| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| holding me closer 'til our eyes meet -r. | |
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Auteur | Message |
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Tiffany Sawyer MESSAGE : 8093 ICI DEPUIS : 01/04/2013 COMPTES : Maxwell, le coeur d'artichaut CRÉDITS : whovian
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| Sujet: holding me closer 'til our eyes meet -r. Mar 19 Jan 2016 - 1:26 | |
| La nuit avait été longue, la journée d'hier aussi. Tu n'avais pas pu te concentrer, chaque fois tu essayais de prendre un instant pour réfléchir, tu revoyais ce mystérieux jeune homme et son sourire. Tu ne comprenais toujours pas pourquoi il t'était tombé dessus. Tu savais très bien que ce n'était pas pour toi, ce n'était jamais pour toi. C'était une leçon que tu avais fini par apprendre, parce qu'aucun jeune homme n'était vraiment intéressé par toi, sauf ceux qui sont comme toi. Et lui ne l'était pas. Lui c'était un peu comme le retour de Milo. Et vu que ce que tu avais vécu avec Milo, les bons moments ne surpassaient pas ce qu'il avait pu se passer. Même si au fond de toi, tu savais que c'était faux. Et que si jamais demain il revenait en rampant vers toi, tu ne pourrais pas y résister. D'ailleurs, n'importe quel homme qui reviendrait vers toi aurait ta bénédiction pour te briser à nouveau le cœur. Mais ce n'était pas le moment de te pencher sur ça. Ta vie sentimentale était un si grand désastre qu'il ne fallait pas te mettre à penser à ça. Alors comme promis, tu étais devant l'appartement de Levi, à 10h tapante. Et lui aussi était déjà là, à attendre. Tu étais surprise de voir qu'il avait tenu parole. Au pire des cas, tu aurais pu passer dans le coin et faire comme si de rien s'il ne s'était pas présenté. Mais maintenant qu'il était là, tu n'allais pas pouvoir faire demi-tour en sachant qu'il t'avait vu. Il t'adressas un signe de la main, et tu t'approchas de lui pour lui faire la bise, comme il te l'avait fait la veille. Bien que tu attendis qu'il se baisse parce que tu étais trop petite pour attendre son visage. « Je t'ai pris un café, je ne savais pas si vous en aviez pris un et j'aime bien commencer avec un café ! » Tu lui tendis le gobelet, avant de lui sourire. « J'espère que vous avez de bonnes chaussures parce qu'on va pas arrêter, Bowen a l'air petit mais en vrai c'est immense. » Tu pris une gorgée de ton café avant de te mettre en marche. Tu ne savais pas trop par où commencer parce que le centre-ville allait dans tous les sens et le but n'était pas de revenir tout le temps sur vos pas. « En fait je réalise qu'on devrait peut-être se tutoyer parce que sinon ça va me faire bizarre à la longue, enfin, si ça vous va ? » __________________________Laisse-moi te dessiner dans un désert, le désert de mon coeur ©️crack in time |
| | | Invité | Sujet: Re: holding me closer 'til our eyes meet -r. Mar 19 Jan 2016 - 2:32 | |
| Tu n'avais presque pas fermé l’œil de la nuit. Tu pensais sans arrêt à Lily-Anaëlle, à cette mission dont tu étais chargé, te rendant compte qu'il était maintenant trop tard pour faire demi-tour. T'étais maintenant entièrement engagé dans cette folle aventure, et il t'était impossible de retourner en arrière. Ça pouvait paraître fou, mais tu flippais complètement à l'idée de la revoir. Toi, l'homme à l'assurance et à la motivation sans failles, tu commençais à te demander si tu avais la force et le mental nécessaires pour en venir à bout de ton objectif. Il fallait vite que tu te reprennes, parce-qu'il était hors de question que tu abandonnes aussi vite, alors que les choses se déroulaient jusque là, à merveille. Abandonner, c'était une preuve de lâcheté. Et tu refusais d'être assimilé à un lâche. Parce-que c'était certainement la pire faiblesse qu'un homme puisse avoir d'après toi. Tu avais longuement réfléchi cette nuit, planifiant à l'avance ce que tu ferais pour te rapprocher toujours plus de la jeune brune, toujours sans éveiller ses soupçons. Il allait falloir que tu uses d'une discrétion hors paire. Mais ça, c'était ton domaine, tu savais y faire. Ce fut donc à 10h piles que tu te présentas au bas de ton immeuble, attendant l'arrivée imminente de la jolie brune qui s'apprêtait à être ta guide pour la journée. Cette dernière ne tarda d'ailleurs pas à faire son apparition, s'avançant vers toi avant de te saluer en te faisant la bise. « Je t'ai pris un café, je ne savais pas si vous en aviez pris un et j'aime bien commencer avec un café ! » Tu lui répondis par un sourire reconnaissant, te saisissant du gobelet en question. « Merci beaucoup, j'en ai déjà bu un, mais un autre ne me fera pas de mal ! » T'exclamas-tu, en buvant une gorgée de la boisson chaude. « J'espère que vous avez de bonnes chaussures parce qu'on va pas arrêter, Bowen a l'air petit mais en vrai c'est immense. » Tu sentais l'engouement dans sa voix, et tu étais ravi qu'elle prenne son rôle de guide à cœur. « Ça devrait aller. J'ai l'habitude de marcher. » En effet, t'avais toujours aimé l'exploration de terres inconnues, quitte à te perdre, tu adorais fouiller les coins les plus reculés des endroits où tu mettais les pieds. « En fait je réalise qu'on devrait peut-être se tutoyer parce que sinon ça va me faire bizarre à la longue, enfin, si ça vous va ? » Tu acquiesças, ce sourire toujours figé sur tes lèvres. « Bien sûr, on aurait même du le faire depuis le début. » Tu suivis alors les pas de Lily-Anaëlle, pressé de découvrir Bowen sous un autre angle, mais surtout pressé de te rapprocher de la jeune femme. « Alors, tu t'improvises souvent guide pour les paumés du coin ? » Lui demandas-tu, sur le ton de l'humour, continuant à déambuler dans les jolies rues australiennes. |
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| Sujet: Re: holding me closer 'til our eyes meet -r. Jeu 21 Jan 2016 - 21:54 | |
| Et voilà, maintenant que tu te tenais face à lui, tu sentais revenir toute l'intimidation que tu avais pu éprouver hier en buvant un café. Tu ne savais pas trop comment tu pouvais gérer cette situation en sachant qu'aujourd'hui vous alliez passer au moins une bonne heure si ce n'est plus. De plus tu ne savais pas trop quoi lui dire s'il y avait des blancs, après tout ce n'était que votre deuxième rendez-vous. Hé oui, tu parlais de rendez-vous parce que tu ne pouvais t'empêcher de t'imaginer des choses. Tu avais beau essayer de le faire, tu étais incapable de faire autrement. Tu ne pouvais pas vivre sans te faire de films, quitte à être déçue autant rêver avant. De toute façon la déception laisserait le même goût amer dans ta vie. Et puis c'était lui qui était venu vers toi, lui qui avait insisté pour prendre ta peinture et tu payer un café. Tu ne connaissais pas ses intentions envers toi, mais il était clair qu'il en avait après toi. Cependant tu ne poussais pas assez loin ton imagination parce que tu étais bien loin de la vérité. Il te remercia pour le café et approuva ton idée en ajoutant que ça aurait pu être fait depuis le début, mais ta timidité t'avait poussé à être formelle. Tu aurais aimé être le genre de personne qui passe tu vouvoiement au tutoiement en un claquement de doigt sans avoir à le demander. Mais tu devais te résoudre au fait que ça ne serait jamais ton cas. Tu ne pu retenir un sourire à sa remarque. « Honnêtement, vu toutes les fois où je me suis improvisée guide touristique, je pense que j'aurais pu en faire mon métier ! » Tu marquas une pause, le temps de prendre une gorgée de ton précieux café. « A vrai dire j'aime tellement cette ville que c'est un plaisir pour moi de la faire découvrir ! Et en même temps qui d'autres qu'une vraie et pure Bowenienne pour te montrer les recoins les plus cools ? » Tu ne te privas pas de lui faire un clin d'oeil. Tu te sentais tellement fière de toi sur le moment que tu ne pouvais cacher plus longtemps ta joie. Cela devait faire cinq bonnes minutes que vous marchiez côte à côte et vous arriviez déjà à la première étape de la visite. « Nous voici sur la place de la ville où comme on aime le dire : le coeur de Bowen ! Pour faire simple, d'un point de vue géographique, la ville est un cercle. Enfin ce qui en approche le plus d'un cercle parce qu'il n'est pas parfait et qu'avec les années et les constructions, il s'est quelque peu déformé. Mais sur les premières bâtisses, les rues de la ville mènent quasiment toutes ici. » Tu étais inarrêtable, c'était bien la preuve que tu prenais ton rôle bien à coeur. « Donc si tu venais à te perdre dans ce secteur de la ville, à force de tourner normalement tu devrais toujours revenir ici ! C'est fou, non ? » __________________________Laisse-moi te dessiner dans un désert, le désert de mon coeur ©️crack in time |
| | | Invité | Sujet: Re: holding me closer 'til our eyes meet -r. Sam 23 Jan 2016 - 19:16 | |
| Tu t'étais comme préparé pour "affronter" cette journée. Le problème n'était pas en soi Lily-Anaëlle, le problème venait surtout de toi. Tu avais peur de développer une sorte d'attachement pour elle, ou tout autre sentiment absolument inapproprié pour quelqu'un qui se trouvait dans ta situation. On te demandait d'être cet homme à la fois impassible et dénué de toute sensibilité, ce véritable robot sans émotions qui agissait simplement par ce qu'on lui demandait d'agir de la sorte. Sauf que tu devais t'immiscer dans la vie de la jolie brune, d'une manière ou d'une autre, alors il était clair que tu devais faire preuve d'un minimum de sympathie envers elle, ton but étant d'éviter qu'elle se barre en courant à la moindre approche. Tu devais trouver le juste milieu et te faire passer pour le plus commun des mortels. C'était aussi simple que ça. Enfin, c'était une façon de parler. Parce-qu'en réalité, tu n'avais pas connu une situation aussi compliquée de toute ta maigre existence. Tu avais choisi cette vie, il fallait que l'assumes. « Honnêtement, vu toutes les fois où je me suis improvisée guide touristique, je pense que j'aurais pu en faire mon métier ! » Tu souris à ses paroles, en profitant pour boire une gorgée de ton café. « C'est que tu es douée pour faire ça aussi ! Et sinon, c'est quoi ta vraie profession ? » Lui demandas-tu, en relançant la conversation. « A vrai dire j'aime tellement cette ville que c'est un plaisir pour moi de la faire découvrir ! Et en même temps qui d'autres qu'une vraie et pure Bowenienne pour te montrer les recoins les plus cools ? » Tu acquiesças à ses paroles, avant de répondre avec autant d'engouement qu'elle. « C'est pas faux ! Je remercie le destin de m'avoir amené sur tes pas parce-que j'aurais pas pu rêvé mieux comme guide. » Tu lui adressas un clin d'oeil malicieux, continuant à marcher à ses côtés. Tu parlais du destin... C'était ironique sachant que tu étais sur ses traces depuis ton arrivée. « Nous voici sur la place de la ville où comme on aime le dire : le coeur de Bowen ! Pour faire simple, d'un point de vue géographique, la ville est un cercle. Enfin ce qui en approche le plus d'un cercle parce qu'il n'est pas parfait et qu'avec les années et les constructions, il s'est quelque peu déformé. Mais sur les premières bâtisses, les rues de la ville mènent quasiment toutes ici. » Tu laissas tes yeux balayer les alentours, presque en panorama de 360° pour te rendre bien compte de ce qu'elle te disait. « Donc si tu venais à te perdre dans ce secteur de la ville, à force de tourner normalement tu devrais toujours revenir ici ! C'est fou, non ? » Tu reposas alors ton regard sur la jolie brune, le sourire aux lèvres. « Je ne m'étais vraiment pas rendu compte de ça, et c'est bon à savoir. Merci du tuyau. » Conclus-tu, avant de reprendre la marche pour visiter un autre recoin. « Donc tu m'as dit que tu étais à Bowen depuis toujours, ta famille vit ici avec toi ? » Rétorquas-tu, conscient que tu allais toucher un point sensible dans la vie de la jeune femme. Et pour être tout à fait franc, c'était ton but. |
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Tiffany Sawyer MESSAGE : 8093 ICI DEPUIS : 01/04/2013 COMPTES : Maxwell, le coeur d'artichaut CRÉDITS : whovian
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| Sujet: Re: holding me closer 'til our eyes meet -r. Mer 27 Jan 2016 - 16:51 | |
| La balade vous avez emmené au cœur de la ville, la place centrale de Bowen, où tu lui avais expliqué pas mal de choses. Peut-être inutile mais lui semblait content de l'apprendre. Sur votre lancée, vous continuez vers la plage. Une centre-ville est un centre-ville, il n'y a pas grand chose à y montrer. Peut-être la petite église de Bowen qui est une vieille église d'un style gothique, une des premières lors de la création de ce style, et qui tient bon malgré les années, mais tu n'étais pas sûre que c'était une chose qu'il l'intéresse. Alors tu t'étais dit que la plage semblait un paysage plus agréable pour la visite, mais si niveau anecdote, tu n'avais pas grand chose à ajouter. « Ma vraie profession c'est assez compliquée, j'étais libraire, mais suite à une petit traumatisme, j'ai vendu ma boutique. Et je me suis reconvertie en décoratrice d'intérieur, c'est plus libre comme métier puisque j'ai plus de temps pour moi, moins de contrainte sauf quand j'ai des rendez-vous avec des clients ou avec mon patron, comme hier ! » Tu avais l'impression de te livrer, de lui dire tes plus grands secrets alors que tu le connaissais à peine. En un sens, il pouvait être content, si tu te livrais à lui, c'est que tu te sentais plus à l'aise, sinon tu aurais esquivé vaguement la question sans lui donner tant de détail. Après tout si tu t'étais contenté de lui dire que tu étais décoratrice, la réponse aurait été la même, alors que là, tu lui donnais l'opportunité de rebondir sur certains détails et d'en apprendre plus sur toi. C'était aussi un test, voir s'il était attentif à tout ce que tu disais ou s'il faisait semblant de s'intéresser à toi, pour obtenir une chose de toi. Et même s'il ne s'intéressait à toi que pour une chose, tu n'étais pas certaine de pouvoir faire le nécessaire pour le remarquer, parce que tu avais toujours des œillères sur tes yeux, surtout quand il s'agissait d'un homme. « Ma famille se résume à moi, dit comme ça, ça semble triste, mais ça ne l'est pas ! J'ai toujours vécue seule avec ma mère. Enfin, j'avais ma meilleure amie aussi, qui vivait avec ses deux pères, à 5 on était une famille. Un peu bizarre mais une famille. » Tu ne l'avais pas dit ouvertement mais tu espérais bien qu'il ait compris. Même si ça faisait presque 4 ans maintenant, tu avais encore un peu de mal à le dire. Tu ne trouvais pas ça normal, mais tu n'avais pas pu y faire grand chose. Tu devais faire avec, mais ça ne t'empêchait pas de te miner le moral de temps en temps. Surtout quand tu penses à tout ce que tu ne pourras pas partager avec elle, tout ce qu'elle manquera. Tu étais triste mais tu ne devais pas laisser tout ça te gâcher la journée ! « Et toi alors, tu es ici pour le boulot, pour une retraite spirituelle, ou bien tu viens rejoindre des proches ? » __________________________Laisse-moi te dessiner dans un désert, le désert de mon coeur ©️crack in time |
| | | Invité | Sujet: Re: holding me closer 'til our eyes meet -r. Jeu 28 Jan 2016 - 21:02 | |
| Si on t'avait dit il y a encore quelques mois de cela que tu finirais par t'installer dans une ville telle que Bowen, tu ne l'aurais pas cru une seule seconde. C'était bien différent de tout ce que tu avais pu voir auparavant. Ce calme, cette sérénité ambiante qui y régnaient contrastaient complètement avec la vie New-Yorkaise que tu avais avant d'arriver ici, ce train de vie enragé qui ne laissait pas une seule seconde de répit à celui qui s'y aventurait. Mais finalement, Bowen te surprenait, parce-que tu commençais doucement à t'y plaire, appréciant son charme authentique. « Ma vraie profession c'est assez compliquée, j'étais libraire, mais suite à une petit traumatisme, j'ai vendu ma boutique. Et je me suis reconvertie en décoratrice d'intérieur, c'est plus libre comme métier puisque j'ai plus de temps pour moi, moins de contrainte sauf quand j'ai des rendez-vous avec des clients ou avec mon patron, comme hier ! » Tu écoutais attentivement la jeune femme, t'imprégnant de chaque parole, de chaque information qu'elle te livrait et qui te serait utile pour continuer à te rapprocher d'elle. « Je vois, ça n'a pas l'air simple en effet. Mais ton nouveau job a l'air de te plaire, et c'est certainement ce qui compte le plus, non ? » Dis-tu, dans une question tout à fait rhétorique. Tu sentais que la gêne d'hier s'était quelque peu envolée, que la fille timide d'hier avait fait place à une femme plus ouverte, plus confiante. Ses yeux étaient moins interrogatifs, son regard moins confus. Tu étais sur le bon chemin, c'était certain. « Ma famille se résume à moi, dit comme ça, ça semble triste, mais ça ne l'est pas ! J'ai toujours vécue seule avec ma mère. Enfin, j'avais ma meilleure amie aussi, qui vivait avec ses deux pères, à 5 on était une famille. Un peu bizarre mais une famille. » Tu continuais à marcher à ses côtés, tournant de temps à autre la tête vers elle. Elle n'avait pas parlé de son père, plutôt logique lorsque l'on savait qu'il l'avait abandonné alors qu'elle n'avait même pas encore poussé son premier souffle. C'était terrible pour toi de voir que tu en savais bien plus qu'elle à propos de son géniteur, à propos de cet homme qui tentait aujourd'hui de renouer égoïstement le dialogue juste parce-qu'elle était sa dernière chance. Et en parlant d'égoïsme, tu étais certainement le plus bel enfoiré de la décennie en ressentant ce dégoût pour son père alors que tu avais accepté sans aucune hésitation la mission qu'il t'avait confiée. « Oh, je suis désolé, je ne voulais pas être trop intrusif. » Tu commençais réellement à manier parfaitement l'art du mensonge, ça en était presque effrayant à constater. Tu repris alors. « Et tu es seule ? Je veux dire, sentimentalement parlant. » Lui demandas-tu, plongeant instinctivement ton regard dans le sien. Il fallait que tu saches si un homme partageait sa vie, parce-qu'il était évident que la tâche s'annoncerait plus difficile si c'était le cas. « Et toi alors, tu es ici pour le boulot, pour une retraite spirituelle, ou bien tu viens rejoindre des proches ? » La conversation s'était déviée sur toi, il allait falloir que tu sois convaincant, que tu n'éveilles aucun soupçon, ce que tu arrivais habituellement à faire. « Moi je suis un éternel insatisfait. Je voyage de ville en ville, à la recherche de l'endroit où je me sentirais le plus chez moi. Et pour l'instant, Bowen me fait plutôt bonne impression. Mais jusqu'à quand... ça moi-même je suis incapable d'y répondre. » Tu cherchais surtout un endroit où tu pourrais être le plus à l'abri de la notoriété, le plus loin possible de la capitale londonienne. Et Bowen devait tenir sa promesse, c'était comme ça que le père de Lily-Anaëlle t'avait convaincu d’atterrir ici. La visite de la ville continua, et très vite, la jeune femme te guida jusque la plage. « Je crois que c'est définitivement l'endroit que je préfère ici. » Finis-tu par dire, les yeux rivés sur le paradis terrestre qui se dressait devant toi. |
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| Sujet: Re: holding me closer 'til our eyes meet -r. Dim 7 Fév 2016 - 21:58 | |
| Ce petit tour en ville t'avait semblait si court, pourtant tu lui avais indiqué les bonnes adresses, tu aurais même pu lui montrer ton ancienne librairie puisque vous étiez passés dans le coin mais tu ne voulais pas l'embêter avec cela, après tout ce n'était pas un pilier de la ville, contrairement à la bibliothèque ou encore la mairie. Et puis il y avait le petit bistrot aussi au centre-ville, si vous étiez encore en vadrouille au moment de manger, vous pourriez y casser la croûte, mais ça serait à voir, peut-être qu'il avait d'autres projets pour la journée. Maintenant, vous étiez sur le bord de la plage, sur le ponton en bois, le regard braqué à l'horizon, tu appréciais cette vue, et parfois tu te levais tôt le matin pour regarder le soleil se lever. Généralement c'était quand tu profitais pour faire un footing. Cette pensée te donnais même l'envie d'en faire un, mais pour maintenant c'était un peu tard puisque le soleil était déjà levé, mais demain tu saisiras l'occasion. « Ne le sois pas, tu ne pouvais pas le savoir, c'est juste que se retrouver orpheline quand on a 20 ans, à peine, c'est difficile. Je suis le genre de fille à passer mes dimanches en famille autour d'un bon repas, mais je n'ai pas de famille, enfin j'ai une cousine, mais c'est tout ! » Et ce n'était pas avec Sara que tu allais passer ton dimanche non plus, votre relation était compliquée, après tout tu ne connaissais pas plus que ça ta tante. Ta mère n'en parlais pas souvent, petite, tu ne voyais quasiment pas Sara et aujourd'hui, vous avez toutes les deux vos vies et si tu la croises, tu vas en profiter pour prendre un café avec elle et parler un peu mais ça s'arrêtera là. « Je les fais tous fuir, alors non il n'y a personne dans ma vie ! » Tu venais de lui confier ça avec le plus beau de tes sourires, parce que tu ne pouvais pas lui dire les choses autrement. Tu aurais pu mentir, t'inventer un homme, faire croire à une relation stable et durable, mais s'il était là pour te draguer, pour toi, alors tu mettais tes chances à zéro. Et puis autant le prévenir dès le départ, qu'il sache à quoi s'attendre, tu n'étais pas le genre de femme à savoir garder un homme dans ta vie. Et pourtant, tu avais essayé, mais tu n'étais pas douée pour ça. « Du coup, tu as du en voir des pays ? Tu parles plusieurs langues ou tu t'acclimates à chaque fois, parce que ça doit être drôlement dur parfois ! » C'était ton souvenir de Paris qui parlait là, parce qu'il t'avait été impossible de parler un mot français, à par le célèbre "je t'aime" et "voulez-vous coucher avec moi ?" mais ce n'était pas le genre de phrases à sortir si tu voulais commander un café ou demander ton chemin. __________________________Laisse-moi te dessiner dans un désert, le désert de mon coeur ©️crack in time |
| | | Invité | Sujet: Re: holding me closer 'til our eyes meet -r. Mer 10 Fév 2016 - 21:47 | |
| Accoudé sur le ponton en bois qui donnait vue sur l'océan, tu appréciais la légère brise qui venait avec douceur te caresser la peau. La présence du soleil rehaussait cette vue océanique déjà magistrale. « Ne le sois pas, tu ne pouvais pas le savoir, c'est juste que se retrouver orpheline quand on a 20 ans, à peine, c'est difficile. Je suis le genre de fille à passer mes dimanches en famille autour d'un bon repas, mais je n'ai pas de famille, enfin j'ai une cousine, mais c'est tout ! » Tu ne pouvais pas savoir... Merde, tu culpabilisais presque pour le coup. Tu tentas de faire comme si de rien était, continuant à arborer cet air impassible qui t'aidait tout particulièrement à perfectionner ton rôle d'espion. La situation était presque ironique. La vie lui avait arraché ses parents, et aujourd'hui, elle se retrouvait seule, ou du moins, elle n'avait pas de réelle famille. Et toi, tu avais choisi d'être seul, tu avais choisi de fuir ta famille, parce-que le fardeau était trop lourd à porter et qu'à cette époque, ta vie n'était pas ce que tu avais souhaité qu'elle soit. Encore une raison de plus de culpabiliser. Tu étais chanceux au final. Simplement, la famille n'était pas ce que tu mettais en priorité. Ou du moins, aujourd'hui, elle ne l'était plus. « Je n'ai plus aucun contact avec ma famille depuis mes 19 ans. Et je m'en sors bien, on s'en sort toujours quand on est bien entouré. » Finis-tu par dire, sur un ton qui pouvait presque s'apparenter à de la confidence. A New York, tu avais appris à aimer la vie, à en profiter comme un gamin d'à peine vingt ans le devait, à être celui qu'on avait toujours voulu faire taire. Tu avais fait un pied de nez au destin, littéralement. « Et puis au pire, si tu te sens seule, on peut les passer ensemble nos dimanches midis. Bon par contre, j'ai deux mains gauches pour ce qui est de la cuisine. » Lui dis-tu, en riant légèrement, finissant ta phrase par un petit clin d’œil malicieux. « Je les fais tous fuir, alors non il n'y a personne dans ma vie ! » Tu pris une mine étonnée, essayant de comprendre ce qui pouvait bien l'empêcher d'entretenir une relation stable et équilibrée. « Je suis sûre que tu exagères. La preuve, je suis toujours là moi. » Dis-tu avec un soupçon de ton charmeur dans la voix. Certes, tu venais à peine d'entrer dans sa vie, et tu devais encore passer pour un inconnu à ses yeux, mais votre relation n'était qu'à son début. « Du coup, tu as du en voir des pays ? Tu parles plusieurs langues ou tu t'acclimates à chaque fois, parce que ça doit être drôlement dur parfois ! » Tu acquiesças d'un signe de tête, avant de reprendre la parole. « Oh oui j'en ai vu des pays. J'arrive à m'en sortir dans quelques langues, mais tu sais, on finit toujours par se comprendre, que ce soit avec des gestes ou des regards. » Parfois même, les regards étaient plus évocateurs que les mots. Apprendre à parler avec les yeux, avec les gestes, c'était presque plus fort que de communiquer dans la même langue. Tu te rappelais avoir nouer des liens très forts avec des habitants d'autres contrées sans pour autant comprendre un seul mot de ce qu'ils te racontaient. C'était la magie de l'être humain. |
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| Sujet: Re: holding me closer 'til our eyes meet -r. Ven 12 Fév 2016 - 22:41 | |
| Il te faisait sourire sans trop savoir pourquoi. Enfin si tu avais ta petite idée, parce que toi tu courais après ta famille, après une famille et lui semblait fuir la sienne. C'était une chose que tu ne comprenais que très peu parce que la famille avait une si grande place et une si grande importance dans ta vie et à tes yeux que tu ne pouvais pas comprendre pourquoi d'autres semblaient vouloir tant mettre des barrières. Mais tu ne le connaissais pas suffisamment pour t'aventurer à lui poser la question, de toute façon tu n'étais pas sûre de pouvoir accepter sa réponse. Tu n'étais pas là pour le juger après. Mais sa proposition restait charmante parce que tu le connaissais que depuis deux jours et il était déjà prêt à passer tous ses dimanches avec toi. Tu devais reconnaître que c'était charmant et que c'était le genre de phrases à ne jamais prononcer devant toi. Tu étais du genre à le prendre au mot et à déprimer le jour où il finirait par te laisser tomber, ou t'oublier, brisant ainsi sa promesse. Pour les promesses, tu étais comme une enfant, il ne fallait jamais t'en faire parce que c'était bien la première chose que tu n'oubliais pas et qui revenait rapidement en tête. « Tu sais que si je te prenais au mot, tu pourrais vite comprendre pourquoi je les fais tous fuir ! » Tu lui fis une petite moue, tu savais à quel point c'était vrai. Tu devenais possessive et folle, d'autant plus quand tu étais amoureuse. Et même si tu le connaissais à peine, tu savais que ton petit coeur, lui était en train de chavirer. C'était terrible parce qu'à part Léo, tu n'étais pas capable de construire une amitié simple. Tu avais essayé de comprendre pourquoi Léo était bien le seul homme pour lequel tu n'avais jamais craqué, et ta conclusion se faisait encore attendre. « C'est que je ne dois pas être douée pour faire passer des messages avec les gestes ou le regard alors ! » Tu n'était probablement pas le genre de personne à savoir faire ça, après ce n'était pas une chose innée et tu pouvais encore apprendre, mais tu n'étais pas certaine de trouver des cours sur internet pour apprendre à parler avec tes yeux. Quoique, avec toute la folie du monde aujourd'hui, tu serais capable d'en trouver et c'était peut-être ça qui t'effrayait le plus au fond. Et puis c'était un coup à tomber sur un homme étrange qui te fixerait pendant des heures, au point de te traumatiser. « Allez, suis-moi, j'ai un endroit magique à te faire découvrir ! » Tu l'attrapas par le bras, marchant le long de la plage pour vous diriger vers le sud de la ville, c'était ta manche secrète, ton atout en tant que native de la ville, même si depuis le temps, le coin était assez populaire et de plus en plus fréquenté. __________________________Laisse-moi te dessiner dans un désert, le désert de mon coeur ©️crack in time |
| | | Invité | Sujet: Re: holding me closer 'til our eyes meet -r. Sam 13 Fév 2016 - 15:32 | |
| C'était incroyable de remarquer comment les opinions de chacun d'entre vous pouvaient diverger sur un sujet commun. Tu ne ressentais aucunement le besoin de renouer avec ta famille alors qu'elle, aurait semble-t-il tout donné pour être aux côtés de la sienne. Pour ta part, tu avais appris à vivre sans tes parents, sans ce qu'ils auraient souhaité t'imposer. Dans leur tête, alors que tu n'étais même pas encore né, ta vie était déjà toute tracée. Planifiée. Sans que tu n’aies ton mot à dire. Alors tu avais préféré fuir ce monde dans lequel tu ne t'étais jamais senti à ta place. Et pour rien au monde tu n'avais regretté ton choix, puisque ton amour pour la liberté avait toujours pris le dessus sur tout. « Tu sais que si je te prenais au mot, tu pourrais vite comprendre pourquoi je les fais tous fuir ! » Tu souris à ses paroles, te demandant ce qu'elle était bien capable de faire pour faire fuir tous les hommes qu'elle fréquentait, comme elle le prétendait. « Alors quoi, t'es une hystérique psychopathe qui séquestre les hommes ? J'ai franchement du mal à le croire quand même. » Finis-tu par dire, un sourire amusé ornant tes lèvres. Lily était une jolie -très jolie- femme. Elle aurait pu plaire à n'importe quel homme, tu n'en doutais absolument pas. Et du peu que tu connaissais d'elle, tu remarquais qu'elle paraissait être quelqu'un d'attentif et d'attentionné. Alors, tu ne comprenais vraiment pas pourquoi ses relations amoureuses frôlaient la catastrophe. « C'est que je ne dois pas être douée pour faire passer des messages avec les gestes ou le regard alors ! » Tu tournas les yeux vers la jolie brune, ce sourire charmeur toujours ancré sur tes lèvres. « Je peux t'apprendre. Mais pour ça, il faudrait que tu quittes ton Bowen natal, c'est toujours plus facile d'apprendre sur le terrain. » Avais-tu fini par dire, mi déconneur, mi sérieux. Être sur la retenue, ce n'était vraiment pas ton fort. Tu préférais dire les choses de manière franche, quitte à choquer. Et avec Lily, en plus de la mission que tu devais accomplir, tu étais on ne peut plus entreprenant. Peut-être parce-que tu voulais voir comment elle réagirait à tes propos. « Allez, suis-moi, j'ai un endroit magique à te faire découvrir ! » Tu te laissas guidé par la jeune femme, marchant à ses côtés pour découvrir l'endroit magique qu'elle souhaitait te montrer. |
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Tiffany Sawyer MESSAGE : 8093 ICI DEPUIS : 01/04/2013 COMPTES : Maxwell, le coeur d'artichaut CRÉDITS : whovian
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| Sujet: Re: holding me closer 'til our eyes meet -r. Dim 14 Fév 2016 - 1:39 | |
| Je pense qu'au fond de toi, des fois tu te demandais encore ce que tu avais bien pu faire pour faire fuir les hommes que tu avais pu fréquenter par le passé. Pour certains, ils ne t'aimaient pas, donc tu pouvais comprendre, mais ceux avec qui tout se passait bien, c'était difficile pour toi de comprendre ce qu'il s'était passé. Malgré tout, ça te permettait d'être honnête avec toi. Et avec lui. « Je ne sais pas si on peut utiliser le terme hystérique mais non, je ne séquestre pas les hommes, c'est juste que je suis collante, j'vais pas te mentir ! » Tu avais regardé plus d'une centaine de fois le film "comment se faire larguer en 10 leçons" et peut-être à part le fait d'être collante, tu ne faisait rien des autres choses. Tu n’empiétais pas l'espace de l'autre, tu ne lui donnais pas des surnoms à la cons, tu ne t'installais pas chez lui après deux rendez-vous. Au contraire, tu essayais de ressemble le plus possible au modèle de la femme parfaite qu'ils peuvent désirer en t'intéressant à ceux qui les intéressaient. Quoiqu'il en soit, tu redevenais toi-même à chaque fois, et c'était peut-être ça qui les effrayais, que tu sois une caméléon, que tu puisses te transformer à volonté. « Si je prends deux billets pour n'importe quelle destination et tu pars avec moi, comme ça, sur un coup de tête, sans me connaître plus que ça ? » Tu en était capable, ce ne serait pas la première fois que tu prendrais des billets pour aller voyager. Souvent c'était pour offrir à des amis, ou parce que ça te donnait l'impression de voyager, que tu allais vivre une grande aventure, mais souvent, tu te dégonflais et tu renonçais à ton voyage. Le dernier que tu avais acheté remonté au mois dernier et c'était pour aller en Lettonie. La peur de faire ça seule, probablement. Tu aurais pu demander à Félix de t'accompagner, mais tu te voyais mal passer une semaine entière avec lui en sachant ce que tu éprouvais à son égard. Un jour peut-être que tu prendrais ton courage à deux, mais ce n'était pas pour bientôt. Vous arriviez sur la falaise, et ce qui était aussi le début de la forêt. Dans quelques mètres, vous serez plongé parmi les arbres, mais dans ses arbres, il y avait parfois l'occasion de voir des koalas, à condition d'être patient et d'être le moins bruyant possible. « Maintenant, il faut attendre, et voir si on a de la chance. » Tu lui chuchotas ses mots, tu ne voulais pas briser ce doux silence qui se faisait entendre. __________________________Laisse-moi te dessiner dans un désert, le désert de mon coeur ©️crack in time |
| | | Invité | Sujet: Re: holding me closer 'til our eyes meet -r. Sam 20 Fév 2016 - 18:56 | |
| « Je ne sais pas si on peut utiliser le terme hystérique mais non, je ne séquestre pas les hommes, c'est juste que je suis collante, j'vais pas te mentir ! » Alors, ce n'était que ça ? Bon après, tout dépendait de quel degré de "collance" elle était capable d'atteindre. Parce-qu'il y avait collante... et collante. Du genre la nana qui refuse que son mec puisse sortir sans elle, ou bien qui n'est pas dans la mesure de rester une demie-seconde sans lui. Ça, en effet, ça pouvait devenir assez vite chiant pour l'autre partenaire. Mais bon, tu n'avais que rarement connu ce genre de femme. Et d'ailleurs, ça c'était toujours très vite terminé avec elles. Tu pouvais admettre qu'en couple, tu te devais de passer du temps avec ta compagne pour renforcer votre relation. Mais lorsque ça devenait excessif, tu te retrouvais assez vite en train d'étouffer. « Si c'est pas dans l'excès, ce n'est pas forcément un défaut. » Lui dis-tu, en cherchant à la rassurer, ce sourire toujours collé à tes lèvres. Après tout, tu ne connaissais pas encore assez bien Lily pour la juger, mais tu restais persuadé qu'elle avait réellement une vision pessimiste sur sa façon d'être en couple. « Si je prends deux billets pour n'importe quelle destination et tu pars avec moi, comme ça, sur un coup de tête, sans me connaître plus que ça ? » Tu arquas un sourcil, comme si ça te paraissait presque naturel. Ce n'était extrêmement pas choquant pour toi ce genre d'improvisation. Au contraire, il était clair que tu avais beaucoup plus de fois agi sur un coup de tête qu'en ayant tout réfléchi et planifié les choses. « Pourquoi pas, c'est l'aventure non ? » Lui dis-tu, cet air malin dans les yeux. « Tu n'es jamais tenté par ça toi ? Partir à l'aventure sans savoir ce qui va t'attendre ? » Pour ton cas, c'était ce qui t'animait jour et nuit. Tu rêvais de reprendre ton sac à dos et de repartir pour explorer tout ce que ce monde avait à t'offrir. Ce qui te retenait ? Eh bien... La raison se tenait juste devant toi. Tu te laissas alors guidé par la jeune brunette, celle-ci t'amenant sur une falaise qui semblait donner sur la forêt. La vue était splendide. A couper le souffle même. « Maintenant, il faut attendre, et voir si on a de la chance. » Tu souris à la jeune femme avant de reporter tes yeux éblouis sur le spectacle de verdure qui s'offrait à toi. Tu restas comme ça, silencieux et les yeux scotchés sur la forêt pendant un bon cinq minutes avant que les feuilles d'un de ces arbres ne se mettent à tressaillir, révélant alors la présence d'un magnifique koala. « J'en reviens pas, regarde ici. » Dis-tu, en chuchotant et en pointant du doigt l'animal en question. |
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| Sujet: Re: holding me closer 'til our eyes meet -r. Jeu 25 Fév 2016 - 20:11 | |
| Ça ne pouvait être simplement ça. Maintenant que tu y réfléchissais, les hommes ne te fuyaient pas pour la simple raison que tu étais une femme un peu collante. Surtout que tu n'étais pas dans l'extrême, tu savais passer une journée loin de l'être aimé. Tu ne lui interdisais rien, parce que ce n'était pas à toi d'interdire des choses. Tu pouvais lui exprimer tes sentiments si une chose te déplaisait, mais tu n'irais jamais interdire à un homme de faire une chose. Et puis tu étais peut-être le dernier spécimen de femmes à faire aveuglément confiance à l'autre. S'il te trompe en te disant que c'est sa cousine, tu vas y croire, tu ne vas rien soupçonner tant que tu n'auras pas une preuve visuelle. Même si pour le moment, aucun homme ne t'avait trompé, enfin c'est ce que tu croyais, parce que tu ne pouvais pas toujours en avoir la certitude. Mais ce n'était pas la chose la plus importante, au fond peut-être qu'il fuyait parce que tu n'étais pas assez bien pour eux même si tu faisais tous tes efforts pour. Des fois ça ne suffit pas. Et des fois ça ne s'explique pas. Tu hochas la tête de manière négative, pourquoi aurais-tu pris un tel risque ? Tu avais ton monde ici, ta vie. Tu vivais dans une bulle, et même si le monde extérieur te faisait rêver, tu n'avais pas assez de courage pour t'y lancer. « En fait, j'achète des billets, mais je n'ose jamais prendre l'avion, mais je les garde précieusement.. » Tu avais l'impression de passer pour une fille étrange, et tu ne savais même pas pourquoi tu lui avais fait cette confidence. Qu'allait-il penser de toi maintenant ? « Oh, il est si petit, ça doit être un bébé, sa famille ne devrait pas tarder à ses faire voir ! » Tu étais folle de joie, ça faisait longtemps que tu n'avais pas eu l'occasion de venir admirer ces petits koalas. Ils étaient si mignon, et si doux, même s'il était difficile pour vous de les approcher, parce qu'ils étaient assez trouillard. __________________________Laisse-moi te dessiner dans un désert, le désert de mon coeur ©️crack in time |
| | | Invité | Sujet: Re: holding me closer 'til our eyes meet -r. Dim 28 Fév 2016 - 19:52 | |
| La peur aurait pu t'empêcher de vivre tes rêves. Tu aurais très bien pu céder à cette dernière et ne jamais trouver le courage de partir de Londres, de quitter le cocon confortable et aisé que tes parents avaient crée pour toi. Sauf que tes rêves d'aventures avaient eu raison de ton angoisse et tu avais fini par sauter le pas. Aujourd'hui, tu ne regrettais rien. Absolument rien. Tu vivais comme tu l'entendais depuis tes 19 ans, en ayant aucune attache là où tu arrivais. Et c'était certainement ce qui te plaisait le plus. Tu savais quand tu atterrissais quelque part, mais tu ne savais jamais quand tu allais repartir. Tes envies et tes humeurs guidaient ta vie. Littéralement. « En fait, j'achète des billets, mais je n'ose jamais prendre l'avion, mais je les garde précieusement.. » Alors, elle ne savait pas ce que ça pouvait lui procurer puisqu'elle n'avait jamais tenté de partir. Tu lui offris un petit sourire, haussant les épaules. « Peut-être qu'un jour tu sauteras le pas et que tu y prendras plaisir. » Conclus-tu, simplement. Rien que de penser au voyage, tes yeux brillaient. Ça te manquait énormément et à vrai dire, si tu n'avais pas eu cette mission dans laquelle Lily-Anaëlle était impliquée, tu aurais passé un coup de fil à Ezekielle pour qu'elle t'accompagne pour de nouvelles aventures. Mais bon, ce n'était pas le moment pour ça, ni pour ta meilleure amie, ni pour toi. « Oh, il est si petit, ça doit être un bébé, sa famille ne devrait pas tarder à ses faire voir ! » Le sourire déjà présent sur tes lèvres s'agrandit à ses paroles, à cet enthousiasme communicatif. « J'en ai parcouru des pays et des pays, mais je crois bien que je n'ai jamais vu un tel spectacle, Lily. » Finis-tu par murmurer à l'intention de ton interlocutrice tandis que tu posais tes yeux sur elle brièvement. |
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| Sujet: Re: holding me closer 'til our eyes meet -r. Mer 2 Mar 2016 - 21:05 | |
| Peut-être qu'un jour tu aurais le courage de sauter le pas. De faire une valise, et de partir sans te retourner. Mais peut-être que ce jour pourrait ne jamais arriver. Au fond, tu avais ta vie ancrée dans cette ville, tu avais tes habitudes, tes amis, ce que tu pouvais considérer comme une famille pour toi. Et puis tu avais trop peur de manquer de quoique ce soit. Mais peut-être qu'elle était là la solution après tout. L'homme de ta vie ne se trouvait pas à Bowen, parce qu'il n'y serait jamais, peut-être était-il en Corée, ou en Italie, se pavant sur la côte, profitant de la vie dans son coin. Peut-être que là était ton occasion ratée. Si on pouvait refaire le monde avec des peut-être, tu pouvais être assurée d'avoir une vie nettement plus belle. Déjà, tu aurais un père, aimant et attachant, qui prendrait soin de toi contre tous les hommes t'approchant de près ou de loin. Et puis ta mère n'aurait jamais eu de cancer non plus. Et surtout, tu aurais la vie de famille que tu souhaites, avec un beau mariage, et les enfants. Une belle carrière, une belle maison, sûrement un grand chien, comme un golden retriever, c'est ce qui allait bien dans ton modèle de la famille parfaite. Deux enfants, pour qu'ils puissent jouer ensemble et grandir. Mais au lieu de tout ça, tu n'avais que la belle carrière, et encore, ce n'était pas le parcours que tu avais désiré. Il t'avoua qu'il n'avait jamais rien vu de plus beau. Pour toi, il y avait d'autres choses tout aussi incroyable, comme les aurores boréales, mais ça tu ne pourrais pas en voir en Australie, il fallait te déplacer vers les pays nordiques. Mais tu pouvais aussi te contenter de ce que tu avais ici. « Parfois il ne faut pas parcourir des millions et des millions de kilomètres, il faut juste ouvrir ses yeux et être admiratif de la beauté du monde et du spectacle qu'il nous offre. » __________________________Laisse-moi te dessiner dans un désert, le désert de mon coeur ©️crack in time |
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