(-18) tell them all i hoped would be impossible (charlie)

Pourquoi diable ne continuait-il pas ? Parce qu'il ne savait pas où s'arrêter, parce qu'il voudrait bien plus qu'un baiser, parce qu'il ne se voyait pas éviter le sujet avec Ariel, parce qu'il la protégeait de lui, aussi, un peu, au passage. Charlie était vexée. Et, avec toute honnêteté, Liam pouvait la comprendre. Il venait de la freiner dans ses ardeurs. L'envie, elle était tout de même encore là, grandissante, mais la raison qui se battait avec la tentation criait plus fort. Mais pour combien de temps, encore ? Elle ne dénota pas les prochaines avances du danseur, lui tournant le dos. Son ton était sec, froid, ne ressemblait en rien à la Charlie à laquelle Liam avait eu droit avant qu'il ne la freine. Il lâcha un lourd soupire trop audible en la regardant faire, frottait son front en se demandant comment se rattraper alors qu'en fait, il n'y avait rien d'autre qu'elle voulait, Charlie, qu'un second baiser. Elle repoussait le plat à mettre au four devant elle, Liam soupira à nouveau en le plaçant dans le four, selon les indications de la cheffe. Et, furtivement, il jeta un oeil à cette douce qui rangeait ses affaires. Épris d'une nouvelle pulsion, Liam attrapa ses mains. « Lâche ça », lui demanda-t-il en tentant de trouver son regard. « Tu me fais la tête ? » Il lui sourit, mais savait très bien que ça prendrait plus qu'un sourire charmeur pour qu'elle lui réponde. « Parle-moi, bordel. Mais me boude pas comme ça. » C'était insupportable. Déjà, il lui faisait du mal.

La fierté peut parfois nous faire des trucs moches. Je me serais entièrement écouté, j'aurais tout envoyé valser et je serais rentrée chez moi. Je me contente de lui répondre par des silences appuyés et en évitant son regard. Il me prend les mains et je n'essaie même pas de m'en dérober. Il voulait que je lui parle? Très bien. Je vais déverser ma colère.

Qu'est-ce que tu attends de moi? Qu'est-ce que tu attends de moi? Et "je ne sais pas" n'est pas une réponse acceptable. Cette fois j'affronte son regard, la tête haute. Furieuse de devoir contempler encore son visage, qui me met dans tous mes états. Est-ce que tu vas parler à mon frère oui ou non? Parce que si il ne le souhaite pas, je n'en dirais rien à Ariel. De toute façon je ne vois pas ce que j'aurais à y gagner, à part un conflit triangulaire. Si on est amené à se croiser, je l'ignorerais. D'ailleurs je ne comptais pas habiter chez mon frère éternellement. Liam n'aura pas à s'inquiéter de ça, également.

Je ne sais pas, c'était réellement la réponse qu'il avait envie de lui donner à la question de Charlie. Mais Liam ne pouvait pas de contenter de ça. D'abord, parce que la brune le lui avait demandé et qu'il l'avait déjà bien assez déçu comme ça. Mais aussi, parce qu'elle méritait plus qu'un je ne sais pas. Mais que voulait-il, réellement ? Il n'en savait rien, vraiment, il ne savait pas de ce que son demain serait composé, alors, comment se projeter avec elle, plus loin que quelques heures. Il soupirait alors qu'elle cherchait ses yeux. Son bleu s'était apaisé, moins tourmenté. Celui de Charlie, par conte, attendait des réponses à ses questions. « Je ne sais pas », commença-t-il en osant sourire faiblement, les yeux d'un petit chien mignon et sa gueule d'ange qui faisait tout le travail. « C'est vrai, je ne sais pas, Charlie. Je te l'ai déjà dit, je ne fais pas de plans, je me laisse guider selon mes envies. Je ne sais pas de quoi sera fait demain, mais ce soir, je veux être avec toi. Et ce, même si je refuse de t'embrasser à nouveau. » Il appuya sur la dernière phrase. « Ce n'est sans doute pas satisfaisant à tes yeux, je suis désolé, mais je ne peux rien te promettre. Et j'espère sincèrement que tu puisses me comprndre. » Elle demandait ensuite qu'il réponde à froid aux questions concernant Ariel. Il soupira à nouveau. « Il le faudrait », répondait-il avec raison. « À mon tour de poser les questions. Toi, qu'est-ce que tu attends de moi ? »

Il ne sait pas, je m'exaspère. Encore heureux qu'il développe la suite. Je dois l'accepter, Liam est aussi instable et inconstant que moi. Il y a de quoi m'effrayer, car cette relation risque d'être bien plus tourmentée que je ne l'aurais espéré. Aucun de nous ne faisons de plan.

J'imite sa réponse première, avec ce même sourire faible. Je ne sais pas. Maintenant qu'il m'ait retourné la question, je comprends à quel point il est difficile d'y répondre. J'ai juste envie de toi. Et toi entièrement. Sans barrière. Sans s'inquiéter de ce que pourrait penser Ariel. Il compte quand même lui parler. Peu importe les conséquences, je les assumerais. Pour une fois que je rencontre un mec ultra canon, drôle, qui ne veut pas me mettre dans une cage... j'ai le droit moi aussi, être heureuse. Si je suis heureuse comme ça, il devrait l'être aussi pour moi. Arrête de vouloir me protéger. dis-je en fronçant les sourcils.

Évidemment qu'il ne savait pas. Il n'arrivait pas à tout comprendre ce qui se passait, à bien assimiler. Il ne la comprenait pas, elle. D'une part, elle lui était apparue comme cette fille qui cherchait, au fond, la même chose que lui : pas d'attaches, pas de promesse, que du plaisir. Mais chaque fois qu'ils avaient conversé, il avait été obligé de le lui rappeler. Alors, que voulait-elle véritablement, Charlie ? Et ce soir, encore, il n'arrivait pas à la déchiffrer. Une minute elle lui faisait une thèse sur ce qu'elle refusait de faire au premier rendez-vous et l'autre elle acceptait de le suivre aveuglément jusqu'à son séjour. Mais elle finit quand même par répondre à son questionnement. Et ce qu'elle veut, c'est lui. Entièrement. Sans les barrières qu'il avait érigées entre eux. Il sourit, taquin, profitant de la situation pour la tourner à son avantage, sans aucune malice. « Il me semblait que tu ne couchais pas au premier rendez-vous... », laissa-t-il planer en passant ses bras autour de sa taille. « Tu me rends fou », murmurait-il en la regardant dans les yeux. « Tu me fais perdre tous mes moyens. » Il s'ouvrait à nouveau, lui donnait un accès privilégié à ce qu'il ressentait alors qu'en réalité, il n'en parlait pas vraiment. Il se contentait de le montrer, avec des gestes fermes, et de coucher. « J'ai envie de toi », vint-il chuchoter à son oreille. « Je ne cesse de voir l'image de ta petite culotte dans ma tête », ajoutait-il sur le même ton. Elle ne voulait plus qu'il la protège, madame serait servie. Liam agrippa sa taille plus fermement, la forçant à se plaquer contre lui. « Là, tout de suite, j'te ferais l'amour sur le plan de travail. Au diable les madeleines qui brulent dans le four. » Il laissa une main parcourir le corps de la belle pour venir se glisser sur la peau nue de sa jambe, remontant les vallées menant à son entrejambe. « Arrête-moi », lui demandait-il, mais il venait déjà frôler les bordures de la dentelle de sa lingerie.

Je prends mon air coupable et hausse les épaules. J'ai menti. Mon ton est bien plus provocateur que je ne l'aurais souhaité. C'était le but. Le rendre fou. M'avait-il pas fait subir la même chose, cinq minutes auparavant? Je desire entretenir notre feu naissant. Ce feu de deux amants, qui mettent en péril toutes les règles de la séduction.

Chacune des ses confessions me fait frisonner. Mon désir est brûlant, je ressens une forte chaleur au niveau de mon bas-ventre. Il est tout ce que j'aime chez un homme.

Indifférente à sa mise en garde, je hoche lentemenr la tête. Non, je ne le ferais pas. Je l'encourage à glisser ses doigts au bord de mon intimité. Dans un murmure inaudible, je gémis. Mes mains longent ses bras, puis ses épaules, sa nuque. Sur la pointe des pieds, je l'attire à mes lèvres.

Charlie lui avait alors menti. Il la regardait amuser. Évidemment qu'elle avait menti. Entre eux, un jeu de séduction et cette envie trop grande pour être contrôlée s'étaient installés. Silencieusement, ils connaissaient tous deux l'issue de cette soirée. Bien malheureusement, d'ailleurs, parce qu'elle témoignait de la faiblesse de Liam, incapable de se contrôler à lui résister. Il ne l'avait jamais fait, résister à ses envies. Il était plutôt du genre à se laisser porter par ces dernières qu'à les refouler. Mais pour une fois, il avait voulu faire bien. Mais le bien, ça ne lui allait pas. Sa main effleurait la douce peau de la brune, jouait avec la bordure de sa culotte, défiante. Il montrait encore un peu de résistance, mais en toute honnêteté, c'était bien plus pour la frustrer, à présent, que pour faire bien. Le bien, il l'avait dès lors oublié. Tant pis pour ça, il aviserait plus tard auprès d'Ariel. Ou pas, qui sait. Maintenant, il rêvait de son corps unit à celui de la pâtissière, de l'entendre gémir à ses côtés par le biais de ce qu'il provoquerait chez elle, de découvrir combien elle avait réellement envie de lui. Elle refusa d'ailleurs de l'arrêter, Liam affichait un sourire malin sur les lèvres, tout de même satisfait. Et sa belle guidait la danse d'un nouveau baiser. Elle avait tellement plus de douceur de lui, plus de calme, Liam ne pouvait en rester là, il profita de ces douces secondes avant d'augmenter la cadence de leur échange, l'embrassant avec plus d'ardeur, mêlant sa langue à celle de Charlie alors que sa main qui jouait près de sa petite culotte avait agrippé le tissu de la lingerie et la tenait fermement juste avant de la lâcher pour mieux presser le corps de la jeune femme contre lui. Ses mains vinrent donc agripper avec poigne les fesses de Charlie alors qu'il mordait ses lèvres, agressait sa bouche. Il l'a poussa contre ledit plan de travail, parcourait son corps avec urgence jusqu'à la retrouver, cette petite culotte qui lui faisait tant d'effet. Elle était encore en place, intacte, mais il y glissa un doigt qu'il frôla contre la partie sensible de son intimité et contre ses lèvres du haut, il murmura : « je suis sérieux. Arrête-moi, si j'vais trop loin, si t'as plus envie. » Il savait que son désir était trop grand, trop fort, il avait envie d'elle, elle faisait ressortir l'animal qu'il avait en lui. Il lui aurait retiré sa culotte là, maintenant, il aurait fait pénétrer son membre dont l'excitation était évidente en elle sans attendre, mais ça n'était pas lui. C'est ce qu'elle faisait ressortir chez lui, l'urgence. Il prenait alors son temps pour mieux la consumer, caressant du bout des doigts son intimité attisée par son désir et finit par insérer son doigt baladeur en elle, ses lèvres retrouvant celles de Charlie pour mieux la sentir gémir contre lui.

Je me languissais de ce moment depuis longtemps. Depuis l'instant où j'ai vu, cette gueule d'ange dans le couloir. Il n'y avait plus de mots virtuels, jetés en l'air. Je l'avais lui, face à face. Il est bien plus encore attirant que le Liam mystérieux sur ses photos. Il a ce, je ne sais quoi qui me fait vibrer. Nous nous embrassons plus vite, plus fort. Lui, les mains sur moi. Moi, l'enlaçant à son cou. Il se joue de moi jusqu'au bout, me fait encore languir. Je suis adossée sur le plan de travail, tremblante de désir. Il me pose encore ce dilemme de l'arrêter ou non. Je finis par me demander qui il protège? Moi... ou lui?

Tu veux me résister? C'est ce que tu veux? Je lui détache le bouton de son pantalon et lui baisse la fermeture. Je ne le touche pas, je ne m'approche pas plus de lui. L'unique mouvement que j'exécute est un baiser langoureux, sans le quitter des yeux. Résiste-moi, si c'est ce que tu veux. Je soulève le pan de ma robe, lui laissant découvrir un court instant mon dessous d'un rouge cerise. Puis je l'enlève, la jetant je-ne-sais où, plus loin vers le sol. Je plante mon regard dans le sien, d'un air de défi. Mes mains sont agrippées au pan de ma robe, le laissant découvrir le bas de mon corps. Tu veux vérifier si j'en ai envie?

Sa peau était chaude comme de la braise, c'était définitivement la faute de la pâtissière. Elle était belle, irrésistible, elle appelait au pêcher. En elle, il avait inséré un doigt, prudent, espérant lui arracher quelques soupirs contre lui. Mais Charlie tiquait sur ses nouveaux avertissements, ceux qui étaient là, finalement, que pour lui donner bonne conscience. Parce qu'à s'écouter, ils en seraient déjà à leur deuxième tour. Le premier aurait été dans le couloir de leur immeuble, rien de moins. Elle se jouait de lui à son tour. Ses lèvres disaient quelque chose, mais son corps parlait une autre langue. Elle prononçait sa question d'un ton provocateur, détachant en même temps la braguette de son pantalon. « Je dois te résister », laissait-il planer d'un air moqueur. Mais entre eux, c'était déjà trop tard. Et son excitation masculine, elle, disait le contraire, cherchait à s'enfuir par la fente qu'avait laissé s'installer les avances de Charlie. Elle se montrait alors plus désireuse, plus fiévreuse. D'abord de son baiser, mais aussi par l'audace qu'elle avait eue de retirer sa culotte et de lui donner un accès à son intime déesse. Elle l'aguichait, le provoquait. Et Liam ne pouvait dire qu'il n'aimait pas le jeu qu'elle jouait. « Laisse-moi vérifier, oui », soufflait-il en s'avançant près d'elle, dangereusement. Plutôt que d'y glisser un doigt, cette fois, c'est sa bouche qu'il laissa retrouver son intimité. Il déposait un baiser juste là, sur ses lèvres du bas, jetant un coup d'oeil furtif aux réactions de sa belle. Et d'un geste vif, il remonta sa robe pour lui donner plus d'espace, la força à écarter les jambes. À ses genoux, à la hauteur de son antre de désir, il venait lécher l'entrée de son intimité en la regardant lutter pour ne pas fermer les yeux. Et ses mains venaient, elles, lui faire de la place pour finalement y insérer sa langue plus loin, la couvrant de baisers aussi sensuels qu'il avait pu donner à sa bouche. Elle avait envie de lui, ça en était la confirmation. Mais, entre vous et moi, il n'en avait pas eu besoin, de confirmation, il n'avait eu qu'à analyser son regard pour comprendre qu'en réalité, lui aussi, il l'avait ensorcelé.

Comment les choses ont pu déraper aussi vite? Cette attirance pour lui a été trop forte, je ne peux que l'expliquer ainsi.

Le voir agrippé à mes hanches, sentir sa bouche au plus profond de moi, est tellement innatendu. Liam je geins. Mon cœur s'emballe, plus fort, plus vite. C'est si... bon. Je me pince les lèvres. Mon corps tout entier s'enflamme. Je peine à contenir toutes les sensations qu'il me procure. La tête penchée en arrière, je ferme les yeux d'extase. Tétanisée, je ne contrôle plus la situation. J'ose baisser mon regard, tout en lui carressant ses cheveux avec douceur. Une fois encore, sa langue me fait frémir. Je me tors de plaisir. S'il-te-plait... ma voix est implorante. Totalement sous son emprise, j'ai les genoux tremblantes.

À ma grande surprise, je ne maîtrise plus ce jeu. Je sais juste que j'ai envie de lui. Tout entier. En moi.

Sa bouche appelait au crime. Et son intime partie aussi. Liam augmentait la cadence de ses baisers jusqu'à l'entendre gémir son nom, exactement comme il l'avait prédit. Il ne put s'empêcher de sourire contre Charlie, sa langue qui, elle, ne cessait pas d'allumer le feu des envies de la brune qui peinait à tenir debout, jambes tremblotantes. Il sentait les mains de la pâtissière venir caresser ses cheveux, au travers de ses soupirs. Et, à nouveau, la voix de Charlie vint feutrer la pièce, l'implorant. Mais de quoi, exactement ? De poursuivre ses douces caresses ? De s'attaquer à sa poitrine qui jalousait sa déesse ? De lui arracher ses vêtements et de mettre fin à ses supplices ? De la faire hurler jusqu'à tomber d'épuisement ? Peut-être que c'était, au fond, un peu de tout ça à la fois. Mais il ne fallut pas plus de ses mots pour motiver Liam à redoubler d'ardeur, sentant tout l'antre de la belle se crisper contre sa langue, sentant son intimité se gorger de désir, sentant son érection féminine prendre toute la place, lui qui titillait cette partie de son anatomie, ses coups de langue habiles se posant contre le clitoris de la brune. Et quand il la sentit au bord du gouffre, il remonta trouver ses lèvres, lui faire goûter son plaisir, pressant son corps contre celui de Charlie pour lui faire sentir son propre plaisir qui grondait. Il laissait ses mains relever complètement cette petite robe bleue qu'elle portait à merveille, la jetant au sol, admirant son corps qui était sans doute plus beau une fois déparé de ces barrières textiles inutiles. Charlie se laissait dominer, comme tétaniser devant les sensations qu'il lui procurait. Et Liam, triomphant, souriait sans s'arrêter, embrassant à présent la poitrine rebondie de sa douce. L'envie était trop forte, son pantalon se faisait trop petit pour la contenir. En un geste vif, il laissa les vêtements glisser contre ses jambes, venir se poser à ses chevilles, libérant son excitation brandie en la direction de la brune. « Je ne te dirai jamais assez comme tu es belle », lui murmura-t-il le temps de se pencher pour récupérer un préservatif dans son porte-feuille caché dans la poche arrière de son pantalon. Préservatif qu'il enfila sans attendre, agrippant une jambe de Charlie pour la remonter vers lui et s'assurer plus de faciliter pour s'insérer en elle. Le bout de son membre caressait l'intimité de la belle, mais ne franchissait pas son entrée. Il cherchait dans son regard une approbation.

Mieux ne vaut pas deviner où il a appris à connaître les secrets du plaisir de la femme. Peu importe. Cette pensée me traverse l'esprit et s'envole aussitôt. Je suis sur le bord de hurler, de le repousser même, tellement que mon plaisir ne prend fin. Je l'implore, le souffle coupée, il redouble d'effort et c'est ce moment où un feu d'artifice explose en moi. Il vient retrouver ma bouche et je dois bien avouer que je suis soulagée de pouvoir reprendre contenance. Je lui mord sa lèvre inférieure, alors qu'il contrebalance le poids de son corps sur moi. Tout va très vite. Il me déshabille et à mon tour je désire lui enlever sa chemise. Je prend trop de temps à lui enlever ses premiers boutons alors j'arrache les derniers. Je t'achèterais une nouvelle chemise. J'adore sentir le parfum de sa peau. Totalement nue, il porte son regard sur mon corps. Il me complimente. Je cache alors mon visage au creux de son épaule. Pour la première fois depuis des siècles, je rougis. J'entends qu'il déchire le contenant d'un préservatif. Je recule mais il vient à moi, écartant ma jambe pour se frotter à mon intimité. Notre regard se croise. Je suis sûre qu'il lit en moi comme un livre ouvert. Mes mains l'aggripent pour qu'il senfonce en moi. Oui, là je murmure, de nouveau le souffle coupé.

Il s'en fichait, de cette chemise et ds boutons qui venaient de voler en éclat au sol. C'était superflu. Cependant, elle, belle Charlie et son attitude sauvage, ça avait attisé le feu de son excitation davantage. Ça lui devenait insupportable, ça pressait, urgeait contre son pantalon duquel il se débarrassa assez rapidement et une fois le préservatif récupérer dans ce dernier, il envoyant les vêtements balader les repoussant de ses chevilles. Oui, là, qu'elle implorait. Liam souriait, prenant un malin plaisir à la titiller davantage, à caresser du bout de son membre l'intimité de la belle. Dans cette toute petite phrase de simplement deux mots, il y avait tant à analyser. Là, comme maintenant. Là, comme à l'intérieur d'elle. Et que ce soit le lieu ou le moment que la pâtissière avait quémandé, Liam brisa la dernière barrière qu'il s'était lui-même érigée, laissant son érection la pénétrer en guettant la réaction de la brune. Et il enchaînait, alors, le premier coup de reins. Il n'était pas doté d'une douceur infinie, Liam, il n'était pas mélo romantique dans ses ébats. Il lui arrivait d'être romantique par moment, en offrant une fleur ou en proposant une balade sur la plage, c'était même ce qu'il préférait, mais lorsque le feu des envies l'envoutait, il n'était pas vanille. Ses doigts s'enfonçaient dans la peau de la cuisse de Charlie qu'il avait attirée vers lui pour leur permettre plus de facilité à l'amour debout. Mais au second coup de bassin, cette fois, il plongea sa bouche dans la nuque de la belle, refit le trajet jusqu'à sa poitrine pour venir emprisonner l'un de ses seins entre ses lèvres et sa langue. Et ainsi, il augmenta la cadence de ses mouvements, rythme plus rapide, plus vif, alors que contre la peau de Charlie il gémissait déjà de bonheur.

Je tremble, le supplie, appelle son nom, pour qu'il vienne à moi. Ma tête enfouie contre son épaule, je sens son eau de Cologne qui restera ancré sur ma peau. Je sens aussi contre moi son sourire satisfait car il me fait tourner la tête. Lorsque son érection pousse contre moi, j'inspire brusquement. De plaisir, je lève les yeux au ciel. Une chaleur m'envahit le bas ventre. Cette chaleur s'intensifie au rythme de ses coups de reins. J'adore sentir ses mains pressées contre mes cuisses. J'adore sentir sa poigne sur ma poitrine. J'adore... tout. Ses vas-et-viens me rendent dingue, je gémis. Un bon nombre de fois. Je commence à avoir le souffle saccadée. Quand les coups sont plus forts, ma respiration se coupe, me laissant sans voix. Je ne sais combien de temps s'est écoulé, mais je commence à ressentir l'inconfort dans cette position. Alors j'abaisse de force ma jambe pour l'emprisonner d'un baiser fougueux puis le repousser par son torse. Je lève les yeux vers lui, provocatrice, tout en l'attirant jusqu'au canapé. D'un geste brusque, j'impose qu'il s'assoit. Lentement, avec ce même regard posé sur lui, je viens sur lui. Moi aussi, j'aime l'amour sauvage. Il n'y a pas de dominée ou de dominant. Juste deux corps qui se mêlent passionnément. Je ne le laisse pas rentrer tout de suite en moi. Tout en me frottant à lui, je le laisse languir. Un sourire triomphant s'élargit au coin de mes lèvres.

La situation se retourna sans qu'il ait pu s'y attendre, Charlie rompait leur étreinte de force. Amusé, Liam arquait un sourcil aux aguets de sa prochaine attaque. Parce que tous deux n'étaient pas près d'en rester là, sur leur faim. Il voulait l'entendre gémir son nom si fort que les poils de son corps se hérisseraient, il voulait la voir prendre plaisir, en demander encore, il voulait la sentir délivrer son ultime plaisir autour de son membre durci pour elle. Il voulait la faire sienne, ce soir du moins, et s'abreuver à ses lèvres. Il la voulait elle, encore, être en elle jusqu'à la fin de la nuit. Fermement, Charlie le guida vers le canapé où elle lui ordonna presque de s'y assoir. Malin, Liam regardait la scène avec l'excitation dans les yeux. Elle ondulait son corps pour le superposer au-dessus du sien, il léchait ses lèvres avec envie alors qu'elle le faisait languir, lui rendant très certainement la monnaie de sa pièce. « Charlie... » soupira-t-il dans un murmure, le regard joueur. Il était bien plus fort qu'elle, à ce jeu. Et de ce fait, il agrippa la taille fine de la belle pour la forcer à le laisser la pénétrer de nouveau, guidant ses mouvements de ses grandes mains entourées toujours autour d'elle. Il penchait la tête vers l'arrière, contre l'accotement du canapé, sourire triomphant aux lèvres, halètement qui s'y laissait parfois s'échapper. « C'est bon », confia-t-il en mordant dans leur plaisir, mêlant ses coups de reins aux mouvements de la brune. « Tu es bonne », fit-il d'un oeil moqueur. Vulgaire, oui, ce l'était. Mais il n'y avait aucune autre façon de lui faire comprendre qu'elle le rendait fou, qu'elle lui procurait tellement de plaisir qu'il pourrait succomber à l'orgasme, là, maintenant. Mais non, pas tout de suite. Il lui lança un regard espiègle avant de la dominer de nouveau, pivotant leurs corps sur le canapé, se retrouvant maintenant au-dessus d'elle, belle Charlie allongée sous lui. Il la dominait de toute sa stature, chérissait le moment où elle succomberait à l'extase. Il voulait sentir les ongles de Charlie s'enfoncer dans son dos. Il voulait l'entendre se délecter de leur échange.