Invité | Sujet: Re: i get the feeling that you'll never need me again (pippa) Jeu 8 Juil 2021 - 13:52 | |
| Ce baiser, c’était de l’instinct pur, c’était vital presque. Ce baiser répondait à une pulsion profonde et insoutenable. C’était comme si goûter sa langue, là, tout de suite, était un besoin primitif, avec un goût d’interdit en prime. C’était si bon. Juliann se fondit dans l’étreinte avec une passion qui faisait écho à la mienne. Elle me ravageait le ventre, me réduisait à mon seul désir. Je ne quittai sa bouche que pour reprendre mon souffle et entendre Juliann me dire qu’il avait envie de moi manqua me le couper à nouveau. Il aurait pu ne rien dire, son regard de braise parlant pour lui, mais c’était terriblement excitant d’entendre ces mots-là sortir de sa bouche. Sans réfléchir d’avantage, je capturais ses lèvres à nouveau, mon corps se collant instinctivement au sien. — Chez moi ? proposai-je. Nous n’étions pas loin de mon appartement, et avant même d’attendre la répondre de Juliann, je l’entrainai avec moi. Quelques minutes plus tard, la porte de l’ascenseur de mon immeuble s’ouvrit sur mon étage. Mes lèvres n’avaient que peu quitté celles de mon meilleur ami, j’avançai à reculons jusqu’à buter contre ma porte, l’embrassant avec la même passion. — Attends…, soufflai-je entre deux baisers alors que, d’une main, je cherchai mes clefs dans mon sac, attends, j’arrive pas à… Je me mis à rire contre ses lèvres, puis quittai sa bouche un instant pour me pencher sur mon sac, trouvant plus vite mes clef ainsi. Je me tournai et déverrouillai ma porte à la hâte, faisant aussitôt volte-face pour attirer Juliann à l’intérieur de mon appartement, tirant sur le col de son t-shirt. Ma bouche trouva à nouveau la sienne tandis que mes bras entouraient ses épaules, puis posant à plat mes paumes sur son torse, je le repoussai contre la porte d’entrée juste fermée. Un sourire malicieux barra mon visage alors que je détaillai Juliann lentement. Pourrais-je un jour cesser d’avoir envie de lui ? Cela me semblait impossible aujourd’hui. Je vins me placer à genoux devant lui, mes mains s’activant à défaire les boutons de ses jeans, puis j’ancrai mon regard dans le sien, avant de libérer son sexe déjà fièrement dressé et de le prendre dans ma bouche.
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