire. Et en plus de ça, il savait que c'était une facette de sa personnalité qui avait plu à Aelya. Son cœur s'agitait de manière bien trop irrégulière depuis qu'il sentait sa chaleur réchauffer son corps qui avait manqué du sien pendant une semaine, ses lèvres ne se privant plus de goûter aux siennes. Il voulait qu'elle puisse sentir combien il détestait ressentir cette vague d'angoisse lorsqu'elle lui échappait, et qu'il n'y avait que dans ses bras que son cœur pouvait s'apaiser. Il avait d'ailleurs compris qu'ils partageaient la même envie urgente de se retrouver plus intimement, l'appel de la chair se faisant de plus en plus insistant alors qu'il laissait ses yeux détailler son corps, ne souhaitant louper aucune seconde du spectacle qu'elle lui offrait. C'était fou, mais après tout ce temps déjà passé avec elle, Aelya parvenait encore à le charmer complètement, faisant bondir son cœur dés qu'elle posait son regard si intense sur lui. Un sourire au bord des lèvres, il vint lui mordiller la lèvre lorsqu'elle ajouta qu'ils ne pouvaient pas laisser le temps s'écouler encore un peu plus sans se lier l'un à l'autre. « Corrigeons ça maintenant. » Surenchérit-il, la passion se déversant dans ses veines alors qu'il la regardait avec envie détacher le bouton de son jean, juste avant qu'il ne décide de lui enlever le sien. Sa main s'était laissée guidée par les siennes, épousant les courbes de son corps dans des caresses qui traduisaient son envie d'aller plus loin. Leur moment de chaleur fut interrompu par le livreur de pizza, -que Niels maudissait plus que quiconque à cet instant précis- l'obligeant à arrêter tout ce qu'il avait entrepris. « Ça a jamais été incompatible de faire l'amour et de manger une pizza jusqu'ici. » Répondit-il, innocemment, s'amusant du comportement que feignait Aelya avant de revenir dans la chambre. Il fit mine d'être déçu par sa réponse, secouant la tête de gauche à droite en même temps qu'il se ré-installa sur le lit. « C'est pas de ma faute. Ils ont toujours du retard eux aussi, je pouvais pas prévoir que tu te jetterais sur moi. » Avança-t-il, s'amusant à rejeter la faute sur elle alors que clairement, c'était lui qui avait lancé les hostilités. Prenant à son tour une part de pizza, il haussa les sourcils à sa remarque, pouffant de rire. « Je pourrais tenir que si on fait chambre à part, et très franchement, j'ai pas du tout envie de dormir sur le canapé. » Lança-t-il, croquant dans sa part en reposant ses yeux sur elle, incapable de ne pas la dévorer du regard. « C'est toi qui m'as coupé l'appétit en fait. J'préférais ce que je faisais avant. » Ajouta-t-il, d'un air charmeur, arquant un sourcil pour relancer le jeu entre eux.

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MessageSujet: Re: don't let the sun go down on me (aelya)   don't let the sun go down on me (aelya) - Page 2 EmptyVen 28 Déc 2018 - 15:33

Son coeur appelait le sien tout le temps, et pendant cette semaine il n'avait pas arrêté de palpiter, tentant de faire comprendre à Aelya qu'elle ne pouvait pas fonctionner sans lui. Elle avait tenté de se divertir les sens en travaillant, rentrant à pas d'heures parce que de toute façon... Personne ne l'attendait. Elle avait poussé la porte de son ancien logement en cherchant instinctivement Niels du regard, comme si elle pouvait le revoir dans toutes les pièces, comme si les murs de sa chambre s'étaient imprégnés de sa chaleur, de son parfum qu'elle avait l'impression de pouvoir encore sentir, comme des effluves fantomatiques de son ancienne présence, hantant son organisme par son absence bien trop présente, palpable même, à chaque fois que ses draps avait effleuré la place qu'il avait habituellement occupé à ses côtés. Elle avait déchanté, en proie à ses propres tourments, toujours à deux doigts de l'appeler, de craquer, voulant simplement le retrouver pour l'embrasser, lui qui n'avait de cesse de l'attirer dans ses filets de manière irrévocable. Au début, ça l'avait révolté, comprenant sa dépendance, cette délicieuse erreur qui s'était réfugiée à l'intérieur de ce constat qu'elle ne pouvait plus changer, puis maintenant, elle le voyait simplement comme sa manière d'exister. Sans lui, elle étouffait. Et paradoxalement, elle retrouvait sa respiration dans ses baisers passionnés qui lui coupaient toujours le souffle. Elle plissa les lèvres à sa réponse, feignant la réfléxion à ses mots qui l'amusaient.

- Tu te fais du mal pour rien, donc oui, carrément. Puis t'inquiètes pas, je sais que t'es de bonne volonté, c'est pour ça que je serais toujours là pour te punir,
répondit-elle, joueuse.

Il n'était définitivement pas fait pour être sage, comme elle, et ils s’entraînaient tous les deux dans leurs travers, parce que finalement, ils y trouvaient toujours leur compte. Il fallait croire qu'elle adorait le faire sombrer avec elle, tant qu'ils arrivaient encore à s'aimer, à se trouver dans le courant de leur vie déchaînée. Sentant son corps tout près du sien, c'était ses cellules qui se mettaient à bouger dans tous les sens, l'invitant à voir le souhait d'une alliance de leurs deux âmes de manière concrète, et surtout urgente, parce qu'elle ne savait pas attendre même si elle prenait sur elle pour continuer à lire le désir dans ses yeux, sa plus belle récompense devant ses efforts. Aelya voulait lui montrer qu'elle lui appartenait, même quand elle s'échappait, revenant toujours sur ses pas, piégée dans l'amour qu'elle ressentait pour lui et qui la faisait toujours revenir vers lui. Son coeur battait de plus en plus vite à mesure que les vêtements tombaient sur le sol, comme une machine que rien ne pouvait arrêter. Souriant contre ses lèvres quand il vint attraper la sienne entre ses dents, elle hocha doucement la tête, dans l'attente de voir la flamme qui brûlait en elle exploser. Jusqu'à ce que la porte vint émettre le bruit de la fin de leur jeu, les invitant à se concentrer sur la pizza qu'il vint ramener. La frustration était réelle, valsant dans son organisme qui ne demandait qu'à être réchauffé par Niels. Elle arqua un sourcil curieux à sa remarque, amusée par son envie de combiner ces deux plaisirs.

- T'as encore des choses à m'apprendre, parce que je serais capable de piquer une crise de jalousie contre la pizza si tu lui donnes plus d'affection qu'à moi,
s'amusa-t-elle.

Aelya prit un faux air outré à sa remarque dotée de mauvaise foi, mais qui ne pût que la faire sourire au final.

- Non c'est sur, tu pouvais pas prévoir que j'aurais envie de toi parce que c'est tellement rare, c'est clair. J'avais aussi oublié que tu ressentais jamais l'envie de t'amuser avec moi,
ironisa-t-elle.

Elle continuait à le tenter par le jeu, le poussant dans ses retranchements en mettant l'accent sur le temps qu'il avait passé sans se retrouver, tout ça pour lui donner davantage l'envie de venir contre elle, de manière totalement innocente même si ses intentions ne trompaient pas. Mangeant sa pizza, elle l'avait regardé, toujours admirative de son habilité pour tourner les choses à son avantage.

- Même sur le canapé, tu pourrais jamais tenir t'façon,
le corrigea-t-elle, taquine.

Elle reposa sa part à ce qu'il vint ajouter, tiraillée entre l'envie de craquer et de le frustrer autant qu'elle l'était, toujours dans l'amusement.

- J'sais pas quoi choisir franchement, entre toi et la pizza... On me prend par les sentiments là,
ajouta-t-elle, feignant la réflexion.

Puis, sans s'y attendre, elle bougea le carton en le faisant tomber sur le sol pour se précipiter sur ses lèvres qu'elle posséda de manière passionnée, prenant son visage entre ses mains, avant de se détacher :

- Ce sera toujours toi,
avoua-t-elle de manière amoureuse et amusée. Même si... C'était juste, le taquina-t-elle en venant mordiller sa lèvre inférieure.
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MessageSujet: Re: don't let the sun go down on me (aelya)   don't let the sun go down on me (aelya) - Page 2 EmptyVen 28 Déc 2018 - 16:34

Son envie de la garder pour lui primait sur tout, parce-qu'il avait conscience qu'il n'était pas grand chose lorsqu'elle s'éclipsait de sa vie. Elle lui avait déjà répété de nombreuses fois combien son existence lui importait, combien il emplissait sa vie, mais Niels savait que c'était elle qui donnait de la valeur à ce qu'il était, c'était pour elle qu'il vivait. Parcourir le monde seul n'était plus quelque chose qui l'attirait autant qu'avant, comprenant que finalement, son bonheur se trouvait ici, à Bowen, là où résidait le choix de son cœur, et celui qu'il avait décidé de suivre. Découvrir d'autres paysages n'aurait de sens que s'il le faisait avec Aelya, conscient qu'il ne pourrait jamais repartir sur les routes sans elle, incapable de supporter la distance. Ce n'était pas bien difficile de le comprendre lorsqu'on l'avait vu errer pendant une semaine entière sans être nourri de sa présence qui lui était vitale, trouvant sa force dans l'espoir de la retrouver chez eux dés qu'il rentrerait du travail. Il hocha la tête à ses mots, cette lueur joueuse venant allumer son regard lorsqu'elle usait de sous-entendus. « J'espère que t'as gardé les menottes avec toi. J'adorerais que tu les utilises une nouvelle fois. » S'amusa-t-il, se remémorant leurs retrouvailles à Sydney lorsqu'il avait été libéré de sa cellule de prison. Il ne lui suffisait pas de grand chose pour sentir le désir s'enflammer en lui, alimenté par les lèvres d'Aelya qu'il ne pouvait pas lâcher lorsqu'il les goûtait une première fois. Il la voulait comme ce n'était pas permis, son regard ne pouvant que trahir la passion dont il était épris quand il s'agissait de fusionner leurs corps. Sauf qu'ils furent arrêtés en plein élan, subissant la frustration de plein fouet alors qu'il avait presque oublié ce pourquoi on était venu les déranger. Grimaçant légèrement, il était revenu avec la pizza entre les mains, conscient qu'Aelya n'allait pas manqué de lui faire quelques remarques. « Plus rien ne m'étonne avec toi. » Répondit-il, levant les yeux au ciel avant de sourire, se moquant gentiment de sa tendance à être jalouse dans toutes circonstances. « Le jour où ça arrivera, je te donnerai la permission de m'interner. » Dit-il, en riant, avant de prendre une mine innocente à ce qu'elle ajouta, faisant semblant de ne pas voir de quoi elle parlait. « Faudrait que tu me le montres plus souvent, c'est la seule solution pour éviter les malentendus. » Ajouta-t-il, l'air de rien, amenant sa pizza entre ses lèvres. Même lorsqu'il y avait une certaine distance entre eux, la tension restait palpable, comme si les secondes étaient comptées avant que l'un d'entre eux ne finisse par craquer sous le poids de leur attirance mutuelle. Il pouffa à sa taquinerie, lui donnant volontiers le point puisqu'elle avait totalement raison sur le fait qu'il aurait été incapable de ne pas se faufiler sous les draps pour la retrouver s'ils avaient dû faire chambre à part. « A moins que t'aies de bons cadenas pour verrouiller la porte de la chambre. » Lâcha-t-il, d'un air taquin, son regard s'enflamment alors qu'il la voyait hésiter entre les choix qu'elle avait en main. « Je comprends la difficulté du dilemme, j'aurais été dans le même état. » Souffla-t-il, amusé, avant de crouler sous l'effet du désir lorsqu'elle se jeta sur lui, balayant la boîte de pizza pour dévorer ses lèvres qui répondirent sans plus attendre aux siennes. Il bascula en arrière, un sourire aux lèvres, ses mains venant trouver refuge au niveau de sa chute de reins. « Tu regretteras pas ton choix. » Murmura-t-il, d'une voix empreinte de désir, tendant la nuque pour l'embrasser avant d'inverser leurs positions, désireux de reprendre le contrôle. Ses mains vinrent glisser sur ses courbes, continuant ce qu'elles avaient entrepris avant qu'on ne vienne les déranger, s'arrêtant de part et d'autre de son bassin pour lui défaire son sous-vêtement. « J'ai trop envie de toi mon amour. » Dit-il, le regard amoureux, se collant à elle pour qu'elle puisse percevoir l'étendue de son désir contre son corps.

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MessageSujet: Re: don't let the sun go down on me (aelya)   don't let the sun go down on me (aelya) - Page 2 EmptyVen 28 Déc 2018 - 18:01

Il n'y avait rien de plus puissant que l'attirance qu'elle ressentait pour Niels, ayant cette impression de s'approcher de lui comme un aimant qu'on ne pouvait détacher, même par la force, se retrouvant toujours coller à son corps par tous les moyens, même quand elle dormait, son corps réussissait à se positionner de manière à le toucher, aimant particulièrement le voir contre elle, là où sa chaleur l'apaisait, la revigorait, comme s'il était capable de transformer toute sa peine par le biais de sa tendresse, en quelque chose de meilleur, de plus beau, comme l'amour qui errait dans son coeur et qui savait, qu'Aelya avait trouvé son âme-soeur, celle pour qui elle se battrait toute sa vie, même si ça nécessitait de couler au fond d'un océan de problèmes. Tout était réalisable pour lui, même l'impossible, même si elle devait lui donner sa vie, elle le ferait sans hésiter. C'était quelque chose qu'elle lui avait montré en le protégeant de ses propres choix, s'aventurant avec lui dans les travers de l'illégalité, allant même jusqu'à choisir de laisser un homme à peine conscient pour qu'il vienne à s'en sortir loin des barreaux d'une prison qui n'attendaient que de le revoir. Elle se fichait de savoir si c'était moral ou non, tout ce qui lui importait, était de savoir qu'il était sain et sauf, et elle ne prêtait attention à rien d'autre, parce que sa vie était étroitement liée à la sienne et s'il tombait, elle tombait avec. Aelya esquissa un sourire espiègle à ce qu'il vint ajouter, insérant les images de leur jeu à Sydney dans son esprit.

- Bien sûr que je les ai gardées, j'adore te faire regretter la prison en m'amusant avec toi,
répondit-elle, charmeuse.

Leur désir n'avait aucune limite, même la fatigue qui s'accumulait dans leur organisme avec les jours qui s’enchaînaient dans un rythme effréné ne les arrêtait pas. Elle le voulait tout le temps, persuadée de n'avoir jamais autant désiré quelqu'un avec une telle force et d'une telle profondeur, savourant chaque regard qu'il posait sur elle, chaque baiser qui enflammait sa peau en demande de la sienne, sensibilisée par le manque qui avait prit part dans son corps. S'arrêtant dans leur lancée par l'appel de la nourriture, elle avait lâché un petit rire à son ton qui se voulait taquin quand elle parla de sa jalousie explosive.

- On sera surement deux à être internés bébé. Entre moi qui criserait sur une pizza et toi qui la caresserait, je crois qu'on aura de grandes chances de finir à l'asile. Au pire, c'est pas grave, on aura de la drogue gratuite, à volonté presque, et on aura toujours l'occasion de se voir,
avança-t-elle avec un sourire, cynique.

Elle pouffa de rire à sa remarque qui fit suite, secouant la tête en feignant l'exaspération, bien consciente qu'il essayait d'en avoir toujours plus quand il s'agissait des attentions qu'elle lui portait.

- Dans ce cas, je vois pas d'autres moyens qu'on arrête de travailler tous les deux, et qu'on passe notre vie dans ce lit. Evidemment, c'est juste pour éviter les malentendus, parce que ça pourrait être catastrophique, faudrait pas tenter le diable,
se justifia-t-elle malicieusement.

Ce n'était surement pas l'envie qui lui manquait, connaissant sa détermination à toujours vouloir être avec lui, du matin jusqu'au soir, et même pendant la nuit, ne se lassant jamais de son contact qui animait toujours cette flamme d'espoir et de vie en elle. Aelya haussa les épaules à son semblant de solution qu'il venait de trouver pour les tenir à distance s'ils venaient à faire chambre à part. Elle n'y croyait même pas une seule seconde, sachant qu'ils étaient capables de déjouer tous les plans pour se retrouver.

- Même si j'en avais, on sait très bien qu'on trouverait le moyen de défoncer la porte,
rigola-t-elle. Puis... Ce serait jamais dans mon intérêt, parce que moi je te veux tout le temps, y'a aucune solution à ça, ajouta-t-elle d'une voix suave.

Entendant ses mots brûlants qui l'appelaient à reprendre là où ils s'étaient arrêtés, elle avait sourit en coin à sa réponse, même s'ils savaient tous les deux qu'il n'y avait aucun doute sur le choix qui s'offrait à eux, et elle le confirma en se jetant sur lui, s'emparant de ses lèvres pour venir le plaquer contre le lit, rompant la patience qu'elle s'était presque promis. Son souffle se faisait bruyant alors qu'elle put percevoir ses mains sur ses courbes, l'invitant à retirer le haut qu'elle avait remis.

- J'espère bien parce que la concurrence est rude,
s'amusa-t-elle, avant de se voir basculer sur le dos.

Passant ses mains dans ses cheveux tout en dévorant son cou, elle se noyait sous cette vague de désir qui revenait au galop, le laissant tirer sur le dernier vêtement qu'il lui restait alors qu'elle se prit à se mordre la lèvre d'envie en sentant son bassin provoquer le sien, informée par sa volonté de la couvrir d'affection par ses mots, chose que le corps de Niels pouvait facilement confirmer également.

- Fais moi l'amour, bébé, j'en peux plus...
Ajouta-t-elle, déboutonnant son jean une nouvelle fois, l'aidant à s'en débarrasser en urgence. C'est une torture de pas pouvoir te toucher, avoua-t-elle, plantant son regard dans le sien alors que ses mains lui donnèrent des caresses brûlantes au niveau de son bas ventre.


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