| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| there are darknesses in life and there are lights, and you are one of the lights (ainrys) | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: there are darknesses in life and there are lights, and you are one of the lights (ainrys) Sam 20 Juil 2019 - 20:07 | |
| A mesure que le temps passait, il commençait à regretter cette décision. Il tournait en rond en regardant sa montre, les aiguilles qui tournent, trop lentement parfois, trop rapidement à d’autres moments. Il y a quelques temps Emrys a connu son premier rendez-vous amoureux, enfin ce que le commun des mortels appelaient comme tel. Et ce soir il s’apprête à en vivre un deuxième, avec la même personne : Aino. Il ne sait pas pourquoi tout cela est tombé sur elle. Pourquoi a-t-il décidé de se donner un semblant de seconde chance avec elle ? Enfin, pour lui c’est quelque chose d’exceptionnel que de connaître un rendez-vous amoureux, un pas gigantesque a été franchi. Il n’a connu que Liz et voilà à présent que l’idée de connaître quelqu’un d’autre lui traverse l’esprit. Il sait, car elle lui a dit, qu’Aino n’a jamais vraiment eu de rendez-vous amoureux non plus, mais elle a des anciens copains. Après leur premier rendez-vous, ils se sont séparés sans que rien ne se passe, chacun de leur côté. Il n’a osé rien faire, c’était trop tôt. Il avait franchi un pas suffisamment grand ce soir là pour se sentir prêt à en franchir un deuxième bien plus conséquent. Le jeune homme ne savait pas trop quoi faire ensuite. Il a décidé d’envoyer un sms pour la remercier de l’agréable soirée qu’ils avaient passés tous les deux. Finalement, au fil de quelques sms qui se sont étendus sur plusieurs jours, il l’a invité à un nouveau rendez-vous. En ville cette fois, dans un restaurant. Cela pourrait sembler plus simple, des gens autour, pas à devoir gérer le repas. Mais en réalité il se sent plus nerveux de savoir qu’on pourrait le regarder. Il a en lui comme cette idée que tout le monde sait pour sa femme et qu’il la trahit en ayant rendez-vous avec une autre. Il se convainc en se disant que Liz aurait voulu qu’il aille à se rendez-vous. Il est prêt en avance évidemment et tourne en rond devant sa porte d’entrée, prêt à partir d’un instant à l’autre. Le restaurant n’est qu’à dix minutes à pied de son appartement et il doit déposer son fils chez des amis avant pour la soirée. Il prévoit large, ne voulant absolument pas arriver en retard et même en avance. En se préparant il s’est posé mille et une questions typiques de la personne qui n’a pas l’habitude d’aller à des rendez-vous galants. Cravate ou pas cravate ? Nœud papillon ? Jean, pantalon ou costume ? Finalement il décide de mettre un pantalon, une chemise et une veste, restons simples. Il dépose Marvin et va vers le restaurant où il a réservé une table pour deux et demandé à ce qu’elle soit dans un coin assez discret pour qu’il se sente plus à l’aise. En arrivant il donne son nom et on le dirige vers une table qui se trouve dans un angle, légèrement cachée par quelques plantes. Il souffle un grand coup, tout ira bien. Il l’espère en tout cas. |
| | | aino eklund | Sujet: Re: there are darknesses in life and there are lights, and you are one of the lights (ainrys) Ven 26 Juil 2019 - 14:45 | |
| Un rendez-vous. Un second tête-à-tête. Ça semblait presque irréel. Les messages s'étaient enchaînés et la date s'était inscrite dans sa mémoire. Depuis elle n'avait eue cesse d'y penser, espérant qu'il envoie un nouveau mot, pour annuler, cette fois. Ce moment n'était jamais venu. Après tout, qui voudrait dîner en compagnie d'un monstre ? Personne. Les insultes apprises dans sa jeunesse étaient devenues des mots de liaisons à sa bouche, son sourire n'était qu'un accessoire qu'elle ne sortait qu'occasionnellement pour se foutre de la gueule des autres et son mental n'était pas des plus doux, ni des plus beaux. Aino ne s'était rendue compte que trop tard que la proposition était sérieuse, elle aurait dû deviner que ce n'était pas le genre du professeur de faire des propositions dans le vent. Personne n'avait mis autant d'effort qu'Emrys pour l'amener dans ses draps – parce qu'à ses yeux, malgré leurs échanges, cette histoire ne pouvait qu'être une de jambes. Il y avait des années qu'elle s'était détachée des corps et des sentiments. Ses aventures avaient toutes eu la même fin et son cœur qui s'enflammait à la première étincelle à l'époque n'était plus que cendre. C'était sûrement cette raison qui l'avait poussé à partir sans même un geste lors de leur première rencontre. À quelques minutes de prendre le pas vers le restaurant, elle s'inquiétait de son apparence, si le physique avait amené les deux à cette situation, elle ne voulait pas le décevoir. Sur ses draps juchaient des dizaines de tenues qui témoignaient de ses interrogations, elle s'était imaginée les différentes réactions de son partenaire de soirée. Elle s'était finalement vêtue d'une robe décolletée sans trop l'être, assez longue pour ne pas avoir l'air d'une sauvage mais assez moulante pour laisser deviner ses formes. La blonde était loin d'être la plus élégante ou fringante de Bowen. La mode ne l’intéressait que peu et tous ses habits, achetés des années avant son arrivée dans la ville, étaient usés d’une autre époque, ils venaient tous de différentes friperies que Perth abritaient plutôt que de grandes enseignes où les prix dépassaient son budget. Ni trop tôt, ni trop en retard – seulement de quelques minutes – la blonde arrivait dans le restaurant, son cœur battant de trop pour ce qu’elle pensait comme un simple rendez-vous entre deux futurs amants d’une nuit. On la guidait jusqu’à leur table et l’esquisse d’un sourire venait se dessiner aux commissures de ses lèvres. « Hey. Sur le chemin, son esprit s’était inventé une multitude de conversation qu’elle pouvait avoir, pour éviter que le silence amène la gêne avec lui, sauf que face à Emrys, elle oubliait toutes les idées qui lui avaient semblé correctes. T’es là depuis longtemps ? » Ses yeux se perdaient dans le décor autour d’eux, ça changeait de là où elle travaillait, mais ce n’était pas cette pensée qui lui traversait l’esprit. « T’as honte de moi ? Lançait-elle dans un rire. En avoir honte était peut-être une bonne chose, son image n’était pas des plus propres. S’il était à ses côtés ce soir, c’est sûrement qu’il n’en savait rien. Ce n’était pas plus mal pour elle. Ou alors t’avais peur de céder à une femme ? T’inquiète, c’est pas parce que tu m’as battu une fois à la boxe, par chance, que je ne sais pas garder mes biens. » Bon. Elle n’était clairement pas une pro, pour mettre les gens à l’aise. |
| | | Invité | Sujet: Re: there are darknesses in life and there are lights, and you are one of the lights (ainrys) Dim 28 Juil 2019 - 11:26 | |
| Il avait l’impression d’être un adolescent en train d’attendre la fille qu’il regarde depuis des mois sans oser lui parler. Toutes ses sensations nouvelles qu’il n’a jamais connu. Tout était tellement simple avec Liz, ils ont toujours été ensemble, leur amitié se transformant en amour à mesure que le temps passait et qu’ils grandissaient. Mais là, à plus de trente cinq ans il doit apprendre tout ça. Il ne sait pas vraiment comment se comporter dans ce genre de situation. Il n’a jamais vraiment été doué pour les relations sociales, pour parler correctement aux gens. Sauf lorsqu’il parle d’histoire et de littérature, là il peut avoir de grandes conversations sans aucun problème. Il se tord les mains et quand Aino arrive il les place derrière son dos. Emrys n’a pas envie qu’elle le voit stressé. Il lui sourit pour la saluer, ne sachant pas trop quoi faire d’autre. Il ne va pas lui serrer la main ? Lui faire la bise ? Comme il ne sait pas, il ne fait rien. Elle lui demande s’il attend depuis longtemps. « Non, quelques minutes mais t’en fais pas, je suis toujours en avance c’est pour ça. » dit-il pour la rassurer. Paradoxalement se retrouver dans un restaurant avec elle le rendait bien plus nerveux que lors de leur premier rendez-vous chez lui. La question qu’elle lui posa ensuite le décontenança totalement. Avoir honte ? Pourquoi aurait-il eu honte d’elle ? Si c’était le cas pourquoi l’aurait-il invité ? Il ne comprenait pas. Il ne voulait pas qu’elle ait une image de lui si mauvaise, si rapidement. Voilà une minute qu’elle est arrivée et il a déjà l’impression d’avoir tout fait de travers. Et s’il n’avait pas pris la bonne chemise ? Il tenta de se détendre. Le jeune homme tenta un début de réponse en bafouillant mais Aino enchaîna avec une plaisanterie. Cela ne détendit pas totalement Emrys mais il se sentait néanmoins plus à l’aise. « Non, non, rien de tout ça rassure toi. » dit-il avant de s’asseoir. Il enchaîna ensuite « C’est seulement que tu le sais, je n’ai jamais fait ça et je me sentais stressé de voir des gens nous regarder pendant la soirée. » Il pensait bien faire. Jamais il n’aurait pu penser qu’avoir un rendez-vous amoureux avec quelqu’un puisse être si compliquée, si stressant. Il s’en faisait une montagne probablement pour rien. « Je n’ai pas honte de moi, j’ai plus honte de moi en vérité. » Que ça soit avec elle ou avec une autre ça n’aurait rien changé, il aurait dans tous les cas eu peur du regard des autres. Pourtant la plupart des gens à Bowen ne le connaissent pas ou ignorent juste qu’il a été avec la même femme toute sa vie et qu’elle est morte il y a des années maintenant. |
| | | aino eklund | Sujet: Re: there are darknesses in life and there are lights, and you are one of the lights (ainrys) Mar 30 Juil 2019 - 22:07 | |
| Secrètement, elle espérait que l’histoire qu’elle s’était imaginée soit erronée. Qu’ils n’aient pas pris le temps de se retrouver de nombreuses fois, de se porter compagnie pendant de longues minutes pour qu’ils terminent par s’oublier après une nuit. Elle osait croire qu’il la verrait autrement que les autres hommes qu’elle avait connue dans sa vie, qu’il ne la jetterait pas après avoir eu ce qu’il voulait. À ses yeux, l’homme était toujours un mystère. Peut-être qu’elle n’avait jamais su poser les bonnes questions, peut-être qu’il n’avait pas envie de trop en dire non plus. Ils étaient deux inconnus qui se côtoyaient depuis des années et qui refusaient de se dévoiler pour ne pas s’attacher et souffrir quand la fin viendrait. Du moins, c’était l’idée qui s’était installée dans ses pensées. Et elle aurait aimée être dans celles de son partenaire, pour savoir ce qu’il voyait pour eux. Est-ce qu’elle n’était qu’un passe-temps ? Est-ce qu’il était aussi perdu qu’elle ? L’angoisse amenait sûrement trop de questions. Quelques secondes face à lui suffisaient pour la déstabiliser, laissant s’effondrer la confiance qu’elle s’était bâtie sur le chemin. Perdre ses moyens n’était pas dans ses habitudes, elle qui s’était forgée une carapace presque infranchissable, mais ce n’était pas commun pour elle de se retrouver dans cette situation également. Pour ne pas qu’il lise son angoisse dans son regard, elle le détournait, le jetant autour d’eux. Et de toutes les phrases qu’elle s’était préparée, elle choisissait la mauvaise. À ses paroles, elle n’osait réagir. Ce n’était une blague. Ces mots, elle les gardait pour elle pour ne pas l’embarrasser de plus. « Si j’étais à ta place, je n’aurais pas vraiment honte de moi. Aino laissait son sourire retranscrire ses pensées, détaillant Emrys du regard. Good looking guy et intelligent. Il n’y a aucune raison d’avoir honte, au contraire. Tu te rabaisses de trop et j’espère ne pas être la première personne à te le dire. » Peut-être trop de compliments d’un coup. Elle regrettait presque ne pas avoir une bouteille sous la main, pour laisser l’alcool la détendre. Un mot de trop et elle aurait pu blâmer celui-ci. Mais non. Pas encore. « Et si on recommençait depuis le début ? » Qu’est-ce qu’elle pouvait lui dire, maintenant ? Les questions qui lui venaient en tête ne pouvait qu’être embarrassantes aux yeux de l’homme. « Mh … Salut Emrys, merci d’avoir penser à moi pour un dîner. Déclarait-elle, amusée. C’était presque un bon début si elle oubliait que généralement, les gens disaient ça après les repas. Comment avance ta thèse ? Ce n’est pas embêtant de devoir gérer les brouillons de ses élèves et se concentrer sur son travail en même temps ? » Et si il ne voulait pas parler de ça ? Qu'il était là pour oublier son boulot ? Elle doutait, elle avait voulue commencer la discussion sur un terrain qu'elle pensait lui plaire pour ne pas qu'il finisse par fuir sa présence mais en même temps, elle ne pouvait pas s'empêcher de se sentir gênante. |
| | | Invité | Sujet: Re: there are darknesses in life and there are lights, and you are one of the lights (ainrys) Dim 11 Aoû 2019 - 15:15 | |
| Peut-être qu’il aurait dû à nouveau l’inviter chez lui, préparer un repas comme la dernière fois. Mais il voulait essayer le restaurant, seulement il n’était sans doute pas prêt. Il avait voulu brûler les étapes par rapport à son propre cheminement, tenter de faire les choses dans les règles. Même s’il ne la connaît pas très bien, il se dit que les règles et les convenances ce n’est pas ce qui doit le plus embarrasser la jeune femme. Il s’impose tout un protocole qui le bloque et le rassure en même temps. Mais les choses deviennent plus sérieuses. Un deuxième rendez-vous, ça implique certaines choses, non ? Il ne sait pas vraiment ce qu’il attend de cette soirée ni des prochaines s’il y a et il ne sait pas non ce qu’Aino attend. Elle le rassura à coup de compliments, il se senti d’un coup tout petit et baissa la tête avec un sourire gêné. « Merci. » dit-il presque en marmonnant. « C’est seulement que je ne veux pas tout gâcher en disant quelque chose qu’il ne faut pas. J’ai beaucoup aimé notre premier rendez-vous et que tu en acceptes un deuxième est inespéré pour moi. » Après tout pourquoi s’intéresser à un type comme lui ? Le genre déprimé qui en revient toujours à parler de sa femme, qui n’arrive pas à passer à autre chose. Le genre ennuyeux à parler bouquins et histoire. Il se dit qu’il n’a rien du prince charmant alors que pour lui Aino a l’air d’être plus qu’une simple barmaid qui n’a pas eu la chance de faire autre chose. Afin de détendre un peu la situation, la jeune femme prit les choses en main en entreprenant de recommencer leur discussion et de partir sur des sujets plus légers et qui n’impliquait pas qu’Emrys puisse se sentir honteux. Elle lui posa des questions sur son travail, une valeur sûre. Le genre de sujet qu’il prend plaisir à parler même s’il ne sait pas si ça l’intéresse vraiment ou pas. « J’arrive au bout. Je passe beaucoup de temps à la bibliothèque pour arriver à tout gérer mais je m’en sors. On ne peut pas dire qu’en dehors du travail j’ai une vie extraordinaire alors je prends sur ça pour tout boucler. » Il lit un peu moins le soir et s’en sort. « Et toi ? Ce n’est pas trop épuisant de se coucher au milieu de la nuit tous les soirs ? Enfin si tu n’as pas changé de travail entre temps. » Aux dernières nouvelles elle est barmaid mais c’est un métier moins stable que celui de professeur alors il ne sait pas si les choses ont changé depuis leur dernière discussion. |
| | | aino eklund | Sujet: Re: there are darknesses in life and there are lights, and you are one of the lights (ainrys) Ven 16 Aoû 2019 - 0:04 | |
| Fatiguée de connaître la fin de ses histoires avant qu’elles ne commencent, elles n’en créaient plus. Ses échecs sentiments avaient eu raison de son cœur devenu solitaire. Les sentiments, les tendresses, elle ne s’y risquait plus. Sa peur se finir seule s’était évanouie avec le temps, emportant avec elle ses attentes et ses espoirs. Ne rien donner pour ne rien ressentir était son fonctionnement. Jusqu’à Emrys. Sa personne avait fait renaître des cendres une curiosité qu’elle pensait disparue. Cette même envie de connaître qui faisait qu’ils se retrouvaient, une nouvelle fois, en tête-à-tête. L’ignorance de ses intentions déstabilisait la blonde au sourire écorché par son inconfort. Face à lui, ses mots semblaient maladroits, ses gestes paraissaient disgracieux. Aino avait simplement l’air de ne pas être celle qui devrait être assise à sa table. « Tu peux dire tout ce qui te passe par la tête, je suis une personne difficile à gêner. Mentait-elle, sachant qu’un mot de travers suffisait à enflammer son âme, la transformant en monstre que personne ne voulait côtoyer. À vrai dire, je ne pensais pas ta proposition sérieuse ... Tu dois être la seule personne à s’intéresser à moi sans avoir plusieurs verres dans la gueule. » Merde. Ses mots ne s’accoutumaient pas à la classe qui régnait dans le restaurant. Si elle continuait sur son chemin, il allait remarquer qu’elle n’était qu’une tâche. Elle mourrait d’envie de lui demander pourquoi elle, qu’est-ce qu’elle avait qui l’intéressait et pourquoi ils étaient là, mais ne disait pas un mot pour ne pas qu’ils s’enfoncent dans la gêne avec une réponse qu’elle redoutait. La suédoise prenait l’initiative de recommencer tout à zéro, faire comme si elle venait de le rejoindre. Pas de discussions personnelles, uniquement des choses qu’ils savaient déjà l’un sur l’autre. « T’auras le temps de te créer une vie extraordinaire après. Un léger rire s’échappait d’entre ses lèvres. Et ton fils n’est pas trop déçu de savoir que son père passe plus de temps avec des livres plutôt qu’avec lui ? Ou vous gérez en garde partagée avec la mère ? » Osait-elle demander, bien que sa phrase n’avait pour but que la taquinerie, au début. Aino ne savait rien sur son ancienne vie, elle se doutait simplement que s’il était avec elle ce soir, c’est qu’il n’avait personne à l’attendez chez-lui et que s’il passait son temps à la bibliothèque de son école, c’est que quelqu’un pouvait veiller sur son fils, simplement, c’était plus naturel pour elle de penser qu’une mère s’occupait de son enfant plutôt qu’une baby-sitter. Sans vraiment lui donner le temps de répondre à ses questions, elle reprenait la parole répondant aux siennes. « On s’habitue, puis je n’ai jamais été une grande dormeuse, heureusement pour moi. Et je travaille toujours au même endroit, oui. Je suis plutôt chanceuse cette fois. » Elle ne comptait plus le nombre de fois où ses mots avaient convaincu son patron de lui donner une nouvelle chance. Des belles paroles et les fautes se retrouvaient sur les autres. « … Tu sais ce que tu veux ? » Si aucune nourriture ne lui donnait réellement envie, que manger devant quelqu’un d’autre n’était pas une idée qui l’enchantait, elle se prêtait au jeu. Tellement qu’elle avait pris le temps de se renseigner sur quoi commander en cas de premier rendez-vous pour ne pas faire un faux-pas. |
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