De la parole aux actes [Manny]

Le discussion dérive vers un sujet que tu maîtrises encore moins que le reste. Tu donnerais presque n’importe quoi pour avoir l’assurance de ces gars qui disent : t’es mignonne, je t’aime bien, on va chez moi ? Mais toi tu arrives juste à sortir quelques mots de ta bouche, en bégayant et en parlant plus pour toi même que pour les autres. Tu te dis que ça doit être insupportable un type comme toi qui n’arrive pas à avoir une conversation normale avec quelqu’un qu’il vient juste de rencontrer. Tu es tout rouge et tu rêverais presque de te noyer dans ton verre tellement tu as honte. Perdu un peu dans tes pensées et dans la vision du contenu de ton verre, tu sens des doigts effleurer ta main. Tu déglutis et finis par relever la tête, encore plus gêné qu’avant. Tu pourrais prendre tes jambes à ton cou mais tu n’es pas sûr de pouvoir les décoller du sol. Elle est tellement gentille avec toi qu’au finale tu te calmes un peu même si tu n’en deviens pas moins stressé. Tu avales deux bonnes gorgées de ton verre tandis qu’elle te propose une blague pour détendre l’atmosphère. Tu hoches juste de la tête, tu ne sais pas si des mots peuvent encore sortir de ta bouche. Tu réfléchis un instant à la réponse que tu vas donner mais ton esprit est trop embrouillé pour réfléchir. Tu ne la vois que elle, avec son sourire, même quand tu ne la regardes pas. « Je...je sais pas. » dis-tu finalement en haussant les épaules, tu te renverses d’ailleurs un peu du contenu de ton verre sur toi ce qui te sort un peu de ta léthargie. « Mince. » dis-tu en voyant la tache sur ton t-shirt.

Annushka n'avait pas l'impression que son initiative améliorait les choses, et peut-être même que c'était le contraire. Manny n'était pas très enthousiaste à sa blague et se fermait même un peu plus encore. Peut-être que c'était parce qu'elle l'avait touché ? Elle n'aurait pas dû... Elle devrait sans doute réfléchir un peu plus à ce qu'elle faisait, et essayer de se mettre à la place de son interlocuteur quelques minutes.

-Avoir une faim de loup !

Elle le regardait, tout sourire, les mains dans le dos pour être sûre de ne plus le toucher.
Mais il renversa un peu de son verre sur son T-shirt et elle se mordit la lèvre, ne sachant quoi faire pour l'aider.

-Ah oh... Tu... Tu veux peut-être aller au toilette pour essayer de l'enlever ? Je ne sais pas si ça part bien à la machine.

Tu te détestes d’agir ainsi, pas étonnante que personne ne veuille de toi. Quand tu es stressé, tu as du mal à faire la conversation, à avoir l’air intéressant. Comme ça arrive à chaque fois que quelqu’un te plaît, forcément ça ne joue pas en ta faveur et tu finis bien souvent seul. Dans ta maladresse légendaire tu arrives même à te renverser de ton cocktail sur ton t-shirt. La jeune femme te donne la réponse à sa blague et tu ris de bon cœur parce que c’est le genre de truc simple qui te fait rire, pas besoin de blagues trop recherchées, un jeu de mot ça te fait rire. Elle te demande si tu veux aller nettoyer ça aux toilettes, parce que vu le sucre qu’il y a là-dedans ça risque de pas mal coller si tu décides de laisser ça sécher comme ça. « Oui...tu as raison...Je reviens. » dis-tu en posant ton verre. Tu espères au fond de toi qu’elle ne va pas en profiter pour prendre la fuite. Tu passes rapidement dans les petites toilettes du bar, retirant ton t-shirt pour le mouiller généreusement, histoire d’être sûr que la tâche parte, tu mets même un peu de savon. Tu sors ensuite, le t-shirt dans tes mains. Tu es torse nu mais tu ne réagis pas vraiment parce que personne ne te regarde d’un air bizarre. Après tout vous êtes au bar de la plage et tu n’es pas le seul sans t-shirt. Tu reviens vers Annushka et lui dit « Bon il est bien mouillé là, ça devrait être bon. » Tu lâches un rire nerveux avant de relever la tête pour la regarder.

Annushka se mit à sourire en constatant que sa blague, même si ne consistant qu'à un jeu de mot très basique, avait fait rire Manny. Elle était heureuse de réussir, au moins un peu, à détendre l'atmosphère. Elle le regardait donc, tout sourire. C'était vraiment agréable de le voir rire, alors que quelques instants avant il semblait tout stressé.

Elle acquiesça d'un signe de tête quand il lui dit qu'il revenait, devant passer aux toilettes pour nettoyer son T-shirt. Mieux valait qu'il le nettoie, oui, avant que ça ne colle. Il ne prit pas longtemps et revint assez rapidement torse nu, son T-shirt dans les mains. Ce qui eut pour effet de faire rougir la jeune femme, même si elle essaya de ne rien laisser paraître et de continuer à regarder son interlocuteur dans les yeux.

-Ah oui, je pense que ça devrait aller. Tu as trouvé un peu de savon ?

Annushka s'inquiétait sans doute trop, c'était son petit côté parfaite ménagère qui ressortait sans doute.
Elle commença à mâchouiller nerveusement la paille de son cocktail. C'est vrai que d'autres hommes étaient torses nus à cause de la plage proche, mais c'était une situation qui la mettait tout de même un petit peu mal à l'aise, même si les choses étaient normales. Disons qu'elle n'était pas tout à fait préparer psychologiquement.

-Tu voudras qu'on aille tremper les pieds dans l'eau pour tester la température ?

Tu es bien trop à l’ouest pour te rendre compte que si ton t-shirt est dans tes mains c’est qu’il n’est plus sur toi et donc que tu es torse-nu. Tu ne remarques pas le regard surpris de la demoiselle, tu n’es pas du genre doué pour voir les signaux de ce genre. Tu arrives davantage à voir lorsque tu ennuies les gens plutôt que l’inverse. Ton toi intérieur est un peu persuadé que de toute façon tu ne plairas à personne puisque malgré tes vingt-trois maintenant, tu n’as jamais été plus loin que quelques baisers avant de complètement paniquer et faire fuir l’intéressée. Annushka te demande si tu as trouvé du savon. Tu lui réponds en souriant. « Oui, je le laverais en rentrant de toute façon. » Tu ne sais plus quoi dire, enfin plutôt tu te sens trop gêné pour dire quoi que ce soit. D’autant plus que tu te rends enfin compte que tu n’as plus rien sur le dos, lorsque tu sens un type te frôler. Tu te figes et deviens tout rouge. Tu ne remets pas pour autant le t-shirt, il est trempé, ça ne serait pas très agréable. Tu ne sais pas trop quoi faire. Heureusement la jeune femme prend la parole et te propose d’aller tremper les pieds dans l’eau. « D’accord. » réponds-tu avec un sourire timide avant de prendre à nouveau ton verre et ta guitare, pour te diriger vers l’eau. Même en hiver, la température reste agréable à Bowen. L’eau n’est pas très chaude pour s’y baigner mais en tant qu’enfant de la ville, tu es habitué à te baigner même en hiver. Avec la nuit qui tombe, la différence de température entre l’eau et l’air se fait moins grande et rend la baignade bien plus supportable. Tu marches en silence jusqu’au bord de la plage puis tu retires tes chaussures avant de poser ta guitare et de t’asseoir dans le sable, laissant tes pieds se glisser dans l’eau. « Elle est un peu froid mais ça va. » dis-tu sans oser la regarder.

Annushka acquiesça d'un petit signe de tête aux mots de Manny. Elle essayait de ne pas faire transparaître sa gêne, mais elle était du genre expressive.

-Tu as raison, c'est le mieux pour que ça parte facilement.

Elle ne savait pas à quoi ça ressemblait de l'extérieur, parler machines... Décidément, elle non plus n'était pas très douée pour alléger la conversation, mettre Manny à l'aise. Elle espérait quand même qu'il était... content ? qu'elle soit venue. La Russe ne put s'empêcher de sourire en voyant son interlocuteur se mettre à rougir soudainement. Ça n'avait rien de moqueur. Ils étaient juste tous les deux un peu hébétés par la situation. Il accepta sa proposition et ils prirent tous les deux la direction de la mer. Peut-être qu'ils seraient plus à l'aise, un peu plus loin du monde ?

Enthousiaste, Annushka retira ses chaussures pour marcher dans le sable et s'installa à côté de Manny pour laisser tremper ses pieds dans l'eau. Elle eut un léger rire en sentant l'eau lui refroidir les pieds.

-C'est vrai qu'elle est fraîche, mais j'aime bien. En Russie, je ne peux pas vraiment me baigner, je trouve que c'est quand même agréable, quand les plages ne sont pas bondées.

Tu as un peu l’impression de te retrouver avec ton double devant toi. Annushka a l’air d’être aussi gênée que toi, le genre un peu timide aussi. Tu te demandes si c’est donc comme ça que tu es face aux autres ? Comme ça que les gens te voient, probablement. En général tu tombes sur des gens beaucoup plus extraverties et à l’aise que toi, tu peux donc te laisser guider, tu n’as pas besoin de prendre d’initiatives. Mais là, c’est différent, tu dois te pousser un peu si tu ne veux pas que les choses stagnent et que vous passiez la soirée à vous regarder dans le blanc des yeux jusqu’à ce que vous soyez trop fatigués. C’est elle qui te propose quelque chose en premier, aller tremper les pieds dans l’eau. Tu acceptes et vous vous retrouvez un peu plus au calme, loin du tumulte du bar. « C’est sur que ça doit changer d’ici. » lui dis-tu en souriant avant de tourner ton regard vers l’océan. « J’ai toujours eu l’habitude me baigner, peu importe la saison. On s’y fait à la mer froide, surtout qu’ici elle n’est jamais vraiment très froide. Enfin c’est rien comparé à la Russie...j’imagine. J’y suis jamais allé. » Il faut croire que de ne pas regarder les gens ça t’aide à être plus bavard et détendu, un bon point mais tu ne peux pas faire ça en toute circonstance.

Elle se mit à rire alors que Manny supputait que même l'eau la plus froid de Bowen n'était rien comparé à celle de Russie. Pendant l'été, l'eau des lacs pouvait chauffer un peu, mais il était clair que ça n'avait rien à voir avec les plages de sable chaud de Bowen.

-C'est vrai qu'il semblait faire toujours beau en Australie... Mais je ne suis peut-être pas très objective !

Elle sourit avant de tourner la tête vers lui.

-Tu es né ici toi ? Ou aux alentours ?

Annushka était toujours curieuse de la vie des autres. Leur passé pouvait parfois expliquer leur façon d'agir, leurs émotions, leurs principes, même si ça ne faisait pas tout.

Tu n’imagines pas ce que ça doit être de vivre en Russie, le climat et les paysages sont tellement différents de l’Australie, tu te dis que l’ambiance et les gens doivent être différents aussi. Ça t’intrigue, tu as toujours été du genre curieux mais tu n’as pas envie d’assaillir la jeune femme de questions sur son pays, peut-être qu’elle n’a pas envie d’en parler. « La plupart du temps il fait très beau ici, peut-être trop des fois mais j’ai toujours connu la chaleur. » expliques-tu avant qu’elle ne te demande si tu es né à Bowen. « Oui, j’ai toujours vécu ici. Mes parents viennent du Costa Rica donc j’y suis allé quelques fois. Et toi, pourquoi t’es venue ici ? » demandas-tu en te tournant vers elle cette fois.

Trop, c'est clairement ce qu'Annushka avait pu ressentir. Pendant les épisodes de grosses chaleur et même les incendies... Elle s'était demandé comment elle allait tenir ! Mais en écoutant les conseils des locaux, elle avait fini par réussir à trouver ça presque vivable. Heureusement, la jeune femme faisait toujours preuve de beaucoup d'abnégation.

-C'est vrai que je suis bien heureuse d'avoir la clim' à la maison... Mais dés qu'on sort ne serait-ce que pour aller faire des courses... On a l'impression d'avoir le poids du monde pesant sur nous avec cette chaleur !

Elle se mit à rire.

-Heureusement que ce n'est pas tous les jours comme ça, et qu'il y a la mer...

Elle le regarda, surprise, quand il lui avoua que ses parents venait du Costa Rica.

-Oh, c'est vrai ? Ça a l'air d'être un beau pays, j'aimerais beaucoup le visiter ! Mais c'est très loin...

Elle eut un sourire un peu nostalgique à sa question.

-Moi... J'ai une tante qui habite ici, j'habite avec elle, en fait. Mes parents se sont dit que ça me ferait bien du bien de changer d'air, pour tourner la page.

Tu te dis que si tu avais été d’un pays chaud vers un pays froid, tu aurais aussi trouvé l’acclimatation pas simple. Tu ne t’imagines pas devoir porter des doudounes et des gants pour pouvoir échapper au froid. Tu te dis aussi que d’un autre côté, ça doit être bien des fois de pouvoir boire un bon chocolat chaud emmitouflé dans un plaid. A Bowen il fait rarement en dessous de quinze degrés, même en hiver, alors la neige est pour toi un mythe. Tu en as déjà vu en vrai, en vacances mais c’était il y a longtemps et avec le réchauffement climatique, tu n’imagines pas en voir à nouveau sans avoir à aller très loin. « Oui, c’est pas toujours simple les grosses chaleurs. » lui réponds-tu. Le temps en ce moment est le plus froid de l’année, pourtant il est tout de même possible de sortir dehors le soir sans mourir de froid, il suffit de mettre un petit pull. Sans l’océan tu te dis que le temps encore plus chaud et beaucoup plus dur à vivre alors que là, une fois ta journée terminée tu peux aller à la plage et te rafraîchir. Tu expliques à la jeune femme que tu es né ici mais que tes parents, comme le reste de ta famille, vient du Costa Rica. Elle t’explique qu’elle aimerait bien y aller un jour mais que ce n’est pas vraiment la destination la plus proche de l’Australie. « Oui…c’est très long en avion mais tellement différent d’ici ! » Il fait chaud comme en Australie mais à part ça les paysages ne sont pas comparables. Tu sens qu’avec ta question elle est moins joyeuse qu’avant, tu n’as pas envie de la rendre triste. Elle t’explique que ses parents l’ont envoyé ici, chez sa tante suite à un événement important. Tu ne sais pas trop si tu dois poser des questions dessus ou au contraire ignorer cette partie. Les interactions sociales c’est jamais simple avec toi. « Ça doit te changer au moins. » dis-tu, un peu mal à l’aise mais tu es habitué à ça. « Et…tu as réussi…à tourner la page ? » demandes-tu en te tortillant dans le sable, tortillant tes doigts pour te rassurer.

Manny avait plutôt l'air emballé par son pays d'origine, lui disant à quel point c'était différent. Elle n'en doutait pas. L'Australie était déjà plutôt typique en soit. Son climat, ses grands plages, et toute sa biodiversité endémique. Biodiversité qui faisait parfois très peur. La jeune femme avait mit un certain temps à s'habituer à la taille des insectes et arachnides du coin. Heureusement, elle savait prendre sur elle.

-Tu y as été souvent, au Costa Rica ?

La jeune femme acquiesça d'un petit signe de tête alors qu'il lui faisait remarquer que ça devait la changer. Le changement était radical, mais elle n'avait pas vécu ça comme quelque chose de désagréable.

-Tourner la page... Je crois que j'ai réussi. Enfin...

Elle haussa doucement les épaules.

-J'ai réussi à faire le deuil de ma carrière de ballerine. Je vis de mieux en mieux avec. Mais ma rupture a laissé quelques marques.

Elle secoua doucement la tête avant d'enfoncer ses pieds dans le sable.

-Désolée, je veux pas t'embêter avec tout ça.

Contrairement à elle, tu n’as pas le mal du pays. Tu aimes le Costa Rica mais tu es né ici, en Australie et tu y as toujours vécu. Même si tes parents parlent parfois de leur vie là-bas, quand ils étaient jeunes et qu’une partie de ta famille y vit, tu te sens bien plus australien. « De temps en temps, pour les fêtes, avec toute la famille. » réponds-tu lorsqu’elle te demande si tu y es allé souvent là-bas. Tu lui demandes ensuite si elle a réussi à tourner la page sans lui en demander davantage sur les raisons qui lui ont fait quitter la Russie. La demoiselle t’explique qu’elle a réussi, en parlant de sa carrière de ballerine. A présent elle doit réussir à tourner une nouvelle page et se remettre de la rupture dont elle te parle. Avant d’ajouter qu’elle ne veut pas t’embêter. Tu pourrais lui dire que tu comprends mais tu n’as jamais connu de rupture car tu n’as jamais été assez loin avec quelqu’un pour avoir une vraie relation, pourtant ce n’est pas l’envie qui te manque. « J’imagine que ça doit pas être simple quand on peut pas se plonger dans sa passion pour oublier…. Mais tu m’embêtes pas t’inquiète pas. » réponds-tu avec un sourire. Tu te dis que si tu ne pouvais plus faire de musique, tu serai bien triste alors tu imagines bien ce qu’elle peut ressentir avec la danse.

Annushka hocha la tête avec un petit sourire. Les fêtes familiales c'est sacré après tout.

-C'est sympa, de pouvoir réunir toute la famille.

La jeune femme était très "famille". Elle avait besoin de sentir ses proches prés d'elle, ou ses ami.e.s. Elle était une femme très fidèle, dans tous les domaines. Enfin, dans tous ceux auxquels on lui permettait d'accéder.

La brunette haussa doucement les épaules, un sourire mélancolique sur le visage. Effectivement sa situation était compliqué, mais ça ne servait à rien de se morfondre. Elle avait fini par passer cette étape. Alors elle hocha doucement la tête avec un sourire quand il lui dit qu'elle ne l'embêtait pas. Peut-être que c'était par politesse, peut-être que c'était honnête.

-Tu aimes nager ?

Vous semblez avoir tous deux un sens de la famille assez prononcé. Tu ne les vois pas souvent mais tu apprécies toujours l’effervescence des grands repas. Tu passes plus de temps à observer, à écouter, qu’à parler mais ça ne dérange personne. Au moins tu évites aussi les questions du type : et alors toujours pas de copine ? Tu n’as pas à mentir sur ton orientation pour le moment étant donné que tu n’as ni copain ni copine. Tu ne penses pas que cela arrivera tout de suite alors tu ne risques pas de présenter quelqu’un à tes parents ou au reste de ta famille avant longtemps. Vous changez un peu de sujet de conversation et tu lui expliques qu’elle ne te dérange pas, tu aimes bien l’entendre parler, même si le sujet n’est pas très joyeux. Tu sens qu’elle n’a pas envie de t’en dire plus car elle semble changer de sujet en te demandant si tu apprécies nager. « En vivant ici j’aime forcément nager...mais c’est pas ce que je préfère. Tu as déjà testé le surf ? » Tes mains tripotent le sable et ton regard fixe davantage les vagues que son regard. Ce n’est pas tout de suite que tu seras à l’aise.