we were just kids • ft. romeo

Entre plusieurs baisers endiablés, la jeune femme lui dit qu'elle vivait au cinquième étage avant de s'échapper dans les escaliers. La situation le faisait bien rire et augmentait son désir envers la jeune femme. Il s'élança à sa poursuite, s'arrêtant devant une porte que la jeune femme ouvrait un peu trop doucement à son goût. Il entra dans l'appartement et prit soin de fermer la porte derrière lui. Il leva les yeux au ciel face à la question de la jeune australienne. J'm'en tape de ta visite. dit-il en soulevant la jeune femme pour la mettre non pas délicatement sur le canapé qu'il avait repéré. Il se mit alors à l'embrasser assez sauvagement, passant sa main sous le tee shirt de la jeune femme pour venir caresser chaque partie de son corps. Lassé des lèvres de la jeune femme, il finit par lui retirer son haut, venant maintenant embrassé chaque bout de peau qu'il trouvait. La patience, ce n'était pas son point fort et il estimait avoir assez attendu avec cette histoire d'escalier. La température avait nettement augmentée dans la pièce, il la voulait, maintenant. C'était tout ce qu'il voyait. Pour l'instant, tout le reste n'avait pas d'importance. Il se foutait bien que se soit une amie d'enfance à ce stade là, son esprit était totalement ailleurs.

Romeo n’avait jamais été du genre patient, même enfant. Il fallait croire que cela ne s’était clairement pas arrangé avec l’âge. Cela m’amusa. Quand il me souleva de terre pour m’allonger sur le canapé, je n’apposai aucune résistance, au contraire. Le désir s’insinuait dans mes veines et pulsait désormais contre mes tempes. Il ne demandait qu’à être assouvie. Je répondis à ses baisers avec la même intensité que lui, passai mes mains sous son t-shirt, appréhendai sa peau. Mon ami d’enfance était loin, et c’était parfait comme cela. Je n’avais, par ailleurs, jamais eu de problème à mélanger sexe et amitié. La preuve en était avec Azriel. Ce contact rapproché avec Romeo me semblait naturel, cela coulait presque de source en réalité. Je le laissai me retirer mon t-shirt et me mordit les lèvres de sentir sa bouche, si gourmande, dévorer chaque centimètre mis à nu de mon épiderme. Je me tortillai pour passer la main entre nous deux et déboutonner le pantalon de Romeo. Si ces baisers m’avaient mise sur la voie, l’érection que je découvris ne pouvait être plus claire. Son désir était bien réel. Je souris en embrassant son épaule.
— T’as des préservatifs ? demandais-je en amorçant de longues caresses.
J'en avais une réserve dans ma salle de bain, au cas où. Mais je préférais demander.

La température et l'envie montait dans la pièce. La patience n'était plus présente chez Romeo. Il n'avait jamais vu son amie de cette façon, mais pour le moment, il ne réfléchissait plus avec son cerveau. Il finit donc de lui enlever ses vêtements, il n'arrivait pas vraiment à être doux mais il s'en fichait. J'en ai toujours un dans ma poche. répondit-il avec un sourire en coin, fouillant sa poche avec hâte avant de retirer les morceaux de tissus qu'il lui restait à lui et a elle. Il posa le préservatif sur la table de basse à côté, ils auraient tout le temps de le mettre. En réalité, il n'était pas trop fan de ce bout de plastique mais, il le savait bien c'était plus prudent. Après tout il n'avait aucune envie d'être père à son âge. Il glissa ses doigts sur le corps de la jeune femme pour venir caresser son intimité lentement, en accélérant progressivement. Puis, il finit par reposer ses lèvres sur celles de la jeune femme pour un long baiser langoureux, histoire d'avoir un peu plus chaud. Il n'était pas non plus très préliminaire à vrai dire, mais il savait que c'était important qu'elle soit prête. C'était la seule chose sur laquelle il était assez respectueux. On ne pouvait pas lui enlever ça.

Je n’avais pas connu le jeune homme, et je ne connaissais pas vraiment l’adulte mais personne ne changeait foncièrement, et j’avais le sentiment de connaître Romeo, de le retrouver. La situation était différente, certes, que toutes celles que nous avions étant gamins mais je me sentais bien avec lui. Il était un peu brusque peut-être, mais la tendresse n’avait jamais vraiment fait parti de lui, je le savais. Il agissait avec précipitation, comme si l’étreinte ne pouvait attendre, malgré tout il sembla vouloir se charger de quelques préliminaires. J’avais déjà connu des amants pressés, et si j’appréciais d’avantage les moments langoureux ou tendres, je n’allais pas me plaindre, ni bouder le plaisir que Romeo savait insuffler en moi. Mon souffle se saccadait alors que sa bouche vint écraser la mienne. Son baiser, non plus, n’avait rien de doux mais il était brûlant et témoignait de son désir que je sentais grandir dans ma main. Le mien trempa rapidement les doigts du jeune homme, je rompis tout à coup notre baiser pour planter un regard fiévreux dans le sien. Je cherchai à lui faire comprendre qu’il avait le feu vert en quelque sorte. J’illustrai mon propos en quittant ses bras, un instant pour attraper le préservatif laissé sur la table quelques minutes plus tôt.
— Besoin d’aide ? demandai-je avec un sourire en coin.