#57 come a little closer ⤅ alyss

come a little closer

Terminant sa clope qu’il jeta négligemment à terre, Viktor parcourut les quelques mètres restants qui le séparait de l’appartement d’Alyss. Ils avaient prévu une après-midi tranquille, où il poserait devant l’objectif de son appareil photo comme il l’avait déjà fait, suivi d’une séance tatouage, la belle rousse ayant finalisé le dessin qu’il lui avait commandé pour un nouveau tattoo. Il sonna à la porte d’entrée, arrivé au numéro cinquante-sept, arborant son habituel sourire ravageur et un brin insolent. « Hey babe. » la salua-t-il avec décontraction lorsqu’elle vint lui ouvrir et l’invita à entrer. Il avait revêtu une simple chemise bleu clair pour l’occasion du shooting, et il était surtout prêt à l’enlever. Il appréciait beaucoup passer du temps avec la jeune femme, non seulement parce qu’ils étaient amis et qu’elle était sa tatoueuse préférée, mais également parce qu’il n’était pas rare que les moments passés ensemble se terminent dans une position horizontale. Ou verticale, selon les envies charnelles du moment. « Il est génial le dessin, t’as super bien retravaillé ça. » la complimenta le blond en faisant référence à ce qu’il lui avait envoyé comme idées pour son prochain tatouage en arpentant la pièce. « Du coup, t’as besoin de quelque chose de particulier pour le shooting ? » demanda-t-il en se tournant vers elle, sourire en coin aux lèvres, éclairant ses traits rebelles. Il ne s’y connaissait pas le moins du monde en photographie, il postait juste les résultats sur son profil Instagram, il laissait donc Alyss lui donner ses indications en matière de ce qu’elle voulait comme ambiance et positions.

Aujourd'hui tu avais rendez vous avec Viktor, un client habituel. Tu n'avais pas besoin de lui expliquer quoi faire pour prendre soin de son tatouage à chaque fois que tu lui en faisais un en voyant tous ces tatouages. Tu avais terminé de lui dessiner son dernier tatouage en date. Tu n'avais pas rendez vous à ton salon mais chez toi. C'était bien la première fois que tu tatouais un client chez toi. Tu avais pris le nécessaire dans ton salon et tu avais ramené le tout chez toi. En plus de tatouer le jeune homme, tu l'avais déjà photographié. Et il n'était pas rare que vous vous retrouviez sous les couvertures. Tu faisais beaucoup de nus, te prenant aussi toi-même en photo. Tu venais à peine de tout préparer qu'on sonna à ta porte. Tu l'ouvris et vis le beau blond. Il était à l'heure. Tu lui souris. "Hey beau gosse. Tu te decala ensuite pour le laisser entrer. Une fois le jeune homme à l'intérieur de ton appartement, tu fermas la porte derrière toi. Viktor te complimenta sur le dessin que tu avais terminé. "Oh arrête je vais rougir. Je n'ai jamais vraiment pris de cours de dessin. Mais du moment que mes tatouages plaisent c'est le principal." Le jeune homme parla ensuite du shooting photo. Si tu avais besoin de quelque chose en particulier. "Pas pour le moment non. Tu veux commencer par le shooting avant la séance tatouage ? Si tu préfères le shooting avant tu peux rester en chemise et te placer à côté de la fenêtre ? Prend une pause naturelle pour débuter."

Viktor tourna un regard joueur vers la rouquine, la gratifiant d’un sourire en coin craquant et un brin séducteur. « Oh, mais j’aime te faire rougir. » souffla-t-il, exagérant exprès le côté charmeur. Alyss et lui se connaissaient bien, et ils étaient assez complices que pour qu’il use d’un peu de taquinerie, même s’il était vrai qu’il aimait quand leurs rencontres se terminaient dans un lit. Ou ailleurs que dans un lit, d’ailleurs. « Ils sont nickel, fais pas ta modeste. La preuve, je suis ton client le plus fidèle. » sourit le blond. En effet, la jeune femme était l’unique tatoueuse chez qui il allait, sauf en de très rares exceptions. Mais il lui faisait totalement confiance pour les pièces les plus délicates et il aimait son style, il n’avait aucun mal à reconnaître son talent. « C’est toi qui décides, boss ! » fit-il avec un haussement d’épaules, sourire amusé aux lèvres, avant de hocher la tête à ses instructions. Une fois à la fenêtre, il se tourna vers l’objectif, prenant un air naturel comme le lui avait demandé la jolie rousse, ce qui pour lui, signifiait regard de prédateur et sourire en coin insolent. Il exécutait volontiers ses demandes, après tout, c’était elle l’artiste. Et il avait toujours été très content du résultat de ces shootings, qui, il fallait le reconnaître, lui flattaient agréablement l’ego. Il ne doutait déjà pas de son attrait physique en temps normal, mais les clichés d’Alyss rendaient son sex-appeal encore plus puissant, selon lui, et il aimait les poster sur les réseaux.