Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Ven 12 Avr 2019 - 0:03
Il n'y avait personne qui l'avait déjà autant attirée que Niels, ses yeux se posant toujours instinctivement sur lui, même dans une pièce remplit, son regard avait su directement plonger dans le sien lorsqu'elle l'avait aperçut la première fois, et depuis, elle n'avait jamais arrêtée de le regarder, d'admirer ses traits qu'elle découvrait tous les jours, se délectant toujours de l'effet que sa vision lui provoquait, son cœur s'affolant à sa présence, son âme brûlant en son absence, lui qui savait apaiser toutes ses doutes, ses peurs, parce que dans ses bras, il n'y avait plus aucune raison de se poser des questions, tout devenait futile, inutile, seulement leur amour rayonnait, au bord du précipice de cette vie qui ne voulait pas d'eux. S'amusant de son regard qui détaillait ses courbes, un sourire en coin s'esquissa sur ses lèvres, appréciant la chaleur de ses pupilles sur sa peau.
- Je dépérirai de toute façon sans ton regard. Alors, n'ait jamais à le faire, ajouta-t-elle, captant son regard charmeur.
Elle avait besoin de le savoir dans ses filets, de comprendre à travers ses baisers qu'il ne voulait qu'elle, parce qu'Aelya était incapable de désirer quelqu'un d'autre, lui donnant toute son exclusivité, et s'ils en avaient convenus officiellement, officieusement, elle lui était vouée dès leur premier baiser, leur première fois, où elle avait pu tomber sous le charme de cette alchimie qui explosait entre eux, sans relâche. Elle sourit tendrement à sa remarque qui faisaient écho à ce qu'elle ressentait, elle qui se sentait invincible à ses côtés sous l'effet de son amour qui agissait comme une aura protectrice autour d'elle, autour de leur relation qui se voyait souvent amochée mais jamais brisée. Elle lui faisait savoir qu'elle le désirait contre sa peau, au plus près d'elle alors que son bassin cherchait le sien, animant leur volonté de ne faire qu'un alors qu'elle bouillonnait déjà de passion sous la brûlure de ses lèvres qui se mêlaient aux siennes dans un baiser enflammé. Elle avait laissé ses mains parcourir son anatomie qu'elle aimait égayer, croulant sous le plaisir de ses mains qui lui offraient aussi de l'attention, l'incitant à soupirer plus bruyamment, sentant l'extase calmer ses sens alors que la frustration de le savoir encore trop loin d'elle la gagnait.
- Y'a pas intérêt, j'veux être ta seule victime, j'veux être la seule à t'appartenir comme ça, pour toujours, admit-elle, plantant son regard dans le sien.
Frissonnant en sentant sa peau nue contre la sienne, son cœur se dechainait dans sa poitrine, rendant sa respiration plus saccadée, moins précise, ses cuisses entourant son bassin pour le coller au sien, tentant leur désir jusqu'au paroxysme.
- Ce serait dommage ouais, parce que t'es vraiment trop beau, j'ai pas du tout envie de devoir en arriver là, s'amusa-t-elle.
Ses ongles vinrent longer sa peau, laissant des traînées rougies sous l'effet de leurs pressions, son regard emplit de fougue et d'urgence pour lui, peinant à réprimer son envie de ne faire qu'un avec lui. Lorsque son âme se lia à la sienne, ce fut une onde de choc amenée par le plaisir qui se déversa dans ses veines, ses mains accrochées aux siennes alors qu'elle ferma les yeux le temps d'un instant, savourant cet unité qu'elle semblait tout le temps attendre. Le souffle bruyant, elle chercha ses lèvres pour amoindrir le bruit de ses soupirs, laissant le plaisir imploser dans toutes ses cellules avant qu'elle ne vienne au-dessus de lui, décidant de mener la danse pour le tenter un peu plus, jouant avec la patience de son désir en mêlant des rythmes plus soutenues et plus lents.
- Je te le dirais tous les jours si t'es sage, le chercha-t-elle tendrement.
Il était l'homme de sa vie, pour toujours et à jamais, parce que c'était une évidence sur laquelle elle ne pouvait plus mentir, sachant pertinemment qu'il l'avait touché d'une manière singulière, unique, et qu'il avait posé sa marque sur son âme. Elle sombrait sous la chaleur de leurs deux corps qui s'étaient considérablement rapprochés, sa peau continuant de se réchauffer dans la sienne alors qu'il l'avait enlacé dans une étreinte aimante et rassurante, ses lèvres trouvant celles de Niels pour s'y fondre, comme tout son être qu'elle voulait bercer par celui de son petit ami pour le restant de ses jours. Elle se mordit la lèvre inférieure à sa remarque, complètement amoureuse de lui, ses mots qui savaient toujours l'apaiser, lui donner confiance, qui répondaient aux siens dans une dévotion qu'ils n'arrivaient pas à taire, leurs souffles se répondant dans leur plaisir, Aelya continuant d'onduler contre lui, ses mains se baladant sur son torse avec sensualité, accélérant les mouvements jusqu'à l'atteinte du nirvana qui la projeta dans une grande dose de bien-être, détendant tous ses muscles. Elle frissonna au contact de ses doigts qui la carressaient dans son dos, sa cage thoracique se soulevant sous l'effet de sa respiration agitée.
- Moi aussi. Je suis accro à toi bébé, avoua-t-elle contre son oreille.
Sa main vint caresser son torse alors que sa tête reposait sur son pectoraux, appréciant sentir ses bras autour d'elle. Elle sourit, amusée par cette question, pointant son regard vers lui.
- C'est tout ce que je voudrai. J'ai pas l'impression là, qu'on a eu des problèmes juste avant, s'amusa-t-elle.
Ses doigts continuèrent de dessiner des formes abstraites sur sa peau, désirant voir ce moment de tendresse perdurer pour qu'ils s'en imprègnent encore.
- J'aimerai bien qu'un jour, on vive que pour nous, qu'on nous laisse tranquilles, j'ai trop besoin d'être avec toi, j'en ai marre des autres qui cherchent toujours à nous séparer, avoua-t-elle tristement.
Ses lèvres vinrent tendrement se poser sur les siennes, se redressant sur son coude pour le regarder.
- Viens bébé, on rentre chez nous, murmura-t-elle avec un léger sourire. Je sais pas ce qui se passera mais bon, on s'en sortira... Ajouta-t-elle, inquiète en repensant à tout ce qu'ils avaient vécu.
Elle se leva, remettant ses sous-vêtements, peinant à imaginer que ce moment magique allait peut être se teinter d'ombres.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24811 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: no time for caution (aelya) /quarantaine. Ven 12 Avr 2019 - 1:12
Niels savait à quel point il était chanceux, parce-que ça n'était pas donné à tout le monde de trouver l'âme qui était faite pour soi, convaincu que le destin avait tourné en sa faveur pour une fois, lui offrant le plus beau cadeau du monde en mettant Aelya sur son chemin. Et depuis, sa main n'avait pas quitté la sienne, ou du moins, jamais définitivement, la perdant à quelques reprises avant de la rattraper en plein vol, refusant de la laisser s'éloigner. Ces séparations, aussi déchirantes soient-elles, les avaient pour autant fait grandir, mûrir, leur faisant prendre conscience de l'importance de leur lien, de sa force et de son authenticité, cherchant à leur montrer qu'ils ne pourraient jamais espérer retrouver ce qu'ils avaient ailleurs. Il lui fit comprendre qu'elle serait toujours la seule femme qu'il regarderait, ses yeux intuitivement happés par tout ce qu'elle dégageait, par son charme qui avait su faire chavirer son cœur, le rendant bien vite accro à elle. Il esquissa un léger sourire à sa réponse, son regard cherchant le sien de la même manière, alors qu'il hocha légèrement la tête. « Promis. » Il savait de toute façon que ce n'était pas ce qu'il y aurait de plus difficile pour lui, parce-qu'il l'aimait de tout son cœur, n'ayant donc aucune envie de poser ses yeux sur des corps étrangers, des silhouettes qu'il ne désirait plus maintenant qu'il avait Aelya dans sa vie. Il avait eu du mal à l'accepter mais il le reconnaissait aujourd'hui, qu'il lui avait appartenu dés l'instant où elle s'était abandonnée à lui, lui donnant l'impression qu'il était différent des autres, qu'il parvenait à la faire vibrer comme elle le faisait. Et dés ce moment, il avait su que c'était elle. Leurs corps cherchaient à se faire comprendre ce qu'ils désiraient faire, se répondant mutuellement par le biais de ces mouvements à peine perceptibles mais qui ne trompaient pas sur la nature de leurs envies, la sienne se faisant d'ailleurs bien moins discrète depuis que son bassin s'était collé à celui de la brune. Ils avaient alimenté leur désir avec leurs doigts joueurs, cherchant à voir l'autre craquer en premier alors que les couches de vêtements tombaient une à une au sol, réveillant d'autant plus l'urgence de leur liaison. « J'ai aucune envie de faire ce que je te fais aux autres bébé... J'veux que toi, tout le temps, pour toujours. » Murmura-t-il, déviant vers son cou où il déposa ses lèvres, dessinant une lignée de baisers tendres jusqu'à son oreille où il se permit de laisser son souffle s'échapper plus bruyamment. Il s'amusa de ses mots, se mordant la lèvre alors qu'il avait baissé le regard sur ses ongles qui s'occupaient de le marquer, peinant à garder son calme devant son air sauvage qui la rendait terriblement attirante. A bout de souffle, il finit par lier leurs deux corps, jouant avec ses lèvres pour faire taire ces soupirs qu'ils s'échangeaient, son plaisir se décuplant en même temps que son bassin se fondait dans le sien. Il eut l'impression de perdre son souffle en la voyant sur lui, s'occupant de leur ébat en le rythmant d'une main de maître, ses mains venant parcourir son corps, sa poitrine, la moindre parcelle de peau qu'il pouvait atteindre. « J'suis un ange, ça devrait le faire. » La taquina-t-il, contractant les muscles sous l'effet de ses mouvements, alors qu'elle venait de lui réaffirmer qu'il était l'homme de sa vie, l'âme qui correspondait à la sienne. Il accepta son baiser, lui rendant en fermant les yeux, le chargeant d'amour avant de se voir obligé de le rompre pour exprimer son plaisir contre ses lèvres, sentant le rythme s'affoler, devenant bien plus soutenu. Ses mains accrochées à sa taille, il la guida contre lui, jusqu'à l'apogée de leur plaisir qui s'écoula dans ses veines, le détendant immédiatement, son corps presque en trans sous l'effet qu'elle lui avait procuré. Encore à bout de souffle, il laissa cet instant passionnel s'éteindre doucement, tendrement, tandis que ses bras l'entouraient pour la garder au plus près de son cœur qui battait la chamade. « J'ai l'impression qu'on est seuls au monde ici, on devrait venir plus souvent. » Souffla-t-il, déposant un baiser rapide dans le creux de son cou, sa peau se parsemant de frissons à ses douces caresses. « Les autres arriveront jamais à le faire mon amour. Même en s'acharnant, ils s'épuiseront avant nous de toute façon. J'serais capable de t'emmener ici à chaque fois qu'on tenterait de nous séparer tu sais, surtout quand je vois comment on se console... » Souffla-t-il malicieusement, répondant ensuite à son baiser en posant une main sur sa joue. Il hocha la tête à ses mots, la laissant se redresser avant de se lever à son tour, remettant ses vêtements, lui adressant un sourire rassurant. « Ça va aller bébé, on est tous les deux. » Répondit-il, comme si c'était la condition essentielle à ce que tout puisse bien se passer. Il prit sa main suite à ça, retrouvant la voiture pour rentrer chez eux, dans leur cocon, décidés à profiter de ces quelques instants encore teintés de légèreté, sans ombres au tableau, avant que les problèmes ne daignent les rattraper.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.