teardrops on my face, let it wash away my sins (nevann)

Avancer. Tu espères tellement que vous serez capables de le faire d'ici quelques jours voire quelques semaines. Tu as peur que votre rupture s'éternise trop et que Nevaeh finisse par prendre conscience qu'elle n'a plus besoin de toi, que tu n'es pas indispensable à sa vie. Mais tu sais que l'amour que vous vous portez est fort, sinon tu ne serais pas là. Si ce n'était pas le cas, elle t'aurait déjà jeté de sa vie pour ce mensonge, cette trahison. A la place, vous ne pouvez pas vous empêcher de vous retrouver même si vous n'êtes plus ensemble. En proposant de l'aider à prendre sa douche, tu n'imaginais pas qu'elle se transformerait en désir incontrôlable. En tension sexuelle. Tu ne pensais pas qu'elle te laisserait la toucher comme ça, après avoir refusé que tu l'embrasses. Mais tu es heureux qu'elle l'ait fait parce qu'à présent, tu te sens enfin complet. Tu ne te sens toi-même que lorsque Nevaeh est dans les parages. Alors tu tentes de lui faire un maximum de bien avec tes doigts même si tu préférerais le faire avec ta langue ou tes lèvres. Mais pas maintenant, pas tout de suite. A la place, la brune te demande de l'aide pour s'accroupir afin de prendre ton sexe dans sa bouche. Ce qu'elle fait, sans se faire prier. Tu gémis en sentant sa bouche emprisonner ton membre pendant que ses doigts viennent caresser tes testicules et tes fesses. Elle sait exactement quoi faire, Nevaeh, pour te rendre fou. Pour que ton désir s'enflamme jusqu'à devenir incontrôlable. Tu soupires à nouveau quand elle accélère progressivement la cadence, murmurant son prénom par moments, sans même t'en rendre compte. Ta main se pose sur le haut de sa tête, caressant ses cheveux. « Oh putain... Nev... » Soupires-tu en entendant ses mots et en sentant sa main se joindre à la fellation. Si elle continue comme ça, c'est plutôt certain que tu vas jouir dans sa bouche. Et alors que la journaliste resserre son emprise autour de ton sexe, tu te sens sur le point de jouir. Il te suffit de baisser la tête pour la regarder faire pour te déverser entre ses lèvres. « Oui... » Murmures-tu  en sentant l'orgasme te prendre de plein fouet. Tu appuies ta tête contre la paroi de la douche pour reprendre tes esprits avant d'aider Nevaeh à se relever. Une fois debout, tu viens l'embrasser, encore et encore, laissant vos langues se retrouver, pressées. Tu veux pouvoir lui rendre la pareille mais tu n'es pas certain qu'elle accepte à cause de la proximité de sa plaie. Même si, pour toi, ça ne change absolument rien à la beauté de son corps et au désir que tu éprouves. « Laisse-moi t'embrasser là. » Murmures-tu contre ses lèvres pendant que ta main se dépose sur ses fesses pour l'attirer à toi avec douceur. Son corps nu a trempé presque tous tes vêtements mais tu t'en moques, la beauté du moment vaut toutes les douches habillé du monde.

C'est dans des instants comme ça qu'on aurait envie de se procurer une boule de cristal et d'y lire l'avenir, pour savoir comment les choses se termineront, comment les tempêtes seront apaisées, avant même que la fin n'arrive. Dans certains cas, cela pourrait redonner espoir, rappeler qu'il ne faut pas perdre cette persévérance à arranger les choses. Nevaeh aurait voulu voir ce que l'avenir leur réservait à l'avance, comme si elle avait besoin de savoir qu'ils allaient se retrouver pour laisser le gros nuage passer avec plus de facilité. Elle ne voulait pas retomber dans ses patterns, dans cette facilité à pardonner qui la rendait naïve et trop indulgente. Elle ne voulait pas laisser à Juliann la chance d'encore lui faire du mal, de la briser plus qu'il ne l'avait déjà fait. Elle ne voulait pas, non plus, qu'il croit que c'était facile de revenir vers elle, que deux ou trois beaux regards étaient suffisants pour tout effacer. Juliann lui avait réellement fait du mal. Et il fallait qu'il le comprenne.

Elle ne pensait pas, elle aussi, que l'aide que Juliann apporterait à la brune se transformerait en tension sexuel. Elle ne l'avait pas voulu, d'ailleurs, rappelons qu'elle avait refusé qu'il l'embrasse dans le cou. Mais quand ses yeux avaient croisé ceux du pompier et qu'elle y avait lu tout son désir, le sien l'avait enflammé aussi. Elle n'avait su se contrôler. Un baiser avait emmené une caresse et le doigté de Juliann avait donné envie à la brune de lui faire du bien à son tour. Ça avait été spontané, ça avait été dans le eu de l'action, sans réfléchir aux conséquences. Et, limitée, elle avait eu besoin de son aide pour prendre place. Pour la suite, Nevaeh savait bien y faire. Elle connaissait le corps de Juliann autant qu'il connaissait le sien. Et savait exactement quoi lui faire pour le rendre fou. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle ne perdit pas de temps et qu'elle attrapa son sexe dans sa bouche, commençant ses baisers intimes et caressant ses testicules lui procurant plus de sensation. Par moment, alors que Juliann gémissait son nom ou lâchait des râles de satisfaction, Nevaeh relevait les yeux vers lui. Et, par moment, il la regardait, la motivant à augmenter la cadence jusqu'à ce que les mains de Nevaeh viennent se joindre au plaisir qu'elle lui donnait, augmentant les sensations sur le membre de l'homme. Elle voulait le sentir prendre son pied, le sentir au bout de son plaisir, le sentir se contracter entre ses lèvres et goûter son plaisir. Et elle le lui demanda. Il n'en fallut pas plus au pompier pour déverser son désir dans la bouche de la brune, Nevaeh qui la maintenait en action jusqu'à ce que la jouissance de son amant se termine.

C'est seulement à cet instant qu'elle se releva, aidé par Juliann qui avait attrapé ses bras pour ne pas trop la faire forcer et qu'elle se fasse mal à sa cicatrice. Et une fois debout, visage près, trop près, leurs lèvres se retrouvèrent, fondant dans un baiser, puis deux, puis trois. Ils faisaient danser leurs langues, leurs corps s'approchaient, se collaient, Nevaeh, nue, avait trempé les vêtements de Juliann et l'eau coulait encore contre ses pieds. Mais c'était bon. Et ils en avaient besoin. Nevaeh vint plaquer ses mains contre le visage du pompier, intensifiant leur baiser qui se termina sur des essoufflements. Et, Juliann, contre ses lèvres, murmurait une demande à laquelle la brune prit un temps pour répondre. L'embrasser, là, ça voulait dire admirer le sillon de son bas ventre. Et, ça, elle en était pas prête. Chuchotant, elle hocha la tête en le regardant dans les yeux. « Ne regarde pas, ferme les yeux... », demandait-elle. « Prends-moi... J'peux pas faire ça debout, je ne tiendrai pas... »

Il est vrai qu'à l'heure actuelle vous n'imaginez pas que d'ici quelques temps, vous vous retrouverez enfin. Pas comme avant mais vous y tendrez en tout cas. A cet instant précis, tu te persuades que ces moments passés avec Nevaeh sont trop précieux pour les gâcher avec des doutes, avec des questionnements. Avec des et si. Et si tu avais été honnête dés le départ ? Et si tu n'avais pas vu Pippa ce jour-là ? Et si après cette parenthèse, aujourd'hui, tu te retrouves encore plus meurtri, encore plus blessé, qu'en arrivant ? Et si tu la fais souffrir davantage encore, en la touchant mais en quittant son appartement d'ici quelques heures ? Trop de questions auxquelles il est impossible de répondre et qu'il est impossible de changer. Aujourd'hui, tu dois pleinement assumer les conséquences de tes actes mais rien ne t'empêche de profiter de l'instant. De ce cet interlude qui te permet de retrouver la journaliste, ses bras, ses baisers, ses caresses et son regard de braise qui ne désire que toi. Ce qu'on peut dire, en tout cas, c'est qu'à cet instant précis, tu profites des caresses qu'elle t'offre. Ses lèvres entourant ton sexe et remontant le long de celui-ci sont un vrai bonheur. C'est exquis et ça t'avait manqué. Il n'y a qu'elle qui est capable de te toucher comme ça, de t'embrasser comme ça et surtout de te faire jouir comme ça. Tu te sens exploser de l'intérieur au moment où tu te déverses dans sa bouche. Tu ne retiens pas les gémissements qui s'échappent de ses lèvres ou son prénom que tu murmures à plusieurs reprises. Il te faut une bonne minute pour te remettre de cet orgasme, rouvrant les yeux pour regarder la brune, toujours agenouillée devant toi. Tu lui souris, reconnaissant du bien qu'elle te procure, avant de l'aider à se relever. Une fois debout, tu viens à nouveau l'embrasser, retrouvant toute ta fougue qui avait été mise sur pause le temps que ton orgasme passe. Tu veux lui rendre la pareille, tu veux la sentir jouir contre tes lèvres, voir son corps être pris de spasmes face à toi. Mais tu ne sais pas si, après ce qu'elle vient de vivre, Nevaeh acceptera. Son hochement de tête et son silence prouvent qu'elle est en train de vivre une lutte intérieure mais tout ce qui compte c'est qu'elle accepte, même si c'est sous certaines conditions. « Je fermerai les yeux. » Acceptes-tu avant d'entendre la suite de sa demande. Quand elle te demande de la prendre, tu restes silencieux, ne comprenant pas où elle désire en venir. Tu sais qu'elle ne peut pas faire l'amour, pas maintenant, pas après son opération. Mais la suite de ses mots te permettent de comprendre. Tu hoches la tête avant de sortir de la douche et de lui tendre la main pour qu'elle te suive. Après avoir remis ton pantalon, délicatement, tu la prends dans tes bras en prenant garde que sa plaie ne frotte pas sur quelque chose et qu'elle ne soit pas dans une position inconfortable. Un sourire aux lèvres à l'idée de la porter comme une princesse, tu quittes la salle-de-bains pour rejoindre sa chambre. Là-bas, tu l'allonges sur le lit, concentrant ton regard sur le haut de son corps puisqu'elle ne veut pas que tu l'observes plus bas. « Ton lit va être trempé mais j'imagine que c'est pour la bonne cause... » Dis-tu avec un sourire en coin avant de te placer au-dessus d'elle sur le lit. Tes lèvres retrouvent les siennes pour un court instant, descendant vers sa mâchoire puis vers son cou. Progressivement, tu viens déposer des baisers sur le haut de sa poitrine puis sur celle-ci, faisant durcir ses mamelons grâce à ta langue qui sait exactement comment les embrasser. Descendant encore, tu embrasses son ventre avant de plonger plus bas, bien plus bas, contre son clitoris. Tu esquives l'endroit de son opération en prenant soin de fermer les yeux pour respecter sa demande. Puis, les yeux toujours fermés, ta langue vient caresser son intimité pendant que tes doigts viennent titiller sa poitrine.

C’était comme s’ils ne s’étaient jamais manqué. Comme s’il n’y avait jamais eu de cassure. Comme si le temps s’était arrêté à leur dernier ébat et avait reprit en faisant abstraction de leur séparation. Entre eux, c’était tout autant électrique. Et tout autant fusionnel. Et encore plus passionnel. Et à présent, il n’y avait plus de questions et de et si qui se posait. Et s’ils avaient plus mal après, et s’ils n’arrivaient pas à supporter le manque de l’autre, et si la douleur serait plus fort quand Juliann quitterait l’appartement de la brune. Ils n’en avaient que faire des et si maintenant. C’était trop tard. Ils s’étaient déjà lancé.

Bouche autour du membre de Juliann, Nevseh avait l’impression qu’ils étaient toujours ensemble, que leur vie à deux ne faisait que continuer. Il n’y avait plus de douleur, plus de mal, plus d’hésitation. Les caresses de la brune étaient confiantes. Et elles l’avaient mené jusqu’à l’orgasme, entre ses lèvres. S’en suivait un baiser enflammée, le goût de son plaisir encore sur les lèvres de Nevaeh, et l’envie d’encore plus que seulement cette fellation et les titillements qu’il lui avait accordé à son intimité.

Il avait sans doute lu dans ses pensées. Parce qu’il lui demanda, d’un désir brûlant, s’il pouvait l’embrasser, là, plus bas. Et après avoir hésité, cicatrice qui l’empêchait d’être elle-même, elle finit par accepter sous conditions. Conditions que Juliann accepta sans broncher. Il fallait d’abord la porter, parce qu’elle ne pourrait tenir debout plus longtemps. Ses jambes faibliraient, elle aurait besoin qu’il la supporte physiquement. Et elle voulait profiter pleinement des caresses que le pompier lui donnerait, au cas où c’était la dernière fois qu’elle en avait le droit.

Il l’a prit dans ses bras, comme une princesse. Nevseh ne se souvenait pas qu’il l’avait déjà porté de cette façon. Il était doux. Et parfait. Et il ne lui avait pas fait mal, pas une seule seconde. Juliann allongea la brune sur son lit, leurs corps encore mouillés, avant de fondre sur elle, embrassant son cou, ses seins qui durcissaient au contact de sa langue et il poursuivait ses baisers jusque là, là où elle avait peur qu’il aille. Mais avec douceur, il évita la cicatrice, se concentrant son l’intimité de la journaliste. « Oh... », gémissait-elle alors que Juliann s’exécutait avec la promesse de fermer des yeux. Ses mains agrippaient les draps, se fichant qu’ils étaient mouillés, qu’il faudrait les changer avant qu’il ne parte. « C’est bon... », l’encourageait-elle, passant ses mains dans les cheveux du brun, le décoiffant au passage. « Bébé... »,dit-elle sans vraiment réaliser qu’elle ne pouvait plus l’appeler comme ça, « regarde-moi... »

Douce illusion que de croire que tout ce que vous vivez n'est qu'un mauvais rêve duquel vous allez vous réveiller. Douce illusion que de croire que quand vous vous quitterez, d'ici quelques heures, tout redeviendra comme avant. Bien au contraire. La réalité viendra à nouveau vous fouetter de plein fouet alors que vous prendrez conscience que vous devez avancer l'un sans l'autre. C'est ce qui te pousse à profiter deux fois plus de l'instant, à le faire durer aussi longtemps que possible, pour repousser le moment où tu devras la quitter. Il ne faut pas longtemps à la brune pour te faire atteindre l'orgasme, elle sait exactement comme t'embrasser, comment joindre sa langue à ses caresses ou encore ses doigts. Elle sait où te toucher quand ton corps commence à frémir jusqu'au moment où il est pris de spasmes, consumé par l'orgasme. Et te déverser dans sa bouche ne fait qu'amplifier, encore, le plaisir ressenti. Alors, une fois tes esprits retrouvés, tu lui fais part de ton désir de lui rendre la pareille. Heureusement pour toi, Nevaeh accepte de te laisser embrasser son intimité, la lécher, pour la faire plonger, elle aussi, vers le plaisir ultime. Mais pas ici, pas dans cette douche trop étroite et où son corps ne pourra pas supporter tout son poids. Tu la portes donc jusqu'à sa chambre pour la déposer avec délicatesse sur son lit. Là-bas, tu ne mets pas longtemps avant de venir te positionner au-dessus d'elle et d'embrasser ses seins. Et sa peau, un peu partout. Tu termines ta course contre son entrejambe, venant titiller son clitoris avec ta langue, habituée à rencontrer son sexe et sachant immédiatement quoi faire. Le corps de Nevaeh ne met pas longtemps à réagir alors qu'elle te murmure à quel point c'est bon. Ses gémissements te poussent à continuer, accélérant un peu la cadence et la pression de ta langue. Quand la journaliste t'intime de la regarder, tu ouvres les yeux, relevant légèrement la tête pour poser ton regard dans le sien. C'est bon. Bien trop bon et même pour toi qui procures le plaisir plutôt que le recevoir. La voir couchée sur son lit, offerte et à la merci de tes caresses c'est divin. « Laisse-toi aller Nev... » Dis-tu entre deux coups de langue pour qu'elle sombre, comme toi quelques minutes plus tôt, vers l'orgasme. Et pour t'en assurer, tu viens glisser deux doigts en elle, exécutant des mouvements de va-et-vient pendant que ta langue continue de la titiller.

Les draps se défaisaient et se mouillaient sous les mouvements de Nevaeh, commandés par la langue agile de Juliann. Il la rendait folle, complètement folle. Langue qui avait d'abord commencé sa course sur les seins de Nevaeh, partie de son corps que le pompier avait l'air d'aimer le plus, chaque fois qu'il en avait l'occasion, il les embrassait, les caressait, au grand bonheur de la brune. Souvent, on y accordait moins d'importance, pensant que le plaisir ne se manifestait que plus bas, au point G, mais l'excitation de Nevaeh montait en flèche chaque fois qu'il s'occupait de sa poitrine dont, à présent, les mamelons pointaient fièrement pour lui. Et Juliann s'était rendu, par court trajets de baisers, jusqu'à l'intimité de la brune où il lui assainissait des baisers torrides, bien trop ravageurs. Les jambes de Nevaeh s'étaient repliées, elle cambrait le dos le plus qu'elle le pouvait - la plaie lui faisait mal si elle se cambrait trop - et ses mains s'agrippaient aux draps alors qu'elle gémissait déjà de satisfaction. Il n'y avait que lui pour lui procurer autant de plaisir, autant de douceur et autant d'intensité à la fois. Que lui pour lui donner envie de jouir aussi facilement, aussi rapidement. Il connaissait son intimité comme pas d'autre, par coeur, en avait appris les chemins et les raccourcis pour la faire monter en pression.

D'un coup, la plaie n'existait plus. Elle avait besoin de sentir Juliann comme si l'opération n'avait jamais eu lieu. Elle voulait qu'il al regarde, qu'il ouvre les yeux, qu'il plonge son regard dans le sien. Quand le vert de ses yeux rencontrait ceux de Nevaeh, elle fondait. Et cette fois n'était pas différente des autres. Juliann lui demandait de se laisser aller, elle sourit avant de mordiller sa lèvre en gémissant plus fort, encore plus fort. Tout son corps était en alerte. « Oh, putain, oui... », criait-elle en resserrant l'étau de ses cuisses contre Juliann. « Oui... Oui... Oui... Juliann... Oh oui.. » Elle ne contrôlait plus rien. Elle jouissait, contre sa bouche, son érection féminine qui arrivait à sa fin, qui se contractait sous les caresses que l'homme n'arrêtaient que lorsqu'elle laissa son corps retomber contre le lit, essoufflée, vidée.

Ils ne savaient plus combien de temps s'étaient écoulés entre l'orgasme et le moment où Juliann se lev du lit. Sans doute quelques minutes, une vingtaine peut être. Ils étaient restés silencieux, jusqu'à ce que le pompier décide de briser leur moment. La fatigue, sans doute, le prenait d'assaut. Et il avait besoin de rentrer faire une sieste. Nevaeh hochait la tête, il l'avait aidé à enfiler un pyjama propre et avait disparu de son appartement. Quand la porte se referma derrière lui, et que Nevaeh réalisa qu'il lui manquait déjà, elle ne put retenir ses larmes. Qu'est-ce qu'ils venaient de faire? Le manque, le vide, il était trop présent, déjà. Et il finirait par les tuer.

fin