(rp hot) manzantis ; soirée sur la plage

Tu te laissais docilement prendre à ce jeu Emilia, comme si une partie de toi était soulagée à l’idée que tu puisses rencontrer quelqu’un comme Elias. Un homme si différent de ton premier amour destructeur, qui se souciait réellement de toi en prenant en considération tes envies et besoins. Emi, tu étais sensible et reconnaissante d’avoir croisé son chemin, de savoir que tu pouvais de nouveau plaire, faire confiance à quelqu’un. Ton cœur, longuement malmené, s’ouvrait à nouveau en direction d’une si belle âme dont tu ne pouvais plus douter ni refouler ce que tu ressentais. Alors, ton envie de lui glissait hors de tes lèvres, timidement, comme gênée de lui confesser ceci. Et sa réaction, Emilia, te réconfortait. Si doux et bienveillant, Elias, que ses mots étiraient une risette le long de tes lèvres. « Je suis sûre. » Touchée par l’attention qu’il te portait, tu caressais sa joue, si heureuse de savoir qu’il était tout ce que tu attendais d’un homme. Alors, tu te levais, l’aidais à ranger les restes et le chemin de retour se faisait plutôt rapidement. Une drôle de tension présente, peu de paroles, mais des regards tendres, affectueux. Les corps impatients de se retrouver, l’envie de lui si présente que tu ne pensais qu’à ça, Emi. L’embrasser, l’enlacer, l’aimer. Tu en profitais pour retirer tes chaussures en arrivant, délaissant tes affaires pour lui faire face. Et tu ne savais plus quoi faire, Emi, à part glisser tes doigts le long de son bras, effleurant sa peau, en souhaitant qu’il fasse à nouveau le premier pas vers toi. Le brasier du désir encore intact. Tes yeux dans les siens, le silence qui intensifiait l’envie, l’attraction des corps, des âmes, l’autorisant à te toucher.

Peu de secondes passaient avant que ses lèvres rencontrent à nouveau les tiennes. La main sur ta taille te faisait pousser un léger soupir d’aise, appréciant le retour de son corps pressé contre le tien. Tes prunelles se fermaient, mêlant tes lèvres aux baisers langoureux échangés, aux muscles humides se mêlant. Ces quelques gestes suffisaient à t’enivrer, à parcourir ton épiderme de frissons exaltants, une maigre chair de poule courant le long de tes bras, de ton échine. Il venait te torturer à son tour, Elias, tant ses baisers sur ta nuque que sur ta mâchoire, soupirant de désir un peu plus longuement, intensément. Tes doigts serraient ses cheveux, alors que tes lèvres s’entrouvraient pour laisser s’échapper tes soupirs envoûtants. Le corps que tu avais tant négligé semblait renaître de ses cendres, grâce à lui, entre ses paumes chaudes. Ton haut, déboutonné, ne tardait pas à rejoindre le sol et tu rivais ses yeux des siens, maintenant que ta poitrine nue, dont tes tétons pointaient, lui faisait face. Encore marquée par des traces brunes de bleus, tu n’y faisais pas attention, te sentait si belle, presque divine, dans ses yeux. À ton tour, tu retirais son haut, glissant une main sur sa joue pour l’embrasser sensuellement, venant coller vos bustes dénudés ensemble. « Je te veux. » Murmurais-tu contre ses lèvres, mordillant de tes quenottes sa lippe inférieure en le parcourant lentement de tes mains chaudes. Et tes doigts glissaient jusqu’à sa ceinture, dont la boucle défaite résonnait, entraînant la chute du tissu. Ton enveloppe venait presser la sienne contre le mur de briques, baisant cet épiderme de tes pulpes charnues, cognant celui-ci de ta respiration ardente, légèrement mordillé par tes quenottes. L’envie augmentait, au fur et à mesure des attentions visant à éveiller les sens de l’autre. Ton bas-ventre, tordu de désir et tes prunelles fiévreuses, ancrées dans celles d’Elias, à l’embrasser à perte d’haleine, ondulant lentement tes hanches aux siennes.

Ta peau brûlante percutait la sienne et tout ton être s’embrasait, à mesure que les baisers s’accentuaient, que les corps se dévoilaient, se découvraient. Emilia, tu avais le regard fiévreux, les pulpes entrouvertes, qui laissaient passer de longs soupirs d’aise. Ton palpitant battait si fort dans ta poitrine, Emi, que t’avais l’impression qu’il allait exploser, mais il réanimait tout ton être, Elias. Cela te faisait un bien monstrueux, que de le savoir soucieux de ton bien-être, à te faire redécouvrir ta féminité, à coups de baisers et de caresses langoureuses. Tes paupières se fermaient lorsqu’il s’attardait sur ta poitrine galbée et tu soupirais longuement d’aise, te laissant aller sous l’effet de ses caresses, de son muscle humide sur tes tétons tendus de désir. Les doigts se perdaient à nouveau dans la chevelure d’Elias, tirant légèrement quelques mèches, un peu plus quand il se perdait au niveau de son intimité. Tu croisais son regard, Emi, tu ressentais la chaleur qui montait et un doux gémissement qui sortait d’entre tes pulpes charnues. Plus bas, tes hanches ondulaient lentement contre sa main, pour accentuer sa présence, les caresses, t’espérais qu’il ressente à quel point il te faisait du bien. Ta gestuelle de déesse, enivrante, Emi, à basculer de peu ton minois en arrière, la nuque tendue, ta mâchoire mise en avant. Et tu frissonnais, Emilia, reculant avec lui jusqu’à sa chambre, où tu t’allongeais en l’attirant à toi. Tes jambes s’écartaient, lui laissaient la place nécessaire pour qu’il s’y glisse et tu retrouvais ses lèvres, plus envieuses, plus désireuses, l’enveloppe secouée par des frissons.

Allongée sur le lit, tes prunelles ne le quittaient pas. Tu ne savais plus vraiment quoi faire de ton corps marqué, Emilia, fallait dire que ton manque de confiance te pénalisait dans ta vie quotidienne : tu ne te regardais même plus dans le miroir, dégoûtée par le reflet que tu dégageais. Oui, tu te trouvais repoussante couverte ainsi de bleus, mais dans les yeux d’Elias, tu voyais bien qu’il passait outre, qu’il te regardait à la manière d’une petite déesse. Et tu ne perdais pas ton sourire, tes jambes s’écartant pour lui laisser la place de se glisser contre toi. Tes paupières se fermaient, tes soupirs d’aise plus brûlants et réguliers encore au fur et à mesure des caresses. Les gémissements ne tardaient pas à perler, le bas du dos se creusait et tes doigts, Emilia, tiraient un peu plus la chevelure d’Elias. Tu le regardais avec désir et envie, tes doigts attrapant un de tes seins par moments et ta respiration s’emballait, le regardant attraper le préservatif. Les lèvres retrouvaient les siennes et tu ne le quittais pas du regard lorsque les corps ne faisaient plus qu’un. Emilia, tu étais parcourue d’un long frisson, t’en soupirais longuement en ondulant lentement tes hanches au rythme des siennes. Tes mains se posaient sur son dos, caressant sa peau et tu le guidais, avec ton bassin, qui accélérait peu à peu la cadence des vas et viens. Tu baisais sa peau, griffais légèrement le dos d’Elias qui se contractait en fonction des ondulations lascives des hanches et Emilia, tu gémissais, ta voix mélodieuse s’élevait, se fondait aux pulpes d’Elias. Et tu le regardais à nouveau, lorsque tu basculais sur lui pour le dominer : tu passais tes doigts sur sa virilité, que tu glissais en toi. Une main sur son torse, tu ondulais sensuellement, sans le quitter des yeux : fusion des corps, fusion des âmes, le souffle court, les épidermes claquant, les mélodies enivrantes symbolisant ton plaisir.

Quelques mèches plaquées sur ton front te donnaient un air sauvage, endiablé, Emilia, assorties aux mouvements de tes hanches de plus en plus gourmandes. Tu aimais ça, la sexualité, mais tu avais oublié à quel point cela te procurait un sentiment de bien-être. Tu le remerciais, Elias, de t’avoir mis en confiance et de renouer peu à peu avec ta féminité. Emi, tu chevauchais même son corps, entreprenante, séduisante, le glissant à nouveau en toi, tandis que ta peau claquait sur la sienne, que ton bassin intensifiait les ondulations, en augmentant la saccade de ta respiration brûlante. Tu gémissais, murmurais son prénom lorsque tu donnais des coups plus intenses, plus profonds, l’épiderme en feu, comme le corps. Tu étais parcourue d’un désir incommensurable, tu ne voyais que par lui. Et tu finissais par t’appuyer sur tes genoux, tes mains enfoncées dans le matelas, à courber ton dos pour lui offrir une vision presque céleste de ton anatomie. Le rythme était bien plus intense, cette fois-ci, les épidermes cognaient, accentuant tes plaintes de bien-être. Tu balayais ta tignasse en arrière, te donnant un air félin, sauvage, en l’accompagnant dans ses mouvements, creusant un peu plus tes reins pour ses beaux yeux. Parfois, tu le regardais, Elias, te redressant assez pour que ton dos soit collé à son torse. Là, tu glissais une de ses mains entre tes cuisses, jusqu’à ton clitoris, sans cesser les vas et viens de vos bassins. Ta tête sur son épaule, ton corps offert, tu tremblais d’envie contre lui.

Tes paupières closes, tu te sentais venir, Emi, l’on entendait à tes gémissements qui s’intensifiaient qu’il ne tarderait pas à te faire atteindre les anges, Elias. Tu ne pensais pas finir ainsi, alors que vous aviez juste prévu de passer une soirée sur la plage tranquille, à regarder le ciel, à se laisser bercer par les ondulations des vagues. À la fin, tu finissais par atteindre l’orgasme et ta respiration bruyante était saccadée, te laissant aller dans les bras d’Elias, lorsque la couverture couvrait vos enveloppes charnelles dénudées. Tes yeux se fermaient, te laissant bercer par la respiration d’Elias, cognant à ton oreille, tes doigts glissant dans de tendres caresses sur son torse dénudé. Vos corps mêlés étaient d’une harmonie sans nom, le visage reposant au niveau de son palpitant. Ces moments d’accalmie apaisaient ton âme, Emilia, tu ne ressentais même plus les douleurs liées à la violence de ton ancien copain. Il avait appliqué un baume réparateur sur toute ton âme, Elias, te rafistolant, te remettant sur pied, tandis que tu ne pensais plus mériter un bon traitement. Et tu embrassais délicatement son épiderme, silencieuse et soucieuse, te demandant bien ce que ceci signifiait, ce que l’avenir allait vous réserver maintenant que tout devenait un peu plus clair entre vous. Tu ne partageais pas encore tes craintes pour ne pas gâcher le moment ni interrompre le bien-être qu’il t’avait offert, mais tu n’en pensais pas moins. Lorsque tu ne faisais plus rien, ton esprit se laissait submerger par un tas d’émotions négatives, altérant ta joie du moment et alourdissait ton palpitant d’un poids douloureux.

Tu commençais par t’en vouloir, Emilia, de passer si rapidement à autre chose et tu ne pouvais pas t’empêcher de culpabiliser. Même si tu te reposais dans les bras d’Elias, qu’il prenait soin de toi : tu ne pouvais pas t’empêcher de te torturer l’esprit. Cela se voyait, à tes prunelles absentes et à ton calme, que tu étais ailleurs, que ton cœur souffrait à l’intérieur de ta poitrine. Tu faisais face à des sentiments si délicats, à un homme si attentionné, que tu t’en voulais, que tu n’arrivais pas à passer outre le malheur engendré par ton passé. Avoir été victime de violences, Emi, t’avais fait perdre toute ta confiance : tu ne pensais plus rien mériter de bonheur et le fait que tu faisais face à cette vague émotionnelle, peu après t’être offerte à lui, ne faisait qu’accentuer le mal-être imminent. Tu finissais par te redresser, t’asseyant en tailleur, tes doigts jouants avec le drap : tu ne lui répondais pas, Emilia, pas avant de te lever et de te rhabiller. Agissant sous l’effet de la panique. « Je vais rentrer. » Que tu murmurais, en coiffant nerveusement ton carré brun de tes phalanges tremblantes, sans lui adresser un seul regard. Si tu le faisais, tu fondrais en larmes, Emi. Tu ne t’exprimais pas, te contentant d’enfiler ta lingerie et ta tenue immaculée, les prunelles teintées de tristesse, d’émotion. Fallait bien dire que tous ces sentiments néfastes te torturaient : tu n’en pouvais plus de suffoquer sous le poids d’une culpabilité mal placée.

La solution choisie était la plus simple et facile, Emilia. Prendre la fuite, sans expliquer la torture intérieure, le tracas et les sentiments qui comprimaient ton palpitant dans ta poitrine, t’empêchant de respirer par moments. Ainsi, tu te renfermais au lieu de parler, de mettre des mots et tu fonctionnais ainsi, depuis que tu avais pris peur à l’idée de te confier, de te mettre à nu. Le moment choisi n’était clairement pas le meilleur et face à la surprise d’Elias, tu ne pouvais que comprendre sa réaction. Il ne comprenait pas ton comportement, ne savait pas quoi faire ni comment traiter la seule parole glissée, celle de l’annonce de ton départ. Tu t’y prenais si mal, Emilia, que c’en était désastreux. Et tu paniquais, sentais l’angoisse grossir, tentant de t’échapper, même si ton corps refusait de répondre, paralysé, coincé. Les doigts d’Elias te permettaient de te sortir de cette torpeur, glissant tes prunelles dans les siennes, en même temps que tes phalanges se joignaient aux siennes. Et tu pleurais, Emilia. « J’ai l’impression de ne rien mériter, de ne pas te mériter, avec tout ce qui m’est arrivé avec mon ex… Je me sens coupable de passer à autre chose, d’avoir… Ce truc, pour toi… » Les sanglots te prenaient, le palpitant s’emballait et tu perdais pied, Emilia, accentuant l’étreinte de vos doigts. Un contact pour rester ancrer dans la réalité. « Et j’ai peur, je suis terrifiée en me disant que je ne mérite absolument rien… » Le cœur s’ouvrait face à celui qui l’animait, mais les larmes perlaient, la peine s’exhibait face au désordre causé par le passage d’une relation violente, toxique.