drifted to survive (aelya) -hot.

Elle sourit tendrement à sa remarque, ne pouvant le contredire tant il disait vrai : oui, elle se sentait bien dans cette carrière, elle qui finalement recevait l'attention qui comblait sa carence narcissique établie depuis l'enfance. Ca lui faisait du bien d'être reconnue pour autre chose que ses frasques, et en même temps, elle savait qu'elle ne serait rien sans l'appuie indéfectible de son amour.

- J'me sens bien oui dans ce boulot, maintenant tu sais ce que j'en pense, je pourrais jamais me sentir à cent pour cent bien si toi t'es pas ok. T'auras forcément un travail sur toi à faire, même moi, quand tu reprendras le travail, mais t'as le droit aussi d'avoir des limites, lança-t-elle, se mettant à sa place, sachant pertinemment que si les rôles étaient inversés elle le vivrait de manière compliquée. C'est toi ma lumière bébé, renchérit-elle amoureusement, lui qui la faisait rêver depuis trois ans maintenant. Tu me demanderas tout ce que tu veux j'te fasse bébé, j'vais bien prendre soin de toi, sourit-elle, joueuse, ayant finalement hâte que ses invités ne partent pour simplement se délecter de sa présence qu'elle n'était pas apte à partager, soufflant profondément en sentant ses lèvres s'arrêter dans son cou, comme si le temps avait arrêté sa course effrénée pour qu'ils puissent s'aimer sans limite. Mon bébé... T'as toujours les mots qu'il faut toi. J'passerai des heures à te regarder mon amour, à t'admirer. Si tu savais comme tout le monde me paraît fade à côté de toi, avoua-t-elle, aimant lui faire entendre qu'elle n'était pas apte à s'intéresser à quelqu'un d'autre tant toute son attention était captée par lui, et lui seul, Aelya qui céda à son besoin de terminer la soirée plus tôt, juste pour se détendre avec Niels. T'arrêtes jamais d'le faire surtout bébé... J'vis que pour ça, que pour toi... Souffla-t-elle en captant son regard intensivement avant de se délester de ses vêtements, comprenant rapidement que c'était plus compliqué pour l'amour de sa vie qui semblait pour la première fois hésiter. Tu veux que j'te dise bébé, j'te désire de plus en plus. Donc oui, j'te désire plus aujourd'hui qu'hier déjà. Ton accident change rien. J'te trouve parfait à mes yeux, avoua-t-elle sincèrement, incapable de s'imaginer détourner le regard sur son physique qu'elle trouvait toujours incroyablement attirant malgré les séquelles, parce que tout ce qui faisait partie de lui, Aelya le prenait, l'aimait. Tu t'y habitueras mon ange. C'est normal que ça te fasse bizarre, c'est tôt comme tu dis. Mais tu vas y arriver et je serais derrière toi pour te soutenir mon bébé. J'veux juste que tu saches que tu seras toujours le plus beau pour moi, le rassura-t-elle, captant son regard dans le noir avant de s'inviter sur son corps, ses lèvres détaillant son cou de baisers fiévreux, laissant ses cuisses l'encercler alors que sa main en profita pour déboutonner son jean, très vite arrêtée par son hésitation qui était le reflet de son complexe. Jamais je t'en voudrais amour. Je comprends, t'as pas à t'excuser. Tu sais très bien que j'attendrai toute ma vie s'il le faut, admit-elle tendrement. Bien sûr que si ! T'es conscient que tu vas voir des mecs en boxer défiler là, pas qu'en photo cette fois ? Lui rappela-t-elle, persuadée qu'il allait mal le vivre. Oui bébé. Profites-en pour t'occuper de toi, sors, vide-toi la tête mais j'pense pas que ce soit la meilleure solution pour le moment. Et si t'as besoin de parler j'serais toujours là, répondit-elle amoureusement, laissant sa main glisser sur l'emplacement de son coeur, caressant doucement sa peau avant de sentir ses lèvres tendrement percuter les siennes, frissonnant à sa chaleur. Heureusement que je t'ai... Bébé, t'as survécu. C'est le principal pour moi. Le reste m'importe peu... Avoua-t-elle, émue, ses doigts  glissant sur sa nuque puis sur son dos qu'elle caressait doucement. Ferme les yeux mon bébé, je vais t'endormir...

Il était heureux de voir son amour s’accomplir de la sorte, lui qui n’avait rêvé que de ça pour elle, parce-qu’elle méritait de connaître le succès, elle qui avait trop souvent entendu dire que sa vie ne serait vouée qu’à l’échec. Encore une fois, elle avait su prouver au monde entier qu’elle était capable du meilleur, et c’était pour cette hargne que Niels ne cessait de tomber fou amoureux d’elle. « J’ferais tous les efforts du monde pour toi mon amour... Je sais que tu ferais la même chose pour moi, alors j’veux que tu saches que ça sera pas moi qui entravera tes projets. J’veux les vivre avec toi bébé... » Ajouta-t-il dans un souffle sincère et amoureux, Niels désirant lui apporter son soutien, comme elle l’avait toujours fait avec lui. Il esquissa un tendre sourire à ses mots, elle qui parvenait toujours à enflammer sa peau en un regard. « Tout ce que je veux ? Tu me mets aucune limite, vraiment ? » S’amusa-t-il, répondant à son regard joueur alors que ses lèvres s’étaient amusées à caresser la peau de son cou, venant la provoquer un peu plus en mordillant sa peau. « T’es la seule à t’intéresser à moi bébé, et si tu savais à quel point j’aime trop sentir ton regard sur moi. J’vis pour ça... » Ajouta-t-il, subjugué par sa femme, par cette aura qu’elle dégageait et qui saurait toujours le passionner. « Y’aura jamais de fin à nous bébé. » Répondit-il, son regard brillant d’amour pour elle, pour ce qu’ils représentaient à deux, Niels suivant son amour dans la chambre après que leurs invités soient partis. Il sentit son cœur battre plus fort à ses mots qui lui confirmèrent qu’elle le désirait toujours, hochant doucement la tête avant de jeter un coup d’œil à sa jambe encore cachée derrière le tissu de son bas. « J’sais pas bébé, c’est dans ma tête j’crois... J’ai peur de plus te plaire, que tu te lasses. » Avoua-t-il, se livrant à elle à cœur ouvert, ne lui cachant pas qu’il était bien moins confiant depuis son accident. « Bébé... j’vais essayer de faire au mieux. J’te le promets. Je vais pas me morfondre, ça va aller mon cœur. Puis toi tu m’aides toujours, j’peux qu’aller mieux. » Murmura-t-il, esquissant un faible sourire pour appuyer ses mots, Niels peinant pourtant à être totalement à l’aise lorsque son amour bascula sur lui, cherchant à le détendre à la seule force de sa tendresse. « Je sais que ça me ressemble pas... Mais c’est vraiment pas toi amour. J’te désire comme au premier jour, j’ai juste besoin de temps. » Se justifia-t-il une nouvelle fois, rassuré d’entendre ses mots, la regardant basculer à côté de lui. Il soupira à ce qu’elle ajouta, sentant déjà la jalousie bruler ses entrailles alors qu’elle ne faisait qu’évoquer la possibilité qu’il puisse la surprendre avec d’autres hommes. « J’pourrais toujours t’harceler de messages...? » Demanda-t-il, sa paume se superposant à la sienne pour la guider vers son cœur, souhaitant qu’elle puisse percevoir à quel point elle le rendait fou. Il s’approcha d’elle, l’incitant à s’allonger sur le dos pour accrocher ses lèvres, gardant sa main sur la sienne alors qu’il intensifia leur échange. « J’serai toujours avec toi mon amour... Je te l’ai promis, j’veux qu’on vive tout ensemble, j’veux qu’on ait un bébé tous les deux... » Murmura-t-il contre ses lèvres, frémissant à ses caresses, se rapprochant encore plus d’elle pour nicher son visage dans son cou. « Tu me fais trop du bien... » Lâcha-t-il, ses doigts effleurant ses côtes, ses yeux se fermant doucement. « Attends bébé, j’vais enlever mon jean... » Susurra-t-il, lui montrant qu’elle le mettait en confiance.

Elle avait pu compter sur lui dès le départ, trouvant dans le creux de son étreinte tout ce qu'elle avait autrefois craint, cette proximité qui l'avait terrifié et pourtant qui ne l'avait jamais empêché de se jeter un peu plus profondément dans ses filets. Elle ne regrettait que ces longs moments sans sa présence que la solitude leur avait arraché.

- On vivra tout ensemble. J'te le promets. On sait quand même bien se tirer vers le haut mon cœur, sourit-elle tendrement, bercée par leur volonté de toujours faire mieux malgré les chaînes qu'ils portaient aux chevilles. Aucune. Y'a aucune limite pour l'amour de ma vie qui peut tout avoir de moi, admit-elle en se mordant légèrement la lèvre inférieure, animée par l'aura séductrice qui les enveloppait dans leur cocon, Aelya soupirant en sentant son souffle chaud caresser son cou. Je te regarderai toute ma vie avec ce même regard mon amour. Tu peux pas savoir comme j'suis fière de t'avoir dans ma vie, surtout entant que mari, avoua-t-elle amoureusement, acquiesçant à sa remarque qui fit suite et qu'elle ne pourrait jamais contredire, parce qu'elle ne voyait aucune fin à leur amour, cet incendie éternel qui continuait de consumer doucement mais surement son coeur qui ne battait que pour lui. C'est absolument pas le cas amour... J'pourrais jamais me lasser de toi... Regarde-toi vraiment mon bébé... T'as tout pour toi et ta jambe c'est qu'un détail, je t'assure, tenta-t-elle de le rassurer alors qu'ils s'étaient tous les deux réfugiés dans la chambre, Aelya entendant difficilement son jugement sur son physique auquel il faisait face et qu'elle peinait à comprendre tant elle le trouvait merveilleux. Je m'inquiéterai toujours pour toi mon amour... J'aime pas te sentir pas bien... Surtout quand c'est en rapport avec toi et que j'te trouve beaucoup trop parfait pour te faire autant de mal, répondit-elle tristement, soupirant, sa main valsant doucement sur son torse avant qu'elle ne vienne sur son corps. Je sais mon bébé... T'as pas besoin de te justifier. Je sais bien que ça à rien avoir, et de toute façon, j'veux juste que tu comprennes que le principal c'est d'aller à ton rythme, avança-t-elle, consciente que ça n'était pas dans son tempérament de douter autant sur lui-même et pourtant, elle savait également que sortir de ce genre de périples n'auraient jamais pu le laisser indemne. Évidemment. J'veux pleins pleins pleins de messages de toi dans mon portable, sourit-elle, désirant lui montrer qu'elle restait toujours présente pour lui, croulant sous son amour en sentant la vibration de son coeur à travers sa peau, sa main pressant doucement sa chair, comme pour lui signifier qu'elle en prendrait toujours soin. On aura un bébé mon amour... C'est prévu. On va continuer d'être heureux tant qu'on reste ensemble, renchérit-elle, se plaçant sur le dos alors qu'il était venu l'embrasser, Aelya laissant sa main parcourir son dos pour l'apaiser, frémissant à leur étreinte si douce. Toi aussi... J'aime beaucoup trop te sentir contre moi... Ca me rassure, avoua-t-elle à son oreille, savourant ses caresses sur ses côtes. C'est pas moi qui vais t'en empêcher, sourit-elle, ravie de le voir se délester de son jean. Colle-toi à moi bébé... Lâcha-t-elle, rapprochant leurs peaux pratiquement mises à nue. J'veux toujours m'endormir dans tes bras... Ajouta-t-elle tendrement, sa jambe venant se frayer un chemin entre les siennes pour admettre plus de proximité. Même dans le noir bébé, j'te trouve sublime, s'amusa-t-elle. En plus t'embrasses comme un dieu, le complimenta-t-elle en venant lui voler un baiser. Tu peux pas douter du fait que tu me rendes heureuse, ajouta-t-elle. Tu veux que j'fasse entrer Hank aussi ?

Il craignait toujours de manquer de temps avec l’amour de sa vie, lui qui n’accepterait plus de perdre de longs et précieux moments avec Aelya, conscient qu’ils avaient déjà trop subi par le passé. C’était aussi pour ça qu’il se montrait ferme sur ses intentions, souhaitant qu’elle sache qu’il désirait vivre chacune de ses aventures avec elle, qu’importe le prix qu’il devait payer. « Oui bébé, t’es ma force, je m’écroulerais sans toi. » Avoua-t-il sincèrement, lui qui savait pertinemment qu’il aurait déjà mis un pied plus bas que terre si Aelya ne l’avait pas aidé à remonter la pente, elle qui avait toujours su s’accrocher à sa main pour ne pas le voir tomber. « C’est que j’suis vraiment privilégié moi... » Murmura-t-il dans un souffle qui se fraya un chemin contre son cou, Niels en profitant pour le recouvrir de baisers tous plus doux les uns que les autres, sentant son cœur battre plus fort à sa déclaration qui le touchait profondément, comprenant combien il était chanceux d’être le partenaire de vie d’une femme comme Aelya. « Je m’en remettrais pas si ton regard changeait bébé... J’ai pas envie de voir de la compassion dans tes yeux, j’veux que tu continues de me regarder et de me voir comme ton mari mon amour. » Murmura-t-il, mettant enfin un mot sur les angoisses qui persistaient dans sa tête, celles de voir l’amour de sa vie perdre patience avec lui. Parce-qu’il savait combien le combat avait été difficile de son côté, elle qui avait dû gérer son hospitalisation en plus de son nouveau travail qui s’était ajouté à son quotidien. « T’inquiète pas mon amour. Ça va aller, t’as d’autres choses à gérer. T’en fais déjà assez bébé, j’vais m’occuper de moi, t’en fais pas... » Murmura-t-il avec un regard qui se voulait serein, souhaitant lui montrer qu’il était capable de remonter la pente même si son estime de lui était au plus bas. Il se sentit frémir au contact de son corps qui bascula contre le sien, lui qui se sentit obligé de se justifier pour ne pas qu’elle puisse penser que son désir s’estompait. « Merci bébé... je t’aime. » Ajouta-t-il, touché par sa manière de le soutenir, de lui faire savoir qu’elle l’attendrait autant de temps qu’il faudrait, la main de Niels venant chercher celle de son amour pour la déposer sur son cœur, souriant à ses mots qui lui rappelaient combien il aimait lui rappeler qu’il l’attendait lorsqu’elle n’était pas chez eux. « J’ai hâte de tout ça bébé. J’ai hâte qu’on continue de faire grandir notre famille... » Ajouta-t-il amoureusement, peu avant de se pencher contre son corps pour l’embrasser, ne résistant plus à l’appel de ses lèvres qu’il se prit à caresser dans de doux baisers. « J’me sens bien avec toi... » Souffla-t-il, le cœur au bord des lèvres, Niels décidant de se délester de son bas maintenant qu’ils étaient plongés dans le noir, la présence de son amour et ses mots amoureux le rassurant. « Reste contre moi, me quitte jamais... » Murmura-t-il, frissonnant légèrement lorsqu’Aelya effleura sa cicatrice, Niels la laissant se rapprocher de lui, se concentrant sur ses mots qui firent vibrer son cœur. « Et toi alors... Si tu savais comme j’pourrais crever pour toi bébé... » Chuchota-t-il, ses lèvres entrouvertes à quelques centimètres des siennes, s’amusant à les effleurer alors qu’elle le complimenta une nouvelle fois. « Ça serait un crime de résister à tes lèvres à toi... Ta bouche c’est mon terrain de jeu préféré... » Joua-t-il, ses doigts continuant de caresser sa peau, traçant des cercles sur ce corps qu’il désirerait toute sa vie, Niels finissant par secouer la tête à la proposition de son amour. « Non... J’le vois toute la journée, j’veux profiter que de toi bébé... » Lâcha-t-il, décidant de basculer à son tour contre elle, réfugiant son bassin entre ses cuisses, décidé à ne pas laisser ses angoisses ruiner leur moment. « Laisse-nous quelques minutes... » Souffla-t-il, Niels se laissant guider par son cœur, son bassin ondulant légèrement contre celui d’Aelya.

Elle peinait à se deviner sans lui, comme dans les bribes de son passé qui ne lui inspirait plus rien d'autre que le vide intersidéral qui l'avait enfoui dans un froid mortuaire, le cercueil de ses émotions que Niels avait réanimé sans le moindre effort, juste avec sa seule présence vivifiante. Elle se découvrait chaque jour dans ses bras, savourant chaque seconde qui lui permettait encore un peu plus de se nourrir de lui, de tout ce qu'il était, de cette vie qu'il faisait rayonner entre ses mains autrefois tremblantes à la seule idée de se laisser vivre. Elle avait maintenant seulement peur d'errer sans l'amour de sa vie, lui qu'elle tentait de rassurer au mieux face aux photos qui avaient frappé sa rétine et sa jalousie. Elle se régénérait dans son étreinte, dans la chaleur de ses baisers qui s'envolaient dans son cou, l'incitant à se perdre davantage dans leur intimité pendant que les autres les attendaient.

- Bébé... Y'a aucune pitié quand j'te regarde. Y'a que de la fierté et de l'admiration pour tout ce que tu fais. Maintenant tu pourras jamais m'empêcher de vouloir prendre soin de toi. Ca fait partie de moi, répondit-elle amoureusement, désirant lui faire comprendre que si elle était si protectrice, cela avait plus avoir avec son tempérament qu'avec sa condition, et que dans tous les cas elle resterait à ses côtés parce que c'était lui, sa maison. J'veux juste que t'ailles mieux amour. Moi aussi je peux m'occuper de toi. T'aider à te retrouver... J'veux tout faire pour que tu sois heureux, c'est tout ce qui m'importe, avoua-t-elle, touchée de voir son estime au plus bas, Aelya qui le portait dans les étoiles, dans son coeur qui ne cesserait jamais de battre pour lui, peinée de constater que l'accident lui avait pris non seulement ses capacités motrices mais également la confiance qu'il se vouait. Je t'aime aussi, répondit-elle tendrement après avoir basculé sur lui, consciente qu'il n'avait pas la tête à s'abandonner dans ses bras tant son esprit était rongé par les doutes, Aelya qui n'avait aucune envie de lui imposer de pression, restant à son écoute alors qu'elle essayait de le rassurer, sa main caressant doucement l'emplacement de son coeur qu'elle chérissait plus que tout, le sien palpitant à ses paroles. Quand je serais plus stable dans mon boulot bébé, j'pense qu'on pourra bien y penser... Sourit-elle, constatant avec bonheur que leurs finances n'étaient maintenant plus au plus bas, qu'ils étaient aptes à se responsabiliser à ce niveau au moins bien que son travail lui prenait encore trop de temps pour qu'elle ne s'y consacre réellement. C'est tout ce que j'voulais entendre... Souffla-t-elle alors qu'il embrassait son cou, ses lèvres, sa respiration s'approfondissant dans le bien-être qu'il lui provoquait, Aelya qui était ravie de le voir prendre confiance en retirant son jean. Jamais de la vie... J'suis pas moi sans toi... Admit-elle, sa jambe frôlant légèrement sa cicatrice, Aelya qui tenta de rester douce pour ne pas le brusquer, s'approchant de son corps pour s'imprégner un peu plus de son parfum. J'serais prête à tout pour tes beaux yeux mon ange... J'aurais jamais aucune limite, renchérit-elle, le coeur tambourinant d'amour, ses lèvres gravitant tout près des siennes là où leurs souffles s'entrechoquaient. Elles sont faites pour toi, résiste pas... Le tenta-t-elle, frémissant à ses caresses, ses doigts défilant sur son dos, ses flancs, visant à continuer de le détendre. T'es sur amour... ? Murmura-t-elle alors qu'il s'imposa entre ses cuisses, préférant s'assurer que c'était ce dont il désirait vraiment alors que son bassin ondulait doucement contre le sien, lui arrachant quelques soupirs. Bébé... Soupira-t-elle, ses doigts accrochant légèrement son torse avant de glisser jusqu'à l'élastique de son boxer, frôlant légèrement son bas ventre. Ton corps me fait rêver... Je te veux pour toujours... Susurra-t-elle contre ses lèvres avant de l'enlacer, ses cuisses l'enfermant dans son étau, enflammant la proximité de leurs bassins qui se cherchaient sensuellement, Aelya sentant la chaleur de son désir s'imprimer sur sa peau.

Sans doute qu’Aelya n’avait pas idée d’à quel point il se sentait vide sans elle, comme s’il avait l’impression que l’univers profitait de sa position de faiblesse pour l’engloutir. Il comprenait maintenant combien sa vie avec elle était tout ce qu’il avait, Niels qui savait aujourd’hui plus que jamais qu’il était incapable d’errer sans la présence de sa femme, elle qui ne cessait de le rattraper dans ses chutes incessantes. Il aurait aimé arrêter le temps quelques instants, pour se régénérer un peu plus dans l’étau de ses bras qui enlaçaient son corps affaibli par son accident, Niels laissant ses lèvres parcourir son cou avec amour. « Tu te rends pas compte de tout ce que tu fais déjà pour moi bébé. T’as le droit de penser à toi aussi… J’vais te montrer que j’suis fort et que j’vais redevenir l’homme que t’as connu. » Ajouta-t-il, sa voix baignée d’espoir, Niels ne pouvant s’empêcher de fondre devant la dévotion d’Aelya à son égard, elle qui continuait de vouloir prendre soin de lui même lorsque ses journées étaient déjà remplies par ses obligations professionnelles. « Tu me rends heureux. Y’a que toi qui y arrives bébé. Doute jamais de ça. » Avoua-t-il dans un souffle, conscient de tout l’amour qui émanait de son corps et de son coeur pour Aelya, le monde entier pouvant aisément deviner qu’il était fou d’elle rien qu’à la lueur de son regard. S’il n’était plus aussi confiant qu’avant l’accident, Niels n’avait aucunement l’intention de se morfondre sur lui-même, persuadé que ça ne serait jamais la bonne solution. Il lui avait d’ailleurs tout avoué au moment où elle avait perçu son hésitation, parce-qu’il savait que ce comportement ne lui ressemblait pas, Niels venant chercher la main de son amour pour la poser sur son coeur. « C’est vrai…? T’en as toujours envie bébé ? » Murmura-t-il, son regard s’éclairant à sa confession qui faisait palpiter son myocarde qui s’emballait rien qu’à cette douce pensée. Il esquissa un tendre sourire à ses mots, se réfugiant rapidement contre elle, attiré par son corps, par sa chaleur qui le réconfortait alors qu’il se sentait vulnérable, sa bouche parsemant son cou de baisers. « Moi non plus. J’suis rien sans toi mon amour. » Souffla-t-il, frémissant au contact de sa jambe entre les siennes qui vinrent frôler sa cicatrice, Niels qui voyait parfaitement qu’elle tentait d’être la plus délicate possible. « J’sais pas ce que j’ai fait pour te mériter mon ange… » Répondit-il contre ses lèvres, son regard subjugué par la beauté de son être, Niels continuant de tenter ses lèvres qui réchauffaient les siennes, jusqu’à venir complètement basculer entre ses cuisses. « Oui… T’en fais pas amour… » Soupira-t-il contre sa bouche alors que son bassin bougeait lentement contre le sien, sa peau frémissante de désir. « J’te veux… J’ai envie de toi. » Lâcha-t-il pour la mettre en confiance, lui qui désirait lui faire comprendre que rien ne pourrait entacher le désir qu’il ressentait pour elle, pas même sa baisse de confiance. « Touche le mon corps… » Murmura-t-il, frissonnant à sa main qui était venue glisser le long de son torse pour effleurer son anatomie, ses deux mains glissant de part et d’autre de ses flancs pour accrocher son sous-vêtement qu’il enleva lentement, permettant à son bassin de venir davantage se coller à sa peau nue pour la tenter. « Tu m’excites bébé… »

C'était l'objectif de toute sa destinée, d'asservir leur amour en donnant à ces flammes affamées tout ce dont l'incendie de leur passion avait besoin pour s'étendre, son coeur qui ne cessait de quémander davantage de chaleur à mesure que les années défilaient, que les problèmes tentaient de les refroidir. Elle n'était sereine que dans ses bras, et c'était tout ce qu'elle désirait retrouver alors qu'elle donnait le change avec ses invités, se rendant compte à quel point seule la présence de Niels lui suffisait, que les autres étaient finalement vite en trop autour d'elle, quand elle n'avait besoin que du seul qui savait bercer ses démons les plus viles.

- Bébé... T'es déjà l'homme que j'ai connu et que j'ai épousé. Te mets pas de pression mon amour. T'as le droit d'avoir du mal. C'est pas rien ce que t'as vécu. Je t'aime pas seulement quand tout va bien bébé. Je t'abandonnerai jamais, promit-elle amoureusement, sachant pertinemment qu'elle s'affairerait tout de même à le placer en priorité devant les autres même si l'accident n'avait pas existé, parce que c'était Niels, parce que c'était son tout. J'espère... Parce que si c'est plus le cas bébé, je sais pas ce que j'ferais... Avoua-t-elle, ses pensées blanches tournoyant dans son esprit, le coeur sombrant dans sa propre destruction à la seule idée de ne plus pouvoir contribuer à son bonheur, Aelya qui savait qu'elle ne pourrait se résoudre à rester dans sa vie si son absence lui était plus bénéfique.

Elle suffoquait sans Niels, et c'était pire quand elle le savait au plus mal, lui qui peinait à se satisfaire de sa nouvelle apparence qu'Aelya convoitait plus que tout, le lui faisant savoir en s'aventurant contre son corps avant qu'il ne mette doucement fin à ses avances, lui avouant ce qui le travaillait. Son regard le cherchait dans le noir, tentant de rattraper sa confiance en lui qui tombait en morceaux.

- Evidemment bébé. C'est toujours dans mes projets avec toi. J'veux tout de toi, admit-elle tendrement, savourant l'éclat de son espoir qu'elle entendait résonner dans sa voix alors qu'il se détendait peu à peu, Aelya tendant son cou à la douceur de ses lèvres qui se déposaient sur sa peau, frémissant à sa chaleur qui l'enveloppait, elle qui vint se coller au plus près de lui pour le sentir, comme dans l'envie de voir son être se fondre dans le sien. T'es juste toi, et c'est amplement suffisant mon bébé. T'es la perfection incarnée, le complimenta-t-elle, touchée par la beauté de son âme qu'elle  adorait découvrir encore et encore, accueillant son bassin entre ses cuisses lorsqu'il s'imposa à elle, Aelya sentant un courant électrique parcourir sa peau, ses entrailles. Laisse-toi aller amour...  Pense plus qu'à nous... Souffla-t-elle doucement, savourant les ondulations de son bassin qui effleurait le sien dans la pénombre. Fais-moi l'amour... Murmura-t-elle dans un souffle amoureux et envieux, ses jambes s'enroulant autour de ses reins, sa main glissant sur la courbe de ses muscles thoraciques pour jouer avec l'élastique de son bas, laissant Niels s'occuper de son sous-vêtement qui glissa sur ses cuisses, enflammant sa sensibilité cutanée alors qu'il s'approcha davantage d'elle. J'le sens bébé... Soupira-t-elle, brûlante de désir à la sensation de son bas ventre qui se rigidifiait contre sa peau. Tu me fais perdre la tête bébé... Ajouta-t-elle, ses doigts accrochant son boxer pour libérer son envie, la guidant entre les pans de sa passion gonflée par son urgence. Han... Bébé... Je t'aime... Gémit-elle contre ses lèvres avant de les attraper en plein vol pour l'embrasser langoureusement.

Il aurait très bien pu s’enfermer dans un univers parallèle avec son amour, Niels qui avait appris avec le temps que sa vie ne tournait de toute façon qu’autour d’elle et de son bonheur. Jamais il n’avait été autant fasciné par un être avant qu’Aelya n’apparaisse dans sa vie, elle qui lui avait apporté tout ce dont il avait toujours manqué. Elle était sa destinée, son monde entier, celui qu’il ne voudrait quitter pour rien au monde. « J’veux juste pas que tu penses que je vais abandonner la bataille bébé. J’suis fort pour toi, pour nous deux, j’ferai n’importe quoi pour qu’on soit heureux ensemble. » Murmura-t-il, lui qui aurait aimé être plus enthousiaste pour cette période qui était importante pour l’amour de sa vie, conscient qu’elle avait toujours attendu ça. « T’auras jamais à y penser parce-que ça n’arrivera pas bébé. Je t’aime. J’aime que toi pour l’éternité. » Répondit-il amoureusement, souhaitant chasser toutes ces pensées qui auraient pu embrumer son esprit alors qu’elles n’avaient aucunement leur place. Parce-que Niels respirait pour aimer Aelya, convaincu que son existence était liée à la sienne depuis le début, depuis son premier souffle de vie. Il avait l’impression de mieux respirer depuis que leurs invités s’étaient éclipsés, les laissant en tête-à-tête, Niels retrouvant sa femme qu’il ne voulait toujours exclusivement et égoïstement que pour lui. Attendri par ses mots, il se détendit enfin, se sentant plus léger après s’être confié sur ses tourments, son coeur battant plus fort à l’entente de ses paroles qui chassaient tout son malaise. « T’imagines bébé… On se réveillerait avec notre bébé entre nous deux… » Murmura-t-il, les yeux brillants dans l’obscurité de la chambre, Niels se prenant à rêver de ce projet qu’il souhaitait concrétiser avec l’amour de sa vie. Il se rapprocha finalement d’Aelya, retrouvant un peu plus confiance en lui alors qu’il embrassait son cou, chatouillant sa peau avec la chaleur de son souffle. « Faut dire que ma femme est un bon modèle de perfection aussi… » Ajouta-t-il avec un ton charmeur, lui qui fondait d’amour pour elle depuis le début. Il finit par s’imposer au-dessus de son corps, son regard cherchant le sien dans la pénombre alors que son coeur s’emballait à une vitesse folle, Niels qui frémissait au simple contact de son bassin contre celui d’Aelya. « J’pense déjà qu’à nous… Rien qu’à toi mon amour… » Souffla-t-il, cherchant à se rapprocher d’elle dans les ondulations lentes et envieuses de son bassin, Niels se mordant la lèvre en sentant la chaleur de son corps augmenter. « J’te fais tout ce que tu veux… » Lâcha-t-il dans un soupir d’envie, son corps entier souhaitant s’abandonner au sien, Niels laissant ses mains lui retirer son sous-vêtement pour la tenter davantage. « Tu me rends dingue mon amour… » Murmura-t-il, son désir s’embrasant lorsqu’elle passa ses mains sur son boxer pour libérer son envie qui se concrétisa contre son anatomie, Niels retenant un gémissement au moment où elle s’empara de son bas ventre pour le guider en elle. « Aelya… Bébé… » Souffla-t-il, resserrant son emprise contre elle, ses muscles se contractant pour débuter ses va-et-viens lorsque sa bouche emprisonna la sienne, leurs langues se retrouvant dans une danse endiablée. « Je t’aime… Laisse-toi aller amour… » Murmura-t-il entre deux baisers, Niels ramenant la couverture sur leurs deux corps pour profiter de la chaleur de leur étreinte, en profitant pour augmenter l’amplitude de ses coups de reins, souhaitant l’entendre prendre du plaisir. « Bébé… Tu me fais du bien… Tu m’as trop manqué… »

Elle aurait bien aimé revenir en arrière pour reprendre son invitation afin de leur permettre d'effacer tous ces mots et ces images qui les avaient éloignés, qui avaient ébranlés leur patience naturellement mise à mal par la jalousie qui les privait de raisonnement. Elle n'avait besoin que de sa présence, et ça ne restait que Niels sa priorité, elle qui se rendait compte qu'ils ne méritaient pas sa rencontre aux vues de leur comportement.

- Je sais bien que t'abandonnes jamais amour, t'es le plus fort. Je t'admire énormément tu sais... Accroche-toi pour nous, souffla-t-elle, si fière de tout ce qu'il faisait sans se plaindre, même quand la douleur lui revenait, Niels qui se battait pour se retrouver, pour retrouver sa liberté. Ca me rassure. Parce que je peux pas concevoir une vie sans toi. Je t'aime tellement... Murmura-t-elle amoureusement, attendrie par ses mots d'amour qui résonnaient au plus profond de sa cage thoracique.

Elle était déterminée à l'aimer comme elle le voulait, sans frein pour enrayer les roues de ce train en marche qui défilait à toute vitesse. Elle se fichait de savoir s'ils allaient dans le mur, s'ils fonçaient droit vers la catastrophe. Tout ce qu'elle avait à l'esprit résidait en cet instant présent coupé du monde où son coeur battait pour lui, où son âme s'entichait de la sienne parce que finalement, tout moment coupé de son contact n'était qu'une perte de temps, un goût amer où le vide entachait sa vie. Et c'était tout ce qu'elle désirait lui faire comprendre alors qu'il perdait pied face à l'image de son nouveau corps, Aelya lui rappelant qu'elle l'aimait parce que c'était lui, qu'il était le pilier qui tenait ses fondations bancales, qu'il était l'homme de sa vie pour qui elle pourrait donner son dernier souffle.

- T'as vraiment envie de te faire réveiller à trois heures du mat par notre bébé criant pour qu'on le nourrisse ? Pouffa-t-elle, consciente que l'image restait belle tout de même, eux qui auraient de nouvelles priorités, ce petit être issu de leur amour qui passerait avant tout, même avant eux. Elle a surtout appris de son homme pour être un peu près à sa hauteur... Et c'est pas encore ça du tout, renchérit-elle amoureusement, savourant le contact de ses lèvres dans son cou, adorant le voir se libérer de ses chaines, Aelya collant son bassin au sien alors qu'ils se cherchaient dans des ondulations, son bas ventre irradiant déjà de désir à ce simple chevauchement. J'ai que toi en tête... Murmura-t-elle, son regard brillant le détaillant dans la pénombre, ses cuisses se contractant autour de lui pour le voir continuer à la tenter, savourant le poids de sa chaleur qui l'étouffait délicieusement, condamnant son coeur à palpiter anarchiquement. J'adore te voir comme ça... Avoua-t-elle, le laissant la délester de son sous-vêtement, profitant de son contact rapproché avant de guider son bas ventre contre le sien, le faisant valser sensuellement contre sa peau pour le guider en elle. Pour toute la vie mon amour... Ajouta-t-elle, soupirant de bien-être face à sa présence à l'intérieur de son corps qui le faisait aller et venir, réchauffant sa peau qui avait besoin de la sienne, ses lèvres emprisonnant celles de son amour pour lui délivrer des baisers langoureux, sa respiration s'emballant sous l'effet de cette danse qui les rapprochait. Toi aussi tu m'as manqué... Beaucoup trop... Soupira-t-elle, ses mains migrant dans son dos lorsqu'il augmenta la cadence, approfondissant leur alliance. J'aime trop te sentir en moi... Avoua-t-elle, ses mains venant attraper les barreaux au-dessus de sa tête, cambrant son corps au fur et à mesure, ses gémissements s'expiant de ses lèvres.  C'est irréel comme tu me fais fantasmer toi... Susurra-t-elle, faisant basculer sa jambe sur son épaule pour voir évoluer leurs sensations mutuelles.

Il était essentiel pour lui de montrer à Aelya qu’il ne se laisserait plus guider par ses démons, lui qui était prêt à se concentrer sur ses propres maux pour se guider vers la guérison. Et il savait que ce travail était interne, qu’il aurait besoin d’un peu de temps pour reprendre confiance en lui, pour s’habituer à ces nouvelles marques indélébiles qui jonchaient sa peau. « Évidemment que je vais tenir pour nous deux. Je m’accrocherai à toi toute ma vie, t’es ma force bébé. » Réitéra-t-il, avec un air amoureux, son regard teinté par l’espoir de redevenir celui qu’il était, l’homme dont Aelya était tombée amoureuse. « Moi non plus bébé, jamais j’veux vivre sans toi, j’y arriverai pas... Je t’aime mon amour, j’te le dirai jamais assez. » Souffla-t-il, le regard brillant d’amour, de toutes ces émotions qui le traversaient lorsqu’il pensait à elle et à la relation si unique qu’ils partageaient. Il était convaincu qu’ils s’aimeraient même dans l’au-delà, parce-que c’était eux, parce-que leur histoire était écrite depuis le début, dépassant l’entendement. Niels s’accrocherait à sa femme jusqu’à son dernier souffle, conscient que sans elle, il aurait déjà sombré dans les ténèbres, ceux qui menaçaient de l’engloutir sans pour autant y parvenir. Il se prenait à imaginer ce à quoi pourrait ressembler leur vie dans quelques temps, attendri par les images de paternité qui défilaient dans son esprit, lui qui n’abandonnerait jamais ce projet qui visait à fonder une famille avec l’amour de sa vie. « Vu comme ça... » Dit-il, faisant mine de remettre tout en question avant de pouffer de rire. « On dormira peut-être moins ouais, mais on sera encore plus heureux tous les quatre. » Répondit-il tendrement, son cœur loupant un nouveau battement aux compliments de son amour, Aelya continuant de vanter ses mérites pour gonfler sa confiance au plus bas ces derniers temps. « Tu commences à dire n’importe quoi bébé... T’es parfaite, tu l’as toujours été... » Souffla-t-il dans le creux de son cou qu’il embrassait lentement, prenant conscience qu’il serait toujours inspiré contre ce corps qu’il désirait plus que tout, Niels le lui faisant comprendre en s’imposant au-dessus d’elle, son bassin chevauchant doucement le sien. Il trouva son regard dans l’obscurité de leur cocon, soupirant son désir alors qu’il continuait d’onduler avec sensualité contre ses courbes, cherchant à éveiller son désir. « Fou de toi...? Ça fait trois ans que c’est déjà le cas bébé. » Lâcha-t-il avec un air malicieux, Niels finissant par dénuder le bas de son corps, faisant valser son sous-vêtement sur le sol, crevant d’envie de se lier à elle. Ses soupirs évocateurs de son désir s’envolaient dans la pièce, Niels laissant Aelya s’occuper de guider son anatomie contre la sienne, caressant les pans de son envie jusqu’à le laisser pénétrer à l’intérieur de son âme. Il se mordit la lèvre pour étouffer ses gémissements, laissant Aelya attraper ses lèvres auxquelles il répondît fougueusement, sa langue cherchant chaudement la sienne dans des baisers enivrés. « Je m’en lasserai jamais de te sentir comme ça... J’suis trop bien en toi... » Gémit-il entre deux souffles saccadés, sa respiration traduisant l’urgence qui le bousculait alors que sa femme cambra davantage son corps, l’incitant à se mouvoir plus vite en elle. « Bébé... Tu vas me rendre fou... » Soupira-t-il, se redressant sur ses genoux lorsqu’elle fit basculer sa jambe sur son épaule, ses deux mains s’enroulant autour de sa cuisse surélevée pour permettre à son corps d’aller et venir plus profondément dans le sien. « J’veux que tu me sentes encore plus bébé... » Lâcha-t-il, lâchant sa cuisse pour défaire avec urgence les bretelles de son soutien gorge, ses mains englobant sa poitrine avec fougue. « Enlève ça bébé... »

Elle serait toujours là pour le rattraper s'il venait à tomber, lui qui malgré la faiblesse de son corps qui l'avait atteint, se démarquait à chaque fois par sa force extra-ordinaire. Elle ne manquait jamais de lui dire à quel point elle l'admirait, lui qui savait faire face à toutes les tempêtes, aux séismes qui auraient pu maintes et maintes fois inciter leur relation à s'écrouler, sans jamais y arriver parce qu'ils étaient à deux invincibles dans leur vulnérabilité.

- Tu peux compter sur moi. Je veux plus que t'aies à te sentir seul, admit-elle tendrement, laissant son regard caresser son beau visage, celui qui l'avait rendu accro, éperdument amoureuse de son regard et de son sourire qui la faisait fondre.

Elle sentit son cœur s'envoler à ses mots d'amour, attendrie par ce lien qui les écorchait délicieusement, lacérant leurs cœurs de plaies d'où jaillissaient tous les maux passionnels qui faisaient partis de leur manière de s'aimer, de se vouloir, Aelya qui ne pouvait le désirer dans la demi-mesure. Elle se voyait dans quelques temps avec le ventre arrondi, se laissant bercer d'images toutes aussi belles les unes que les autres alors qu'elle s'imaginait le doux visage de leur bébé, s'amusant des frasques qu'il pourrait leur causer.

- Évidemment qu'on sera heureux mon amour. J'en doute absolument pas. Ca fera un autre compagnon de jeu à Hank en plus, sourit-elle, consciente qu'elle n'aurait jamais pu rêver de maternité si elle n'avait pas croisé Niels sur sa route, lui qui l'avait réconcilié avec toutes ses envies qu'elle osait maintenant désirer. C'est grâce à toi que j'ai envie de vivre tout ça mon bébé et de m'améliorer. T'as complètement changé ma vie pour le meilleur, lança-t-elle, aimant lui faire comprendre qu'elle n'était rien sans lui, qu'il avait tout un tas de qualités qui ne faisaient que de la raccrocher à lui, sentant les soubresauts de son coeur vibrer en rythme avec la mélodie émotionnelle de ses sentiments profonds. Tu me promets d'être fou de moi encore pour longtemps ? Susurra-t-elle entre deux soupirs envieux, son bassin bougeant sensuellement contre le sien qu'elle sentait se tendre, laissant ses lèvres parfaites dévorer son cou de baisers, attisant le feu éternel de son désir porté par les effluves de son parfum.

Son regard cherchait ses courbes dans l'obscurité, trouvant son contact par le biais de ses doigts qui défilaient sur sa peau, lâchant un soupir plus bruyant lorsqu'il la déposséda de son bas, permettant à son bassin de se confiner davantage contre le sien. Dévastée par son désir qui s'accentuait, elle tira de manière fougueuse sur l'élastique de son boxer pour avancer son membre entre ses cuisses, soupirant au contact brûlant de leurs bassins qui se fondirent l'un dans l'autre. Elle gémit en sentant sa chaleur s'infiltrer en elle, attrapant fiévreusement ses lèvres pour lui traduire son envie qu'il embrasait.

- J'pourrais te garder en moi comme ça toute ma vie... Soupira-t-elle contre ses lèvres, ses doigts s'enroulant autour des barreaux, incitant son échine à se cambrer, sa poitrine se bombant pour satisfaire sa vision. C'est tout le but bébé... J'te laisse pas dormir avant de t'avoir fait jouir, le chercha-t-elle fiévreusement, plaçant sa jambe sur son épaule, gémissant à chaque fois qu'il revenait en elle, frissonnant au contact de ses mains sur sa cuisse. Putain j'en ai jamais assez bébé... Gémit-elle, sa respiration se hachant en voyant ses mains se jeter sur sa poitrine encore couverte, ses bretelles tombant sur ses bras sous ses gestes urgents avant qu'Aelya n’exécute sa demande en passant ses doigts dans son dos pour détacher son soutien-gorge, libérant sa poitrine. Mon amour... Touche moi... Lâcha-t-elle, prenant sa main pour la presser sur son sein.

Avec une partenaire comme Aelya, Niels savait qu’il avait une longueur d’avance, lui qui n’avait plus peur de trébucher maintenant qu’il n’était plus seul, maintenant que quelqu’un craignait pour lui, son amour étant prête à réceptionner ses moindres chutes. Jamais il ne s’était senti aussi aimé avant elle, Aelya ne se rendant certainement pas compte de la force que lui apportait sa présence constante à ses côtés, agrémentée par l’amour fou qu’ils se vouaient l’un pour l’autre. « J’le serai jamais tant que t’es là bébé. Tant que tu continues de m’aimer comme ça… » Ajouta-t-il avec un regard tendre, ne se lassant jamais de lui montrer l’ampleur de ses sentiments, de sa dévotion qui ne toucherait jamais à sa fin tant que la vie continuerait de les rapprocher l’un de l’autre. Il continuait d’imaginer l’amour de sa vie porter leur enfant, n’ayant plus aucun mal à s’envisager devenir père dans une futur plus ou moins proche. Parce-qu’il savait que ça ne serait jamais une erreur, lui qui vouait une confiance aveugle en leur amour, en leur capacité de fonder une famille. « Ouais bébé, mais Hank attendra que notre amour grandisse un peu avant de jouer. Tu sais à quel point il est délicat lui… » S’amusa-t-il ironiquement, attendri par toutes les pensées qui tournoyaient dans son esprit, aimant les images qui berçaient son coeur à chaque fois qu’il se prenait à rêver de leur futur enfant. « Je t’ai juste aidé à te révéler mon amour. T’étais déjà un trésor, fallait simplement que tu t’en rendes compte. » Ajouta-t-il avec un regard subjugué, lui qui aimait chaque recoin de son âme, chaque parcelle de son coeur qu’il voulait protéger coûte que coûte, jusqu’à son dernier souffle. « J’te le promets. Tu m’aimeras toujours même quand j’deviendrai un vieux sénile ? » Joua-t-il, se mordant la lèvre alors qu’il sentait son désir se concrétiser contre le bassin d’Aelya, cherchant à éveiller le sien en ondulant sensuellement, ses lèvres dévorant amoureusement son cou pour la faire faiblir. C’était contre elle qu’il avait l’impression de se retrouver, n’hésitant jamais lorsqu’il s’agissait de l’aimer, parce-que c’était en lui, gravé dans ses entrailles, tatoué sur sa peau qui frémissait d’impatience à l’idée de s’abandonner à son amour. Dans une urgence palpable, il la délesta de son sous-vêtement, laissant Aelya en faire de même pour que leurs corps puissent se retrouver sans la moindre barrière, Niels ne cachant pas son plaisir lorsqu’il sentit son anatomie se réfugier en elle, son souffle se percutant contre le sien. « Garde-moi bébé… On peut passer toute notre vie à faire l’amour… » Gémit-il, balançant son bassin contre le sien pour approfondir ses coups de rein, Niels ne quittant pas les lèvres de son amour. « J’ai aucun doute sur ça bébé… Y’a que toi qui peux me faire jouir… » Murmura-t-il chaudement, Niels se redressant pour s’agripper à sa cuisse qui s’était surélevée, en profitant pour accentuer le rythme de ses va-et-viens, désirant qu’elle puisse défaillir sous les frottements de son anatomie contre la sienne. « Bébé c’est trop bon… » Répéta-t-il, son corps tremblant de plaisir alors qu’il se délectait de la vision de ses courbes qui se cambraient vers lui, Niels faisant tomber les bretelles de son soutien-gorge, peinant à réprimer ses gémissements de plaisir. « Putain… T’es parfaite… Ton corps mon amour… » Lâcha-t-il, sa main se laissant guider par la sienne pour venir presser son sein, son autre main passant derrière son dos pour redresser son corps, amenant son amour contre lui alors qu’il se retrouva assis, Aelya sur lui. « J’avais envie de te dévorer… » Soupira-t-il, sa bouche plongeant sur sa poitrine qu’il embrassa langoureusement, ses paumes englobant sa chute de reins pour la presser contre son bassin.

Elle n'était pas apte à l'aimer autrement que dans la folie, Aelya qui ne vivait que pour exister dans son ombre à la douceur enivrante. Il avait apaisé son âme, avait colmaté la moindre brèche dans le but de calfeutrer les trous que ses maux lui avaient causé. Elle était à sa place quand elle retombait dans ses bras, comme si tout reprenait vie, comme si sa vie prenait du sens.

- Je pourrais jamais arrêter bébé. J'ai fait le choix de te confier ma vie entière, avoua-t-elle tendrement, Aelya qui lui avait souvent promis de l'aimer toute sa vie, de ne jamais le laisser errer seul bien que la vie cherchait souvent à les séparer.

Si elle avait envie de mettre sa carrière en avant afin de mieux s'y consacrer, c'était avant tout pour pouvoir mettre de l'argent de côté afin de permettre à leur enfant de ne manquer de rien, parce qu'elle n'avait jamais mis une croix sur ce doux rêve qui était le leur, celui de mettre au monde le fruit de leur amour. Elle se rendait compte à chaque fois qu'un problème leur tombait dessus, que leur quotidien était encore trop instable pour offrir une certaine sérénité à leur désir de parentalité.

- C'est clair. Il risque de le prendre pour du bacon vivant. C'est pas forcément une bonne chose, pouffa-t-elle, consciente que leur bébé devra déjà un peu grandir pour faire plus ample connaissance avec leur chien. C'est toi le trésor de ma vie, renchérit-elle, désirant qu'il se mette en tête tout le bien qu'elle pensait de lui, la perle de sa vie qu'elle avait trouvé dans les tréfonds de sa mer agitée, sans même s'apercevoir qu'elle avait dès le départ tenu en main la seule chose qui allait changer sa destinée à tout jamais. Je t'aimerai encore tellement que je t'aiderai même à pousser ton déambulateur quand moi-même j'arriverai plus à marcher correctement, s'amusa-t-elle, consciente que l'âge et le temps n'enrayeraient pas tous les sentiments qu'elle avait pour lui, cette profondeur qui était incrusté jusque dans les moindres recoins de sa chair qui respirait son parfum.

Tout son esprit n'était guidé que par le seul désir de l'avoir en elle, dans l'intimité de sa passion qui palpitait sous sa peau, elle qui avait besoin de le sentir dans le creux de son âme pour se sentir vivre. Son bassin lui répondait, s'humidifiant d'urgence à mesure qu'ils s'effleuraient sans se céder, jusqu'à ce que Niels ne lui enlève directement son bas, la poussant davantage dans son urgence qui irradiait entre ses cuisses. Le plaisir l'emporta sur l'envie lorsqu'elle lia leurs anatomies, soulageant directement son besoin qui était maintenant satisfait par sa présence en elle, comblant son manque de lui.

- Putain le rêve que tu m'fasses l'amour toute la vie... Soupira-t-elle, envieuse, laissant son bassin rencontrer le sien de plus en plus profondément. Et tu peux pas savoir comme j'aime de trop te torturer jusqu'à l'explosion... Souffla-t-elle passionnément, ne retenant plus ses gémissements qui s'envolaient, sa peau claquant contre la sienne au moment où elle vint redresser sa jambe, l'incitant à aller et venir plus rapidement en elle. Tu sais comment me faire crier toi... Lâcha-t-elle alors que ses cris remplissaient au fur et à mesure la chambre, les draps se froissant sous leur ébat rythmé, sa poitrine se bombant sous l'effet du plaisir amené par ses mains qui sous l'urgence, abaissèrent ses bretelles de soutien-gorge. Le tien mon coeur... Ton corps c'est une oeuvre d'Art, le complimenta-t-elle en retirant son sous-vêtement, portant ses doigts sur son sein pour l'inciter à le presser, Aelya tendant sa nuque à ce moment avant de basculer sur ses cuisses lorsqu'il la redressa d'une main. Mange-moi amour... Susurra-t-elle, basculant sa tête en arrière lorsque ses lèvres vinrent langoureusement s'échouer sur sa poitrine, ses mains se réfugiant dans sa chevelure avec passion, son bassin ondulant se confrontant au sien de manière plus sec pour lui soutirer plus de plaisir. Bébé... Mon Niels à moi... Gémit-elle, augmentant le rythme de sa danse, son front se posant sur le sien, ses lèvres s'entrouvrant dans le plaisir. T'es beaucoup trop beau pour ce monde... Admit-elle, plongeant ses lèvres dans son cou pour le mordiller, laissant sa marque sur sa peau alors que son bassin chevauchait de plus en plus intensément le sien.

Il aimait rêver d’éternité lorsqu’il songeait à eux, se rendant compte combien il aurait désiré l’aimer jusqu’à la fin des temps, convaincu qu’il le ferait pour toujours, même lorsque son âme aura quitté son corps. Parce-que leur amour dépassait toute raison, n’ayant pas besoin de leurs enveloppes charnelles pour exister, se trouvant être une entité à part entière. « J’vais prendre soin de toi et de ton coeur jusqu’à la fin bébé. Tu regretteras pas ton choix. » Promit-il avec un doux regard, lui qui souhaitait lui montrer qu’il serait toujours là pour elle, à la soutenir, à la relever lorsque les chutes seraient inévitables. Il donnerait sa vie entière pour son sourire, pour voir ses yeux briller encore et encore, lui qui aurait pu voler toutes les étoiles du monde pour les incruster dans leur ciel. « Ouais nan, on le gardera à distance du bébé lui. J’ai pas envie que ça finisse en boucherie cette histoire. » S’amusa-t-il, riant avec Aelya alors qu’ils se prenaient à penser à l’avenir, tous les deux conscients que ces projets avaient une grande chance de voir le jour dans un futur plus ou moins proche. « Mon amour, c’est toi qui me rends meilleur. » Ajouta-t-il, pensant sincèrement que sa vie aurait été toute autre sans son amour, elle qui lui avait donné du sens sans même le savoir, apportant des couleurs dans son univers qui avait été bien trop terne avant qu’elle ne s’y mêle. « On partagera le même bébé ? Ça nous donnera encore une excuse pour être collés l’un à l’autre. » S’amusa-t-il, ne pouvant s’empêcher d’être attendri par cette simple pensée, parce-qu’il restait persuadé qu’ils s’aimeraient chaque jour un peu plus jusqu’à leur dernier souffle. Rien ne pouvait surpasser sa dévotion pour leur relation, Niels qui vendrait son âme au diable pour sauver celle de sa femme, lui dont le coeur ne cesserait jamais de s’emballer à chaque fois que leurs peaux entreraient en contact, comme un courant électrique qui traversait l’entièreté de sa silhouette. Incapable de lui résister, il finit par céder à son envie de la sentir contre lui, la débarrassant de son sous-vêtement pour s’infiltrer entre ses cuisses, mouvant son bassin qui tenta fiévreusement le sien, lui qui était déjà fébrile sous l’effet qu’elle lui faisait. La magie opérait toujours quand ils s’abandonnaient l’un à l’autre, s’offrant entièrement dans des étreintes survoltées, à l’image de leur relation qui continuait de prendre de l’ampleur, s’étendant à l’infini. « C’est prévu bébé… J’ai pas l’intention de te laisser tranquille une seule nuit… » Gémit-il, son bassin amplifiant ses mouvements qui s’approfondissaient pour leur plaisir commun. « J’aime trop ça aussi… Je jouis que pour toi… » Lâcha-t-il contre ses lèvres, les mordillant avec envie avant de se redresser pour lui donner des coups de rein plus secs, maintenant sa jambe contre son épaule. « Je l’ai étudié correctement ton corps bébé… » Souffla-t-il avec un air joueur, aimant l’entendre crier son plaisir, celui qui le foudroyait sur place, Niels guidé par sa fougue lorsqu’il incita son amour à se déshabiller complètement. « Bébé… Une oeuvre d’art qui appartient qu’à une seule artiste alors… » Lâcha-t-il entre deux soupirs, sa paume englobant son sein pour le presser, Niels basculant finalement vers l’arrière pour inviter Aelya sur ses cuisses dans une envie folle de se fondre complètement en elle. « Faut pas me le demander deux fois… » Gémit-il, sa langue et ses lèvres traçant les contours de sa poitrine, migrant d’un sein à l’autre alors qu’il peinait à retenir son plaisir agrémenté par les coups de reins de son amour. « Bébé… Mon amour… J’te veux tellement… » Souffla-t-il, percuté par l’envie alors qu’ils s’enfermaient dans leur univers, collés l’un à l’autre pour espérer quitter la terre ferme ensemble. « Aelya, bébé… J’vais jouir… » Lâcha-t-il, tendant la nuque pour lui offrir un plus grand espace de jeu, ses mains guidant ses ondulations plus rapides, Niels laissant leurs peaux se percuter de plus en plus forts jusqu’à ce qu’il ne finisse par atteindre l’explosion de son plaisir dans un long soupir de soulagement, son corps vibrant contre le sien qu’il maintenait fermement sur son bassin fièrement dressé en elle, Niels finissant par se laisser tomber sur le dos, sa cage thoracique se soulevant alors qu’il cherchait sa respiration. « Putain… T’es mon paradis bébé. »

Elle aimait entendre ses mots qui caressaient son coeur d'affection, Aelya qui ne pouvait faire autrement que de retomber amoureuse de lui sans cesse, profitant de cette délicieuse malédiction pour couvrir son être de cette douceur qu'elle avait appris à apprécier dans ses bras. Elle n'avait jamais désiré se séparer de lui, quand bien même parfois ils avaient du en arriver là, pensant que c'était mieux pour leur relation. Ca ne pouvait jamais être positif pour eux d'errer sans l'un et l'autre, Aelya qui sombrait dans les limbes de l'Enfer lorsqu'elle se dépossédait de son emprise dont elle avait cruellement besoin pour respirer. Sans lui, elle était incapable de sortir la tête de l'eau, lui qui était son phare, l'éclairant dans ses nuits les plus noires.

- Ce serait franchement dommage vu tout le mal qu'on s'est donnés pour avoir un bébé en plus... S'amusa-t-elle, confiante pour leur projet de parentalité qui se concrétisait au fur et à mesure que leurs finances s'amélioraient. T'as toujours été quelqu'un de bien mon bébé. Je t'ai juste aidé aussi à te révéler, ajouta-t-elle amoureusement, admirative de tout ce qu'il était, et de tout ce qu'il accomplissait chaque jour pour voir sa situation évoluer, Aelya restant présente pour le soutenir quoiqu'il advienne. On partagera tout bébé, j'viendrai te rendre visite dans ton lit même en rampant s'il faut, rit-elle, persuadée que son corps ne serait jamais un frein à sa volonté de rester collée à lui pour l'éternité, parce qu'ils ne faisaient qu'un, Aelya se sentant étroitement connectée à lui même lorsqu'ils n'étaient pas ensemble.

La peau frissonnante d'excitation, elle tremblait d'extase rien qu'à la sensation chaleureuse de son bassin qui taquinait le sien, Aelya qui se sentait soulagée de le voir gagner en confiance, soupirant en sentant la concrétisation de son désir valser entre ses cuisses qui se contractaient sous l'effet de leurs ondulations. Elle expirait tout le bien qu'il lui provoquait, tirant sur son dernier tissu pour l'amener à la chevaucher plus franchement, jusqu'à ce que son bassin ne se fonde dans le sien dans un gémissement de soulagement.

- T'as jamais intérêt de le faire sinon j'te saute dessus sauvagement... Joua-t-elle, incapable de pas laisser sa folie être son guide tant son désir prenait de l'ampleur à mesure que les années défilaient, les rapprochant dans les cieux qui les liaient. Tu seras toujours le seul à me donner des orgasmes mon amour, susurra-t-elle fiévreusement, la jambe dressée sur son épaule, s'imprégnant de chaque va-et-viens qu'il lui offrait dans leur fusion. Mon corps répond qu'au tien bébé... Qu'à tes mains... Qu'à tes baisers... Lâcha-t-elle dans un murmure passionné, retirant son soutien-gorge sous son urgence, criant de plaisir lorsque sa main pressa ses courbes. Qu'au seul artiste qui me fait tourner la tête depuis trois ans... Renchérit-elle, basculant contre lui, son buste bougeant contre le sien avec fougue, son regard le détaillant avec passion avant qu'elle ne lâche un soupir bruyant en sentant la délicieuse brûlure de sa langue sur sa poitrine qui gonflait sous les pressions de ses lèvres. Désire-moi jusqu'à la fin bébé... Murmura-t-elle, alternant le rythme de ses coups de reins pour le faire décoller, sa peau s'humidifiant sous la chaleur de son corps. Vas-y amour, donne-moi tout de toi... Répondit-elle fiévreusement, ses lèvres s'accrochant amoureusement à son cou qu'elle faisait rougir sous ses légères morsures, expiant des gémissements en même temps, jusqu'à ce qu'elle ne se laisse aller à son propre plaisir qui répondait au sien, Aelya sentant une décharge électrique étreindre son bassin qui frémit autour de son bas ventre à l'atteinte de son orgasme. J'suis ravie de t'avoir détendu, sourit-elle en le voyant s'écrouler sur le lit, Aelya se détachant de son corps pour s'allonger à ses côtés. Tu vois bébé... Tu me fais toujours autant envie... Lui rappela-t-elle doucement, sa main traçant des caresses sur son torse alors qu'ils tentaient tous les deux de reprendre le contrôle de leur respiration.