beers & buddies (marcus)

Il leva les yeux au ciel alors que son ami le flatait, il n'était pas impressionnant, Marcus, il avait toujours eu les yeux et les oreilles qui couraient partout à la fois. On disait que les hommes n'étaient pas capables de faire deux choses en même temps, mais ça n'était pas son cas, à lui, il vivait généralement à cent à l'heure, sous ses airs toujours calme, c'était un vrai nerveux et il adorait l'agitation de son bar. Et puis, c'était son métier surtout, il devait tout voir, tout entendre, être attentif aux clients, à Leo. Il ne considérait pas avoir du mérite. Le sujet de Romy, enfin des femmes de leurs vies, était sûrement l'un de leurs favoris, surtout lorsqu'il était tard et qu'ils avaient enchaîné quelques verres, ce soir ils étaient sobres, mais ça ne les empêchait pas de parler. Écoute, si ça peut t'aider, je veux bien donner de ma personne et tenter de séduire ton ex ! Il rit à sa connerie, il y avait certaines règles, en matière d'amitié et clairement, Marcus n'irait jamais se mettre dans ce genre de galère. Et puis il considérait Romy comme une amie, depuis le temps qu'il la connaissait, elle avait beau être très séduisante, elle n'était pas pour lui. J'suis même pas sûre qu'elle veuille de moi. J'ai comme l'impression qu'elle a déjà quelqu'un dans la peau. Il fixa Thomas du regard, en espérant qu'il comprenne son message. Il haussa les épaules en écoutant ses excuses inutiles. T'as pas grand chose à perdre, tu l'as déjà perdue. Enfin tu sais, je ne suis pas le meilleur conseiller, j'suis juste barman. O'Brian avisa ces hommes que Rankin citait, ceux qui parlaient fort, draguaient tout ce qui bougeait comme des morts de faim, avec leur humour lourd et leur œil lubrique. Heureusement que tu n'es pas comme eux, tu ne serais pas mon ami sinon ! Il avait un certain standing tout de même, il savait choisir ses amis ! C'est sur, je dois lui manquer à ce bourriquot. Éclair était une vraie tête de mule, il avait sale caractère et on le disait difficile. Mais il se montrait docile avec Marcus, comme si leurs tempéraments se complétaient. Ouais je sais, je n'ai pas le temps. C'était une mauvaise excuse, il ne prenait pas le temps, voilà tout. Et pourtant ça lui ferait un bien fou de s'échapper quelques heures de temps en temps, de lâcher son bar et sa paperasse. Mais si personne ne le secouait, il ne le ferait pas lui-même.

En tant que patron de bar, Marcus voyait tout et entendait tout. Des fois, tu te demandais s’il entendait parler de ton ex-femme de la bouche d’autres hommes. Tu flattais l’égo de ton ami quand même, en voyant qu’il arrivait à tenir le service tout en continuant de t’écouter sur ta vie sentimentale un peu naze en ce moment. Puis, tu riais légèrement quand il te proposa de séduire ton ex-femme. « T’es fou toi, j’veux pas qu’elle tombe follement amoureuse de toi et qu’elle finisse dans tes bras, là j’pourrai dire que ma vie sentimentale est finie » répondis-tu en riant. Le brun est un homme séduisant, tu te demandais si Romy pouvait tomber pour cet homme s’il commençait à la draguer. Tu espérais que non, tu espérais secrètement que la blonde pensait encore à toi et qu’elle voulait la même chose que toi, même cinq ans après votre divorce. La phrase de ton ami te faisait sourire mais tu faisais quand même le sourd d’oreille. « Tu parles, j’en suis pas si sûr moi » dis-tu en balayant l’air avec ta main. Puis tu ris légèrement à sa phrase suivante. « Mais si, t’es un bon conseiller et un bon barman. En vrai, ça va de pair tout ça » dis-tu en faisant un clin d’oeil. C’était bien pour ça que vous étiez devenu ami tous les deux, dès le départ. Tu avais passé tes soirées à te morfondre et à pleurer sur ton sort dans le bar du trentenaire, à te demander si tu étais toujours un homme bien ou pas. Tu souris lorsqu’il te confirma que tu n’étais pas comme les gars au fond du bar entrain d’essayer de draguer comme ils pouvaient alors qu’ils avaient, à eux tous réunis, le charisme d’une huitre. Puis la conversation tourna vers on haras, et les chevaux que tu y élevais. Marcus venait souvent, pendant un moment, mais plus maintenant. « Je l’entends dans ses hennissements, il me crie : il est où Marcuuuuuus ? » dis-tu en imitant le cheval. C’était de très mauvais goût mais ça te faisait bien rire. « Je sais, t’es un homme occupé. Mais ça te permettrait de souffler, et de pas penser à tes clients de temps en temps » dis-tu avec un léger sourire sur tes lèvres.

La blonde était toujours discrète sur sa vie sentimentale, même lorsqu'elle venait discuter un peu avec Marcus ils ne parlaient pas de ça. Et puis il n'était pas du genre à écouter les conversations de comptoir qui ne le regardaient pas, il savait rester à sa place. Parfois il voyait Romy ici, elle passait la soirée avec d'autres hommes, mais pas vraiment des menaces pour Thomas, c'était ses amis de toujours, ceux avec qui il la voyait traîner déjà quand elle était gamine, Emerson et compagnie, ces têtes que tout le monde connaissait à Bowen même si ce n'était que de vue. Sûrement que je lui ferais tourner la tête, ça va de soi ! Mais j'le ferais pas , au nom de notre amitié ! Il se foutait gentiment de lui-même, O'Brian qui était le plus mauvais dragueur de la ville n'était en rien un concurrent potentiel pour Rankin. Par contre il était doué pour tendre des perches, seulement il fallait que les autres les attrape et la réflexion de Thomas le fit dodeliner e la tête, il était aveugle le pauvre garçon et là, il ne pouvait rien pour lui. T'as raison tiens, je suis le meilleur barman de Bowen, demande à quiconque de faire des cocktails aussi pointus que les miens ! Et ça il n'en était pas peu fier, pour lui, servir derrière ce bar ça n'était pas qu'un job, c'était une philosophie de vie, ni plus ni moins. C'était en discutant avec Thomas que Marcus réalisait qu'il passait littéralement sa vie ici et peut-être que le retour de Elle, peut-être une soudaine prise de conscience, il se dit qu'il devrait sortir un peu, retrouver l'écurie, le plaisir des balades à cheval, ça ne lui ferait sûrement pas de mal. Il rit à la très mauvaise imitation de son ami avant de se reprendre. Et t'as été un acteur à succès dans une autre vie ? Clairement j'ai du mal à y croire là ! Il le charriait, il n'était pas vraiment fan de la série dans laquelle Thomas jouait, mais il fallait avouer qu'il avait un certain charisme et pas mal de talent. J'aime bien penser à mes clients ! Qu'il s'offusquait presque. Je passerai un de ces quatre, promis. Et celle-là il essayerait de la tenir.

« T’es un vrai pote, Marcus » dis-tu avec un sourire sur tes lèvres. Tu savais que les garçons de ton entourage ne ferait jamais de faux-pas avec Romy, enfin qu’ils n’oseront jamais le faire mais ça te fait toujours peur. Après tout, elle est célibataire, vous n’êtes plus mariés alors elle a le droit de faire ce qu’elle veut. Tu ne savais pas si elle le ferait mais tu y avais déjà pensé un million de fois. Tu riais ensuite avec ton ami, lui affirmant que c’était lui qui détenait le meilleur bar de la ville. Tu n’étais pas le plus objectif mais bon, tu te sentais le mieux au Elm Street, c’était comme ça. « Je plains la personne qui se mesurera à toi un jour. T’es imbattable ! » dis-tu avec ton sourire en coin. Tu n’étais pas du genre à boire des cocktails, tu préférais les bières ou les verres d’alcool purs. Mais de temps en temps, tu avais goûté aux créations de ton ami et elles étaient pas si mal. Il se moquait de toi, enfin plutôt de ton habilité à mimer le cheval alors que tu avais été un acteur avec du succès il y a quelques années. « Ouais bah écoutes, on perd le talent avec l’âge, tu sais » dis-tu en riant même s’il continuait à se moquer de toi. « Et puis, essayes d’imiter un poney, toi aussi là » ajoutas-tu faussement boudeur. Mais bon, tu ne pouvais pas bouder longtemps, tu n’y arrivais pas et puis il avait raison. « Il faut que tu penses à toi, avant tes clients. Essayes, franchement c’est pas mal » dis-tu en hochant la tête. Tu prenais quelques gorgées de ta bière en regardant la pièce. Le bar s’était rempli et tout le monde semblait satisfait. Alors il fallait que ton ami pense un peu à se faire plaisir, même si ce n’était pas forcément pour venir te voir au haras. « Promis, promis ? » demandas-tu en fronçant les sourcils. Tu ne voulais pas de promesses en l’air de sa part, parce que tu voulait qu’il soit bien et heureux.

Evidemment que c’était un vrai pote, Thomas en doutait-il ? Il était vrai que Romy était une femme attirante, mais jamais Marcus ne briserait une amitié, surtout pas pour une femme, c’était les conflits assurés. Et puis il avait bien d’autres problèmes que celui-là. Il balaya son compliment d’un revers de la main en affichant un sourire amusé. Et voilà qu’il en rajoutait une couche, lorsque Marcus se vantait sans se cacher de ses talents de barman. Evidemment il fallait le prendre au second degré, mais quelque part, il ne volait pas sa place et ça il le savait. T’aurais pas un truc à te faire pardonner pour être si sympa toi ce soir ? En vérité il avait surtout du mal avec les compliments. Il riait encore à sa piètre imitation du cheval quand Rankin chercha à se justifier. Et moi qui espérais te voir reprendre ta carrière d’acteur dans quelques années, tu me déçois. Il rit pourtant de plus belle alors que son ami le mettait au défi d’imiter le poney à son tour. Je préfère t’offrir un nouveau verre plutôt que de me lancer là-dedans ! Il était tellement mauvais à ce genre de jeux, il détestait tous les jeux de mimes, de devinettes etc… qu’il préférait simplement s’abstenir, ça valait mieux pour tout le monde. Sur un ton un peu plus sérieux, Thomas essayait de faire comprendre à son ami qu’il devait s’occuper de lui avant ses clients. Il le savait bien Marcus, sauf qu’à la fin il était toujours seul, alors à quoi bon ? Au moins ici, auprès de ces autres, il se sentait vivant, utile à quelque chose, c’était tout ce qui comptait pour lui. Tu le fais, toi, penser à toi ? Son ton sonnait presque comme un reproche. C’était facile de donner ce genre de conseil, il savait faire aussi, Marcus, mieux que quiconque. Mais il ne les appliquait jamais lui-même. Je promets seulement si tu promets d’essayer de parler à Romy. Voilà qu’il le mettait presque au pied du mur, qui sait, peut-être que ce coup de bluff fonctionnerait.

Heureusement que dans ta vie tu avais des gens comme Marcus. C’était un vrai ami, et tu savais que tu pouvais compter sur lui en toutes circonstances. Lorsqu’il te demanda si tu n’avais pas quelque chose à te faire pardonner à force d’être gentil avec lui, tu riais. « Tu sais, ça m’arrive d’être un gars sympa » dis-tu à ton ami avec un rire. « Mais puisque tu le dis, j’aimerai bien une autre bière, tiens » ajoutas-tu en faisant un clin d’oeil à ton ami, lui montrant ta pinte qui était désormais vide. Quand il te parlait de ta vie d’acteur d’antan, tu avais un moment de nostalgie. « Plus sérieusement, c’est vrai que ça me manque. Un jour peut-être que je t’oublierai de part mon merveilleux acting » répondis-tu d’une façon faussement modeste. « Banco ! » dis-tu quand il te proposa une autre bière plutôt que d’essayer d’imiter le poney. Il te servait cette bière et tu lui donnais un billet pour la payer. Hors de question de profiter que ton ami possède un bar pour te faire offrir tous tes verres. Le ton de Marcus changeait lorsqu’il te demandait si toi aussi tu pensais à toi de temps en temps. C’était plus accusateur. Mais il avait raison, tu ne faisais pas ça toi non plus. Toujours entrain de penser aux autres, à ton entourage plutôt qu’à ta belle gueule. « Non, t’as raison, j’le fais pas et je devrais » dis-tu en levant ton verre vers ton ami. Tu buvais quelques gorgées de ton verre avant de le reposer sur le comptoir. « Ok, mon pote, on a un deal alors » dis-tu avec un mince sourire quand il te fit son offre.

Marcus se méfiait rarement des personnes trop sympa pour être honnêtes. Peut-être parce que lui l'était, trop sympa, souvent, il n'était jamais avar de son temps, de ses bouteilles, il aimait les gens en fait, tout bêtement. Tout le monde n'avait pas toujours une idée derrière la tête ou une mauvaise intention, heureusement. Il se méfait juste des femmes, dans les sens où il ne comptait plus se faire avoir. Certes, Elle avait finalement un bonne excuse, mais il n'était pas prêt à offrir son cœur, sans concession, plus autant qu'avant, il en avait trop souffert. Et il avait cette sensation désagréable qui lui faisait penser que toutes les personnes importantes de sa vie allaient le quitter un jour, de gré ou de force, il finirait toujours seul, quoi qu'il fasse. Evidemment il ne s'agissait pas du tout de ça entre Thomas et lui, il avait trouvé un réel ami avec le cavalier et même si, d'aventure, il devait partir, prendre un chemin différent, ils resteraient toujours en contact. Son sourire s'élargit alors que Rankin lui demandait un autre verre. Tu vois, toujours par intérêt ! Il plaisantait, ils étaient beaucoup, ceux qui essayaient de profiter de la générosité et de la bonhomie de Marcus, mais Thomas n'était pas de ceux-là. Il attrapa le verre et le rinça. Léo l'apostropha pour lui demander deux pintes, il laissa alors celle de son ami de côté et les servit, avant de revenir vers lui les mains vides. Je ne m'en fais pas pour toi, tu retrouveras un tas d'amis superficiels dans le monde du spectacle ! Il n'y connaissait rien, O'Brian, il jugeait sans savoir, peut-être trop injustement d'ailleurs. Ce fut en parlant qu'il se rendit compte qu'il avait oublié de resservir Thomas, il récupérera une pinte et la posa, pleine, face lui. Je vais finir par virer fou là force ! Il y avait toujours un rythme soutenu derrière le bar, mais il oubliait rarement une commande. Il refusa le billet qu'il laissa sur le bar. Range moi ça, c'est pour moi. Le patron ne m'en voudra pas. Il se souvenait de quand il était gamin, qu'être barman ça n'était que son job d'étudiant. Au tout début il offrait allègrement sa tournée, surtout aux jolies filles. Et le patron l'avait gentiment réprimandé, payer sa tourner, ok, mais pas toujours sur le dos du boss ! Il lui tendit la main. On a un deal oui ! T'as intérêt à t'y tenir. Il attrapa le torchon sur son épaule et entrepris d'essuyer quelques verres. Je viendrais dans la semaine, rendre visite à ce bon vieux cheval. Et il allait le faire, s'il voulait que Thomas tienne sa part du marché.

T’étais pas le genre de mec qui allait profiter de son ami pour se faire payer des coups. Jamais tu agissais ton intérêt propre. Mais il soulignait le contraire, Marcus. Que tu étais entrain de profiter de lui pour avoir encore une petite bière. « Moi ? Jamais je n’oserai profiter de toi, mon ami » dis-tu en posant ta main sur ton torse, mimant une tête offusquée. Tu exagérais tes traits avant de rire. C’était bon enfant entre vous, et ça l’était souvent. Alors il partait aider la serveuse pour servir quelques boissons avant de revenir. Pendant ce temps là, tu trainais sur ton téléphone en regardant les réseaux sociaux et tes derniers messages. Mais il n’y avait rien de vraiment important là dedans. Il revenait rapidement vers toi et sa phrase te faisait rire. « T’as pas idée à quel point les gens de ce milieu le sont » dis-tu dans un rire avant de reprendre. « Heureusement qu’ils sont pas tous comme ça. Et heureusement que j’ai un ami comme toi » dis-tu en lui faisant un clin d’oeil. Il te ramenait ensuite ta bière qu’il avait oublié auparavant. Mais t’avais tout ton temps ce soir, alors c’était pas bien grave s’il t’oubliait l’espace de quelques secondes. « T’es trop demandé, O’Brian ! » dis-tu dans un rire. Alors que tu lui tendais un billet pour payer ton verre, il refusa de le prendre. Le patron ne lui en voudrait pas… bon en même temps le patron c’est lui. Tu continuais sur cette lancée. « Qu’est-ce qu’il est grave cool ce patron ! J’aimerai bien avoir le même » dis-tu avec un sourire à ton ami. Tu prenais quelques gorgées de ta bière comme si tu n’en avais pas déjà bu une, avant de poser le verre sur le comptoir. Vous échangiez une sorte de pacte ensuite, l’un prend du temps pour lui et l’autre parle à son ex-femme. « Et toi dont ! Chacun doit remplir sa part » dis-tu simplement avant de reprendre. « Je l’entends d’ici, heureux de te retrouver » ajoutas-tu en tendant l’oreille.

Marcus abandonnait Thomas sans prévenir, de toute façon le brun était habitué, sachant pertinemment que quand il venait au Elm il était avant tout sur le lieu de travail de son ami. Il ne s’inquiétait pas pour lui, il savait s’occuper, en discutant avec d’autres consommateurs ou en sortant son téléphone. Pendant ce temps le barman et sa serveuse se croisaient dans cette danse qu’ils connaissaient par cœur derrière leur comptoir, chacun à sa place, ils étaient à fond dans leur travail. Marcus était bien trop sérieux comprendre le monde du spectacle. Pas sérieux dans le bon sens du terme, mais plutôt… coincé. Il serait bien incapable de se lancer seul sur une scène, il avait horreur des karaokés et des jeux de mimes. Il savait s’amuser, mais pas se mettre en avant et encore moins se donner en spectacle. Il admirait ceux qui avaient ce lâcher prise là, lui il était dans le contrôle, constamment. C’est bien ce qui l’avait poussé à suivre une voie scientifique au départ d’ailleurs. Parce que ça lui allait très bien, à lui, d’aligner les formules en cogitant dans son labo ! Il lui avait fallu une sacrée dose de courage pour tout plaquer et sauter dans l’inconnue en achetant ce bar. Mais il s’en félicitait à chaque fois qu’il y pensait, cette prise de risque avait été salvatrice. Il grimaça, la réponse de son ami lui confirmait qu’il avait raison. Et que ce milieu n’était pas fait pour lui. Souviens-toi de combien je suis génial pour quand tu reprendras la grosse tête ! Il lui souriait, un brin moqueur. Marcus n’avait rencontré Thomas qu’après son arrivée à Bowen, il avait déjà mis un terme à sa carrière, alors il ne savait, finalement, pas comment Rankin était, à l’époque, avant. Il ouvrit les bras, un peu embêté, oui, il était demandé, l’avantage, ou pas, d’être son propre boss. En parlant de boss, c’était au tour de Thomas de se moquer gentiment de lui. Si tu veux vraiment, je peux te trouver de quoi essuyer ! Mais j’aurais trop peur que tu casses toute ma vaisselle. Le marché était conclu, chacun devrait se tenir à sa parole. Et Marcus sourit doucement en pensant au cheval, ça lui ferait du bien de remonter, de sortir un peu d’ici.