let me take your hand, i'll make it right, i swear to love you all my life. (niels)

Il ne s’était jamais senti aussi important aux yeux de quelqu’un avant qu’Aelya n’entre dans sa vie, lui redonnant une toute autre dimension, comme un nouveau départ qu’on lui autorisait enfin. C’était comme si on acceptait de le pardonner pour ses erreurs du passé, Aelya lui donnant une chance de se prouver là où tout le monde lui avait fermé toutes les barrières. Elle était la seule à avoir cru en lui, en son potentiel, cherchant à gratter derrière cette couche épaisse avec laquelle il s’était caché pendant trop d’années, perdant de sa splendeur en jouant à être un autre. Puis finalement, il avait abaissé ses barrières en comprenant qu’elle ne lui voulait aucun mal, que contrairement aux autres, elle s’intéressait réellement à celui qu’il était. « Reste avec moi. Et j’serai heureux toute ma vie. » Souffla-t-il, son regard percutant le sien alors que leur chien profitait des derniers moments avec eux, avant qu’ils ne quittent Bowen pour quelques jours. Il sourit à ses mots flatteurs, se plaisant à savoir que chaque détail de sa personnalité lui plaisait. « Continue à être hypnotisée alors. J’veux que ça moi. » S’amusa-t-il, posant amoureusement son regard sur elle, avant de dévier ses yeux vers Hank, se rassurant en se répétant qu’il ne serait pas seul pour la semaine, Aelya ayant prévu les choses pour qu’il soit occupé. « C’est pas faux. Faut un début à tout de toute façon. » Ajouta-t-il, avant de suivre Aelya en dehors de l’appartement, chargeant le taxi pour prendre la direction de l’aéroport, s’amusant de ses mots joueurs. « On a été gagnants tous les deux finalement. C’était vraiment une bonne idée de tomber amoureux de toi. » Joua-t-il, son regard détaillant son visage qu’il admirait comme au premier jour, sa main caressant la sienne alors qu’ils arrivaient devant l’aéroport, parvenant rapidement aux portes d’embarquement après avoir passé toutes les formalités. Ils parvinrent jusqu’à leurs sièges, leurs mains refusant de se lâcher, Niels évoquant leur engagement avec un brin d’amusement, laissant entrevoir dans ses paroles qu’il pensait de plus en plus à cet engagement entre eux. « J’vais essayer de faire de mon mieux.  J’veux que tu sois fière quand tu la porteras. » Souffla-t-il, approchant ses lèvres de son visage pour déposer un baiser sur sa joue, tendrement, son regard venant capter la liaison de leurs mains qui se cherchaient amoureusement. « Peut-être que c’est le but, qui sait… » S’amusa-t-il, murmurant près de son oreille alors qu’il sentait une vague de chaleur l’éprendre, son esprit déjà tourmenté par les images qui venaient de s’y immiscer, son corps appelant silencieusement celui de son amour. Il se laissa doucement entraîner par le sommeil après avoir trouvé une position adéquate contre la femme de sa vie, se réveillant quelques heures plus tard sans avoir bougé d’un pouce, souriant en observant Aelya endormie, faisant son possible pour lui offrir le plus agréable des réveils. Il se délecta de la douceur de ses lèvres après avoir tendu la nuque pour les accaparer, son coeur explosant de joie à l’idée de fouler ces terres inconnues avec son amour, eux qui se dépêchèrent de récupérer leurs bagages pour trouver le van qu’Aelya s’était occupée de leur louer. Réchauffé par le bonheur qui s’infiltrait dans ses veines, Niels embrassa une nouvelle fois Aelya, la remerciant de tout ce qu’elle avait fait pour eux, pour qu’ils puissent vivre les meilleurs moments ensemble. « J’peux te punir, moi aussi… Tu sais, les punitions comme tu les aimes. » Souffla-t-il, arquant un sourcil joueur avant de rire, prenant place derrière le volant, prêt à parcourir les kilomètres pour arriver à Auckland. « J’crois vraiment que j’en aurais besoin bébé… J’vais vraiment être trop triste de te quitter pendant dix minutes. » Renchérit-il, s’amusant de cette atmosphère légère qui régnait entre eux, son regard attiré par les paysages à couper le souffle qui se dressaient devant eux. « Tu me rends heureux. C’est grâce à toi tout ça. » Ajouta-t-il, tournant le regard vers elle, un léger sourire étirant ses lèvres alors que son regard s’illuminait toujours plus. « J’peux tenir jusqu’à Auckland mon amour, tu pourras prendre le volant demain si t’en as envie. » Proposa-t-il, hochant la tête aux indications de son amour, Niels lâchant un léger rire à sa proposition. « C’est un programme de rêve ça. » S’amusa-t-il, continuant à rouler jusqu’à arriver à destination, décidant de passer acheter des provisions pour la nuit avant de reprendre la route pour chercher un endroit pour eux, guidé par Aelya qui leur trouva un coin tranquille pour qu’ils puissent passer la nuit. « C’est parfait ici. » Dit-il, coupant le contact pour sortir de la voiture, ses yeux absorbés par le paysage, son bras se tendant pour appeler Aelya à venir contre lui. « J’rêvais de ça mon amour. Et toi, tu me l’as offert… T’es incroyable bébé. »

Il avait fait en sorte de gratter la surface de son masque qu'elle portait en permanence, jusqu'à le regarder s'effriter pour dévoiler sa personnalité, ses vulnérabilités, celles qu'elle s'était longtemps prise à dissimuler pour ne jamais donner le pouvoir à quelqu'un d'utiliser ses faiblesses. Mais avec Niels, cette crainte n'existait pas, parce qu'elle avait effleuré du bout des doigts la pureté de son âme, sondant la moindre parcelle qui s'était ouverte à elle et qui l'avait persuadé de s'abandonner complètement à lui, Niels qui était depuis le départ la pièce manquante à sa vie.

- C'est ce que je compte faire bébé, te choisir toute ma vie, répondit-elle amoureusement, le regard égayé par tout l'amour qui s'y lisait, Aelya profitant des dernières caresses avec leur chien, enjouée à l'idée de rejoindre une intimité avec Niels qu'on ne pouvait leur voler. Tant que tu me regardes comme tu le fais, y'a aucune raison que je m'arrête, ajouta-t-elle tendrement, savourant la lueur amoureuse qui dansait dans ses iris avant de reporter les siens sur Hank, acquiesçant à sa remarque de manière amusée avant de rejoindre le taxi qui les mènerait jusqu'à l'aéroport. Je sais pas du tout si ça a été une bonne idée pour toi de tomber amoureux de moi, mais c'est clair que ça m'arrange, s'amusa-t-elle, sa main cherchant la sienne dans des caresses, Aelya se sentant fondre en percevant son regard sur elle, tous deux se dirigeant vers les portes d'embarquement afin de rentrer dans l'avion, la brune ne s'intéressant qu'à l'amour de sa vie dont elle cherchait constamment le contact. Tout ce qui vient de toi me rend fière amour, j'veux tout avoir de toi, ça me permet de te sentir partout quand t'es pas avec moi, murmura-t-elle tendrement, Aelya sombrant d'amour pour toutes les images d'engagements qui valsaient dans sa tête, savourant son baiser sur sa joue alors que ses yeux regardaient avec tendresse leurs tatouages qui dépassaient de leurs vêtements, les mains jointes ensemble. T'es trop diabolique toi, faudrait t'enfermer bébé, lança-t-elle malicieusement, le regard embrasé par sa soudaine envie de lui sauter dessus, de laisser ses lèvres grignoter sa peau qui était sa plus belle gourmandise.

Elle ferma les yeux, laissant son corps reposer contre le sien, Aelya ayant constamment ce besoin de le sentir près d'elle, comme dans une volonté de le protéger, elle qui avait peur qu'on ne vienne lui arracher son trésor. Elle se réveilla doucement sous la douce mélodie de sa voix qui caressa son cœur, Aelya lui faisant comprendre qu'elle l'aimait plus que tout par le biais de ses mots, de ses lèvres qui étaient venues se déposer contre le siennes avant qu'ils ne se présentent devant le van qu'ils chargèrent de leurs bagages, la brune répondant une nouvelle fois à son baiser, addict à sa présence qui lui était vitale.

- Ça me donne envie de te pousser à bout mon cœur... S'amusa-t-elle, un sourire joueur sur ses lèvres, prenant place à ses côtés dans le van. Je te comprends mon bébé... Je prendrai dix minutes de plus tous les jours pour te consoler alors, faut bien ça, soupira-t-elle, feignant l'inquiétude avant de sourire, son regard se posant sur le panorama magnifique qui s'étendait devant eux. C'est grâce à nous, le corrigea-t-elle amoureusement, Aelya savourant ce sentiment de liberté qui était le leur. On fait comme ça alors, j'veux pas t'épuiser non plus. Enfin pas dans ce sens, ajouta-t-elle, charmeuse, jouant sur les sous-entendus. J'veux que le programme nous ressemble à cent pour cent sinon ça vaut pas le coup, rit-elle légèrement, consciente qu'il s'agissait de leurs vacances et qu'ils devaient profiter à fond.

Ils s'arrêtèrent pour acheter de quoi tenir pour la soirée, arrivant dans la ville, à Auckland, où Aelya les guida dans un coin où la vue était magique, selon les indications qu'elle avait vu sur internet. Elle acquiesça à sa remarque en souriant, Aelya prenant une bouteille d'alcool dans sa main en suivant Niels à l'extérieur, son regard se perdant dans l'étendue rocheux suspendue au-dessus de l'océan qui les surplombait, lui coupant le souffle.

- Je suis surtout très très amoureuse de toi mon ange, répondit-elle, son corps s'approchant du sien pour l'enlacer, avant de l'attirer à s'asseoir avec elle. Rien n'aurait été possible sans toi. J'en aurais jamais eu envie, admit-elle en ouvrant la bouteille d'alcool avant de boire une gorgée, la tendant à Niels. Je pourrais rester ici toute ma vie... Avec toi, susurra-t-elle, ses lèvres déposant de légères pressions dans son cou et sur sa joue.

Il n’avait jamais craint qu’elle ne lui fasse du mal, comme s’il avait perçu dés le premier soir qu’elle était inoffensive, en tout cas avec lui, Niels ne ressentant que de la bienveillance émanant d’elle dés les prémices de leur relation. Il s’était senti protégé dans la profondeur de son regard, persuadé qu’elle ne l’abandonnerait pas, pas comme toutes ces personnes qui avaient préféré le mettre sur le côté pour le punir de ses erreurs. Aelya, elle avait été plus loin, s’intéressant à ses sensibilités, à son coeur qu’elle avait fini par toucher, et même par obtenir, Niels le lui léguant avec la plus grande confiance. « Ça sonne comme le paradis pour moi. » Souffla-t-il amoureusement, son coeur se mettant à battre plus fort dés qu’il les imaginait finir leur vie ensemble, plus amoureux que jamais. Il sourit à ses mots, lui lançant un clin d’oeil joueur. « J’ai pas fini de te contempler mon bébé… » Ajouta-t-il, charmeur, finissant par lâcher Hank au sol pour pouvoir se diriger vers l’extérieur, cherchant à ne pas trop s’inquiéter vis-à-vis de leur chiot. Il prit place dans le taxi avec Aelya, sa main retrouvant instinctivement la sienne, levant les yeux au ciel à sa remarque. « Bien sûr que si c’était une bonne idée. C’était la meilleure des idées même. » Souffla-t-il, son regard se voulant tendre, ses lèvres venant déposer quelques pressions sur sa joue avant qu’ils n’arrivent devant l’aéroport, faisant les démarches nécessaires pour parvenir jusqu’aux portes d’embarquement où ils atteignirent rapidement leur avion. Son regard s’attendrit à ses mots et son contact rassurant, ses doigts jouant tendrement avec les siens. « J’ai hâte de te voir porter mon nom mon amour. Et porter notre bébé aussi. » Souffla-t-il, comme un secret qu’il ne partageait qu’avec elle, ses lèvres dansant tout près de son oreille puis de sa joue qu’il embrassa, accablé par le bonheur qu’il ressentait à l’idée de passer ces quelques jours avec elle. Il s’amusa de ses mots, conscient qu’il abusait toujours pour arriver à ses fins, pour l’attirer dans ses filets qui ne voulaient qu’elle, que son corps qu’il aimait beaucoup trop parcourir avec ses mains. « Si c’est toi qui m’enfermes, j’dis pas non. » Ajouta-t-il, renchérissant pour embraser l’ambiance, laissant finalement sa petite-amie prendre place contre lui, se reposant pendant quelques heures, apaisé par sa respiration calme et régulière. Il s’occupa de la sortir de son sommeil, de manière tendre et amoureuse, ayant toujours quelques mots doux pour elle dés lors qu’il pouvait la complimenter. Il partagea un dernier baiser avec elle avant de sortir de l’aéroport et de trouver sur le parking le van qu’Aelya s’était occupée de leur louer, Niels le découvrant pour la première fois avec une excitation sans nom. Il s’amusa de sa remarque joueuse, prenant place derrière le volant, excité à l’idée de découvrir la Nouvelle-Zélande avec son amour. « Fais-le. Tu verras bien ce qu’il se passera… » La tenta-t-il, cherchant à éveiller plein de visions dans son esprit, ces scènes de chaleur qu’il voulait voir se concrétiser, parce-que Niels la désirait tout le temps, à tout moment. « Il me faut au moins ça, ouais. Sinon j’vais pas m’en remettre. » Ajouta-t-il en soupirant, faisant mine d’être dépité pour continuer ce petit jeu qui se tramait entre eux. Il esquissa un sourire lorsqu’elle reprit la parole, ses yeux concentrés sur la route et la beauté des paysages, fondant devant l’inquiétude de son amour vis-à-vis de sa fatigue. « T’as prévu de m’épuiser autrement ? » Demanda-t-il, de manière faussement innocente, continuant de rouler jusqu’à Auckland alors qu’il était déjà enjoué par le programme qu’elle leur avait prévu et qui ne pouvait pas mieux leur correspondre. « Tu pouvais pas viser plus juste amour. » Répondit-il, trouvant un magasin en bord de route pour acheter ce dont ils auraient besoin pour la nuit, dont quelques bouteilles qui les accompagneraient pour la soirée. Ils reprirent la route pour trouver un coin tranquille, sans personne pour les déranger, Niels peinant à croire qu’ils passeraient la nuit devant un paysage aussi époustouflant. Il sortit de la voiture, se dégourdissant les jambes avant d’avancer vers cette étendue infinie, à peine croyable. « Alors j’suis l’homme le plus chanceux du monde. » Souffla-t-il, retrouvant son regard, son bras s’entourant autour de son corps alors qu’il la suivit pour s’asseoir à côté d’elle. « J’aurais pas fait tout ça sans toi non plus bébé. Ça aurait eu aucun sens. » Ajouta-t-il, son regard se chargeant d’une lueur amusée et amoureuse lorsqu’elle apporta la bouteille entre ses lèvres, Niels en faisant de même après qu’elle lui ait tendu. « Je pourrais être n’importe où, tant que j’suis avec toi. » Répondit-il, son bras s’enroulant autour de ses épaules pour la rapprocher de lui, buvant une autre gorgée alors qu’il frémissait à la sensation de ses baisers. « Tu rivalises trop avec la vue toi… » Souffla-t-il, charmeur, lui rendant la bouteille pour s’intéresser de nouveau à elle, son autre main venant se poser sur son ventre, ses lèvres déposant quelques tendres baisers dans son cou. « T’es mon rêve… » Susurra-t-il amoureusement, lui mordillant légèrement son lobe.

Elle avait toujours des doutes qui remettaient en question le moindre de ses agissements. Elle n'était jamais sûre de faire les choses biens, et en même temps, quand elle retrouvait le regard tendre de son amour, tout devenait plus clair, ses tourments s'arrêtant directement pour la laisser simplement profiter de tous ses sentiments qui la faisaient planer au-dessus des nuages et qui les protégeait de tous les drames. Dans le fond, elle savait qu'ils se retrouveraient toujours, parce qu'il était ancré dans son coeur, cloisonner entre ses parois dont leurs battements ne répondaient qu'à sa voix. Elle sourit à sa remarque, attendrie par sa manière de la percevoir, elle qui se voyait plutôt comme un Enfer à vivre sur Terre.

- J'espère bien, je saurais pas quoi faire sinon, répondit-elle, persuadée que son teint ne s'illuminait que sous la lumière de son regard qu'elle voulait captiver toute sa vie, Aelya ne vivant que pour lui, suivant Niels jusqu'au taxi après avoir rassuré leur chiot. C'est tout ce que je voulais entendre de toute façon, sourit-elle, appréciant savoir qu'il ne regrettait pas sa rencontre malgré tous les déboires qu'ils avaient essuyé, sa main caressant tendrement la sienne, Aelya fondant d'amour en sentant ses lèvres presser amoureusement sa peau alors qu'ils atteignirent tous deux l'aéroport afin d'effectuer toutes les démarches pour finalement s'installer dans l'avion. J'veux tout avoir venant de toi mon amour, j'me lasserais jamais de toi, je t'aime trop, répondit-elle à son oreille, la voix baignée d'espoir pour leur avenir qui semblait s'étendre à l'infini devant eux. Arrête, ça me donne beaucoup trop d'envie de te séquestrer là, ça satisferait trop mon envie de te garder que pour moi, s'amusa-t-elle malicieusement, laissant la lueur dans son regard se réchauffer, Aelya appréciant le chercher dans leur jeu de séduction, son corps se blottissant peu de temps après contre le sien pour lui permettre de se reposer contre l'amour de sa vie.

Elle s'était réveillée de la manière la plus douce qui soit, son coeur pulsant d'amour pour sa tendresse qui se déversait en masse dans ses veines, elle qui était déjà super excitée à l'idée de parcourir la Nouvelle Zélande avec celui qu'elle aimait, lui présentant le van dans lequel il allait traverser le pays, son visage se réjouissant de cette aventure alors qu'elle ne pouvait pas s'empêcher d'attraper ses lèvres pour les couvrir d'attentions, le laissant prendre le volant pour la première partie de leur voyage.

- J'aime bien jouer avec le feu, et me brûler. Surtout quand c'est pour toi que j'le fais, répondit-elle, l'air joueur, sentant déjà sa peau se réchauffer sous l'effet des images qu'il déployait dans son esprit. Heureusement que je suis là pour prendre soin de toi bébé, ajouta-t-elle, justifiant son désir par son utilité, le regard valsant entre la beauté de l'homme de sa vie et la beauté du paysage qui se dessinait devant eux. T'es en droit de te poser la question, ouais, c'est vrai que c'est pas du tout mon genre, ironisa-t-elle en riant légèrement, consciente que son désir pour Niels était impérissable, et qu'il ne cesserait pas d'augmenter en même temps que ses sentiments.

Elle sourit à sa remarque concernant leur programme, Aelya qui avait organisé la plupart de leur road trip sans vraiment s'attarder sur les détails pour laisser de la place à la surprise, persuadée que tout ce qui comptait, c'était simplement qu'elle puisse se perdre un peu plus avec lui dans sa passion qui n'attendait pas. En possession de quelques bouteilles pour la soirée, ils s'arrêtèrent dans un coin, les yeux d'Aelya brillant devant le chef d’œuvre qu'elle détaillait devant eux, accueillant cette sensation de liberté qui égayait son visage de bonheur.

- C'est toi qui me donnes envie de voir tout ça, de vivre, se justifia-t-elle en le regardant amoureusement, son corps cherchant son contact alors qu'elle prit place dans l'herbe avec lui. Heureusement qu'on s'est rencontrés amour. T'es vraiment ma plus belle rencontre, admit-elle doucement avant de boire une gorgée d'alcool, tendant la bouteille à Niels. J'suis contente qu'on soit sur la même longueur d'ondes partout bébé. C'est qui fait que t'es mon âme-soeur, sourit-elle, attendrie par ses mots, son corps se tendant vers le sien pour laisser sa main caresser son ventre, ses lèvres pressant tendrement sa peau. C'est toi ma plus belle vue bébé. Surtout quand t'as plus de vêtements, s'amusa-t-elle en venant mordiller son cou avant de reprendre la bouteille pour boire, son coeur loupant un battement à son souffle sur sa peau. Me quitte plus jamais amour... Murmura-t-elle à son oreille, avant de s'allonger dans l'herbe pour perdre ses yeux dans le ciel. Tu faisais beaucoup de trucs toi, avec tes parents, quand t'étais plus jeune... ?

Tout ce qu’il souhaitait, c’était qu’elle puisse se rendre compte à quel point elle était incroyable, indispensable, même si on s’était entêté à lui faire entendre l’inverse lorsqu’elle était plus jeune. Niels voulait lui enlever tous ses doutes de la tête, afin qu’elle n’ait plus que sa voix qui puisse résonner dans son esprit, celle qui lui répétait combien elle était exceptionnelle. Et s’il le fallait, Niels continuerait de lui prouver qu’elle lui était essentielle, aussi vitale que l’oxygène qui emplissait ses poumons. Il sourit à ses mots, son regard s’attendrissant alors qu’il tenait Hank dans ses bras, le caressant afin de lui montrer que tout irait bien quand ils auraient franchi la porte. « J’peux continuer à te le répéter si jamais tu doutes. » Souffla-t-il, un simple sourire ornant ses lèvres, sa main tenant doucement la sienne, caressant sa paume avec son pouce avant qu’ils n’atteignant l’aéroport ensemble, avançant jusqu’à leurs sièges sur lesquels ils prirent place. « Moi non plus j’me lasserai jamais de toi. J’suis comme un drogué avec toi. » S’amusa-t-il, son regard caressant ses traits qu’il aurait pu contempler pendant des heures entières alors qu’il était venu approcher ses lèvres de son visage pour lui déposer de tendres pressions. « Dommage qu’on soit pas à l’abri du regard des autres… J’aurais trop eu envie de te voir me torturer. » Souffla-t-il, du désir emplissant sa voix, ses yeux cherchant les siens, allumés de cette lueur de défi avant que son bras ne vienne entourer son corps, comme pour la protéger alors qu’elle vint se blottir tout près de lui, fermant les yeux pour se reposer contre son amour. Il avait ouvert les yeux en comprenant qu’ils arrivaient à leur destination, Niels sentant l’excitation monter alors qu’ils posèrent un pied à l’extérieur, sur ces terres qu’ils comptaient bien explorer en long, en large et en travers. Le coeur battant à toute allure, il s’était approché d’elle pour l’embrasser, déversant tout son amour sur ses lèvres qu’il caressait avec cette douceur qu’il ne donnait qu’à elle. Ils prirent la route pour se rendre à Auckland, premier arrêt qu’Aelya avait prévu pour eux, Niels prenant plaisir à conduire à travers ces paysages paradisiaques, ses yeux s’émerveillant à mesure que les kilomètres dévalaient.  « Et moi j’aime bien te voir t’enflammer avec toi. » Souffla-t-il, s’amusant du jeu de séduction qui s’opérait entre eux, alors qu’il usait de sous-entendus de moins en moins discrets. « C’est vrai ça, j’sais pas ce que je ferais sans toi. » Ajouta-t-il, un sourire étirant ses lèvres, s’approchant de plus en plus de leur destination. Il lâcha un léger rire à ses mots, haussant les épaules de manière faussement innocente, faisant mine de ne pas comprendre. « On sait jamais. Peut-être que c’est pas dans tes intentions. » S’amusa-t-il, conscient qu’ils étaient les mêmes à ce niveau, cédant toujours à leur désir grandissant dés qu’ils en avaient l’occasion, peinant à retenir l’envie qui les animait à chaque fois qu’ils étaient ensemble. Il se sentait l’homme le plus chanceux du monde de parcourir ces paysages magnifiques avec son amour, Aelya qui avait préparé tout leur voyage, faisant en sorte qu’ils puissent vivre comme ils l’entendaient pendant ces quelques jours hors du temps. Ils arrivèrent à destination après avoir pris le temps d’acheter quelques provisions, se retrouvant avec des bouteilles en main, comptant profiter de leur soirée comme ils se le devaient. « Le monde est bien plus beau quand t’es avec moi mon amour… » Ajouta-t-il, lui faisant comprendre que rien n’aurait été aussi parfait sans elle, Niels ne se sentant libre qu’avec Aelya. Il s’installa sur l’herbe, profitant de la vue, de celle qu’il avait sur son amour, le soleil reflétant sur son visage, le rendant encore plus fébrile. « Heureusement, oui. J’aurais pas été celui que je suis aujourd’hui sans toi bébé. » Ajouta-t-il sincèrement, convaincu qu’Aelya l’avait sauvé de ses démons. Il ferma les yeux en percevant ses lèvres se déposer tendrement contre son cou, frémissant à ses mots qui se voulaient encore plus doux que la caresse d’une plume. « J’peux devenir ta plus belle vue quand tu veux si c’et que ça. » S’amusa-t-il, se mordant la lèvre alors qu’Aelya taquinait sa peau tendrement, son coeur se débattant à l’intérieur de sa poitrine à ses mots qu’elle souffla. « Plus jamais bébé, j’suis trop malheureux sans toi. » Lui murmura-t-il, ses yeux suivant sa silhouette qui s’allongea dans l’herbe, laissant quelques secondes s’écouler à sa question, lui qui se remémorait son enfance. « Ouais, ils étaient là pour moi… » Répondit-il, finissant par rejoindre Aelya, s’allongeant avec elle dans l’herbe, ses yeux fixant les étoiles. « Ils voulaient que j’sois heureux, que j’sois comme les autres. Alors ils faisaient tout pour moi… Et j’leur ai pas bien rendu. Pas étonnant qu’ils voulaient plus de moi après ça. » Admit-il, la gorge serrée en repensant à la manière avec laquelle il avait trahi ses parents. Il se concentra sur le voile infinie qui scintillait sous ses yeux, sa main venant se glisser dans celle d’Aelya. « Quand on aura un enfant bébé, j’te promets qu’on fera tout pour qu’il manque de rien… »

Elle ne doutait pas de son amour. C'était surement la seule chose qu'elle croyait et en laquelle elle se raccrochait. Elle aimait simplement l'entendre caresser ses tympans de ses mots doux qui étaient d'une douceur exquise pour son âme meurtrie. Elle s'aimait dans son regard, dans ses bras qui la recouvraient comme un manteau chaud où ses plaies cicatrisaient dans les effluves de son parfum qu'elle recherchait constamment sur sa peau, comme une marque qu'elle voulait posséder sur son corps au milieu de toutes les autres. Parce que c'était comme ça avec Niels. Elle le voulait de manière épidermique, passionnée, acharnée. Elle sourit à sa remarque, hochant doucement la tête avant de légèrement rire à ce qu'il vint ajouter.

- Sois drogué toute ta vie bébé, j'vais tout faire pour entretenir ton addiction, ajouta-t-elle malicieusement, caressant tendrement sa main alors qu'ils rejoignaient l'aéroport, prenant place sur leurs sièges peu de temps après, Aelya sentant son coeur battre plus vite à l'évocation de son désir. Me dis pas ça bébé... Je crève d'envie de toi tout le temps... Murmura-t-elle, en proie à l'envie, à sa propre frustration qu'elle subissait, sa main glissant sensuellement sur sa cuisse pour lui administrer des images brûlantes dans son esprit.

Elle se colla à lui, comme à son habitude, calant sa tête sur son épaule pour espérer trouver un peu de repos, elle qui n'avait aucune autre manière de se reposer que dans l'étau qui se déployait autour de son corps. C'était comme ça qu'elle sentait le mieux, qu'elle se sentait aimée et en sécurité, jusqu'à ouvrir les yeux pour retrouver le doux visage de son amour qu'elle ne cesserait jamais d'admirer. Elle l’entraîna jusqu'au van, laissant ses lèvres se nourrir de la douceur des siennes dans un baiser tendre et survolé par leur voyage, cet amour qui les envelopperait dans leur bulle.

- Je m'enflamme toujours avec toi, j'ai toujours trop chaud quand t'es dans les parages, admit-elle, joueuse, son regard défilant sur les paysages que la Nouvelle Zélande leur offrait alors que Niels conduisait, Aelya arborant un air attendri à sa remarque, appréciant toujours l'effet de ses paroles sur son rythme cardiaque qui ne s'emballait que pour lui. C'est vrai que c'est pas comme si je te trouvais horriblement sexy et irrésistible, lança-t-elle ironiquement, un sourire amusé sur les lèvres alors que ses yeux le regardaient avec un désir non dissimulé.

Bien plus que n'importe quel paysage qui s'ouvrait à elle, c'était Niels qu'elle aimait admirer par dessus tout, son amour luisant au travers de ses pupilles qui ne brillaient que pour son être, son âme soeur, son tout, celui qu'elle suivrait partout. Ils achetèrent de quoi passer une bonne soirée sur la route, dévalant encore quelques kilomètres avant de trouver un coin tranquille et intimiste où ils pouvaient tout simplement s'abandonner au spectacle saisissant que la vue leur offrait dans les éclats du Soleil.

- C'est toi qui donnes de la beauté à ce monde bébé. A mon monde, sourit-elle, un air rêveur sur le visage, prenant place à ses côtés, le regard valsant entre son amour et le paysage. Tu m'as trop apporté mon amour dans ma vie... J'ai trop changé avec toi, en bien, répondit-elle, attendrie, ses lèvres caressant amoureusement son cou après avoir bu quelques gorgées d'alcool. Tu peux la devenir ouais... Quand tu veux... Le tenta-t-elle malicieusement, avant de se coucher sur l'herbe, touchée par sa réponse qui la revigorait, le regard rejoignant le ciel qu'elle détaillait, écoutant attentivement les confessions de Niels. Ils ont peut-être pas compris que t'étais pas comme les autres amour, et ça arrive de faire des erreurs, le rassura-t-elle, connaissant déjà l'histoire sur son passé tumultueux, Aelya l'aimant pour tout ce qu'il était. Evidemment qu'on fera tout, c'était prévu, répondit-elle, un léger sourire sur ses lèvres alors que sa main vint caresser la sienne. Doute jamais de toi mon coeur... D'accord ? Lança-t-elle en tournant sa tête pour capter ses yeux dans la pénombre. J'vais leur montrer à tes parents à quel point t'es l'homme le plus génial de la Terre... S'amusa-t-elle tendrement. Et à quel point je l'aime trop cet homme, ajouta-t-elle, se positionnant sur son flanc pour venir embrasser ses lèvres, sa main caressant affectueusement son torse. Tu veux qu'on aille dormir mon bébé ?

Son coeur lui appartenait pour toujours et à jamais, son amour pulsant dans ses veines à chaque moment où il pensait à elle, à ses lèvres qu’il désirait toujours sentir sur les siennes, à ses bras dans lesquels il aurait voulu se perdre jusqu’à la fin des temps. Il ne se lassait pas de l’aimer, appréciant sentir cette boule de chaleur se former dans le creux de son ventre lorsqu’il s’apprêtait à la retrouver, leur séparation étant toujours bien trop longue à son goût. Sa passion pour elle dépassait tout entendement, lui-même peinant à mettre des mots sur les émotions qui le traversaient depuis qu’il était avec elle. « Promis, y’a pas de cure de toute façon. J’suis atteint à vie. » Répondit-il, amusé par l’idée, bien trop comblé par le fait de penser qu’il serait amoureux d’elle toute sa vie, incapable d’imaginer qu’il puisse en être autrement. Prenant place sur leurs sièges, Niels joua avec cette tension qui ne se taisait jamais entre eux, jouant avec le feu pour se rapprocher de son amour. « Et si j’ai pas envie d’arrêter, tu vas faire quoi… ? » Ajouta-t-il, ses lèvres dansant près de son oreille alors qu’il perçut sa main glisser sur sa cuisse, son coeur s’enflammant à ce contact qui lui donnait envie de rompre toutes ses barrières. « C’est toi qui vas me perdre si tu continues… J’vais faire un malaise dans cet avion à force d’être excité. » Rit-il, s’amusant à son tour avec elle, sa main venant glisser sur son ventre, se frayant un chemin sous son haut pour la caresser à même sa peau. Ils finirent par s’endormir tous les deux, collés l’un à l’autre, comme à leur habitude, eux qui se montraient toujours inséparables, dans n’importe quelle situation. Il se laissa bercer par l’allure rythmée de sa respiration avant d’ouvrir les yeux quelques heures plus tard, prenant quelques minutes pour réveiller l’amour de sa vie dans la plus grande des tendresses. Ils sortirent de l’avion, prenant le chemin qui les mena jusqu’à leur van, Niels s’émerveillant devant tout ce que sa petite-amie lui avait préparé pour ce voyage. « Tant mieux, c’est tout ce que je recherche. » Avoua-t-il, prenant la route pour débuter leur périple, la beauté des paysages lui coupant le souffle alors qu’ils s’approchaient de leur première destination. Il esquissa un sourire joueur et amusé à ses mots qui avaient le don de le faire frémir, lui qui adorait entendre ce genre de compliments de sa bouche. « J’trouve que tu me résistes encore un peu trop moi. » Ajouta-t-il, cherchant à l’attirer d’autant plus dans ses filets, faisant mine de se plaindre de cette distance qui n’était jamais bien grande entre eux. Il continua de rouler au travers de ces paysages magiques, qui s’offraient à eux comme le plus beau des cadeaux, Niels peinant à retenir son excitation alors qu’ils parvinrent jusqu’à l’endroit parfait pour passer la nuit. Ses yeux s’écarquillèrent devant la beauté de l’horizon, valsant entre son amour et ce paysage qui le faisait autant rêver, s’installant à côté d’elle dans l’herbe pour profiter de leur première soirée. « C’est le seul monde que je veux embellir… » Souffla-t-il, lui qui n’avait jamais ressenti le besoin d’être un homme meilleur avant d’avoir rencontré Aelya, se rendant compte qu’il voulait s’améliorer pour elle. « J’étais un bon à rien avant toi bébé. Heureusement que t’es là. » Ajouta-t-il, un léger sourire sur les lèvres, frissonnant à ses baisers alors qu’il but quelques gorgées d’alcool, retrouvant son regard à ses mots joueurs. « T’as juste à me le demander… » Renchérit-il, un air de défi traversant ses iris avant qu’il ne vienne s’allonger à ses côtés, répondant à la question d’Aelya concernant son enfance, celle qu’il lui arrivait de regretter de temps à autre, remettant en question ses agissements. « J’sais pas, mais j’peux pas leur en vouloir de m’avoir mis à la porte. J’mérite tout ce qu’il m’est arrivé. » Répondit-il, cherchant à être elle plus objectif possible, sa main rejoignant la sienne alors qu’il lui promit de faire le nécessaire pour rendre leur futur enfant heureux. Il esquissa un sourire à sa réponse, appréciant les caresses rassurantes de sa main contre la sienne. Il hocha faiblement la tête à sa demande, cherchant dans son regard toutes ces choses qu’il ne parvenait pas à ressentir lorsqu’il s’agissait de son propre cas. « J’vais essayer. » La rassura-t-il, sentant son coeur fondre à ses paroles suivantes, son regard s’attendrissant en la voyant se rapprocher. « Ils vont être convaincus si c’est toi. » Sourit-il, tendant la nuque pour recevoir son baiser, sa main venant se superposer à la sienne sur son torse. « Ils seront au moins convaincus d’une chose, du fait que je t’aime comme un fou. » Murmura-t-il contre ses lèvres, trouvant son regard dans la pénombre. « On peut aller tester notre logement, ouais. » Il lui vola un autre baiser, avant de se lever, lui tendant la main pour l’aider à se redresser et rejoindre leur van. « Par contre, tu te colles à moi hein, j’tiens à avoir chaud toute la nuit. » Sourit-il, amusé, se faufilant dans le lit après avoir enlevé ses chaussures, se débarrassant de son jean et de son t-shirt. « On va être bien ici, rien que tous les deux. »

Elle était incapable de passer à autre chose, Aelya se voyant condamnée pour toujours à lui revenir, comme une délicieuse malédiction qui était la sienne et qui l'emprisonnait davantage dans ses bras où elle désirait y rester pour la vie, s'y perdre comme pour mieux se retrouver, elle qui avait appris à se connaître dans le creux de ses prunelles qui brillaient dans l'espoir. Elle n'avait jamais autant cru en elle que depuis qu'elle aimait Niels, parce qu'il lui avait tellement donné. Il lui avait offert une raison d'être et d'exister.

- Je me réjouis de ton malheur, répondit-elle malicieusement, consciente que cela l'arrangeait bien trop qu'il soit aussi atteint qu'elle, parce qu'elle ne se voyait pas vivre sans cette addiction qui se disséminait dans son organisme, sa peau se réchauffant sous l'effet de son désir alors qu'il jouait avec elle. Je pourrais toujours te contraindre à arrêter... Avec mes propres moyens, lança-t-elle, joueuse, sa main remontant au même moment discrètement au niveau de son bas ventre. J'aime trop savoir que t'es excité bébé... Ça m'excite encore plus... Susurra-t-elle d'une voix sensuelle contre son oreille, s'amusant de cette tension, soufflant de manière plus bruyante quand elle sentit ses mains s'infiltrer sous son haut, Aelya tentant de se forcer au calme pour se reposer contre lui.

Elle ferma les yeux, se laissant aller à quelques heures de rêve dans son étreinte, elle qui vivait un rêve éveillé dès qu'elle ouvrait les yeux pour se poser sur l'amour de sa vie. Elle savourait sa tendresse, lui discernant des mots doux qu'elle ne dirait jamais qu'à lui, l'entrainant dehors pour se planter devant le van qu'elle leur avait loué, se dirigeant du côté passager pour permettre à Niels de prendre le volant, souriant à sa remarque avant de prendre un air faussement outré à ce qu'il vint ajouter.

- Attends de voir tout ce que je vais te faire dans ce van, avança-t-elle, rentrant dans son jeu qu'elle adorait attiser avec ses mots, elle qui s'imaginait déjà le dévorer par le biais de ses lèvres désireuses de goûter sa peau une énième fois, Aelya guidant Niels aux abords d'Auckland pour qu'ils puissent se garer afin de profiter de la splendeur de la vue. T'as juste à continuer de me regarder comme ça alors... Répondit-elle, son regard brillant dans le sien, Aelya regardant la lumière orangée du Soleil égayer ses traits qu'elle admirait, avant de se placer à ses côtés sur l'herbe. T'as jamais été un bon à rien mon bébé. C'est juste que personne croyait en toi, ajouta-t-elle amoureusement, déversant son amour dans son cou par le biais de ses lèvres. Ça arrivera plus vite que prévu je crois... Ton corps me manque, ajouta-t-elle, charmeuse, s'allongeant sur le sol pour concentrer son regard sur le plafond étoilé. Si on s'était connus à cette période, je me serais enfuie avec toi en tout cas. T'es la seule personne que je suivrais n'importe où, même si c'est insensé, avoua-t-elle tendrement, sa main se réfugiant dans la sienne pour le réconforter, retrouvant son regard en cherchant à lui montrer à quel point elle croyait en lui, acquiesçant légèrement à sa réponse, consciente qu'elle serait de toute manière là pour lui rappeler de son potentiel. Ouais, j'suis assez têtue en plus pour leur faire entendre ma vision des choses, surtout quand c'est toi, s'amusa-t-elle, collant son corps au sien pour l'embrasser, sa main caressant son buste sous la sienne. Ils vont surtout être convaincus que t'es juste fou mon amour, joua-t-elle tendrement, son regard ne le lâchant pas, avant qu'elle ne vienne lui lancer un clin d'œil à sa remarque, se redressant sur ses jambes après avoir répondu à son baiser, s'aidant de sa main. C'était pas une option amour. Déjà parce que j'ai besoin de mon chauffage humain et on a pas le choix vu l'espace, ajouta-t-elle en rigolant légèrement, entrant dans le van après Niels pour se mettre en sous-vêtements, se faufilant sous la couverture où elle s'approcha de lui pour que leurs peaux entre en contact. J'suis déjà trop heureuse rien que d'être qu'avec toi tu sais, avoua-t-elle, sa jambe venant entre les siennes pour se coller à lui. Je t'aime mon bébé d'amour... Murmura-t-elle en caressant doucement son torse nu. Putain mais comment tu fais pour être si parfait ? J'suis dingue de toi... Susurra-t-elle en venant mordiller son épaule de manière joueuse.

Tout le ramenait à Aelya, comme si finalement, elle était la raison de tout, de son existence même, Niels peinant à savoir où est-ce qu’il devait aller si elle n’était pas présente pour le guider. La vie était bien plus attrayante depuis qu’elle faisait partie de son quotidien, elle qui avait éclairé son chemin avec son aura si particulière, celle dont il était tombé fou amoureux. Il n’avait certainement aucune envie, ni aucune raison de vouloir guérir d’elle, se plaisant bien trop dans cette addiction qui faisait intégralement partie de lui, parce-qu’Aelya était tout ce qu’il désirait constamment. Il pouffa à ses mots, haussant doucement les épaules en posant son regard sur elle. « J’savais que ça te plairait. » Ajouta-t-il, la cherchant à travers des mots joueurs, désirant la voir sombrer de désir comme lui pouvait le faire, contraint à rester calme alors qu’elle était venue le tourmenter davantage, sa main se glissant contre son bas ventre. « J’vais juste avoir envie de te voir continuer là… » Souffla-t-il, tendant la nuque pour mordiller son cou, fermant les yeux à ses murmures brûlants alors que ses doigts vinrent se frayer un chemin sous son haut, décidant ensuite de calmer ce jeu dans lequel ils se perdraient, eux qui avaient besoin de se reposer avant l’aventure qui les attendait. Il se réveilla quelques heures plus tard, plus emballé que jamais à l’idée de parcourir un nombre incalculable de kilomètres avec la femme de ses rêves, découvrant avec émerveillement ce van qu’elle leur avait loué pour la semaine, Niels ressentant l’excitation exploser en lui. Il prit place à l’intérieur avec Aelya, continuant à la chercher, lui tournant autour comme il savait parfaitement le faire. « J’attends. Mais j’risque d’être impatient à force, fais gaffe. » Ajouta-t-il, désirant plus que tout les voir s’amuser dans ce van qui accueillerait leur amour et leur passion pendant ces quelques jours où il n’y aurait qu’eux, que leur complicité qui passerait au-dessus de tout. Il posa un regard tendre sur elle après avoir garé leur van, se rapprochant de cette vue inestimable, Niels peinant toutefois à détourner les yeux de son plus beau trésor. « C’est ce que je compte faire. Tous les jours de ma vie… » Ajouta-t-il, son amour débordant alors qu’il observait le soleil se coucher, s’installant sur l’herbe avec elle où ils se laissèrent tous les deux aller aux confidences, Aelya qui connaissait déjà tout de lui et de son histoire assez tumultueuse. « Ils avaient peut-être raison de pas le faire finalement. Faut pas se voiler la face, j’ai rien fait de bon avant toi… » Continua-t-il, persuadé qu’il avait mérité son sort, aussi sur qu’il ne le soit, Niels donnant raison à ses parents avec le recul. Il esquissa un sourire charmeur à ses mots, appréciant de sentir son souffle contre sa peau. « Toi aussi tu me manques là. Comme toujours d’ailleurs. » Admit-il, ses yeux balayant chaque parcelle de son visage, jusqu’à ses lèvres qu’il se retenait de dévorer. « On aurait formé la meilleure équipe, même à cette époque. » Ajouta-t-il, persuadé qu’ils auraient été aussi soudés, même plus jeunes, parce-que l’amour qu’il lui vouait dépassait tout espace temps. Il caressa doucement sa main, son regard perdu dans les étoiles jusqu’à ce qu’Aelya ne se tourne vers lui, cherchant son attention. « J’adore te voir débattre sur moi en plus. » Ajouta-t-il, d’un air amusé, fermant les yeux en recevant son baiser qu’il prolongea quelques instants, frissonnant à ses caresses discrètes. « Ils le savaient déjà de toute façon. J’suis surtout fou amoureux de toi, c’est ça qui change maintenant. » Admit-il, un brin charmeur, avant de se redresser puis d’aider Aelya à en faire de même, décidant d’aller se reposer dans le van, Niels pouffant à sa réponse. « C’est l’excuse à tout finalement le van. On devrait investir bébé. » S’amusa-t-il, rejoignant les draps après s’être défait de ses vêtements, ses yeux détaillant le corps d’Aelya qui s’approcha tout près de lui, comme convenu. « J’suis le plus heureux du monde aussi mon bébé. C’est toi mon essentiel. » Ajouta-t-il, sa main se posant sur sa cuisse pour la caresser lorsqu’il sentit sa jambe s’immiscer entre les siennes. « Moi aussi mon amour. Je t’aime fort, fort, fort. » Dit-il, s’amusant de ses mots qu’il vint soutenir de légers baisers qu’il déposa sur son visage. Son torse se souleva légèrement sous l’effet de ses caresses, Aelya parvenant toujours à le faire frémir avec son simple contact. « C’est toi la plus parfaite entre nous deux. » Souffla-t-il, se mordant la lèvre en sentant sa bouche taquiner son épaule, décidant sans prévenir de basculer contre elle, ses cuisses écartant les siennes pour pouvoir venir coller son bassin au sien. « J’ai entendu dire que les néo-zélandais étaient des bons dragueurs. Va falloir que je protège ce qui est à moi… » Dit-il, l’air de rien, plongeant ses lèvres contre son cou qu’il parsema dans un premier temps de baisers vifs, y apportant un peu plus d’ardeur au fur et à mesure jusqu’à laisser ses lèvres aspirer sa peau, déterminé à la marquer.

Elle n'avait pas envie de s'imaginer la fin de leur histoire, y trouvant dans les pages de leur relation ce sentiment qu'elle avait toujours cherché avec lui, cette éternité qui se dévoilait dans leurs sourires qui se répondaient, Aelya ayant pris l'initiative de mettre à profit leur bonheur dans un voyage qui animerait davantage leur complicité qui ne faisait que de s'étendre, les enveloppant dans un cocon intime que personne n'était apte à briser, parce qu'ils n'appartenaient qu'à eux, et Aelya savait que ce qu'ils possédaient entre leurs mains était bien plus précieux que de l'or. Elle sourit à sa remarque, plantant son regard amusé dans le sien, s'habillant de malice pour n'y voir que le reflet de leur jeu qu'ils aimaient toujours agrémenter.

- J'aurais trop aimé qu'on ait l'avion que pour nous là... J'aurais tellement aimé que tu me fasses crier bébé... Le tenta-t-elle, continuant à caresser son anatomie à travers son jean, s'amusant des tourments qu'ils se faisaient subir alors que sa peau s'était mise à frissonner sous l'effet de ses caresses, Aelya tentant se calmer sa respiration pour trouver le sommeil dans ses bras, ouvrant ses yeux quelques heures plus tard pour admirer le beau visage de son amour.

Elle l'entraina jusqu'au van, lui donnant volontiers le volant pour amorcer leur road trip au travers de la Nouvelle Zélande, Aelya s'enjouant pour tous ces souvenirs qui viendraient s'ancrer dans le fond de son esprit, l'animant de vie, son regard caressant malicieusement ses traits à sa remarque qui l'amusait.

- Au pire tu me bouderas et moi je me rattraperai deux fois plus, c'est dans ton intérêt je crois, lança-t-elle, joueuse, se laissant charmer par cette aura sulfureuse qui régnait toujours entre eux, sortant peu de temps après du van pour admirer la vue qui s'offrait à eux sous leurs yeux ébahis, Aelya sentant son coeur s'envoler dans sa poitrine sous l'effet de cet environnement qui l’apaisait, son visage s'égayant à ses mots qui faisaient écho à tout ce qu'elle ressentait pour Niels.

Elle s'allongea sur l'herbe, gardant une certaine proximité avec son amour qu'elle était incapable de lâcher, le regard fixé sur les étoiles qui brillaient au-dessus d'eux alors qu'elle écoutait ses confessions, touchée par la manière dont il se percevait et qui ne ressemblait pas à la vision qu'elle avait de lui.

- Bébé... On fait tous des erreurs. J'espère juste que ton père s'en rendra compte, ajouta-t-elle, consciente qu'elle n'accepterait jamais qu'on ne vienne le critiquer si les présentations devaient se faire. Y'a aucun moment où on se manque pas en fait, s'amusa-t-elle tendrement, rompant le peu de distance pour venir près de lui, captant son regard qui défilait de ses yeux à ses lèvres. On est les meilleurs partout mon coeur, renchérit-elle fièrement, appréciant leur fusion qui n'avait aucun égal, persuadée que n'importe quelle vie les aurait réunis, Aelya frémissant au doux contact de sa main sur la sienne. Je m'en doute que t'adores me voir dire à tout le monde que t'es parfait, s'amusa-t-elle, admirant son regard qui brillait dans la pénombre. C'est un super bon changement je trouve, j'espère qu'ils seront contents pour toi, ajouta-t-elle amoureusement, tirant sur son bras pour se relever afin de rejoindre le van. Ca me dit bien d'investir si c'est pour être collés à toi toute ma vie, on le fait quand tu veux, rigola-t-elle, charmeuse, se débarrassant de ses vêtements pour le rejoindre sous la couverture, aimant sentir son regard posé sur elle, Aelya souriant tendrement à sa réponse qui vint réchauffer son coeur, sa jambe venant rapprocher leurs deux corps alors que sa main s'était posée sur sa cuisse dans un contact électrisant, sombrant d'amour pour ces mots doux qui faisaient palpiter son rythme cardiaque, ses baisers la faisant fondre. On est parfaits ensemble, ajouta-t-elle, mordillant chaleureusement son épaule avant de le voir basculer contre elle, Aelya le regardant d'un air joueur, animée par la sensation de leurs deux bassins qui se cherchaient. Tu devrais vraiment protéger ce qui est à toi amour... Tu devrais vraiment prendre ce sujet au sérieux j'suis d'accord avec toi... Le taquina-t-elle fiévreusement pour l'inciter à la marquer davantage, Aelya mordant sa lèvre inférieure sous l'effet de ses lèvres qui aspiraient sa peau. Bébé... Murmura-t-elle, en resserant l'étreinte de ses cuisses autour de son bassin. Tu m'excites déjà là... Admit-elle dans un souffle, son bassin bougeant doucement contre le sien pour stimuler son désir. J'ai trop envie de toi là... T'abuses... Feignit-elle de se plaindre, amusée, sa nuque se tendant pour venir mordiller son cou.

Il s’était fait à l’idée qu’il n’était définitivement pas fait pour rester seul toute sa vie, la seule idée d’être sans Aelya lui donnant le tournis, cette sensation de malaise qui deviendrait insoutenable si elle décidait de partir un jour, le laissant seul face à lui-même. Il l’aimait éperdument, avec chaque constituant de son corps, de son coeur qui ne battait que pour elle, que pour voir le sien lui répondre dans cette même harmonie. Il était lié à elle pour l’éternité, lui qui ne voudrait changer ce fait pour rien au monde, aimant profondément l’idée qu’ils puissent s’aimer jusqu’à la fin des temps. Il laissa le jeu s’étendre entre eux, sachant très bien comment ça pourrait finir les connaissant, lui qui perdait toujours la bataille lorsqu’il s’agissait d’Aelya, elle qui connaissait la moindre de ses faiblesses. « Tu sais qu’on n’a pas besoin d’être en hauteur pour que tu me fasses atteindre le septième ciel… » S’amusa-t-il, les yeux brillants d’une lueur excitée, Niels se forçant au calme alors qu’Aelya continuait de le tenter avec ses caresses, ses doigts caressant toujours sa peau sous son haut. Ils se laissèrent finalement aller tous les deux à ces quelques heures de repos, désirant recharger leur batterie pour l’aventure qui les attendait, Niels prenant soin de réveiller doucement sa petite-amie. Il laissa ses lèvres caresser les siennes alors qu’ils arrivèrent à leur destination finale, prenant place dans ce van qui serait leur abri pour les jours à venir, Niels ressentant déjà l’excitation de l’aventure l’étreindre doucement. « T’es vraiment maligne toi. Tu sais toujours tourner les choses à ton avantage. » S’amusa-t-il, joueur, ses yeux valsant entre les paysages et le regard émerveillé d’Aelya, découvrant en même temps qu’elle les surprises que leur réservait la Nouvelle-Zélande. Ils prirent place sur une parcelle tranquille, déserte, pouvant profiter de cette première soirée après cette longue journée de kilomètres avalés, Niels désirant se poser avec son amour devant ce paysage qui lui paraissait invraisemblable. Conscient qu’il était l’homme le plus chanceux du monde, il s’allongea à ses côtés, le coeur regorgeant de toutes ces émotions aussi fortes les unes que les autres, Niels décidant de prendre part à la conversation en lui relatant les épisodes de son enfance, de ces souvenirs qui restaient gravés dans son esprit malgré tout, cherchant à se réconforter à travers les paroles de sa petite-amie. « J’espère aussi. Mais c’est pas gagné, y’a pas grand chose qui parvient à le faire changer d’avis. » Ajouta-t-il, conscient que le fait d’être son fils aurait pu être le meilleur argument du monde, même si Niels ne croyait pas une seule seconde en un quelconque pardon de la part de ses géniteurs. « Ouais, c’est vraiment chiant. J’fais comment pour vivre normalement moi, si j’suis pas collé à toi tout le temps ? » Se plaignit-il, en rajoutant davantage, son regard valsant tendrement jusqu’au sien. Sa main parvint jusqu’à la sienne, la caressant doucement alors qu’il s’amusa des mots d’Aelya, hochant doucement la tête, conscient qu’elle avait raison, lui qui n’avait jamais été aussi bienveillant que depuis qu’elle l’avait changé. « C’est une super idée ça finalement. Et ça nous arrange tous les deux en plus. » Ajouta-t-il, l’air joueur, s’imaginant sans problème vivre dans un espace aussi restreint avec la femme de ses rêves, ne demandant toujours qu’à être avec elle le plus possible. Ils finirent tous les deux par rejoindre le van après avoir profité des derniers rayons du soleil, s’offrant une vue époustouflante avant de décider de se reposer pour appréhender la suite avec le plus d’énergie possible. Niels ôta ses vêtements, se retrouvant à moitié nu dans les draps, profitant de la vue qu’il avait sur le corps de sa petite-amie, appréciant la chaleur qui vint recouvrir son corps lorsqu’elle s’approcha au plus près de lui. « T’es la femme de mes rêves… » Lui souffla-t-il, sa main toujours agrippée à sa hanche qu’il caressait, fondant à ses mots avant de venir au-dessus d’elle, cherchant à la tourmenter davantage en collant son bassin au sien. « J’savais que t’allais me donner raison. C’est légitime comme démarche… J’ai aucune envie qu’on te vole à moi. » Souffla-t-il, déposant ses lèvres dans le creux de son cou, peinant à rester calme en percevant les ondulations du bassin d’Aelya contre le sien, Niels finissant par céder, accompagnant doucement ses mouvements sensuels de bassin. « Et toi, tu crois que tu m’excites pas là… ? » Lâcha-t-il, dans un murmure empreint d’envie, redressant le visage pour fondre contre ses lèvres, ses mains se frayant un passage entre son dos et le matelas pour lui enlever son soutien gorge. « J’abuse pas du tout… On allait pas passer notre première nuit ici sans fêter dignement ça bébé… » S’amusa-t-il, faisant mine de se trouver une excuse pour pouvoir lui faire l’amour. « A moins que tu veuilles dormir, j’peux tout arrêter. » Ajouta-t-il, cherchant simplement à ce qu’elle lui ordonne de continuer, Niels laissant ses mains déraper de ses flancs jusqu’à ses hanches, jouant avec l’élastique de son bas.

Elle ne s'était jamais vue appartenir à quelqu'un pour le restant de ses jours, et depuis qu'elle était follement tombée amoureuse de Niels, elle ne se voyait plus sans lui, son amour l'ayant profondément changé dans son fonctionnement interne, bouleversant le moindre de ses principes qui n'étaient plus du tout les mêmes aujourd'hui. Tout ce qu'elle voulait se trouvait dans son étreinte, et elle ne s'accrochait qu'à lui, son essentiel pour continuer d'entendre les doux battements de son coeur qui semblait toujours vouloir s'envoler pour résonner avec le sien, dans une harmonie parfaite. Il l'hypnotisait avec son regard brillant d'excitation, Aelya qui aurait pu le dévorer sur place tant elle se sentait attirée par lui.

- Comme on a pas besoin d'être vraiment collés ensemble pour que tu me fasses fondre de chaleur... Renchérit-elle, attendrie par le choix de ses mots qui vibraient dans toutes ses cellules, comme son désir qu'elle peinait à éteindre, fermant les yeux pour se reposer contre lui, se réveillant quelques heures plus tard, ses lèvres caressant les siennes dans un doux baiser, avant de guider Niels à l'intérieur du van qu'elle avait loué. Il faut bien avec toi parce que t'es un adversaire redoutable, répondit-elle, joueuse, son regard valsant entre l'homme de sa vie et le paysage magnifique qui défilait à travers les vitres.

Niels gara le van devant une vue imprenable, Aelya descendant de l'habitacle pour acclimater ses yeux à la beauté du paysage qui lui coupait le souffle, habillant son visage d'une lumière de bonheur alors qu'elle admirait également les traits de son amour, imprégnant chacune de ses expressions dans son esprit comme pour protéger ce qu'on pouvait leur arracher d'une minute à l'autre, la brune entraînant son petit ami sur l'herbe, s'allongeant pour détailler les étoiles.

- De toute façon, le principal c'est que moi je t'aime, et que je soutiendrai toujours amour. J'te lâcherai pas. J'serais là avec toi tout le temps... Le rassura-t-elle, sa main caressant la sienne pour le ramener à ce qui importait vraiment, leur famille qu'ils construisaient ensemble. Je peux que te comprendre, je trouve ça injuste. La vie est vraiment mal faite, surtout quand elle se passe loin de toi, admit-elle en soupirant avant de sourire légèrement, sa main cherchant toujours la sienne, se délectant de sa douceur. On a toujours des idées géniales quand c'est pour rester ensemble, moins quand c'est pour éviter de faire des conneries, s'amusa-t-elle tendrement, consciente qu'ils étaient doués pour faire le pire quand ils étaient réunis.

Elle se redressa pour rejoindre le van, se dépossédant de chacun de ses vêtements après avoir profité de la vue du corps dévêtu de Niels. Elle vint se blottir contre son amour qui restait son seul repère dans cette vie habitée par l'inconnu, ce mystère qu'elle n'avait pas peur de connaître tant qu'il subsistait avec elle, Aelya ayant ce besoin de tout appréhender à ses côtés.

- T'es l'homme de ma vie toi... Répondit-elle, accablée par tout cet amour qui ruisselait entre eux, sa peau frissonnant au contact de sa main sur sa hanche, Aelya cherchant à augmenter leur proximité avant qu'il vienne se réfugier entre ses cuisses. Tout le monde échouerait de toute façon bébé... J'suis tout à toi. Mais j'aime avoir tes marques, je les veux partout... Souffla-t-elle, envieuse, sa peau brûlant d'envie au passage de ses lèvres dans son cou, son bassin venant discrètement se coller au sien pour le tenter. T'as commencé, tu m'excites depuis tout à l'heure toi, c'est moi la victime, se plaignit-elle, joueuse, n'ayant qu'envie de le voir continuer alors que ses lèvres attrapèrent les siennes pour l'embrasser, Aelya soupirant en sentant sa poitrine se délivrer sous ses mains. Vu comme ça, c'est sur que ça change tout, on serait fous de passer à côté de cette occasion, lança-t-elle, se prêtant au jeu pour justifier son envie. Arrête rien bébé... Continue... Touche-moi... Murmura-t-elle, en proie à l'urgence de le sentir contre elle, sa main venant lentement se frayer un chemin au travers de son boxer pour le caresser fiévreusement. Fais-moi l'amour mon coeur... Lui demanda-t-elle contre ses lèvres dans un souffle tourmenté, intensifiant ses caresses.

Il l’aimait pour tout ce qu’elle était, appréciant chacune de ses fêlures qu’il avait voulu caresser pour la reconstruire, conscient qu’elle était comme lui dans le fond, une âme qu’on avait trop abîmé, cherchant à se régénérer après les coups qu’ils avaient subi. Et son repos, il l’avait finalement trouvé dans ses bras, lui qui n’avait plus peur de se laisser aller, de montrer qu’il n’était pas si fort qu’il le laissait entendre, Aelya ne l’ayant jamais jugé pour ce qu’il était. Il s’accrochait à elle comme si sa vie en dépendait et il était convaincu que c’était réellement le cas, lui qui ouvrait les yeux tous les matins avec ce même désir d’observer ses traits, son doux visage pour lequel il fondait d’amour. « J’adore savoir que j’ai ce pouvoir même à distance… » Ajouta-t-il, laissant son souffle percuter son oreille, la voix emplie d’un désir grandissant, conscient qu’ils s’aventuraient sur une pente glissante à se chercher de la sorte, eux qui n’avaient pas pour habitude de retenir leurs pulsions passionnelles. Il se reposa contre son amour, son bras la retenant contre lui pour la protéger et garder la chaleur autour de son corps, se réveillant quelques heures plus tard pour rejoindre ce van qu’il trouvait parfait, ses lèvres déposant des baisers amoureux sur les siennes. « C’est bien parfois d’avoir un peu de compétition. Sinon c’est pas drôle. » S’amusa-t-il, lui lançant un clin d’oeil joueur, eux qui étaient tous les deux des adeptes du défi, adorant contourner la facilité pour frôler les risques, se confrontant aux dangers dés qu’ils le pouvaient. Il gara le van après avoir traversé une partie de la ville, son regard se délectant de cette vue qui lui coupait littéralement le souffle, Niels ne pouvant qu’apprécier ce moment unique qu’ils partageaient tous les deux, gravant l’instant dans leurs esprits qui se souviendraient toujours de ce voyage et des moments si particuliers qu’ils y avaient construit. Il hocha la tête après s’être installé dans l’herbe avec elle, conscient qu’elle avait raison, que seul son avis comptait à ses yeux. Parce-que cette fois-ci, il n’était plus seul, et il ne risquerait plus de se faire abandonner. « Je sais bébé. Heureusement que t’es là, c’est grâce à toi que je me sens plus seul. » Souffla-t-il, ses doigts trouvant les siens pour les caresser tendrement, s’amusant des mots qu’elle lui répondit suite à sa taquinerie. « Vraiment trop mal faite. J’peux pas fonctionner normalement si on m’arrache à toi, j’ai l’impression que personne le comprend ça. » Dit-il, faisant mine de se plaindre davantage, riant légèrement à ses mots qu’il ne pouvait clairement pas contredire. « J’adore faire des bêtises avec toi mon bébé… Tu me pousses encore plus au vice en fait. » S’amusa-t-il, lui donnant un dernier baiser rapide avant de rejoindre le van où il se déshabilla pour prendre place dans le lit, appréciant l’espace restreint qui leur était réservé, lui qui adorait être collé à son amour, s’imprégnant de sa chaleur qu’il voulait à tout temps sentir sur sa peau. Il esquissa un sourire dans l’obscurité à sa réponse, son coeur vibrant à ses mots qui lui faisaient toujours le même effet après tout ce temps. « J’veux le rester pour la vie. » Souffla-t-il, la laissant venir contre lui, sa main glissant lentement contre sa cuisse pour la ramener contre lui, avant qu’il ne perde patience et qu’il bascule tout contre elle, prenant refuge entre ses cuisses qui accueillirent son bassin. « Je te marque quand tu veux. Et où tu veux… » Murmura-t-il, continuant à faire danser ses lèvres contre son cou qui rougissait sous ses gestes délicats, soupirant un peu plus bruyamment lorsqu’il ressentit son désir se réveiller contre le corps de sa petite-amie. « J’suis autant une victime que toi. Je crois que ça commence à se voir. » Rit-il, faisant référence au feu qu’elle avait réveillé dans le creux de son bassin qui ondulait très légèrement contre le sien, cherchant à faire exploser leur patience, ses mains prenant soin de lui enlever son sous-vêtement, ses yeux détaillant chaque parcelle de sa peau tandis qu’il continuait de l’embrasser. « J’ai trop envie de toi… » Souffla-t-il, contre ses lèvres, soupirant en sentant sa main se réfugier dans son boxer où elle sentirait son désir, son regard s’assombrissant d’envie. Il redressa son visage à ses mots, percuté par l’envie de lui procurer du plaisir, ses doigts finissant par faire glisser son dernier vêtement, Niels collant d’autant plus son corps au sien pour approcher leurs intimités. « Bébé… » Gémit-il, pénétrant dans son corps avec une envie sans nom, sa main venant se loger sur sa poitrine. « T’es trop belle… J’adore te sentir comme ça. »

Elle l'avait laissé entrer, lui permettant de toucher du doigt ses fêlures, ses secrets, tout ce qu'elle ne disait pas pour se protéger intérieurement. Elle avait fait céder toutes ses défenses pour qu'il puisse se loger là où personne n'avait pu se rendre, dans le creux de son âme qui se lovait autour de la sienne à chaque fois qu'il étreignait. Elle le connaissait elle aussi par cœur, ayant appris avec le temps à reconnaître chacune de ses pensées via les expressions de son visage qu'elle se prenait continuellement à admirer, comme s'il s'agissait d'une œuvre d'Art, la sienne.

- Tu le sais trop bien que tu me mets dans tous mes états tout le temps toi... Répondit-elle, amusée, ses lèvres caressant sa joue via son souffle qui s'échouait sur sa peau, sa main taquinant son désir, Aelya se perdant dans son propre jeu alors qu'elle décida de se raisonner, fermant les yeux pour s'endormir contre son amour qui l'enveloppa de sa chaleur enivrante jusqu'à ce qu'elle ne vienne se réveiller sous les mots doux de son petit ami, le guidant à leur van avant de lui donner un dernier baiser. Tu sais à quel point j'suis mauvaise joueuse. Mais bon, je peux bien accepter de perdre si la récompense c'est toi, s'amusa-t-elle, charmeuse, son regard s'attardant sur sa beauté et sur la splendeur de leur environnement qui se découvraient au fil des kilomètres, Aelya et Niels descendant du van pour en voir un peu plus, s'allongeant peu de temps après dans l'herbe, son attention se portant sur les confessions de son amour. Je supporte pas l'idée que tu puisses te sentir seul, parce que j'voudrais toujours que toi moi en plus, avoua-t-elle tendrement, des doigts caressant les siens, Aelya souriant à sa remarque qui faisait écho à tout ce qu'elle ressentait. Y'a qu'une seule personne qui peut le comprendre parce qu'elle vit la même chose, et je crois bien que c'est moi, avança-t-elle, espiègle, ses yeux brillants d'affection en le voyant rire. J'ai été créée pour te pousser au vice mon cœur, j'crois que t'es mal barré avec moi, s'amusa-t-elle en l'embrassant, prenant sa main pour rejoindre le van où elle se déshabilla sous le regard de l'homme de ses rêves, venant juste après se coller à lui sous la couverture, son parfum égayant ses sens, sa seule présence suffisant à déchaîner son cœur. J'te laisserai l'être toute ta vie... T'es irremplaçable, murmura-t-elle amoureusement, ses yeux cherchant les siens dans la pénombre, ses cuisses s'ouvrant pour l'accueillir contre elle, son sang bouillonnant dans ses veines à la brûlure de ses lèvres dans son cou. Marque-moi partout mon bébé... Sur tout mon corps... Le tenta-t-elle dans un souffle saccadé par l'envie avant de sourire à sa remarque. Je le sens ouais... Tu me donnes de ces envies quand je te sens comme ça... Répondit-elle fiévreusement, se mordant la lèvre alors que ses cuisses se pressèrent autour de son bassin pour l'approcher davantage d'elle, Aelya le laissant lui retirer son soutien gorge, frémissant sous l'urgence qui explosait dans son organisme. Je crève d'envie de toi... Toujours... Y'a pas plus parfait que toi... Ajouta-t-elle contre son visage, sa main venant lentement glisser dans son boxer pour attiser sa fougue, elle qui aimait le voir exploser dans leur passion, soupirant bruyamment en sentant son bas ventre se coller chaudement à son intimité lorsqu'il retira son dernier vêtement. Amour... Soupira-t-elle dans l'envie, gémissant en percevant son corps se lier au sien, ses cuisses se contractant autour de Niels, Aelya expirant longuement sous l'effet du désir et du plaisir, posant sa paume sur sa main pressée sur sa poitrine. Fais moi l'amour toute notre vie bébé... Je suis accro à ton corps, à toi tout entier, avoua-t-elle en venant mordiller passionnément ses pectoraux, ses mains s'accrochant à son dos. J'avais tellement besoin de ça... Je me suis trop retenue de te dévorer durant le vol, faut que je me rattrape, ajouta-t-elle, joueuse, attrapant ses lèvres sauvagement, laissant sa langue valser avec la sienne, sa main se logeant dans ses cheveux alors qu'elle expirait son plaisir dans ses baisers.

Il n’avait jamais été autant passionné par quelqu’un avant elle, se découvrant une toute autre personnalité, bien plus douce, amoureuse, celle qu’il n’arborait qu’avec Aelya. Il lui vouait une confiance aveugle, comprenant dés les prémices de leur relation qu’il n’avait rien à craindre dans le creux de son étreinte. Aelya lui avait montré qu’elle était aussi tourmentée que lui et qu’elle désirait trouver son souffle à travers le sien, Niels se sentant prêt à l’aimer jusqu’à la fin des temps. Son coeur s’était mis à battre plus fort à ses gestes fiévreux, le brun peinant à tenir en place alors que son désir grandissait à travers le tissu de son jean. « Là c’est toi qui va me rendre dingue bébé… » Souffla-t-il, gardant cette proximité brûlante avec son visage, son souffle s’écrasant contre sa joue. Ils choisirent néanmoins de rester sages, s’endormant l’un contre l’autre pour se reposer avant de profiter de cette aventure qui leur tendait les bras, Niels réveillant doucement son amour quelques heures plus tard. « Ça va… c’est toujours moi qui perds d’habitude. La récompense peut être encore plus belle mon amour. » La taquina-t-il, cherchant à éveiller des images brûlantes dans son esprit, elle qui savait combien il aimait la sentir contre lui, la tête renversée par le plaisir. Ils s’émerveillèrent devant les paysages de la Nouvelle-Zélande ensemble, excités à l’idée d’en découvrir encore plus au travers de ces jours qui leur appartiendraient. Allongé dans l’herbe tout près d’elle, il laissa son regard se perdre sur le plafond étoilé, respirant doucement en se remémorant tous ces souvenirs qui lui pesaient encore sur le coeur alors qu’ils songeaient à l’amertume qu’il avait laissée derrière lui en prenant des décisions hâtives. « C’est toi ma famille, j’ai aucune raison de me sentir seul si t’es avec moi pour toujours mon ange. Y’a plus que toi qui comptes. » Souffla-t-il tendrement, ses doigts cherchant les siens, caressant sa main avec douceur. « La vie est vraiment pas cool avec nous. Ça va qu’on est souvent ensemble pour se consoler. » S’amusa-t-il, tournant la tête vers elle, un sourire étirant ses lèvres. « Peut-être que ça me plaît bien trop… Change jamais mon bébé, j’veux toujours qu’on s’amuse tous les deux. » Dit-il, ses doigts s’entrelaçant dans les siens alors qu’ils décidèrent de rentrer dans leur van pour dormir, Niels ne perdant pas une seule miette du spectacle que lui offrit Aelya lorsqu’elle se déshabilla, lui qui était toujours subjugué par la beauté de ses courbes qui n’appartenaient qu’à lui. Il se mordit légèrement la lèvre à ses mots qui le rassuraient, décidant de venir au-dessus d’elle, son corps se collant fiévreusement au sien tandis que sa bouche parsema son cou de marques d’attention. « Tu vas rentrer toute bleue à Bowen si tu continues toi… » Souffla-t-il d’une voix empreinte de désir, ses lèvres migrant jusqu’à son décolleté où il se permit de lui faire un suçon, remontant à son visage avec un sourire satisfait alors qu’il sentait son bassin  s’enflammer au contact du sien. « Tu me rends fou bébé. J’peux jamais me contrôler avec toi. » Lâcha-t-il, conscient qu’il s’enflammait toujours très vite avec elle, son corps s’emballant sous l’effet qu’elle lui faisait constamment, surtout lorsqu’elle le tentait de cette manière. Après l’avoir déshabillé un peu plus, il profita de la douceur de ses lèvres, inscrivant un peu plus de passion dans leur échange, Niels frémissant au contact de sa main contre son bas ventre qu’il pressa contre son intimité après avoir terminé de la dénuder, soufflant profondément contre ses lèvres. « Tu me donnes tellement chaud… » Il intercepta son gémissement juste avant de s’immiscer dans son corps, sa tête plongeant dans son cou au même moment, étouffant ses soupirs dans l’oreiller avant de caresser sa poitrine qu’il caressait avec désir, la paume d’Aelya recouvrant sa main. « Toujours bébé… Tu me donnes trop envie. » Souffla-t-il, peinant à retenir ses soupirs lorsqu’il sentit ses dents taquiner ses pectoraux, l’incitant à approfondir ses mouvements, les rendant plus soutenus pour la voir prendre le plus de plaisir possible. « C’était une torture de pas te toucher. J’suis vraiment en manque là. » Joua-t-il, ses lèvres retrouvant les siennes, sa langue dansant contre la sienne fougueusement, Niels sentant le van bouger sous leurs mouvements plus rapides. Il passa l’une de ses mains sous sa cuisse, cherchant à la faire pâlir d’envie, Niels continuant de soupirer. « Au moins, on est sûrs qu’on emmerdera personne ici… » S’amusa-t-il, sous-entendant le fait qu’ils pouvaient faire le bruit qu’ils voulaient, eux qui étaient seuls au monde sur cette parcelle de paradis. « J’ai envie de t’entendre crier… »