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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 no time for caution (aelya) /quarantaine.

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grand kangou
Levi Wheeler
Levi Wheeler
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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine.   no time for caution (aelya) /quarantaine. - Page 3 EmptyDim 7 Avr 2019 - 23:08


Il ne s'était jamais senti aussi aimé, aussi important aux yeux de quelqu'un, Aelya lui ayant toujours montré qu'il avait sa place dans ce monde, dans son cœur, et c'était le plus beau cadeau qu'il lui avait été donné de recevoir. Alors, quand il l'avait vu enfreindre les règles et risquer sa propre peau pour lui, il avait senti son cœur fondre instantanément, comprenant qu'elle l'attendait et qu'elle l'attendrait toute sa vie, respectant la promesse qu'ils s'étaient faite tous les deux, celle de ne jamais s'aventurer seuls dans un quotidien où ils n'étaient voués à errer qu'à deux. Parce-que c'était sans doute peine perdue de penser qu'ils s'en sortiraient seuls, eux qui étaient faits pour s'aimer jusqu'à leur dernier souffle. Et d'ailleurs, il aurait sûrement eu envie de lui montrer combien il avait besoin de se nourrir d'elle, à quel point il avait envie d'oublier cette journée à travers une étreinte passionnée, de la façon dont ils préféraient. « Je pourrais mettre mon réveil un peu plus tôt si tu préfères, ça nous laisserait le temps de nous dire au revoir correctement. » Souffla-t-il, agrémentant cette tension sexuelle qui tournait autour d'eux, conscient qu'il jouait avec le feu parce-qu'il était toujours à deux doigts de céder à ses envies lorsque c'était Aelya qui se dressait face à lui. Il aurait aimé lui faire oublier ses tracas, ceux dont il était également victime lorsqu'il songeait à ces hommes qui avaient eu l'occasion de poser leurs mains sur ce corps qui lui appartenait intégralement. Il comprenait aisément qu'elle se voyait incapable de tout oublier, de faire table rase de ce qui appartenait pourtant au passé, parce-que Niels s'était évertué à lui faire entendre que toutes ces relations n'avaient jamais été importantes, ne dépassant jamais le stade du charnel. Il la rassurait, cherchant probablement à en faire de même avec ce qu'il ressentait, à cause de cette jalousie qui avait tendance à le faire surréagir, à lui brouiller la vision. Et c'est en cherchant ses lèvres qu'il comprit qu'il n'y avait plus de raison de penser qu'un autre homme pouvait s'immiscer entre eux, parce-qu'il le ressentait bien à la manière qu'elle avait de l'embrasser, de lui rappeler qu'elle l'aimait et que ça serait lui pour toujours. Son cœur tremblant d'amour pour elle, il s'était laissé guider jusqu'à la voiture, entamant une course poursuite dans laquelle ils savaient qu'ils risquaient gros, parce-que leur refus d'obtempérer pourrait les conduire tout droit jusqu'à la case prison. Et pour une fois, Niels comprenait que la fuite n'était peut-être pas la meilleure solution. Les mots d'Aelya vinrent caresser son cœur, et même s'ils étaient sûrement extrêmes, Niels parvenait à entrevoir sa volonté de rester à ses côtés, qu'importent les conséquences qui en découleraient. Un sourire triste finit par se dessiner sur ses lèvres, sa volonté faiblissant aux requêtes de sa petite-amie qui ne montrait aucune envie de fléchir devant son désir de la protéger. « Ok bébé... ok, on reste ensemble. » Souffla-t-il, prenant sa main dans la sienne pour y déposer un baiser, s'intéressant dans le rétroviseur à la voiture qui les suivait au plus près. Son cœur s'était sans doute arrêté lorsqu'il s'était rendu compte qu'ils étaient à deux doigts de percuter le véhicule d'en face, son instinct de survie le poussant à prendre la situation en main pour leur éviter le pire. Encore sous le choc, il avait tenté de réguler son pouls emballé, se repassant la scène en boucle alors qu'Aelya prit la décision de s'arrêter, ayant besoin de souffler. Il la suivit dans la foulée, fondant dans ses bras pour la rassurer, son cœur battant contre le sien alors que ses bras s'étaient enveloppés autour de son corps. « Je sais mon amour... Je veux pas être sans toi non plus, j'suis pas fait pour être loin de toi, je le supporterai pas. » Souffla-t-il contre son cou, lui avouant qu'il n'avait jamais voulu l'embarquer dans ses tourments, préférant payer la faute tout seul. Il lui proposa de reprendre la route, ayant pour idée de l'emmener respirer ailleurs, là où ils pourront oublier tous leurs problèmes pendant quelques instants. Il se détacha d'elle, se rangeant derrière le volant, démarrant le moteur. « On va prendre l'air, ça nous fera pas de mal. Les falaises de Bowen, j'crois que c'est adapté à notre situation. » Dit-il, sur un ton plus léger, sentant son cœur redoubler de vitesse à ses mots doux et ses gestes, venant infiltrer ses doigts entre les siens amoureusement. « Je t'aime aussi bébé. Même si j'suis sûr que t'aurais moins de risque d'y passer sans moi. » Ajouta-t-il, gardant cette atmosphère plus détendue pour ne pas dramatiser la situation, tournant rapidement le visage vers elle pour lui voler un baiser rapide, ses yeux retrouvant la route dans la seconde qui suivit, arrivant à leur destination quelques minutes plus tard. Il coupa le moteur après s'être garé au pied des falaises, prenant la main d'Aelya pour prendre de la hauteur et lui servir d'appui entre les rochers, parvenant au sommet en quelques minutes, la vue imprenable sur l'océan les accueillant. « Là on est bien... » Murmura-t-il, s'imprégnant de l'air frais, prenant la main de sa petite-amie pour s'installer à quelques mètres du rebord, sur un coin d'herbe, le regard perdu sur l'étendue qui se dressait devant eux. « J'ai peur d'être sans toi tu sais... Ça me fait flipper rien que d'y penser. J'ai envie de faire ma vie avec toi, qu'on puisse tout partager, et j'ai peur parce-que j'sais qu'on prend des risques rien qu'en s'aimant. » Avoua-t-il, laissant sa vulnérabilité l'accabler.

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MessageSujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine.   no time for caution (aelya) /quarantaine. - Page 3 EmptyLun 8 Avr 2019 - 11:07

Aelya n'était pas faite pour lui résister, pour rester indifférente devant son charme qui avait ravagé son cœur sous l'effet du brasier qu'il y avait mis, ce feu ardent et éternel qui continuerait de fondre le verglas de ses doutes et d'éloigner toutes les âmes qui voulaient s'accaparer son cœur qui n'était destiné qu'à Niels, comme si ses initiales avaient été gravées au fer rouge sur sa chair. Il était le seul à lui causer ce séisme intérieure qui provoquait des soubresauts dans son rythme cardiaque alors qu'elle sentait la chaleur monter entre eux, dans cette pièce bien trop froide qui semblait gagner en température, formant en l'espace de quelques minutes leur cocon où ils pouvaient exprimer leur amour.

- Y'a une partie de moi qui attendrait que ça, que de profiter de ton corps avant que tu partes, mais tu arriverais tous les jours fatigué, avec des marques un peu partout, tes collègues se poseraient des questions, s'amusa-t-elle, une lueur charmeuse dans le regard.

Elle aimait le marquer comme lui le faisait, ses mains et ses lèvres s'appropriant ce corps et son être tout entier qui lui appartenait. Elle vivait pour lui faire du bien, réparant ses blessures avec l'aide de ses mains qui le connaissaient par cœur, suturant ses plaies avec la douceur de ses mots qui lui rappelaient constamment à quel point elle l'aimait, lui et seulement lui, jusqu'à la fin de sa vie, persuadée qu'il ne pourrait jamais être autant aimé par quelqu'un d'autre, elle qui décimerait tous les êtres qui lui voulaient du mal sans hésitation. Elle n'était jamais aussi sereine que lorsqu'ils s'enlaçaient, leurs cellules se liant silencieusement avec harmonie, brûlant dans la même passion excessive mais toujours ensemble. Et il fallait croire que ça ne plaisait pas à grand monde, l'univers s'acharnant à les séparer, à briser ce lien qu'ils ne faisaient que reconstruire à chaque ouragan, parce qu'Aelya savait qu'elle ne ferait que de lui revenir, quitte à prendre de gros risques pour qu'ils puisse tout simplement comme ils en avaient envie. C'était la première et sûrement la dernière fois qu'elle aimerait quelqu'un de cette manière, parce que cet amour était bien trop puissant pour s'éteindre aussi facilement. Elle était capable du pire comme du meilleur pour profiter de lui, et c'était ce qu'elle avait désiré lui signifier alors qu'ils avaient rejoints sa voiture pour échapper aux flics, Aelya devenant paniquée à l'idée de le voir en prison, loin d'elle et de sa chaleur, s'imaginant déjà devoir passer des nuits sans son corps blotti contre le sien, son âme-sœur qui lui serait hors de portée. C'était impossible à supporter, ses mains et son cœur tremblants rien qu'à cette image. Elle fût rassurée par ses mots, par ce baiser qui rechauffa sa main glacée à cause de ce trop plein d'émotions négatives. Perdue dans son angoisse, elle n'avait pas fait attention à la voiture qui roulait dangereusement dans leur direction alors que sa trajectoire avait dévié et grâce aux réflexes de Niels, ils s'en étaient sortis de peu, lui laissant les traces d'une peur qu'elle ne pouvait réprimer, l'invitant à s'arrêter pour se calmer dès lors qu'ils en avaient eu l'occasion. Se réfugiant dans son étreinte, elle fondit devant sa douceur, devant son soutien indéfectible sur lequel elle pouvait compter, comprenant que sans Niels, rien n'était possible, c'était son repère, sa seule et vraie famille et qu'il était hors de question qu'on ne vienne le lui enlever.

- Je voudrai jamais avoir à vivre sans toi mon amour, souffla-t-elle, inquiète.

Elle n'avait même pas envie d'essayer, sachant pertinemment que ça serait un échec, et que son cœur s'arrêterait de battre au moment où on la priverait de sa raison d'être. Elle le suivit dans sa voiture, le laissant prendre le volant suite à sa proposition. Ses yeux s'illuminèrent à sa réponse, parce que c'était tout ce qu'elle avait besoin en cet instant : se charger d'air à pleins poumons, nourrit par son amour.

- T'es vraiment le meilleur bébé, le complimenta-t-elle pour son idée.

Ses doigts vinrent rechercher son contact en glissant sur son jean, lui transmettant encore une fois la tendresse et la dévotion qu'elle ressentait pour lui dans la douceur de son baiser sur sa joue. Elle secoua la tête en levant les yeux au ciel, feignant l'exaspération à ses mots alors que sa main vint s'éteindre autour de la sienne.

- Si tu savais comme t'as tort. C'est toi qui me tient en vie, le corrigea-t-elle amoureusement en lui rendant son baiser.

Quelques minutes plus tard, Niels se gara aux pieds des falaises, invitant Aelya à le suivre en la guidant avec sa main jusqu'à ce qu'ils parviennent au sommet. Ses yeux captèrent la beauté du paysage qui se dessinait sous ses yeux, savourant la brise qui vint caresser son être, apaiser ses sens qui la rendaient à fleur de peau. Elle acquiesça silencieusement à sa remarque, un léger sourire sur les lèvres, venant prendre place à ses côtés dans l'herbe. Le regard valsant entre son visage et le paysage, elle écoutait ses peurs qui faisaient écho aux siennes, celles dont ils ne pourraient jamais se débarrasser. Aelya vint s'approcher de lui, passant une main sur son flanc pour le caresser doucement.

- Mon cœur... Je prendrai tous les risques du monde pour simplement te voir rester avec moi. Je regrette rien. Je sais qu'on s'attire tout le temps des ennuis mais... On fait pas mieux quand on est séparés. Je l'ai appris à mes dépends, ajouta-t-elle d'une voix tendre.

Son autre main vint doucement caresser son bras, dans une volonté de l'apaiser lui aussi.

- T'es tout ce que je veux, bébé, t'es tout ce que je veux garder le plus au monde. On les emmerde les gens. On sait ce qu'on vaut. Je sais ce que tu vaux. T'es la personne la plus belle que j'ai pu rencontré mon amour. Et je laisserai personne essayer de nous détruire.

Elle sourit de manière amusée et amoureuse, regardant ses traits avec attention pour détendre l'atmosphère.

- Tu sais que t'es encore plus beau que ce paysage ? Ça craint, lâcha-t-elle, espiègle.
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grand kangou
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MessageSujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine.   no time for caution (aelya) /quarantaine. - Page 3 EmptyLun 8 Avr 2019 - 14:03


Il aurait probablement accepté de passer sa vie dans ses bras sans jamais devoir la quitter s'il le pouvait, lui qui passait le plupart de son temps à s'imaginer la retrouver après ses longues journées de travail, sentant toujours l'excitation s'éprendre de lui dés lors qu'il passait le seuil de la porte, comme au premier jour. Il fallait croire que ces choses-là ne changeaient jamais, pas pour eux en tout cas, parce-que son affection pour elle ne faisait que prendre de l'ampleur, impossible à arrêter. Il l'aimait plus que la vie elle-même, plus que sa propre existence qui n'avait d'intérêt que si la sienne y était liée. Son regard croisant le sien, il savait très bien que ce genre de jeu pouvait les mener à leur perte, bien qu'il était convaincu qu'il n'y avait jamais de perdants lorsqu'il s'agissait de l'étreindre passionnellement. « Si c'est que ça... j'peux bien me passer du regard des autres tu sais, c'est pas comme si ça m'avait déjà importé. » Ajouta-t-il malicieusement, faisant tout pour l'attirer avec lui dans la déraison, titillant leur envie de jouer sur le terrain du danger. Il continuerait de la tenter toute sa vie s'il le fallait, parce-que son corps la réclamait en tout temps, en tout lieu, cherchant à être apaisé par la chaleur de ses paumes, par la douceur de ses lèvres dont il était tombé accro dés le premier contact. Il avait l'impression que le temps était compté, et qu'il passait toujours trop vite lorsqu'ils étaient ensemble, à s'aimer comme ils le souhaitaient, à n'être qu'eux. Mais le destin semblait en désaccord avec ça, cherchant à les faire regretter de s'être trouvés sans comprendre qu'ils n'avaient en réalité aucune autre alternative, parce-qu'ils se maintenaient mutuellement en vie. Et si son geste de le sauver paraissait fou, Niels ne pouvait que la comprendre, convaincu qu'il aurait réagi de la même manière à sa place, incapable de la laisser entre les mains de la police sans intervenir. Il s'était laissé attirer dans l'habitacle de la voiture, son cœur pulsant sous l'effet de l'adrénaline qui coulait à flot, leur faisant prendre des décisions urgentes dont la finalité n'était vouée qu'à leur éviter une nouvelle séparation de force. Après être passés à quelques centimètres de la mort, il avait cherché à reprendre son souffle, dans un silence qui en disait long sur le choc qu'il venait de subir, ne tardant pas longtemps avant de la rejoindre à l'extérieur pour lui faire comprendre qu'il ne lui en voulait pas. Son corps retrouvant le sien, il lui glissa quelques mots doux à l'oreille, imprégnant leur étreinte d'espoir et de tendresse, ses mains s'occupant de caresser son dos lentement. Il s'écarta légèrement d'elle en entendant ses mots, ses mains venant encadrer son visage pour capter son regard teinté d'une bienveillance et d'un amour infinis. « T'auras jamais à le faire bébé, je me battrai toujours pour nous deux. » Il vint frôler ses lèvres avec les siennes, avant de les dévier vers sa joue qu'il embrassa, reprenant ensuite place dans la voiture pour l'emmener loin de leurs tourments. Il se prit à sourire à sa remarque, satisfait de savoir que son idée lui plaisait, parce-qu'il savait qu'ils en avaient tous les deux besoin, la matinée ayant été plus que mouvementée et surtout angoissante. Il garda sa main contre sa cuisse, sa paume la recouvrant alors que ses doigts s'étaient infiltrés dans les siens, son visage s'adoucissant à ses mots amoureux qui faisaient écho à ses sentiments pour elle. « Si ça pouvait durer toute la vie, ça m'arrangerait. » Ajouta-t-il, avalant les kilomètres pour arriver au niveau des falaises, s'empressant de prendre la main de sa petite-amie pour en atteindre le sommet. Ils prirent place sur l'herbe, le regard rivé sur ce paysage qui se passait de mots, Niels ramenant ses genoux contre son torse alors qu'il se confiait sur ses peurs, incapable de les taire après l'épisode qu'ils venaient de vivre. Son corps se mit à frémir à sa main qui était venue l'entourer pour se poser sur son flanc, son regard restant figé sur l'océan tandis qu'elle l'apaisait par la sincérité de ses mots d'amour. « T'as pas peur qu'on se perde à force de trop se vouloir ? J'veux dire, je t'aime comme un fou tu sais, j'suis dingue de toi... mais je pourrais pas m'en remettre si j'te faisais du mal à cause de ça mon amour. » Souffla-t-il, baissant les yeux vers ses doigts qui étaient venus contre son bras avant de retrouver son regard qui s'éclairait de nouveau après les paroles qu'elle prononça. « T'es l'amour de ma vie Aelya, j'ai hâte qu'on continue à emmerder les autres. Ça nous va tellement bien. » Ajouta-t-il, un sourire venant finalement illuminer son visage, alors qu'il bascula sur elle sans prévenir, la faisant s'allonger sur l'herbe pour venir contre son corps. « Dans ce cas-là, perds pas ton temps à regarder autre chose que moi... » S'amusa-t-il, flatté par sa manière de lui faire comprendre qu'elle était toujours éprise de lui, ses lèvres venant finalement chercher les siennes pour les emprisonner tendrement. « J'savais pas que t'étais attirée par les uniformes de brancardier. C'est un fantasme particulier quand même. » La taquina-t-il, sa main glissant le long de son flanc.

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MessageSujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine.   no time for caution (aelya) /quarantaine. - Page 3 EmptyLun 8 Avr 2019 - 17:03

Sa vie était maintenant mêlée à la sienne, et elle n'avait plus envie de voir son quotidien dénué de sa présence. Elle se fichait de savoir s'ils fonçaient droit dans le mur ou non, tout ce qu'elle voulait vraiment, c'était de continuer à l'aimer comme elle le faisait, sans s'arrêter et sans qu'on ne vienne lui mettre de bâtons dans les roues parce qu'il n'y avait rien de plus naturel que de le vouloir, lui qui savait toujours la tenter même dans les situations où ils ne devraient pas jouer à ce jeu qu'eux seuls maitrisaient à merveille, embrasant la flamme pour se regarder brûler l'un contre l'autre. Peut-être bien que leur relation n'était qu'un nid à problèmes et pourtant, c'était là où Aelya se sentait le mieux, aimant se perdre dans les méandres de ses sentiments totalement compulsifs, qu'elle ne pouvait pas canaliser.

- J'avoue que je pourrai jamais te refuser quoique ce soit quand tu me sors des arguments aussi pragmatiques,
lança-t-elle malicieusement, justifiant son envie de profiter de lui encore un peu plus. J'adorerai me faire réveiller comme ça, souffla-t-elle, égayée par les images qu'elle avait à l'esprit.

Elle sentait déjà sa peau se parsemer de frissons sous l'effet de son imagination, elle qui rêvait déjà de fondre avec lui dans une étreinte passionnelle où il n'était plus question de rien d'autre mais que d'eux, perdus dans leur amour que personne comprenait, que tout le monde cherchait à abîmer. On ne pouvait pas attaquer le lien qu'elle nouait à Niels sans l'attaquer elle-même parce que tout ce qu'ils vivaient ensemble ou même séparés faisaient parties de son être. Il était à lui seul son repère, son point d'accroche à sa propre vie dont elle ne comprenait le sens que lorsqu'il était là, à l'aimer et à lui faire prendre confiance en ce qu'ils tenaient entre leurs mains, cette chose si fragile mais pourtant bien palpable dans l'air, cet amour qui avait tendance à la faire décoller de la terre ferme, qui avait tendance à la pousser vers tous les extrêmes parce qu'elle se faisait complètement dominer par son besoin de l'avoir à ses côtés. Elle était capable de se passer de tout mais surement pas de lui, dont la présence était vitale et lui permettait de sentir son coeur battre dans sa poitrine, à la recherche de ses battements pour en faire une symphonie qu'eux seuls pouvaient écouter et appréhender. Elle ne vivait pour personne, que pour lui et pour leur relation, c'était sans doute pour cela qu'elle se fichait éperdument de comprendre qu'elle prenait des risques en échappant aux règles émises par les autorités, et c'était aussi pour cette raison qu'elle n'avait eu aucune envie de se rendre alors que les flics étaient derrière eux. Tout ce qu'elle avait vu en cet instant, c'était Niels derrière des barreaux et cette vision avait réveillé une bien plus grande panique dans son corps, frôlant d'ailleurs presque la mort à cause de son inattention.  Sortant de la voiture pour reprendre ses esprits, elle n'avait pas attendu plus longtemps pour l'enlacer quand il vint à sa rencontre, ressentant encore une fois ce besoin d'être en constante fusion avec lui, elle qui avait tout le temps peur qu'on ne l'arrache à sa vie, à sa peau qui réagissait au simple contact de ses doigts. Elle acquiesça à ses mots, caressant ses mains qui étaient venus encadrer son visage, lui renvoyant un regard emplit de tendresse.

- Et moi, je serai toujours complice de tes désastres...
Souffla-t-elle, légèrement amusée.

Ses galères étaient les siennes, et même si elle n'aimait jamais le voir dans les mêmes embrouilles qu'elle subissait parce qu'il avait lui aussi, la propension à foncer tête baissée pour la protéger, elle le comprenait aisément, vivant exactement la même chose de son côté. Niels était son partenaire pour la vie, et elle n'arriverait jamais à alléger sa dévotion qui lui était réservée. Savourant le contact de son baiser sur sa joue, elle rejoignit la voiture, enjouée à l'idée d'aller dans un endroit qui leur permettrait de s'éclipser de leur réalité. Sa main trouva la sienne, nouant ses doigts autour des siens avant de la caresser avec l'aide de son pouce, hochant la tête à sa remarque.

- Je ferai tout pour que ça dure,
répondit-elle amoureusement.

Regardant le paysage défiler au travers de la fenêtre, elle finit par ouvrir la portière lorsqu'ils furent arrivés à l'endroit que Niels cherchait, marchant au travers des rochers avec l'aide de sa main pour ne pas tomber avant d'arriver au sommet, là, où l'air était beaucoup plus frais, comme épuré. S'imprégnant du panorama comme si elle désirait en garder une trace dans son esprit, elle vint prendre place tout près de Niels qui s'ouvrait à elle, et ses mots soulevèrent des questions dont elle ne voulait aucunement connaître la réponse parce qu'elle désirait vivre comme bon leur semblait, c'était comme ça qu'elle les aimait.

- Bébé... Tu pourras jamais me promettre de jamais me faire du mal, comme moi d'ailleurs, mais j'ai surtout envie de retenir que le bien que tu m'apportes. Évidement que j'ai peur aussi, et que je me dis que quoiqu'on fasse, y'a toujours un moment où on prend le risque de se séparer. Mais c'est pas une raison valable pour pas profiter mon amour ni de pas tenter de s'aimer comme on le veut,
le rassura-t-elle, continuant de caresser son flanc.

Elle sourit en coin à ce qu'il vint ajouter, consciente qu'ils partageaient la même envie, celle d'envoyer balader le monde entier tout ça pour se retrouver.

- T'es mon premier et mon dernier amour, je veux jamais qu'on arrête d'être qui on est pour les autres,
ajouta-t-elle tendrement.

Son sourire devint plus franc quand Niels vint la faire basculer pour l'allonger dans l'herbe, se mordant la lèvre à ses mots qui représentaient tout ce qu'elle désirait vraiment faire. Son visage lui manquait constamment, hantant son esprit dès lors qu'ils n'étaient plus ensemble.

- Je pourrai passer ma vie à te regarder, ta beauté est absolument insupportable,
exagéra-t-elle, amusée, venant répondre à son baiser en plaçant ses mains dans son dos.

Elle rit légèrement à ce qu'il vint ajouter, passant sa main sur sa joue pour capter son regard.

- Faut que je t'avoue un truc, en fait mon plus gros fantasme, c'est un brancardier en particulier. Il est sexy dans n'importe quel tenue, j'peux jamais lui résister,
s'amusa-t-elle, laissant ses lèvres danser au-dessus des siennes pour animer la tension.

Ses mains vinrent glisser sous son haut pour caresser sa peau chaude.

- Tu m'as trop manqué mon amour si tu savais...
Murmura-t-elle contre ses lèvres avant de les attraper pour lui donner un baiser passionné.
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MessageSujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine.   no time for caution (aelya) /quarantaine. - Page 3 EmptyLun 8 Avr 2019 - 19:16


Sa main était faite pour rester accrochée à la sienne, comme s'il savait qu'il se perdrait à la seconde où elle la lâcherait, le laissant errer dans un monde qui lui était bien trop hostile pour qu'il ne puisse espérer s'en sortir seul. Il n'avait aucune envie de vivre sans elle, croyant dur comme fer qu'on lui enlèverait la condition nécessaire à sa survie si Aelya venait à s'éclipser loin de lui. Il ferait tout pour la retenir, encore et encore, pour lui prouver qu'il était capable, lui aussi, de la rendre heureuse, de rendre son quotidien moins morose, et même de le rendre brillant, parce-que c'était exactement ce qu'elle faisait avec lui, l'éclairant par son aura subjuguante. Il se mordit discrètement la lèvre à ses mots, haussant les épaules malicieusement. « Tu vois... j'suis sûr qu'on pourrait y trouver notre compte tous les deux. » Ajouta-t-il, sentant son cœur doubler de vitesse à ses mots suivants qui réveillaient une délicieuse chaleur dans son organisme. « Et j'adorerai te réveiller comme ça. » Souffla-t-il, reprenant habilement la tournure de sa phrase pour répondre à son jeu. Il brûlait d'envie de mettre en œuvre ce qu'il avait déjà en tête, ses mains se retenant de la déshabiller sur-le-champ alors que son regard rêvait de détailler ses courbes qu'il connaissait à la perfection. Il laissa la pièce s'habiller de cette passion qui les caractérisait si bien, tentant de réprimer ses pulsions qui se faisaient de plus en plus entendre. Mais l'urgence de la situation leur fit comprendre qu'ils devaient tenter le tout pour le tout pour s'en sortir sans trop de problèmes, avant que les choses ne basculent bien plus rapidement que prévu, les poussant à fuir le bâtiment à toute vitesse pour éviter le pire. Ils avaient probablement l'air de deux fugitifs en quête de liberté et pourtant, le seul crime qu'on pouvait leur reprocher était celui de vouloir s'aimer en paix et de ne jamais se voir séparés. C'était aussi simple que ça et ça semblait pourtant inatteignable au vue des circonstances qui tournaient toujours en leur défaveur, brisant leur espoir. Cette fois-ci, ils avaient pourtant continué leur route, persévérants, incapables de s'imaginer passer la nuit l'un sans l'autre, finissant par semer cette voiture qui avait tenté de mettre fin à leur course folle. Son corps contre le sien, il s'était délecté de ce moment de calme et d'amour pour calmer les tremblements de ses muscles, cherchant à apaiser l'amour de sa vie en lui faisant comprendre qu'ils avaient réussi, qu'ils étaient tous les deux, qu'importe la manière. Il se mit à sourire à sa réplique, hochant la tête alors qu'il frissonna aux caresses de ses doigts sur ses mains. « Je peux pas rêver d'une meilleure partenaire pour me suivre dans mes conneries. » Ajouta-t-il, un sourire taquin se dessinant sur ses traits, avant qu'il ne vienne l'embrasser sur la joue afin de l'inciter à reprendre sa place dans la voiture, souhaitant l'emmener avec lui dans les hauteurs de la ville, juste pour oublier le temps d'un instant qu'ils venaient une nouvelle fois de se battre pour leur couple. Il avait conduit dans le calme, contrastant avec cette course poursuite qui leur avait retourné les entrailles, sa main protégeant tendrement la sienne. A la recherche d'air, Niels s'était porté volontaire pour la guider jusqu'au sommet des falaises, ayant envie de voir ses iris s'illuminer devant cette étendue infinie, eux qui s'étaient ternis par le stress et la fatigue. Il prit place dans l'herbe fraîche, son corps à proximité de celui de sa petite-amie, désirant lui faire part des doutes qui le terrassaient, n'ayant pas envie de croire qu'il puisse y avoir une fin à leur idylle. Il se laissa bercer par ses mots rassurants, empreints de bon sens, cherchant à les graver dans son esprit pour se rappeler de l'essentiel. « J'peux pas faire semblant de toute façon. Je suis à toi Aelya, pour toujours. J'ai pas envie d'aimer quelqu'un d'autre, j'en serai pas capable. Alors... j'veux qu'on fasse toujours tout pour s'en sortir toi et moi, comme depuis le début. Dis-moi que tu crois en nous bébé. » Ajouta-t-il, son regard captant le sien amoureusement, cillant à la profondeur de ses paroles qui vinrent faire palpiter son myocarde, le poussant à vouloir la sentir au plus près de lui, là où elle se rendrait compte d'à quel point elle le rendait dingue. « Je t'aime tu sais... » Souffla-t-il, ses lèvres s'abandonnant aux siennes avant qu'il ne rompe leur échange en entendant ses mots qui le flattaient. « C'est toi qui es sublime mon amour. Si c'était un concours de te contempler, j'crois que j'serais médaillé d'or et c'est même pas une tentative de drague... » Ajouta-t-il en riant, prenant son air charmeur avant de capter son regard, se mordant la lèvre en comprenant qu'elle le désirait toujours autant, prenant une plus grande inspiration en sentant ses mains parcourir sa peau sous son haut. « Est-ce que ça s'appelle encore un fantasme quand ce quelque chose t'appartient déjà intégralement ? » Murmura-t-il, d'une voix pleine de désir, répondant à ses lèvres en les tentant à son tour, fondant sur ces dernières à l'entente de ses dernières paroles. « Toi aussi bébé... tu me manques tout le temps. » Il glissa son bassin entre ses cuisses après les avoir légèrement écarté, sa bouche dérapant dans le creux de son cou où il vint jouer avec sa peau, s'amusant à lui faire ressentir la chaleur de son souffle. « C'est dommage qu'il y ait personne aux alentours pour voir la beauté du paysage... les gens savent pas ce qu'ils manquent. » Dit-il, en arquant un sourcil, joueur, alors que son regard ne s'était pas détourné un seul instant du visage d'Aelya.

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MessageSujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine.   no time for caution (aelya) /quarantaine. - Page 3 EmptyLun 8 Avr 2019 - 21:11

Elle était presque reconnaissante d'avoir autant souffert de la solitude, d'avoir plongé son cœur dans du cyanure pour que personne n'ose se lier à elle sous peine de se voir empoisonnée également. Sans le savoir, elle s'était réservée pour Niels, qui se présentait comme son antidote face à l'aigreur qu'elle avait pour la vie, la rendant plus facile, plus colorée, moins acide comme s'il était capable à lui seul de tout changer, et elle était heureuse de constater que ces années d'errance l'avait conduit à trouver son âme sœur, l'homme qui partageait bien plus que ses nuits et qui représentait sa vie. Elle vint approcher son visage du sien à sa remarque, le regard brûlant, venant mordre sa lèvre inférieure comme un avant goût à ce qu'il l'attendait s'ils venaient tous les deux à ouvrir les yeux, abandonnant leur sommeil pour se consacrer l'un à l'autre. C'était tout ce qu'elle désirait, tout ce qu'elle convoitait et aussi, tout ce qu'on l'empêchait de faire, parce que dans l'effusion de son amour sans limite, on venait toujours à leur imposer des barrières, celles qu'ils s'évertuaient à franchir pour se retrouver. Aelya avait besoin de sa dose provenant de la plus belle drogue qui lui avait été donnée de consommer, ses lèvres qu'elle ne cessait de demander, sa peau dont elle ne se lassait jamais de toucher. Et dans la course effrénée qui visait à éviter ceux qui voulaient les voir tomber, elle s'était accrochée à lui, son seul espoir, cette main qu'elle ne voudrait jamais lâcher alors que le stress était à son comble sous la vitesse de sa voiture qui manqua d'en percuter une autre, la faisant songer au pire quand Niels leur évita l'accident, parce qu'elle se rendait compte que leur vie était aussi fragile que leur lien, et pourtant, son amour à elle était immortel. Rejoignant l'extérieur pour décompresser dans son étreinte, elle avait sourit à ses mots, admettant volontiers qu'ils s'étaient tous les deux très bien trouvés pour user du danger sous le couvert de leur passion.

- M'empêche jamais de faire des conneries avec toi. Du style, venir te chercher, ajouta-t-elle, taquine, repensant à son envie de la voir rester en dehors de l'hôpital.

Parce que sa plus belle connerie avait été simplement de tomber amoureuse de lui, et elle la referait sans hésiter, d'ailleurs, c'était ce qu'elle faisait tous les jours, s'animant d'affection, de passion et de tendresse pour son être qui ne faisait que de l'attirer dans ses filets. Savourant son baiser sur sur sa joue, elle avait rejoint sa voiture, le laissant l'amener sur les hauteurs de Bowen, là où la vue était imprenable, où ils pourraient s'oublier le temps d'un instant qui se serait le leur. Prenant place sur l'herbe, son cœur fondait à l'entente de ses mots amoureux qui lui feraient toujours de l'effet, parce que c'était tout ce qu'elle désirait écouter toute la journée, cet amour qu'ils nourrissaient à deux quand tout s'opposait à eux. Gardant la proximité avec son corps, elle avait capté son regard, une lueur tendre et amoureuse dans le creux de ses pupilles.

- Je crois en nous mon amour. C'est tout ce en quoi je crois d'ailleurs. Je ferai rien sans toi, je suis complètement accro à toi, et je crois bien que c'est irréversible. Je serais venue te chercher même à l'autre bout du monde pour te ramener, personne pourra jamais m'empêcher de t'aimer et de te vouloir avec moi, souffla-t-elle d'une voix douce.

Elle croyait en leur relation, n'ayant plus aucune envie de tenter d'errer sans lui alors qu'elle s'était imaginée que c'était la meilleure solution pour eux deux. Elle l'avait regretté, voyant bien qu'ils se laissaient mourir dès lors qu'ils n'étaient plus ensemble, comme deux âmes faites pour rester liées. Caressant son dos du bout des doigts alors qu'il était venu au-dessus d'elle, elle acquiesça à ses mots doux, son cœur battant plus vite sous l'effet de tout cet élan d'affection qui la percutait.

- Je sais mon cœur, je t'aime aussi, susurra-t-elle contre ses lèvres avant de s'abandonner dans un baiser amoureux.

Elle rit légèrement à ses paroles qui la flattaient, s'amusant de son air charmeur qui la séduisait tout le temps.

- Ah ouais, seulement médaillé d'or ? Moi je serais déjà hors compétition bébé, personne aurait voulu m'affronter, j'suis bien trop dingue de toi, tu peux pas rivaliser, le taquina-t-elle de manière enjoleuse.

Ses mains venant trouver sa peau sous son haut, elle fit mine de réfléchir à ses mots, appréciant le contact de sa peau sous la pulpe de ses doigts.

- Quand il nous fait toujours l'amour comme une première fois, oui, on pourrait dire ça, ça reste un fantasme, le tenta-t-elle, charmeuse.

Elle sentit la tension s'enflammer entre eux alors que leurs lèvres se cherchaient, Aelya les emprisonnant pour se délecter de leur douceur, souriant tendrement à sa réponse qui mettait en évidence leur manque à tous les deux, ce sentiment difficile à supporter. Elle frémit en sentant son bassin s'infiltrer entre ses cuisses, son souffle chaud qui faisait frissonner sa peau, animant son désir, avant que ses yeux joueurs trouve les siens à sa remarque.

- Je suis bien d'accord avec toi, admit-elle, amusée, sa main venant caresser sa joue. C'est vraiment dommage qu'il y ait personne autour de nous, parce qu'on sait jamais ce qui peut se passer... Ajouta-t-elle, le sourire en coin, ses cuisses venant enfermer son bassin contre le sien.

Elle tendit sa nuque pour que ses lèvres ne viennent s'approcher de son cou, déposant une lignée de baisers avant de mordiller légèrement sa peau.

- Je crois que j'ai encore besoin que tu me remontes le moral bébé, j'suis encore un peu stressée, murmura-t-elle à son oreille, le ton joueur.
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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine.   no time for caution (aelya) /quarantaine. - Page 3 EmptyMar 9 Avr 2019 - 0:00


Il en venait à oublier ses propres regrets, ceux qui l'avaient longtemps suivi depuis sa libération, se rendant compte qu'il parvenait à trouver du positif dans les erreurs qu'il avait commises dans le passé, celles qui lui avaient coûté sa liberté et sa famille, parce-que ce qu'il possédait aujourd'hui était inestimable. Il ne manquait de rien depuis qu'il était avec elle, conscient qu'il avait trouvé en Aelya sa famille, son amour, l'âme pour qui il accepterait n'importe quel sacrifice. Parce-qu'elle était son tout, sa raison de vivre et il n'y avait pas une seule personne qui passerait avant elle. Son regard s'était fait plus profond, comme lorsque l'excitation venait s'incruster dans ses cellules et que son désir prenait forme, comprenant qu'il était à deux doigts de lui céder. Il tentait de songer à autre chose qu'à son corps collé au sien, se délectant de son geste joueur alors que sa lèvre s'était vite retrouvée prisonnière entre les siennes, lui arrachant un sourire amusé et un regard charmeur. Ils avaient vite compris qu'il n'était pas l'heure de s'attarder dans cette chambre, ni même dans ce lieu qui mettait à mal leur désir de rester tous les deux, la police étant déjà à sa recherche. Alors ils s'étaient démenés, jouant avec leur propre vie pour espérer pouvoir finir la journée ensemble, refusant l'idée même de devoir être séparés par des barreaux qui n'entraveraient jamais l'amour qu'ils se vouaient mutuellement. Parce-que ce n'était ni la distance, ni les menaces, ou ni même la mort qui viendraient arrêter ce déferlement d'affection qui coulait en eux, faisant taper leur cœur dans leur poitrine, continuant d'animer cette passion qui était à l'origine même de leur relation. Il l'enroula dans ses bras, comme dans une volonté de lui montrer qu'il la protégerait toujours, en tout temps, qu'il se jetterait toujours dans la gueule du loup pour elle, ou sur la première personne qui tenterait de lui faire du mal pour l'arracher à lui. « T'admettras quand même que c'était une idée complètement tordue... » Souffla-t-il, faisant mine de garder son sérieux avant de rire en voyant sa réaction, se rattrapant en lui volant un baiser rapide. « Je rigole mon cœur, je t'empêcherai plus de faire des conneries avec moi. » Il lui adressa un sourire tendre avant de l'attirer dans la voiture où il eut pour idée de l'emmener à quelques kilomètres du lieu où ils s'étaient arrêtés, n'ayant pas envie de s'enfermer immédiatement dans leur appartement. Ils avaient besoin d'air, de s'aérer l'esprit pour oublier le temps de quelques minutes, quelques heures tout au plus, qu'ils avaient encore risqué leur vie à cause de leur volonté de rester ensemble. Il prit sa main, nouant ses doigts entre les siens pour l'attirer au point culminant de Bowen, là où ils seraient seuls au monde, juste tous les deux et c'était tout ce dont ils avaient besoin. Son regard s'était attendri à la douceur de ses mots, caressant le sien avec une tendresse infinie, lui demandant de lui rappeler combien elle croyait en eux. Il se mit à sourire faiblement à ses paroles, hochant la tête alors qu'il frissonnait toujours aux mouvements lents de ses doigts contre son bras. « C'est tout ce que j'avais besoin d'entendre. Merci mon amour, je sais pas ce que je ferai sans toi, et honnêtement, j'préfère pas savoir. » S'amusa-t-il, se détendant après ces lourdes confidences, alors qu'il avait répondu à son envie de sentir sa peau contre la sienne, croisant son regard pour lui rappeler une nouvelle fois qu'il l'aimait, de tout son cœur et avec toute son âme. Il ferma les yeux lorsque ses lèvres se mirent à se mouvoir contre les siennes, laissant glisser une de ses mains sur son corps pendant que l'autre retenait son poids. « Crois-moi, y'a personne qui voudrait m'affronter non plus. Parce-que je pète déjà un câble dés qu'en y'en a un qui te regarde plus d'une seconde, alors je leur laisserai jamais l'occasion de te regarder comme moi je te regarde. » Ajouta-t-il, d'un air joueur, ses yeux brillant d'amour. Il se sentit défaillir en percevant ses mains se frayer un chemin sous son haut, persuadé qu'elle pouvait sentir son cœur bondir à travers sa cage thoracique à cause des mots qu'elle lui avait soufflé, éveillant le désir qui sommeillait en lui. « Vu comment t'en parles, il a l'air de t'avoir marqué, ce brancardier... » Murmura-t-il, ses yeux déviant sur ses lèvres qu'il tentait encore, laissant les siennes s'en approcher avant de reculer avec amusement, faisant grandir cette tension et cette envie qui devenaient palpables. Il se mordit la lèvre fiévreusement, son bassin s'étant considérablement rapproché du sien alors qu'il percevait la chaleur de son corps à travers les fins tissus qui les séparaient. Il hocha la tête, passant à son tour sa main sous son haut qu'il remonta lentement pour laisser entrevoir sa peau. « Imagine ce qu'ils pourraient manquer... Du genre, la plus belle femme de Bowen qui serait en train de se faire déshabiller par un homme qui lui, aurait terriblement envie d'elle et serait même prêt à lui faire l'amour au beau milieu des falaises. » Souffla-t-il, prenant son air innocent, comme s'il racontait une histoire, alors que sa main avait atteint sa poitrine, puis son cou, finissant par lui ôter complètement son haut. Il tendit à son tour la nuque pour s'approcher d'elle, lui laissant l'occasion de jouer avec son désir grandissant, souriant aux mots qu'elle glissa à son oreille. « T'en as envie ? Ici... ? » Souffla-t-il, croisant son regard empreint de défi, finissant par relever les yeux pour regarder aux alentours avant de retrouver le visage de la brune, un sourire étirant ses lèvres.

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MessageSujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine.   no time for caution (aelya) /quarantaine. - Page 3 EmptyMar 9 Avr 2019 - 12:04

Leur relation valait tout l'or du monde, d'ailleurs, elle n'avait pas de prix, c'était bien pour cela qu'Aelya se démenait toujours pour retrouver l'âme qui se liait à la sienne dans une harmonie qu'elle ne retrouverait avec personne d'autre. Leur amour n'avait aucune frontière et c'était ce qu'elle voulait montrer au monde entier lorsqu'elle se dressait devant toutes les lois de l'univers, celles qui s'interposaient à l'expression de leur affection. Elle ne s'arrêterait jamais de lui prouver qu'elle l'aimait, que c'était lui et aucun autre, qu'il était son tout et que sa vie gravitait autour de la sienne, accrochée à tout jamais aux sentiments qu'il lui provoquait. Elle n'avait jamais expérimenté d'émotions aussi vives, aussi pures, et aussi obscurs à la fois, parce qu'elle était capable de se laisser envahir par les ténèbres pour venir le chercher, elle qui ne concevait pas un quotidien sans l'homme de sa vie, le seul qui savait la faire rêver sans qu'elle n'ait à fermer les yeux, le seul pour qui son être entier était destiné. C'était inscrit à l'intérieur de son âme, les effluves de sa passion impérissable parcourant ses veines pour alimenter son coeur qui ne cognait que dans le but d'appeler le sien. Et là, perdue dans l'angoisse de cette course poursuite, elle se rendait compte qu'elle était incapable de les laisser les atteindre. Elle se fichait de savoir s'ils le garderaient enfermé quelques heures, une nuit, ou des jours, tout ce qu'elle savait en cet instant, c'était qu'elle voulait le savoir avec elle, sa main dans la sienne, comme à son habitude, puisant sa force dans la chaleur de son étreinte qui n'avait aucun égal alors qu'elle redescendait doucement en pression après les émotions intenses qu'ils venaient tous les deux de vivre. Elle prit un air faussement vexé à sa remarque taquine, acceptant son baiser en secouant la tête à ce qu'il vint ajouter.

- Dans le genre tordu, t'es pire bébé, j'te rappelle que t'es venu jusqu'au Mexique et que t'as pris le risque de te faire descendre par les hommes de mon père...
Ajouta-t-elle, en souriant légèrement.

Dans ses souvenirs plutôt douloureux, il y avait Niels, son visage si doux qui avait su lui administrer de l'espoir là où l'avait perdu en route, sur ce chemin sinueux qu'elle avait continué sans lui, dépassée par tous les évènements qui s’abattaient sur eux sans relâche. Elle l'avait laissé conduire pour les amener faire le vide tous les deux, parce qu'Aelya ne pouvait pas décompresser sans Niels, elle qui avait toujours besoin de profiter de sa présence pour laisser tous ses problèmes de côté. Tout paraissait finalement futile tant qu'il était là. Atteignant le sommet des falaises en s'aidant du contact de sa main, elle s'était installée dans le herbe, le regard happé entre le paysage à couper le souffle et le visage magnifique de son petit-ami qu'elle se prenait toujours à admirer. Touchée par ses mots, elle avait sourit tendrement, le regard lumineux d'affection.

- Si j'étais pas là, tu serais surement encore entrain de bosser, t'aurais sans doute pas frappé ton collègue, et t'aurais surement évité de fuir les flics aussi,
répondit-elle, riant légèrement. Mais je suis amoureuse de toi pour ça aussi, pour ton côté absolument incontrôlable, ajouta-t-elle d'une voix charmeuse.

Sentant la chaleur de son corps contre le sien, elle frémit à la sensation de ses mains qui se baladaient sur son être, dans le désir d'en recevoir bien plus, parce qu'elle manquait cruellement de lui, de ses lèvres, de ses caresses dont elle ne savait se défaire, répondant à son baiser avec amour avant de s'en détacher lentement pour capter son regard joueur.

- C'est fou à quel point tu peux être sexy quand t'es jaloux,
lança-t-elle, joueuse. Y'a que ton regard qui me fait de l'effet mon amour, tu m'as hypnotisé dès le début, avoua-t-elle amoureusement.

Ses doigts vinrent trouver plus franchement sa peau en s'infiltrant sous son haut, caressant ses flancs et son dos alors qu'elle jouait avec ses paroles pour attiser l'attraction entre leurs deux corps, hochant la tête à ses mots qu'elle ne pouvait contredire.  

- Tu peux pas savoir à quel point il m'a marqué, il a complètement changé ma vie,
souffla-t-elle contre ses lèvres.

La danse de leurs lèvres en suspens lui donnaient envie de lui céder toute entière, animant l'urgence qu'elle avait dans le creux de ses entrailles alors que son bassin s'était rapproché du sien, voulant le sentir au plus près d'elle après tout ce temps où elle n'avait pas pu profiter de sa proximité. Elle frissonna en percevant ses mains parcourir sa peau sous son haut, s'amusant de ce qu'il racontait, ce jeu qui se dessinait entre eux et qui annihilait toute la tension malsaine qu'elle avait ressentit peu de temps avant.

- Ils louperaient surement d'autres choses aussi, du genre, à quel point cet homme me fait trop d'effets quand il me touche comme ça et à quel point j'suis complètement raide dingue de lui...
Répondit-elle, rentrant dans son jeu.

Sa respiration se faisait plus courte à mesure que ses doigts s'élevaient sur son ventre pour rejoindre sa poitrine, faisant battre son coeur bien plus vite alors qu'elle le laissa lui retirer son haut sans hésitation, son désir perlant dans le creux de ses iris. Trouvant son cou, elle laissa sa marque, dévorant sa peau pour animer le brasier qui sommeillait en lui. Elle sourit en coin à sa question, regardant rapidement les environs en même temps que lui avant de planter son regard joueur dans le sien.

- J'ai envie de toi partout mon amour. J'en peux plus de me retenir de te vouloir,
avoua-t-elle d'une voix brûlante.

Sans lâcher son regard, ses mains vinrent tirer sur les pans de son haut pour le lui retirer, laissant ses doigts glisser contre son torse avant de trouver le bouton de son jean pour le déboutonner.

- Je te voudrai n'importe où, tu m'attires tellement... Admit-elle en se mordant la lèvre de manière fiévreuse, attrapant ses lèvres dans un baiser passionné et urgent. Je peux pas me passer de toi, ajouta-t-elle d'une voix profonde, ses mains s'aventurant au travers de son jean pour réveiller son désir.
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MessageSujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine.   no time for caution (aelya) /quarantaine. - Page 3 EmptyMar 9 Avr 2019 - 23:30


Niels n'avait jamais ressenti le besoin de se créer des attaches là où il posait les pieds avant de débarquer à Bowen, croyant que tout était de toute façon éphémère, fait pour disparaître un jour ou l'autre et qu'il valait mieux profiter de sa liberté à fond plutôt que de perdre son temps à s'abandonner à la même personne. Sauf que depuis qu'il avait trouvé Aelya, son discours n'était plus le même, comprenant qu'il ne pouvait plus rien contre elle, contre cet amour qu'il lui vouait sans compter. Il avait besoin de sentir qu'il la méritait, besoin de lui prouver qu'il n'était plus ce type en quête d'attention et d'affection qui vagabondait de draps en draps, ayant l'intention de lui montrer qu'il était capable d'aimer lui aussi, prêt à lier son destin au sien pour les siècles à venir. Et pour rester ensemble, ils avaient compris qu'ils allaient devoir continuer de se battre, parce-que la vie n'était pas décidée à leur faire le moindre cadeau, cherchant sans cesse à leur faire regretter leur choix. Alors, en comprenant qu'ils risquaient une nouvelle fois d'être séparés, ils n'eurent pas attendu longtemps avant de s'enfuir, défiant une nouvelle fois les règles qui les barricadaient pour prendre leur envol ensemble, main dans la main, comme toujours. Son corps près du sien, la tension se mit à redescendre lentement, se rechargeant d'amour dans cette étreinte qui leur faisait savoir que le pire était passé et qu'ils pouvaient de nouveau respirer. « Ouais peut-être. J'trouve pas ça si tordu que ça moi. » Ajouta-t-il en haussant les épaules, faisant mine de ne pas être convaincu par ses arguments qui étaient pourtant assez évocateurs des idées complètement folles qu'ils pouvaient avoir pour se protéger et rester ensemble. Il se rappelait très bien de ce voyage qui l'avait conduit jusqu'à elle, de cette promesse qu'il avait voulu tenir pour lui faire comprendre que ça serait toujours elle, qu'elle serait toujours sa priorité, qu'importent les conséquences. Sa main guidant la sienne, il l'avait amené jusqu'au sommet des falaises, là où l'air se chargerait d'emplir leurs poumons et de vider leurs têtes de leurs derniers déboires, leur laissant l'occasion de respirer quelques secondes. Bercé dans ce flot d'affection, il avait posé ses yeux sur elle, toujours fasciné par l'image qu'elle renvoyait, par cette beauté qu'il n'avait jamais entrevue chez les autres. « Et on aurait été encore une fois privés de se voir... Vois le bon côté des choses bébé, là on peut faire ce qu'on veut au moins. » Ajouta-t-il, d'un air taquin, son sourire s'élargissant à ses mots suivants qui caressaient son cœur d'une chaleur agréable. « Tu te serais ennuyée avec un type qui aurait eu une peur bleue du risque. » Souffla-t-il, lui adressant un clin d’œil, satisfait de savoir que c'était ce côté assez imprévisible, sûrement un peu inconscient qui lui avait plu, parce-que ces deux facettes avaient toujours fait parties intégrantes de ce qu'il était. Basculant contre elle, il avait commencé à la chercher, s'amusant de cette tension qui se réchauffait progressivement. « J'peux me montrer très dissuasif quand je le veux. Surtout si c'est pour faire comprendre aux autres que t'es à moi. Rien qu'à moi. » Murmura-t-il contre ses lèvres, jouant avec leur proximité pour alimenter les étincelles entre eux, prenant le risque de finir par se brûler les ailes. L'atmosphère s'était comme chargée d'électricité à ses mots suivants, alors que son intonation le fit frémir d'envie, le poussant à venir se coller un peu plus à elle, son bassin cherchant inévitablement le sien. Les lèvres rosies par leur échange torride, il sentit son cœur battre de manière arythmique alors qu'elle répondait à ses provocations, réussissant parfaitement à le faire fondre d'envie et d'amour. « C'est tellement dommage pour eux... » Ajouta-t-il contre ses lèvres qu'il caressait fiévreusement, sa respiration se calant contre la sienne alors que son bassin continuait d'exercer une légère pression entre ses cuisses pour faire grandir son désir. Il se mordit la lèvre avec force en percevant ses lèvres dans son cou, ses mains se chargeant de lui enlever son haut alors qu'il comprit qu'ils étaient animés de la même envie, celle qu'ils se voyaient dans l'incapacité de réprimer. « Te retiens jamais de me vouloir mon amour. » Répondit-il, lui laissant l'occasion de lui ôter son t-shirt à son tour, son torse venant frôler sa poitrine. « Tu m'excites trop bébé... » Lâcha-t-il dans un soupir qui se mua en gémissement lorsqu'il sentit sa main s'infiltrer dans son jean pour le caresser, ses muscles se tendant sous l'effet du plaisir qui affluait en masse dans son corps alors qu'il répondait à son baiser, ses doigts cherchant l'ouverture de son jean pour le déboutonner. « S'il y a quelqu'un qui arrive maintenant, j'le balance par dessus la falaise. » S'amusa-t-il, retrouvant le regard de son âme-sœur en même temps qu'il laissa ses doigts atteindre son entrejambe pour la rendre folle, son autre main cherchant la sienne tendrement. « J'ai pas du tout envie de m'arrêter maintenant... » Murmura-t-il, désirant lui montrer qu'il n'avait aucune intention de rompre cet élan de passion maintenant, cherchant dans son regard l'accord pour passer à l'étape supérieure.

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MessageSujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine.   no time for caution (aelya) /quarantaine. - Page 3 EmptyMer 10 Avr 2019 - 12:13

Si elle avait eu besoin de se perdre dans de nombreuses étreintes par le passé, elle comprenait maintenant qu'il en avait fallu que d'une seule pour bouleverser tout son quotidien, lui faire changer sa manière d'être et d'agir envers le monde entier puisqu'elle était maintenant posée et ancrée dans une relation exclusive sans la moindre envie de rompre ce pacte tacite, Niels lui suffisant entièrement pour se voir heureuse et comblée. Elle n'avait cherché que ça pendant tout ce temps, ces frissons qu'elle n'avait qu'avec lui, que lorsqu'il faisait courir ses mains sur son corps, lui indiquant que c'était lui sa perle rare, la pièce manquante au puzzle désordonné de sa vie. Maintenant qu'elle l'avait trouvé, il était hors de question qu'elle ne passe ne serait-ce qu'une journée sans lui, elle qui avait déjà bien trop subit de son absence, mêlée à son inquiétude constante pour sa vie. Elle se battrait contre la mort elle-même pour que son âme ne fusionne à la sienne pendant des années encore. Elle vint sourire contre ses lèvres avant de lui voler un baiser, consciente qu'ils étaient aussi dingues l'un que l'autre quand il s'agissait de venir se secourir, tous les deux dévoués dans leur quête amoureuse, celle de pouvoir s'aimer sous un ciel étoilé et non tourmenté par des nuages orageux. Elle croyait en ce qu'ils avaient, ne désirant quitter cette relation pour rien au monde même sous la contrainte parce que c'était la seule chose dont elle était certaine, les seuls sentiments sur lesquels elle ne pouvait pas se tromper, tous les jours accablée par cet afflux d'amour qui se produisait en masse dans son coeur pour qu'elle puisse l'offrir à Niels. Arrivés sur les falaises, elle s'était laissée bercer par le son de sa voix amoureuse, les mots doux qui venaient tendrement caresser ses sens agités pour les calmer. Lui seul avait ce pouvoir, cette emprise sur ses émotions et son être entier.

- J'adore profiter de ma liberté avec toi. Y'a qu'avec toi que je me sens libre, de toute façon. Je t'aurais jamais laissé là-bas bébé. J'veux que tu sois qu'avec moi, tout le temps,
avoua-t-elle amoureusement. Je me serais ennuyée c'est clair, je pense pas que je l'aurais aimé autant que je t'aime toi. Je pense pas que ce soit possible, ajouta-t-elle avec un tendre sourire. Imagine, une journée où je manque pas de finir en taule ou tuée, c'est pas une vie, ironisa-t-elle.

Malgré tout, elle aimait son quotidien parce que dans les ténèbres qui s'agitait comme des vapeurs toxiques autour d'elle, il avait toujours des fragments de lumières apportés par Niels, qui la faisait se raccrocher à l'essentiel, eux. Son corps partait à la recherche de son contact, amusée par l'attirance qui se déployait dans l'air.

- J'en doute pas, je t'ai déjà vu en action, et je sais qu'il faut pas trop te chercher. J'adore t'entendre dire que j'suis qu'à toi mon amour...
Admit-elle d'une voix brûlante, se mordant légèrement la lèvre inférieure, les yeux brillants de désir.

Aelya fondait d'envie et d'amour pour lui, ses cuisses se refermant autour de son bassin pour l'emprisonner contre elle, là où voulait animer la chaleur pour les envelopper dans une bulle de bien-être au milieu de laquelle elle aimait se perdre, ses lèvres cherchant les siennes avant de leur céder, lui administrant par ce biais toute la passion qui menaçait d'exploser contre lui, son souffle devenant de plus en plus saccadé. Elle hocha doucement la tête à ses mots, le regard empreint d'une lueur joueuse et exaltée par toutes les images qui circulaient dans son esprit avant de fondre contre son cou là où elle se chargeait d'alimenter l'envie qu'elle voulait sentir contre son bassin alors qu'ils étaient collés l'un contre l'autre. Elle le laissa lui retirer son haut, sentant peu à peu le désir d'aller plus loin alors qu'elle s'affaira à faire la même chose, profitant de la chaleur de son torse contre sa poitrine.

- Je pourrai pas faire autrement que de te vouloir, bébé, t'es l'homme de tous mes désirs,
le charma-t-elle d'une voix suave, laissant ses mains glisser sur sa peau pour déboutonner son bas avant de lui donner de l'attention. J'aime tellement te voir comme ça, je te veux tellement là... Murmura-t-elle contre ses lèvres, la respiration plus bruyante.

Elle oubliait toutes les émotions négatives dont la peur qui l'avait pris de court, ne pensant qu'à eux deux, blottis dans leur étreinte, éloignés de toutes les âmes qui leur voulaient du mal. Attrapant ses lèvres en plein vol, elle sentit une vague de chaleur l'animer alors qu'il déboutonna son jean, ses mains s'occupant toujours de caresser la zone la plus sensible de son anatomie.

- Je t'aiderai à le faire avec plaisir bébé,
s'amusa-t-elle, ne désirant pas être coupée en plein milieu de l'effusion de son plaisir.

Sa cage thoracique se souleva en sentant ses mains s'aventurer au travers de son jean, ses muscles se contractant autour de son bassin sous l'afflux du plaisir qu'il lui donnait, sa tête se renversant sur l'herbe, alors que son rythme cardiaque s'envolait. Ses doigts vinrent s'enrouler fermement autour des siens, son sang bouillonnant sous sa peau, dans l'urgence de se lier à lui.

- Moi non plus. Je voudrai jamais que tu t'arrêtes. Fais moi l'amour bébé, ici, partout, tout le temps, je peux pas me passer de toi,
avoua-t-elle contre ses lèvres qu'elle accrocha dans un baiser.

Elle tira sur son propre jean pour le retirer après l'avoir fait glissé sur ses jambes, se retrouvant en sous-vêtements.

- Enlève-moi le reste mon amour,
le tenta-t-elle, charmeuse.

Ses doigts vinrent danser contre son torse avant de venir déposer quelques baisers brûlants pour l'inviter à le faire.










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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine.   no time for caution (aelya) /quarantaine. - Page 3 EmptyMer 10 Avr 2019 - 21:23


Elle le bouleversait, en tout temps, dans n'importe quel contexte, son cœur se mettant à faire des siennes dés lors qu'elle posait son regard sur lui, comme si elle avait le don de le perturber même à distance. Il avait trouvé son équilibre en elle, dans cette relation qu'ils bâtissaient tous les deux, même s'il s'avérait un peu bancal parfois, loin de ressembler à l'idéal que pouvaient avoir les autres couples. Mais Niels savait qu'ils possédaient quelque chose de spécial, d'unique, qui lui correspondait parfaitement, ne rêvant de rien d'autre que ce qu'ils avaient déjà. Il avait compris qu'il s'était attardé sur des futilités, faisant semblant de se complaire dans l'éphémère et la légèreté alors que l'amour l'avait sauvé de ses démons, le rendant plus vivant que jamais. Il n'avait plus aucune envie de repartir dans cette dérive qui n'était plus ce à quoi il aspirait aujourd'hui, lui qui désirait continuer son chemin, sa main accrochée à celle d'Aelya, quitte à rencontrer de nouveau les ténèbres qui s'amuseraient à vouloir les faire tomber, sans jamais pouvoir vraiment réussir. Il se battrait nuit et jour pour protéger son cœur qu'elle lui avait confié, sans la moindre hésitation. Lui qui avait toujours eu une fâcheuse tendance à tout envoyer valser, il comprenait qu'il détenait ce qu'il y avait de plus précieux au monde entre ses mains et pour une fois, il ressentait l'envie d'y prendre soin. Il lui avait ouvert son cœur en arrivant sur les hauteurs de la ville, lui avouant les angoisses qui perturbaient ses entrailles, se chargeant de le faire plier sous le poids des doutes qu'Aelya s'occupa e faire disparaître en quelques mots et quelques gestes, lui faisant savoir qu'ils seraient toujours à deux, même si le monde entier le refusait. « Ça c'est une bonne idée. J'devrais même pas avoir à te quitter mon amour, tu peux pas savoir à quel point ça me tue de le faire tous les matins. » Ajouta-t-il, son regard chargé d'amour, prenant un air faussement vexé à ses mots suivants qu'il fit exprès d’interpréter au mot près. « Comment ça "tu penses" ? Tu devrais en être certaine bébé. Fais gaffe, j'peux même être jaloux d'une hypothèse. » S'amusa-t-il, pouffant à ses paroles, conscient qu'ils avaient toujours tendance à frôler le pire dés qu'ils étaient ensemble. « Ça serait sympa d'en expérimenter une, un de ces quatre. » Ironisa-t-il, se demandant à quoi ressemblerait un quotidien sans emmerdes, eux qui parvenaient toujours à s'en attirer, même lorsque ça n'était pas volontaire. Il était venu se réfugier contre son corps, le sien à la recherche de chaleur, se délectant de cette proximité qu'il n'avait qu'avec elle, ses yeux accrochant ses lèvres dans l'envie de s'y fondre, le désir affluant dans ses veines. « Je peux te le répéter tous les jours si tu veux... » Souffla-t-il, se mordant la lèvre alors qu'il s'approcha considérablement de son bassin après que ses cuisses s'y soient refermées autour, son corps réagissant inévitablement à ce contact charnel et fiévreux qui réveillait d'autant plus son envie de la retrouver. Il ferma les yeux lorsque ses lèvres vinrent détailler la courbure de son cou, conscient qu'elle se chargerait de le marquer correctement, comme à son habitude. Il ne tarda pas bien longtemps avant de la déshabiller, le désir le frappant de plein fouet au contact de ses mains au niveau de son bas ventre. « T'arrête pas bébé... » Murmura-t-il, son souffle percutant le sien alors qu'il prit l'initiative d'en faire de même, laissant ses doigts se balader sur son corps jusqu'au-dessous de sa ceinture, jouant avec son désir qu'il voulait voir exploser. Il hocha la tête avec un sourire amusé lorsqu'elle lui confirma qu'elle lui donnerait un coup de main pour se débarrasser de la moindre gêne. Ses gestes devinrent plus pressés, plus amples alors qu'il peinait à contrôler son désir en observant les traits d'Aelya s'animer de plaisir et son corps se crisper sous ses mouvements, la maintenant encore un peu plus sous son emprise pour lui soutirer des soupirs. « Je te laisserai jamais t'échapper mon amour. J'ai trop envie de toi, tu me rends dingue. » Ajouta-t-il, répondant à son baiser qui s'enflamma, ne quittant pas ses lèvres tandis qu'elle se dévêtait, ses yeux retrouvant les siens à sa demande. Il hocha doucement la tête, le souffle court, ses yeux se baissant là où ses mains valsaient, de part et d'autre de l'élastique de son sous-vêtement qu'il fit tomber sur ses jambes. « T'es dans la tenue que je préfère maintenant... » Souffla-t-il, amusé, alors qu'il venait de lui enlever les dernières couches de tissus, son regard la détaillant avec admiration. Il se mordit la lèvre un instant, s'occupant lui même de baisser son jean et son boxer pour sentir sa peau contre la sienne, brûlante de désir et d'envie. Il tendit la nuque pour retrouver le contact de ses lèvres, ses mains venant chercher les siennes pour les plaquer au-dessus de sa tête alors qu'il s'occupa de s'immiscer en elle, réprimant un soupir de soulagement. « Laisse-toi aller mon cœur. » Lui chuchota-t-il à l'oreille, comme une confidence, désirant qu'elle puisse lâcher prise après les évènements qu'ils venaient de vivre, ses lèvres rejoignant fiévreusement son cou.

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MessageSujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine.   no time for caution (aelya) /quarantaine. - Page 3 EmptyMer 10 Avr 2019 - 22:30

Tous les jours, elle tombait un peu plus profondément dans cet amour limpide, qui endormait tous ses cauchemars pour la laisser rêver, elle qui n'arrivait pas à canaliser toutes ses tempêtes internes sans lui, et qui se voyaient provoquées pour la même raison. Elle avait toujours cru ne pas savoir aimer comme il fallait, et pourtant, elle se rendait compte qu'elle n'avait besoin d'aucun mode d'emploi avec Niels. C'était naturel, intuitif, comme si c'était inné et écrit depuis le départ dans les pages de son histoire. Elle ne savait maintenant plus vivre sans son petit-ami, comme si à ses côtés, elle avait aussi appris ce que c'était de vivre. Même au travers du danger, elle se regarderait toujours renaître dans le creux de son étreinte, sous l'effet de sa présence addictive qui transformait les cendre de son cœur meurtri par son absence. Elle sourit, attendrie par sa volonté visant à rester avec elle le plus longtemps possible.

- Ce serait toujours trop court mes moments avec toi, j'ai l'impression que tu passes ton temps à me manquer, c'est horrible, je rêverai de passer mes journées entières avec toi, à m'amuser à te rendre dingue, sourit-elle, malicieusement.

Elle pouffa de rire à sa réaction, secouant la tête en levant les yeux au ciel.

- J'ai une idée bébé pour plus de productivité : tu pourrais plutôt être jaloux de mes vêtements, comme ça je passerais ma vie à être nue contre toi, le chercha-t-elle, mêlant humour et charme.

Aelya hocha la tête à sa réponse, faisant mine de réfléchir à ces mots de façon sérieuse.

- Ça serait trop d'aventures pour nous. Je sais bien que je suis complètement dérangée, mais quand même pas assez pour expérimenter un quotidien normal, ça me ferait limite peur, lança-t-elle, avant de sourire de manière espiègle.

Elle peinait à s'imaginer une autre vie pour eux, bien consciente qu'ils étaient bien trop excessifs tous les deux pour trouver la tranquillité, et si elle trouverait sûrement du plaisir à user du calme, elle ne voudrait changer leur manière d'être pour rien au monde. Elle le laissa se rapprocher au plus près de son corps qui n'acceptait les caresses que de Niels, le seul qui était capable de l'animer rien qu'en tentant ses lèvres dans un baiser, Aelya désirant lui faire voir qu'elle le désirait, ses mains parcourant sa peau sous son haut pour s'imprégner de sa douceur.

- Répète le moi tous les jours mon coeur. T'es rien qu'à moi aussi, personne d'autre a le droit de te vouloir... Ajouta-t-elle contre ses lèvres, regardant la sienne qu'il avait mordu avec insistance, ses iris animés par son désir.

Sa respiration devint plus superficielle en le sentant davantage contre elle, n'ayant que l'envie de lui arracher ses vêtements pour le sentir contre sa peau alors qu'elle pouvait capter son envie au travers de son jean, l'invitant à le pousser encore un peu plus à bout en détaillant son cou avec ses lèvres qui vinrent le grignoter pour le marquer passionnément. Débarrassée de son haut, elle vint lui retirer le sien, infiltrant ses doigts dans son jean qu'elle avait ouvert, croulant sous le plaisir qu'elle pouvait percevoir à travers son souffle, ses mots, son corps, attisant son désir de continuer à découvrir son anatomie par des gestes experts et de plus en plus fiévreux, ayant envie de l'entendre soupirer plus bruyamment contre son oreille alors qu'il avait lui aussi pris l'initiative de glisser ses mains entre ses cuisses, lui arrachant un gémissement couplé à des soupirs saccadés alors que son corps s'agitait sous l'effet de son emprise. Elle se mordit la lèvre inférieure à ses paroles qui faisaient écho à tout ce qu'elle désirait tout le temps : ne jamais lui échapper, sombrer encore un peu plus dans ses filets.

- J'adore quand tu me tortures comme ça, t'es trop doué, susurra-t-elle fiévreusement, rejoignant ses lèvres pour lui donner un baiser rythmé par le son de leurs souffles qui se mêlaient.

Elle retira son jean, l'invitant à finir de l'effort, elle qui usait de tous les prétextes possibles pour frissonner au contact de ses mains qui glissaient sur ses cuisses pour lui retirer son dernier vêtement, souriant à sa remarque.

- C'est une tenue que j'ai toujours hâte de te montrer, répondit-elle, amusée.

Aelya laissa traîner son regard sur son corps qu'elle admirait toujours, complètement attirée par lui dans son intégralité alors qu'il retirait ses derniers vêtements, nouant ses doigts fermement aux siens quand il vint les placer au-dessus de sa tête, relâchant la force de l'étreinte quand il entra à l'intérieur d'elle, le plaisir du soulagement s'insinuant dans ses veines. Elle fondit à sa proposition, n'ayant que l'envie de s'abandonner complètement à lui parce que le reste n'avait aucune importance.

- Bébé... Souffla-t-elle sous l'effet du plaisir, ses cuisses se pressant autour de son bassin, l'invitant à d'autant plus se coller à elle pour décupler leur plaisir, son cœur se dechainant à la délicieuse brûlure de ses baisers dans son cou.

Ses lèvres vinrent chercher les siennes pour les emprisonner, éteignant ses soupirs contre celles-ci, sa main glissant le long de son flanc pour le presser sous les vagues de plaisir qu'il lui offrait.

- T'es tout ce je veux dans ma vie, j'ai besoin que de toi, avoua-t-elle contre ses lèvres.

Au milieu du paysage qui semblait s'étendre à l'infini, elle érigeait son monde avec lui, parce qu'elle pouvait créer toutes sortes d'univers mais lui seul en était le secret. Elle vint basculer au dessus de Niels pour le laisser profiter de la vue de son corps qui ondulait contre le sien, commençant par des mouvements amples pour taquiner son désir.

- Laisse moi te détendre mon amour... Chuchota-t-elle, prenant ses mains pour les placer sur sa poitrine.
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MessageSujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine.   no time for caution (aelya) /quarantaine. - Page 3 EmptyJeu 11 Avr 2019 - 0:51


Toutes les heures où il se devait d'être loin d'elle, il le considérait comme du temps perdu, ayant toujours un mal fou à accepter cette distance entre eux, celle qui les avait déjà meurtri par le passé, lui rappelant toujours le vide qu'il ressentait lorsqu'il n'était pas avec elle. En réalité, Niels avait peur de ne pas avoir assez de temps, parce-que la vie leur avait assez prouvé qu'elle ne tenait qu'à un fil, en constant vacillement, pouvant s'éteindre à tout moment. Et lui, il refusait qu'on ne l'arrache à l'amour de sa vie, pas après avoir attendu autant d'années avant de comprendre qu'il n'était voué qu'à l'aimer, elle et elle seule. Elle lui manquait dés lors qu'ils devaient s'embrasser pour partir à leurs boulots respectifs, son cœur se mettant en latence jusqu'à ce qu'Aelya ne le réactive en passant la porte de leur appartement, le soir après son service, s'occupant de ranimer tout ce qui s'éteignait lorsqu'elle n'était plus là. Il sourit à ses mots qui faisaient écho à ses pensées, levant les yeux au ciel à ce qu'elle ajouta, d'un air amusé. « Tu le fais déjà en temps normal ça. Tu vas finir par me tuer à vouloir toujours en rajouter. » Dit-il, faisant mine de se plaindre alors qu'elle savait très bien qu'il était le premier à en demander, accro à cette attention qu'elle lui donnait sans compter, elle qui savait parfaitement allumer des brasiers dans son corps. Il lâcha un léger rire à sa remarque malicieuse, captant son regard qui s'était chargé de cette lueur joueuse. « Je vois aucun inconvénient à ça, c'est même plutôt une bonne idée. » Répondit-il, faisant mine de réfléchir à cette idée qu'il aurait évidemment rêvé mettre en place, parce-qu'il n'y avait pas meilleur endroit où il pouvait se réfugier que lorsqu'il se retrouvait contre son corps nu, ce corps qu'il désirait à chaque seconde et pour lequel il se damnerait. « J'te comprends, ça me ferait flipper à moi aussi. On est clairement pas fait pour ça bébé. » Conclut-il, l'amusement se lisant encore dans ses traits, alors qu'il répondait à son jeu, tournant en dérision leur mode de vie qui n'était clairement pas des plus tranquilles et des plus calmes, la normalité n'étant décidément pas ce à quoi ils aspiraient le plus. Tout compte fait, ça lui allait très bien comme ça, tant qu'il savait qu'Aelya était heureuse avec lui, et qu'ils finiraient toujours par s'en sortir. Corps contre corps, il s'était servi de cette proximité étourdissante pour la charmer, la tenter, comme il le faisait depuis toujours, ses lèvres s'abandonnant aux siennes dans un baiser passionnel. « Rien qu'à toi... c'est toi pour toujours. » Souffla-t-il, son cœur continuant de battre la chamade alors qu'il comprit que son envie se faisait de plus en plus urgente, le trahissant à travers le tissu de son jean qu'Aelya pouvait sentir contre son bassin. Le souffle court, il tendit ses abdominaux pour retenir quelques soupirs quand il sentit les mains expertes de sa petite-amie s'occuper fiévreusement de lui, ne perdant pas une seconde pour lui faire tourner la tête, agrémentant son désir de ne faire qu'un avec elle. N'ayant aucune envie d'être le seul à perdre la tête, il s'affaira rapidement à lui ôter ses derniers vêtements pour que ses mains puissent venir s'occuper d'elle à son tour, maintenant son emprise sur elle avec un peu plus de force pour l'empêcher d'échapper à ce plaisir qu'il voulait voir affluer dans ses membres. « Je savais que t'allais aimer, j'suis un bourreau qui prend soin de sa victime, c'est pas étonnant... » Souffla-t-il avec un rictus, répondant à son baiser avant de profiter avec insistance de la vision qu'elle lui offrait de son corps parfait, dont le sien était irrémédiablement attiré. « T'es belle tout le temps bébé, mais j'avoue que j'ai du mal à pas te sauter dessus quand t'es comme ça. » Lui avoua-t-il, après avoir rompu leur échange, ses doigts se nouant amoureusement aux siens alors qu'il eut la confirmation dans son regard qu'elle le voulait autant qu'il la voulait, le poussant à rompre toute barrière pour se fondre en elle, peinant à contrôler le bien-être qu'il ressentait en se sentant lié de la sorte à l'amour de sa vie. Il vibra en l'entendant soupirer, lui donnant l'envie de se mouvoir avec sensualité contre elle, son bassin épousant les courbures du sien dans des mouvements lents et contrôlés. Il lui mordit la lèvre lorsqu'elle l'embrassa de nouveau, son front se collant au sien alors qu'il frémissait de plaisir, ses soupirs se faisant moins discrets. Il n'en avait que faire de savoir qu'ils étaient susceptibles de se faire prendre à n'importe quel moment, conscient que tout ce qui l'intéressait se trouvait sous son corps brûlant de chaleur, que l'intégralité de son désir ne portait que son nom. Il se vit basculer par sa petite-amie qui prit le relai, tendant la nuque en la voyant onduler contre lui de la sorte, son souffle se coupant à la vue de son corps. « T'es parfaite mon amour. » Lâcha-t-il, fermant les yeux pendant une seconde avant de retrouver son regard, ses mains guidées sur sa poitrine par les siennes. « Aelya... tu me fais rêver. » Incapable de détourner les yeux d'elle, il se redressa légèrement pour l'étreindre, rapprochant encore leurs deux bassins qui ne pouvaient pas être plus liés de par leur proximité, ses doigts valsant contre ses hanches qu'il pressa légèrement pour maintenir le rythme de leurs mouvements. « T'as bien fait d'être venue me chercher bébé. » Ajouta-t-il, d'un air joueur, lui faisant comprendre qu'il ne regrettait leur fuite pour rien au monde, l'étreinte de leurs deux corps représentant tout ce dont il avait eu besoin.

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MessageSujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine.   no time for caution (aelya) /quarantaine. - Page 3 EmptyJeu 11 Avr 2019 - 13:02

Elle avait évolué avec lui, s'épanouissant sous la lumière de son amour qui réchauffait toutes ses cellules, ne lui donnant que pour seul objectif de continuer à profiter de sa présence avant que la vie ne tente encore une fois de les blesser, de les séparer afin de détruire leur lien si essentiel. Ils avaient vécu beaucoup de choses ensemble, Aelya partageant avec Niels ses sourires, ses rires, ses larmes et ses secrets les plus profonds, s'ouvrant à la seule personne dont elle avait réellement besoin, déchirant toutes ses défenses pour qu'il vienne à entrer dans son âme sans le moindre accroc, lui qui avait su endormir toutes ses peurs pour qu'ils puissent expérimenter des sentiments nouveaux, trop souvent intenses pour leur propre bien. Et pourtant avec lui, tout allait mieux.

- Peut être que c'est mon but, de te tuer de désir, parce que je veux que tes yeux ne soient posés que sur moi,
admit-elle amoureusement, le regard joueur.

Elle ne pouvait pas le nier, désirant accaparer Niels dans ton intégralité, pour elle seule, n'acceptant pas qu'il puisse détourner son regard de sa personne pour en regarder une autre, Aelya n'ayant des yeux que pour lui. Elle rit légèrement à sa réponse, ne trouvant aucune autre manière de mieux apprivoiser sa peau que lorsqu'elle trouvait la sienne. Elle avait besoin de son contact en tout temps. Aelya acquiesça, consciente qu'elle ne pouvait pas contredire le fait qu'ils n'étaient pas faits pour vivre un quotidien simple, sans le torrent d'adrénaline qui s'évertuait à déferler dans leurs corps trop souvent sous l'effet du danger.

- Je peux tout supporter tant qu'on reste ensemble tu sais
, ajouta-t-elle en souriant.

Rien ne lui faisait plus peur que de devoir survivre à une vie sans lui et elle choisirait de subir de nouvelles blessures si celles-ci lui permettraient de continuer à errer avec Niels. Il n'y avait pas de limite dans l'amour qu'elle lui portait, il la possédait complètement, l'invitant à faire toutes sortes de folies pour voir ses yeux briller, apporter cette lueur d'espoir dans les siens. Elle attrapait ses lèvres dans un baiser enflammé, elle qui aimait s'immoler au contact de sa peau brûlante, la sienne s'animant de désir pour lui, comme si elle devenait hypersensible à la moindre de ses caresses. Attirée contre son corps comme un aimant, son rythme cardiaque s'emballa à ses mots qu'elle ne se lassait jamais d'entendre, la conduisant à resserrer son étreinte contre lui, son bassin cherchant le sien pour attiser son envie qui irradiait entre leurs deux êtres. Son esprit était en ébullition, ses sens en fusion, se laissant porter par les effluves de son parfum qui l'enveloppait dans un cocon protecteur où elle se sentait en sécurité, dans ses bras, le refuge qu'elle connaissait le mieux et où elle se sentait heureuse et comblée. Ses mains partirent à la découverte de son anatomie, jouant avec son désir pour le voir exploser, le rythme de son souffle qui activait le sien alors qu'elle sentait la chaleur gagnait ses veines lorsque ses doigts vinrent rejoindre son bas ventre, lui décrochant des soupirs indiscrets, animés par le plaisir qui se déversait en masse dans son organisme alors qu'il faisait tout pour qu'elle reste happée dans cette passion qui ne faisait que de s'accroître au fur et à mesure.

- J'veux rester ta victime toute ma vie si c'est ça,
admit-elle entre deux soupirs.

Parce qu'il savait comment la tourmenter de désir avec trois fois rien, Niels étant la seule personne à savoir comment l'appréhender pour la rendre complètement dingue de lui. Il la faisait rêver, et elle était persuadée que même l'éternité serait encore trop courte pour qu'elle ne soit amplement rassasiée de sa présence. Elle se sentit flattée sous l'effet de ses mots et de son regard qui dévorait ses courbes dénudées devant lui, plantant son regard brûlant dans le sien pour lui traduire l'urgence qui s'agitait en elle quand elle le regardait, qu'elle le sentait contre son corps.

- Te retiens jamais de me sauter dessus, sinon c'est moi qui le ferait de toute manière. Et mon degré de sauvagerie dépendra de mon degré de frustration. Genre là, je commence à vraiment trop te vouloir bébé...
Ajouta-t-elle, laissant ses ongles glisser sur son torse de manière fiévreuse.

Ses mains emprisonnées au-dessus de sa tête par le biais des siennes, son dos se cambra légèrement sous l'effet du plaisir qui la percuta quand il vint posséder son corps, soufflant de manière désordonnée alors qu'elle brûlait sous la chaleur de sa peau. Incapable de retenir l'expression de son désir, ses soupirs se firent de plus en plus bruyants alors qu'il se mouvait contre elle, liés tous les deux dans la même symbiose, se complaisant dans leur amour qui ne regardait qu'eux, n'ayant que pour seul témoin le paysage qui se dessinait tout autour d'eux. Elle sentit une nouvelle vague de chaleur l'atteindre lorsqu'il vint mordiller sa lèvre, l'invitant à lui donner des baisers passionnés, déchainés par la passion qu'elle avait pour lui, pour son corps que ses doigts redécouvraient avec avidité en valsant sur son dos. Son front collé au sien, leur respiration se répondaient, animées par le désir qui explosait, qui exploserait toujours parce qu'Aelya était définitivement amoureuse de lui, attirée par lui depuis le début, et c'était irréversible. Inversant les positions pour diriger son plaisir à lui, Aelya se déhancha sous ses yeux, ne lâchant pas son regard, alors qu'elle se délectait de la vision de ses muscles abdominaux qui se contractaient et se relâchaient sous l'effet de leurs ondulations, l'esprit perdu dans leur plaisir mutuel où plus rien d'autre n'existait. Son coeur loupa un battement à ses mots qui la touchèrent, elle qui désirait le faire rêver comme lui le faisait tous les jours.

- J'arrêterai jamais de le faire mon amour... T'es l'homme de ma vie,
répondit-elle amoureusement, son bassin se fondant au sien dans des mouvements sensuels.

Elle posa ses mains contre la courbure de son cou alors qu'il s'était redressé pour l'éteindre, ses lèvres se déposant sur les siennes dans un baiser amoureux, réprimant les soupirs qui désiraient s'exprimer au travers de ses cordes vocales. Elle sourit contre ses lèvres à sa remarque, passant une main contre sa joue qu'elle caressa avec tendresse.

- Personne pourra jamais m'empêcher de venir te chercher. On est inséparables bébé,
souffla-t-elle, le regard complice.

Ses mains vinrent glisser le long de son dos pour l'approcher d'autant plus d'elle, l'invitant à coller son torse contre sa poitrine, ses mouvements prenant de plus en plus en rapidité alors que ses soupirs se muèrent en gémissements, ses lèvres se délectant de son cou et de ses mâchoire, venant mordiller son lobe où son souffle chaud s'infiltra jusqu'à ses tympans, baigné par le plaisir.

- Je t'aime,
murmura-t-elle.

Elle accentua les ondulations, laissant ses gémissements se déployer dans l'air jusqu'à l'atteinte du plaisir ultime, où elle lâcha un long soupir, sa tête venant se nicher dans son cou.





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grand kangou
Levi Wheeler
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MessageSujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine.   no time for caution (aelya) /quarantaine. - Page 3 EmptyJeu 11 Avr 2019 - 21:00


Il était persuadé d'avoir bien plus appris aux côtés d'Aelya que durant tout le reste de sa vie, ayant l'impression qu'il s'était lui-même trouvé en la rencontrant. Parce-qu'il avait décelé des émotions, des sentiments, qu'il n'avait jamais eu l'occasion de ressentir avant elle, comme s'il s'était révélé en apprenant à l'aimer et à lui faire confiance. Et si le processus avait été long, il comprenait aujourd'hui qu'il avait été idiot de douter d'elle, parce-qu'elle lui apportait bien plus qu'il ne l'aurait jamais espéré, se rendant compte qu'elle le faisait vivre, à elle seule. Il avait esquissé un sourire à ses paroles empreintes de malice, se mordant la lèvre alors qu'il laissait trainer ses yeux sur elle, détaillant chacune de ses courbes avec attention. « Je vois pas comment je pourrais détourner le regard de ça, de toute façon... » S'amusa-t-il, son air charmeur revenant au galop. Parce-qu'elle le rendait dingue, du plus loin qu'il s'en souvienne, elle avait toujours réussi à l'électriser, le faisant frémir dés que sa peau rencontrait la sienne dans la chaleur des draps. Il se rappelait très bien de tous ces moments qu'ils avaient partagé au début de leur relation, ses yeux la cherchant instinctivement dés qu'il passait la porte de ce bar où ils avaient pris leurs habitudes, se surprenant à revenir encore et encore dans le simple but de pouvoir tomber sur elle. Il avait toujours désiré plus inconsciemment, et aujourd'hui, il devinait aisément pourquoi il était incapable de se détacher d'elle, son cœur battant pour le sien depuis le début. « Moi aussi... y'a rien qui me fait peur tant que je te sais avec moi. » Répondit-il, lui souriant tendrement, hochant légèrement la tête comme pour lui faire savoir qu'ils étaient toujours sur la même longueur d'onde. Parce-qu'il n'accepterait plus de la voir partir, son cœur se déchirant à cette simple pensée, lui qui avait l'ambition de passer sa vie à lui montrer qu'ils étaient faits l'un pour l'autre, que leur amour découlait d'une parfaite évidence et qu'il n'y avait rien qui entraverait cela. Sentant le désir l'emporter, il attrapa finalement ses lèvres après les avoir tenté pendant un long moment, ne pouvant plus retenir son corps de la vouloir contre lui, lui faisant rapidement comprendre ce qu'il désirait lui faire en mouvant légèrement son bassin contre le sien. Il n'aurait sans doute jamais assez de forces pour se retenir avec elle, eux qui avaient toujours tendance à se laisser aller quand bon leur semblait, ne respectant jamais les règles si c'était pour consumer leur désir. Il ressentit une vague de plaisir affluer alors qu'elle avait fait glisser ses doigts à l'intérieur de son jean, lui laissant l'occasion de s'apercevoir combien elle arrivait toujours à le rendre fou avant de lui rendre la pareille, s'occupant d'égayer son désir par le biais de caresses fiévreuses. « Je torturerai jamais quelqu'un d'autre comme je le fais avec toi bébé... » Souffla-t-il contre ses lèvres, ses yeux captant les siens quelques secondes, ses mains finissant de lui enlever ces couches de tissus qui obstruaient leur contact, son corps prêt à se fondre dans le sien. Son cœur se mit à battre bien plus fort à ses paroles qui laissaient entendre qu'elle n'en pouvait plus d'attendre, impatience qu'il partageait et qu'il n'avait de cesse de lui faire ressentir alors que son bassin s'était retrouvé nu contre le sien. « On ferait mieux de pas trop faire attendre les choses alors. Ça serait dommage que je finisse réduit en lambeaux. » Souffla-t-il, agrémentant malicieusement ce jeu de séduction qui ne prenait jamais fin, sa respiration devenant plus saccadée à mesure qu'elle le tentait, frémissant au contact de ses ongles contre la peau nue de son torse. Il n'attendit pas bien longtemps avant de mettre fin au supplice, se réfugiant dans le creux de son corps où il s'abandonna à elle, n'ayant que pour idée de lui faire l'amour comme une première fois. Il emprisonna ses mains, lui laissant l'occasion de ressentir toutes ces sensations qu'il désirait faire naître en elle, mesurant l'intensité de ses coups de rein. Ses mains trouvant refuge sur son corps, il tendit la nuque pour atteindre ses lèvres qu'il embrassait avec cette même passion, son souffle se faisant de plus en plus court, l'obligeant à laisser son plaisir s'envoler dans l'air. Il comprit que sa petite-amie était décidée à le rendre encore bien plus bruyant lorsqu'il se vit basculer sous son emprise, Aelya prenant le contrôle sur le rythme de leur ébat. « J'aime trop t'entendre le dire mon amour. » Murmura-t-il, fondant à ses mots qu'il ne se lasserait jamais d'entendre, parce-que c'était tout ce qu'il désirait être, l'homme de sa vie, son âme-sœur, ayant envie de voir son regard s'illuminer à chaque fois qu'elle parlait d'eux. Incapable de rester discret, il était venu contre elle, subissant de plein fouet la proximité de leurs deux corps, adorant cette sensation de la sentir entièrement contre lui, ses bras l'entourant pour l'inciter à continuer sa danse endiablée. Il tendit légèrement la nuque pour retrouver ses lèvres dans un baiser profondément amoureux, appréciant la sensation de ses doigts contre son cou. « J'ai pas envie de vivre sans toi. Jamais. » Sa cage thoracique se souleva en la sentant se rapprocher encore un peu plus, le rythme devenant de plus en plus soutenu, Niels expiant son plaisir par le biais de ses lèvres, sans même se soucier du bruit qu'ils pouvaient faire. « Je t'aime aussi. » Il ferma les yeux, enfouissant ses lèvres dans son cou qu'il mordilla, tandis que ses mains aidaient ses hanches à accompagner ses mouvements plus rapides, jusqu'à l'explosion de son plaisir qui se déversa dans son organisme, le laissant à court de souffle, à court de mots. Il resta quelques secondes à chercher sa respiration, ses doigts parcourant le dos de la brune qu'il gardait contre lui, appréciant toujours ce moment de latence où il n'y avait qu'eux, que cet amour qui virevoltait autour de leurs deux corps encore liés. « J'aurais toujours envie qu'on se retrouve comme ça mon amour... » Murmura-t-il, continuant de laisser ses mains jouer sur sa peau avec de refermer ses bras autour d'elle, désirant encore profiter de leur proximité avant de faire de nouveau face à la réalité. « Tu voudrais pas rester comme ça bébé, toute ta vie ? » S'amusa-t-il, d'un ton enfantin, n'ayant aucune envie de la laisser filer.

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