Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: wonder what it's like to be okay (carter) Sam 18 Jan 2020 - 0:52
Ça faisait longtemps que je n’avais pas bu autant. Boire comme un trou, tu sais ce que c’est. Mais j‘avais un peu couru après... J’avais enfilé les shots de tequila sur le corps des hommes là-bas. J’avais vraiment fait la fête. C’est rare. Depuis le début de ma vie de maman, j’avais rarement eu l’occasion de déraper autant. Mon fils était en sécurité, il était avec Ezekielle à la maison et j’avais plus confiance que jamais en elle. Mais ce soir, c’était moi qui dérapais... Et qui dérapait solidement. J’avais pris un taxi en donnant l’adresse de Carter et j’étais pas mal échauffée. J’cogne à sa porte sans cesse. « Carteeeeeeer! » Que j’râle en ayant pas toutes mes facultés. Si la chance était de mon côté, lui non plus ne serait pas en très bon état. J’avais bu comme un trou et je retrouvais d’anciennes amies; la colère, la jalousie et surtout la rancune.
Avec Henri, je nageais dans le néant. Tahlia s’était tappé Conchobáhr et finalement le dernier avait eu un enfant avec Zelda. Jésus. Fallait que j’lâche prise sur quelque chose... « Carteeeeeer! » que j’dis de plus belle en retenant des larmes. C’était sans bon sens tout ça. Le cœur me débat, la haine m’envahit. Je rage, je bouille. J’dois être rouge. La vie m’fout une claque dans l’visage et j’crois plus en rien. Rien, pas un son de l’intérieur. Je m’assois donc sur le paillasson et j’pleure. Pour la première fois depuis que j’ai Max, je laisse champ libre à mes larmes, à mes émotions. Moi qui semblais avoir tout canné et mis de côté. J’avais l’impression de retrouver l’ancienne Ally, celle qui se faisait du mal et qui faisait du mal aux autres, les yeux fermés. Je me retrouvais encore plus en colère qu’avant et je me promettais qu’ils auraient tous très mal. Henri, Tahlia, Concho, Zelda. Ouais, tous ceux qui n’étaient pas de mon côté allaient se mettre dos à moi et c’était tout. J’commençais à avoir froid, il devait être autour d’une heure du matin et j’étais en combi-short sur un paillasson... Un peu normal quoi.
STATUT : lately i’ve been loosing sleep, dreaming about the thing that we could be (arielle)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : très renfermé, c'est un garçon solitaire et ça depuis son enfance ‹ garçon rebelle, il a toujours fait n'importe quoi et ça a toujours fait rager ses parents ‹ dans son adolescence, il a dealé et il s'est retrouvé dans de sacrés emmerdes à cause de ça ‹ il est allergique aux kiwis ‹ sportif, il va souvent courir ou à la salle pour rester en forme ‹ très vite émancipé de ses parents, le brun a fait pas mal de petits boulots aux etats-unis comme serveur, dog-sitter et même vigile dans une boîte de nuit ‹ la fête c'est son truc à zach, il aime sortir mais surtout noyer ses peines dans l'alcool (et des fois la drogue, sans rien vous cacher) ‹ ses élèves l'adorent car il est vraiment adorable avec eux, très à l'écoute et toujours là pour les aider ‹ sinon, zach a toujours de la musique dans les oreilles quoi qu'il arrive, chez lui il y a toujours un fond musical ambiant, ça en devient presque chiant pour son entourage ‹ passionné de dessin depuis l'enfance, il a commencé à faire des études de graphisme (un peu forcé par papa, on va pas se le cacher) et très vite s'est émancipé pour faire simplement du dessin ‹ il a participé à quelques créations de bandes dessinées et de comics ‹ à ses vingt ans, il a quitté le foyer familial mais le nom Watkins lui colle bien à la peau et on l'a beaucoup catégorisé à cause de ça ‹ un vrai chef, le musicien adore cuisiner ‹ il a commencé par jouer de la batteir étant enfant, pendant l'adolescence c'était la guitare pour impressionner les filles et plus tard il a appris à faire du piano et bidouiller des sons sur son ordinateur ‹
Sujet: Re: wonder what it's like to be okay (carter) Lun 2 Mar 2020 - 1:49
Les soirées au Hendrix étaient devenues quotidiennes. Tu ressassais tes problèmes autour de plusieurs verres, chaque soir, pensant pouvoir les oublier. Mais le lendemain, il revenait ainsi qu’avec un beau mal de crâne. T’étais là bas, ce soir. Et t’avais du finir la bouteille de whisky à toi tout seul. Le barman avait arrêté de te servir, à un moment donné. T’étais pas relou, ni insupportable. Mais t’étais juste totalement saoul. Alors t’avais pris le chemin de la maison, faisant attention de ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller la troupe qui te sert de colocataire. Mais évidemment, t’avais trébuché dans l’entrée comme un idiot. En allant dans la cuisine, tu te resservais un verre de whisky, continuant de noyer ta peine et ta tristesse. Jusqu’à ce qu’un bruit vienne t’interpeller. Une voix criait ton prénom, derrière la porte de la maison. Tu espérais que tes colocataires ne l’entendent pas. Puis une deuxième fois, dans un sanglot. Alors tu t’empressas d’aller ouvrir pour trouver la personne qui appelait à l’aide. « Ally ? » dis-tu en ouvrant la porte. La rousse était entrain de pleurer à chaude larmes, assise sur le paillasson de l’entrée. Tu l’aidais à se relever sans la brusquer et tu l’emmenas sur le canapé du salon. « Qu’est-ce qu’il se passe ? Qu’est-ce que tu fais ici ? » demandas-tu, interloqué de la voir ici. Oui, vous vous connaissiez, mais elle était une amie de Tahlia, et tu ne l’avais pas vu énormément de fois. C’est pour ça que tu trouvais ça étrange qu’elle se pointe chez toi. Tu essayais de rassembler tes esprits, même si c’était compliqué vu ton taux d’alcoolémie pour aider la jeune femme à aller mieux.
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what things ☩
let me alone, i’ll be okay. don’t even smile, just go away.