play the game, everybody play the game . pv azriel (hot)

Le brun se mordit la lèvre aux paroles de Lys, passant une main dans ses longues mèches bouclées. En cet instant, elle était également la seule personne qu'il désirait, et ardemment. Il aurait bien lâché une vanne sur le fait qu'il n'y avait de toute façon personne d'autre à l'appart' si elle voulait un remplaçant, mais elle l'excitait de manière si intense que l'italien estima qu'il n'avait plus le temps pour un trait d'humour. Il enfouit ses lèvres dans son cou à nouveau, mordilla doucement la peau fine, tandis qu'elle le pressait contre elle de ses jambes, qu'il caressa d'une main. Il sentait l'incendie ravager son bas-ventre et il ne voulait plus attendre, ni la faire attendre. Embrassant les lèvres douces de la jeune femme avec ferveur, il tendit le bras sans s'interrompre, tâtonnant dans la table de nuit pour trouver la protection adaptée, nécessaire, par précaution. Az se protégeait toujours, avec tout le monde, mais mieux valait que ça reste comme ça et ne jamais prendre de risque, même s'il en mourrait d'envie quelques fois avec Lys, comme maintenant. Juste pour se sentir encore plus proches qu'ils ne l'étaient déjà, démultiplier le plaisir. Mais il était raisonnable et enfila le plastique protecteur, sous les ordres pressants de sa partenaire, ce qui lui tira un sourire amusé mais tout aussi enjoué. Descendant une main le long de son ventre jusqu'au creux de ses jambes, le brun s'inséra en elle avec un soupir d'extase, collant son front contre celui de la belle brunette, pénétrant doucement dans son intimité en prenant son temps, puis accentuant ses mouvements de bassin, son souffle s'accélérant tandis que son pouls s'emballait de plus belle.

Je rêvai aussi de faire l’amour avec lui sans la moindre barrière, d’accueillir sa chair en moi le plus naturellement du monde mais même dans ces moments de passion, la raison l’emportait. Je le regardai déchirer l’emballage de son préservatif, ses gestes étaient rapides et précis, cela me fit sourire. J’ouvris soudain la bouche pour ne laisser s’échapper un gémissement que lorsqu’il fut complètement en moi. Enfin. Instinctivement, je m’ouvris comme une fleur, pour le laisser libre de ses mouvements. Ses vas-et-vients exquis, son regard de feu, il était divin. J’ancrai mes iris dans les siens, caressant les muscles tendus de son torse.
— T’es beau, soufflai-je entre deux halètements, je pourrais…aaaahaahh…te…te..peindre, comme ça…
J’arquai le dos, allant encore davantage à sa rencontre. Je l’observai, contemplai ses muscles bandés, les perles de sueur. Eros dans tout ce qui avait de plus beau.

Les sensations qui parcouraient tout son système nerveux étaient exquises, presque douloureuses tellement elles étaient plaisantes, et Azriel déposait de temps à autres ses lèvres sur l'épaule de la jeune femme, remontant le long de sa clavicule, en une série de baisers empreints de fougue et d'envie. Elle avait le don de réveiller en lui tout ce qui était enfoui, chose qu'il embrassait avec plaisir en savourant le moment qu'ils partageaient. Il replongea dans le regard noisette de Lys, se perdant dans ses yeux tandis que des frissons de bien-être parcouraient son échine. Chaque mouvement de bassin lui faisait redécouvrir le corps de la belle brune, l'emplissant d'euphorie, libérant les endorphines bienfaisantes. Le joint qu'il avait fumé plus tôt ne faisait qu'accentuer cette libération tandis qu'il passait une main ferme sur les hanches de la demoiselle, s'agrippant presque à elle, à son corps sublime, tandis qu'un sourire plein de chaleur traversait son visage aux paroles de son amie. « Quand tu veux, love. » répondit-il dans un murmure amusé, avant de rapprocher son visage du sien. « Et toi t'es parfaite. » ajouta-t-il dans un souffle, avant de venir jouer doucement avec les lèvres de la brune. Elle était belle, adorable, mignonne et excitante à la fois, et il avait envie de prolonger ce moment autant que possible.

Je laissai mourir mes gémissements contre ses lèvres, l’embrassant avec une telle fièvre que j’avais du mal à reprendre mon souffle. Mes mains, elles, exploraient son derme, dessinant les muscles tendus, caressant la chair. Bien au delà du plaisir qu’il me donnait, le sensation de son corps qui m’emplissait était divine. Je voulais l’engloutir, le prendre en moi comme dans un cocon. Ca n’était pas juste purement sexuel. C’était un besoin réel de le couver, de le garder au creux de moi. Ce même désir, primaire, me poussa à entourer plus étroitement mes jambes autour de lui, à coller mon corps au sien. Je nichai mon nez dans son cou, respirai son odeur, embrassai, mordillai. Je soufflai, soupirai. Je déposai un baiser sous son oreille avant de venir lui murmurer l’envie qui montait doucement en moi.
— J’ai envie de jouer à l’Amazone, Az…
J’étais presque au paroxysme, pourtant, je voulais le chevaucher. Ardemment. Je n’avais plus assez de forces pour faire basculer le corps de mon amant sans son aide, mais je crevai d’envie de le voir sous moi. Je me mis à onduler contre son bassin pour le convaincre, alors que mon regard capta le sien, plein de malice.

Tandis que des langues de feu parcouraient sa colonne vertébrale, le jeune homme amplifiait ses mouvements, variant le rythme tout en parcourant chaque endroit qu'il pouvait atteindre du corps de la jolie brune. Il se délectait des sensations procurées par chaque pénétration, frémissant au contact de la peau brûlante de son amie qui se collait à la sienne. Il sentait ses baisers dans son cou, les morsures délicates et enivrantes, ses jambes l'enserrer et son bas-ventre se coller au sien, dans une étreinte charnelle exaltante. Az sourit quand la jeune fille lui fit part de son désir de prendre le contrôle, et ses traits prirent un air enjoué quand elle planta son regard espiègle dans le sien, se frottant contre lui d'une façon qui avait le don de le rendre fou. « Ce n'est pas moi qui vais refuser. » sourit-il avant de taquiner encore un peu son cou. Il roula ensuite sur le côté, entraînant Lys avec lui pour qu'elle se retrouve au-dessus plus ou moins facilement. Il tendit un bras pour effleurer son ventre, partant de sa poitrine pour terminer sa course juste avant son intimité, le volume de sa respiration s'amplifiant avec les mouvements de bassin de la belle brune.

J’adorais prendre le contrôle. La vision de son corps, sous moi, que je pouvais faire se tendre de plaisir à ma guise me grisait. J’aimais nos échanges de regards aussi, la connexion que nous avions l’un avec l’autre rendait l’acte encore plus intime. Je me replaçai avec plus ou moins de facilité, soupirant d’aise quand son sexe vint à nouveau m’emplir. Ses mains, que j’adorais, virent caresser ma peau, m’arrachant un sourire. Des miennes, je parcourus son abdomen, électrisée par la fermeté de ses muscles avant de démarrer mes mouvements de bassin. Je fermai les yeux, un instant, savourant mon plaisir tout en amplifiant mes ondulations. Ma respiration s’accélérait, comme celle de mon amant. Je me cambrai soudain, relevai la tête, pour me pencher en arrière et pendre appui avec mes deux mains sur les cuisses d’Azriel. Le rythme se faisant plus soutenu, je ne pus bientôt plus retenir mes cris. C’était si bon. L’angle, divin, décuplait mon plaisir que mon corps absorbait goulument. Sans la moindre retenue. Je maintins la cadence un moment, puis je dus ralentir pour me pencher finalement sur le beau brun et venir l’embrasser. Mes mouvements se réduisirent, devenant presque trop lents alors que je déversai ma passion dans ce baiser. Haletante, je me nichai dans le cou de mon ami, à bout de force, je soupirai.
— Fais-moi jouir, Az, je t’en pris…

Le souffle court, les expirations plus bruyantes suite aux ondulations de la jeune femme, Azriel profitait de chaque étincelle picotant son corps, une fine pellicule de sueur recouvrant sa peau suite à l'intensité de leurs ébats. Il voulait combler toutes les envies de la jolie brune, fermant parfois les yeux puis les reposant sur son corps parfait, le regard brûlant de désir. Ils étaient aussi fusionnels dans leur amitié que dans leurs activités intimes, ils avaient toujours merveilleusement bien fonctionné ensemble. Ce qui rendait leurs parties de jambes en l'air encore plus excitantes et passionnelles, les plongeant dans une quête de plaisir agréable à satisfaire. Az sentait le corps de sa partenaire s'arquer, ses muscles se tendre sous l'effet du plaisir qui grimpait en flèche, et il en allait de même pour le sien tandis qu'il accompagnait les mouvements de Lys avec de plus en plus de ferveur. Il retrouva ses lèvres lorsqu'elle revint s'allonger sur lui, tandis qu'elle lui soumettait son ultime requête dans un souffle chaud. Azriel esquissa un sourire, tout aussi embrasé qu'elle, passant ses mains dans les boucles brunes de la jeune femme, ses épaules, son dos, la serrant contre lui tout en reprenant leurs mouvements de bassin, reprenant le contrôle en y mettant toute la passion possible, embrassant parfois le coin de ses lèvres, parfois son cou, parfois son front, sa joue, tout ce qu'il pouvait atteindre tout en pénétrant en elle, amplifiant ses mouvements jusqu'à lui apporter la jouissance ultime qu'elle désirait. Les gémissements qui se transformaient en cris étaient plus que suffisants pour emmener le brun au même stade de plaisir, attisant le brasier qui faisait rage au creux de son bas-ventre jusqu'à ce qu'il atteigne l'orgasme peu après, lui aussi.

J’aurais voulu fondre en lui, n’être plus que l’extase et la communion de nos deux corps fiévreux. Ses mains, sa bouche, son sexe, je voulais tout avaler. Alors que nos souffles se mêlaient, que nos cris se répondaient, j’embrassai sa peau, ses lèvres. Je suivais son rythme, ondulant contre lui jusqu’à atteindre le point culminant de mon plaisir. J’explosai alors, dans un gémissement que j’étouffai à moitié contre son épaule. Des spasmes exquis secouèrent mon corps, devenu fébrile soudain. Je soupirai longuement, reprenant difficilement mon souffle, me laissant envahir par une chaleur délicieuse. Je fermai les yeux, alanguie, gorgée d’endorphine. Mon cœur battait à tout rompre et je pouvais sentir celui d’Azriel cognant dans sa poitrine. Doucement, j’embrassai son torse, puis me redressai, essoufflée pour venir sourire à mon amant. J’approchai mon visage, caressai sa joue avec tendresse et vins déposer quelques baisers sur ses lèvres, plongeant le regard dans ses yeux noisettes, me délectant du moment.
— C’était bon, murmurai-je à peine, avant de l’embrasser à nouveau, plus langoureusement cette fois.
Je basculai finalement sur le côté, me détachant du corps chaud d’Azriel. Je fermai les yeux un instant et soupirai d’aise, juste avant que mon derme ne se couvre de frissons.

HJ:

Après avoir atteint le point culminant de leur échange brûlant, ils reprirent leur souffle, un sourire comblé sur les lèvres d’Azriel, frissonnant encore sous les baisers de son amie sur son torse. Il posa son regard marron sur elle, plongeant dans ses iris comme pour y lire son bien-être, et sourit lorsqu’elle vint caresser son visage et l’embrasser. Il déposa des baisers furtifs sur ses lèvres et ses joues, profitant de ce moment de pur épanouissement à ses côtés. Il se sentait toujours bien, dans ces moments. Satisfait au plus haut point de ce que leurs deux corps avaient accompli ensemble et heureux de l’avoir dans ses bras. « J’espère bien, c’était le but. » fit-il avec humour, avant de laisser échapper un petit rire et d’embrasser délicatement son front. « Oui, c’était bon. Comme toujours, avec toi. » ajouta-t-il avec plus de sérieux, totalement sincère. Ils restèrent allongés quelques minutes, reprenant leur souffle et reprenant peu à peu pied avec la réalité. Pendant ce temps, l’italien laissa ses doigts caresser doucement le ventre et le bras de la jolie brune, tandis qu’ils restaient allongés en silence. « On va manger, maintenant ? » proposa-t-il ensuite en se redressant sur le côté, offrant un grand sourire à Lys. Leurs ébats sportifs avait creusé son appétit et la faim se rappelait à lui.

L’air ambiant n’était ni vraiment froid, ni vraiment chaud, pourtant mon corps était couvert de frissons. Les caresses délicates d’Azriel sur mon ventre, en étaient la source évidemment. Je reprenais mon souffle petit à petit, savourant encore un instant le contact de nos deux corps nus puis explosai de rire quand mon amant laissa parler son estomac pour lui.
— T’es un ventre sur pattes, Az ! pouffai-je. Rassures-moi, tu ne pensais pas à cette pizza quand on faisait l’amour, si ?
En vérité, j’avais faim moi aussi. Je me redressai à mon tour, et cherchai mes vêtements du regard. Je trouvai mon tee-shirt et ma jupe au milieu des couvertures et allai chercher ma culotte sous le lit. Tout en nouant mes cheveux, rendu légèrement humide par nos ébats endiablés, je rejoignis Azriel à la cuisine qui se chargeait déjà de mettre les pizzas au four. Je logeai ma main dans la poche arrière de ses jeans pour lui tourner autour en me collant sensiblement à lui. Je me hissai finalement sur le plan de travail, lui faisant face et coulant sur lui un œil langoureux. Un sourire malicieux étira mes lèvres quand je vins attraper la bouteille de vin entamée à côté de moi pour remplir à nouveau nos verres. Je tendis le sien à Azriel, ne le lâchant pas du regard, et bus une gorgée du mien.
— Ca te manque pas l’Italie ? dis-je alors que l’odeur de la sauce tomate se répandait dans toute la pièce.

Azriel éclata de rire quand son amie sembla vouloir s'assurer qu'il ne pensait pas à leur repas durant leurs ébats. « Moi te pensais pas jalouse. Faut croire que tu l'es avec les produits alimentaires. » répondit-il en continuant sur le ton de l'humour, un air malicieux sur le visage. « Bien sûr que non je pensais pas à ça, t'as encore la priorité sur mon estomac. » enchaîna-t-il en caressant la joue de la jeune femme, son regard marron chaud détaillant la jolie brune. Ils sortirent du lit pour se rhabiller, récupérant leurs vêtements au quatre coins de la chambre. « Oh, t'es pas obligée de la remettre, tu sais... » plaisanta l'italien en voyant la brunette chercher sa culotte sous le lit, lui adressant un grand sourire espiègle, avant de s'éclipser dans la pièce à côté pour relancer les pizzas. Son amie le rejoignit, se glissant dans son dos et il sourit à son contact, puis embrassa son front quand elle vint devant lui. Il se sentait bien en sa présence, elle le faisait sourire. Elle était mignonne et amusante, facile à vivre. Leur amitié durait depuis longtemps dans cette stabilité, sans doute grâce à ce genre de moments sans prise de tête. Il saisit le verre que lui tendait la jeune femme, en buvant une ou deux gorgées. « Pas vraiment, enfin, je pense pas. J'y retournerais bien, c'est vrai. Mais je suppose que ça ferait remonter pas mal de souvenirs. » fit-il avec un haussement d'épaules, après réflexion. Il pensait parfois à retourner là-bas, lieu de son enfance. L'idée lui plaisait, d'un côté, il aimait son pays, la chaleur, toutes les activités culturelles, la beauté et la finesse qu'il représentait. Mais il n'y avait jamais pensé plus que ça, car inévitablement, il repensait à sa famille d'alors. Lorsqu'ils étaient encore au complet. Quand son frère lui parlait encore, et quand sa petite soeur était encore là. « On pourrait y aller ensemble, un de ces quatre. » reprit-il ensuite, songeant à cette idée pour la première fois.

Je n’avais jamais évoqué l’Italie avec Azriel, ou trop peu. Nous avions déjà parlé de son passé, bien sûr. Nous nous connaissions depuis plus de sept ans et ne faisions pas que coucher ensemble, nous discutions aussi beaucoup. Il était mon ami avant tout et je lui prêtais une oreille attentive aussi souvent qu’il en avait besoin, lui-même savait me rendre la pareille. Néanmoins, il n’évoquait que rarement son enfance. Je n’étais même pas sûre de connaître le nom de sa mère, ni celui du village où il avait grandi. J’avais évoqué le pays natal de mon amant simplement pour discuter, et par curiosité aussi peut-être. J’avais déjà été à Rome seule, j’avais adoré. Mais Rome n’était pas l’Italie n’est-ce pas ? Tout comme Sydney, Melbourne ou Canberra n’était pas l’Australie. Je me mis aussitôt à songer au petit garçon qu’avait pu être Azriel, des croutes aux genoux, une dent de lait en moins, courant dans les rues blanches d’un village des Pouilles. Un sourire se peignit immédiatement sur mon visage, rehaussé par l’idée qu'Azriel laissa en suspend. Aller en Italie, ensemble. L’idée était séduisante, très séduisante.
— J’adorerais y aller avec toi, avouai-je, sous le charme.

rp finiiiiiii