here i am, tangled up in all your pieces, and all i want to do is stay (aelya) -hot-

Elle avait perdu trop de temps dans les bras d'Evan quand les siens n'avaient désiré que Niels autour duquel elle se prenait à enrouler son âme, pour la complaire dans sa chaleur. Elle était sienne depuis le début, sans le savoir bien qu'elle avait présenté tous les signes passionné d'un amour naissant, Aelya qui dès le départ n'avait pas aimé le voir s'échapper à l'extérieur de son appartement lorsque les premiers rayons du soleil s'était dessinés dans le ciel. Elle se souvenait encore de sa peau qui brûlait dans leurs souvenirs, dans l'impatience de renouer le contact avec celui qui l'avait fait rêver, et qui continuait encore. Elle l'aimait à en perdre la raison, son coeur se retrouvant noyé dans sa dévotion qui n'avait aucune autre limite que les étoiles qui brillaient dans leurs yeux.

- Encore heureux. C'est juste normal en fait. Y'a même pas à le préciser quand t'es pas une personne tordue, lâcha-t-elle nerveusement, bien loin de vouloir féliciter son ancienne conquête pour ses mots employés qui ne faisaient qu'attiser sa jalousie, Aelya se laissant étreindre par la rancoeur qu'elle possédait envers toutes ces femmes qui s'évertuaient à condamner son amour à errer loin d'elle, du moins à essayer, cette simple volonté provenant de l'extérieur suffisant à l'angoisser, à distiller un vent de panique à l'intérieur de son âme qui dépérissait sans Niels. Tu la connais vraiment bien pour t'avancer autant ? J'croyais que ça s'était limité au physique vos échanges. De toute façon si elle tient à sa vie qu'elle évite de te revoir et de te toucher. J'aurais aucune envie de me contrôler si je la vois, prévint-elle, presque par anticipation parce qu'elle savait qu'il y aurait toujours le risque qu'ils ne se recroisent, même en sa présence, et Aelya était définitivement pas prête à jouer la cordialité avec cette inconnue qui ne lui inspirait que du mépris à cause de la jalousie.

La brune vint rapidement se changer dans la chambre pour faire comprendre à Niels qu'elle avait besoin de trouver l'air qui lui manquait ailleurs que dans ses bras, alors que dans le fond, elle ne voulait que lui. Tout se balançait dans son esprit, mais jamais l'amour ne disparaissait, comme une douce berceuse qui jouait constamment en arrière plan. Elle plissa les lèvres à sa remarque amoureuse qui eut raison de sa colère en l'annihilant, Aelya venant doucement devant lui pour confronter son regard qui s'illuminait dans la tristesse en même temps que le sien, ses lèvres s'avançant vers les siennes pour qu'elle ne vienne apaiser la mer déchaînée qu'elle voyait dans ses iris.

- C'est normal amour... C'est toi qui me rends comme ça, se justifia-t-elle amoureusement entre les baisers qu'ils se donnaient. T'as aucune inquiétude à te faire là-dessus, tout le monde peut le voir que j'suis qu'à toi... Parce que y'a que toi que je regarde comme ça, avoua-t-elle doucement en l'embrassant encore, caressant son torse comme pour y laisser son ADN avant de sombrer un peu plus profondément dans son étreinte. T'as vraiment mal choisi ta fiancée toi... Se moqua-t-elle de sa personne en savourant ses baisers dans son cou alors qu'elle en déposait sur son visage. J'ai trop hâte de te dire "oui" encore une fois mon amour... J'ai hâte de te remettre ton alliance... Lança-t-elle, s'imaginant déjà devant l'autel à exprimer tout son amour à Niels, Aelya s'imprégnant pendant quelques secondes de sa douceur qui colmatait toutes les brèches laissées par la rage avant de le suivre dans la salle de bain où elle commença à laisser ses mains la dévêtir, s'arrêtant net lorsque Niels s'y opposa, son regard curieux se redressant vers le sien. Ca te déranges pas du tout de t'occuper de tout quand c'est pour me déshabiller... Joua-t-elle, son regard s'intensifiant en le regardant retirer son haut pour s'abaisser devant elle afin de faire glisser son jean, sa peau frissonnant au passage de ses lèvres sur ses cuisses. Et si tu m'aidais... A tout enlever... ? Demanda-t-elle de manière faussement innocente, ses mains se chargeant de détacher son soutien-gorge pour ne laisser que son bas. Tu devrais pas tarder bébé, parce qu'il se pourrait bien que ma faim augmente. J'hésite encore à manger ton repas ou toi. Tu me conseilles quoi ? Questionna-t-elle malicieusement, la séduction se lisant dans ses yeux.

Il l’avait vu lui échapper dans les bras de cet homme à qui tout semblait réussir, lui qui s’était presque convaincu qu’il ne pourrait jamais la faire revenir avant de comprendre qu’ils étaient toujours liés, que leur amour continuerait de perdurer même s’ils se séparaient. Et finalement, ils avaient décidé de franchir les barrières du raisonnable, trompant leurs partenaires pour se retrouver sous le couvert de la nuit, dans le plus grand des secrets, le seul dans lequel ils pouvaient s’aimer sans penser à autre chose, sans penser au monde qui cherchait sans cesse à les séparer. Il avait cherché les mots pour la rassurer, conscient que sa manière de lui dire les choses était sûrement un peu maladroite. « Bébé… » Souffla-t-il, percevant sa nervosité, décidant de ne pas surenchérir pour ne pas la braquer davantage, n’ayant certainement pas envie d’aggraver la situation. Il l’aimait, et il savait qu’elle le percevait, qu’elle le ressentait, Niels n’ayant jamais été aussi patient, aussi doux, avant qu’elle n’entre dans sa vie. Il était prêt à toutes les concessions pour elle, à tous les sacrifices si ça signifiait qu’elle serait heureuse. Il soupira à ses mots, captant son regard qui sondait le sien, comme si elle continuait de le questionner sur sa relation avec Gisella. « C’était que du physique, je te le répèterais autant que tu veux. T’auras pas à faire tout ça. » Lâcha-t-il, lui adressant un regard entendu, lui qui voulait la préserver, n’ayant aucune envie de la voir se faire du mal sur un quiproquo. Et pourtant, il ne pouvait pas s’empêcher de fondre devant sa volonté inébranlable de le protéger du monde entier, eux qui s’étaient fait la promesse de s’appartenir jusqu’à la fin des temps. C’était ce qu’il avait essayé de lui rappeler en tentant de la rattraper, refusant de la voir partir comme ça, dans la rancoeur et les non-dits, lui qui peinait toujours à la voir s’éloigner de la sorte. Finalement, Aelya avait laissé tomber le masque de la colère, arborant un air empreint de peine que Niels chercha à balayer, ses lèvres pressant amoureusement les siennes, son corps venant réchauffer le sien pour faire fondre la glace qui s’était permise de s’installer entre eux. « Je t’aime, tu le sais bébé… T’es la seule qui me fait cet effet mon amour. » Souffla-t-il, ses yeux s’accrochant aux siens, lui avouant ses craintes de la voir le quitter. « On reste tous les deux jusqu’à la fin… » Susurra-t-il, fermant les yeux pour profiter de son contact, de celui dont il ne se lasserait jamais, Niels frémissant à la caresse de ses paumes sur son torse, son coeur palpitant sous sa peau. « Non au contraire, j’ai jamais pris une meilleure décision que de te choisir toi. » S’amusa-t-il, ses lèvres réfugiées dans son cou qu’il parsemait d’amour. Il esquissa un tendre sourire à ses mots qui administraient ces images d’amour dans son esprit, se prenant à s’imaginer avec son alliance qu’il ne quitterait jamais. « Faudra qu’on s’en occupe mon amour. J’veux la plus belle des alliances pour toi. » Souffla-t-il, entraînant finalement son amour dans la salle de bain, désirant oublier avec elle sous l’eau chaude, l’arrêtant malicieusement dans ses intentions pour la déshabiller à sa place, Niels qui laissa échouer son souffle sur ses cuisses lorsqu’il les dénuda. « T’as raison, ça me dérange jamais ça… » S’amusa-t-il, se mordant la lèvre en s’abaissant au niveau de ses cuisses, levant la tête vers elle alors qu’elle le tenta, se débarrassant elle-même de son soutien-gorge pour l’inciter à en faire de même avec son bas. « On a le droit de faire ça avant le mariage…? » Pouffa-t-il, amusé par ses mots, ses mains attrapant son sous-vêtement de part et d’autre de ses hanches pour le faire lentement glisser, Niels arquant un sourcil joueur à ce qu’elle ajouta. « Tu peux très bien faire les deux. J’ai toujours été ton dessert, j’vois pas pourquoi ça changerait… » S’amusa-t-il, faisant mine d’hausser les épaules avant de l’attirer sous l’eau chaude une fois s’être totalement déshabillé à son tour. « Faudrait pas qu’on traîne trop sous la douche si ta faim peut pas attendre… » Ajouta-t-il, la regardant avec cette lueur malicieuse, lui volant un baiser, puis un deuxième avant d’attraper de quoi savonner son corps.

Elle était maladroite dans sa manière de l'aimer, et pourtant, il n'y avait rien de plus sincère que tout ce qu'elle ressentait pour son amour, lui qu'il ne faisait que de déployer tous ses sentiments encore et toujours, les enflammant dans les draps pour finalement la laisser se brûler au travers des cendres qui s'accrochaient à sa peau. Elle avait du mal à relativiser, à s'apaiser quand elle voyait que Niels attirait le regard partout où il passait, Aelya ayant bien conscience que son fiancé ne pouvait pas laisser certaines personnes indifférentes, elle qui était tombée bien trop profondément dans ses filets. Elle y retomberait encore, parce qu'elle se confrontait à une alchimie qu'elle n'avait jamais expérimenté avec personne d'autre, et tout ça, elle voulait y garder pour elle de manière purement égoïste. Elle se rendait malade de jalousie et ses mots suffisaient à peine pour la rassurer, parce qu'elle ne pouvait s'empêcher de repenser à tout ce qu'ils avaient traversé dans le passé et qui continuait encore de résonner, comme un écho sourd et douloureux contre les parois de son coeur. Elle plissa les lèvres à sa remarque, bien consciente que leur débat ne mènerait à rien puisqu'elle ne pourrait jamais prouver les intentions de Gisella tant qu'elle ne tentait rien, et c'était tout ce qu'elle craignait, Aelya, qu'un jour elle ne tente de lui dérober le trésor qu'elle tenait dans ses mains qui tremblaient sous tout le poids de son amour éternel. Elle n'avait jamais voulu partir dans le fond, elle vivait pour se voir retenir dans les lambeaux de l'âme de son seul et unique amour qu'elle regardait comme s'il s'agissait de la plus belle merveille du monde, et c'était le cas pour elle. Aelya vint l'embrasser tendrement, rompant cette phase de colère qui avait laissé place au calme, et surtout à l'amour.

- Je t'aime aussi... Je veux te faire cet effet pour toute la vie. J'ai trop peur qu'un jour tu me regardes plus ou que je te suffise plus... Je sais pas ce que je ferais sans toi, avoua-t-elle en soupirant tristement, voyant bien de là d'où provenait sa jalousie qui n'avait de cesse d'être explosive, en corrélation directe avec son affection qui augmentait avec le temps. Promis, ajouta-t-elle en souriant amoureusement, tentant de balayer ce voile noir qui les avait déchiré pour admettre de la douceur sur leurs plaies. J'vais essayer d'être à la hauteur et de continuer à te faire vivre un Enfer alors... S'amusa-t-elle, gardant la proximité avec son corps qu'elle avait besoin de sentir contre le sien, ses bras s'enroulant fermement et amoureusement autour de son dos pour le rapprocher d'elle, là où son coeur battait. Je vois bien des alliances gravées à l'intérieur bébé... Comme ça quand tu seras seul, tu pourras toujours te rappeler que je t'aime pour toujours, et que je t'attendrai, murmura-t-elle doucement à son oreille, l'esprit baigné dans ces images qui respiraient leur complicité avant qu'elle ne rejoigne la salle de bain où son amour se chargea de la déshabiller, égayant son regard joueur à sa réponse, Aelya se débarrassant de son soutien-gorge pour l'inciter à s'occuper du bas. Je crois qu'on a dépassé la réponse à cette question là... J'aurais jamais pu me retenir en plus... Pouffa-t-elle, le regardant faire glisser son dernier vêtement le long de ses jambes. Ouais... Y'a même des fois où j'ai que envie de me nourrir de mon dessert favoris, le chercha-t-elle, joueuse, suivant Niels sous l'eau lorsqu'il se déshabilla. Au pire, si on traîne trop, je peux toujours grignoter un peu pour faire passer ma faim, joua-t-elle en répondant à ses baisers. Tu t'occupes de mon corps, et moi je m'occupe du tien... ? Proposa-t-elle, charmeuse, prenant le savon à son tour dans ses mains pour les faire glisser sur le torse de son amour dont elle en dessinait les courbes, remarquant les nombreuses traces de son affection qu'elle lui avait laissé. J'vais arrêter de te manger bébé. J'suis beaucoup trop affamée avec toi, admit-elle, amusée.

Personne ne l’avait déjà aimé comme le faisait Aelya, avec dévotion, avec ferveur, elle qui ne manquait jamais l’occasion de lui montrer combien elle était faite pour lui. Et Niels, c’était tout ce qu’il demandait, tout ce qu’il désirait, l’aimer et être aimé en retour. Jamais il ne pourrait lui demander de contrôler sa jalousie, parce-que lui-même était incapable de le faire, incapable de calmer les éclairs qui s’illuminaient dans son regard lorsqu’il sentait la menace approcher, l’idée de perdre son amour le rendant dingue. C’était sûrement parce-qu’ils étaient passés trop de fois près du gouffre, frôlant les ténèbres, qu’ils agissaient de la sorte, se protégeant envers et contre tout pour ne jamais plus avoir à être séparés. Niels percevait les flammes dans ses yeux, n’ayant rien sous la main pour l’apaiser, lui qui aurait pourtant tellement aimé faire taire cet incendie ravageur, parce-qu’il savait parfaitement combien ces sensations pouvaient faire mal. Il l’avait suivi lorsqu’elle s’était mise à traverser l’appartement pour rejoindre leur chambre, déterminé à ne pas la laisser s’échapper de la sorte, incapable d’assumer l’idée de la savoir seule dans la nuit noire sans même être en mesure de la protéger. C’était un souffle de soulagement qui s’était échappé de ses lèvres lorsqu’il l’avait senti contre lui, leurs lèvres se répondant dans des baisers amoureux et évocateurs de tout ce qu’ils ressentaient l’un pour l’autre. « T’es mon idéale bébé, y’a personne que je regarde comme toi… J’suis trop amoureux de toi pour chercher du bonheur ailleurs. J’ai pas envie de partir, j’le ferai jamais. » La rassura-t-il, enfouissant son visage dans son cou, respirant son parfum à plein nez, le seul qui avait le pouvoir de le rassurer. Il voulait la sentir partout sur lui, ne désirant plus jamais la laisser s’enfuir, esquissant finalement un sourire à sa promesse, retrouvant sa douceur qui l’apaisait. « T’es la meilleure pour ça. Mais j’crois que j’suis pas trop mal non plus. » S’amusa-t-il, eux qui jouaient avec les mots pour finalement se dire qu’ils s’aimaient plus que tout et que si l’Enfer existait, ils souhaitaient le traverser à deux. Il hocha doucement la tête aux précisions qu’elle ajouta sur leurs futures alliances, Niels qui voyait dans sa proposition l’envie d’être liée à lui jusqu’à la fin des temps. « C’est une bonne idée bébé… Mais, j’ai pas envie que tu me laisses seul trop longtemps. J’préfère quand même quand c’est toi qui me rappelles que tu m’aimes… » Souffla-t-il amoureusement, ses yeux venant se poser sur ses lèvres qu’il dévorait du regard, avant de l’emmener avec lui jusqu’à la salle de bain pour commencer à la déshabiller, usant d’excuses pour pouvoir la dénuder comme il aimait le faire. « On l’a un peu dépassé ouais… Mais on peut pas regretter ça, si ? » Joua-t-il, faisant mine de remettre en question leurs comportements. « J’adore quand tu le dévores ton dessert, j’dois l’avouer… » S’amusa-t-il, enjôleur, finissant sous l’eau qui vint dévaler sa peau nue, Niels tendant la nuque pour atteindre doucement ses lèvres. « Ça dépend ce que t’as envie de grignoter… » Souffla-t-il, son sourire répondant à celui de son amour lorsqu’elle lui proposa de s’occuper de lui, Niels ne perdant pas une seconde pour venir faire glisser ses mains sur elle, concentré sur ses gestes, ses doigts touchant son corps comme s’il s’agissait de la plus belle oeuvre d’art qui soit, et elle l’était à ses yeux. « Non… t’arrêtes surtout pas bébé. Comment j’vais faire moi sans tes bisous ? » Demanda-t-il, Niels qui ne demandait qu’à être dévoré par les lèvres de son amour, ses paumes finissant sur ses hanches pour la rapprocher de lui. « J’ai toujours envie de toi. C’était long sans toi ce soir mon amour… » Murmura-t-il à son oreille, l’eau venant rincer leurs corps brûlants alors que Niels refusait toujours de s’éloigner de sa fiancée. « J’vais préparer ton assiette, tu me rejoins dans le salon bébé ? » Proposa-t-il, sortant en premier, essuyant son corps avec une serviette avant d’enfiler un boxer, décidant de garder cette tenue plutôt légère pour se rendre dans la cuisine.

Elle se calmait à l'unique son de sa voix qui semblait détendre tous ses muscles, Niels qui avait toujours su comment murmurer à l'oreille de ses démons pour les faire disparaître un à un, Aelya retrouvant enfin sa tendresse qui la caractérisait avec son fiancé. Elle n'était plus vraiment elle-même quand elle devenait jalouse, aigrie par la peur de le voir s'enfuir dans d'autres étreintes, ces images acides suffisant à ronger son âme qu'elle taillait elle-même en pièces en se sabordant de la sorte. Parce que dans le fond, elle savait qu'elle se faisait du mal à s'immoler dans les braises de sa jalousie, mais c'était plus fort qu'elle, Aelya avait besoin d'exploser, d'affirmer la ferveur de son amour qui opprimait sa cage thoracique tant il était immense et parfois, lourd à porter. C'était ce qui la rendait aussi forte que faible, aussi passionnée que tendre, et elle avait encore du mal à trouver un juste milieu dans leur relation qui n'en aurait sans doute jamais. Elle s'était réfugiée dans le creux de ses bras qui repoussaient toutes ses peurs d'un seul coup, Aelya se confiant de manière beaucoup plus sereine à l'amour de sa vie dont elle vint lui voler quelques baisers sur ses délicieuses lèvres.

- J'vais te coller à vie au plus proche de moi bébé... J'te laisserai jamais partir de toute façon, t'es mon âme soeur. L'oublie jamais, t'auras jamais à douter de ça, souffla-t-elle amoureusement, le confortant dans son amour infini, son attachement n'ayant aucune limite alors qu'elle l'attachait à son être qui se déployait autour du sien, à la recherche de sa chaleur, de sa douceur, de tout ce qu'il était parce qu'il était le remède à ses maux. C'est vrai que t'es pas trop mal du tout même, s'amusa-t-elle de manière taquine, Niels qui représentait son plus beau fardeau, celui qui la rendait meilleure, comme si sa personne se délestait d'un bon nombre de ses défauts, lui qu'elle suivrait partout même dans les tréfonds des ténèbres. J'te laisserai jamais seul mon amour... J'reste avec toi pour toujours et je passerai ma vie à te rappeler que je t'aime à la folie. Mais à chaque fois qu'on se manque, j'veux juste que tu regardes ton alliance pour te rappeler tout ce que tu représentes pour moi, répondit-elle amoureusement, songeant à tout ce qu'elle lui promettrait jusqu'à la fin des temps, cette attirance qui lui collait à la peau pour l'accabler d'amour, Aelya sombrant sur ses lèvres alors que son amour les détaillait, juste avant de rejoindre la salle de bain pour se laisser mettre à nue par ses soins. Je regretterai jamais rien avec toi... J'suis un peu obsédée par toi je crois, c'est compliqué de pas te sauter dessus, admit-elle, prenant un air faussement concerné alors qu'il faisait tomber son bas. J'adore quand je deviens ton dessert aussi bébé, ajouta-t-elle, charmeuse, s'immisçant sous l'eau chaude, gardant la proximité avec son amour qu'elle cherchait de manière joueuse. Ca dépend de ce que tu me laisserais grignoter surtout... Le tenta-t-elle, son regard se teintant d'une lueur fiévreuse qui n'était destinée qu'à lui, Aelya laissant ses mains savonneuses glisser sur sa peau qu'elle dévorait du regard, égayée par toute la beauté qui émanait de son amour alors qu'il en faisait de même avec son corps, la brune frissonnant sous ses doigts. Je continuerai de te faire des bisous amour, mais faut que je m'assagisse, s'amusa-t-elle, consciente qu'elle aurait du mal à canaliser sa fougue avec lui. Beaucoup trop long bébé... J'ai du mal à reprendre mes habitudes, j'aurais tellement voulu rester encore un peu plus qu'avec toi. Personne me manque autant que toi, admit-elle, ses paumes caressant doucement ses pectoraux alors que l'eau se chargeait de les rincer, Aelya restant tout contre son amour. T'as mangé toi j'espère ? Sinon tu te fais aussi une assiette bébé, ajouta-t-elle, le laissant s'éclipser de la salle de bain, son regard suivant son corps à peine habillé disparaître derrière la porte, Aelya sortant de la douche peu de temps après, essuyant son corps avant d'enfiler une simple nuisette transparente pour laisser apparaître ses courbes nues dessous le tissu, la brune venant s'installer sur le canapé du salon en attendant que Niels fasse irruption. T'es vraiment parfait, tu fais toujours tout pour prendre soin de moi, lança-t-elle en le voyant arriver, souriant tendrement. T'as fait quoi aujourd'hui mon bébé ? Demanda-t-elle, curieuse, ses yeux le détaillant avec attention.

Ils étaient les mêmes au fond, ressentant la même jalousie qui les ravageait lorsqu’ils pensaient au fait de se perdre, au fait d’être une nouvelle fois séparés l’un de l’autre. Ils étaient capables du meilleur comme du pire pour rester ensemble, pour faire perdurer leur couple qu’ils savaient pourtant indestructible. Le monde n’aurait de cesse d’attiser leurs flammes, mais c’était aussi de cette manière qu’ils avaient décidé de s’aimer, dans la déraison, eux qui ne s’imposaient aucune limite en ce qui concernait leur relation amoureuse. Il avait cherché à éteindre ses peurs en l’accueillant tout contre lui, espérant qu’elle puisse sentir combien il lui était dévoué, à elle et seulement à elle. Il l’enveloppa dans leur cocon, celui dans lequel ils se prenaient à s’apaiser pour ne penser qu’à l’essentiel, au fait qu’ils s’aimaient à en perdre la raison. Attrapant ses lèvres dans des baisers vifs, il hocha tendrement la tête à ce qu’elle vint lui confier, Aelya parvenant toujours à le rassurer. « J’sais pas ce que je ferais sans toi bébé… J’pourrais pas vivre. » Souffla-t-il, blotti dans la chaleur de ses bras, s’amusant des mots de son amour pour rebondir dessus, esquissa un sourire taquin à sa réponse. « On s’est bien trouvés je crois. » Joua-t-il, le regard bien plus illuminé. Il était tombé amoureux d’elle, dans toute sa splendeur, avec ses qualités et ses défauts qu’il chérissait au même niveau, Niels restant persuadé qu’il n’avait jamais connu une personne aussi belle avant de rencontrer Aelya. « J’vais passer ma vie à regarder mon alliance alors… parce-que tu me manques tout le temps toi. » Souffla-t-il tendrement, un faible sourire sur les lèvres, lui qui n’avait aucun mal à s’imaginer porter son alliance, frémissant d’amour pour ce symbole qui viendrait rapidement orner son doigt. Il avait répondu à son baiser, la serrant un peu plus contre lui pour ne laisser aucune distance entre eux, se retrouvant quelques instants plus tard dans la salle de bain avec elle, l’aidant à défaire ses vêtements. « Ça me plaît beaucoup trop ça je crois… C’est pas moi qui t’empêcherais de me sauter dessus. » Joua-t-il, ses mains glissant sur ses cuisses pour lui enlever son dernier vêtement, l’attirant avec lui sous la douche, l’eau brûlante s’écoulant sur leurs corps nus. « J’voudrais jamais d’un autre dessert que ton corps bébé… » La tenta-t-il, sans la quitter du regard, se prenant à laisser ses mains se balader sur ses courbes qu’il connaissait sur le bout des doigts, arquant un sourcil taquin à ce qu’elle ajouta. « J’pourrais te laisser grignoter ce que tu veux si t’es sage… » Souffla-t-il, rentrant dans ce jeu de séduction où il finirait forcément par se brûler contre elle, ses mains savonneuses pressant doucement sa peau, s’attardant sur chaque parcelle de son corps qu’il trouvait toujours magnifique. « Pourquoi tu veux t’assagir ? J’aime pas trop cette idée moi… » Dit-il, prenant une mine faussement boudeuse, son regard se posant sur sa bouche qu’il avait constamment envie de dévorer. « Si ça tenait qu’à moi, j’te séquestrerais avec moi à la maison bébé. Et on resterait que tous les deux pour toujours… » Ajouta-t-il, lui qui avait toujours du mal à la regarder partir pour rejoindre son boulot, d’autant plus maintenant qu’il devait gérer sa convalescence chez eux. Il frissonna à la sensation de ses mains sur son torse, déposant un baiser sur son front alors qu’Aelya resta blottie conter lui. « J’ai grignoté, mais je pourrais picorer dans ton assiette. » Répondit-il, lui adressant un clin d’oeil avant de sortir de la douche, retournant dans la cuisine pour dresser l’assiette de son amour, leurs habitudes n’ayant pas changé malgré les circonstances. Il la retrouva sur le canapé, esquissa un sourire à ses mots alors qu’il lui tendit son assiette. « T’as vu ça, un vrai homme à marier. » Pouffa-t-il, s’approchant d’elle pour lui voler un baiser avant de se poser à côté d’elle. « J’prends soin de la femme de ma vie, ça me paraît normal. » Ajouta-t-il, regardant Hank venir vers eux, s’intéressant à l’assiette d’Aelya. « J’ai un peu touché à mon skate jusqu’à ce que Hank décide qu’il était l’heure de sortir. » S’amusa-t-il, posant ses yeux sur Aelya. « Faut bien s’occuper de la bête. » Renchérit-il, venant chercher Hank pour le prendre sur lui, l’empêchant d’approcher de l’assiette. « Et toi, ça a été la reprise mon amour ? »

Elle avait logé ses peurs dans son étreinte, Aelya se sentant revenir sur le chemin qu'elle partageait avec son amour depuis le départ, elle qui s'était égarée le temps de quelques minutes où elle s'était abandonnée aux mirages les plus sombres, ne discernant même plus son ombre sur le sol, perdant pieds avec la réalité dans le carnage de sa rage. Il y avait rien d'autre qui comptait dans ces moments, juste la peur mêlée à l'amour qui s'allaient dans un ouragan d'émotions trop puissantes pour être contenues qu'elle savait toujours éteindre dans la douceur de ses mots. Elle s'accrochait à lui qui représentait sa vie entière, le rivage de la moindre de ses peines.

- T'auras jamais à vivre sans moi, la question se pose pas. Tant que j'suis là, on reste ensemble mon amour, le rassura-t-elle, consciente qu'ils avaient la même crainte, celle de devoir assumer un quotidien dénué de leur présence mutuelle, Aelya acquiesçant à sa remarque qui égayait son visage d'un sourire qui n'était destiné qu'à lui, elle qui resterait persuadée qu'il était son âme soeur, le seul et l'unique qu'elle avait attendu sans s'en rendre compte. Tout devient fade sans toi bébé. J'ai vraiment envie de rien vivre sans toi. Tu me manques toujours à en crever. Y'a rien qui peut y pallier, admit-elle, renforçant son étreinte autour de son corps, comme pour se sentir réelle, complète dans ses bras qui l'accueillaient et qui animaient son besoin de l'avoir continuellement au plus proche de sa peau, Aelya ayant hâte qu'ils traversent une nouvelle étape dans leur relation de couple, suivant Niels dans la salle de bain où son regard se perdit dans la beauté de ses traits joueurs alors qu'il la déshabillait. Le jour où tu m'empêches de te sauter dessus c'est que t'es vraiment devenu malade bébé j'pense. Ou amoureux d'une autre, chose que je concevrais jamais, avoua-t-elle légèrement bien qu'elle était plus que sérieuse, Aelya ne pouvant s'imaginer qu'il puisse regarder une autre comme il la regardait, elle, son corps venant rapidement colmater la distance avec le sien sous l'eau brûlante. Tu m'auras toujours autant que tu veux... Je suis à toi. J'me suis jamais donnée à personne de cette manière... Répondit-elle, le regard bercé d'amour dans cette confession sincère, elle qui n'avait jamais éprouvé autant de sentiments pour quelqu'un, les siens s'éparpillant en masse dans le creux des draps réchauffés par la passion. Tu me dis ça mais t'as pas vraiment envie que je sois sage au fond... Le chercha-t-elle, sa peau vibrant déjà sous la chaleur de ses doigts qui se baladaient sur son corps, les siens en faisant de même alors que son regard s'enflammait en passant sur ses courbes. Parce que t'as l'air d'être une victime de cannibalisme, rit-elle, prenant un air faussement innocent alors que ses yeux traçaient le contour de tous les suçons qu'elle lui laissait chaque jour. Si ça tenait qu'à moi je t'embarquerais sur une planète où y'a aucune autre femme que moi, s'amusa-t-elle tendrement, consciente qu'il lui faudrait au moins ça pour tranquilliser sa jalousie, Aelya l'aimait de manière profondément intense, incapable de lui rendre son affection dans la demi-mesure, laissant ses mains caresser amoureusement son torse alors qu'elle était blottie contre lui sous le jet d'eau. Comme d'hab, tu le fais tout le temps, sourit-elle en coin, amusée par leurs tendances à toujours tout se partager quand l'occasion s'y prêtait, Aelya rejoignant peu de temps après Niels qui sorti en premier de la salle de bain pour préparer son assiette, la brune venant patiemment l'attendre dans le salon. C'est pour ça qu'il faut que j'te garde toi, rit-elle en lui rendant son baiser, consciente que son amour était une perle rare qu'elle ne retrouverait jamais une seconde fois au milieu des sept milliards d'êtres qui peuplaient le monde. J'espère juste que je te le rends bien, répondit-elle en prenant son assiette, touchée par ses attentions qui étaient toujours les mêmes à son égard depuis deux ans, son regard suivant Hank qui vint à leur rencontre alors qu'elle commençait à manger. Ca c'est bien passé sur ton skate ? Demanda-t-elle, inquiète. Hank doit être jaloux de ton skate, tu nous donnes pas assez d'attentions à cause de ça, s'amusa-t-elle sans le penser, son regard valsant entre Hank et Niels. Bah... Pas si bien que ça vu ce qu'on m'a dit sur toi et cette femme, mais à part ça, ouais, ajouta-t-elle en haussant les épaules, n'ayant pas envie de revenir sur ce sujet épineux, Aelya prenant un bout pour le donner à Hank. J'suis toujours une adoratrice de ta cuisine amour, le complimenta-t-elle. Fais toi honneur et mange un peu bébé, l'incita-t-elle en lui tendant sa fourchette. Tu recherchais des maisons ? Demanda-t-elle, son regard se portant sur l'écran de l'ordinateur.

A la minute où leurs corps s’étaient liés pour la première fois, il avait su qu’il serait marqué par elle à vie, comme si en une fraction de seconde, quelque chose de fort s’était crée. Niels avait fini par prendre conscience qu’il ne serait plus jamais le même qu’avant, lui qui avait préféré misé sur l’indifférence toute sa vie jusqu’à ce qu’Aelya ne vienne lui prouver qu’il était capable d’aimer. Et elle, il l’aimait avec toute son âme, tout son coeur, remerciant le destin tous les jours de l’avoir mise sur son chemin, persuadé qu’elle faisait de lui un homme meilleur. Pour rien au monde il ne serait prêt à la laisser s’échapper, incapable d’imaginer un monde où il respirerait sans elle, parce-que sa vie entière tenait entre les mains délicates de son amour. « Tu seras toujours là, hein ? J’veux jamais que tu partes, pas sans moi… » Souffla-t-il, avouant ses peurs dans le creux de leur intimité, Niels se laissant bercer par les doux mots de la femme de sa vie, elle qui était la seule à comprendre l’angoisse qui le prenait à la gorge, l’idée de se séparer d’elle lui étant insupportable. « Dés qu’on le pourra, on se refera un voyage rien que tous les deux. Et on profitera encore mon bébé. J’veux que ça moi, parcourir le monde avec toi. » Ajouta-t-il, tentant de parsemer son esprit de ces images chaleureuses, Niels ayant toujours en tête les souvenirs de leur voyage en Nouvelle-Zélande où ils s’étaient aimés à n’en plus finir, vivant au jour le jour sans se soucier du reste. Comme à leur habitude, ils s’étaient cherchés dans des regards et des mots provocateurs, eux qui se complaisaient dans leur manière de jouer avec le feu, ravagés par l’incendie qui prenait doucement place dans leurs organismes dés lorsqu’ils commençaient à jouer sur ce terrain plus que glissant. « Ne le conçois pas ouais, parce-que ça arrivera jamais bébé. J’suis trop amoureux de toi, et ça s’aggrave. » S’amusa-t-il, leurs corps se retrouvant sous l’eau brûlante, Niels appréciant cette intimité qu’ils créaient n’importe où et n’importe quand, ses mains venant instinctivement se retrouver sur ses courbes qu’il aimait caresser, ses paumes épousant parfaitement son corps. « Rien qu’à moi. Comme moi j’suis rien qu’à toi bébé… J’veux qu’on soit tous les deux pour toute la vie. » Avoua-t-il tendrement, son regard profondément amoureux retrouvant le sien, lui qui savait que ses sentiments pour Aelya étaient infinis, persuadé qu’il n’y aurait jamais de fin à leur histoire d’amour qui avait pris bien trop de place depuis deux ans. « Peut-être ouais… c’est une technique comme une autre. » Souffla-t-il malicieusement, elle qui savait parfaitement qu’il adorait la voir devenir sauvage, n’ayant de cesse de la trouver incroyablement attirante lorsqu’ils se donnaient l’un à l’autre avec ferveur. Il suivit son regard qui s’était posé sur son cou marqué par ses soins, pouffant aux remarques de son amour qui concernaient les marques de passion qu’ils se laissaient sur le corps. « C’est pas grave ça… En plus, j’ai même pas besoin de les cacher vu que j’reste à la maison. Et même si c’était pas le cas, j’crois que tous mes collègues sont au courant que j’ai une femme cannibale. » S’amusa-t-il, taquin, venant déposer quelques baisers dans son cou, redressant le regard vers le sien aux mots tendres qu’elle ajouta. « Aucun autre homme non plus alors… Que toi et moi. Et des chiens. » S’amusa-t-il, jouant avec son amour, leur complicité gagnant du terrain alors que Niels continuait de frémir à ses gestes tendres, déployant ses bras autour d’elle pour la garder contre lui alors que l’eau brûlante continuait de rincer leurs corps. Il esquissa un sourire à sa remarque, eux qui se prenaient à partager tout ce qu’ils possédaient, Niels sortant de la douche pour préparer l’assiette de son amour qu’il retrouva quelques instants plus tard dans le salon. « Tu me le rends plus que bien amour, t’es la meilleure du monde pour prendre soin de moi toi. » Lui souffla-t-il, appréciant de savoir que tout était toujours intact entre eux depuis deux ans, Niels ne se lassant pas des attentions qu’il avait pour son amour. « J’pense que je pourrais bientôt retrouver les gars au skatepark, ouais. » Répondit-il, s’amusant de sa remarque suivante. « J’ai une longue histoire d’amour avec ma planche aussi. Mais promis, elle passe après vous deux. » Répliqua-t-il, d’un air taquin, avant d’hocher la tête silencieusement à sa réponse, conscient que sa question avait été maladroite. « Désolé… j’espère que ça se passera mieux demain. » Ajouta-t-il simplement, la regardant manger alors qu’il avait pris Hank dans ses bras. « Tant mieux, j’aime bien te voir manger mes plats. Je les fais avec amour pour toi. » Sourit-il, flatté, tendant la nuque vers elle lorsqu’elle lui proposa une bouchée, son regard suivant le sien pour s’arrêter sur l’ordinateur. « Ouais, je regardais les annonces. C’est vraiment pas donné, mais j’suis sûr qu’on finira par trouver. » Sourit-il, gardant espoir, ses yeux traînant sur la nuisette transparente de son amour. « Heureusement que j’suis pas trop habillé, tu me donnes chaud toi. A moins que ça soit Hank… »  Pouffa-t-il, regardant leur chiot qui prenait de plus en plus de place, le caressant affectueusement. « Tu dois être crevée bébé, on devrait pas tarder à aller au lit. »

Jamais elle n'aurait imaginé sortir de sa zone de confort pour s'abandonner aux bras de l'éternité qui s'ouvraient dans la chaleur de son étreinte. Jamais elle n'aurait pensé s'ouvrir de la sorte, comme une fleur qui venait éclore sous la douceur des rayons de Soleil, Aelya apprivoisant l'amour et ses conséquences sous le couvert de leur complicité qui ne faisait que de gagner en ampleur. Elle n'avait besoin de rien d'autre que lui qu'elle recherchait constamment dans son champ de vision, dans son esprit qui la revigorait continuellement sous l'effet de son image qui la suivait partout.

- J'irais nul part sans toi. Je sais même pas où je pourrais aller sans toi, j'arrive déjà pas à faire un mètre sans que tu me manques atrocement, avoua-t-elle sincèrement, son âme reliée directement à la sienne de façon à ce que la moindre distance ne tire sur leurs pans, menaçant de déchirer une partie d'elle dès qu'ils se séparaient puisque Niels faisait parti d'elle. On ira plus loin hein bébé ? Genre en Europe et visiter pleins de pays en même temps. J'aimerai trop faire tout ça avec toi. Tout devient ma passion quand c'est avec toi, répondit-elle, le regard habillé par les étoiles de leurs ambitions qu'ils partageaient, Aelya se voyant déjà à l'autre bout du monde à dévaler ces terres inconnues, la main dans la sienne, Aelya faisant toujours en sorte de graviter autour de son amour pour l'attraper dans ses filets à chaque fois qu'il s'en éloignait. J'adore voir ton état s'aggraver bébé. Y'a que pour cette raison que je veux que tu continues à chuter, et avec moi, parce que j'suis dans le même état, admit-elle, le regard joueur et séducteur, bercé par cette proximité qui ravageait son cœur de désir, la brune sentant sa peau vivement réagir au contact de ses paumes qui touchaient ses courbes. On est bien partis pour je trouve... Ça fait deux ans qu'on est ensemble, on va se marier... J'aurais pas pu rêver mieux avec toi, avoua-t-elle amoureusement, se délectant de cette ambiance chaleureuse entre eux qui les rapprochait, qui effacait les sentiments négatifs qui s'étaient immiscés en elle, Aelya lui envoyant un clin d'œil à sa remarque malicieuse, elle qui adorait se regarder devenir passionnée quand c'était pour mieux se donner à son amour, son corps se voyant incapable de résister à l'appel du sien. Tant que tu l'aimes ta femme cannibale... Pouffa-t-elle. Faudrait que tu me marques un peu plus alors pour que nos corps soit à égalité, le tenta-t-elle l'air de rien, malicieusement, tendant sa nuque pour mieux savourer les baisers qu'il déposa dans son cou. Aucun homme à part toi, et des chiens, ça me va moi. On peuplera la planète à nous deux ça suffira, ajouta-t-elle en rigolant, s'enfonçant un peu plus dans son étreinte, ses mains caressant son dos avant de le laisser partir de la salle de bain, Aelya venant le rejoindre peu après dans le salon, prenant place sur le canapé en l'attendant. Ca va alors, j'ai juste à continuer et à te donner encore plus, renchérit-elle tendrement, happée par son amour qui ne connaîtrait jamais aucun répit. Faudra que tu fasses attention quand même bébé... J'vais pas être tranquille, soupira-t-elle, inquiète. On espère bien qu'elle passe après. On est doués pour briser les histoires d'amours Hank et moi, s'amusa-t-elle en mangeant, Aelya acquiesçant à sa remarque de manière neutre, se doutant bien que sa journée de travail qui l'attendait ne pouvait que mieux se passer. J'suis sûre que tu t'es vraiment mis à la cuisine pour moi, qu'avant tu cuisinais pas tant que ça...? Demanda-t-elle curieuse et amusée, Aelya tendant la fourchette vers sa bouche pour qu'il puisse goûter son plat, en profitant pour nourrir aussi leur chiot, dans les bras de Niels. En sachant qu'en plus de ça t'as été longtemps en convalescence, ça retardera forcément nos plans niveau finance... Admit-elle tristement, son visage s'égayant de nouveau à sa remarque. Vaut mieux que ça soit Hank pour la santé de notre sommier nan ? Faut qu'on essaye d'être calme pour son bien, rit-elle, peinant à y croire, Aelya acquiesçant à sa proposition en se redressant, venant poser l'assiette dans l'évier de la cuisine avant de revenir vers ses amours, sa main venant caresser Hank. Tu viens mon bébé ? Demanda-t-elle avant de rejoindre la chambre, s'immiscant sous la couverture. C'est une torture de me retenir en te voyant comme ça là... Lâcha-t-elle, son regard valsant fiévreusement sur son physique.

Jamais il ne pourrait la remercier assez de lui avoir laissé une chance, d’avoir été la seule à s’attarder sur ce qu’il était à l’intérieur, sans même lui poser des questions sur les choix qu’il avait pris par le passé. Aelya s’était toujours montrée tolérante, compréhensive, elle qui ne l’avait jamais jugé pour ses erreurs, pour ses failles ou même pour ses défauts qu’elle avait su appréhender avec patience et délicatesse. « Un mètre c’est déjà trop loin bébé. Moi j’suis bien que quand on est collés ensemble et qu’on se réchauffe. » Souffla-t-il, esquissa un sourire tendre parce-qu’ils s’étaient habitués à être tactiles en tout temps, à chaque fois qu’ils en avaient l’occasion, eux qui ne passaient pas une journée sans s’offrir de l’affection. « On ira plus loin et pendant plus de temps mon amour. On fera tout ça, on ira en Europe, on fera l’amour dans tous les pays qu’on visitera pour qu’on ait les meilleurs souvenirs. » Lui répondit-il, déjà enjoué par toutes les images qu’il avait en tête, lui qui savait par avance qu’ils vivraient un rêve éveillé en parcourant le monde main dans la main, réunis par le même désir d’aventures et de découvertes. Il avait capté son regard, comprenant rapidement qu’ils étaient sur la même longueur d’onde, se cherchant constamment dans des regards brûlants, évocateurs de ce qu’ils ressentaient l’un pour l’autre. « On coulera ensemble alors… J’peux accepter ce deal. » Souffla-t-il, amusé et séducteur, ses mains retrouvant le chemin de son corps qu’il caressait lentement, chaudement, sa peau moussant sous la pression de ses dois qui se baladaient sur elle. « On est sur la bonne voie bébé… On a même un enfant tous les deux. Un peu poilu mais qui nous demande autant d’attention. » Pouffa-t-il, faisant référence à leur chiot qui faisait partie intégrante de leur quotidien, une vraie complicité ayant vu le jour entre eux. Il était heureux dans ses bras, persuadé qu’il n’existait aucun autre endroit plus sécurisant pour lui, Aelya lui ayant prouvé qu’elle désirait prendre soin de lui à vie. Il répondit à sa remarque malicieuse, amusé par cette atmosphère chaleureuse et légère, Niels qui dévorait son amour des yeux. « Je l’aime beaucoup trop même… » Souffla-t-il, faisant mine d’être dépité, n’attendant pas une seconde de plus pour approfondir ses baisers qu’il déposait dans son cou, y ajoutant la caresse brûlante de sa langue alors qu’elle le tenta pour l’inciter à la marquer. « J’peux résoudre le problème quand tu veux… » Murmura-t-il contre son cou, souriant avant de redresser son visage vers le sien, hochant la tête à sa remarque. « On peut refaire le monde toi et moi, c’est pas un problème du tout. » S’amusa-t-il, amusé par les images qui parsemaient son esprit, profitant des dernières secondes de leur étreinte avant de s’éclipser jusqu’à la cuisine où il prépara l’assiette de sa fiancée. Installé sur le canapé, il posa ses yeux sur elle, la regardant apprécier son plat, Hank réfugié dans le creux de ses bras. « T’inquiète pas amour, il m’arrivera rien. J’serai jamais seul là-bas en plus. » Tenta-t-il de la rassurer, lui qui savait combien elle angoissait à l’idée de le voir s’aventurer à l’extérieur tout seul, sans qu’elle ne puisse le surveiller. « J’le sais bien. Y’a rien ni personne qui passe avant vous. Vous êtes mes bébés vous deux. » Souffla-t-il amoureusement, Niels qui savait combien sa famille lui était précieuse, désirant les protéger envers et contre tout parce-qu’Aelya représentait sa vie entière. « J’me suis toujours démerdé pour avoir des colocs qui aimaient cuisiner. Mais j’aime beaucoup trop quand tu fais honneur à mes plats toi. J’pourrais te regarder manger tout le temps. » S’amusa-t-il, riant légèrement, goûtant à son plat lorsqu’Aelya lui tendit une bouchée. « Je sais bien… J’vais voir ce que je pourrais faire pour rattraper ça quand j’reprendrais le boulot. Ils peuvent me prolonger mes horaires s’il faut. » Répondit-il, ses yeux retrouvant ceux de son amour. « Ouais… t’as raison. On va dire que c’est Hank. » Ajouta-t-il, faisant mine de se prendre au jeu, Niels jouant quelques instants avec leur chiot lorsqu’Aelya s’éclipsa, hochant la tête à sa demande lorsqu’elle lui proposa de rejoindre la chambre. « Va falloir que je t’aide alors… » Dit-il, l’air de rien, amusé par leur jeu de séduction, Niels appuyant sur l’interrupteur pour plonger la pièce dans le noir complet. « C’est mieux comme ça ? » Joua-t-il, venant la rejoindre sous la couverture, frissonnant en percevant sa chaleur. « J’ai quand même le droit de te faire un câlin…? Promis, j’reste sage. » Souffla-t-il, innocent, venant doucement contre elle, surplombant son corps avec le sien, son bassin confronté au sien, Niels déposant des baisers sur le visage d’Aelya. « J’vais être très très sage… » Murmura-t-il, dérapant jusqu’à sa mâchoire avant de revenir à ses lèvres, l’embrassant longuement.

Elle se nourrissait de sa présence comme si son souffle lui était indispensable, comme si elle s'asphyxiait dans l'aigreur de son absence, Aelya qui n'était plus disposée à errer sans sa main dans la sienne, tout ça parce qu'elle ne comptait que sur lui, sur eux, le monde entier lui devenant étranger si Niels n'était pas présent pour la guider.

- Je vis ma meilleure vie quand on est collés tous les deux à se réchauffer bébé. Je pense plus à rien d'autre qu'à nous, répondit-elle amoureusement, adorant les voir aussi complices, aussi proches, parce que la brune se s'imaginait pas vivre leur relation autrement que dans cette fusion passionnée. T'as vraiment des idées super bonnes toi, j'ai hâte de faire tout ça, rien que de te voir en parler ça m'excite. Parce que j'ai beaucoup trop envie de faire l'amour partout avec toi, sourit-elle malicieusement, égayée par toutes ces images qui traversaient son esprit alors qu'elle s'imaginait parcourir la Terre entière avec son amour, son corps qu'elle désirait constamment au plus proche du sien. On est sur la même longueur d'ondes alors. Si tu coules de toute façon, j'peux que te suivre. Je peux pas être sans mon meilleur partenaire, ajouta-t-elle dans un regard complice, mettant en avant leur manière de tout partager, le meilleur comme le pire, ses mains se frayant un chemin sur son corps qu'elle prit soin de savonner, les yeux brillants devant sa beauté qui lui coupait le souffle. Il nous réveille le soir parce qu'il fait pas ses nuits, il est capricieux, il pense qu'à jouer, dormir, manger, bref ouais t'as raison... Un vrai gosse notre Hank, lança-t-elle, amusée, perdue dans son regard qui répondait silencieusement à toutes ces promesses qu'elle voulait voir se réaliser, Aelya appréciant la légèreté de leur discussion après leur accrochage qui n'avait même pas éraflé leur relation. Elle t'aime aussi. Parce que t'es le seul fou qui aurait envie d'une cannibale t'façon, s'amusa-t-elle, consciente qu'elle se laissait vite dominer par la fougue lorsque son amour était sous son emprise, dans l'étau de son désir impérissable qui explosait toujours contre lui de manière sulfureuse, Aelya sentant son cœur palpiter sous la brûlure de sa langue qu'elle vint sentir contre son cou. Je pense que c'est qu'une question de minutes ou de secondes là... J'ai très envie que tu me marques, le chercha-t-elle fiévreusement, rapprochant son corps du sien pour le tenter davantage, laissant sa chaleur caresser son torse. Je les aimerais tous nos milliers de bébés même s'ils seront ingérables, répondit-elle, joueuse, Aelya le laissant s'éclipser pour finalement le retrouver dans le salon, prenant l'assiette qu'il lui avait préparé avec amour. Je fais confiance à personne bébé. Je sais pas comment je vais faire pour me raisonner, en sachant que t'es tout seul quelque part où j'suis pas, avoua-t-elle, plissant les lèvres devant ce dilemme qu'elle avait du mal à gérer, son regard valsant entre ses deux amours. On adore quand tu dis ça avec Hank, hein bébé ? Lança-t-elle en caressant la truffe de leur chiot de manière amusée, Aelya désirant en cet instant revenir en arrière pour revivre encore une fois cette semaine où ils n'étaient que tous les trois. T'es mal tombé avec moi amour... Heureusement que t'y trouves un peu ton compte alors, sinon j'aurais du encore plus me rattraper dans notre lit... Souffla-t-elle, joueuse, lui tendant un bout pour qu'il goûte. Au pire... Notre maison peut attendre... J'ai pas envie de te voir trop bosser bébé. Déjà parce que c'est pas rien ce qui t'es arrivé et aussi parce que j'vais pas gérer ton manque... Soupira-t-elle, avant qu'un léger sourire en coin ne s'immisce sur ses lèvres à sa remarque, Aelya débarrassant son assiette pour se préparer à rejoindre le lit où elle attendit son amour. Pour une fois ouais, aide-moi, répondit-elle, faisant mine de lui reprocher ce qu'il ne faisait pas habituellement, Niels venant éteindre la lumière pour arriver sous la couverture. C'est plus supportable parce que ta beauté l'est absolument pas, le complimenta-t-elle de manière séductrice, Aelya se rapprochant instinctivement de Niels parce que son attirance n'avait aucun remède. J'vais pas arriver à dormir sans tes câlins bébé, c'est obligatoire pour moi de les avoir, se justifia-t-elle en le laissant venir contre elle, ses cuisses s'ouvrant pour augmenter leur proximité, Aelya laissant ses mains glisser sur son dos alors qu'il déposait des baisers sur son visage. T'es même trop sage... Murmura-t-elle, presque pour le provoquer, sa bouche rattrapant celle de Niels lorsqu'elle devala sa mâchoire, laissant sa langue rencontrer la sienne, son souffle s'emballant dans l'échange. J'ai du mal à me convaincre d'être sage là, faut que tu m'aides encore... Murmura-t-elle contre ses lèvres, Aelya venant tirer sur sa nuisette pour laisser son anatomie nue effleurer son sous vêtement.

Lorsqu’il posait ses yeux sur elle, que leurs lèvres se retrouvaient, que leurs peaux se touchaient, c’était un véritable raz-de-marée qui venait bousculer les entrailles de Niels, lui qui pouvait en oublier le monde qui continuait de tourner, parce-qu’Aelya était la seule à occuper la moindre de ses pensées. Rien d’autre ne pouvait importer lorsqu’il s’agissait d’eux, d’elle, le monde pouvant bien se retrouver sans dessus dessous que Niels continuerait de ne s’intéresser qu’à Aelya. « Je t’ai élu meilleur chauffage du monde en plus toi… Tu me tiens toujours très chaud, faut me voir dans le lit… » S’amusa-t-il, pensant à ces instants de chaleur qu’ils partageaient ensemble, à s’aimer dans les draps comme si rien d’autre ne comptait, eux qui vivaient leur passion au jour le jour. « Je savais que ça allait te plaire. On trouvera toujours de quoi s’occuper tous les deux, même à l’autre bout du monde. » Ajouta-t-il, le sourire aux lèvres, persuadé qu’Aelya était et resterait à vie sa meilleure complice, sa partenaire de toujours, la seule avec qui parcourir le monde prenait réellement du sens à ses yeux. Il était subjugué par la beauté de son corps, de ses traits, amoureux de tout ce qu’elle était, de toute ce qu’elle pouvait dégager, ses mains s’imprégnant de ses courbes parfaites, Niels pouffant de rire à sa manière de décrire Hank. « C’est notre bébé, on peut pas lui en vouloir. On prépare le terrain avec lui au moins. » S’amusa-t-il, pensant à tout ce qu’ils pourraient offrir à un enfant, au fruit de leur amour qui viendrait les combler de bonheur, Niels qui s’imaginait déjà protéger ce trésor qu’ils concevraient à deux. « Ça m’arrange d’être le seul, j’veux pas que quelqu’un me vole mon plus beau trésor. » Souffla-t-il, d’un air amoureux, plongeant immédiatement ses lèvres contre la peau de son cou pour répondre à son désir, qui était également le sien, Niels adorant voir son amour porter ses marques de passion. Il laissa son souffle devenir plus rapide contre sa peau, lui offrant quelques suçons, sa peau se colorant sous la pression de ses lèvres. « Ils vont clairement nous épuiser ouais… mais on les aimera pour ça aussi. » S’amusa-t-il, avant de s’éclipser pour revenir dans le salon avec l’assiette d’Aelya, percevant déjà l’inquiétude se former dans son intonation. « Bébé… j’veux pas que t’angoisses. J’serai toujours accompagné de Milo ou d’Az, il m’arrivera rien. » Répondit-il, captant son regard pour la rassurer. Il esquissa un sourire à ses mots suivants, Niels qui n’aurait de cesse de prouver à son amour qu’elle était tout ce qui lui importait et ce, jusqu’à la fin des temps, Niels n’accordant d’importance qu’à ce qu’ils avaient tous les deux, cette vie qu’ils avaient décidé de mener tous les deux. « J’suis pas du tout mal tombé. Je t’aime comme tu es. Et en plus, t’es hyper douée dans d’autres domaines. » Souffla-t-il, lui lâchant un clin d’oeil joueur, avalant la bouchée qu’elle lui offrit avant de recentrer leur conversation sur cette recherche de maisons qui s’éternisait, eux qui étaient conscient que leurs revenus restaient faibles et que la démarche serait sans doute bien plus compliquée pour eux. « J’ai pas envie de continuer à être celui qui nous retarde bébé… T’as pas à faire du sur place à cause de moi. » Soupira-t-il, peinant à concevoir le fait qu’ils devraient encore attendre à cause de leurs problèmes d’argent, tout ça parce-qu’il n’avait pas été en mesure de travailler, Niels qui rêvait d’offrir à Aelya la maison de ses rêves. Il rejoignit la chambre après avoir caressé Hank, s’occupant d’éteindre la lumière en s’amusant des mots de son amour, la retrouvant vite dans les draps. « Tu préfères ne pas me regarder alors…? » Joua-t-il, charmé par ses compliments, lui qui savait pertinemment combien il fondait lorsqu’il se prenait à la regarder de tout son long, ébahi par sa perfection. « Alors on dérogera pas à la règle ce soir non plus… » S’amusa-t-il, profitant de son approbation pour venir se réfugier contre le corps de son amoureuse, là où il se sentait le plus en confiance, frémissant à ses caresses qui recouvraient son dos, Niels lui offrant quelques doux baisers. « Tu trouves…? » Souffla-t-il, leurs lèvres finissant par se retrouver fiévreusement, Niels sentant la langue de son amour attirer la sienne, leur échange s’approfondissant. Il sentait son coeur tambouriner à travers son torse, les mots d’Aelya n’arrangeant rien, Niels peinant à rester calme alors qu’il la sentit relever sa nuisette, percevant la chaleur de son anatomie contre son boxer. « C’est vrai que t’es pas du tout sage là… » Souffla-t-il à son oreille, lui qui ne pouvait pas empêcher les réactions de son corps, son désir se réveillant, son anatomie se raidissant contre le bas ventre d’Aelya. « J’pourrais t’aider en mettant fin à ce câlin… T’en penses quoi ? » La provoqua-t-il, déposant quelques baisers sur le coin de ses lèvres. « Ou alors… » Sa main libéra son anatomie prisonnière de son tissu, l’amenant à effleurer celle d’Aelya pour la tenter, se caressant tout contre elle. « J’peux te faire du bien sans tout détruire… »

Son monde se limitait aux magnifiques contours de son être qu'elle se prenait à admirer constamment, comme pour se rappeler que sa beauté n'avait aucun égal, que rien n'avait de l'intérêt si Niels disparaissait. C'était ce en quoi elle croyait fermement, elle qui s'était répétée en boucle l'inutilité de sa propre vie lorsque son amour était plongé dans le coma, parce que sans lui plus rien n'était possible. Aelya n'avait noué des rêves qu'en sa présence sans laquelle, le rêve lui-même se muait en cauchemar.

- J'espere que c'est agréable au moins...? Sinon je peux dormir sur le canapé avec Hank, proposa-t-elle, amusée, sans penser à ses mots parce qu'elle serait incapable de se tenir loin de Niels. J'en ai jamais douté. J'vais apprendre à dire "j'ai envie de toi" dans toutes les langues. Faut bien allier l'utile à l'agréable, s'amusa-t-elle, se laissant submerger par l'envie de découvrir le monde avec son amour de toujours qui habillait à lui tout seul la beauté des plus beaux paysages, Aelya expiant dans un léger soupir le bien être que lui conféraient ses mains qui caressaient ses courbes. On est bien préparés je crois, t'en penses quoi ? Demanda-t-elle, joueuse, consciente qu'ils avaient assez évolués sur le plan des responsabilités pour s'octroire le droit d'avoir un bébé, Aelya n'ayant aucun mal à s'imaginer devenir mère dans le contexte de leur relation amoureuse qui était plus que sérieuse. Personne a déjà réussi, même de force tu te rends compte, pouffa-t-elle, revoyant tous leurs péripéties qui les avaient toujours ramené l'un vers l'autre même quand tout s'y opposait, parce que leur histoire était écrite dans le marbre de leur amour, Aelya laissant Niels marquer délicieusement sa peau qu'elle sentait s'aspirer sous ses baisers qui attisaient son désir. J'aime tout avec toi, tant que tu continues d'être l'homme parfait que j'ai rencontré y'a deux ans, ajouta-t-elle amoureusement, sortant de la douche peu après, inspectant ses nouvelles marques dans le miroir avec amusement avant de rejoindre le salon où elle prit l'assiette que son amour lui avait dressé, son inquiétude remontant à la surface. C'est pas que je leur fais pas confiance mais j'arrive pas à m'empêcher de m'inquiéter pour toi, soupira-t-elle en comprenant qu'elle en faisait sûrement trop pour tout et n'importe quoi quand il s'agissait de son fiancé qu'elle surprotégeait, Aelya peinant à se rassurer aux vues du nombre de fois où son amour avait effleuré la mort, cette simple idée suffisant à distiller de l'angoisse dans ses veines. Je suis pas encore très douée pour faire du skate mais ça va venir... J'adore partager tes passions, être aussi proche de toi que possible, avoua-t-elle amoureusement en lui tendant un bout de sa nourriture de manière complice, secouant négativement la tête à ce qu'il vint ajouter au sujet de leur recherche de maisons. Tu me retardes pas. On est un couple, on avance ensemble ou pas du tout, mais tout ça bébé on le fait à deux. J'ai pas envie de te regarder te tuer au travail juste pour des murs, ça peut attendre. Ma priorité c'est toi, pas la maison, admit-elle sincèrement pour le raisonner, pour le rassurer sur leur rythme qui leur était propre et qui ne la dérangeait absolument pas, surtout pas devant tout ce qu'ils avaient du supporter, Aelya s'aventurant quelques minutes plus tard dans le cocon de leur amour, s'amusant des initiatives de Niels qui visait à supprimer la vision de son corps qu'elle désirait continuellement. Je préfère de loin te regarder. Mais c'est mieux pour la santé de notre sommier qui pousse clairement un appel à l'aide, rit-elle. J'aime pas les règles, ça me frustre encore plus c'est fatiguant, soupira-t-elle, faisant mine d'être agacée avant d'accueillir son amour qui se logea contre elle, sous la couverture, Aelya caressant sa peau en savourant sa chaleur. Ouais, la sagesse te va pas si bien que ça finalement, le provoqua-t-elle avant de s'abandonner à ses lèvres qu'elle embrassa passionnément, sa langue dansant avec la sienne, dechainant son désir en la poussant à dévoiler son intimité qu'elle vint coller contre son bassin. Faut que tu m'apprennes à l'être, joua-t-elle, consciente de ce qu'elle faisait alors qu'elle se pinça la lèvre en percevant son envie se concrétiser contre elle, Aelya soupirant dans son oreille alors qu'il s'amusait avec sa patience, jusqu'à pousser un soupir plus bruyant lorsqu'il libéra son anatomie, son bassin bougeant sensuellement contre le sien pour les pousser à bout. T'es vraiment capable de mettre fin à ce câlin toi...? Demanda-t-elle en venant embrasser fiévreusement son cou, sa langue venant brûler sa peau de désir. Je crois que dans l'état actuel des choses, la seule solution c'est que tu me fasses l'amour... Susurra-t-elle sensuellement, empoignant son bas ventre pour le faire danser contre son anatomie, sans lui céder, juste pour s'amuser.

Niels n’imaginait même pas la douleur qu’elle avait dû expérimenter en le voyant inconscient sur son lit d’hôpital, aidé par les machines pour respirer, pour continuer de se battre même si tout laissait penser que son corps n’était plus stimulé par la vie. Il savait que si les rôles avaient été inversés, il l’aurait attendu comme elle l’avait fait, même des années entières, lui qui refusait de penser qu’elle aurait pu le quitter, le lâcher de la sorte pour rejoindre un monde dans lequel il n’était pas. Sa vie ne se résumait qu’à elle, et il n’avait certainement pas l’intention d’abandonner son amour quoiqu’il puisse arriver. « Evidemment que c’est agréable. J’peux pas laisser deux chauffages ensemble en plus, ça ferait des dégâts. » S’amusa-t-il, en faisant référence à ses deux amours, lui qui ne se passerait de la chaleur d’Aelya pour rien au monde. « Ça, c’est très très utile en plus… J’ai hâte de t’entendre le dire. » Souffla-t-il, d’un air séducteur, un sourire étirant ses lèvres alors qu’il s’imaginait déjà flâner dans les pays du monde avec sa future femme, leurs regards émerveillés par les paysages qui viendraient les combler. « Ouais… J’crois qu’on est prêts. » Répondit-il, sur le même ton qu’elle, ne parvenant toujours pas à réaliser le chemin qu’ils avaient parcouru jusqu’ici, eux qui quelques temps plus tôt auraient été incapables de s’imaginer partager ce genre de projets, la vision du couple altérée par leurs préjugés. Il voulait d’un enfant avec Aelya, Niels qui avait de l’amour à revendre, capable d’aimer avec toute son âme le fruit de cette liaison si pure et si belle. « C’est qu’on est vraiment faits pour être que tous les deux mon bébé. » Répondit-il, amoureusement, laissant ses lèvres marquer la peau de son cou, lui qui la désirait plus que tout, en tout temps, incapable de la lâcher alors qu’elle lui murmurait des mots d’amour à l’oreille. « J’ai pas l’intention de changer amour, y’a que comme ça que j’suis bien. » Souffla-t-il, convaincu qu’elle l’avait rendu meilleur, Niels qui aimait l’homme qu’il était devenu dans les bras de son amour, la seule qui lui avait fait ouvrir les yeux sur lui-même. Il savait qu’elle paniquait à l’idée de le laisser s’échapper sans elle, chose qu’il comprenait parfaitement après ce qu’elle avait vécu, l’angoisse de ne plus le voir revenir à la vie. « Tu préfères que je reste encore un peu à la maison bébé…? J’le ferais pour toi si ça peut t’empêcher de t’inquiéter. » Proposa-t-il, le regard à la fois sérieux et tendre, Niels qui n’accepterait jamais de lui faire subir ces émotions destructrices, elle qui s’était déjà bien trop inquiétée pour lui. « Tu perdras pas patience bébé…? J’veux dire… j’comprendrais si ça finissait par arriver. Ça fait un bon moment qu’on parle de maison et on n’a pas avancé depuis, ça serait normal que tu finisses par en avoir marre. » Admit-il, le coeur lourd, lui qui aurait aimé partager ces beaux moments avec elle, parce-qu’ils étaient définitivement prêts pour passer à la suite, s’installer dans un cocon plus grand même si leurs moyens financiers ne suivaient pas. Il avait fini par se redresser à son tour, la rejoignant dans la chambre où leur attirance refit parler d’elle, Niels se chargeant d’éteindre la lumière avec amusement avant de venir réchauffer les draps avec son amour. « Si t’avais vu l’état du sommier bébé… Franchement, on est des sauvages. » Pouffa-t-il avec elle, amusé par ses mots suivants alors que Niels prit place entre ses cuisses qui s’ouvrirent pour son bassin, l’étreignant amoureusement alors qu’il sentait la chaleur grimper entre eux. « Moi qui pensais que tu trouvais ça sexy… » Dit-il, faisant mine d’être déçu avant de laisser ses lèvres s’accrocher aux siennes, incapable de retenir son envie de l’embrasser, le rythme de leur échange en disant long sur le désir qu’ils éprouvaient, Niels retenant un soupir en comprenant que son boxer était maintenant la seule couche de tissu qui les séparait. « Ça va pas être facile… » Souffla-t-il dans un murmure brûlant, sa respiration se saccadant lorsqu’elle se mit à soupirer tout près de son oreille, Niels décidant d’aggraver la situation en la tentant à son tour, libérant son membre qu’il vint immédiatement coller contre son anatomie pour lui faire ressentir son désir. « T’en as pas l’air convaincue…? » Joua-t-il, soupirant à son tour en la laissant dévorer son cou, percevant la délicieuse brûlure de sa langue. « Je crois aussi… » Finit-il par murmurer, continuant de caresser son anatomie avec la sienne avant qu’Aelya ne vienne s’en emparer, Niels gémissant à ses gestes experts, son bassin ondulant doucement pour accentuer les frottements. « Tu m’excites trop toi… » Lâcha-t-il, se mordant la lèvre, avant de lui céder entièrement, venant en elle pour les soulager, plongeant son visage dans le cou d’Aelya pour laisser leurs corps s’accorder. Il laissa son bassin onduler lentement mais avec profondeur contre celui de son amour, dansant sensuellement contre elle. « T’aimes comme ça…? » Souffla-t-il, empreint à son excitation.

Elle ne voulait plus revivre ce qu'elle avait vécu durant son absence, cette traversée de l'Enfer qui lui avait arraché le goût de vivre, parce qu'il était hors de question elle ne le fasse sans son amour, Aelya ayant durant des jours entiers mis sa vie entre parenthèses pour tenter de la confier à son fiancé par le biais de sa présence chaleureuse, son espoir rayonnant de mille feux pour qu'elle ne vienne s'accrocher à lui quand quelques uns laissaient apparaître leur perplexité vis-à-vis de son réveil.

- Dis tout simplement que tu veux pas que Hank profite de ma chaleur si toi tu peux pas, le taquina-t-elle amoureusement, consciente qu'ils se faisaient toujours passer en priorité quand l'occasion se présentait. Ça peut être amusant, et j'adore m'amuser avec toi, surtout dans un lit... Sourit-elle en coin, prenant goût à cette complicité qui brillerait encore aux quatre coins du monde, Aelya n'ayant confiance qu'en Niels pour le suivre partout où leur amour les guiderait. J'veux déjà qu'on laisse passer tous nos voyages et... Après tu me fais pleins de bébés ? Demanda-t-elle de manière innocente, Aelya se sentant prête pour ce nouveau rôle bien qu'elle désirait en priorité vivre leur amour sans limite avant de se consacrer à un autre être parce que la vie leur avait mis trop de bâtons dans les roues, les empêchant de profiter pleinement. Y'a que de ça dont je suis sûre ; qu'on soit faits l'un pour l'autre. T'as changé ma vie amour, admit-elle tendrement, le visage éclairé par toute cette affection qui s'était déployée à mesure que Niels l'avait laissé entrer dans sa vie, dans son cœur, la brune frémissant en sentant la douce brûlure de ses lèvres dans son cou, ce geste qui n'avait toujours été réservé qu'à lui parce qu'elle n'avait jamais voulu appartenir à quelqu'un d'autre. Tu me fais tellement du bien toi... Je veux que tu te rendes compte à quel point t'es exceptionnel, répondit-elle sincèrement, sachant que son amour n'avait jamais été évalué à sa juste valeur quand elle discernait dans l'éclat de ses yeux son bonheur, Aelya vivant dans la peur constante qu'on ne lui dérobe son trésor pour la vie. Je veux pas t'empêcher de vivre mon cœur... Si c'est ce qui te rends heureux le skate, je peux pas te l'interdire. C'est à moi de travailler dessus, ajouta-t-elle en soupirant, consciente que le travail serait long et tortueux, parce qu'il faudrait démanteler un à un les mécanismes de son angoisse. Si j'en ai marre d'un truc bébé, c'est de tous les trucs qui nous tombent dessus et qui nous ralentissent. C'est pas ta faute. Et tant que je t'ai toi, tout le reste peut attendre, j'ai envie de profiter avec toi. Et si c'est dans cet appart' pour le moment, ça me va très bien, répondit-elle pour le rassurer, parce que la vie ne les aidait pas à avancer à un rythme plus soutenu bien qu'ils le désiraient.

Aelya laissa son amour la suivre dans la chambre pour remplir la pièce de chaleur alors qu'il les avait plongé dans l'obscurité, elle qui n'avait besoin que de lui pour se complaire dans le nirvana.

- Je veux bien te croire, mais on a jamais fait dans la demi-mesure, c'est compliqué le changement là, rit-elle, sachant qu'ils ne se contrôlaient jamais pour rien ni personne quand leur désir frappait, les invitant à s'abandonner dans leur monde. Le problème c'est que t'es toujours sexy, même quand tu fais rien pour l'être, répondit-elle, faisant mine de l'accuser alors que ses cuisses se refermaient autour de lui, le désir embrasant son bassin alors que leurs lèvres s'adonnaient à un échange fiévreux, poussées par l'envie, celle-ci continuant à s'étendre sous la raideur de son anatomie contre la sienne. J'suis une victime dans cette histoire... S'amusa-t-elle, tentant son désir en soufflant dans son oreille de manière passionnée alors qu'elle vint sentir la chaleur de son bassin directement sur sa peau. Pas du tout, t'as l'air un peu trop excité pour tenir tes distances amour, lança-t-elle en mordillant son cou, sa respiration s'approfondissant à mesure que l'urgence se déversait dans ses veines, Aelya venant s'emparer de son bas ventre pour l'attirer dans ses filets, soupirant d'extase en sentant leurs anatomies se chercher. Tu me rends dingue... Murmura-t-elle, son bassin bougeant contre le sien avant qu'elle ne gémisse en percevant la liaison de leurs corps, ses cuisses se contractant à chaque ondulation, sa main remontant le long de son dos pour caresser ses cheveux. J'aime tout avec toi... Répondit-elle entre deux soupirs bruyants, gardant son amour au plus près d'elle pour augmenter leur plaisir. J'ai trop envie de toi... Susurra-t-elle, venant prendre sa main pour la faire glisser sur sa poitrine, sa bretelle tombant en même temps. J'veux te faire envie jusqu'à la fin...